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‫ةــيبعشلا ةـيطارقميدلا ةيرئازجلا ةيرو ه مجلا‬

République algérienne démocratique et populaire


‫يــــ ملعلا ثــحبلاو يـلاعلا مــيلعـتلا ةرازو‬
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
‫بيعشوب جاحلب تنشومت نيع ةع ماج‬
Université -Ain-Temouchent- Belhadj Bouchaib
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département de Génie mécanique

Projet de Fin de Cycle


Pour l’obtention du diplôme de Licence en :
Domaine : SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
Filière : génie mécanique
Spécialité : construction mécanique
Thème
Contrôle d’une poutre vibrante par la méthode
d’adaptation d’impédance

Présenté Par :
1) Djihane Messaoudi
2) Mama Diablo

Encadrant :
Dr Berrezoug Imane MCB UAT.B.B (Ain Temouchent)

Année universitaire
2021/2022
Remerciements
Tout d’abord c’est grâce à ALLAH le tout puissant qui m’a donné la
force et la patience d’accomplir ce Modeste travail.

En second lieu, je tiens à remercier notre encadreur berrezoug imane


son précieux conseil et son aide durant toute la période du travail.

Je suis très reconnaissant à ma sœur et mes parents car sans eux je


ne serais jamais où je suis aujourd’hui.

Je souhaite remercier aussi mes professeurs, Et ma collègue


Diablo Mama pour son support et son encouragement.

MESSAOUDI DJIHANE

2
Remerciements
Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à ma directrice de
mémoire, Madame

BERREZOUG Imane. Je la remercie de m’avoir encadré, orienté, aidé


et conseillé.

J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs,


intervenants et toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs écrits,
leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes réflexions et ont accepté
de me rencontrer et de répondre à mes questions durant mes
recherches.

Enfin, je remercie ma collègue Messaoudi Djihane qui est toujours été


là pour moi. Leur soutien inconditionnel et leur encouragement ont été
d’une grande aide.

À tous ces intervenants, je présente mes remerciements, mon respect


et ma gratitude.

DIABLO MAMA.

3
Liste des abréviations et définitions
1 Piézoceramique : Des pièces piézocéramiques sont fabriquées à partir de
matériaux en céramiques, composants qui montrent une séparation de charge
sous l’action d’une déformation par une force externe.
2 Dspace : est un progiciel de dépôt à source ouverte généralement utilisé pour
créer des dépôts en libre accès pour le contenu numérique savant et/ou publié.
3 Circuit CC : courant continu
4 PZT : Le zirconite-titanate de plomb est un matériau céramique
piézoélectrique utilisé dans les transducteurs à ultrasons.
5 Guan et liao deux rechercheurs à l’université de Hong Kong .
6 Le convertisseur buck-boost est un type de convertisseur CC-CC dont la
tension de sortie est supérieure ou inférieure à la tension d'entrée.

4
Liste des figures
Figure I. 1.Un oscilloscope utilisé pour mesurer la vibration des poutres………………09

Figure I.2 les forces horizontales appliqués sur la poutre……………………………………12

Figure I.3 Notation pour la barre en torsion………………………………………………………..13

Figure I.4 une poutre de longueur L…………………………………………………………………14

Figure I.5 le moment de flexion………………………………………………………………………..14

Figure II.1 poutre libre-libre excité par une force sinusoïdale………………………………18

Figure II.2 variations du module de l'impédance normalisée la phase en fonction du


coefficient d'amortissement…………………………………………………………………………….19

Figure II.3 représentation schématique d'un dispositif PEH à excitation de base…20

Figure II.4 Circuit équivalent d'un dispositif PEH excité par la base…………………….21

Figure II .5 Formes d'onde caractéristiques de la tension et du courant dans le


SEH……………………………………………………………………………………………………………….2
3

Figure III.1 Illustration du comportement d’une pastille piézoélectrique : la


contrainte appliquée crée un signal électrique……………………………………………………24

Figure III.2 Effet piézoélectrique a) direct : sous l’effet d’une contrainte, il y a


apparition de charges sur les surfaces supérieures et inférieures b) indirect : sous
l’effet d’un champ électrique, il y a déformation de la céramique piézoélectrique……25

Figure III.3 Effet piézoélectrique……………………………………………………………………...25

Figure III.4 Circuit de charge avec impédance adaptée…………………………………………27

Figure III.5 Circuit généralisé de récupération d'énergie piézoélectrique à deux étages


(d'après Guan et Liao)……………………………………………………………………………………28

Figure III.6 Convertisseur CC-CC dans le schéma de collecte d'énergie à deux étages
(d'après Guan et Liao)……………………………………………………………………………………29

Figure III.7 Circuit d'adaptation d'impédance résistive avec un convertisseur buck-


boost fonctionnant en DCM par Kong et al…………………………………………………………
30

5
Résumé
Les vibrations d’une poutre ont été étudiées par plusieurs
chercheurs en ingénierie en utilisant plusieurs méthodes.
L’analyse et le contrôle vibratoires des poutres est très
important dans la mécanique.
Donc on va présenter l’étude et contrôle d’une poutre vibratoire
piézoélectrique en utilisant une méthode d’électricité
l’adaptation d’impédance et son rôle dans la récupération
d’énergie dans la poutre piézoélectrique.
Mots clés : poutre, vibration de poutre, adaptation d’impédance,
poutre piézoélectrique.

Abstract
The vibrations of a beam have been studied by several
engineering researchers using several methods.
Vibration analysis and control of beams is very important in
mechanics.
So we will present the study and control of a piezoelectric
vibratory beam using a method of electricity impedance
matching and its role in energy recovery in the piezoelectric
beam.
Key words: beam, beam vibration, impedance matching,
piezoelectric beam.

6
Tableau de matière
- Remerciements……………………………………………………………………………….02
- Liste des abréviations………………………………………………………………………04
- Liste des figures…………………………………………………………………………….05
- Résumé………………………………………………………………………………………….06
- Tableau de matière………………………………………………………………………….07
- Introduction générale………………………………………………………………………08
- CHAPITRE I ……………………………………………………………………………………09

Introduction…………………………………………………………………………...09
 Equation de vibration de poutre ……………………………………………….10
 Les modes de vibration
…………………………………………………………….11

a) Vibration longitudinale
b) Vibration de torsion
c) Vibration de flexion
 Contrôle de vibration de poutre …………………………………………………15

Conclusion……………………………………………………………………………….16
- CHAPITRE
II……………………………………………………………………………………….17
 Introduction
………………………………………………………………………………17
 Adaptation
d’impédance……………………………………………………………...17
a) IMPEDANCE AU POINT COURANT D'UNE POUTRE LIBRE-
LIBRE
 La modalisation
d’impédance……………………………………………………….20
a) Impédance équivalente dans la partie mécanique
b) Impédance équivalente dans la partie électrique
 Conclusion
………………………………………………………………………………..23
- CHAPITRE
III……………………………………………………………………………………
24
 Introduction
………………………………………………………………………………24
 La piézoélectricité
……………………………………………………………………….24
a) L’effet piézoélectrique
b) Poutre piézoélectrique
 Adaptation de l'impédance dans une poutre piézoélectrique...
………...26 7
 Objectif de l'adaptation d'impédance dans la récupération d'énergie
piézoélectrique…………………………………………………………………………
27
Introduction générale
Le domaine des vibrations mécaniques est très important pour de nombreux
problèmes et diverses configurations en sciences de l’ingénieur.

Dans beaucoup de cas, les vibrations représentent des nuisances. Elles sont sources
de bruit acoustique et de détérioration du matériel. Le contrôle de vibrations consiste
à diminuer l’amplitude des vibrations d’une structure qui vibre.

Dans lequel les ingénieurs ont fait certains d’étude des poutres de différentes
matières et modes en utilisant des matières mécaniques, électriques ou bien tous les
deux.

Donc une nouvelle méthode numérique a été développée et appliquée à la


prédiction des modes de vibration de poutres étagées générales avec des échelons
arbitraires et des supports élastiques généraux. Chaque section de poutre est
modélisée comme un élément avec une impédance d'entrée à une extrémité et une
impédance de sortie à l'autre. Ces impédances sont ensuite couplées pour faire une
adaptation d’impédance.

Tous ces méthodes sont crées pour contrôler la vibration des poutres et trouver des
solutions pour diminuer les problèmes.

8
CHAPITRE I : VIBRATION DES POUTRES
1- INTRODUCTION
La vibration d'une poutre est la quantité et la direction du mouvement d'une poutre à
partir du point de force appliquée ou de la zone de fixation. Les facteurs de vibration
comprennent le matériau utilisé pour la construction, la longueur de la poutre et
l'intensité de la force appliquée. L'ingénierie structurelle nécessite l'utilisation de
technologies mécaniques, électriques et informatiques pour effectuer des essais de
vibration sur les poutres. Ces essais fournissent aux ingénieurs, avant et après la
construction de ponts, de bâtiments et de tours, des informations sur la capacité à
résister aux contraintes d'une utilisation normale, aux conditions météorologiques
extrêmes ou aux vibrations sismiques.

Une poutre en acier peut vibrer ou se déplacer d'un côté à l'autre, de haut en bas, et
dans un mouvement de torsion horizontal. Les essais structurels comprennent
généralement l'utilisation de machines qui appliquent un mouvement de secousse à
un endroit spécifique de la structure. Ces machines secouent la structure à des
fréquences basses et hautes. En utilisant la méthode des secousses, les structures
subissent des essais qui introduisent une fréquence à la fois ou plusieurs fréquences
simultanément. Des instruments fixés à la ou aux poutres enregistrent la quantité de
vibrations qui se produisent.

Pour tester la résistance et la durabilité d'une construction à poutre unique, on peut


appliquer une force statique quelque part le long d'une poutre libre ou en porte-à-
faux. L'analyse d'une poutre libre consiste à suspendre la poutre et à appliquer une
force à l'une de ses extrémités ou n'importe où le long de la surface horizontale.
Après avoir retiré la force appliquée, la poutre revient à sa position initiale, mais le
métal continue de vibrer. Les ingénieurs mesurent la quantité de vibrations de la
poutre à l'aide d'instruments appelés capteurs piézoélectriques. Les vibrations plus
petites peuvent être mesurées à l'aide d'oscilloscopes électroniques.

Figure I. 1.Un oscilloscope utilisé pour mesurer la vibration des poutres.

9
2- Equation de vibration de poutre
Les principes de la vibration et du son consistent à étudier le comportement
oscillatoire des objets.

Ça veut dire, tout solide élastique peut vibrer et résister à une force appliquée, à
la chaleur et à la déformation et revenir à son état initial si les facteurs d'action
sont supprimés.

Dans cette section, l'équation du mouvement est dérivée en utilisant la théorie des
poutres d'Euler-Bernoulli.

L'équation du mouvement d'une poutre uniforme soumise à une vibration libre est
représentée par l'équation suivante :
4
∂2 =0
∂ z(x.t) z(x.t)
𝐸𝐼 ∂x 4 +𝑚 ∂t 2
(1)
Où 𝐸𝐼 représente la résistance à la flexion, 𝑚 est la masse de la poutre, et 𝑧(𝑥,𝑡) est
de le déplacement transversal de l'axe neutre dû à la flexion et exprimé en Équation

𝑧(𝑥.𝑡) = 𝑧𝑏(𝑥.𝑡) = 𝑧𝑟𝑒𝑙(𝑥.𝑡)

(2)

où, 𝑧𝑏(𝑥,𝑡) est le déplacement de la base de la poutre, 𝑧𝑟𝑒𝑙(𝑥,𝑡) est le


déplacement transversal de la poutre par rapport à la base.

En vibration libre, le déplacement transversal des poutres rectangulaires est donné


par l'équation suivante 𝑧𝑟𝑒𝑙(𝑥.𝑡) =∑∞ 𝑘 =1 ωk(x)qk(t) (3)

Où 𝜔𝑘(𝑥) et 𝑞𝑘(𝑡) sont la masse normalisée optimale et la coordonnée d'une poutre


libre et à extrémité unique dans le k (c'est-à-dire le paramètre de forme du mode),
respectivement. En substituant l'équation (3) à l'équation (1), on obtient l'équation
(4).
𝐸𝐼 ∂ 4 ωk(x)
= 𝜔𝑘² (4)
1 d²qk(t) mωk(x)
=−
Où 𝜔𝑘² est une constante positive harmonique.
∂x 4 L'équation du côté gauche dans (4)
est réduite à l'équation (5). qk(t) 𝑑 𝑡 ²

∂ 4 ωk(x)
− 𝜆𝑘 4𝑤𝑘(𝑥) = 0
∂x 4
(5)
Où 𝜆𝑘 est défini dans l'équation (6) :
𝑚 2
𝜆𝑘 4 = EI 𝜔k (6)

En supposant que 𝜔𝑘(𝑥) = 𝐶𝑒 sx

10
(Où 𝑠 et 𝐶 sont des coefficients constants), l'équation (5) peut être résolue
par l'équation (7).
𝜔𝑘(𝑥) = 𝐶1 𝑠𝑖𝑛( 𝜆 𝑘 𝑥) + 𝐶2 𝑐𝑜𝑠( 𝜆𝑘
𝑥) + 𝐶3 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜆 𝑘 𝑥) + 𝐶4 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜆 𝑘
𝑥) (7)
𝐿 𝐿 𝐿
𝐿
où les coefficients constants 𝐶1 , 𝐶2 , 𝐶3 et 𝐶4 sont obtenus à partir des conditions
aux limites et et 𝜔𝑘 désigne la fréquence propre de la poutre en mode 𝑘 dans
l'équation (8).
EI
𝜔𝑘 = 𝜆2𝑘 √ (8)
mL⁴

Puisque deux matériaux différents sont utilisés pour la construction de cette poutre,
𝐸𝐼 et 𝑚 calculés dans l'équation (9)

𝑚 = 𝐵(𝜌𝑏ℎ𝑏 + 𝜌𝑝ℎ𝑝)
hb∗3 Ep hb hb3
(9) +
12) (( 2 + ℎ𝑝) 3 − )] (10)
𝐼 = 𝐵 [𝐸𝑏 ( 12 3
8
Où 𝑏, 𝜌 et ℎ désignent respectivement la largeur, la densité et l'épaisseur. En utilisant
l'analyse modale et les conditions aux limites de l'équation (7), on obtient l'équation
de fréquence (11), et en considérant l'Équation (7), on obtient l'Équation (12).

1 + 𝑐𝑜𝑠 𝜆𝑘 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝜆𝑘 = 0
𝜆𝑘 𝜆𝑘
𝜔𝑘(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛 ( 𝑥) − 𝑠𝑖𝑛ℎ ( 𝑥) + 𝛽𝑘 [𝑐𝑜𝑠 (𝜆 𝑘 𝑥) − 𝑐𝑜𝑠ℎ
( 𝜆 𝑘 𝑥)] (11) (12)
𝐿 𝐿
𝐿
𝐿

Où 𝛽𝑘 est calculé dans l'équation (13).


cos λk + cosh λk (13)
𝛽𝑘 = − sin λk − sinh λk

La fréquence naturelle est la fréquence à laquelle le système a principalement tend à


osciller. La fréquence fondamentale optimale donne la tension et la puissance les plus
élevées dans les poutres rectangulaires.

3- Les modes de vibration


3.1- Vibrations longitudinales

3.1.1- Équation du mouvement


Considérons une poutre d’axe 𝑂𝑥 dont la section S peut être fonction de
l’abscisse x. Proposons-nous d’établir l’équation aux dérivées partielles vérifiée par le
déplacement longitudinal u (x, t) de la section d’abscisse x pendant la vibration
longitudinale de la poutre. La dilatation étant égale à ∂u/∂x, l’effort normal N, positif
dans le cas de la compression, dans la section d’abscisse x a pour valeur

11
N=- ES ∂ u
∂x

Avec E module d’Young.

Écrivons l’équation fondamentale de la dynamique pour l’élément de poutre de masse


𝜌𝑆 𝑑𝑥 (avec ρ masse volumique) compris entre les sections d’abscisses x et x + 𝑑𝑥.
Supposons qu’une densité de force horizontale p (x, t) soit appliquée à la poutre ;
les forces appliquées à l’élément sont N, – N – dN et 𝑑𝑥, donc

𝜌𝑆 𝑑𝑥 ∂ ²u = dN + 𝜌𝑑𝑥
∂t²

Nous obtenons ainsi, compte tenu de la valeur de N, l’équation :

S 𝜕 ²𝑢 = c² 𝜕 (𝑆 ∂u
)+𝜌
∂t² ∂x ∂x 𝑝

Dans laquelle c est une constante qui a les dimensions d’une vitesse :

𝐸
c=√𝜌

Figure I.2 les forces horizontales appliqués sur la poutre

– Élément de poutre soumis à une densité de force horizontale p

La fonction u (x, t) doit en outre satisfaire :


a) aux conditions aux limites imposées par les liaisons.

u (𝑥₀, t) = 0 quel que soit t

Et à une extrémité libre d’abscisse x0, on doit avoir, N étant nul


:
∂u
= 0 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑥₀ = 0
∂x

b) aux conditions initiales : la donnée des positions et des vitesses à l’instant t = 0


impose des conditions de la forme :

u (x, 0) = f (x) , ( ∂ u ) = g(x)


∂t

f (x) et g (x) étant deux fonctions données. Les vibrations naturelles sont les
mouvements en l’absence de forces extérieures, donc p = 0. La fonction u (x, t) est
donc une intégrale de l’équation aux dérivées partielles :

12
S ∂ ²u =c² 𝜕
(S 𝜕 𝑢 )
∂t² ∂x ∂x

(6) Lorsque la densité de forces extérieures p (x) ne dépend pas du temps, l’étude
des vibrations se ramène à celle des vibrations naturelles. En effet, la position
d’équilibre est définie par la fonction u0(x) qui vérifie l’équation :
𝜕
0 = c² (S 𝜕 𝑢 ₀
) 𝜌 (𝑥
∂x ∂x + 𝑝)

En retranchant l’équation précédente de l’équation (4), nous voyons que la fonction


u (x, t) – u0(x) est une intégrale de l’équation (6). Les mouvements de la poutre se
réduisent donc à des vibrations naturelles autour de la position d’équilibre.

3.2-Vibration de torsion
3.2.1- Equation des ondes de torsion

Une barre peut vibrer en torsion : la vibration est caractérisée par un


déplacement angulaire, (Mouvement de rotation) autour de l'axe longitudinal de
la barre.

circulaire uniforme.
On considère Soitdes
l'équilibre M tmoments
le moment de torsion
d'un en x et𝑑𝑥
petit élément t +𝜕 M tbarre
M d'une 𝑑𝑥 de
𝜕𝑥
section
Le moment de torsion en x + 𝑑𝑥 .

Figure I.3 Notation pour la barre en torsion

Le moment de torsion s’écrit

𝜕𝜃 (𝑥𝜕𝑥
,𝑡 )
M t = GI0
𝐸
Où GI0 est la raideur de la torsion G = 2(1+𝑣) le module de cisaillement et I0 = 𝜋𝐷² le
moment d’inertie de rotation de la section

M t +𝜕 M t 𝑑𝑥 - M t = 𝜌I0𝜕 ²𝜃 𝑑𝑥
𝜕𝑥
𝜕𝑡 ²

Soit

13
2 2 2

∂x 𝜕 𝜃 (𝑥 ,𝑡 ) 𝜕 𝜃 (𝑥 ,𝑡 ) 𝐺 𝜕 𝜃 (𝑥 ,𝑡 )=𝜕 𝜕𝑡
𝜃 (𝑥² ,𝑡 )
(GI0 𝜕𝑥 ) = 𝜌I0 => 𝜌
𝜕𝑡 ² 𝜕𝑥 ²
Donc l’équation s’écrit

𝜕 2 𝜃(𝑥, 𝑡)

1 𝜕 2 𝜃(𝑥, 𝑡)

𝜕𝑥² 𝑐²r
𝜕𝑡²

Avec cr la vitesse de

propagation

3.3-Vibration
de flexion de poutre
3.3.1- Équation de
poutre Figure I.4 une poutre de longueur L

Le déplacement transversal w(x , t ) est l’amplitude de mouvement de flexion .

L’équilibre de l’effort tranchant et le moment sur un élément de poutre 𝑑𝑥 est


décrit par le schéma :

Figure I.5 le moment de flexion

𝑑𝑄(𝑋, 𝑇) 𝜕²𝑤(𝑥, 𝑡)
( 𝑄(𝑥, 𝑡) + 𝑑𝑥 𝑑𝑥) − 𝑄 (𝑥, 𝑡 ) + 𝑓 (𝑥, 𝑡 )𝑑𝑥 = 𝜌𝐴𝑑𝑥 𝜕𝑡²

14
Pour l’équilibre de moment par rapport au point P les inerties de rotation selon y
sont négligées.

𝜕𝑀(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑄(𝑥, 𝑡) 𝑓 (𝑥, 𝑡)) 𝑑𝑥 2


( 𝑀(𝑥, 𝑡) + 𝜕𝑥 𝑑𝑥 + 𝑄(𝑥, 𝑡)) 𝑑𝑥 + ( 𝜕𝑥 + 2

𝜕𝑀𝜕𝑥
(𝑥 ,𝑡 ) 𝜕𝑄 (𝑥 𝜕𝑥
,𝑡 ) 𝑓 (𝑥 ,𝑡 )2 ) 𝑑𝑥 2
( + 𝑄(𝑥, 𝑡)) 𝑑𝑥 +( +

Puisque 𝑑𝑥 est petit 𝑑𝑥 2 peut être négligé et finalement

𝜕𝑀(𝑥, 𝑡)
𝑄(𝑥, 𝑡) = − 𝜕𝑥

Cette dernière expression permet de remplacer Q par M dans l’équation de l’équilibre


des forces
𝜕 ²𝑤 (𝑥 ,𝑡 )
𝜕 ²𝑀 (𝑥 ,𝑡 )
- 𝜕²𝑥 + 𝑓 (𝑥, 𝑡)𝑑𝑥 = 𝜌𝐴𝑑𝑥 𝜕𝑡 ²

𝜕⁴𝑤 (𝑥 ,𝑡 ) 𝜕²𝑤 (𝑥 ,𝑡 )
𝐸𝐼 + 𝜌𝐴 = 𝑓(𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡 ⁴ 𝜕𝑡 ²

dans le cas ou la densite des forces exterieures est nulle

𝐸𝐼 𝜕⁴𝑤 (𝑥 ,𝑡 ) 𝜕 ²𝑤 (𝑥 ,𝑡 )
+ =0
𝜌𝐴 𝜕𝑡 ⁴ 𝜕𝑡 ²

Ces équations sont basées sur la théorie des poutres d’EULER BERNOIULLI qui fait
deux approximations importantes :

Les déformations de la section droite due au cisaillement sont négligées ;

L’effet d’inertie de rotation est négligé.

4- Contrôle de vibration d’une poutre


La poutre est un système de paramètre distribuée, qui en théorie peut avoir des
nombres infinis de modes de vibration avec association des formes modales et des
fréquences naturelles. Dans ce sens, elle est un système d’ordre infini avec infinité de
degré de liberté. Le calcule de quantité modale et le contrôle associée peuvent être
assez complexe. Heureusement, juste quelques modes peuvent être conserve un
model dynamique, bien que défini une contrôle simple. Quelque concept de contrôle
de vibration dans la poutre est considéré en cette section. Le traitement présenter est
supposé comme une illustration de pertinentes techniques et ce n’est pas dire qu’il est
exhaustif. Ces techniques peuvent être relie avec autre types de système continues
comme des poutres avec déférents conditions au limite et des plaques. Parce que les
techniques de contrôle dépend de model, on sera premièrement illustré la procédure
de l’obtention d’état initial model pour une poutre.

15
5- Conclusion
Ce chapitre a étudié la vibration longitudinale et la vibration des poutres en flexion et
en torsion, on s’était intéressé par leurs équations de vibration avec la méthode de
théorie de poutre d’Euler Bernoulli.

16
CHAPITRE II
1 Introduction
Une méthodologie de contrôle des vibrations qui est utile dans les applications
pratiques où le système de contrôle est difficile à modéliser en raison de la présence
d'incertitudes ou de conditions limites complexes. La méthode de contrôle de
l'impédance utilise une approche de flux de puissance dans laquelle le contrôleur est
conçu de manière à minimiser le flux de puissance dans la structure minimisé. Ceci
est réalisé en utilisant la fonction d'impédance ponctuelle dé réverbérée à
l'emplacement de l'actionneur pour la conception du contrôleur.

La méthode est mise en œuvre et simulée pour une poutre en porte-à-faux avec des
actionneurs piézocéramiques.

Comme étape préliminaire à l'implémentation en temps réel de la commande


d'impédance, un algorithme simple de retour d'état est implémenté à l'aide
d'une carte de processeur de signaux numériques (DSP) dSPACE.

2 Adaptation d’impédance :
L’adaptation d'impédances est une technique utilisée en électricité permettant
d'optimiser le transfert d'une puissance électrique entre un émetteur (source) et
un récepteur électrique (charge) et d'optimiser la transmission des signaux de
télécommunications.

Elle est définie comme le processus de conception de l'impédance d'entrée et de


l'impédance de sortie d'une charge électrique afin de minimiser la réflexion du signal
ou de maximiser le transfert de puissance de la charge.

Un circuit électrique est composé de sources d'énergie, comme un amplificateur ou


un générateur, et d'une charge électrique, comme une ampoule électrique ou une
ligne de transmission, qui ont une impédance de source. Cette impédance de source
est équivalente à une résistance en série avec une réactance.

Selon le théorème du transfert de puissance maximale, lorsque la résistance de la


charge est égale à la résistance de la source et que la réactance de la charge est égale
au négatif de la réactance de la source, la puissance maximale est transférée de la
source à la charge. Cela signifie que la puissance maximale peut être transférée si
l'impédance de la charge est égale au conjugué complexe de l'impédance de la source.

Dans le cas du circuit DC, la fréquence n'est pas prise en compte. Par conséquent, la
condition est satisfaite si la résistance de la charge est égale à la résistance de la
source. Dans le cas d'un circuit alternatif, la réactance dépend de la fréquence. Par
conséquent, si l'impédance est adaptée à une fréquence, elle ne le sera plus si la
fréquence change.

17
2.1- IMPEDANCE AU POINT COURANT D'UNE POUTRE LIBRE-LIBRE

La figure représente une poutre libre-libre excité par la force sinusoïdale


à la distance ɥ𝑎 d’une extrémité.

Figure II.1 poutre libre-libre excité par une force sinusoïdale

L'impédance au point courant est défini par


𝐹𝑂𝑅𝐶𝐸
𝑍ɥ = 𝐴𝐶𝐶𝐸𝐿𝐸𝑅𝐴𝑇𝐼𝑂𝑁 (1)

D’où
F₀
𝑍ɥ = 𝜔²𝑊₀
(2)

Où le déplacement transversale à l’origine 𝑊̅ ₀ = W₀𝑒 𝑗 𝜔𝑡

2.1.1 IMPEDENCE DE LA POUTRE D'EULER-BERNOUILLI

Reprenons l'équation de déplacement transversal d'une poutre Euler-Bernoulli:


𝜕4 4
𝜕𝑥 4
𝑤̅ =(𝑛 (3)
∗) 𝑤̅
D’où :
𝜌𝜔²
(𝑛 ∗)4 = (4)
𝐸∗𝑟²

On peut écrire sous la forme:

𝜕4 4
W(x) − (𝑛 ∗ ) W(x) = O (5)
𝜕𝑥 4

La solution est alors :

18
W(x) = (a*𝑒 −𝑗 𝑛 ∗𝑥 + b*𝑒 𝑗 𝑛 ∗𝑥 + c*𝑒 −𝑛 ∗𝑥 +d𝑒 𝑛 ∗𝑥 )

(6)

𝑤̅ = (p*𝑐𝑜𝑠ℎ(fl*x)
On peut écrire + Q*𝑐𝑜𝑠(n*x)
aussi la solution 𝑤̅ sous+ la
R*𝑠𝑖𝑛ℎ(n*x)
forme: + S*𝑠𝑖𝑛(n*x))𝑒
jwt
(7)

OÙ P, Q* R*, et S comme a*, b*, c* et d* peuvent être déterminé par les


conditions aux limites.

Par la suite, on notera 𝑤̅ par l'expression


𝑤̅ = (p*ch + Q*c + R*Sh. + S*S.)n*x (8)
𝑒 Jw t
Pour déterminer les constantes p, Q*, R* et S, on utilise les quatre conditions
aux limites.

En introduisant l'impédance normalisée 𝑍ɥ/ Mb (où: Mb est la masse de la


poutre), l'expression d'impédance s'écrit:
𝑍ɥ F₀
𝑚𝑏
= (9)
𝜔 ²𝑊₀
2NE
= (1 +bL)(n∗a)DE (10)

Pour obtenir l'impédance au centre de la poutre Z₀/Mb, on prend ɥ égale à l'unité.


Il vient:
𝑧₀ 1 sh.c.+ ch.s
𝑚𝑏
= (𝑛 ∗𝑎 )⌈ ch.c.+ . ⌉
i (11)
Les figures ci-dessous montrent les variations du module de l'impédance normalisée
|𝑍₀/𝑀𝑏 |et la phase en fonction du coefficient d'amortissement dans le cadre de
l'approximation d'Euler.

19
Figure II.2 variations du module de l'impédance normalisée la phase en fonction du coefficient
d'amortissement

3- LA MODÉLISATION DE L'IMPÉDANCE
Les techniques de modélisation des structures mécaniques et des circuits électriques
purs offrent de nombreuses possibilités.

Prenons par exemple le dispositif PEH illustré à la figure.

Sa partie mécanique est une poutre en porte-à-faux, qui possède plusieurs modes de
vibration.

La dynamique de la structure peut être analysée à l'aide d'une solution numérique ou


d'une forme fermée de l'équation partielle de l'oscillation.

Figure II.3 représentation schématique d'un dispositif PEH à excitation de base

Équations différentielles (EDP). Sa partie électrique est un circuit


redresseur conventionnel, qui est de nature non linéaire. Les formes d'onde du circuit
formes d'onde du circuit peuvent être obtenues avec des équations de circuit par
morceaux ou un logiciel de simulation de circuit. Cependant, lorsque les deux
domaines sont reliés par le transducteur piézoélectrique, la situation se complique.
La dynamique de l'ensemble du dispositif électromécanique serait difficilement
modélisable avec précision avec ces méthodes existantes. Les caractéristiques de
multiples modes de vibration sur la partie mécanique et la non-linéarité sur la partie
électrique entravent l'intégration de leurs modèles.

Jusqu'à présent, presque toutes les études portant sur la partie mécanique
ont adopté des modèles électriques simplifiés, tandis que les études portant sur la
partie électrique ont adopté des modèles mécaniques simplifiés. Recherches se sont
concentrées sur les parties mécaniques ou électriques, mais pas sur les deux.

3.1 Impédance équivalente dans la partie mécanique


La figure II .3 donne la représentation schématique à un seul degré de
liberté (SDOF) du dispositif PEH,

20
Où M, D, K, et Kp représentent respectivement la masse équivalente du premier mode,
l'amortissement mécanique (dissipation), la rigidité du substrat, la rigidité du court-
circuit piézoélectrique, respectivement ; Cp est la capacité piézoélectrique clampée ;
vp est la tension aux bornes l'élément piézoélectrique, et ip est le courant traversant
l'élément ; x = z - y est le déplacement relatif ; 𝛼𝑒 est le facteur force- tension de
l'élément piézoélectrique.

La dynamique de la représentation SDOF peut être décrite par les équations


suivantes

𝑀𝑥̈ (𝑡) + 𝐷𝑥̇ (𝑡) +(K+Kp)x(t)+𝛼𝑒Vp (t)= -M𝑦̈ (t)

(1) ip =𝛼𝑒𝑥̇ (𝑡)- cp𝑣̇ p(t)

La représentation schématique montre non seulement la configuration mécanique et


la connexion électrique simplifiées du dispositif, mais aussi le modèle équivalent de
l'élément piézoélectrique illustrant le mécanisme de couplage. En prenant la
transformée
(j𝜔𝐿 + 𝑅 + 1 de
) I Fourier de (1)
j𝜔) +V (j𝜔) =V etj𝜔)
en la réarrangeant,(2)
nous avons
eq( p eq
𝑗𝜔
(
𝐶
Ieq (j𝜔) =Ip (j𝜔)+ Cp j𝜔Vp

Figure II.4 Circuit équivalent d'un dispositif PEH excité par la base

Où ω est la fréquence d'excitation ; et


𝑀
Veq(t)=− M𝑦̈ (t) L= 𝑀 𝐷
R=𝛼𝑒²
𝛼𝑒²
C=𝐾+𝐾𝑝 (3)
𝛼𝑒 Ieq(t)= 𝛼𝑒𝑥̇ (t) 𝛼𝑒²

Désignent la source de tension, le courant, l'inductance, la résistance et la capacité


équivalents, ce qui correspond à la base l'excitation, la vitesse, la masse,
l'amortissement et la rigidité dans le domaine mécanique, respectivement.

Deux relations de connexion peuvent être obtenues à partir de (2). Avec la relation de
tension donnée par la première équation, la tension veq, L, R, C et Cp sont connectés en série ;
tandis qu'avec la relation de courant donnée par la deuxième équation, Cp et le
circuit SEH sont connectés en parallèle.

Avec les deux expressions sur les impédances équivalentes dans la partie mécanique
et leurs relations de connexion, la figure II.3 illustre le circuit équivalent du dispositif

21
PEH. Dans cette figure, la partie électrique, qui est composée de Cp et du circuit
d'interface SEH en parallèle, est représentée par une impédance équivalente, Zelec.

3.2 Impédance équivalente de la partie électrique

La partie électrique du dispositif PEH était désignée par le terme Zelec. Or, comme nous le
savons, dans l'analyse des circuits, le concept d'impédance est généralement utilisé
pour les circuits alternatifs linéaires afin de montrer les relations de magnitude et de
phase entre la tension et le courant.

Ainsi, pour toutes les interfaces de récolte de courant alternatif à courant


continu, même la plus simple des SEH, leurs comportements ne peuvent pas être
complètement illustrés par le concept d'impédance.

La simplification est faite sur la base de l'hypothèse que l'influence des harmoniques
d'ordre supérieur produites par le circuit de récolte sur le système est beaucoup plus
faible que celle de la composante fondamentale.

Avec cette hypothèse, deux conditions simplifiées sont obtenues.

1)Le courant équivalent ieq peut être considéré comme une onde sinusoïdale
parfaite.

2)Seule la composante fondamentale de vp, que l'on désigne par Vp,F, a un effet sur la
dynamique du système.

Ieq(t)=I₀sin(𝜔𝑡)

(4)

Où I₀ est la magnitude de leq (t). La tension aux bornes de l'élément piézoélectrique peut être
décrite par l'équation par morceaux suivante :
I₀
Vp(t) = 𝜔 𝐶𝑝
(1-cos(𝜔𝑡))-Vrect 0≤ 𝜔𝑡 ≤ 𝜃 (5)

Vrect 𝜃 ≤ 𝜔𝑡 ≤ 𝜋

I₀
Vrect - 𝜔 𝐶𝑝(1-cos(𝜔𝑡)) 𝜋 ≤ 𝜔𝑡 ≤ 𝜋
+𝜃
- Vrect 𝜋 + 𝜃 𝜔𝑡 ≤ 2𝜋

Où θ correspond à l'intervalle de blocage du redresseur dans un demi-cycle (comme


illustré à la figure II.5 ), Vrect est la tension redressée. θ et Vrect sont reliés par

Figure II .5 Formes d'onde caractéristiques de la tension et du courant dans le SEH

22
𝑐𝑜𝑠𝜃 −= 1-2𝑉̃ rect (6)

𝑉̃ rect est la tension redressée non dimensionnelle, définie comme


suit

𝑉𝑟𝑒𝑐𝑡
𝑉̃ rect 𝜔𝐶𝑝
𝐼₀
=
(7)

La tension redressée Vrect est la somme de Vstore (la tension aux bornes de Crect) et de VF (la
chute de tension directe du pont redresseur).

Selon (5), l'expression de la composante fondamentale de vp est obtenue comme suit


𝐼0 2
Vp,F (t) 𝜔 𝐶𝑝 2𝜋 (sin(2𝜃 ) − 2𝜃 cos(𝜔𝑡) + 2𝑠𝑖𝑛 𝜃 sin(𝜔𝑡))
=
(8)
La figure montre les formes d'onde de ip, vp, et vp,F sous un certain Vrect dans un cycle de
vibration. L'impédance équivalente de la partie électrique est obtenue avec la
transformée de Fourier de (4) et (8)
Vp,F(j𝜔 ) 1
Zelec(j𝜔) = = (𝑠𝑖𝑛2 𝜃 + 𝑗(𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝜃)) (9)
𝐼𝑒𝑞 (j𝜔 ) 𝜔𝐶𝑝𝜋

Lorsque la fréquence d'excitation ω est fixe, Zelec est indépendant de la source de


tension, mais dépend simplement de θ.

Les impédances équivalentes avec d'autres circuits d'interface de récolte peuvent


également être obtenues avec cette méthode.

4- Conclusion
Dans ce chapitre, on était intéressé plus sur le coté électrique dans les systèmes
et on a présenté la définition de l’adaptation d’impédance et on s’était intéressé
à l’impédance dans une poutre libre-libre et la modalisation d’impédance dans
un système mécanique piézoélectrique et leurs équations d’impédance
mécanique et électrique équivalente.
23
CHAPITRE III :
1- INTRODUCTION
Les matériaux piézoélectriques font l’objet d’un grand nombre de recherches ces
dernières années, que ce soit à des fins mécaniques, pour leurs éventuelles
applications dans les domaines de mécanique, comme un outil de commande et de
régulation, le cas du contrôle actif et d’analyse vibratoire, ou à des fins
technologiques dans les domaines d’électronique comme par exemple les oscillateurs
à quartz. Ils peuvent être utilisés aussi bien comme actionneurs que comme capteurs
de vibrations. L’application de l’effet piézoélectrique dans le contrôle vibratoire des
poutres en tenant compte de l’influence de différents paramètres.

2- Piézoélectricité
La piézoélectricité (du grec piézein presser, appuyer) est la propriété que possèdent
certains corps de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte
mécanique et réciproquement de se déformer lorsqu’on leur applique un champ
électrique. Les deux effets sont indissociables. Le premier est appelé effet
piézoélectrique direct ; le second effet piézoélectrique inverse.

Cette propriété trouve un très grand nombre d’applications dans l’industrie et


la vie quotidienne. Une application parmi les plus familières est l’allume-gaz. Dans un
allume-gaz, la pression exercée produit une tension électrique qui se décharge
brutalement sous forme d’étincelles : c'est une application de l’effet direct. De
manière plus générale, l’effet direct peut être mis à profit dans la réalisation
de capteurs (capteur de pression etc.) tandis que l’effet inverse permet de réaliser des
actionneurs (injecteurs à commande piézoélectrique en automobile, nano
manipulateur…).

Figure III.1 Illustration du comportement d’une pastille piézoélectrique : la contrainte appliquée crée
un signal électrique.

Les matériaux piézoélectriques sont très nombreux. Le plus connu est sans doute le
quartz, toujours utilisé aujourd’hui dans les montres pour générer des
impulsions
24
d’horloge. Mais ce sont des céramiques synthétiques, les PZT qui sont le
plus largement utilisées aujourd’hui dans l'industrie.

Soulignons enfin que l’effet piézoélectrique inverse ne doit pas être confondu
avec l’électrostriction qui est un effet du second ordre et existe dans tous les
matériaux.

2.1 - L’effet piézoélectrique

L’effet piézoélectrique direct, caractérisé par l’apparition de charges positives et


négatives sur les surfaces d’un cristal ou d’une céramique, est observé lorsque
ce dernier subit une pression selon une ou plusieurs directions. La
polarisation résultante est alors proportionnelle à la déformation et change de
signe avec cette dernière. Réciproquement, l’effet piézoélectrique indirect est
observé quand la céramique, soumise à un champ électrique, subit une
déformation. On rencontre cet effet dans des cristaux (quartz ou sel de Rochelle)
et de bonnes performances sont rencontrées chez les céramiques en particulier le
PZT.

Figure III.2 Effet piézoélectrique a) direct : sous l’effet d’une contrainte, il y a apparition de charges
sur les surfaces supérieures et inférieures b) indirect : sous l’effet d’un champ électrique, il y a
déformation de la céramique piézoélectrique

Figure III.3 Effet piézoélectrique

2.2- poutre piézoélectrique

Une poutre piézoélectrique est l'un des transducteurs pour l'exploitation de l'énergie.
Elle offre une mise en œuvre facile et de bonnes performances en transformant une
contrainte mécanique en tension électrique. Afin de maximiser la puissance de sortie,
il est important de fournir une adaptation de l'impédance mécanique et électrique.
Dans cette recherche, on propose une méthodologie qui permet de trouver les valeurs
des éléments localisés dans un modèle électromécanique après avoir effectué les

25
mesures appropriées. Grâce aux équations linéaires, il est possible de modéliser une
poutre à la fois de manière mécanique et électrique, et d'adapter la meilleure charge
en fonction de la fréquence. Le modèle proposé d'un cantilever piézoélectrique
montre une utilisation potentielle de ces dispositifs à l'échelle micro comme un
cantilever qui fait partie d'une structure en silicium. De plus, dans l'article, les
auteurs discutent des aspects mécaniques de l'utilisation d'un poids comme moyen
d'accorder la poutre piézoélectrique à une fréquence spécifique . L'aspect électrique
de l'adaptation de l'impédance de la source avec la charge, qui est basé sur un modèle
électrique d'un transducteur piézoélectrique, est également présenté. Dans cet article,
un modèle mathématique a été vérifié par une expérience dans laquelle un banc de
laboratoire équipé d'un générateur de vibrations, d'un capteur d'énergie
piézoélectrique et de capteurs d'accélération a été utilisé.

3- Adaptation de l'impédance dans une poutre


piézoélectrique
Les paramètres équivalents dépendent de la forme, des dimensions et du matériau
utilisé dans une poutre piézoélectrique spécifique.

L'adaptation d'impédance peut être exécutée d'une manière électrique pour optimiser
la puissance de sortie. Ceci est réalisé lorsque l'impédance de charge Zcharge est égale à la valeur

conjuguée de l'impédance de sortie Zsortie

Zcharge = Zsortie

Ceci peut être réalisé en connectant des éléments complémentaires dans la même
configuration que dans le modèle de la poutre piézoélectrique.

La tension aux bornes des éléments LC connectés en série à la fréquence de


résonance peut être omise.

Une hypothèse similaire peut être réalisée avec le courant à travers les éléments de
réactance connectés en parallèle (C0 et C5).

Par conséquent, le circuit peut être simplifié à un diviseur de résistance. La puissance


de sortie maximale (associée à Rcharge) est atteinte lorsque les deux réactances sont connectées.

à Rcharge) est atteinte lorsque les deux résistances sont égales.

26
Figure III.4 Circuit de charge avec impédance adaptée

4- Objectif de l'adaptation d'impédance dans la récupération


d'énergie piézoélectrique
L'objectif de l'adaptation d'impédance pour un système général est de maximiser la
puissance délivrée à la charge. Mais dans le système de récolte d'énergie, l'objectif est
vague.

Plusieurs chercheurs ont fait des déclarations contradictoires.

La raison est attribuée à la compréhension ambiguë du concept de charge dans la


récolte d'énergie. Dans un système conventionnel, la charge consomme toute la
puissance qui est extraite du système.

Alors que dans un système de récolte d'énergie, la préoccupation est la quantité


d'énergie récupérée plutôt que la quantité d'énergie consommée.

L'énergie récoltée n'est qu'une partie de l'énergie extraite.

La clarification du flux d'énergie est cruciale pour clarifier l'objectif de l'adaptation de


l'impédance dans la récolte d'énergie.

5- La récupération d'énergie piézoélectrique


La récupération d'énergie est le processus qui consiste à extraire une petite quantité
d'énergie du l'environnement ambiant grâce à diverses sources d'énergie.

L'énergie disponible pour la récolte est principalement fournie par la lumière


ambiante (éclairage artificiel et naturel), la radiofréquence ambiante, les sources
thermiques et les sources mécaniques.

Parmi les techniques de récolte basées sur le mouvement, la transduction


piézoélectrique offre des densités de puissance plus élevées par rapport à la
transduction électrostatique (qui nécessite également une polarisation initiale).

27
L'effet piézoélectrique convertit une contrainte mécanique en courant ou en tension
électrique.

6- Récupération d'énergie à deux Circuits : Conversion pour


l'adaptation d'impédance
Étant donné que le niveau d'excitation mécanique et donc le niveau de tension
redressée ne sont pas constants dans la plupart des applications pratiques, Otman et
al. Ont proposé d'utiliser un convertisseur CC-CC juste après le convertisseur CA-CC
de l'interface standard à un étage afin que la sortie CC du redresseur puisse être
régulée pour maximiser le transfert d'énergie vers le dispositif de stockage. Ils ont
introduit un convertisseur DC-DC adaptatif à cette fin et ont observé une
augmentation de 400% du flux d'énergie vers la batterie par rapport à l'interface de
conversion AC-DC simple. Dans un autre travail, ils ont introduit un convertisseur
DC-DC abaisseur optimisé fonctionnant en mode de conduction discontinue (DCM).
La conversion abaissée est considérée en supposant que le matériau piézoélectrique
peut générer une tension plus élevée que le niveau de tension requis de la batterie. Ils
ont optimisé le cycle de service pour le convertisseur abaissé et ont observé un flux
d'énergie trois fois plus important vers la batterie (et le contrôleur était
autoalimenté).

Guan et Liao résument le processus optimisé de récolte d'énergie en deux étapes


introduit par Otman et al. et fournissent une estimation de l'efficacité du
convertisseur DC-DC abaisseur en termes de niveaux de tension du dispositif de
stockage et des autres composants. Dans le modèle généralisé à deux dans la
représentation scénique donné, la puissance piézoélectrique de sortie est d'abord
redressée vers le condensateur de stockage temporaire Co, dont le niveau de tension
est maintenu à la tension optimale du redresseur. La puissance d'entrée est ensuite
transférée au dispositif de stockage (dont le niveau de tension est Vesd) par le biais du
convertisseur CC-CC pour un transfert de puissance maximal.

Figure III.5 Circuit généralisé de récupération d'énergie piézoélectrique à deux étages (d'après Guan et
Liao)

Guan et Liao se concentrent ensuite sur le convertisseur continu-continu (1) pour


estimer son efficacité (qui était supposé fonctionner avec une efficacité de 100 % dans

28
Otman et al). L'efficacité résultante du convertisseur est obtenue dans leur
travail comme suit

𝑉𝑟 𝑒 𝑐𝑡 +𝑉𝑑 −𝑉𝑐𝑒𝑠 𝑉𝑒𝑠𝑑 (1)


𝜇= .
𝑉𝑟 𝑒 𝑐𝑡

𝑉𝑒𝑠𝑑 +𝑉𝑑
Où Vrect est la tension du redresseur, Vesd est la tension du dispositif de stockage
d'énergie, Vd est la polarisation directe de la diode D1 dans la figure III.6 , et Vces est
la chute de tension du commutateur interne Tr. Par conséquent, l'efficacité du
convertisseur dépend de plusieurs paramètres de tension (certains sont simplement
lus dans les fiches techniques, comme la tension de polarisation de la diode), y
compris le niveau de tension du dispositif de stockage. Dans leur article, Guan et Liao
fournissent également une estimation améliorée du cycle de service optimal.
Figure III.6 Convertisseur CC-CC dans le schéma de collecte d'énergie à deux étages (d'après Guan et
Liao).

Après avoir validé leur expression du rendement du convertisseur par rapport à


SPICE ; Guan et Liao montrent théoriquement et expérimentalement que l'interface
standard à un étage peut avoir une efficacité supérieure à celle de l'interface à deux
étages en fonction de la tension du dispositif de stockage. Ils concluent que, si un
niveau de tension optimal est choisi pour le dispositif de stockage d'énergie,
l'interface standard à un étage peut être plus efficace que l'interface à deux étages,
car la quantité d'énergie collectée dans le convertisseur CC-CC pourrait annuler les
avantages de l'utilisation de l'interface à deux étages. Cependant, très souvent, le
niveau de tension du dispositif de stockage est un paramètre fixe en raison des
exigences de l'application.

Figure III.7 Circuit d'adaptation d'impédance résistive avec un convertisseur buck-boost


fonctionnant en DCM par Kong et al.

29
7- Conclusion
Dans ce chapitre on a finalement trouvé la relation entre la poutre et l’adaptation
d’impédance, On a aussi présenté un nouveau terme piézoélectricité qui va
combiner les derniers ensembles, et l’importance de la combinaison de
l’adaptation d’impédance et la piézoélectricité dans la récupération d’énergie.

39
CONCLUSION GENERALE :
Les vibrations rencontrées dans les milieux professionnels sont surtout générées par des systèmes en
mouvement.
Ces vibrations sont caractérisées par des valeurs très variables tant au niveau de leur amplitude que de leur
fréquence de vibration.
Il est toutefois possible de les subdiviser grossièrement avec d’une part les éléments produisant des
fréquences basses et des amplitudes élevées (typique des machines à fonctionnement impulsif/alternatif), et
d’autre part les éléments dont la fréquence élevée est associée à une basse amplitude (comme les appareils à
fonctionnement cyclique).
Il y a une foule de moyens que l’on peut prendre pour résoudre les problèmes de vibration des planchers. Ils
peuvent être rangés dans d es catégories.
Atténuation des effets : Il n’est peut-être pas toujours nécessaire de traiter la vibration elle-même. On peut se
contenter d’interventions qui réduisent la gêne causée par la vibration – c’est-à-dire qui limitent le bruit –, par
exemple en enlevant ou en disposant autrement les objets qui vibrent sensiblement.
Changement du lieu des activités : On peut déplacer la source des vibrations (p. ex. la classe de gymnastique
aérobique ou les machines) ou les locaux sensibles. Par exemple, au lieu d’aménager une aire d’exercices
aérobiques au dernier étage d’un immeuble, on peut le faire au rez-de-chaussée ou au premier étage. Il est
parfois possible de résoudre les plaintes concernant les vibrations causées par la marche en plaçant les
personnes ou les appareils à un endroit où il y a moins de risques de vibrations, par exemple près d’un poteau.
Renforcement : En augmentant la rigidité du plancher, on peut réduire la vibration due à la marche ou à
d’autres activités rythmiques. L’ajout de poteaux entre ceux qui existent déjà, à partir de l’étage concerné
jusqu’aux fondations, est très efficace dans le cas des planchers flexibles, mais il est souvent inacceptable pour
le propriétaire. Si le vide sous plancher le permet, le soudage de nouvelles pièces aux ailes inférieures des
poutres ou poutrelles d’acier constitue une bonne technique. On peut accroître la rigidité des planchers à
ossature légère en posant des éléments transversaux de renforcement, par exemple un second platelage ou
des cales. Il importe cependant de déterminer si la vibration est provoquée par des supports flexibles
(mauvais appuis, poutres flexibles)
Des isolateurs sont souvent utilisés sur les composants cinétiques pour réduire les vibrations
Les élastomères amortis permettent de minimiser les vibrations potentiellement dangereuses.
BIBLOGRAPHIE
•An optimal piezoelectric beam for acoustic energy harvesting ,AMIR PANAHI faculty of
electrical engineering Shahid Beheshti , Tehran , Iran .
•étude de micro poutres pour des applications capteurs, riadh lakhmi , article november2011
researchGate.
•modélisation et conception micro résonateurs piézoélectriques pour la récupération d’énergie
vibratoire, faculté de SHERBROOKE, département de génie mécanique.
•thèse contrôle actif de vibration utilisant des matériaux piézoélectriques 1999, sciences pour
l’ingénieur de Lyon : mécanique énergétique par Nicholas Rizet.
•Mechanical and electrical impedance matching in a piezoelectric beam for energy harvesting,
article by A.Koszewnik , the European physical journal special topics.
•Piezoelectric energy harvesting book by Alper Erturk, goergia tech and Daniel Inman Virginia
tech Usa.
•Vibration et acoustique, ENSIDM Université de Maine Jean Claude Pascal.
•Impedance matching for improving piezoelectric energy harversting systems Junrui Liang and
Wei-Hsin Liao the Chinese University of Hong Kong china.
• Vibrations des poutres, par Jean COURBON Ingénieur Général Honoraire des Ponts et
Chaussées Professeur Honoraire à l’École Nationale des Ponts et Chaussées.
•Impedance Matching: Formula, Circuit & Applications April 16, 2021 by Electrical4U
•Résonnance d’une poutre en vibration, blog.espci.fr
•Thèse présentée à l’université d’Ottawa sur le réglage de position d’une poutre flexible avec
amortisseur actif des vibrations par Jean Du Carufel.
• THESE présentée devant L'ECOLE CENTRALE DE LYON pour obtenir le titre de DOCTEUR
INGENIEUR spécialité: mécanique par M. CHAIYAPORN Somsak ; IDENTIFICATION DES
MODULES EQUIVALENTSD'UNE POUTRE COMPOSITE A PARTIR D'ESSAISVIBRATOIRES
NON-MODAUX.
•Vibration control using an impedance matching method ; Article in Proceedings of SPIE - The
International Society for Optical Engineering · October 2003, Gopalakrishna M Kamath Indian
Institute of Technology.
•What Is Beam Vibration? article by Maggie J. wise-geek.com
•Comment réduire la vibration des planchers Allen, D. E.; Pernica, G , NRC Publications Archive
Archives des publications du CNRC.

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