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PARTIE A – Etude Mécanique Générale

QA1 – Déterminer l’effort maximal que l’on peut exercer sur la jante d’une roue motrice du tramway.
En déduire le couple moteur maximum au démarrage. Que se passe-t-il si le couple de démarrage
dépasse ce couple moteur Cm ?

Dans le cas d’un rail propre et sec λ = 0.25


M
P= g
n

M
F1 = gλ
n
Avec, M : masse du train = 61300 kg et N : nombre de roue de la rame = 12
M 61300
F1 = gλ = ⋅ 9,81 ⋅ 0, 25 = 12, 5 kN
n 12
D
Le couple sur l’arbre moteur de la jante C J = F1 .
2
1 Ω C FD
Par ailleurs, η Cm Ω m = CJ Ω J soit Cm = C J J = J = 1
η Ω m η r 2η r
Mg λ D 61300 ⋅ 9,81 ⋅ 0, 25 ⋅ 0, 58
Donc finalement Cm = . AN : Cm = = 519 N .m
2η rn 2 ⋅ 0,8 ⋅ 8, 75 ⋅12
Si Cd>Cm il y a glissement

QA2 – Dans la phase de fonctionnement à puissance constante, le moteur fonctionne à sa puissance


nominale. Quelle est la vitesse de la rame lorsque la commande passe du fonctionnement à couple
constant au fonctionnement à puissance constante ? Quel est le couple moteur lorsque la vitesse du
tramway atteint 70kmh-1 ? Tracer à partir des résultats précédents l’allure de la caractéristique de
commande sur le document réponse REPA1.

Détermination de l’hyperbole d’équipuissance : PN = Cm Ω m


D D 2rV 2rv
Par ailleurs V = Ω J = Ω m soit Ω m = = avec v, vitesse en km.h-1
2 2r D 3, 6 ⋅ D
3, 6 D
Et finalement Cm v = PN
2r
3, 6 ⋅ 0, 58
Lorsque Cm=519 N.m alors v = 45 ⋅103 = 10,3 km ⋅ h −1
2 ⋅ 8, 75 ⋅ 519
3, 6 ⋅ D 3, 6 ⋅ 0, 58
Lorsque la vitesse v=70 km.h-1 alors Cm = PN = 45 ⋅103 = 76, 7 N .m
2⋅r ⋅v 2 ⋅ 8, 75 ⋅ 70

-1-
QA3 – Déterminer les expressions littérales de F1 et F2. En déduire l’expression couple CT(v)
nécessaire pour vaincre la résistance à l’avancement ramenée sur l’arbre d’un moteur où v est
exprimée en km.h-1. Donner les valeurs numériques de CT(0) et de CT(70).Tracer la caractéristique
correspondante sur le document réponse REPA1.
M
F1 = g µ avec nm nombre de roues motrices,
nm
61300
AN : F1 = ⋅ 9,81 ⋅ 0, 01 = 752 N
8
D Mg µ D
C1 = F1 ⋅ donc C1 = ⋅
2 ⋅η ⋅ r nm 2 ⋅η ⋅ r
61300 ⋅ 9,81 ⋅ 0, 01 0, 58
soit AN C1 = ⋅ = 31 N .m
8 2 ⋅ 0,8 ⋅ 8.75
B 50
De même F2 = V = V = 6, 25 ⋅ V
nm 8
B⋅D
et C2 = V
2 ⋅ nm ⋅η ⋅ r
D  B 
Finalement CT =  Mg µ + v AN : CT = 5, 2 ⋅10−3 ( 6014 + 13,9 ⋅ v )
2 ⋅ nm ⋅η ⋅ r  3, 6 
pour v = 70 km.h-1, CT = 36,3 N.m

QA4 – La pente maximale que l’on rencontre sur le tracé des lignes est de 6%. Déterminer l’action F3
due à la déclivité de la ligne. En déduire le couple C3 ramené sur l’arbre d’un moteur nécessaire pour
vaincre cette action. Donner l’expression du couple résistant total, CT6%. Tracer la caractéristique
correspondante sur le document réponse REPA1.
Mg Mg
F3 = sin α , or α petit donc sin α = i %10 −2 donc finalement F3 = i %10−2
nm nm
61300 ⋅ 9,81
AN : F3 = ⋅ 0, 06 = 4,5 kN
8
F ⋅ D M ⋅ g ⋅ i %10−2 ⋅ D
C3 = 3 =
2 ⋅η ⋅ r 16 ⋅η ⋅ r
61300 ⋅ 9,81 ⋅ 0, 06 ⋅ 0,58
AN : C3 = = 187 N .m
16 ⋅ 0,8 ⋅ 8, 75
et CT 6% = ( 218 + 7, 2 ⋅10 −2 ⋅ v )

QA5 – Déduire de ce qui précède la vitesse de la rame sur un tronçon de ligne en palier, puis sur un
tronçon de ligne présentant une pente de 6%.

On peut le faire directement graphiquement sur le document réponse REPA1, ou en résolvant


l’équation CT 6% = Cm
3, 6 D 5369
Comme Cm v = PN soit Cm = et 218 ⋅ v ≈ 5369 donc v ≈ 24, 6 ⋅ km ⋅ h −1
2r v
En palier on a V=70Km.h-1

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QA6 – Déterminer le moment d’inertie J RAME de la rame en translation ramené sur l’axe d’une jante.
En déduire l’inertie totale JT du tramway ramenée sur l’arbre moteur.
1 1 MV 2 MV 2 MD 2
J RAME Ω 2R = soit J RAME = =
2 2 8 8 32
61300 ⋅ 0, 58 2
AN : J RAME = = 644 kg ⋅ m 2
32
J 1
J RC = J ROUE + J RAME donc J T = RC2 + J M = 2 ( J ROUE + J RAME ) + J M
ηr ηr
1  MD 2 
JT = J + + JM
η r 2  ROUE 32 
Remarque : On néglige ici l’inertie des 4 roues non motrices
1  61300 ⋅ 0,582 
AN : J T = 2 
4,3 +  + 0,1 = 10, 6 kg.m
2

0,8 ⋅ 8, 75  32 

QA7 – En appliquant le principe fondamental de la dynamique déterminer le couple moteur


accélérateur nécessaire sur un profil en palier pour assurer l’accélération au démarrage de 1,15ms-2
comme indiqué dans le cahier des charges. Cette accélération est-elle compatible avec le résultat de la
question QA1 ?
d ΩM BD
JT = CM − CR avec CR = C1 + C2 + C3 et C2 = V = C20V d’après QA3
dt nmη r
d ΩM
Donc J T + C20 ⋅ V = CM (V ) − C1 − C3 et Ca = CM (V ) − C1 − C3
dt
2r dV
Soit finalement JT ⋅ + C20V = Ca
D dt
Or au démarrage d’après la loi de commande, de V=0 à V=V0, on a CM (V ) = CM 0 = CST donc
2 rJ T
en posant τ =
C20 D
Ca   −
t
dV Ca −τt
V (t ) =  
1 −
, e
or τ
l’accélération a ()
t = = e est maximale pour t=0.
C20   dt C20τ
 dV  C
Donc compte tenu du cahier des charges   = a ≤ 1,15ms −2
 dt  MAX C20τ
 dV   dV  2 rJ T
Soit CaMAX =   ⋅ C20τ =   ⋅
 dt  MAX  dt  MAX D
28, 75 ⋅ 10, 6
AN : CaMAX = 1,15 ⋅ = 368 Nm
0,58
à l’arrêt dans le cas d’un démarrage en palier, Ca = CM − C1 soit CM = Ca + C1
donc CM = 368 + 31 = 399 Nm < 519 N .m .
Il n’y a pas de glissement rail-roue. L’accélération de 1,15 ms-2 peut donc être obtenue au
démarrage.

-3-
QA8 – Peut-on assurer la même accélération dans le cas où le profil présente une pente à 6% ?
Quelle est l’accélération maximum admissible dans cette configuration ?

Dans le cas d’un démarrage sur une pente maximum de 6%, CM = Ca + C1 + C3 . Si on maintient une
accélération maximum de 1,15ms-2 cela nécessite d’avoir CM = 368 + 31 + 187 = 586 Nm > 519 Nm ce
qui n’est pas possible, car alors il y aurait glissement entre le rail et la roue. Il faut donc limiter le
couple moteur Cm à 519Nm.
On obtient alors Ca 6% MAX = CM − C1 − C2 = 519 − 31 − 187 càd Ca 6%MAX = 301Nm
 dV  C ⋅D
Soit une accélération maximum au démarrage   = a 6%
 dt  6% 2r ⋅ J T
 dV  301 ⋅ 0, 58
AN :   = = 0, 94 ⋅ ms −2
 dt  6% 2 ⋅ 8, 75 ⋅10, 6

QA9 – Le freinage d’urgence consiste à bloquer toutes les roues de la rame. Dans ces conditions,
combien de temps faut-il pour que la rame s’immobilise lorsqu’elle est lancée à 70 km.h-1 ? Que vaut
l’accélération pendant cette phase ? Est-ce conforme au cahier des charges ?

En appliquant le PFD suivant l’axe du rail on obtient Ma = − Mg λ soit a = − g λ


Donc V ( t ) = V0 − gλ t avec V0=70kmh-1 et λ = 0,1 valeur minimale du coefficient de frottement, c'est-
à-dire cas le plus défavorable pour l’arrêt de la rame.
V 70
V ( t0 ) = 0 soit t0 = 0 . AN : t0 = ≈ 20 s . L’accélération durant cette phase est
gλ 3,6 ⋅ 9,81 ⋅ 0,1
a = λ ⋅ g = 0, 981ms −2 . Elle est très inférieure à la valeur préconisée par le cahier des charges

QA10 – Déterminer la distance maximum d’arrêt de la rame sur un tronçon horizontal. Quelle(s)
solution technique peut-on mettre en œuvre pour améliorer la distance de freinage d’urgence ?

En intégrant l’expression précédente de la vitesse on obtient :


gλ 2
x ( t ) = V0t − t , ce qui permet de déterminer la distance d’arrêt
2
gλ 2 gλ 2
x ( t0 ) = V0t0 − t0 = t0 .AN : x ( t0 ) = 192m
2 2
On ajoute à la rame un système de freinage par courant de Foucault, qui n’est pas tributaire du
coefficient d’adhérence rail-roue, qui crée directement un courant dans le rail. Ce type de dispositif est
capable de produire des efforts de retenue importants, et permet d’obtenir, combiné aux dispositifs
classiques de freinage une distance d’arrêt d’urgence beaucoup plus raisonnable.

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PARTIE A – Document réponse

Document réponse REPA1

700

600

519Nm
500

400
Cm (Nm)

300 CT(v)
CT(0)=218N
m
200

100

76,7Nm

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
v (km/h)
10,3 Km/h 24,6 Km/h 70 Km/h

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PARTIE B – Etude des structures PM1/PM2

QB1 - Tracer, sur le document réponse REPB1, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4 ,
les allures de vL(t) et iL(t). Justifier le tracé de iL(t). On note α = t f / Td , le rapport cyclique.

- Phase 1 : t ∈ [ 0 , t f ], le transistor T est passant et la diode D est bloquée.


diL  E − Vs 
vL (t ) = E − Vs et vL (t ) = L ⇒ iL (t ) =   .t + I min . Le courant iL(t) croit linéairement.
dt  L 
- Phase 2 : t ∈ [ t f , Td ] , le transistor T est bloqué et la diode D est passante.
diL  −V 
vL (t ) = −Vs et vL (t ) = L ⇒ iL (t ) =  s  . ( t − α Td ) + I max . Le courant iL(t) décroit linéairement.
dt  L 

QB2 – Déterminer l’expression analytique de <VL > , valeur moyenne de vL(t), en fonction de E, Vs, et
α.
<VL > = α E − Vs

QB3 – En déduire les expressions analytiques de Vs, et Is, tension et courant de charge. Application
numérique : Déterminer la valeur de α pour obtenir Vs = 40 V.
On donne E = 100, fd = 20 kHz et Rs = 5 Ω

Vs
<VL > = 0 ; Vs = α E et I s = - AN : α = 0, 4 et I s = 8 A
Rs

QB4 – Déterminer, en fonction de E, Td , L et α, l’expression de l’ondulation crête à crête ∆ i L de


iL(t).Pour α = 0,4, calculer la valeur de L pour obtenir ( ∆ i L ) max = 1 A .

 E − Vs  E
iL (α Td ) = I max =   α Td + I min d’où ∆iL = L (1 − α ) α Td - AN : L = 1, 2mH
 L 

QB5 – Déterminer la valeur du rapport cyclique pour laquelle l’ondulation du courant est maximum.
Préciser l’expression de cette ondulation maximale.

E.Td
( ∆iL ) est maximum pour α = 0.5 et ( ∆iL )max =
4L

QB6 – Déterminer l’expression analytique de <I L > , valeur moyenne de iL(t), en fonction de α, E et Rs
Calculer <I L > pour α = 0,4. En déduire les valeurs numériques de ILmax et Ilmin

I max + I min α E
<I L > = I s = = - I L max = 8,5 A et I L min = 7, 5 A
2 Rs

-6-
QB7 – Tracer, sur le document réponse REPB1 pour α = 0,4 et pour une période de découpage Td, les
graphes de vT(t) et iT(t), tension et courant du transistor T et vD(t) et iD(t), tension et courant de la
diode D.

- Phase 1 : t ∈ [ 0 , t f ], le transistor T est passant et la diode D est bloquée.


vT = 0 ; iT = iL ; vD = − E ; iD = 0
- Phase 2 : t ∈ [ t f , Td ] , le transistor T est bloqué et la diode D est passante.
vT = E ; iT = 0 ; vD = 0 ; iD = iL

QB8 – Tracer, sur le document réponse REPB1 pour α = 0,4, iC(t) le courant dans le condensateur C.

<IC > = 0 ; <I L > = I S ; iL = iC + I S ; iC = iL avec iL l’ondulation du courant iL (t )

QB9 – Dans le cas où le condensateur est considéré comme parfait, déterminer l’expression analytique
de l’ondulation de tension vs alt en fonction de ∆ i L , fd et Cs. On pourra s’aider du tracé de vs alt et de
celui de iC (t ) .

Dans le cas où la résistance du condensateur est nulle,


la variation de courant ic ( ∆ic ) génère une variation de
vc(t) ∆i
∆vc2 la tension vc ( ∆vC ) de la forme : ∆vC = c .
C
1  α Td / 2 ∆iL Td −α Td / 2 ∆iL 
αTd
∆vC = ∆vC1 + ∆vC 2 =  ∫ t.dt + ∫ t.dt 
Td C 0 α Td 0 Td − α Td 
∆vc1 ic(t)
∆iL
∆vC = vC _ alt =
8 fd C

QB10 – A partir des courbes tracées précédemment, déterminer les expressions de P(Si), Pa et Fu(Si)
pour le dévolteur si on néglige l’ondulation de courant pour iL(t).

1
P ( Si ) = V .I$ = E.I s ; Pa = E.iT = Vs .I s d’où Fu ( Si ) =
α

QB11 – Tracer sur le document réponse REPB2, la caractéristique Fu(α) pour α variant de 0 à 1.

- Voir le document réponse REPB2

QB12 – Pour comparer le montage dévolteur, au montage survolteur et au dévolteur-survolteur, on


donne les facteurs d’utilisation du silicium de ces 2 derniers montages : pour le survolteur,
1 1
Fu (α ) = et pour le survolteur-dévolteur, Fu (α ) = . Tracer sur le document réponse
1−α α (1 − α )
REPB2, la caractéristique Fu(α) pour α variant de 0 à 1 de ces 2 montages.

- Voir le document réponse REPB2

-7-
QB13 – Conclusions :
- Vs = α E avec α ∈ [ 0;1] d’où le nom de dévolteur.
- Le montage n’est ni réversible en tension, ni en courant.
- Pour des α faibles, Fu(α) augmente et c’est donc là que le dévolteur est le plus mal placé.
- Le montage dévolteur est toujours mieux placé que le montage dévolteur-survolteur et
mieux placé que le survolteur pour α ∈ [ 0.5;1] .
- Il n’y a pas d’isolement galvanique entre l’entrée et la sortie de ce type de montage.

QB14 - Tracer, sur le document réponse REPB3, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4
les allures de v1(t) la tension au primaire du transformateur et i10(t) le courant magnétisant. Justifier le
tracé de i10(t). On note α = t f / Td , le rapport cyclique.

- Phase 1 : t ∈ [ 0 , t f =α Td ] , le transistor T et la diode D2 sont passants. Les diodes D1, D3 et DZ


sont bloquées. On note α = t f / Td , le rapport cyclique.
v1 (t ) = + E ; v2 (t ) = mv1 (t ) = mE
di10 (t ) E E
= ⇒ i10 (t ) = t . La démagnétisation est complète : i10 (t ) = 0 .
dt Lh Lh

- Phase 2 : t ∈ [ t f , t e ] , le transistor T et la diode D2 sont bloqués. Les diodes D1, D3 et DZ sont


passantes. te est défini par i10 (te ) = 0 . Ce temps sera pris égal à 0.4 Td.
Le transistor T et la diode D2 sont bloqués. Le courant se referme par D3 et DZ.
v1 (t ) = −vDZ ; v2 (t ) = − mvDZ

i10 (t ) = i1 (t ) car i2 (t ) = 0 et donc 10 = − DZ ( t − t f ) + I10 _ max


di v
dt Lh

- Phase 3 : t ∈ [ t e , Td ] , seule la diode D1 est passante.


v1 (t ) = 0 ; i10 (te ) = 0 ⇒ i10 (t ) = 0

QB15 - Tracer, sur le document réponse REPB3, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4 ,
les allures de vL(t), iL(t) et i1(t) .

- Phase 1 : t ∈ [ 0 , t f =α Td ] ,
E − Vs
vL (t ) = v2 (t ) − Vs = mE − Vs = E − Vs ; iL (t ) = .t + I L min i ; i1 (t ) = i10 (t ) − m.i2 (t ) = i10 (t ) + miL (t )
L

- Phase 2 : t ∈ [ t f , t e ] ,

. ( t − t f ) + I L max ; i1 (t ) = i10 (t )
Vs
vL (t ) = −Vs ; iL (t ) =
L

- Phase 3 : t ∈ [ t e , Td ] ,
Vs
vL (t ) = −Vs ; iL (t ) = . ( t − Td ) + I L max ; i1 (t ) = 0
L

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QB16 - Tracer, sur le document réponse REPB3, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4
les allures de vT(t) et iT(t), tension et courant de l’interrupteur T .

Phase 1 : t ∈ [ 0 , t f =α Td ] , Phase 2 : t ∈ [ t f , t e ] , Phase 3 : t ∈ [ t e , Td ] ,


vT (t ) = 0 ; iT (t ) = i1 (t ) vT (t ) = E + vDZ ; iT (t ) = 0 vT (t ) = E ; iT (t ) = 0

QB17 – Déterminer l’expression analytique de <Vs > , valeur moyenne de vs(t), en fonction de E, m et
α.
<v L (t)> = 0 ⇔ α mE − <Vs > = 0 ce qui donne <Vs > = α mE = Vs

QB18 – Conclusions :
- Pour que le montage fonctionne correctement, le circuit doit être complètement démagnétisé
à chaque cycle. Ceci impose un α ≤ 0,5 . Dans ce cas, Vs ≤ 0.5 E avec m = 1. Le montage est
donc bien dévolteur.
- α = 0.5
- Pour conserver les pentes, on impose vDZ ≥ E .
- Le montage est donc limité aux applications à tension peu élevée.
- L’interrupteur T est soumis à la tension E + vDZ .
- Une variante consiste à remplacer le transformateur à 2 enroulements et la diode zener par
un transformateur à 3 enroulements qui restitue l’énergie magnétisante. Si le nombre de spire
de ce 3ème enroulement est égal à celui de l’enroulement primaire, alors vT max = 2 E

QB19 - Tracer l’allure de la tension v1(t) au primaire du transformateur, de la tension v2(t) au


secondaire du transformateur et de la tension vred(t).

Phase 1 : t ∈ [ 0 , Td / 4] K3 bloqué - K1 passant v1 (t ) = − E ; v2 (t ) = − E ; vred (t ) = E


Phase 2 : t ∈ [ Td /4 , Td / 2] K3 passant - K1 passant v1 (t ) = 0 ; v2 (t ) = 0 ; vred (t ) = E
Phase 3 : t ∈ [ Td /2 , 3Td / 4] K3 passant - K1 bloqué v1 (t ) = + E ; v2 (t ) = + E ; vred (t ) = E
Phase 4 : t ∈ [3Td /4 , Td ] K3 bloqué - K1 bloqué v1 (t ) = 0 ; v2 (t ) = 0 ; vred (t ) = E

QB20 - Tracer l'allure du courant i1(t) et du courant i2(t) au secondaire du transformateur portant la
diode D5.

Phase 1 : t ∈ [ 0 , Td / 4] D6 conduit i1 (t ) = − I s ; i2 (t ) = −iD 5 (t ) = 0


Phase 2 : t ∈ [ Td /4 , Td / 2] D6 conduit i1 (t ) = − I s ; i2 (t ) = −iD 5 (t ) = 0
Phase 3 : t ∈ [ Td /2 , 3Td / 4] D5 conduit i1 (t ) = I s ; i2 (t ) = −iD 5 (t ) = − I s
Phase 4 : t ∈ [3Td /4 , Td ] D5 conduit i1 (t ) = I s ; i2 (t ) = −iD 5 (t ) = − I s

-9-
QB21 - En déduire l’allure des tensions vK1(t) et vK3(t) ainsi que celle du courant iK1(t) dans
l’interrupteur K1. vK1(t) est la tension aux bornes de l’interrupteur K1 composé du transistor T1 et de
la diode D1.

Phase 1 : t ∈ [ 0 , Td / 4] K3 bloqué - K1 passant vK 3 (t ) = E ; vK 1 (t ) = 0 ; iK 1 (t ) = −i1 (t )


Phase 2 : t ∈ [ Td /4 , Td / 2] K3 passant - K1 passant vK 3 (t ) = 0 ; vK 1 (t ) = 0 ; iK 1 (t ) = −i1 (t )
Phase 3 : t ∈ [ Td /2 , 3Td / 4] K3 passant - K1 bloqué vK 3 (t ) = 0 ; vK 1 (t ) = E ; iK 1 (t ) = −i1 (t )
Phase 4 : t ∈ [3Td /4 , Td ] K3 bloqué - K1 bloqué vK 3 (t ) = E ; vK 1 (t ) = E ; iK 1 (t ) = −i1 (t )

QB22 - Justifier les allures de v1(t), vK1(t) et vK3(t) obtenues pour une période de découpage Td et pour
α = 0,25. On note vK1(t) la tension aux bornes de l’interrupteur K1 composé du transistor T1 et de la
diode D1.

L’allure des tensions restent inchangés par rapport à la question QB21 par un raisonnement identique.

Phase 1 : t ∈ [ 0 , Td / 4] K3 bloqué - K1 passant vK 3 (t ) = E ; vK 1 (t ) = 0 ; v1 (t ) = E


Phase 2 : t ∈ [ Td /4 , Td / 2] K3 passant - K1 passant vK 3 (t ) = 0 ; vK 1 (t ) = 0 ; v1 (t ) = 0
Phase 3 : t ∈ [ Td /2 , 3Td / 4] K3 passant - K1 bloqué vK 3 (t ) = 0 ; vK 1 (t ) = E ; v1 (t ) = − E
Phase 4 : t ∈ [3Td /4 , Td ] K3 bloqué - K1 bloqué vK 3 (t ) = E ; vK 1 (t ) = E ; v1 (t ) = 0

v1 = v2 ; vRe d = v2 quand D5 et D8 conduisent ; vRe d = −v2 quand D6 et D7 conduisent.


Quand v1 (t ) = E , v2 (t ) = E = vRe d et i2 (t ) = − I s (convention de signe).
Quand v1 (t ) = − E , v2 (t ) = − E = −vRe d et i2 (t ) = I s (convention de signe).
Quand v1 (t ) = 0 , v2 (t ) = 0 = vRe d et i2 (t ) = ± I s (convention de signe).

i1 (t ) = −i2 (t ) et iK 1 (t ) = i1 (t )

QB23 – Justifier les intervalles de conduction des interrupteurs K1 à K4.


Il suffit de regarder les intervalles de conduction.

Justifier, d’après le document ressource, pour une période de découpage Td et pour α = 0.25, l’allure
des courbes suivantes :

QB24 - v1(t), vK1(t) et vK3(t). On note vK1(t) la tension aux bornes de l’interrupteur K1 composé du
transistor T1 et de la diode D1. Précisez les intervalles de conduction des interrupteurs K1 à K4.

L’allure des tensions restent inchangée par rapport à la question QB21 par un raisonnement identique.

QB25 - iD5(t) et iD6(t), le courant dans les diodes D5 et D6. Mettre en évidence le phénomène
d’empiètement.

Quand i1 (t ) = I s , la diode D5 conduit ⇒ iD 5 (t ) = i1 (t ) .


Durant l’empiètement D5 et D6 conduisent : voir document ressource.
A la fin de la commutation (empiètement), D6 conduit et iD 6 (t ) = i1 (t )

-10-
QB26 - la tension vred(t) ainsi obtenue et le courant iK1(t).

Il faut attendre la fin de la commutation D5-D6 pour que la tension vred(t) existe.
vRe d = v2 quand D5 et D8 conduisent ; vRe d = −v2 quand D6 et D7 conduisent.
Quand v1(t) = 0 alors vred(t) = 0.

Quand K1 conduit : iK 1 (t ) = i1 (t ) . Quand K1 bloqué : iK 1 (t ) = 0 .

QB27 - Justifier le séquencement des commutations D1-T1 et T1-T2. ainsi que les intervalles de
conduction de la diode D1 et du transistor T1 au sein de l’interrupteur K1.

Quand K1 conduit et i1 (t ) ≤ 0 , c’est D1 qui conduit.


Quand K1 conduit et i1 (t ) > 0 , c’est T1 qui conduit.
Quand K2 conduit, le courant est aiguillé de T1 vers T2.

QB28 - Exprimer la valeur moyenne de la tension redressée en fonction de E, Td, α et tr. En déduire la
valeur approximative de la tension E pour obtenir la tension souhaitée à l’entrée du module PM3. On
pourra négliger la valeur de tr.

2
<v red > = E (α Td − tr ) . Si l’on souhaite 320 V pour <v red > avec α = 1/ 4 et tr ≈ 0 , il faut
Td
E = 640 V .
En réalité, on travaille un peu plus haut en tension pour compenser les chutes de tensions en ligne.

QB29 – Conclusions :
- Justifier brièvement la qualité de ‘dévolteur’ de ce montage.

Sur chaque redresseur, on a bien <v red > = 2α E avec α ≤ 1/ 4 , on a bien vred ≤ E .

QB30 – Justifier les tracés des courants dans les diodes D5 et D6 du redresseur et le courant i1(t) au
primaire du transformateur.
Quand iL (t ) croissant, v1 (t ) > 0 et D5-D8 conduisent : vred = v1 et iD 5 = iL
A t = Td / 4 , D5-D8 conduisent : vred = v1 = 0 et iD 5 = iL (Roue libre)
A t = Td / 2 , c’est le début de la commutation sur les diodes, iD 5 (t ) tend vers 0 à Td / 2 + tr et iD 6 (t )
tend vers iL (t ) à Td / 2 + tr .

Quand D5-D8 conduisent : i1 (t ) = iD 5 (t ) et quand D6-D7 conduisent : i1 (t ) = −iD 6 (t )


A t = Td / 2 + tr , D6-D7 conduisent : vred = −v1 et iD 6 = iL .

QB31 – Comparer ces tracés aux relevés expérimentaux et valider l’analyse précédente.

Quand on compare aux signaux de la figure B.5, on retrouve bien la tension primaire du transformateur
ainsi que l’allure du courant.
La forme du courant est différente au moment des commutations du redresseur et de l’onduleur.

-11-
QB32 - Justifier les intervalles de commutation au sein de l’interrupteur K2 entre T2 et D2 durant la
commutation.

Quand i1 (t ) > 0 , c’est D2 qui conduit et quand i1 (t ) < 0 , c’est T2 qui conduit.

QB33 – Conclusions :
- A Td / 2 , K1 tend à se bloquer. i1 (t ) décroit. L’inductance de ligne ne peut assurer la
continuité du courant avant la commande de K2. K1 est bloqué et c’est donc D2 qui conduit.
Quand le courant i1 (t ) s’annule, D2 se bloque : vK2 = +E et D1 conduit. A Td / 2 + temp _ mort : K2
amorcé, T2 conduit et i1 (t ) = −iK 2 (t )
- T2 commute quand vK2 = +E ce qui implique des pertes maximales dans l’interrupteur.
- Circuit d’aide à la commutation.

QB34 - Précisez les conditions initiales vK10 et i10 du circuit oscillant étudié.

Conditions initiales :
K1 s’ouvre et K3 fermé. K2 encore ouvert : vK 20 (t ) = + E ⇒ vK 10 (t ) = E − vK 20 (t ) = 0 - i10 (t ) = +7, 5 A .

Conditions régime forcé :


Pendant la commutation : v1 (t ) = 0 , vK 1_ RF = vK 3 = 0 , i1_ RF = 0 car vinduc tan ce = vK 3 − vK 1_ RF − v1 = 0 .

QB35 - Tracer dans le plan de phase associé, le déplacement du point de fonctionnement. Traduire ce
plan en courbes temporelles pour valider si nécessaire ce fonctionnement. En déduire la valeur de vK1
maximum
i1(L/C)1/2
C.I
L
vK 1max = i10 . - AN : vK1max = 115 V
C
vK1
R.F

vK1 max

i1
i10

vK1
vK1 max -i10

T0/2

-12-
QB36 - Calculer la fréquence d’oscillation propre et en déduire la durée de l’inversion du courant.

1
ω0 = - AN : f0 = 240 kHz et T0 = 4.16 µs.(L = 10.10-6 et C = 44.10-9)
L.C
La durée de l’inversion vaut donc : 2.08 µs.

QB37 - Pour une même variation du courant que précédemment de l’ordre de 15A, calculer la valeur
de l’inductance de fuite à avoir pour commuter dans les conditions choisies.

2
v 
VK2 = 150 V ⇒ vK1 = 600 V. On calcule L = C  K 1  = 280 µH.
 i10 

QB38 - En déduire la fréquence d’oscillation propre du système résonnant ainsi que la nouvelle
valeur du temps mort à imposer par la commande.

1
f0 = = 45 kHz ⇒ T0 = 22 µs. Si l’on veut commuter quand vK1 est maximum, le temps mort
2π L.C
doit alors valoir T0/4 = 5.5 µs.

QB39 - Tracer l’allure de la tension vK2(t) durant cette commutation. Comparer à l’allure de cette
tension de la figure B.14. Valider la réduction de pertes et l’intérêt de ce type d’alimentation.

vK2
Avec un tel montage, on peut envisager de commuter à
750 V
tension nulle ou minimum. La réduction des pertes est
150 V
optimale.

Cdt vK2
On peut même envisager un suivi du minimum pour
compenser le vieillissement des composants.

5.5us

QB40 – Justifier qualitativement ces différences qui subsistent notamment au moment des
commutations. On pourra préciser les composants en commutation au moment de ces différences et
s’intéresser aux structures qui n’ont pas encore été mises en œuvre dans cette étude.

Les différences sont dues à la non prise en compte des circuits de type ‘snubbers’ en sortie du
redresseur qui interviennent en plus au moment des commutations.

-13-
-14-
-15-
Document Réponse : REPB3
v1

+E

0 t
Td/2 Td
-VDZ

i10

i10max

0 t
Td/2 Td
vL

+E
E-Vs
0 Td/2
-Vs t
Td

i
L
ILmax

ILmin

0 t
Td/2 Td
i
1 i10max+ m.ILmax

ILmax

m.ILmin
i10max

0 t
Td/2 Td
vT
E+VDZ

+E

0 Td/2 t
Td
iT
i10max+ m.ILmax

m.ILmin

0 t
Td/2 Td

-16-
v1 Document Réponse : REPB4
+E

0 t
Td/2 Td

v2

+E

0 t
Td/2 Td

I2=-ID5
Is

0 t
Td/2 Td
i1
Is
K 1 - K 4 - D6 K1- K3 - D 6 K2- K3 - D5 K2- K4 - D5

0 t
Td/2 Td

vK1

+E

0 t
vK3 Td/2 Td

0 t
vred Td/2 Td
vs

0 t
iK1 Td/2 Td
Is

0 t
Td/2 Td

-17-
PARTIE C – Etude la Structure PM3
QC1 – Compléter le document réponse REPC1 donnant la forme d’onde des tensions vK1(t), vK3(t) et
vs(t). Préciser <Vs > la valeur moyenne de vs(t). Justifier par une analyse fine si nécessaire chacune
des réponses.

- t ∈ [0 , Td/2], K1 et K4 sont passants : vK 1 = 0 , vK 3 = + E et vs = + E


- t ∈ [Td/2 ; Td], K2 et K3 sont passants : vK 1 = + E , vK 3 = 0 et vs = − E
- <Vs >=0

QC2 – Pour t ∈ [0 , Td/2], écrire l’équation différentielle régissant l’évolution de is (t). En déduire
l’expression de is (t) si is(0) = Imin.

dis  E E
Pour t ∈ [0 , Td/2] : vs (t ) = R.is (t ) + L = E . On en déduit is (t ) =  I min −  e− t /τ + avec
dt  R R
is (0) = I min et τ = L / R

QC3 – Pour t ∈ [Td/2 , Td], écrire l’équation différentielle régissant l’évolution de is (t). En déduire
l’expression is (t) en partant d’une condition initiale is(Td/2) = Imax.

 t −Td / 2 
di  E  − τ  E
Pour t ∈ [Td/2, Td] : vs (t ) = R.is (t ) + L s = − E . On en déduit is (t ) =  I max +  e  − avec
dt  R R
is (Td / 2) = I max et τ = L / R

QC4 - Déterminer les expressions analytiques de Imin et Imax. Faire l’application numérique.

 E E  E E
A t = Td / 2 , is (t ) = I max =  I min −  e −Td / 2τ + et à t = Td , is (t ) = I min =  I max +  e−Td / 2τ − .
 R R  R R

On en déduit : I max =
E −2e (
−Td / 2τ
+e −Td / τ
+1
et I
) = −
E −2e (
− Td / 2τ
+e − Td / τ
+1 )
R (
1 − e−Td /τ ) min
R (
1 − e −Td /τ )
AN : I min = −13, 57 A et I max = 13, 57 A

QC5 – Déterminer la décomposition en série de Fourier du signal vs(t). Vous pourrez le mettre sous la

(( ) ) . Vous préciserez les valeurs de v



forme : vs (θ ) = ∑ vsn .sin n θ − ϕ sn sn et ϕ sn en fonction E
n =1

vs(t) est un signal impair : les coefficients an de la décomposition sont nuls.


vs(t) est symétrique par rapport à Td/2 : les coefficients b2p de la décomposition sont nuls.

(( ) ) avec ϕ

vs (θ ) = ∑ vsn .sin n θ − ϕ sn sn = 0 et n impair.
n =1

4 Td / 2 4E   ωT    ωTd 
vsn = ∫ E sin(ωt ).dt = . 1 − cos  n d   avec 1 − cos  n 2   = 1 − (−1)  pour n impair.
n

Td 0 nωTd   2    

4E
On en déduit vs (θ ) = ∑ sin nθ pour n impair.
n =1 nπ

-18-
QC6 – Représenter sur le document réponse REPC2 l’amplitude des 11 premiers harmoniques de la
tension vs(t). Vous préciserez sur le graphique l’amplitude correspondant à chacun des harmoniques
non nuls.

V̂s1 = 127 V ; V̂s3 = 42,4 V ; V̂s5 = 25,5 V ; V̂s7 = 18,2 V ; V̂s9 = 14,1 V ; V̂s11 = 11,6 V

QC7 – Calculer $Is1 , l’amplitude du fondamental du courant is(t). Calculer ϕ1, le déphasage entre les
fondamentales de is(t) et vs(t).

Pour n = 1, V̂s1 = 127 V et Z1 = R + jLω . Z1 = 10, 03 Ω et ϕ s1 = 0.89 rd . Iˆs1 = 12, 7 A

QC8 - Calculer $Is3 , l’amplitude de l’harmonique 3 de is(t). Calculer ϕ3, le déphasage entre les
harmoniques 3 de is(t) et vs(t).

Pour n = 3, V̂s3 = 42,4 V et Z 3 = R + j 3Lω . Z 3 = 24, 37 Ω et ϕ s 3 = 1.31 rd . Iˆs 3 = 1.74 A

QC9 - Tracer sur le document réponse REPC1 le courant is(t) et le fondamental de is(t)

Voir document réponse.

QC10 – Conclusions :

- Le spectre de vs(t) est très riche en harmoniques mais il ne comporte que des harmoniques de
rang impairs compte tenu de la symétrie de glissement.
- Le filtrage est délicat a mettre en œuvre car il faut filtrer dés l’harmonique 3 non nul dont
l’amplitude vaut un tiers de celle du fondamental.
- La tension vs(t) subit des discontinuités d’amplitude 2E à la fréquence de découpage. Chaque
cellule subit quant à elle des discontinuités de +E.
4E
- vˆs1 = . Il n’y a aucun réglage possible de l’amplitude de vs1, seulement de sa fréquence.
π
- Iˆs1 = 13.3 A et Iˆs 3 = 1.74 A . Plus les harmoniques de vs(t) ont un rang élevé et plus les
harmoniques de courant sont faibles. Le courant est très proche d’un courant purement
sinusoïdal.

QC11 – Compléter le document réponse REP C3 donnant la forme d’onde des tensions vK1(t), vK3(t) et
vs(t). Préciser <Vs > la valeur moyenne de vs(t). Justifier par une analyse fine si nécessaire chacune
des réponses.

- t ∈ [tα , Td/2 - tα], K1 et K4 sont passants : vK 1 = 0 , vK 3 = + E et vs = + E


- t ∈ [Td/2 - tα ; Td/2 + tα], K1 et K3 sont passants : vK 1 = 0 , vK 3 = 0 et vs = 0
- t ∈ [Td/2 + tα , Td - tα], K2 et K3 sont passants : vK 1 = + E , vK 3 = 0 et vs = − E
- t ∈ [Td - tα ; Td + tα], K2 et K4 sont passants : vK 1 = + E , vK 3 = + E et vs = 0
- <Vs >=0
Voir document réponse.

-19-
QC12 – Montrer que la décomposition en série de Fourier du signal vs(t) peut se mettre sous la

(( ))

4E
forme : vs (θ ) = ∑ vsn .sin n θ − ϕ sn . avec vsn = .cos(nα ) pour n impair et ϕ sn = 0 .
n =1 nπ

vs(t) est un signal impair : les coefficients an de la décomposition sont nuls.


vs(t) est symétrique par rapport à Td/2 : les coefficients b2p de la décomposition sont nuls.

(( ) ) avec ϕ

vs (θ ) = ∑ vsn .sin n θ − ϕ sn sn = 0 et n impair.
n =1
2 π −α 2E π −α 2E
.  − cos ( nθ ) α =
E sinθ .dθ = .cos(nα ) 1 − cos ( nπ )  pour n impair.
π ∫α
vsn =
nπ nπ

4E 4E
On en déduit vsn = .cos(nα ) pour n impair et vs (θ ) = ∑ cos(nα ) sin nθ pour n impair.
nπ n =1 nπ

QC13 – Dans le cas où α = π / 6, représenter sur le document réponse REP C4 l’amplitude des 11
premiers harmoniques de la tension vs(t). Vous préciserez sur le graphique l’amplitude correspondant
à chacun des harmoniques non nuls.

vs1 = 110,26 V ; vs3 = 0 V ; vs5 = 22,05 V ; vs7 = 15,75 V ; vs9 = 0 V ; vs11 = 10 V

QC14 – Conclusions :

- Le spectre de vs(t) est moins riche que précédemment. La symétrie de glissement annule les
coefficients pairs et l’angle α = π / 6 ⇒ vs3 k = 0 .
- Le filtrage est plus simple à mettre en œuvre car le premier harmonique est vs5.
- La discontinuité des cellules et celle de vs est en +E uniquement.
4E
- vs1 = cos α . Son amplitude est réglable au travers l’angle α.
π

QC15 – Calculer la valeur de α qui annulerait l’harmonique 5. Que devient l’amplitude de


l’harmonique 3 dans ce cas. Commenter la possibilité de filtrage de la tension.

4E π π
Pour l’harmonique 5, vs 5 = cos(5α ) . vs 5 = 0 ⇔ α = ± k
5π 10 5
Pour α = π /10 ; vs1 = 121 V ; vs3 = 25V et vs1/vs3 = 4,84. Le filtrage est facile a mettre en œuvre.

QC16 – Citer une autre commandé dérivée de la commande unipolaire qui permettrait l’annulation
des harmoniques 3 et 5, ou 3, 5 et 7.

La Modulation de Largeur d’Impulsion calculée permet ce genre de chose.

QC17 – Compléter le document réponse REPC5 en traçant les intervalles de conduction des
interrupteurs K1 à K4 et la forme d’onde de la tension vs(t).

Voir le document réponse pour les intervalles de conduction.


- Quand K1 et K4 sont passants : vs = + E
- Quand K1 et K3 ou K2 et K4 sont passants : vs = 0
- Quand K2 et K3 sont passants : vs = − E

-20-
QC18 – Tracer sur le document réponse REPC5 le fondamental de vs(t) sur le même graphique que
vs(t).

vs1 (t ) = 0.6 E sin(ωt ) avec ω = 2π . f sin . Pour le tracé, voir le document réponse.

QC19 – Conclusions :
- L’amplitude de vs1 vaut 0,6E qui est égale à Vsin/Vtri. Il y a donc influence du rapport de
modulation.
- Le spectre de vs est relativement pauvre par rapport aux signaux non modulés.
- Les harmoniques sont repoussés très loin.
- Les premières raies apparaissent à priori à :
o f 2 = 850 Hz = 2 ftri − 3 f sin
o f 3 = 950 Hz = 2 ftri − f sin
o f 4 = 1050 Hz = 2 f tri + f sin
o f 5 = 1150 Hz = 2 f tri + 3 f sin
- Le filtrage est relativement intéressant car la qualité de l’onde générée est très bonne d’un point
de vue 50 Hz. De plus, l’allure du courant avec une charge inductive est pratiquement
sinusoïdale.
- Le réglage du fondamental est possible au travers du rapport Vsin/Vtri et au travers du rapport
fsin/ftri.

QC20 – Déterminer l’expression des potentiels v1N, v2N et v3N en fonction de u12, u23 et u31. Vous
supposerez pour cela que l’actionneur électrique se comporte comme une charge linéaire triphasée
équilibrée.
 v1N − v2 N = u12

On peut écrire : v2 N − v3 N = u23
v − v = u
 3 N 1N 31

De plus la charge est équilibrée ⇒ v1N + v2 N + v3 N = 0 et le circuit impose i1 + i2 + i3 = 0 .


 1
 v1 N = (u12 − u31 )
 2v1N − (v2 N + v3 N ) = u12 − u31 3

  1
On peut alors écrire : 2v2 N − (v1N + v3 N ) = u23 − u12 et au final v2 N = (u23 − u12 )
2v − (v + v ) = u − u  3
 3N 1N 2N 31 23
 1
v3 N = 3 (u31 − u23 )

QC21 – En déduire les expressions des potentiels v1N, v2N et v3N en fonction de v10, v20 et v30.
 v10 − v20 = u12

On peut écrire : v20 − v30 = u23 et en déduire que v1N = ( v10 − v20 − ( v30 − v10 ) )
1
v − v = u 3
 30 10 31

 2 1 1
 v1N = + 3 v10 − 3 v20 − 3 v30

 1 2 1
et au final v2 N = − v10 + v20 − v30
 3 3 3
 1 1 2
v3 N = − 3 v10 − 3 v20 + 3 v30

-21-
QC22 – Déterminer l’expression du potentiel vN0 en fonction de v10, v20 et v30.

 v10 = v1N + vN 0

On peut écrire : v20 = v2 N + vN 0 .
v = v + v
 30 3N N0

1 1
On en déduit que vN 0 = ( v10 + v20 + v30 ) − ( v1N + v2 N + v3 N )  = ( v10 + v20 + v30 )
3 3

QC23 - Compléter le document réponse REPC6 donnant la forme d’onde des tensions v10, v20, v30, u12,
u23, u31, vNO et v1N.

Pour v10 : quand K1 est passant, v10 = + E et quand K1 est bloqué, K2 est passant et vK 1 = + E et donc
v10 = 0 .
Pour le tracé, voir le document réponse.

QC24 – En utilisant les résultats des questions précédentes, préciser la décomposition en série de

Fourier des tensions v10, v20 et v30 sous la forme : v(θ ) = vmoy + ∑ Vn .sin ( nθ ) . Vous préciserez avec
n=0

soins les coefficients vmoy et Vn .

E ∞
sin ( ( 2 p + 1) θ )
2E
D’après la question QC12 pour v10 avec ( α = 0 ) : v10 (θ ) = +∑
2 p = 0 ( 2 p + 1) π
E ∞
sin ( ( 2 p + 1)(θ − 2π / 3) )
2E
La tension v20 est décalée de 2π / 3 : v20 (θ ) = +∑
2 p =0 ( 2 p + 1) π
E ∞
sin ( ( 2 p + 1)(θ − 4π / 3) )
2E
La tension v30 est décalée de 4π / 3 : v20 (θ ) = +∑
2 p =0 ( 2 p + 1) π

QC25 – En déduire que :



. (1 + cos ( (2 p + 1).π / 3) ) sin ( (2 p + 1).θ )
4E
v1N (θ ) = ∑
p = 0 3.(2 p + 1)π

a+b  a −b 
On rappelle que cos(a ) + cos(b) = 2 cos   .cos  
 2   2 

2 1 1
Comme v1N = + v10 − v20 − v30 , on peut écrire que :
3 3 3

2 
sin ( ( 2 p + 1) θ ) − sin ( ( 2 p + 1)(θ − 2π / 3) ) − sin ( ( 2 p + 1)(θ − 4π / 3) ) 
2E 1 1
v1N (θ ) = ∑ 
p = 0 ( 2 p + 1) π  3 3 3 

2 1 
sin ( ( 2 p + 1) θ )  − cos ( ( 2 p + 1)( 2π / 3) ) − cos ( ( 2 p + 1)( 4π / 3) ) 
2E 1
v1N (θ ) = ∑
p = 0 ( 2 p + 1) π 3 3 3 

 1 
sin ( ( 2 p + 1) θ ) 1 − cos ( ( 2 p + 1)( 2π / 3) ) − cos ( ( 2 p + 1)( 4π / 3) ) 
4E 1
v1N (θ ) = ∑
p = 0 3 ( 2 p + 1) π  2 2 

sin ( ( 2 p + 1) θ ) 1 − cos ( ( 2 p + 1) π ) .cos ( ( 2 p + 1)(π / 3) ) 
4E
v1N (θ ) = ∑
p = 0 3 ( 2 p + 1) π

-22-

sin ( ( 2 p + 1) θ ) 1 + cos ( ( 2 p + 1)(π / 3) ) 
4E
On en déduit au final : v1N (θ ) = ∑
p =0 3 ( 2 p + 1) π

QC26 – Représenter sur le document réponse REPC7 l’amplitude des 11 premiers harmoniques de la
tension v1N(θ). Vous préciserez sur le graphique l’amplitude correspondant à chacun des harmoniques
non nuls.

E = 640 V

n p Amplitude de l’harmonique
1 0 407 V
3 1 0V
5 2 81,5 V
7 3 58,5 V
9 4 0
11 5 37 V

QC27 – Conclusions :
- Le spectre est relativement pauvre : 1er harmonique pour n = 5
- Les premières raies sont à fd , 5 fd , 7fd , 11fd.
- Le filtrage est simple à mettre en œuvre d’un point de vue fréquentiel.
- Les discontinuités sont en +E.

QC28 – La décomposition en série de Fourier de la tension v1N (θ ) fait apparaître entre autre une
absence totale d’harmonique de rang 3 et multiple de 3. Justifier par un raisonnement exact que ce
résultat était prévisible. On rappelle que le neutre de la charge n’est pas relié et que cette charge est
linéaire et équilibrée.

Le point neutre de la machine n’est pas reliée, ce qui implique i1 + i2 + i3 = 0 . Si la machine est
 di di di 
assimilée à une charge globalement inductive : R ( i1 + i2 + i3 ) + L  1 + 2 + 3  = 0 .
 dt dt dt 
La somme des composantes fréquentielles est nulle. Or pour tous les harmoniques de rang 3 ou
multiple de 3, les courants sont en phases.
La nullité de la somme des courants fait que les harmoniques de rang 3 ou multiple de 3 des courants
sont nulles.
di1
Ceci implique que v1N k = Ri1k + L k = 0 pour k = 3 p . Ceci est vrai également pour v2N et v3N.
dt

QC29 – La décomposition en série de Fourier du courant iK1(t) pouvant se mettre sous la forme
12
générique : iK 1 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ I K 1n .sin(nωt − α n ) , en déduire l’expression de la décomposition en
n =1

série de Fourier du courant iK2(t).

12
iK 2 (t ) = iK 1 ( t − T / 2 ) et donc iK 2 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ I K 1n .sin  nω ( t − T / 2 ) − α n 
n =1
12
En développant l’expression, on trouve : iK 2 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ ( −1) I K 1n .sin [ nωt − α n ]
n

n =1

-23-
QC30 – En déduire la décomposition en série de Fourier du courant i1(t) et justifier l’absence totale
d’harmoniques 3 et 9 sur les courants iK1(t) et iK2(t) pour valider qu’il ne s’agit pas d’une erreur de
mesure.

5
Avec i1 (t ) = iK 1 (t ) − iK 2 (t ) , on en déduit que i1 (t ) = ∑ 2 I K 12 n+1 .sin [ (2n + 1)ωt − α 2 n +1 ]
n=0

Or comme il n’y pas de d’harmonique 3 et 9 pour le courant i1(t) – Question QC28 – il n’y pas
d’harmoniques 3 et 9 pour les courants iK1(t) et iK2(t).

QC31 – On montre que la décomposition en série de Fourier du courant ie(t) peut se mettre sous la
2
forme : ie (t ) = 3.I K 1_ moyen + ∑ 3I K 16 n .sin(6nωt − α n ) , si on se limite aux 12 premiers harmoniques pour
n =1

les courants iK1(t),.iK3(t) et iK5(t). Valider les fréquences et les amplitudes du spectre du courant mesuré
proposées à la Figure C.12.

12
iK 3 (t ) = iK 1 ( t − T / 3) et donc iK 3 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ I K 1n .sin  nω ( t − T / 3) − α n 
n =1
12
iK 5 (t ) = iK 1 ( t − 2T / 3) et donc iK 5 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ I K 1n .sin  nω ( t − 2T / 3) − α n 
n =1

Ou
12 12
iK 3 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ I K 1n .sin [ nωt − nωT / 3 − α n ] et iK 5 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ I K 1n .sin [ nωt − 2nωT / 3 − α n ]
n =1 n =1

ie (t ) = iK 1 (t ) + iK 3 (t ) + iK 5 (t ) .
On peut en déduire que :

ie _ moyen = 3.I K 1_ moyen ;


ie1 = I K 11 .sin (ωt − α1 ) + I K 11 .sin (ωt − α1 − 2π / 3) + I K 11 .sin (ωt − α1 − 4π / 3) = 0 - système direct
ie 2 = I K 12 .sin ( 2ωt − α 2 ) + I K 12 .sin ( 2ωt − α 2 − 4π / 3) + I K 12 .sin ( 2ωt − α 2 − 2π / 3) = 0 - système inverse
ie3 = 0
ie 4 = I K 14 .sin ( 4ωt − α 4 ) + I K 14 .sin ( 4ωt − α 4 − 2π / 3) + I K 14 .sin ( 4ωt − α 4 − 4π / 3) = 0 - système direct
ie 5 = I K 15 .sin ( 5ωt − α 5 ) + I K 15 .sin ( 5ωt − α 5 − 4π / 3) + I K 15 .sin ( 5ωt − α 5 − 2π / 3) = 0 - système inverse
ie1 = I K 16 .sin ( 6ωt − α 6 ) + I K 16 .sin ( 6ωt − α 6 ) + I K 16 .sin ( 6ωt − α 6 ) = 3I K 16 .sin ( 6ωt − α 6 )
C’est le premier harmonique non nul.
On en déduit de la même façon : ie 7 = 0 , ie8 = 0 , ie9 = 0 , ie10 = 0 , ie11 = 0 , ie12 = 3I K 112 .sin (12ωt − α12 ) .
2
Et donc que ie (t ) = 3.I K 1_ moyen + ∑ 3I K 16 n .sin(6nωt − α n )
n =1

On retrouve bien :
ie _ moyen = 3.I K 1_ moyen = 3 × 8,1 = 24,3 24, 2 A
De la même façon :
- à 6x50 Hz = 300 Hz, ie1 = 3 × 3,8 11, 4 A
- à 12x50 Hz = 600 Hz, ie 2 = 3 ×1,9 5, 7 A
- à 18x50 Hz = 900 Hz, ie 3 = 3 × 1, 3 3, 9 A

-24-
QC32 - Compléter le document réponse REP C8 donnant la forme d’onde des tensions v10, v20, v30,
u12, u23, u31, vNO et v1N.

Si les capacités sont suffisantes pour qu’on puisse considérer la tension égale à E/2 à leurs bornes :
- quand K1 est fermé ; v1N = E / 2 ; v10 = E
- quand K2 est fermé ; v2 N = − E / 2 ; v10 = 0
d’où le tracé de v10, v20 et v30.

 v10 − v20 = u12



v20 − v30 = u23 les tensions composées sont inchangées et vN 0 = E / 2 = cte et v1N = ± E / 2
v − v = u
 30 10 31

QC33 –.Conclusions :

- Les discontinuités des tensions simples sont en ± E / 2


- Les tensions composées sont inchangées par rapport au montage sans neutre.

QC34 –.En présence de charges déséquilibrées ou équilibrées mais avec des courants i1 à i3 possédant
des harmoniques de rang ou multiple de 3, que devient l’expression du courant dans le neutre.
En déduire l’expression du courant ie et comparer cette expression et sa valeur à celle utilisée dans la
question QC31.
Préciser dans ce cas l’influence de la connexion au neutre.

- Si le déséquilibre de la charge ou la présence d’harmoniques formant un homopolaire rend la


somme i1 + i2 + i3 non nulle, alors il existe un courant iN non nul.
- Le courant iN correspond à un courant iN / 2 dans chaque condensateur.
ie = iK 1 + iK 3 + iK 5 − iN / 2 .
- La connexion au neutre fait légèrement augmenter la valeur du courant ie qui surdimensionne
un peu le convertisseur.

QC35 – Compléter le document réponse REP C9 en traçant les tensions v10(t), v20(t), v30(t), u12(t),
u31(t) et v1N(t). Le schéma étudié ici est celui de la figure C.10

Quand vm1 > vtri alors K1 est fermé et v10 = + E et quand vm1 < vtri alors K1 est ouvert et v10 = 0
Le raisonnement est identique pour K2.
1
u12 = v10 − v20 et v1N = ( u12 − u31 ) . Voir document réponse pour le tracé.
3

QC36 – Conclusions :
- Le spectre est relativement pauvre avec les premiers harmoniques repoussés assez loin. Le 1er
harmonique est prépondérant.
- Harmonique 1 ; f = 50 Hz
- Harmonique 2 ; f = f tri ± 2 fsin = 500 ± 100 Hz
- Harmonique 4 ; f = 2 ftri ± fsin = 100 ± 50 Hz
- Filtrage plus facile à une fréquence élevée qui lui confère une dimension plus réduite.
1
- V1N subit des discontinuités de ± E
3

-25-
Document Réponse : REPC1

vK1

+E

t
vK3 Td/2 Td
+E

t
vS Td/2 Td
+E

t
Td/2 Td

-E
iS
Imax=13,5 A is(t)
Is1_max=12,7 A

t
Td/2 Td

Imin=-13,5 A
is1(t)

Document Réponse : REPC2


Amplitude

127 V

100 V

42 V
25 V 18 V 14 V
11,6 V

fd f
3fd 5fd 7fd 9fd 11fd

-26-
Document Réponse : REPC3

vK1
+E

0 t
vK3 Td/2 Td
+E

0 t
vS Td/2 Td
+E

0 t
Td/2 Td

K1 K1 K2 K2 K1 K1 K2 K2
t
K4 K4 K3 K3 K4 K4 K3 K3
t
2t

Document Réponse : REPC4


Amplitude
110,3 V

22 V
15,8 V 10 V

0 f
fd 5fd 7fd 11fd

-27-
-28-
Document Réponse : REPC6
v10
+E

0 t
Td/2 Td
v20
+E

0 t
Td/2 Td
v30
+E

0 t
Td/2 Td
u12
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u23
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u31
+E

0 t
Td/2 Td

-E

vN0
+E

0 t
Td/2 Td
v1N
+E
2/3 E

1/3 E

0 t
-1/3 E Td/2 Td
-2/3 E
-E

-29-
-30-
Document Réponse : REPC8
v10
+E

0 t
Td/2 Td
v20
+E

0 t
Td/2 Td
v30
+E

0 t
Td/2 Td
u12
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u23
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u31
+E

0 t
Td/2 Td

-E

vN0
+E

+E/2

0 t
Td/2 Td
v1N
+E

+E/2

0 t
Td/2 Td
-E/2

-E

-31-
Document Réponse : REPC9

-32-

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