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Benslama Imen
Benslama Imen
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
Evolution de l’usure de la partie active de foret
hélicoïdal en (HSS) en fonction de temps
DOMAINE : SCIENCES ET TECHNIQUES
DEVANT LE JURY
Pr .BOULANOUAR . L (President) U. Badji Mokhtar Annaba
Pr. LAGRED .A (membre) U. Badji Mokhtar Annaba
Dr. BENCHIHEB .S (membre) U. Badji Mokhtar Annaba
Dr. MOKES . N (Encadreur) U. Badji Mokhtar Annaba
Année: 2016/2017
Dédicace
Dédicace
Je dédie ce travail :
A mon cher père à ma chère Mère et
A mes chers frères
Saif ,Ramzi ,Badri , Hichem,
Ma chère sœur Bassma
Mon mari Nourdine
Et mon très cher Amies
Khaoula et Chahinez
A tous qui m’ont aidé de près ou de loin pour la réalisation de ce
travail
Et sur tout mon encadreur
Dr. Mokes nacer
iii
Remerciement
Remerciement
Au nom de Dieu et après grande merci à notre dieu, qui m’a donné la
force de réaliser ce modeste travail.
Je tiens aussi à remercier tout mes amis sans exception, ainsi que tout
les personnes qui de prés ou de loi , ont contribué à la réalisation de
ce travail .
iv
Listes des figures
Chapitre I
Figure 1.1 : Exemples de trous réalisés dans des pièces issues de plusieurs secteurs de
l’industrie mécanique ……………………………………………………………………. 2
Figure 1.2 : illustration du mouvement d’un foret ………………………………………. 3
Figure 1.3 .: Sélecteur des nombres de tours et des avances…………………………….. 4
Figure 1.4 : Repère de référence en perçage : repère global (O, X, Y, Z) ……………….. 5
Figure 1.5: Quelques types de forets…………………………………………………….. 5
Figure 1.6: La géométrie de foret hélicoïdal classique ou conventionnel à queue
conique …………………………………………………………………………………… 6
Figure 1.7 : Les forets hélicoïdaux queue cylindrique et conique ………………………. 7
Figure 1.8 : Différents types de forets …………………………………………………... 8
Figure1.9: Evaluation de coût des pièces avec les différents types de forets …………… 10
Figure1.10 : Liaison directe avec foret conique dans la broche ………………………… 11
Figure 1.11 : Lubrification interne et externe …………………………………………… 12
Figure 1.12 : Deux copeaux de forme identique ………………………………………… 13
Figure 1.13 : Trois catégories de copeaux (a) (b) (c) ……………………………………. 14
Figure 1.14: Illustration de l’usure en la surface dépouille sur un foret ………………... 15
Figure 1.15: Illustration de l’usure en listel sur un foret hélicoïdal ……………………... 15
Figure 1.16: Illustration de l’usure en la face de coupe sur un foret hélicoïdal ………… 16
Figure 1.17 : L’usure par adhésion ……………………………………………………… 16
Figure 1.18 : Exemple de rupture du foret ……………………………………………… 17
Figure 1.19 : Evolution de l’usure en fonction du temps à vitesse de coupe constante … 18
Figure 1. 20 : Arête rapporte sur la surface en dépouille ………………………………. 19
Figure 1.21 : Courbe d’usure de l'outil en fonction du temps …………………………... 20
Figure1.22 : Variation de l’effort de coupe principal avec l’angle de direction ……….. 21
Figure 1.23: Variation de l’effort de coupe avec la vitesse de coupe……………………. 22
Figure 1.24 : Variation de l’effort de coupe en fonction de l’avance …………………… 23
Figure 1.25: 3 grandes variétés de traitement thermique ……………………………….. 24
Chapitre II
Figure 2. 26: Perceuse a colonne modèle 2H125T n°6963………………………………. 28
Figure 2.27: Illustration d’une opération de découpage de la barre d'acier sur la scie …. 29
Figure 2.28:Illustration d’une opération d’extraction des échantillons du four électrique 30
Figure 2.29: pupitre de commande du four ……………………………………………… 30
Figure 2.30 : Illustration d’une opération de trempe à l’eau ………………………….. 30
Figure 2.31: Traçage et centrage de l'ébauche…………………………………………… 31
Figure 2.32 : Positionnement de la pièce sur l'étau……………………………………… 31
Figure2.33 : Éprouvette d'essais et illustration d'une opération de perçage …………… 31
Figure 2.34 : Modèle de foret utilisé pour les essais…………………………………….. 32
Figure 2.35: Microscope d’atelier ………………………………………………………. 33
Figure 2.36: Eléments éclatés du dispositif de positionnement conçu et réalisé……… 34
Figure 2.37: Orientation et positionnement des forets sur le dispositif. ………………… 35
Figure 2.38 : Lecture et mesure de l'usure sur la surface en dépouille…………………... 35
v
Listes des figures
Chapitre III
Figure 3.43 : Usure sur la surface en dépouille (VB max) et sur l'arête tranchante
transversale ……………………………………………………………………………… 40
Figure 3.44 : Usure sur l'arête tranchante transversale …………………………………. 41
Figure 3.45: Morphologie de l'usure sur la surface d’attaque …………………………… 41
Figure 3.46 : Morphologie du Listel…………………………………………………… 41
Figure 3.47 : Evolution de l’usure sur La surface dépouille (A)………………………… 43
Figure 3.48: Evolution de l’usure sur La surface dépouille (B)…………………………. 43
Figure3.49 : L’usure sur La surface dépouille ………………………………………….. 44
Figure 3.50: Représentation comparative de l’évolution de l’usure maximale sur
Les deux surfaces en dépouille (A) et (B)……………………………………………….. 44
Figure 3.51: Evolution du l’usure sur la surface e dépouille moyenne (A) et (B)………. 45
Figure 3.52 : Evolution de l’usure sur l’arrêt tranchante transversale ………………….. 45
Figure 3.53 : L’usure sur l’arrêt tranchante transversale ………………………………... 46
Figure 3.54 : Evolution de l’usure sur listel (1) et (2)………………………………… 46
Figure 3.55: L’usure sur listel……………………………………………………………. 47
Figure 3.56: Evolution de l’usure sur la surface d’attaque (1) et (2)……………………. 47
Figure 3.57: L’usure sur la surface d’attaque……………………………………….. 48
v
Liste des tableaux
chapitre I
Tableau 1.1. Familles des matériaux des forets ………………………………………... 8
Tableau 1.2 : type de traitement thermique …………………………………………… 25
Chapitre II
Tableau 2.1 : Caractéristiques mécaniques et chimiques de l'acier C22. ……………. 29
Tableau 2.2: Conditions de réalisation des essais lors de l'usinage de l'acier C22…… 32
Tableau 2.3 : Nomenclature du dispositif de positionnement. ………………………… 34
vi
Sommaire
Sommaire
Chapitre I
1. Introduction
Il faut savoir que la recherche, à l'université, ne se passe pas seulement à manipuler
des appareils, à observer, mais qu'on passe plus de la moitié de son temps devant du papier, à
lire ce que les autres ont pu écrire sur le sujet, ou à rédiger ses propres articles. Les recherches
bibliographiques sont donc de la plus grande importance.
L’étude bibliographique est une étape très importante dans le domaine de la
recherche scientifique car elle nous permet d’enrichir nos connaissances, pour bien nous situer
dans notre domaine de recherche soit en enrichissant la technologie d’une nouvelle étude. Ou
de contribuer à l’amélioration d’études ayant été entamée elle permet aussi de recueillir le
maximum d’information concernant le thème en question
1
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
2.1. Généralité
Le perçage est une opération d’usinage consistant à faire un trou dans une pièce. Ce
trou peut traverser la pièce de part en part, on l’appelle trou débouchant ou bien ne pas la
traverser, c’est alors un trou borgne. Ce trou peut être effectué par un foret
foret, par découpe à
l’aide d’un poinçon (trous débouchant),
débouchant), par électroérosion, par laser, par brochage, etc. Ce
trou peut servir à faire passer une pièce ou un fluide, il peut être lisse ou taraudé pour recevoir
un rivet ou une vis d’assemblage. L’étude est limitée
limitée au perçage de trous cylindriques lisses
réalisés à l’aide d’un outil rotatif coupant appelé foret. Le perçage est l’opération d’usinage la
plus courante dans l’industrie mécanique, la Figure 1.1 donne quelques exemples de pièces
de l’industrie automobile et de l’industrie aéronautique. [1]
Figure 1.1 : Exemples de trous réalisés dans des pièces issues de plusieurs secteurs de
l’industrie mécanique : (a) bloc moteur et culasse (secteur automobile), (b
(b) Moteur d’avion
(secteur aéronautique) et (c) plaque d’un échangeur [1]
2
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
Le perçage avec un foret combine deux mouvements : une rotation et une translation
translation, Ces
deux mouvements sont caractérisés par la fréquence de rotation et vitesse d’avance
(Figure 1.2) :
La fréquence de rotation du foret, exprimée en tours par minute et notée N,on peu la
déduire d’après la formule empirique
empiriqu (1)
* d * N ....................................................................
......................................(1)
Vc
1000
La vitesse de rotation (N)
( (tr/min)
/min) désigne le nombre de tours par minute accomplis
par la pièce dans le mouvement de coupe. En permutant les termes de la formule précédente,
on obtient(2) :
1000 * Vc
N …….……………….…..………………
……………………. (2)
*d
d : diamètre outil et trou (mm)
Vc : vitesse de rotation (vitesse
vitesse de coupe) (m/min)
N : la fréquence de rotation de l’outil (tr/min)
B)-L’avance par tour (Vf)
L’avance exprimée en mm par tour et notée f (mm/ tr), elle est calculée par l’expression
suivante (3).
Vf (m/min)=f (mm/tr)*N (tr/min)*1000……………………..(3)
(tr/min)*1000 ………………..(3)
f : avance par tour en (mm/tr)
Vf : vitesse d’avance en (m/min)
(m/min
3
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
4
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
X, Y, Z) [1]
Figure 1.4 : Repère de référence en perçage : repère global (O, X
3. Le phénomène
omène de coupe dans le perçage
3.1. Introduction
Le phénomène de coupe dans le perçage est unn des plus complexes à étudier, nous
allants tâcher d’en donner une idée assez précise, mais qui sera néanmoins très loin d’être
complète.
Nous laisserons volontairement de coté le perçage avec avant-trou
trou et l’alésage ces
travaux se ramenant presque au cas classique du phénomène de coupe sur le rabot ou sur le
tour, pour nous attacher au perçage dans le plein. [2]
Le foret, est un outil qui sert à produire un trou dans une pièce. C’est un outil rotatif
muni de deux ou plusieurs arêtes de coupe, de deux ou plusieurs goujures hélicoïd
hélicoïdales ou
rectilignes
5
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
coupe et équilibrer les efforts de coupe. Les forets pour trous courts peuvent être classés en
deux grandes catégories.
Les forets monoblocs (réalisés en un seul matériau : acier rapide ou carbure de
tungstène) ou brasés (inserts en matériau dur au niveau des parties actives brasés dans un
corps en acier ou en carbure de tungstène),
tungstène), ils peuvent être revêtus, ils sont réaffûtables, enfin
ils sont utilisés pour les trous de petits diamètres.
Ett les forets à plaquettes indexables
index pour les trous de grands diamètres. Le corps du
foret est en acier et les plaquettes en carbure de tungstène revêtues ou non
6
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
Les matériaux employés pour les forets doivent satisfaire plusieurs critères :
Stabilité mécanique, physique et chimique à des hautes températures
Résistance à l’usure
Ténacité à la rupture fragile.
Malheureusement, ces trois critères ne peuvent être satisfaits en même temps. Par exemple
plus le matériau est réfractaire plus il est fragile (Tableau1.1).
Tableau 1.1. Familles des matériaux des forets [1]:
L'acier rapide (HSS ou High Speed Steel)) est un acier fortement allié. Sa dureté,
généralement élevée (>60 HRC),
HRC), est garantie jusqu’à une température de 600 °C. Sa
8
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
résistance à l’usure et sa grande ténacité à haute température lui confèrent une bonne qualité
de coupe. L’affûtage peut être effectué à la main
Le métal dur, ou carbure, n’est pas un acier. C’est un composé fritté de carbure de
tungstène (60 à 97 %), de métaux de liaison, titane (1 à 35 %) et cobalt ou de nickel (3 à
30 %). Les proportions du mélange donnent des qualités de métal dur différentes. Par
exemple, un faible pourcentage de cobalt (5 %) donne un carbure plus dur, fragile, mais plus
résistant à l’usure. Par contre, une augmentation du cobalt confère au métal dur une plus
grande ténacité. Sa dureté de 850 à 2 000 HV30 est maintenue jusqu’à une température de
1 000 °C. Comme tous les matériaux frittés, la base de fabrication est une poudre comprimée,
dont la taille des grains (de 2 à moins d'un micromètre) influe également sur les
caractéristiques mécaniques. Ses différentes caractéristiques permettent d’utiliser des vitesses
de coupe et des avances plus élevées que celles pratiquées avec les outils en acier rapide.
L’acier rapide et le métal dur revêtus sont de plus en plus utilisés dans la fabrication des
outils. Un inconvénient est le fait de devoir renouveler le dépôt des différents revêtements
comme le nitrure de titane ou le carbonitrure de titane après l’affûtage. Les avantages de tels
outils sont :
une durée de vie plus longue, donc moins de réaffûtages
une amélioration des performances en diminuant les temps d’usinage et en obtenant de
meilleures qualités de surface.
Les types de revêtement sont les couches en nitrure de titane (TiN) et les couches en
carbonitrurent de titane (TiCN). Le revêtement TiN d’épaisseur allant de 1 à 4 microns.
Céramique
La céramique est principalement utilisée pour l’usinage de la fonte, de la fonte
trempée, des aciers de haute protection, des aciers trempés et des aciers réfractaires.
Diamant
Le diamant est un carbone pur cristallisé, d'une très grande dureté. Le diamant n'est
pas seul, mais seulement inclus dans le métal du foret ainsi “diamanté”, afin de percer des
matériaux très durs (par exemple des surfaces en céramique).
Nitrure de bore
9
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
Le nitrure de bore cubique ou CBN permet d’usiner des métaux ferreux trempés ainsi
que des alliages à base de nickel – inconel,, etc. Il a été élaboré en 1957 par Robert H.
Wentorf, Jr. (en)1 pour General Electric qui l'a commercialisé à partir de 1969 sous le nom de
marque « Borazon ».
Sur les machines modernes d’un coût horaire élevé, ces forets en : acier rapide ne
satisfont pas aux critères de performances permettant d’atteindre un niveau de rentabilité
satisfaisant. Il est en effet nécessaire, dans la plupart des applications, de perdre un temps
précieux en pré-perçage
perçage et finition. C’est pourquoi, l’utilisation de forets réaffûtable
réaffûtables à
géométries modifiées a augmenté au rythme de l’apparition de machines dont le coût horaire
est élevé.
Figure1.9: Evaluation de coût des pièces avec les différents types de forets [4]
Les outils disponibles aujourd’hui incluent une grande diversité de produits permettant
de nombreuses combinaisons. En vue de parvenir à des résultats optimaux dans chaque
contexte d’usinage particulier en perçage.
perçage
Il est indispensable de préciser les paramètres suivants
suivants avant de passer au choix
de l’outil et des conditions d’usinage :
Diamètre et profondeur du trou
Tolérances à respecter
Coût machine
Forme de la pièce
Matière à usiner
Puissance
ance et stabilité de la mach
10
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
En fonction de leur diamètre les forets inferieur a 14mm présentent une queue
cylindrique et peuvent être monté sur un mandrin a morts. Tan disque les forets de diamètre
supérieur à 14 mm présentent une queue conique et sont monté directement sur la broche.
Leur conicité permet une aberrance suffisante pour que le foret se fixe. Le téton sur la queue
du foret
et assure l’entrainement en rotation. Le démontage dans ce cas est assuré par un chasse
cône (Figure 1.10).
Le perçage de trous courts avec des forets en carbure permet d’atteindre des taux
élevés d’enlèvement de matière avec cependant une très importante génération de chaleur.
Cette chaleur générée et l’important volume de copeaux produit sont évacués par le liquide de
coupe dont l’apport, interne ou externe, s’effectue sous haute pression. Les conditions
extrêmes rencontrées en perçage en ce qui concerne l’évacuation des copeaux et les hautes
températures rendent nécessaires une pression et un débit correct du liquide de coupe pour
garantir un usinage fiable et des résultats de bonne qualité. Il existe des diagrammes
fournissant des valeurs
eurs guides, mais qu’il faut cependant parfois ajuster en fonction des
conditions d’usinage effectives et, entre autres, de la nature de la matière usinée.
11
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
12
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
avec une quantité extrêmement faible de lubrifiant, elle a donc le potentiel suffisant pour
combler l’intervalle
’intervalle entre lubrification classique et usinage à sec
13
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
4.1. Introduction
Le frottement d’un matériau est un processus complexe, étroitement lié aux facteurs
mécaniques, thermiques et physico-chimiques.
physico chimiques. Le frottement est avant tout un problème
d’interface, car mis à part quelques cas spéciaux, le frottement dépendra beaucoup plus
des propriétés des couches superficielles que des propriétés volumiques du corps cconsidéré.
Le frottement est la cause principale de l’usure qui entraîne les effets suivants :
Altération dimensionnelle des pièces
Augmentation des jeux de fonctionnement
Par définition, l’usure est la perte progressive de la matière de la surface active d’un
corps à cause du mouvement relatif d’un autre corps sur cette surface.
14
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
Les parties du foret, en contact avec la pièce ou le copeau s’usent. On peut distinguer
trois types d’usure :
L’usure de la dépouille (Figure1.14),, est caractérisée par un marquage le long des
arêtes principales et centrales dans la direction de l’écoulement du métal. Elle est maximum
au niveau du bec à cause foret. [1].
se de la vitesse de coupe élevée en cette partie du foret
L’usure de la face de coupe (Figure1.16),, est constatée parfois sous forme d’une usure
en cratère. Elle ne perturbe pas le fonctionnement
fonctionne du foret. Il est rare de la faire disparaître par
affûtage [1].
15
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
Figure 1.16: Illustration de l’usure en la face de coupe sur un foret hélicoïdal [17].
L’usure est causée par plusieurs phénomènes ou mécanismes :
L’abrasion (Figure 1.14 et 1.15),, est due au frottement de la matière de la pièce le long
copeau le long de la face de coupe [1].
de la partie avant de la face de dépouille, ou de copeau
L’oxydation peut avoir lieu à des hautes températures. Les oxydes formés sont
facilement enlevés ce qui aboutit à une usure importante de l’outil [1].
Le besoin de lier l’usure des outils aux conditions de coupe a permis de traduire les
résultats expérimentaux sous forme de lois empiriques établies :
- pour un outil de géométrie donnée.
- pour un matériau à usiner donné.
- pour des conditions de lubrification.
Les lois d’usure d’un outil de coupe représentent la variation du temps effectif de
coupe T en fonction des conditions géométriques et cinématiques de l’usinage.
Les lois sont de la forme(5) :
T = f (V, f, a) ou : T = f (V, f)…………………………
……………………………(5)
Ou plus simplement : T = f(V) Cette dernière loi est la plus facile d’emploi, et elle a
été développée par Taylor. L’allure de l’usure en fonction du temps à vitesse constante est
comme suit [11]
17
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
Figure 1.19 : Evolution de l’usure en fonction du temps à vitesse de coupe constante [11].
Pour un critère limite de durée de vie T, nous obtenons les temps correspondants T1,
T2, T3,, … En reportant les couples (V1,
( T1), (V2, T2), (V3, T3)
4.5. Les cause de l’usure
Les causes possibles de l’usure sont extrêmement variés ; les différents types de
phénomènes pouvant intervenir, séparément ou simultanément, appartiennent à deux
groupes de facteurs :
Effets du contact proprement dit : interactions mécaniques, chimiques,
métallurgiques, entre les deux corps en présence
Effets de l’environnement (atmosphère, lubrifiant...) :
Actions physicochimiques dues à la composition du milieu,
Actions mécaniques induites par la nature, la propreté de ce milieu (par
exemple caractère abrasif d’une ambiance polluée).
Des évolutions dimensionnelles, géométriques des pièces, telles que
l’accroissement des jeux dû à une perte de cote (dégradation de la précision...) ou au
contraire, le colmatage des interfaces par l’accumulation de débris (blocage,
coincement...)
Des phénomènes de dégradation des surfaces (rayures, sillons, cavités,
excroissances...) dont l’influence peut être dommageable à plusieurs égards :
déficience d’une étanchéité, altération des propriétés mécaniques des composants ou
encore détérioration de l’aspect...
Ce fascicule s’intègre dans une série d’articles consacrés à l’usure des contacts
mécaniques. Le lecteur pourra donc consulter également les articles suivants :
Usure des contacts mécaniques. Problématique et définitions
définiti ons.
.Manifestations de l’usure
18
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
5.2. Cause
5.3. Action
S'il est impossible d'éviter complètement la zone d'arête rapportée, calculer une vitesse de
coupe qui la positionne sur la partie la plus résistante du foret (50% du diamètre).
19
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
(largeur maximale de l’usure en dépouilles), Les résultats d’une série d’essais seront traités
graphiquement en dressant les courbe d’usure en fonction du temps de coupe
coupe(6).
VB=F (t)………………………………………..(6)
………………………………………..(6)
La tenue des outils de coupe atteinte pour un critère d’usure préalablement choisi (VB), il
suffit de déduire la valeur de celle ci à partir de la courbe tracée.
Pour déterminer l’usure d’un outil (VB1) en temps (t1) il suffit de projeter la valeur de l’usure
admissible sur la courbe VB=F(t) et la reprojeter sur l’axe des temps (τ).
20
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
21
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
22
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
23
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
que les transformations structurales et modification des caractéristiques qui les accompagnent.
[12].
8.2. Principaux types de traitements thermochimiques de l’acier [12].
[
Ces traitements thermochimiques sont :
- La cémentation.
- La nitruration.
- La cyanuration et carbonisation.
- La métallisation par cémentation.
24
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
Le recuit d’adoucissement
Souvent appliqué sur des pièces trempées, afin d’abaisser la dureté facilitant leur
usinage.
Le recuit de normalisation
Ce recuit produit une structure politique à grains fins régulièrement répartis, ce qui
confère des propriétés mécaniques optimales dans le cas d’un acier politique. Avec ce
traitement, les hétérogénéités mécaniques et microstructurales provenant des structures brutes
de coulée ou éventuellement de laminage sont limitées.
Le recuit de détente ou relaxation
Il supprime les contraintes internes générées lors de l’élaboration des pièces après
refroidissement, des déformations à froid, d’opérations de mécano-soudure, et également de
certains traitements thermiques. Ce recuit s’applique à l’acier et également aux fontes
moulées en particulier.
Le recuit de diffusion ou d’homogénéisation
Il réduit les hétérogénéités chimiques des alliages produites au cours de la
solidification. Ce recuit s’applique en général aux aciers laminés à chaud.
8.4. La trempe
La trempe est un procédé de traitement d’un matériau.il concerne surtout les métaux et
le verre. Ce traitement peut être thermique (refroidissement rapide) ou chimique (immersion
dans un bain de sel fondu), il peut aussi être dans la masse du matériau ou uniquement à sa
surface :
Tableau 1.2 : type de traitement thermique
Traitement Traitement Traitement
Matériau thermique dans thermique chimique superficiel
la masse superficiel
Métal Trempe Trempe
métallurgie superficiel
Verre Trempe Trempe
thermique chimique
25
Chapitre I Etude et analyse bibliographique
8.5. Le revenu
Un revenu est un traitement thermique à basse température (150 à 650 C°) destiné à
éliminer la contrainte et la fragilisation provoquée par la trempe et obtenir les propriétés
mécaniques requises
.
9. Conclusion
Quoi que l’étude du phénomène de l’usure des outils de coupe soit pavée d’une grande
complexité par l’intervention de plusieurs phénomènes qui en régissent, il demeure d’un
énorme intérêt par les résultats intéressants qu’il porte à la technologie de la coupe des
métaux.
Cette étude nous a permit d'enrichir nos connaissance et contribuer à donner un plus
dans ce domaine.
Après une recherche bibliographique, nous sommes arrivés à définir et à décrire les
méthodes ainsi que les critères permettant d’évaluer et de caractériser le phénomène de
l’usure des outils de coupe et comme cas particulier celui des forets hélicoïdaux au quel nous
nous sommes intéressés.
26
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
Chapitre II
1. Introduction
Pour notre cas c'est le diamètre du foret, la géométrie de l’outil et les caractéristiques
du matériau mis en œuvre, ainsi que les conditions de travail (machine, lubrification ...), Tous
ces facteurs constituent les paramètres d’entrée du système d’usinage. La tenue, la précision,
les efforts etc.…
27
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
2. Description de la machine
Ces machines ont pris leur nom de la colonne qui est montée sur la table, à son
extrémité supérieure se trouve l’unité de perçage. La table porte pièce peut être déplacée en
hauteur et pivote le plus souvent pour permettre des parçages inclinés.
Les essais ont été réalisés sur une perceuse à colonne modèle 2H125T n°6963,
fabriquée en 1971 en URS, destinée pour la fabrication unitaire et petit série.la puissance du
moteur électrique de 2.2Kwet sa fréquence de rotation est 1430 tr/min.
La machine ainsi décrite est munie d’un étau jouant le rôle de dispositif de serrage et de
positionnement de la pièce. Les essais ont été réalisés en présence d’une lubrification
abondante à base de l’huile soluble avec un débit de 2.4l/min.
2.4l/min
La perceuse dispose d’une manette pour sélectionner les avances et une autre pour la
sélection la fréquence de rotation selon le régime de coupe adopté.
28
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
3. La Matière à usiner
Nous sommes servis d’une barre laminée de l'acier C22 ayant les caractéristiques mécaniques
et chimiques présentées dans le tableau (2.1)
Tableau 2.1 : Caractéristiques mécaniques et chimiques de l'acier C22. [13]
Cu : 0,195
29
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
Figure 2.29:
2. pupitre de commande du four
Après avoir terminé la préparation des éprouvettes, nous avons procédés au traçage et
au centrage de la face de travail (Figure 2.31) afin d'avoir un bon guidage du foret et une
bonne répartition des trous selon le diamètre choisi.
L'éprouvette étant prête, on là positionne sur l'étau de la perceuse toute en lui assurant
une bonne fixation (Figure 2.32 en respectant la perpendicularité de la surface de travail à
Figure 2.32)
l'axe du foret. .
31
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
6. Conditions de coupe
Les expériences ont été réalisées suivant les conditions de coupe illustrées sur le
tableau (2.2)
Tableau 2.2: Conditions de réalisation des essais lors de l'usinage de l'acier C22
.
Fréquence(f) 500(tr/min)
32
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
Dans son état initial ce microscope ne pouvait pas nous être utile pour mesurer et
contrôler l'évolution de l'usure. C'est pour quoi nous avons procédé à la conception et à la
fabrication d’un dispositif, qui permet le bon positionnement des forets afin que les différents
paramètres de la partie active soient mesurés avec précision. Il s'agit notamment de l'usure
suivant les surfaces d'attaque, de dépouille, l'arête tranchante transversale et le listel
(Figure 2.36).
33
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
34
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
35
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
36
Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
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Chapitre II Préparation de l’expérience et réalisation
8. Conclusion
38
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
Chapitre III
1. Introduction
39
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
2. Résultats et discussion
2.1. Critère et mesure de l'usure
Bien que les mesure de l'usure on été prise sur les différente partie actives du foret
sous cités, mais nous avons retenue comme critère de la mort du foret l'atteinte de la valeur
admissible de l'usure sur la surface en dépouille (VB max = 0,5 mm).on (VB moy =0.3 mm)
L'usure a été prise essentiellement dans quatre zones les plus sollicitées par la coupe situées
dans le bec du foret:
a- Usure sur la surface en dépouille (VB) à partir de l'arête tranchante principale (ATP), qui
est engendrée par l'intersection de la surface d'attaque et la surface en dépouille et comme
cette dernière se trouve confrontée directement avec la matière à enlever et subit des efforts de
pression importants provoqués par l'avance, l'usure sur cette surface est la plus importante.
C'est pour cela qu'on l'a choisie comme zone principale de mesure de l'usure. Cette dernière a
été prise suivant trois points:
VB1: Mesure prise au bord du bec du foret. Dans cette zone l'effort de coupe est
maximal par conséquent l'usure est importante et c'est elle qui constitue finalement le
critère de la mort du foret
VB2: Mesure prise au milieu de l'arête tranchante principale.
VB3: Mesure prise à coté de l'arête tranchante transversale.
Figure 3.43 : Usure sur la surface en dépouille (VB max) et sur l'arête tranchante transversale
(VATT).
b- L'arrête tranchante transversale (VATT) qui est obtenue par l'intersection des deux
surfaces en dépouille formant le bec de l'outil.
40
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
.
Figure 3.45: Morphologie de l'usure sur la surface d’attaque
d- Le listel ou arête tranchante latérale où l'effort de coupe est maximal. C'est la zone ou se
forme ré.
41
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
42
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
0,4
0,35
0,3
VB (mm)
0,25
VB 1
0,2
VB 2
0,15 VB 3
0,1
0,05
0
7 14 21 28 35 40 46 51 57 62 74 86 92 100 116 132
min min min min min min min min min min min
30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s
0,3
0,25
0,2
VB (mm)
VB1
0,15
VB2
0,1 VB3
0,05
0
7 14 21 28 35 40 46 51 57 62 74 86 92 100 116 132
min min min min min min min min min min min
30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s
43
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
VB1 est nettement plut petit que VB2 et VB3 car la vitesse de rotation ou centre du
bec foret temps ver zéro est évoluer ver le périphérique.
0,45
0,4
0,35
0,3
0,25
VB max
0,1
0,05
0
7 14 21 28 35 40 46 51 57 62 74 86 92 100 116 132
min min min min min min min min min min min
30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s
44
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
0,3
0,25
0,2
VB moy
0,15
VB1(A)
0,1 VB2(B)
0,05
0
7 14 21 28 35 40 46 51 57 62 74 86 92 100 116 132
min min min min min min min min min min min
30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s
Figure 3.51: Evolution du l’usure sur la surface e dépouille moyenne (A) et (B)
L’usure évoluer presque de la manière car a cette zone la vitesse de rotation diminue
l’effet de la géométrie n’a pas d’influence.
0,4
0,35
0,3
0,25
VATT (mm)
0,2
VATT (2)
0,15 VATT (1)
0,1
0,05
0
7 14 21 28 35 40 46 51 57 62 74 86 92 100 116 132
min min min min min min min min min min min
30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s
45
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
Vu que la vitesse de rotation au centre du foret est nulle cet état de fait provoque une
division de l’arrêt central en deux. L’évolution de l’usure sur les deux parties n’évolue pas
de la même manière, influencée par la forme géométrique de la partie active de l’outil et
aussi a l’inégalité des efforts de coupe dans cette zone .
3.3. Evolution de l’usure sur le listel
0,25
0,2
0,15
Lt (mm)
Lt (1)
0,1
Lt (2)
0,05
0
7 14 21 28 35 40 46 51 57 62 74 86 92 100 116 132
min min min min min min min min min min min
30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s
46
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
On remarque que l’usure sur le listel apparait tardivement par rapport a ATP ce fut
qu’a la 35 min quelle prend effet car a se moment la coupe devient difficile, la hausse de la
température provoquée par l’augmentation des efforts de coupe sont les causes.
0,4
0,35
0,3
0,25
L (mm)
0,2
L (1)
0,15 L(2)
0,1
0,05
0
7 14 21 28 35 40 46 51 57 62 74 86 92 100 116 132
min min min min min min min min min min min
30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s 30 s
47
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
48
Chapitre III Traitement et analyse des résultats
4. Conclusion
D’après notre expérience on constate que les forets hélicoïdaux en HSS s’usent sur
différent zone de la partie active. La plus déterminante et qui décide de la mort du foret et
celle relevée sur l’arrêt tranchante principale (ATP) avec une forme irrégulière.
Elle est a sa valeur minimal au centre du foret et s’accentue vers le périphérique. Par
l’effet de la différance de vitesse de rotation.
L’arrêt centrale (ATT) qui joue un rôle de pénétrateur pour engager le trou, se divise
en deux partie par l’effet de la vitesse nulle a son centre pour augmenter vers la fin de l’arête.
Tandis que l’usure sur la surface d’attaque et le listel sont insignifiantes et
n’apparaissent que vers la fin de l’essai avec une évolution limitée.
Le foret qui a fait l’objet de test a résisté a la coupe pendant une durée de 136 min 30s
se fut un temps important caractérisant l’usinabilité de l’acier C22 trempée et qui fera l’objet
pour d’autre étude.
49
TABLEAU DES EXPERENCES
[7] F. Klocke and G. Eisenblätter; Dry Cutting; CIRP Annals – Manufacturing Technolog;
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[10] HAL Id: hal-00598147, Etude de la qualit_e d'usinage lors du per_cage d'un multi-
mat_eriau de type CFRP/Aluminium
Redouane Zitoune, Belkacem S. Elam Bouacif, Francis Collombet, Vijayan Krishnaraj,
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