Lelivrescolaire LDP PCT Ch19

Livre du professeur - PC Terminale - Chapitre 19 : Lunette astronomique
Chapitre 19 : Lunette astronomique

Présentation 2
Place dans la progression 2
QCM numérique de révision (LLS.fr/PCTP513) 3
Activités 4
Activité d’exploration 1 : Présentation de la lunette (p. 514) 4
Activité expérimentale 2 : Observation d’un objet à l’infini (p. 515) 6
Activité expérimentale 3 : Détermination d’un grossissement (p. 516) 8
Cours (p. 517-520) 10
Exercices 11
QCM (p. 521) 11
Pour s’échauffer (p. 522) 12
Pour commencer (p. 522-523) 14
Différenciation (p. 523) 18
Exercice corrigé (p. 524) 20
Pour s’entraîner (p. 525-526) 21
Exercices Bac (p. 527-528) 27
Problème (p. 529) 34
Retour sur l’ouverture du chapitre (p. 529) 35
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1
Présentation
Ce chapitre présente un instrument d’optique permettant l’observation d’objets lointains : la
lunette astronomique. Le cours et la majorité des exercices se concentrent sur cet instrument
d’observation et se focalisent sur ses caractéristiques.
Ce qui a été enseigné en seconde :

● Lentilles, modèle de la lentille mince convergente : foyers, distance focale. Image
réelle d’un objet réel à travers une lentille mince convergente. Grandissement. L’œil,
modèle de l’œil réduit.
● Caractériser les foyers d’une lentille mince convergente à l’aide du modèle du rayon
lumineux.
● Utiliser le modèle du rayon lumineux pour déterminer graphiquement la position, la
taille et le sens de l’image réelle d’un objet plan réel donnée par une lentille mince
convergente.
● Définir et déterminer géométriquement un grandissement.
● Modéliser l’œil.
● Produire et caractériser l’image réelle d’un objet-plan réel formée par une lentille mince
convergente.
● Capacité mathématique : utiliser le théorème de Thalès.
Ce qui a été enseigné en première :

● Relation de conjugaison d’une lentille mince convergente. Grandissement. Image
réelle, image virtuelle, image droite, image renversée.
● Exploiter les relations de conjugaison et de grandissement fournies pour déterminer la
position et la taille de l’image d’un objet-plan réel.
● Déterminer les caractéristiques de l’image d’un objet-plan réel formée par une lentille
mince convergente.
● Estimer la distance focale d’une lentille mince convergente.
● Tester la relation de conjugaison d’une lentille mince convergente.
● Réaliser une mise au point en modifiant soit la distance focale de la lentille
convergente, soit la géométrie du montage optique.
● Capacités mathématiques : utiliser le théorème de Thalès, utiliser des grandeurs
algébriques.
Place dans la progression

Ce chapitre d’optique géométrique prolonge les notions abordées en classe de première
spécialité par l’étude d’un dispositif associant deux lentilles convergentes. En ce sens, il fait
suite à une série de notions déjà abordées en classe de seconde et en première spécialité,
en restant relativement indépendant du reste du manuel. Ici, par souci de simplification et pour
éviter d’éventuelles complications et incompréhensions, le grossissement est défini de
manière systématiquement positive.
2
QCM numérique de révision (LLS.fr/PCTP513)
1. Définitions
1. Deux rayons incidents, issus du foyer objet F d’une lentille mince, sont réfractés :
B. parallèles à l’axe optique.
2. Un rayon passant par le centre optique O d’une lentille :
C. n’est pas dévié.
3. Deux rayons incidents, parallèles à l’axe optique, réfractés par la lentille mince
convergente :
A. se croisent au foyer image F’.
4. Si l’image est située dans le plan focal image d’une lentille, l’objet est situé :
C. à l’infini.
2. Distances algébriques
1. Pour une lentille mince convergente, la distance algébrique entre le centre optique O et
le foyer objet F est :
B. négative.
2. Pour une lentille mince convergente, la distance algébrique entre le centre optique O et
le foyer image F’ est :
A. positive.
3. Si et sont de même signe, l’image est :
C. indéterminée car cela dépend du signe de et de .
3. Relation de conjugaison
1. La relation de conjugaison pour une lentille mince s’écrit :
C.
2. Un objet est situé à 10 cm devant une lentille de distance focale cm. Alors
est égal à :
A. 10 cm
3
Activités
Activité d’exploration 1 : Présentation de la lunette (p. 514)
Présentation
Cette activité permet une première découverte de l’instrument à travers des documents. Elle
montre l’utilité de la lunette astronomique et ses composants ainsi que ses caractéristiques.
Temps prévu
60 minutes
Lien avec le programme

● Établir l’expression du grossissement d’une lunette afocale.
Réponses détaillées
1. D’après le doc. 1, Galilée a mis au point un instrument permettant de grossir 400 fois les
objets afin de les voir 20 fois plus proches. L’utilité d’une lunette astronomique est alors de
pouvoir observer des objets très éloignés en augmentant leur taille apparente.
2. On peut définir le grossissement comme ceci : il désigne la capacité d’un instrument

optique, en l’occurrence la lunette astronomique, à augmenter la taille apparente d’un objet
observé.
Ici, on peut relever que le grossissement est de 20 pour la lunette de Galilée.
3. D’après le doc. 2, on observe que le grossissement G augmente lorsque la distance focale

de l’objectif augmente. On peut a priori considérer un modèle linéaire.
4
De même, on voit que le grossissement G diminue lorsque la distance focale de l’oculaire

augmente. Il s’agit a priori d’un modèle hyperbolique.
4. Le grossissement est une valeur sans unité. De plus, les distances focales étant exprimées
en mètre (m), son expression en fonction de et doit être alors le rapport de ces deux
grandeurs pour être adimensionnées. Avec les résultats de la question 3, on peut proposer
la relation suivante :
En considérant toutefois les valeurs de distance focale fournies dans le doc. 2, on peut
rapidement dégager que le coefficient de proportionnalité introduit est égal à 1, soit :
Synthèse
La lunette astronomique est un instrument permettant d’obtenir l’image grossie d’un objet
éloigné. Elle est constitué de deux lentilles minces convergentes : un objectif par lequel les
rayons lumineux entrent dans l’instrument, et un oculaire derrière lequel on place l’œil pour
observer l’image de l’objet.
Afin d’augmenter le grossissement de cette lunette astronomique, on peut augmenter la
distance focale de l’objectif f’1, ou diminuer la distance focale de l’oculaire f’2.
On peut remarquer qu’augmenter la distance focale de l’objectif augmentera forcément la taille
de la lunette et donc son encombrement. Concernant l’oculaire, celui-ci ne peut pas voir sa
distance focale diminuer de manière trop importante sans altérer l’observation.
5
Activité expérimentale 2 : Observation d’un objet à l’infini (p. 515)
Présentation
L’activité se concentre sur la réalisation d’une lunette astronomique à l’aide du matériel
classique de laboratoire et via l’utilisation du logiciel OptGeo. Elle est l’occasion de justifier
l’intérêt d’avoir deux lentilles convergentes positionnées de façon à rendre la lunette afocale.
Temps prévu
60 minutes

● Représenter le faisceau émergent issu d'un point objet situé « à l’infini » et traversant
une lunette afocale.
● Réaliser une maquette de lunette astronomique ou utiliser une lunette commerciale
pour en déterminer le grossissement.
1. La situation la plus confortable pour l’œil est celle pour laquelle les objets se situent au plus
loin ; de cette façon, l’œil n’accommode pas.
Pour diminuer l’effort de l’observateur, il est donc nécessaire de faire en sorte que l'instrument
optique puisse former une image à l’infini.
2. Pour utiliser OptGeo, on peut charger au préalable la lunette astronomique qui fait partie
des exemples classiques que le logiciel possède. Si l’on reproduit la configuration optique du
doc. 2, on constate effectivement que des rayons entrants parallèles ressortent de l’oculaire
également parallèles. Comme le logiciel est peu ergonomique, une simple étude qualitative
peut être l’objet de discussion ici avec les élèves.
De cette façon, des rayons incidents provenant d’un objet à l’infini ressortent de la lunette
astronomique pour former une image à l’infini.
3. Pour vérifier la distance focale d’une lentille, on peut utiliser une source lumineuse éloignée
et vérifier la position vers laquelle les rayons convergent. En effet, ceux-ci convergent dans le
plan focal image de l’objectif, ce qui permet de vérifier la distance focale.
6
4.
Pour pouvoir former une image à l’infini, l’oculaire doit faire confondre son plan focal objet
avec celui de l’image intermédiaire. Cela conditionne le fait que pour une lunette
astronomique, la distance entre les deux lentilles correspond à la somme des distances
focales.
5. On peut utiliser une lentille de distance focale f’ et un écran que l’on place à la suite de
l’oculaire. Si l’écran se situe exactement dans le plan focal image de la lentille ajoutée, alors
les rayons convergent pour former une image réelle sur l’écran.
De cette manière, on peut constater que l’image est droite par rapport à l’objet (dans le même
sens) lorsque son image converge sur la rétine (écran). Il est important toutefois de préciser
que le système « œil + cerveau » renverse le sens naturellement.
Synthèse
Une lunette astronomique afocale doit être constituée d’une lentille de grande distance focale,
d’un objectif et d’une lentille de moindre distance focale, l’oculaire. Ces deux lentilles doivent
être placés l’une (l’objectif) devant l’autre (l’oculaire) de façon à ce que les plans focaux image
de l’objectif et objet de l’oculaire se confondent.
7
Activité expérimentale 3 : Détermination d’un grossissement

(p. 516)
Présentation
Cette activité expérimentale propose une méthode de détermination du grossissement d’une
lunette astronomique déjà construite dont les distances focales de l’objectif et de l’oculaire ne
sont pas indiquées et ne peuvent pas être prises séparément.
Comme les lunettes astronomiques ne sont pas forcément présentes en tant que matériel
disponible dans les établissements, l’activité propose de se servir d’une maquette. Il est
toutefois plus intéressant de remplacer l’ensemble L1 + L2 par une véritable lunette
astronomique.
Les résultats expérimentaux sont ici réalisés à l’aide d’une maquette de lunette astronomique
constituée d’un objectif de distance focale f’1 = 250 mm et d’un objectif de distance focale
f’2 = 50 mm.
Temps prévu
60 minutes

● Réaliser une maquette de lunette astronomique ou utiliser une lunette commerciale
pour en déterminer le grossissement.
1. On souhaite mesurer les distances focales des lentilles L et L3. Pour cela, on éclaire un
objet très éloigné (à l’infini) de la lentille, l’image se forme alors dans le plan focal image de la
lentille. On place un écran derrière la lentille à l'endroit où l’image formée sur l’écran est nette.
La distance entre la lentille et l’écran est alors la distance focale de la lentille.
2. La lentille L permet de créer, à partir de l’objet AB, une image à l’infini qui servira d’objet à
la lunette astronomique. Il sort alors de la lunette, une image à l’infini. La lentille L3 sert alors
à former une image des rayons issus de la lunette, afin de mesurer la taille de l’image finale
A’B’. On observe sur le schéma que l’image finale A’B’ est dans le même sens que l’objet.
3. On réalise une série de dix mesures avec des objets de deux tailles, pour lesquels deux
groupes d’élèves se succèdent. Elles conduisent à établir le tableau suivant. D’après la
relation fournie dans le doc. 2, on peut calculer automatiquement la ligne correspondant au
grossissement sur un tableur :
AB 1,0 1,5 1,0 1,5 1,0 1,5 1,0 1,5 1,0 1,5
A’B’ 4,9 7,3 5,0 7,6 5,0 7,5 4,9 7,4 5,0 7,5
G 2,5 2,4 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5
8
L’incertitude statistique peut être calculée à partir de l’écart type. On peut utiliser un facteur
d’élargissement adaptée d’après la fiche méthode incertitudes (LLS.fr/PCTP590) à savoir
k = 2,26.
AN :
4. Le calcul de la moyenne permet d’aboutir à .
Synthèse
Afin de mesurer le grossissement d’une lunette astronomique, on propose le protocole
expérimental suivant. On utilise deux lentilles L et L3 de distance focale connue et . On
reproduit le montage de la figure du doc. 3. La mesure de l’objet AB et de l’image A’B’ permet
alors de mesurer le grossissement G via la formule proposée au doc. 2.
9
Cours (p. 517-520)
10
Exercices
QCM (p. 521)
1. Position de l’image
1. L’image d’un objet à l’infini à travers une lentille convergente se forme :

B. dans le plan focal image de la lentille.
2. L’image, à travers une lentille convergente, d’un objet situé dans le plan focal objet
d’une lentille se forme :
A. à l’infini.
2. Lunette astronomique
1. Parmi ces propositions, laquelle est vraie pour une lunette astronomique ?
A. Il s’agit d’un système afocal.
2. La lentille recevant les rayons issus de l’objet à l’infini est :
B. l’objectif.
3. La lentille par laquelle sortent les rayons parallèles est :
A. l’oculaire.
4. Le foyer image de l’objectif doit être :
B. confondu avec le foyer objet de l’oculaire.
3. Grossissement
1. En augmentant la distance focale de l’objectif :

A. le grossissement augmente.
2. En augmentant la distance focale de l’oculaire :
B. le grossissement diminue.
3. Le grossissement G correspond à :
A.
4. Jeopardy
a. Qu’est-ce que le point focal image d’une lentille convergente ?
b. Comment calcule-t-on le grossissement d’une lunette astronomique ?
11
Pour s’échauffer (p. 522)
5. Calcul de grossissement (1)
◆ On utilise la définition du grossissement :
AN :
6. Calcul de grossissement (2)
◆ On utilise la relation entre le grossissement et les distances focales des lentilles de la

lunette :
AN :
7. Choix d’un objectif
◆ On utilise la relation entre le grossissement et les focales des lentilles de la lunette et on

cherche la valeur de f’1, la distance focale de l’objectif :
AN : cm
8. Choix d’un oculaire
◆ On utilise la relation entre le grossissement et les focales des lentilles de la lunette et on

cherche la valeur de f’2, la distance focale de l’oculaire :
AN : cm
12
9. Distances focales
◆ Pour construire une lunette qui grossit effectivement l’objet, il faut que son grossissement
soit strictement supérieur à 1 :
On en conclut que c’est l’objectif qui doit avoir la plus grande focale.
10. Construction d’image
13
Pour commencer (p. 522-523)
Construction
11. Rayons sortant d’une lentille convergente

➔ APP : Faire un schéma
1. et 2. On représente le trajet de trois rayons :
12. Image d’un objet lointain

1., 2. et 3. On réalise le schéma suivant respectant les conditions de l’énoncé :
4. À l’aide d’un rapporteur (on peut également inviter les élèves à utiliser la règle et les
relations de trigonométrie pour effectuer la mesure sans rapporteur), on trouve un angle
correspondant à °.
14
13. Image produite par deux lentilles

◆ Cet exercice, bien que ne traitant pas d’une lunette afocale, permet de revoir les notions
concernant les tracés géométriques. Avec les échelles indiquées, on obtient par construction :
Grossissement
14. Grossir une image

➔ REA : Appliquer une formule
1. On note h = 1,8 m, la hauteur de l’ami de Valentin, et d = 160 m, la distance qui sépare

Valentin de son ami. On note , l’angle sous lequel Valentin voit son ami à l’œil nu. On peut
écrire alors, en faisant l’approximation des petits angles :
AN : rad
En notant , l’angle sous lequel Valentin voit son ami :
AN : rad
15
2. À partir de la relation liant le grossissement aux distances focales, on déduit :
AN : cm
15. Image d’une tour

1. À travers une lunette astronomique, l’image est toujours renversée par rapport à l’objet. On
verra ainsi la tour à l’envers à travers la lunette.
2. On note dans l’énoncé que la tour a une taille apparente °. On cherche l’angle
d’observation à travers la lunette :
AN : °
16. Anneaux de Saturne

➔ RAI/ANA : Construire un raisonnement
1. En utilisant le schéma et l’approximation des petits angles, on peut écrire que :
AN : rad
2. Si le calcul précédent aboutit effectivement à un angle du même ordre de grandeur que

celui précisé dans la question, l’épaisseur des anneaux de Saturne est beaucoup plus petite
que son diamètre. Dès lors, leur détection s’avère impossible car la Terre, Saturne et ses
anneaux se déplacent globalement selon le même plan, celui de l’écliptique.
3. On sait que :
AN :
4. On note la distance focale de l’objectif et la distance focale de l’oculaire. Ainsi :
16
5. On sait que = 2,0 cm et G = 5, ainsi :
AN : cm
La dimension de la lunette est donc de 280 cm (même en tenant compte de la distance focale
de l’oculaire en raison des chiffres significatifs considérés).
17
Différenciation (p. 523)
17. Grossissement d’une lunette (1)

APP : Maîtriser le vocabulaire du cours
◆ Il faut commencer par mesurer sur le schéma les angles et , à savoir ° et

°. Ainsi le grossissement vaut :
AN :

1. On positionne deux lentilles, l’une et l’autre de façon à ce que les points focaux F’1 et F2
soient confondus en respectant les proportions du schéma fourni (plus précisément pour le
positionnement des deux points focaux par rapport aux centres des lentilles) :
2. On mesure sur le schéma un angle °.
AN :
En reprenant les longueurs du schéma du manuel, à savoir f’1 = 3,0 cm et f’2 = 1,0 cm :
AN :
18

1. Le schéma suivant illustre le trajet suivi par six rayons incidents, inclinés d’un angle de 15°
par rapport à l’axe optique.
2. Le grossissement est défini comme étant le rapport entre l’angle d’observation à travers la
lunette et l’angle d’observation de l’objet à l’œil nu :
En utilisant l’approximation des petits angles, on peut exprimer les angles en fonction des
distances focales des lentilles et la taille de l’image intermédiaire :
Le grossissement peut alors s’exprimer selon :
Ainsi, pour augmenter sa valeur, on peut soit augmenter la focale de l’objectif, soit diminuer
la focale de l’oculaire.
19
Exercice corrigé (p. 524)
20. Mise en application
◆Pour la même lunette, avec le grossissement calculé dans l’exercice corrigé, on peut établir
que l’angle d’observation à l’œil nu est égal à :
AN : rad
Or, en utilisant l’approximation des petits angles, il vient :
AN : m
20
Pour s’entraîner (p. 525-526)
21. Expression du grossissement

➔ COM : Rédiger correctement une résolution d’exercice
1.
2. D’après le schéma, dans le triangle rectangle A’B’O1 :
Or, dans l’approximation des petits angles, , donc :
3. Dans le triangle rectangle A’B’O2, on trouve de la même façon :
Or, dans l’approximation des petits angles, , donc :
4. On a, en utilisant les réponses précédentes :
21
22. Vénus
1. Vrai. Le grossissement est égal à :
AN :
2. Vrai. L’image est renversée par la lunette astronomique par rapport à l’objet initial. Ainsi, un
cratère situé au nord de la planète est observé en bas à travers la lunette.
3. Vrai.
AN : rad
4. Faux. On sait que :
AN : rad
23. Lunette en QCM

1. En observant l’objet de taille AB à l’œil nu, avec un angle = 0,002 0 rad, situé à une
distance d = 600 m, on peut écrire :
AN : m = 120 cm
La bonne réponse est donc la réponse c.
2. On observe l’objet à travers la lunette avec un angle = 0,050 rad. Par définition du
grossissement :
= 25
La bonne réponse est donc la réponse a.
22
24. Lunette astronomique déréglée

1. Dans les deux cas, le foyer image F’1 de l’objectif n’est pas confondu avec le foyer objet F2
de l’oculaire. Ainsi, aucune de ces deux lunettes n’est bien réglées.
2. et 3.
4. Les deux configurations suivantes aboutissent à deux cas de figure :

- pour la première, les rayons provenant de l’infini finissent par converger pour former
une image réelle qui se situe après la lunette ;
- pour la seconde, les rayons provenant de l’infini ne convergent pas et forment une
image virtuelle située avant l’oculaire.
25. Autocollimation
➔ RAI/ANA : Élaborer un protocole
1. Le point A étant confondu avec le foyer objet F de la lentille, l’image de A est située à l’infini.
2. Les rayons provenant de A sortent de la lentille parallèles à l’axe optique. Après réflexion
sur le miroir, ils repartent vers la lentille, toujours parallèles à l’axe optique.
Ces rayons arrivant sur la lentille parallèles à l’axe optique, ils convergent tous au point foyer
objet de la lentille F, confondu avec A.
L’image finale A’ est située au point F.
23
3. Pour mesurer la focale d’une lentille, on monte le système lentille-miroir plan du schéma.
Ensuite, on pose un trou sur le banc optique et on le déplace jusqu’à obtenir une image nette
du trou par le système optique. À cette position particulière, on sait que le trou est situé sur le
foyer objet de la lentille.
Ainsi, la distance focale se mesure en mesurant la distance trou-lentille.
26. Comprendre les attendus Lunette astronomique

1.
La première lentille (à gauche) est appelé objectif, la seconde (à droite) est l’oculaire.
2. L’image intermédiaire créée par l’objectif sert d’objet pour l’oculaire.
3. On définit le grossissement G :
4. En notant f’1 la focale de l’objectif et f’2 la focale de l’oculaire :
Cette expression peut être retrouvée en utilisant l’approximation des petits angles et en
utilisant les relations de trigonométrie dans les triangles rectangles O1F’1B’ et O2F2B’.
24
27. Observation d’Olympus Mons

1. En notant l’angle d’observation de Mars à l’œil nu, on peut écrire que, dans
l’approximation des petits angles :
AN : rad
2. En notant la focale de l’objectif, on sait que le grossissement G de la lunette s’exprime

de la manière suivante :
On en déduit donc que pour avoir le plus fort grossissement possible, il faut l’objectif qui a la
focale la plus grande. On doit alors choisir la lentille ayant une focale de 600 mm comme
objectif.
3. On note , l’angle d’observation de la Lune à l’œil nu.
AN : rad
Dans les deux cas, on souhaite que l’angle d’observation à la lunette soit égal à .
● Pour Mars, on en déduit alors le grossissement G nécessaire :
AN :
● Pour Olympus Mons, on calcule , l’angle d’observation d’Olympus Mons à l’œil nu :
AN : rad
On en déduit alors le grossissement G nécessaire :
AN :
25
4. On calcule le grossissement Gmax de la lunette créée à partir des focales des deux lentilles :
AN :
On constate alors que le grossissement n’est pas suffisant pour réaliser ces photographies ;
d’autant moins pour celle de l’Olympus Mons.
28. Copie d’élève à commenter
1. La lentille L1 est l’objectif et la lentille L2 est l’oculaire.
2. Pas d’erreur.
3. En notant la distance focale de l’objectif et celle de l’oculaire :
4. Sur le schéma, on observe que les positions des rayons émergents sont inversées par
rapport à la position des rayons incidents. On en déduit que l’image est renversée.
26
Exercices Bac (p. 527-528)
29. Comprendre les attendus Lunette de Kepler

1. 2. 3. 4.
Ici, le système est afocal, par conséquent l’image A2B2 se forme à l’infini.
5. Le grossissement correspond au facteur par combien de fois est grossi un objet à travers
la lunette :
On se place dans l’approximation des petits angles où et . En
regardant le schéma, on peut s’apercevoir que :
De la même manière :
Ce qui donne :
27
6. La nouvelle situation est :
On constate cette fois-ci que les rayons sortant de l’oculaire ne sont pas parallèles, et
divergent. L’image de l’objet est alors virtuelle.
30. Cercle oculaire

➔ VAL : Respecter le nombre de chiffres significatifs
1., 2. et 3. On reproduit le schéma que l’on complète :
Ici, le système est afocal, par conséquent l’image se forme à l’infini.
28
4. En utilisant le théorème de Thalès, on peut établir que :
5. Il faut pour cela utiliser la relation du grossissement :
AN :
31. Lunette à trois lentilles

➔ REA/MATHS : Utiliser des outils mathématiques
I. Lunette astronomique
1.
2. Dans le triangle rectangle A’B’O1, on utilise les relations de trigonométrie et l’approximation

des petits angles :
29
Dans le triangle rectangle A’B’O2, on trouve de la même façon :
Ainsi, en utilisant les réponses précédentes :
II. Ajout d’une troisième lentille
1. Afin de garder une image à l’infini à la sortie de l’oculaire, l’image A’’B’’ doit se former dans
le plan focal objet de l’oculaire. Ainsi, le point A’’ sera confondu avec le foyer objet de
l’oculaire.
2.
3. On observe que les positions relatives des rayons émergents sont identiques aux positions
relatives des rayons incidents. L’image est donc droite.
4. On veut que G’ soit plus grand que G, ainsi il faut que K > 1.
5. On souhaite K > 1 donc :
Ainsi, il faut que la distance algébrique soit négative. On doit alors placer la lentille
après le foyer image de l’objectif.
30
32. Microscope
➔ COM : Rédiger correctement une résolution d’exercices
1. Tout comme pour la lunette astronomique, on souhaite avoir une image finale par
l’instrument à l’infini, pour observer confortablement l’image. Ainsi, l’image intermédiaire,
l’image de l’objet par la lentille , doit se situer au foyer objet de .
2. et 3.
4. L’angle est l’angle entre le rayon incident et l’axe optique. Ainsi, dans le triangle rectangle
O1A’B’, on peut écrire, en tenant compte de l’approximation des petits angles :
De la même façon, dans O2A’B’ :
5. Avec les deux relations précédentes, on peut écrire :
On utilise la relation de conjugaison en indiquant les distances algébriques dans un premier

temps :
31
Or, d’après le théorème de Thalès, on peut également établir que :
Ainsi :
6.
7. Les rayons émergents de la lentille L2 sont à l’infini, ainsi l’image finale par l’œil se forme
dans le plan focal image. Le point A’’ est donc confondu avec le foyer image de l’œil. Dans le
triangle rectangle O3A’’B’’, on peut écrire :
32
AN : rad
8. On sait que le grossissement du microscope est de 50 :
AN : rad
9. En reprenant la réponse à la question 5 :
AN : cm
10. Dans le triangle rectangle O1AB, on peut écrire :
AN : m = 430 µm
33
Problème (p. 529)
33. Comparaison avec le télescope

➔ APP : Extraire l’information utile
◆ Un télescope, comme la lunette astronomique, permet l’observation d’objets lointains. À

partir d’un objet considéré à l’infini, on produit une image à l’infini. Les deux systèmes sont
donc afocaux.
On constate, d’après le schéma, que l’image est également grossie. En effet, l’angle entre les
rayons et l’horizontale est plus petit que l’angle entre les rayons sortant et la verticale.
Tout comme la lunette astronomique, des rayons inclinés dans un sens sont inclinés dans
l’autre à la sortie.
Toutefois, contrairement à la lunette astronomique, le télescope utilise des miroirs pour dévier
ou pour faire converger les rayons.
34
Retour sur l’ouverture du chapitre (p. 529)
34. Limites d’une lunette astronomique

➔ APP : Extraire l’information utile
➔ COM : Rédiger un compte-rendu scientifiquement rigoureux
◆D’après le doc. 1, pour des rayons ne satisfaisant pas les conditions de Gauss, l’image d’un
point n’est pas un point. Ainsi, si on considère un objet dont le centre est sur l’axe optique,
pour un point situé au bord de l’objet, l’image de ce point par la lentille ne sera pas un point.
Les bords de l’image seront donc flous.
De plus, d’après les docs. 1 et 3, pour des rayons ne satisfaisant pas les conditions de Gauss,
les couleurs sont dispersées par la lentille. Ainsi, si l’objet est éclairé par une lumière blanche,
pour les images des bords de l’objet, on observe plusieurs couleurs par dispersion, c’est
l’aberration chromatique.
Les bords de l’image seront donc déformés par ces deux phénomènes.
D’après les docs. 2 et 4, quand on observe deux objets proches à la lunette astronomique,
l’image d’un point n’est pas un point unique, mais une tache étalée. Cela est dû au phénomène
de diffraction à travers la lentille. Ainsi, si deux objets sont trop proches, on ne pourra pas les
distinguer, car les deux taches se superposent.
Afin d’éviter ces phénomènes, on peut utiliser des objectifs de plus grande taille. Ainsi, dans
un premier temps, on s’assurera d’avoir des rayons respectant les conditions de Gauss afin
d’éviter les déformations présentés par le doc. 1.
Dans un second temps, augmenter la taille de l’objectif permettra de diminuer les effets de la
diffraction. Ainsi, la largeur des tâches observées sera plus faible et on pourra alors distinguer
plus aisément deux objets à travers la lunette.
35

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Livre du professeur - PC Terminale - Chapitre 19 : Lunette astronomique

Chapitre 19 : Lunette astronomique

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Ce qui a été enseigné en seconde :

Ce qui a été enseigné en première :

Place dans la progression

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QCM numérique de révision (LLS.fr/PCTP513)

1. La relation de conjugaison pour une lentille mince s’écrit :

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Activité d’exploration 1 : Présentation de la lunette (p. 514)

Lien avec le programme

2. On peut définir le grossissement comme ceci : il désigne la capacité d’un instrument

3. D’après le doc. 2, on observe que le grossissement G augmente lorsque la distance focale

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De même, on voit que le grossissement G diminue lorsque la distance focale de l’oculaire

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Activité expérimentale 2 : Observation d’un objet à l’infini (p. 515)

Lien avec le programme

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Activité expérimentale 3 : Détermination d’un grossissement

Lien avec le programme

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4. Le calcul de la moyenne permet d’aboutir à .

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Cours (p. 517-520)

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QCM (p. 521)

1. L’image d’un objet à l’infini à travers une lentille convergente se forme :

1. En augmentant la distance focale de l’objectif :

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Pour s’échauffer (p. 522)

5. Calcul de grossissement (1)

◆ On utilise la définition du grossissement :

6. Calcul de grossissement (2)

◆ On utilise la relation entre le grossissement et les distances focales des lentilles de la

7. Choix d’un objectif

◆ On utilise la relation entre le grossissement et les focales des lentilles de la lunette et on

8. Choix d’un oculaire

◆ On utilise la relation entre le grossissement et les focales des lentilles de la lunette et on

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10. Construction d’image

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Pour commencer (p. 522-523)

11. Rayons sortant d’une lentille convergente

1. et 2. On représente le trajet de trois rayons :

12. Image d’un objet lointain

1., 2. et 3. On réalise le schéma suivant respectant les conditions de l’énoncé :

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13. Image produite par deux lentilles

14. Grossir une image

1. On note h = 1,8 m, la hauteur de l’ami de Valentin, et d = 160 m, la distance qui sépare

En notant , l’angle sous lequel Valentin voit son ami :

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2. À partir de la relation liant le grossissement aux distances focales, on déduit :

15. Image d’une tour

16. Anneaux de Saturne

1. En utilisant le schéma et l’approximation des petits angles, on peut écrire que :

2. Si le calcul précédent aboutit effectivement à un angle du même ordre de grandeur que

4. On note la distance focale de l’objectif et la distance focale de l’oculaire. Ainsi :

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5. On sait que = 2,0 cm et G = 5, ainsi :

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