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TECHNIQUES DE MESURES

INDUSTRIELLES

SH/ IAP- CU/ Département Instrumentation Boumerdes

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 1
 Ce séminaire traite de diverses questions
relatives à la mesure notamment :
• La pression
• Le débit
• Le niveau
• La température

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 GENERALITES SUR LES CAPTEURS
a. Définitions et caractéristiques générales

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b. Classification des capteurs en fonction :
• du mesurande qu'il traduise (capteur de température, de
pression, ...)
• de leur rôle dans un processus industriel (contrôle de
produits finis, de sécurité, ...)
• du signal qu’ils fournissent
 capteur analogique (catégorie la plus importante)
 capteur logique (key sensor)
 capteur digitaux
• de leur principe de traduction du mesurande (capteur
résistif, à effet de Hall, ...)

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• de leur principe de fonctionnement
• Capteurs actifs :
Fonctionnent en générateur en convertissant
la forme d ’énergie propre au mesurande en
énergie électrique.
• Capteurs passifs :
Il s ’agit d ’impédances (très souvent des
résistances) dont l ’un des paramètres
déterminants est sensible au mesurande.

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 Capteurs Actifs :

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• Effet Thermoélectrique :
Un circuit formé de deux conducteurs de nature
chimique différente, dont les jonctions sont à des
températures T1 et T2, est le siège d'une force
électromotrice e(T1,T2).

 Application : détermination à partir de la mesure


de e d'une température inconnue T1 lorsque T2
est connue.

• Effet Pyroélectrique :
Certain cristaux ont une polarisation spontanée qui
dépend de la température.

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• Effet Photoémissif :
Les électrons libérés sont émis hors de la cible
éclairée et forment un courant électrique.

• Effet Photovoltaïque :
Tension aux bornes d ’une jonction PN créée par
électrons et des trous libérés par un flux
lumineux.

• Effet Photo-électromagnétique :
Libération de charges électriques dans la matière
sous l'influence d'un rayonnement lumineux ou plus
généralement d'une onde électromagnétique dont
la longueur d'onde est inférieure à un seuil
caractéristique du matériau.

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• Effet Piézo-électrique :
L'application d'une contrainte mécanique à
certains matériaux dits piézo-électrique (le quartz
par exemple) entraîne l'apparition d'une
déformation et d'une même
charge électrique de signe différent sur les faces
opposées.
Application : mesure de forces ou de grandeurs
s'y ramenant (pression, accélération) à partir de
la tension que provoquent aux bornes du
condensateur associé à l'élément piézo-
éléctrique les variations de sa charge.

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• Effet Hall :
Un matériau parcouru par
un courant I et soumis à une
induction B faisant un angle θ
avec le courant fait apparaître
une tension VH

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• Effet Induction Electromagnétique :
La variation du flux d'induction magnétique dans
un circuit électrique induit une tension électrique.
 Application : la mesure de la fem
d'induction permet de connaître
la vitesse du déplacement qui
est à son origine.

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 Capteurs Passifs :

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 Capteurs Passifs :
• Corps d ’épreuve : Impédance dont l’un des
paramètres est sensible au mesurande.
• Les variations d'impédance ne sont
mesurables qu ’en intégrant le capteur dans un
circuit électrique. (à alimenter)

 Z = f(géométrie, dimensions, propriétés


électriques [ρ], [µ],[ε])

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• Variations géométrique :
 Capteur à élément mobile
 Capteur à élément déformable

• Variation des propriétés des matériaux :


 Correspondance univoque entre la valeur
de la grandeur et celle de l ’impédance du
capteur.

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 Corps d'épreuve - Capteurs
Composites

Exemples: Jauge de contrainte, Détecteur gamma

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Exemples de corps d’épreuve
• Mesure d'une force à partir d'un capteur de
déplacement
Corps d'épreuve : ressort
Force : Mesurande primaire
Élongation : Mesurande secondaire

• Mesure d'une accélération à partir d'un


capteur de force
Corps d'épreuve : masse sismique
Accélération : Mesurande primaire
Force : Mesurande secondaire

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Exemples de corps d’épreuve
x x x
x

P P P P
Membrane Membrane Capsule manométrique Capsule manométrique
plane encastrée ondulée fermée ouverte

x
x
x x

P P P P
Tube de Piston agissant Soufflet Capsule manométrique
Bourdon sur un matériau ouverte
piézo électrique

x x α

x
r r

P P P P P
Capsule biconique Tube borgne Tube Tube Piston avec
" Diabolo " vrillé hélicoide ressort ou étrier

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• Capteurs intégrés

Exemples : jauges extensométriques, photocapacités

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Capteur
Le capteur soumis au mesurande fournit une
information ou signal qui peut être :
• Mécanique.
• Electrique : Tension, intensité...
• logique ou Analogique.

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∆X ∆α ∆X ∆R ∆R ∆R
∆X ∆X
R R
Fils tendus
Jauge métallique
collée
∆α
∆R

∆X
X

∆X

∆X
∆X
Amplification Variation
mécanique Variation relative Variation
d'un déplacement de résistance de résistance de résistance

∆X Q F Q ∆X Q ∆X ∆M
Bilame Rondelles Noyau
piézo-électrique piézo-électriques Diélectrique

P F Q P ∆X
∆V
∆X
V

∆V
Q

∆X
Variation Variation Variation
de charge de charge de charge Transformateur
électrique électrique différentiel
électrique

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∆X ∆f F ∆M ∆X ∆ i ou ∆ R ∆X ∆ i ou ∆ R
E ∆f Magnéto-électricité Récepteur Récepteur
F ∆M ∆E photo-électrique photo-électrique
F

Rayons Volet
lumineux F mobile
Rayons
Matériau à lumineux
F biréfringence ∆X
∆X Variation modifiable
Corde de perméabilite Variation Variation
ou lame vibrante magnétique de polarisation de lumière
∆X ∆Q ∆X ∆t ∆R ∆F ∆i
∆P ∆X
∆X ∆t R
Piézo-transistor
Jauges à film
à effet
deposé sous vide
de champ
Jauges diffusées
∆t = k∆X dans une membrane
de silicium
∆X
N
P P P
N

∆F

Signal
Emetteur
d'ultra-sons Variation
Variation de charge Variation Variation d'intensité
( Tube a gaz ionisé ) de durée de résistivité d'un courant

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L ∆R ∆X ∆R ∆X ∆C ∆X ∆L
∆X ∆
ρ R
Magnétorésistance

∆X
∆X
∆X
∆X

∆X

Semi-conducteur N S
( Jauge E ∆E
piezo résistive )
∆X

Variation Variation Variation Variation


de résistivité de résistance de capacité d'inductance

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• Capteurs intelligents

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Transmetteurs

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Transmetteur de température

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Transmetteur
Un transmetteur est un appareil de
mesure dont l'entrée est issue d'un
capteur et dont la sortie est un signal
conforme à un standard analogique (0,2-
1 bar ou 4-20 mA) ou numérique,
directement utilisable dans une boucle
de mesure ou de régulation.

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 Paramétrage d'un transmetteur
Deux paramètres de réglage :
- décalage de zéro
- étendue de mesure .
Si le transmetteur possède un réglage
analogique, pour paramétrer le transmetteur il
suffit (respecter l'ordre) :
• De régler le zéro quand la grandeur mesurée
est au minimum de l'étendue de mesure
(réglage du 0) ;
• De régler le gain quand la grandeur mesurée
est au maximum de l'étendue de mesure
(réglage du 100 )

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 Paramétrage d'un transmetteur

Transmetteur de pression

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 Raccordement électrique
Trois types de transmetteur :
• 4 fils (dits actifs) qui disposent d'une alimentation et
qui fournissent le courant I. Schéma de câblage est
identique à celui des régulateurs (fig. 1).
• 3 fils sont des transmetteur 4 fils, avec les entrées
moins reliées (fig. 2).
• 2 fils (dits passifs) qui ne disposent pas d'une
alimentation et qui contrôlent le courant I fournie
par une alimentation externe (fig. 3).

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Fig.1 Transmetteur 4 fils

Fig.2 Transmetteur 3 fils

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Fig.3 Transmetteur 2 fils

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 Schéma de principe d'une boucle de
courant
Une boucle 4-20 mA est composée :
• D'un générateur, qui fournie le courant
électrique I;
• D'un ou plusieurs récepteurs, qui mesure le
courant électrique I qui les traverse.

Boucle de courant

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 Mise en oeuvre pratique

Exemple de câblage - Boucle de régulation de débit

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 Mise en oeuvre pratique
• Chercher le nombre de boucle de courant. (Il y a
deux fois plus de boucle de courant que de boucle de
régulation)
• Pour chaque boucle, faire la liste de
l'instrumentation mise en oeuvre.
• Dans chaque liste, déterminer l'unique élément
générateur.
• Relier le (+) du générateur au (+) d'un récepteur
avec un fil rouge.
• Relier le (-) du générateur au (-) d'un récepteur
avec un fil noir.
• Si possible, relier les (+) disponibles des récepteurs,
au (-) disponibles d'autres récepteurs avec un fil
bleu.
• Vérification : Dans chaque boucles de courant, il y a
autant de fils de liaison que d'éléments.

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 Le transmetteur "intelligent "
Appareil de mesure sur site muni d'un
microcontrôleur et utilisant les
communications numériques pour la
transmission des informations

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 Structure d'un transmetteur "intelligent "
Le transmetteur intelligent est un transmetteur
muni d'un module de communication et d'un
microcontrôleur :

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• Le module de communication permet :
• De régler le transmetteur à distance ;
• De brancher plusieurs transmetteurs sur la
même ligne.
• Le microcontrôleur permet :
• De convertir la mesure en une autre
grandeur, appelée grandeur secondaire. Par
exemple, il peut convertir une mesure de
différence de pression en niveau
• De corriger l'influence des grandeurs
d'influence sur la mesure.

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 Avantages métrologique du transmetteur
"intelligent"
• Précision
Le transmetteur possède moins de
composants analogiques. Les grandeurs
d'influences sont compensées. La non
linéarité du transducteur peut être corrigé.
• Rangeabilité
• Répétabilité
• Auto surveillance - Position de repli
• Traitement du signal - Filtrage

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 Avantages à la configuration et à la
maintenance
• Convivialité - Accès à distance
• Standardisation
• Diagnostic - Forçage du signal de sortie
• Archivage des configuration

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 Choix d'un transmetteur
• Étendue de mesure
Il faut tenir compte à la fois de la plage de
mesure et de la valeur maximale de la grandeur
mesurée. Le transmetteur doit être capable
d'offrir une mesure correcte dans la totalité
de l'étendue de mesure, ainsi que d'offrir une
résistance à la valeur maximale de la grandeur
mesurée.

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• Températures
• Tenir compte: Tmax du procédé ,Ta. Souvent,
la température du procédé va dépasser les
limites de l'élément détecteur.
• A T° > 07°C (225°F) , fonctionnement non
convenable.
• La plupart des électroniques ne peuvent pas
aller au-delà d'une température de service
de 93°C (200°F) et il existe un grand nombre
de composants dont la température
maximale de fonctionnement correct est de
85°C (185°F).

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• Environnement
Le transmetteur doit être en mesure de
fonctionner dans des environnements où règne
un taux d'humidité relative de 0 à 100%.
Le fluide du procédé et le milieu ambiant
doivent être pris en compte au titre de leur
éventuel caractère corrosif.

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Généralités et définitions
La mesure de pression est la plus importante en
instrumentation. Elle intervient dans :
• Mesure de pression elle même
• Mesure de niveau
• Mesure de débit
• Mesure de température

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Généralités et définitions
 Fluide : liquide ou gaz
 Pression : La pression d’un fluide est la force qu’il
exerce par unité de surface, perpendiculairement
à cette surface.

Pression= Force ⇒P= F


Surface A

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Exemple de pressions exercées

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 La pression est constituée de deux
composantes :
1. Pression statique Ps
2. Pression dynamique Pd

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 Pression statique :
Due à l’énergie potentielle du fluide au repos ou en
mouvement

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 Pression Statique:

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 Pression dynamique :
Due à l’énergie cinétique du fluide en mouvement,
donc à sa vitesse.
La pression dynamique
d’un fluide au repos
est nulle.

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 Pression totale PT

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 Unités de mesure
Les pressions peuvent être exprimées par les
hauteurs d’eau ou de mercure (m, mm ou po).
Une colonne de liquide de hauteur h exerce une
pression p:

P= ρgh
h : hauteur du liquide (m)
ρ : masse volumique du liquide (kg/m3)
g : constante gravitationnelle : 9.81 m/s2 = 32.19
pi/s2

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 Les unités de pression
• 1 psi = 6894,7 Pa = 0.069 bar
• 14,7 psi = 1 atmosphère
• 1 psi = 27.70 po. H2O
• 1 bar = 100 000 Pa
• 1 torr = 1 mm Hg = 133 Pa
• 1 atm. = 101 325 Pa

• Livre par pouce carrée: lb/po2 ou psi


• En absolu « psia » en relatif « psig »
• 1 Pa = 1 Newton/m2

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Généralités et définitions
 Principe de Pascal
La pression exercée sur un fluide est
transmise dans tous les sens et est appliquée
perpendiculairement à la surface du fluide.

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 Principe de Pascal- exemple

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 Principe de Pascal- exemple

P=
1 P2

F1 = F2
A1 A2
2
A2 20 po
⇒ F2 = F1 = 2
125lb = 1250lb
A1 2 po

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Transmetteurs de pression différentielle
 Fonction
Le transmetteur de pression peut fournir
différents types d'information :
• Une pression relative ;
• Une pression absolue ;
• Une pression différentielle image d'un débit ou
d'un niveau.

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 il faut distinguer entre la pression relative
et la pression absolue.
La pression relative, ou pression
manométrique, est la mesure la plus
fréquente,

Exemple : la pression des pneus est donnée


en pression relative.

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 Pression absolue:
C’est la valeur qui correspond, pour une température
donnée, à l’énergie potentielle total d’un fluide par
rapport au vide pris comme référence.
• Le vide absolu est le zéro de référence.
• 1atm = 14.7psia= 101.3 kPa =760 mm Hg
• Valeur toujours positive.

• Utilisée en thermodynamique pour caractériser


l’état d’une substance. C'est la pression réelle, dont
on tient compte dans les calculs sur les gaz.

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 Pression relative :
• Elle est évaluée par rapport à la pression
atmosphérique prise comme zéro de référence et
peut être positive ou négative.
• 1 atm. = 14.3 psia = 0 psig
NB: g= gauge (jauge)

EX: Dans une centrale, on mesure surtout des pressions


relatives.
On mesure la pression absolue si la pression est
inférieure à la pression atmosphérique,
 par ex. : le condensateur et l’enceinte de
confinement sous vide.

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 Pression différentielle :
• C’est la différence entre deux pressions
quelconques.

→ Utilisée surtout dans la mesure du débit ou


du niveau et peut être positive ou négative.

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 La mesure de la pression
Objectif :
• Affichage de la pression sur un cadran,
• la régulation d’une opération
• ou l’émission d’un signal électronique (4 – 20 mA)
proportionnel à la pression mesurée.

• Le fonctionnement de la plupart des manomètres


repose sur la transformation par un capteur — ou
corps d’épreuve — de la pression appliquée en un
mouvement physique qui lui est proportionnel dans
leur plage d’utilisation.

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• Nous décrivons ci-dessous les principaux
capteurs :
• Tube Boudon
• Membranes
• Soufflets
• Capsules manométriques.

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Choix des manomètres
Le choix se base sur :
• Les principes de fonctionnement
• L’étendue de mesure

Recommandations :
• Si P = Constante, utilisation sur 2/3 de EM
• Si P variable, utilisation sur ½ de EM

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1. Manomètres hydrostatiques ou tube en
U à lecture directe
• À section uniforme
• À réservoir (sections inégales)
2. Manomètres hydrostatiques à lecture
indirecte
• À tube métallique à réservoir
• À cloche
• À double cloche
• À tore pendulaire

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3. Manomètres à déformation de solides
• Les tubes de Bourdon
• Les membranes
• Les soufflets
• Les capsules

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Manomètres hydrostatiques

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 Manomètres à liquide
 Manomètre en U:
C’est le type de manomètre le plus simple
Les ports de mesures sont connectés aux
extrémités supérieures du tube
Permet de mesurer directement une
pression de jauge (gage) ou une pression
différentielle
On peut mesurer la pression dans un
liquide
 Le fluide du manomètre doit être plus dense
 Les 2 fluides doivent être non miscibles
 Les 2 fluides doivent être de couleur
différentes

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 Manomètres en U
Avec: ∆P =P1 – P2 = g ∆h (ρm - ρs )

• ∆h = Différence de niveau des


deux ménisques (R)
• ρm = Densité du liquide du
manomètre
• ρs = Densité du fluide dont on
veut connaître la pression

Dans le cas d’un gaz:


ρs ≅ 0
∆P = ρm g ∆h

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 Manomètres en U
La pression s’exprime en Pa
• Il est souvent utile d’exprimer la pression
comme la hauteur de la colonne d’un fluide
 La pression est divisée par ρ g
 Le résultat est exprimé en m
 L’eau est souvent utilisée comme fluide de
référence
• La pression atmosphérique absolue est souvent
exprimée selon cette approche
 760 mm de mercure (ρ = 13 600 kg/m3)

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 Manomètres en U
Il est nécessaire de connaître la
température du liquide car elle affecte sa
densité
La densité de l’eau varie de 0,75% entre 10
et 40°C
La densité de l’eau est de 1000 kg/m3 à 4°C

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Avantages des manomètres en U:
• Les manomètres sont des instruments
relativement précis, même sans calibrage
• La précision est surtout influencée par les
caractéristiques de l’échelle et par la
densité du liquide
 Les échelles peuvent être très précises et leur
exactitude varie peut dans le temps
 La densité du fluide est généralement bien
connue
 On peut analytiquement déterminer la correction
à appliquer pour compenser l’erreur due aux
dilatations thermiques de l’échelle et du fluide

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Désavantage des manomètres en U:
• Deux lectures (h1 et h2) sont
nécessaires pour obtenir la pression

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 Manomètres hydrostatiques à lecture
directe

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 Manomètres hydrostatiques à lecture
indirecte

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 Manomètre à puits
 La section du puits est
relativement grande p/r à la
section du tube.

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 Lorsque qu’une pression est appliquée
(P1) la variation du niveau du puits est très
faible p/r à la variation du niveau du ménisque
 Une seule mesure est nécessaire
 Très pratique à utiliser dans le cas
d’un gaz ( ρs >> 0)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 83
 Manomètre incliné

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 84
 Manomètre incliné
 Cette variante du manomètre à puits
possède une plus grande sensibilité
• Mieux adapté aux mesures des faibles pressions;
• Permet de mesurer des variations de pression de
l’ordre de 2 à 3 mm d’eau.

∆P = ∆hgρ = RgρSing

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 85
 Baromètre
•Variante d’un manomètre à puits
Le fluide est le mercure
•L’extrémité du tube est scellée
pour pouvoir y faire une vide
La pression à cette
extrémité est la pression de
vapeur du mercure
• La pression barométrique est
souvent exprimée en mm de Hg
760 mm de Hg = 101,4 kPa

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 86
Tubes de bourdon
Selon la forme du capteur on distingue:
 Les tubes en C
 Les tubes en hélice
 Les tubes en spirale

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 87
 Tube de bourdon en C
La pression appliquée
dans le tube fait
varier son ovalité.
L’extrémité E1 du
tube est reliée à une
bielle dont le
déplacement actionne
une roue dentée
comportant une
aiguille qui donne la
déformation.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 88
Manomètre Bourdon

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 89
Manomètre Bourdon
 Manomètre
Bourdon
Le tube de Bourdon est brasé,
soudé ou vissé avec
le support de tube qui forme
généralement une pièce
complète avec le raccord.
Par l'intermédiaire d'un trou
dans le raccord, le fluide à
mesurer passe à l'intérieur du
tube. La partie mobile finale
du tube se déplace lors de
changement de pression (effet
Bourdon).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 90
Manomètre Bourdon
Manomètre Bourdon
1. Organe moteur,
tube de Bourdon
2. Support de
tube
3. Capuchon du tube
4. Secteur denté
5. Biellette 6.
Engrenage
7. Aiguille 8.
Cadran

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 91
Manomètre Bourdon
 Utilisation
• Appareil simple et compact permettant de
mesurer rapidement la pression des fluides
• La pression appliquée à l’intérieur d’un tube
plat en force le déroulement.
• utilisés pour la mesure de pressions positives
ou négatives de fluides gazeux ou liquides;
Fluides ni hautement visqueux ni cristallisant
• Mesure de très basses pressions.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 92
• Environnements agressifs et pressions élevées
• Réaction plus lente que les manomètres à
soufflet ou à membrane.
• EM selon DIN de 0... 0,6 bar à 0. . . 4000 bars.
La forme du tube dépend de EM.
• Pour EM : - de 0... 40 bars inclus , tube forme en
arc .
- de 0... 60 bars , tube forme
hélicoïdale.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 93
Attention:
Il est conseillé de ne les utiliser qu’entre le
premier quart et le dernier quart de l’échelle à
cause de l’hystérésis.

• Protection contre les risques de surpression ou de


dépassement d’échelle
• Ne permet pas de mesurer les phénomènes rapides
et évolutifs de pression
• L’incertitude de mesure varie de 0,02 à 0,2 % pour
le domaine de mesure de 0 à 3108 Pa.
• Fabriqués avec le raccordement vertical ou
arrière.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 94
Manomètre Bourdon
• Des manomètres Bourdon relativement peu
coûteux sont disponibles pour mesurer des
plages de pression comprises entre quelques
Pa et une centaine de MPa
• Les appareils peu coûteux ont une précision
relativement faible

 Jusqu’à 5% d’erreur à la pleine échelle

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 95
Manomètre Bourdon
• Les meilleurs appareils ont une précision de
l’ordre de 0,5% de la pleine échelle

• Certains appareils comportent un


potentiomètre ou un LVDT pour permettre
d’automatiser la prise de lecture

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 96
 Avantages et inconvénients
• Avantages :
précision,
domaine d’emploi.
• Inconvénients :
prix,
complexité.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 97
Tube de bourdon en hélice

Il est plus long que


le tube en C
• Dépourvu du
système
d’engrenage, donc
E1 est lié
directement à
l’aiguille.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 98
Tube de bourdon en spirale

• Utilisé dans les


installations
soumises à des
vibrations.
•Imprécision se
situe entre ±0.3%
et ± 1% de
l’étendue d’échelle.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 99
Soufflets (Bellows)
• Elément sensible
en forme de cylindre dont
la paroi est ondulée.
Sous l’action de la pression
les ondulations permettent
une déformation par
allongement ou écrasement.

 Imprécision = ± 0.5 %

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 100
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 101
Manomètres
à membrane

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 102
Manomètres à membrane

Manomètres à
membrane
La membrane est tendue
entre deux brides.
Par un trou dans le raccord,
le fluide à mesurer arrive
dans la chambre de
pression en dessous de la
membrane.
Son épaisseur varie entre
quelques centièmes de
millimètres et 2 mm.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 103
Manomètres à membrane

 Manomètres à
membrane
1. Bride inférieure
2.Chambre de pression
3. Bride supérieure 4.
Organe moteur, la
membrane
5. Vis 6. Biellette
7. Engrenage 8.
Aiguille
9. Cadran

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 104
Manomètres à membrane
 Principe
• La pression fait déplacer le centre de la membrane
(très minces et ondulées en acier inoxydable, en
argent ou en bronze) attachée au levier.
• Le déplacement de la membrane est proportionnel à
la pression mesurée et est transmis par
l'intermédiaire du mouvement à l'aiguille et affiché
sur le cadran en tant que valeur de pression.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 105
 Manomètres à membrane
 Utilisation
• EM possibles sur toutes les plages selon DIN
de 0...16 mbars à 0... 40 bars.
• Utilisés pour la mesure de faibles pressions de
fluides gazeux ou corrosifs, visqueux ou
pâteux.
• Moins sensibles aux vibrations que les
manomètres à tube
• Protection contre des détériorations: le
cadran et l'aiguille sont montés dans un
boîtier.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 106
• Protection contre les surcharges et les parties
en contact avec les fluides agressifs par
enduction de plastique ou par un film de
protection.
• Avec des fluides hautement visqueux ou
cristallisant , il est possible de les équiper de
brides ouvertes.
• Fabriqués avec un montage de membrane
horizontal (à angle droit par rapport au cadran)
ou vertical (parallèle par rapport au cadran).
• lecture rapide et précise de la pression.
• Leur amplitude, ou course, est toutefois plus
faible que celle des soufflets.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 107
Capsules aneroide
 Variante de la membrane

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 108
Manomètre à capsule

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 109
Manomètre à capsule
 Manomètre à capsule
La capsule est formée de deux
membranes métalliques.
La capsule est montée sur le
raccord soit directement soit
par l'intermédiaire d'un tube
métallique.
Par un trou dans le raccord le
fluide à mesurer passe à
l'intérieur de la capsule.
Afin d'être protégés contre des
détériorations, le système de
mesure, le cadran et l'aiguille
sont montés dans un boîtier.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 110
Manomètre à capsule

 Manomètre à
capsule
1. support de l'organe
moteur 2. Organe
moteur, la capsule
3. Biellette
4. Mouvement
5. Aiguille 6. Cadran

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 111
Manomètre à capsule
 Principe
• Sous l'effet de la pression les demi-parties de la
capsule se bombent. Ce déplacement proportionnel
à la pression mesurée est transmis par
l'intermédiaire du mouvement à l'aiguille et
affiché sur le cadran en tant que valeur de
pression.
• La pression fait déplacer le centre de la capsule.
Le déplacement est transmis à l’indicateur de
pression proportionnellement grâce à un dispositif
d’amplification.
• Son fonctionnement ne diffère de celui du
manomètre à membrane que par l’expansion des
deux côtés.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 112
 Utilisation
• Faibles et très faibles pressions positives ou
négatives, pour des fluides gazeux non
corrosifs ou de l’air.
• EM sur toutes les plages selon DIN de 0... 2,5
mbar à 0. . . 600 mbar.
• EM très basses: il est possible d'assembler
plusieurs capsules pour en faire un genre de
soufflet.
• Fabriqués soit avec la capsule montée
verticalement (parallèle au cadran),soit
horizontalement (perpendiculaire au cadran).
• Le raccordement se fait en dessous ou à
l'arrière.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 113
Manomètre de
Pression absolue

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 114
Manomètre de pression absolue
Fonctionnement
• Le principe de mesure de la pression absolue est
indépendant de la forme de l'organe moteur. La
pression du fluide à mesurer est mesurée par
rapport à une pression de référence qui doit
être égale à la pression absolue (vide absolu).
• Le côté de l'organe moteur qui n'est pas en
contact avec le fluide à mesurer doit se trouver
à cette pression de référence.
• La transmission du mouvement de l'organe
moteur s'effectue comme pour les manomètres
pour pression relative.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 115
Manomètre de pression absolue

Manomètre de
pression absolu
1. Organe moteur 2.
Chambre de
référence
3. Chambre de
mesure 4. Soufflet
métallique
5. Biellette

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 116
 Utilisation
• Mesure de pression sans subir les variations de la
pression atmosphérique environnante.
• EM sur toutes les plages selon DIN de 0…10
mbar à 0...100 bar absolue.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 117
Manomètres
pour Pression
Différentielle

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 118
Manomètres pour pression différentielle
Manomètres pour pression
différentielle
Fonctionnement
Une capsule montée dans un boîtier
étanche résistant à la pression, est
soumise, de l'intérieur et de
l'extérieur, à une pression.
La différence de pression entre les
deux parties provoque un mouvement
de la capsule.
Ce déplacement proportionnel à la
différence de pression mesurée est
transmis, par l'intermédiaire du
mouvement à l'aiguille sur le cadran en
tant que valeur de pression
différentielle.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 119
Manomètres pour pression différentielle

Fonctionnement
1. Organe moteur, la
membrane 2. Chambre
de mesure (-) 3.
Chambre de mesure (+)
4. Chambre de mesure
5. Soupape double 6.
Biellette 7. Levier de
transmission 8. Axe
d'entraînement 9. Tube
de torsion 10.
Mouvement

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 120
Manomètre pour pression différentielle
 Utilisation
• Mesure de différence de pression de deux pressions
individuelles.
• Mêmes formes d'organe moteur tels qu'utilisés dans
les manomètres pour pression relative.
• Les plus courants: les tubes de Bourdon, les
membranes et les capsules.
• Peuvent supporter sans dommage des pressions
statiques se montant à 14 MPa (2000 psi) des deux
côtés de la cellule.
• Sensibles qu’à une gamme limitée de pression
différentielle, de l’ordre de quelques centaines de
KPas.
• L’application
01/04/2014
de pressions
IAP-CU/Boumerdes différentielles
R. BOUDERBALA
Msc. dépassant 121
la
 Transducteurs de pression différentielle
La plupart des transducteurs de pression utilisent une
capsule de pression.
Ils peuvent habituellement servir à mesurer des
pressions différentielles (c’est à dire la différence de
pression entre deux fluides).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 122
 Transducteurs de pression différentielle

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 123
 Fonctionnement:
• Une capsule à pression différentielle est montée dans un
boîtier.
• Un levier monté sur la capsule transmet le déplacement de la
capsule à l’extérieur du boîtier.
• Un mécanisme placé au point où le levier traverse le boîtier lui
sert de pivot tout en assurant l’étanchéité. Le boîtier est
conçu pour qu’un côté de la capsule soit soumis à une pression
élevée, et l’autre à une pression plus basse.
• Toute différence de pression provoquera une déformation de
la capsule qui se traduira par un déplacement du levier. Le
sommet du levier est connecté à un détecteur de position,
lequel, via un système électronique produira un signal
proportionnel au déplacement du levier et dont l’intensité se
situe entre 4 et 20 mA.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 124
 Application:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 125
Installation de manomètre
 Connexion sur une conduite

Créé des
turbulences

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 126
Installation de manomètre
 Robinet d’isolation/calibration

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 127
 Installation de manomètre
 Raccordement
des manomètres
• diamètre conduites <12 mm
pour basses pressions
• diamètre conduites >12 mm
pour hautes pressions
• pente continue pour
longues conduites

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 128
Installation de manomètre

Protection des
manomètres
•Installation d’une
membrane séparatrice
entre le fluide de
transmission et le fluide
du procédé.
•Faire une purge dans le
cas de liquides visqueux.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 129
 Installation de manomètre

Protection des
manomètres
•Système de purge
continue à air dont
la pression est
constante pour ne
pas affecter la
variation de
pression mesurée.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 130
 Protection des manomètres
• Applications avec des produits corrosifs ou
ayant des particules en suspension.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 131
Installation de manomètre
 Configurations typiques
• Gaz non-corrosifs ou air.
• Gaz condensables ou vapeur
• Liquides non-corrosifs.
• Liquides/gaz corrosifs.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 132
 Configurations typiques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 133
 Configurations typiques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 134
 Configurations typiques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 135
 Configurations typiques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 136
 Les effets de l’environnement
• Ces appareils sont très précis lorsqu’ils sont
utilisés pour mesurer les quantités pour
lesquels ils sont conçus dans la gamme de
leurs spécifications.
• Ces contraintes ne sont pas limitées à la
pression de fonctionnement, mais incluent la
température, l’humidité et les vibrations.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 137
 Les vibrations
• Instabilité des mesures
• Contraintes exercées sur les membranes
fragiles et la tringlerie = la défaillance du
capteur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 138
 La température
• Deux grands types d’effets sur la mesure de la pression.
- Le volume occupé par un gaz dépend de sa température.
Certains systèmes compensent automatiquement la variation
de pression due à la température.
- Utiliser un capteur à l’extérieur de la gamme de
température nominale résultera en des lectures fortement
erronées.
Exemple : À cause de la résistance et de l’élasticité de son
tube, le manomètre Bourdon indiquera par rapport à la
pression réelle, une mesure:
• trop élevée à haute température
• et trop faible à basse température.

 Les autres types de capteurs subissent des effets analogues.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 139
 L’humidité
• Les masses volumiques dépassant la normale
peuvent provoquer une lecture dynamique
supérieure selon la position des capteurs et leur
utilisation.
• la masse volumique de la vapeur ou de l’air ambiant
peut affecter la mesure de pression statique et
les mesures des cellules à pression différentielle.
• Habituellement, une valeur plus basse de la
pression disponible pour la substance mesurée
résultera en une lecture plus basse. Toutefois un
manomètre à pression différentielle placé dans
une salle chaude très humide indiquera des
pressions trop élevées.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 140
 CONDITIONS DE FONTIONNEMENT
 Domaines d'Utilisation
Une mauvaise utilisation d'un capteur peut soit
augmenter la marge d'erreur de sa mesure, soit
le détériorer plus gravement ... L'utilisateur
doit toujours veiller à utiliser ce dernier dans
les conditions prescrites par l'utilisateur ...

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 141
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 142
• Domaine nominal d’emploi
Différence entre les valeurs extrêmes mesurables
et correspondant aux conditions normales
d'utilisation.
• Domaine de non détérioration
Modification possible des caractéristiques
métrologiques,mais réversibles.
• Domaine de non destruction
Modification des caractéristiques métrologiques,
mais irreversibles.
peut être réutilisé après réétalonnage

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 143
 Domaines d'Utilisation

Exemple : Capteur de force à jauges


piezorésistives N556-1
Domaine Mesurande
Température
Nominal 0-10 N (E.M) 0°C à
60°C
Non-détérioration 1,5 x E.M -20°C
à 100°C
non-destruction 3 x E.M -50°C
à 120°C

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 144
 Défaillances et anomalies
Surpressions
Tous les manomètres sont conçus pour
fonctionner dans une gamme nominale de pression.
• Une surpression (pression dépassant la gamme
nominale) = lectures faussées
→ une mauvaise régulation = un danger.
• Le corps d’épreuve d’un capteur soumis à une
surpression sera déformé au point de ne pouvoir
reprendre sa forme originale,
→ l’appareil donnera une indication supérieure à
la valeur réelle.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 145
• Les manomètres à membrane et à soufflet =
jauges plus sensibles et plus rapides.
→ plus sujettes au bris en cas de
surpression.

Exemple:
• Une petite rupture = lectures trop basses et une
baisse de sensibilité aux changements de
pression.
• En outre, la tringlerie et les mouvements à l’intérieur
du capteur pourraient être tordus ce qui
provoquerait un décalage permanent des mesures.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 146
• Les tubes Bourdon sont très robustes et
on peut les utiliser sous une forte pression.
une surpression = déroulement du tube
→ lectures trop élevées.
Ils se fractureront s’ils subissent des
pressions extrêmes.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 147
Conduites de détection défectueuses
• Des défectuosités = mesures faussées et
informations inexactes sur la pression réelle.
• Obstruction d’une conduite de détection altèrera la
réponse dynamique du capteur
→ réaction plus lente à un changement de pression.
Selon la gravité de l’obstruction, l’indication du
capteur reste bloquée à une valeur fausse à basse
pression, même si la pression de l’enceinte est
changée.

• Un manomètre au bout d’une conduite de détection


percée ou fissurée donnera de façon caractéristique
des valeurs trop basses. Parfois, on enregistra des
chutes de pression suivies de lentes remontées.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 148
Coupure d’alimentation électrique
Comme pour tout autre instrument
fonctionnant avec du courrant alternatif, si
l’alimentation d’un transducteur de pressions
différentielles est interrompue, la sortie
tombera à zéro ou sera erratique.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 149
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 150
TECHNIQUES DE MESURES
 Capteurs de débit
Le choix d’un capteur de débit repose
sur 3 critères:
 Nature du fluide transporté (liquide ou gaz);
 Type de signal de mesure;
Analogique, numérique ou logique.
 La grandeur directement mesurée:
Vitesse, masse ou volume.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 151
 Mécanique:
 Sortie analogique:
Flotteur rotatif (Rotamètre)
 Sortie numérique:
Compteur volumétrique
Compteur de vitesse à turbine
 Sortie logique:
Contrôleur de circulation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 152
 Statique (sortie analogique seulement)
 Organe déprimogène
 Sonde (tube de Pitot)
 Électromagnétique (Magflow)
 Ultrasonique
 Effet vortex
 Fil chaud
 Massique thermique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 153
 Contrôleur de circulation
 Système binaire
vérifiant si l’écoulement de
liquide à lieu.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 154
 Caractéristiques
 Commutation off-on, si débit au dessus
du seuil haut (ex. 10 pi/sec).
 Commutation on-off , si débit sous le
seuil bas (ex. 5 pi/sec).
 Perte de pression très faible (1 psi)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 155
 Débit volumique:
• Fluides incompressibles
 Q=v·A
 Unités: m3/s, m3/d, GPM.
 Débit massique:
• Débits gazeux
 Qm = ρ . v · A
 Unités: kg/s, lb/s,...

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 156
Dynamique des fluides
 Il existe deux classes de fluide:
 Le fluide parfait:
Fluide n'offrant pas de résistance à
l'écoulement, i.e., ayant une viscosité nulle.
 Le fluide réel:
Fluide visqueux présentant une résistance à
l'écoulement.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 157
La viscosité
 S'exprime en poises ou en Pa·s.
 1 Poise = 0.1 Pa·s.

 Exemples de viscosité (à 20 °C):


Eau: 1.005 cPo; Huile de ricin: 6.27 cPo;
Acétone: 0.323 cPo; Acide sulfurique: 27 cPo;
Mercure: 1.550 cPo; Benzène: 0.651 cPo.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 158
Nombre de Reynolds
• Permet de connaître le comportement de l'écoulement
d'un liquide.
• Sans dimension et se calcule comme suit:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 159
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IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 161
Les pertes de charge
 Les frottements du fluide sur les parois
entraîne une perte de charge.
 Exemple: un tuyau de 100 pieds provoque
une perte de charge de 28.8 psi pour un
débit d’eau (à 60 °F) de 200 GPM (U.S.)
 Ce frottement dépend de la viscosité du
liquide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 162
 La perte de charge se traduit par une
différence de pression entre deux points
de la conduite.
 La mesure du débit peut affecter le débit
du liquide en créant une perte de
charge. Il faut éviter cela...

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 163
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 164
 Rotametre
Principe
Le rotamètre est équipé
d'un flotteur qui reste au
fond du tube si le débit
est nul.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 165
 En présence d'un débit,le flotteur subit
une force le soulevant, jusqu'à ce que l'espace
entre le flotteur et le tube permette
suffisamment de liquide de contourner le
flotteur.
 Donc il y a équilibre entre le poids apparent
du flotteur et la force hydraulique subie
par le flotteur;

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 166
 Le débit est obtenu par:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 167
 Définition des variables
• Af : Aire - section maximale du flotteur;
• Vf : Volume du flotteur;
• ρf : Densité du flotteur;
• ρ : Densité du fluide;
• g : 9.81 m/s2
• A : Aire de passage du liquide autour du flotteur;
• K1 : Constante.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 168
 Bilan
• Mesure des débits de liquides et de gaz;
• E.M de 0.3 à 300 000 L/h (gaz);
• E.M de 0.1 à 25 000 L/h (liquide);
• Mesure de fluides pâteux et corrosifs;
• Sensible aux variations de masse;
• Impossible de mesurer des débits pulsés;
• Échelle de mesure fonction du fluide;
• Rangeabilité de 10:1;
• Longueur de conduite rectiligne en amont: 5D.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 169
 Débitmètres mécaniques
 L’écoulement engendre un mouvement
périodique des composantes internes du
débitmètre
 Un capteur ou un système mécanique
transforme le nombre de cycles en un débit
ou un volume de fluide
 Les compteurs domestiques (eau, gaz)
fonctionnent selon ce principe
 Fiables

 Systèmes entièrement autonomes (pas


d’alimentation électrique)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 170
 Ils causent une importante perte de
charge
 Doivent être utilisés avec des liquides
propres
 Les corps étrangers peuvent bloquer le

mécanisme

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 171
 Compteurs volumétriques
 Plusieurs techniques possibles:
• Compteurs à piston oscillant;
• Compteurs à disque oscillant;
• Compteurs à double roue ovale;
• Compteurs à double roue en huit;
• Compteurs à palettes;
• Compteurs à piston alternatif.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 172
 Compteurs à piston oscillant

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 173
 Bilan:
 Rangeabilité de 20:1;
 Fidélité de ±0.001 %;
 Précision de ±0.1 %;
Débit max.:
40 m3/h
 Non recommandé si
matières en suspension,
ni si matières abrasives.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 174
 Compteurs à disque oscillant
Débit max.: 40 m3/h;
Précision: +/- 0.5 %;
Rangeabilité de 10:1

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 175
 Compteurs à double roue ovale

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 176
 Compteurs à double roue ovale
Débit max.: 1600 m3/h;
Précision: +/- 0.2 à 0.5 %;
Grande perte de charge;
Rangeabilité de 10:1 à 25:1;

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 177
 Compteurs à double
roue en huit
Débit max.:
1500 m3/h;
Rangeabilité
 10:1.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 178
 Compteurs à palette
 Précision: +/- 0.3 %

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 179
 Bilan:
• Généralement montés sur des conduites
horizontales;
• Aucunes contraintes de conduites rectilignes;
• Éviter les particules solides > 100 microns;
• Le signal de sortie est une oscillation dont la
fréquence est proportionnelle au débit;
• Rangeabilité de 10:1 à 25:1 selon modèle.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 180
 Compteurs volumétriques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 181
 Compteurs volumétriques

Débit important

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 182
Les débitmètres à turbine

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 183
 Les débitmètres à turbine
 Principe
Le passage du liquide
entraîne une rotation de
la turbine, et la vitesse de
rotation dépend de la
vitesse d'écoulement.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 184
L’écoulement du fluide entraîne la rotation
d’une hélice maintenue au centre d’une
conduite
Le passage des pales génère une impulsion
électrique dans le senseur magnétique
 Le signal de sortie est une fréquence qui est
proportionnelle au débit

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 185
• Le senseur magnétique gêne légèrement la
rotation de l’hélice lorsque le débit est faible
(perte de précision)
• L’hélice est faite d’un matériau magnétique ou
comporte un matériau magnétique incrusté à
l’extrémité des pales

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 186
 Débitmètres à turbine

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 187
DETECTION

La rotation de la turbine peut être détectée


par:
 Dispositifs électroniques (reluctance,
inductance, capacitive et effet Hall
lecteur)
 Capteur mécanique

(engrenage ou transmission magnétique).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 188
DETECTION
Dans le lecteur à Reluctance, la bobine est un
aimant permanent et les pales de la turbine sont
faites d'une matière attractive aux aimants.
Comme chaque pale passe près de la bobine, un
voltage est produit dans la bobine . Chaque
impulsion représente un volume discret de liquide.
Le nombre de pulsations par unité de le volume
est appelé le K-Facteur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 189
DETECTION

Dans le lecteur à inductance, l'aimant permanent


est incrusté dans le rotor, ou les pales du rotor
sont faites d'une matière aimantée . Comme
chaque pale passe prés de la bobine, une impulsion
est générée.

Dans certains designs, seulement une pale est


aimantée et l'impulsion générée représente une
révolution complète du rotor.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 190
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 191
V=Kω sin Nωt
where:
K = The amplitude of one sine
wave
ω = The rotational velocity of
the blades
N = The number of blades that
pass the pickup in one full
rotation
t = Time

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 192
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 193
Le Facteur- K Débitmètre

Le Facteur-K est le
FACTEUR D'ÉTALONNAGE
Donné par:
IMPULSIONS / Unité de VOLUME
(Impulsions / Mètre Cube)
(Impulsions / Baril)
(Impulsions/ Gallon)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 194
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 195
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 196
FACTEUR K DEBIMETRE

Faire attention à la Différence entre:

Facteur- K (Impulsions/ Unité de Volume)


Facteur k (Taux)
Inverse Facteur-K (Unité de Volume/Impulsions)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 197
CARACTÉRISTIQUES
Et PERFORMANCE
Un Débitmètre à Turbine PARFAIT aurait: -
UN FACTEUR- K CONSTANT
Dans toutes les Conditions du Procédé
(Fluide)
Le Débitmètre à Turbine PARFAIT est
impossible à réaliser

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 198
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 199
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 200
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 201
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 202
Le Rotor est soumis à :
Des Forces de soulèvement et de traînée
Lesquelles Dépendent de:
- La Vitesse du Fluide
- Les Propriétés du Fluide (Densité, Viscosité
etc.)
- L'Angle d'Attaque (e. g. Tourbillon)
- Nature du Matériau et Conception de la
pale
- Forces de Traînée des roulements

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 203
Les Roulements

Les roulements sont Lubrifiées par le


Fluide dans la conduite
Le Matériau et la conception des roulements,
doivent être
compatible avec le Fluide du Procédé

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 204
FROTTEMENT des Roulements

Frottement des roulements transmet la


Traînée (frein) sur le Rotor
Ces frottements de traînée affectent le
Dispositif de mesure d’étalonnage de la
Turbine

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 205
PERFORMANCE CHARACTERISTICS

Effet des tourbillons


 Le rotor est concu pour Rotor pour un
écoulement axial flow
 Affectent la vitesse du rotor
 Font croitre ou décroitre la vitesse en
fonction de la direction des tourbillons.
 Tests à 0.25, 0.4, Qmax avec l’air
atmospherique.
 Deviation d’Erreur 1/3 de EMT (permissible
error).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 206
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 207
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 208
CARACTÉRISTIQUES DU DÉBITMÈTRE À
TURBINE

Les Débitmètres à turbine sont Sensibles à: -


Le Débit
La Viscosité du Fluide
La Densité du Fluide
La Température du Fluide
La Pression du Fluide
Viscosité - Densité - Température sont inter-
dependantes

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 209
Exactitude de la turbine

• L'exactitude de la turbine est


typiquement donnée en pourcentage de
taux réel (% AR).
• Cette turbine a une bande de tolérance de
linéarité de ±0.25% sur une gamme de
débit 10:1
• et une linéarité de ±0.15% dans une
gamme 6:1 .
• La repeatabilité est de ±0.2% à ±0.02%
sur la plage linéaire.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 210
Caractéristique de la turbine

Courbe d'étalonnage typique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 211
• Inconsistances mineures dans le processus de
fabrication toutes les turbines sont
étalonnées avant livraison .
Le K-Facteur résultant (impulsions par
unité de volume) variera avec la
spécification de la linéarité énoncée
Possibilité d'enregistrer plusieurs K-
Facteurs pour différentes portions de la
gamme de débit et changer
électroniquement de l'un à l'autre comme le
débit mesuré change.
• Naturellement, le K-facteur est seulement
applicable au fluide pour lequel la turbine a été
étalonnée.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 212
CARACTÉRISTIQUES DU DÉBITMÈTRE À
TURBINE

Les Débitmètres à turbine sont Sensibles à: -


Le Débit
La Viscosité du Fluide
La Densité du Fluide
La Température du Fluide
La Pression du Fluide
Viscosité - Densité - Température sont inter-
dependantes

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 213
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 214
LE DEBIT ( Flow rate)

Approche Analytique du Débitmètre à Turbine contre la


caractéristique du Débit donne l'Équation:

a2 a3
k = a1 + − 2
q q

Où: K = facteur débitmètre (Impulsions/Unité de Volume)


q = Taux de Débit (Unité de Volume/Seconde)
a1 = Terme de fuite fixe
a2 = terme de fuite variable (glissement)
a3 = terme de frottement de roulements

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 215
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 216
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 217
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 218
La Viscosité du Fluide
• Grandeur caractérisant la résistance que les
molécules d’un fluide opposent aux forces de
dissociation et au mouvement
• Résistance au mouvement
Due aux frottements moléculaires internes
• Intervient dans les écoulements
Due à des forces exerçants
Entre le fluide et les parois de l’écoulement, ou
Entre des couches de fluides se déplaçant à des
vitesses différentes.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 219
La Viscosité du Fluide

• Affecte l’exactitude ou précision


Et
La linéarité
• Il est important d’étalonner la turbine
pour le fluide du procédé
• Repetabilité n’est pas beaucoup affectée
par un changement de viscosité

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 220
Viscosité Dynamique
• Indépendante de la pression.
• Diminue quand la température
augmente, pour les liquides.
• Le contraire, pour les gaz.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 221
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 222
Masse Volumique (Densité)
Les variations de la masse volumique du Liquide
peuvent être causées par les changements dans:
• La Composition du Fluide
• La Température du Fluide
• La Pression du Fluide
Une variation dans la masse volumique peut avoir un Effet
Direct sur les Forces de soulèvements / Traînée causant
la rotation de la Turbine
Mais: Ce changement aura aussi un effet sur la variation
de la viscosité du fluide

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 223
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 224
TEMPERATURE
Les changements dans la Température du Fluide
peuvent causer:
Dilatation / Contraction du corps du débitmètre
ou tambour
(qui change la coupe transversale de la surface)
Dilatation / Contraction du Rotor
(Lequel peut changer la Géométrie Interne)
MAIS SURTOUT
La température changera la Viscosité du Fluide

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 225
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 226
PRESSION

La pression a seulement un effet limité sur le


facteur d'étalonnage de la turbine
Il y aura une chute de Pression à travers le
débitmètre.
La Pression en Aval du débitmètre, doit
être assez élevée pour prévenir la
Formation de bulles de vapeur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 227
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 228
A pressure drop across
a meter stream

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 229
INTEGRITE DES IMPULSIONS

Le volume mesuré est:

Volume actuel = Impulsions/Facteur -K

Les impulsions du débitmètre doivent être


comptées
avec exactitude et haute Intégrité
Ceci est facilement traitée par un
calculateur de débit

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 230
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 231
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 233
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 234
Dimensionnement & Sélection
• Les turbines devraient être dimensionnées tel que le
débit moyen attendu est entre 60% et 75% de la
capacité maximale Qmax
• Si le pipe est surdimensionné (avec vitesse du flux
sous 1 ft/sec=0.3048 m/sec), on devrait sélectionner
un capteur à effet Hall et utiliser une turbine de
dimension plus petite que celle de la ligne.
• Vitesse de flux sous 1ft/sec peuvent être
insuffisantes, tandis que vitesse supérieure 10
ft/sec(=3.048m/sec) a pour conséquence une usure
excessive.
• La plupart des turbines sont conçus pour une vitesse
maximale de 30 ft/sec(= 9.144m/sec)
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 235
• Les turbines devraient être dimensionnées pour une
chute de pression comprise entre 3 et 5 psid à Qmax.
• Parce que la chute de pression augmente avec le
carré du débit, réduire la dimension de la turbine à la
suivante plus petite dimension augmente
considérablement la pression
• La viscosité affecte l'exactitude et la linéarité de la
turbine. C'est par conséquent, il est important
d'étalonner la turbine pour le fluide spécifique à
mesurer.
• Repetabilité n'est pas généralement très affectée
par changements de viscosité,

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 236
• Généralement, les turbines fonctionnent bien si:
• Re >4,000 et Re≤20,000.
• Effet de variation de la température sur la viscosité,
et aussi de façon défavorable sur l'exactitude;
 doit être compenser ou contrôler.
• Gamme de température de service :200 à 450°C (-328
à 840°F).
• Les changements de la densité n'affectent pas
considérablement la turbine . A une faible densité de
fluides (SG <0.7), le débit minimum est augmenté dû
au réduit du moment de rotation, mais l'exactitude de
la turbine habituellement n'est pas affectée.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 237
Installation & Accessoires

Sensibles à la géométrie du pipe en amont qui peut


produire des tourbillons ainsi un flux tourbillonnant .
• 10-15 D en amont et 5D en aval.
• Présence, en amont de l'une des obstructions
suivantes nécessiterait plus de 15 D
• 20 D pour un coude à 90° , filtre, tamis, ou
thermowell;
• 25 D pour une valve partiellement ouverte ;
• 50 D ou plus s'il y a deux coudes dans différents
plans ou si le flux forme une spirale
• Réduire ces longueurs de droite
→ Installer un tranquiliseur à au moins 5D en
amont du debimètre
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 238
• A l’aval du compteur une longueur de 2xDN est
suffisante dans tous les cas.
 Installer un diaphragme à débit critique ou une
tuyère sonique pour aider à protéger la roue
turbine contre la survitesse ( 1,2Qmax)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 239
Installation & Accessoires

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 240
 Précision dépend du profil de vitesse à l’intérieur
de la conduite
• Nécessite de veiller à ce que les variations de
débit ne soient pas trop importantes.
• Compteurs le plus courant: Schlumberger, Instromet,
Faure-Herman, Magnol.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 241
 Normes utilisées
• Installation, exploitation et maintenance
selon les conditions et spécifications :
• AGA 7 ou ISO 9951
• Et suivant le manuel ( installation, fonctionnement,
maintenance ) du fabricant

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 242
 Installation normale
Tuyauterie recommandée par Daniel

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 243
 Pour un maximum d’exactitude dans les
installations incertaines (AGA7)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 244
Meilleurs résultats:
Dispositifs de redressement en amont
Vannes de contrôle d’écoulement en aval
• Utilisation d’un orifice de contrôle
d’écoulement critique.
Crée une différence de pression élevée

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 245
• Sous certaines conditions, la chute de pression à
travers la turbine peut causer la cavitation
• La première provoque une lecture élevée du mètre,
• la seconde résulte en un dégât du rotor.

• Afin de protéger contre ceci, la pression en aval,


doit être maintenue à :une valeur égalant 1.25 fois
la pression de la vapeur plus deux fois la chute de
pression. Paval = 1.25Pvap + 2ΔP

• Petite quantité d"air transportée (100 mg/l ou


moins), le Debimètre lira seulement un haut bit,
cependant les grandes quantités peuvent
détruire le rotor.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 246
• Peut être endommagée par de solides entraînés par le
fluide.
• Installation d’une passoire en Y ou un filtre à
cartouche motorisé à au moins 20 D en amont de la
longueur de droite du Debimètre
• Si la quantité de matière en suspension dépasse 100
mg/l de plus de 75 micron de grosseur.
• La linéarité de la turbine est affectée par le profil de
vitesse (souvent dicté par l'installation), viscosité,
et température.
• Possible d'inclure des fonctions complexes de
linéarisation dans le préamplificateur d'un débitmètre
à turbine pour réduire ces nonlinearities.
• De plus, le développement dans la technologie du
fieldbus rend possible l'étalonnage du débitmètre de
façon continue, de ce fait corriger les changements
dans la température et la viscosité.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 247
Maintenance et Vérification sur site

 La vibration importante est indicative que le


rotor endommagé.

INSPECTION VISUELLE
 Pales manquantes

 Dégât ou Corrosion de parties internes

 Voies de passage du flot

 Égouts

 Trous de respiration

 Systèmes de lubrification

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 248
TEST DU TEMPS DE ROTATION (Spin Time)
 Détermine le niveau relatif de frottement mécanique.

 Paliers fortement lubrifiées

 Température ambiante basse

 Les ébauches et les accessoires joints affectent le temps de


rotation.
 Avec des dispositifs de lecture pour établir la liberté
mécanique du module

AUTRES TESTS
 Perte de pale en observant le modèle de sortie d'impulsions.

 Sorties de deux générateurs d'impulsions. Le rapport de


sorties devrait être constant sans se soucier des débits.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 249
Débitmètre à turbine pour gaz
• Le débitmètre à turbine pour gaz compense le
moment de rotation inférieur produit par la densité
relativement basse du gaz.
• Cette compensation est obtenue par très grands
moyeux du rotor, assemblage très léger du rotor ,
et un plus grand nombre de pales du rotor.
• Ils sont disponible de 2" à 12" et avec débit allant
jusqu'à 150,000 ft3/hr.
• En fonctionnant à pressions élevées du gaz (1,400
psig), une rangeabilité de 100:1 peut être obtenue
pour des débitmètres de plus grandes dimensions.
• Sous conditions de pression inférieure, une
rangeabilité typique de 20:1 avec ±1% de linéarité.
La longueur de droite minimale exigée amont est de
20D

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 250
 Bilan
• É.M. de 25 L/h à 10 000 m3/h;
• Mesure dans conduits de 5 à 600 mm;
• Précision de ± 0.1 %;
• Perte de charge non nulle (» 15 kPa);
• Problèmes si les liquides sont corrosifs ou
chargés de matières en suspension;
• Rangeabilité de 10:1 à 100:1;

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 251
• Liquides propres ou très peu de matières
en suspension
• Calibrage stable dans le temps
• Perte de linéarité pour de faibles
écoulements (5 – 10% du débit max)
• Conduite rectiligne: amont 10D, aval 5D.

 Attention aux poches d’air au sommet des


conduites horizontales!

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 252
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 Débitmètres à ultrason
 Rappels de Physique
 Onde ultra sonore: vibration mécanique, de fréquence
élevée, qui provoque la compression et la dépression
du milieu dans lequel elle se déplace.
 Milieu: liquide, solide ou gazeux.
 Vitesse de propagation et absorption: sont
différentes suivant la nature du milieu et les
conditions de service( principalement la température)
 Propagation plus facile dans un liquide que dans un
gaz qui est très absorbant.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 254
Rappels sur les ultrasons :
 Un son est une vibration que l’on peut
caractériser par sa fréquence.
 On distingue :
 Les infrasons : 0 à 20 Hz,
 Le son : 20 Hz à 20 kHz,
 Les ultrasons : de 20 kHz à 3 GHz.
 Dans les applications de débitmétrie, les
fréquences utilisées sont comprises entre
0,5 et 4 MHz.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 255
 Deux techniques:
• à temps de parcourt:
Pour les liquides propres;

• à effet Doppler:
Pour les liquides ayant des bulles ou des
particules en suspension.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 256
 Principe du débitmètre à temps de parcours

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 257
Débitmètres à ultrason
• Mesure du débit à partir de la vitesse du
fluide
Une impulsion sonore est émise à travers la section
d’écoulement
 La vitesse du fluide est calculée à partir de la vitesse
de transmission de l’onde sonore
 Calcul du débit

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 258
 On mesure deux temps de parcours dans
deux directions différentes

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 259
• L, X et ϕ sont définies par constructeur.
• Cos (ϕ) = X/L
Dans le sens de l’écoulement (du capteur A
vers le capteur B) :
• Vitesse de propagation des ondes
ultrasonores :
VAB = C+ Vm × cosϕ
• Temps de parcours des ondes ultrasonores :

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 260
Contre sens de l’écoulement du fluide (du capteur A
vers le capteur B) :
• Vitesse de propagation des ondes ultrasonores :
VBA = C – Vm x cosϕ
• Temps de parcours des ondes ultrasonores :

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 261
• À partir des équations TBA et TAB on peut calculer
la vitesse moyenne d’écoulement de gaz:

• Accessoirement, la vitesse du son dans le fluide


transporté peut être déterminée par la relation :

L t BA − t AB
C0 =
2 X t BA t AB

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 262
La différence de temps de parcours est l’image du débit:
Qv= k.∆t

Pour calculer la vitesse, il n’est pas nécessaire


de connaître la vitesse de transmission du son
dans le liquide en question

Attention aux bulles d’air en suspension !

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 263
Types de sondes :

Deux types de sondes sont proposées :

 En montage interne, où la sonde en contact


avec le fluide est dite mouillée (wetted),

 En montage externe, où la sonde est fixée


à l’extérieur de la conduite (clamp-on).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 264
Compteur à ultrasons (clamp- on)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 265
Dispositif monocorde :
Les dispositifs monocordes sont toujours à
ligne centrée.
De ce fait, on procède en réalité à la mesure
de la vitesse axiale (vitesse max).

Pour calculer la vitesse moyenne (et donc le


débit) on introduit un coefficient de correction
de la vitesse de la forme suivante :

Vmoy = Vmax C F

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 266
Avec :

0,242
CF =
 Rug 0,835 
Log 0,2703 + 0 ,8 
 d Re 

Et en fin de compte :

Q = Vmoy. S

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 267
Dispositifs multicordes :

La multiplication du nombre de cordes permet :

• De réduire les longueurs droites nécessaires à


l’installation,
• De réduire les erreurs liées à l’apparition de
perturbations non axiales de la vitesse,
• De réduire les erreurs liées à un mauvais alignement des
capteurs.
• Dans un contexte où la précision exigée est de l’ordre
de quelques dixièmes de pourcent, ceci justifie largement
l'usage de dispositifs multicordes.
• En pratique, le nombre de quatre cordes est largement
accepté.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 268
En accord avec IEC 41, le débit est alors calculé par
la relation :
D n
Q = k ∑VaiWi LWi sin ϕ i
2 i =1
LWi
Vai , vitesse moyenne suivant le chemin acoustique i
Wi , facteur de pondération suivant le chemin i

LWi , longueur du chemin acoustique i

φi , angle du chemin acoustique i

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Chordal Multipath USM

Chord Location Weight ‘W’


Vm=1.00

0.809R A
0.1382
0.309R B
0.3618
0.3618 C
0.309R
0.809R 0.1382
D

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 271
Le positionnement des capteurs doit être
soigneusement réalisé car les facteurs de
pondération Wi , obtenus par analyse mathématique,
ne sont valables que pour des positions bien définies.
Un désalignement des chemins acoustiques peut
alors induire des erreurs considérables.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 272
Dispositifs à 2 cordes

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 273
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 274
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 275
Cas particulier des dispositifs à deux
cordes :

Les dispositifs à deux cordes peuvent être à lignes


centrées ou non centrées.

Il est évident que le dispositif à cordes centrées


permet de mesurer, comme pour le dispositif
monocorde, la vitesse axiale qui est alors dans ce cas
défini par la relation :

Vax1 + Vax 2
Vmax =
2

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 276
La démarche de calcul du débit est ensuite identique
au cas monocorde, c.a.d avec correction de la vitesse
par l’intermédiaire du coefficient CF

Le cas de deux cordes à lignes non centrées est un


cas particulier du dispositif multicordes. La
démarche de calcul y est identique avec introduction
de coefficients de pondération appropriés.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 277
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 278
Avantages de la méthode

 Nombreux avantages en comparaison des techniques


traditionnelles de comptage (orifice, turbine, vortex
ou diaphragme):

• Échelle linéaire et réponse instantanée;


• Débits de 0.03 à 30 m/s;
• Précision de l'ordre de ± 1 %.
• Fréquence de la sonde de 7 Mhz;
• Mesure dans des conduits de 3 à 5000 mm;
• Pas d’obstruction à l'écoulement , chute de pression
tout à fait négligeable.
• Aucune pièce en mouvement dans la conduite et de ce
fait ne subit pas de phénomène d'usure.
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 279
• Insensible aux changements de composition du gaz
• Bulles d’air ou de gaz non tolérées;
• Pas de matières en suspension.
• Permet d'acquérir des informations redondantes qui
laissent la possibilité de contrôler simplement la
précision du compteur dès le stade de la mesure.
• Possibilités d'auto-vérification du compteur sont
nombreuses et une alarme automatique peut y être
associée.
• Mesure bidirectionnelle;
• Rapidité de réponse appréciable pour effectuer des
mesures dans le cas d'écoulements transitoires ou
pulsants.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 280
• les contraintes d'installation d'un tel débitmètre sont
moins sévères que pour les autres technologies : 10 D
de longueurs droites en amont et 3D en aval du
compteur sont nécessaires pour atteindre la précision
requise pour les compteurs multicordes.
• Ne nécessite pas de graissage ou de maintenance
périodique;
• Dynamique de mesure très grande ( 100:1 ) que celle
d'une rampe à diaphragmes n'est que de 5.
• Les configurations à cordes multiples permettent de
mieux intégrer les profils dissymétriques et de façon
plus générale les écoulements comportant des
composantes hors axe.
• En cas de défaillance d'une paire de transducteurs,
l'appareil continue de fonctionner grâce aux autres
cordes.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 281
Principe du débitmètre
à effet Doppler
 Vitesse d'écoulement: v = K∆f

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 282
 Méthode destinée aux liquides contenant
des bulles ou des matières en suspension
(entre 2 et 60 % de matière solide).

 Imprécision de l'ordre de ± 3 %.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 283
 Principe du débitmètre à effet Doppler
• Utilisant les réflexions des ondes acoustiques
sur les particules au sein du fluide ou des bulles
de gaz .

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 284
• En appliquant la loi de l'effet Doppler on aura
la relation :

V : vitesse de la particule dans le fluide


c : vitesse de l'onde ultrasonore dans le liquide
au repos
θ : angle entre direction du mouvement et
direction de propagation de l'onde
fe :fréquence d'émission

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 285
• Réécrite

• f0 :fréquence émise
• f1:fréquence réfléchie
La relation est simplifiée:

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 286
Effet Doppler: Animation

 Source immobile

ondes concentriques espacée d'une longueur d'onde


(distance parcourue par l'onde pendant une période
réelle de la source).
 La période de l'onde reçu par l'observateur est la
même que la période de la source.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 287
Effet Doppler: Animation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 288
Effet Doppler: Animation
 Source se déplaçant vers l'observateur,

 la période apparente est inférieure à la


période réelle de la source immobile.
 La longueur d'onde apparente est
inférieure à la longueur d'onde observée
lorsque la source est à l'arrêt.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 289
Effet Doppler: Animation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 290
Effet Doppler: Animation
 Source s'éloignant de l'observateur

la période apparente est supérieure à la période


réelle.
La longueur d'onde apparente est supérieure à la
longueur d'onde observée lorsque la source est à
l'arrêt.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 291
Effet Doppler: Animation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 292
Effet Doppler: Animation
 Influence de la période de la source sur l'effet
Doppler.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 293
Effet Doppler: Animation
 Influence de la vitesse de la source sur l'effet
Doppler

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 294
Le Débitmètre Electromagnétique

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 295
 Principe: Basé sur la loi de Faraday

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 296
 Principe:
Basé sur la loi de Faraday
• Tout conducteur coupant les lignes
d’inductions d’un champ magnétique à une
certaine vitesse est soumis à une force
électromotrice.
• Le liquide électriquement conducteur qui
représente le conducteur en déplacement.
• La tension est induite par le champ
magnétique et l’amplitude obtenue est
proportionnelle à la vitesse d’écoulement du
liquide conducteur.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 297
• E=KxBx DxV
• v= vitesse du fluide (m/s)
• D= diamètre intérieur du capteur(m)
• B= induction champ magnétique(teslas) ,10-3
à 10-2 T
• k = 1 (métrique)
 Tension générée:
• 12 mV à 3 l/s (25 mm);
• 7 mV à 0.5 m3/s (300 mm).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 298
 Schéma électrique du capteur du
débitmètre électromagnétique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 299
 Installation:
• position horizontale, verticale ou oblique;
• si verticale, débit du bas vers le haut;
• si horizontale, électrodes dans plan
horizontal;
• pas de longueur de conduite rectiligne exigé.

Attention: Appareil toujours plein de liquide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 300
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 301
 Montage:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 302
 Montage:( Source KROHNE)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 303
• Longueurs Droites

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 304
 Bilan
• Mesure en régime laminaire ou en régime
turbulent;
• Échelle très linéaire;
• Diamètre de conduit de 3 à 3000 mm;
• Perte de charge nulle;
• Insensibles à la densité et à la viscosité du
fluide à mesurer et aux profils
d’écoulement
• Précision de l'ordre de ± 1 %;
• Rangeabilité de 20:1;
• Exige un liquide conducteur;

01/04/2014 Vitesse d'écoulement R. BOUDERBALA> 1 m/sec.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
305
Débitmètre Vortex

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 306
 Débitmètres à vortex

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 307
 Principe
 Un obstacle placé
dans un conduit crée
des tourbillons (vortex).
 La série de vortex
possède une vitesse
de rotation rapide et
provoque une
dépression mesurable.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 308
Ce détachement génère des impulsions de
pression qui peuvent être détectées de
différentes manières :
• Par ultrasons
• Par cristal piézo-électrique
• Par capteur capacitif. ..

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 309
• La vitesse du liquide est proportionnelle
à la fréquence d'apparition des vortex.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 310
 Exemple d’application: Débitmètre équipé d'un
système de détection par cristal piézo-électrique.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 311
 Exemple d’application:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 312
 Exemple d’application:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 313
• Au passage du fluide :
obstacle présent au milieu de la
conduite crée des tourbillons de chaque
coté du dispositif de mesure. Les
tourbillons provoquent alors des
impulsions de pression détectées par le
capteur piézo-électrique.
Il apparaît ainsi une tension alternative
qui est convertie dans un module de
transmission en un signal proportionnel
au débit.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 314
 Principe de fonctionnement

Principe de mesure Vibrations sur le capteur


piezoelectrique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 315
• V1:Vibrations dues
aux tourbillons de Karman
• V2 :Vibrations frontales créés
par les éventuels effets de
pulsations du fluide.
• V3 : Vibrations parasites
externes

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 316
 Effets des vibrations
dues aux générations
de Vortex
• La vibration transmise
à la barre de mesure
engendre une charge
électrique aux bornes
des capteurs piézoélectrique.
• Ce signal est de type sinusoïdal.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 317
 Effets des vibrations dues aux effets de
pulsations éventuelles du liquide
• La vibration créée par
la pulsation éventuelle
du fluide engendre des
charges électriques
s’annulant aux bornes des
capteurs piezoelectriques.
• Le signal est nul, l’influence
de telles vibrations
l’est donc aussi.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 318
 Effets des vibrations parasites
La vibration parasite engendre
Des charges électriques
s’annulant aux bornes des
Capteurs piezoelectriques.
• Le signal est nul, l’influence
de telles vibrations
l’est donc aussi

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 319
Type digital YEWFLO (Yokogawa)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 320
Caractéristiques Techniques
• Liquides, Gaz, Vapeur
• Construction Monobloc
• Configuration en Face Avant
• DN 15 (1/2’’) – DN 300 (12’’)
• Jusqu’ 450°C
• Jusqu’à PN 420
• Immunité aux Vibrations
• Stabilité à Bas Débit
• Longueurs Droites Réduites
• Auto Diagnostics Evolués

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 321
 Installation Débitmètre à effet Vortex TRIO-
WIRL V
• Longueurs droites en amont et en aval

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 322
• Les dispositifs de contrôle doivent être installés
en aval du débitmètre

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 323
Conditions d’installation (Endress Hauser)
Le respect des conditions d'implantation
d'un débitmètre Vortex est capital.
S'assurer de ce fait que les instructions du
manuel de mise en service sont strictement
respectées, entre autres :
les sections d'entrée et de sortie doivent rester
constantes
pour assurer un profil d'écoulement stable, le
débitmètre Vortex doit:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 324
• Être monté en amont de tout élément
perturbateur tels que les coudes, réducteurs
et vannes ;
• Dans le cas d'une vanne située en amont, la
longueur de conduite en amont du débitmètre
doit être de 50 x DN.
• En cas d'espace limité et de larges
conduites, il n'est pas toujours possible de
respecter les sections d'entrées indiquées
ci-dessus. Dans de tels cas:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 325
des tranquiliseurs perforés
spécialement conçus peuvent être
implantés comme représenté ci-
dessus.
Ils réduisent la longueur de la
section d'entrée en aval d'éléments
perturbateurs à 10 x DN tout en
maintenant la précision de la
mesure.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 326
• Conditions d’installation (suite)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 327
Afin de protéger l'électronique contre les
températures élevées provenant de conduite
chaudes (par ex. vapeur), monter l'électronique
tête en bas.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 328
 Bilan
• Capteur simple et robuste;
• Précision de l'ordre de ± 0.5 %;
• Temps de réponse très rapide (millième de sec.)
• Utilisation dans des conduits de 5 à 60 cm;
• Nombre de Reynolds entre 10 000 à 300 000;
• Perte de charge élevée (30 kPa);
• Sensible à température, viscosité et pression;
• Doit avoir une conduite rectiligne de 10D en amont
et 5D en aval;
• Rangeabilité de 30:1 ou plus.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 329
Coriolis Gaspard Gustave de (1792 -
1843 )

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 330
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 331
Débitmètre à effet Coriolis
Pour mesure de Gaz Naturel
& AGA 11

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 332
Pourquoi Mesure -t-on la Masse Volumique ?
Eliminer l’impact de changement des propriétés du
fluide
Volume: 154.8 liters Volume: 159.0 liters Volume: 0.40 m3 Volume: 0.42 m3
Mass: 155 kg Mass: 155 kg Mass: 3.665 g Mass: 3.665 g

P= 152 KPa P = 138 KPa

Impact of Changing Process Temperature Impact of Changing Process Pressure


The mass of fluid (155kg) is The mass of fluid (3.665g) is
constant while the volume changes constant while the volume
2.7% (42.0 vs. 40.9 gallons) due to changes 5% (0.40 vs. 0.42 m3)
changing temperature due to changing pressure
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 333
Eliminer l’impact de profile de vitesse d’écoulement
du fluide

• Pipe fittings, reducers, expanders, strainers,


elbows, and valves all affect the flow profile
• All velocity based flowmeters require a
specific length of straight piping between
disturbances and the flow meter to assure a
uniform flow velocity profile at the meter
• Mass flow is independent of flow velocity
profile, eliminating any need for straight pipe
runs

Reynolds Number Asymmetrical Profile Swirl Pulsating Flow


Actual velocity

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 334
Pourquoi utilise-t-on un Débitmètre massique
à effet CORIOLIS
• Le débit massique n'est pas affecté par:
le changement des propriétés du fluide
le profil de vitesse d’écoulement
• Le débitmètre Coriolis n’a pas de parties ou
pièces mobiles qui s’usent ou dérivent avec
le temps.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 335
Pourquoi utilise-t-on un Débitmètre massique
à effet CORIOLIS
Que ce soit pour les liquides, les gaz ou les liquides
chargés, les débitmètres à effet Coriolis offrent de
nombreux avantages par rapport aux technologies de
mesurage volumétriques.

• Faible coût d'investissement grâce au mesurage


haute précision de multiples grandeurs :

Débit massique
Débit volumique
Masse volumique
Température

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 336
• Élimine le risque d'erreur de la mesure d’un profil d'écoulement
incertain

•Élimine le coût capital de matériel supplémentaire pour


compenser le changement de température et de pression

• Améliore la disponibilité du process et la qualité des produits,


et réduis les pertes, les reprises de production et les rebuts à
l'aide d'une technique de mesurage très performante (+/-0,05%)
et répétable

• Réduis les coûts d'installation : aucunes exigences spéciales de


montage, pas de filtres, aucunes longueurs droites de canalisation
et pas d'ajustage du zéro nécessaire sur le site.

• Réduis les coûts de maintenance : aucunes pièces mobiles, pas


de dérives de l'étalonnage et nettoyage en place sans démontage.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 337
Force de Coriolis et Débit Massique
• Pour une masse δm se déplaçant à une vitesse v, dans un
système en rotation ayant lui-même une vitesse angulaire ω, la
masse m génère des forces de réaction sur le système.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 338
La particule (δm) traverse à une vitesse (V) à l'intérieur d'un
tube (T). Le tube tourne autour d'un point fixe (P), et la
particule est à une distance d'un rayon (R) du point fixe. La
particule se déplace avec une vitesse angulaire (ω ) sous deux
composantes d'accélération, une accélération centripète ar
dirigée vers P et une accélération Coriolis at qui agit à angles
droits à :
ar (centripete ) = ω 2 r
at (Coriolis ) = 2ωv

La force de Coriolis: Fc = at dm = 2ωvdm

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 339
• Alors, si le fluide du procédé a la densité D ( kg/m3 ) et
coule à vitesse constante à l'intérieur d'un tube
tournant de section A, un segment du tube de longueur
x engendre une force de Coriolis d'amplitude:
Fc = 2ωvDAX
• Etant donné que le débit massique est :
dm = DvA, la force de Coriolis Fc = 2ω(dm)x et,
finalement:
Le débit massique est: Qm = Fc/2ωx
Ainsi, la mesure (directe ou indirecte) de la force de
Coriolis exercée par l’écoulement d’un fluide dans un
tube en rotation peut fournir la mesure du débit
massique.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 340
 Principe
• Le fluide s'écoule dans un tube en U soumis via un
champ électromagnétique alternatif à une vibration
horizontale, d’avant en arrière et vice versa,
autour de sa position de repos.
• Sous l'effet du débit, le tube subit une
déformation détectée par des capteurs de
position.
• La mesure de ces forces donne l’amplitude du débit
massique
• Le signal détecté est proportionnel au débit
massique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 341
 Principe
Des forces de réaction
apparaissent dans un tube
vibrant traversé par un
liquide en mouvement.

La mesure de ces forces


donne l’amplitude du débit
massique,

Équation de la force de
réaction:

F = 2. m . ω. v

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 342
 Tubes en B

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 343
 Qu'est-ce qu'un débitmètre ?

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 344
 Tubes courbes - Présentation générale
Les capteurs à effet Coriolis sont
disponibles en de nombreuses
tailles, formes et matériaux.

Un capteur à effet Coriolis à


tubes courbes Micro Motion
comprend :
• Tubes de mesure
• Bobine et aimant d'excitation
• Bobine et aimant de détection
• Sonde de température Pt100
• Raccords de procédé
• Séparateur d'écoulement
• Platine processeur
• Boîtier

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 345
 Tubes courbes - Tubes de mesure

Les tubes de mesure


des capteurs à effet
Coriolis sont des
pièces en contact avec
le procédé ; ils sont
construits en acier
inoxydable 316L ou en
alliage au nickel en
fonction de leur
compatibilité avec le
fluide procédé.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 346
 Tubes courbes - Bobine et aimant
d'excitation

• La bobine et l'aimant
d'excitation servent à
produire l'oscillation
des tubes de mesure
du capteur à effet
Coriolis Micro Motion.

• La bobine est
excitée afin de faire
vibrer les tubes à leur
fréquence de
résonance naturelle.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 347
 Tubes courbes - Bobines et aimants de
détection
• Les bobines et aimants
de détection sont des
détecteurs
électromagnétiques
situés de chaque côté
des tubes de mesure.

• Le capteur produit un
signal qui représente la
vitesse et la position des
tubes de mesures à ces
points, ce qui permet de
déterminer le débit
massique en mesurant le
déphasage entre ces
signaux.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 348
 Tubes courbes - Pt100
La sonde de
température à
résistance (RTD) est
une résistance au
platine Pt100 qui
fournit un signal
représentant la
température des tubes
de mesure.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 349
 Tubes courbes - Raccords de procédé

Les raccords de
procédé, parfois
appelés brides, sont
deux pièces de
raccordement
identiques qui doivent
s'accoupler à la ligne
du procédé lors de
l'installation.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 350
 Tubes courbes - Séparateur d'écoulement

Le séparateur
d'écoulement est
une section située
entre le raccord et
les tubes de
mesure qui divise
l'écoulement en
deux flux égaux

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 351
 Tubes courbes - Platine processeur
• La bobine d'excitation, les
bobines de détection et la sonde
de température sont raccordées
à la platine processeur.

•La platine processeur est un


module électronique sophistiqué
qui contrôle le capteur et traite
le signal de mesure primaire. La
platine processeur effectue
tous les calculs nécessaires
permettant de déterminer les
valeurs des grandeurs mesurées,
puis communique ces valeurs au
transmetteur pour interfaçage
avec l'opérateur et les systèmes
de contrôle-commande.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 352
 Tubes courbes - Boîtier

Le boîtier protège les


composants électroniques et le
câblage interne du capteur pour
éviter leur corrosion, et fournit
un confinement secondaire du
fluide procédé. Le boîtier peut
être équipé de connexions de
purge qui permettent de
répondre aux besoins
spécifiques de certaines
applications.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 353
 Monotube droit - Généralités

Un capteur à effet Coriolis


disponible en de nombreuses
tailles, formes et matériaux
monotube droit Micro Motion
Comprend :
•Un tube de mesure
•Un tube de référence
•Deux supports d'isolation
•Une bobine et un aimant
d'excitation
•Deux bobines et deux aimants de
détection
•Plusieurs sondes de température
Pt100
•Deux raccords de procédé
•Une platine processeur
•Un boîtier

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 354
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Vibration des tubes

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 355
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Déplacement des tubes en l'absence
d'écoulement

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 356
 Tube oscillant, Pas d’écoulement

Inlet Side Outlet Side


Outlet Support
Inlet Axis Outlet
Side

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 357
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Vibration des tubes
Les tubes de mesure du capteur à effet
Coriolis vibrent en opposition de phase, ce
qui assure leur équilibre et leur isolement
par rapport aux vibrations externes ou aux
mouvements du débitmètre.
Sur les débitmètres Micro Motion qui dotés
de deux tubes de mesure parallèles, le flux
de fluide qui entre dans le capteur est
divisé en deux pour passer dans chacun des
tubes. Lorsque le débitmètre est sous
tension, une bobine d'excitation fait
osciller les tubes en opposition l'un par
rapport à l'autre.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 358
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Génération du signal

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 359
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Aucun écoulement, donc pas d'effet Coriolis

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 360
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Déplacement des tubes en l'absence
d'écoulement
Les tubes de mesure oscillent en
opposition l'un par rapport à l'autre,
comme un diapason.

Les deux détecteurs (un sur la


branche entrante et l'autre sur la
branche sortante) génèrent
continuellement des signaux
sinusoïdaux lorsque les tubes
oscillent. Lorsqu'il n'y a pas
d'écoulement, ces signaux
sinusoïdaux sont en phase.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 361
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Effet Coriolis en présence d'un écoulement

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 362
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Effet Coriolis en présence d'un écoulement

Fluid Reactive
Outlet Force (Outlet)
Twist
Axis Support
Inlet
Axis
Outlet Side

Inlet
Side
Fluid Reactive
Force (Inlet)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 363
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Effet Coriolis en présence d'un écoulement
Fluid Reactive Fluid Reactive
Force (Inlet) Force (Outlet)

Inlet Outlet

Fluid Reactive Fluid Reactive


Force (Inlet) Force (Outlet)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 364
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
ΔT généré en présence d'un écoulement

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 365
m = K × ∆T / 8 / r 2

 K: Constant for tube material


 ∆T: Time interval
 r: Tube radius

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 366
 Principe De Mesure Du Débit :
 Coefficient ou Facteur d'Etalonnage (FLOW
CAL FACTOR)

FLOWCAL = Kq.f (5 digits) + αq (3 digits)

• Débit massique non corrigé est: -

qm.raw = Kq.f x phase shift

• *Raw : brute

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 367
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Coefficient d'étalonnage en débit

3.8552 5.13
Flow Factor
(grams/sec/µsecond of ∆T)

Temperature Correction Factor


(% / 100 oC)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 368
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Coefficient d'étalonnage en débit

 Coefficient d'étalonnage en débit= 10 caractères, y compris deux


points décimaux.

 Exemple: 4.27454.75

 Les composantes du coefficient d'étalonnage en débit sont :


 Cinq premiers digits (4.2745) → la constante de proportionnalité.

 Chaque capteur a un coefficient d'étalonnage unique.

 Ce coefficient d'étalonnage, multiplié par le Delta T mesuré en


microsecondes, donne le débit massique mesuré en gramme/seconde.

 Ce débit massique est alors converti dans l'unité de mesure désirée


par le transmetteur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 369
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Coefficient d'étalonnage en débit
Exemple :
Etant donné un ΔT de 5 microsecondes,
le débit est :
5 X 4.2745 = 21.3725 g/s
• Les trois derniers chiffres (4.75) →
au coefficient de température du
matériau des tubes du capteur.
• Ce coefficient corrige l'effet de la
température sur la raideur des tubes de
mesure.
• Il correspond au pourcentage de
changement de la constante de
proportionnalité par variation de 100 °C

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 370
 Principe de mesure du débit : Tubes courbes -
Etalonnage en débit
 Etalonné en usine avant livraison afin de déterminer et de
régler les facteurs d'ajustage du zéro et d'étalonnage.
 L'ajustage du zéro permet de prendre en compte le léger
déphasage qui existe entre les détecteurs lorsqu'il n'y a pas
d'écoulement dans le débitmètre. Les coefficients
d'étalonnage en masse volumique sont déterminés (voir la
section décrivant le principe de mesure de la masse
volumique). Le coefficient d'étalonnage en débit est
déterminé et réglé en comparant le Delta T généré avec un
débit connu.
 L'étalonnage est effectué en plusieurs points par rapport une
mesure étalon afin de s'assurer que les mesures du
débitmètre sont conformes aux spécifications en débit et en
masse volumique. Ce processus sert de dernier test
fonctionnel du capteur Micro Motion avant sa livraison

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 371
 Mesure de Température

•• RTD utilisé est une sonde type Pt-100 industrielle à 3 fils


avec un coefficient de Résistivité de 0.00385

• RTD accuracy is +/- 1.0°C

• La mesure de la température du tube est de compenser le


changement dans l'élasticité du tube aussi bien que la rigidité
du tube.

• Les changements dans la rigidité du tube affecteront


l'exactitude de mesure du débit massique

• Alors que les changements dans l'élasticité du tube


affecteront l'exactitude de la mesure de la Densité du
Procédé si incompensée.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 372
 Relation entre Densité (masse volumique), Volume
et Masse
Conditions de mesurage (Pf, Tf ):

Masse = ρ f × V f

Conditions de base (Tb, Tb):


Masse = ρ b × Vb
Conservation de la masse:
ρf
ρ b × Vb = ρ f × V f Vb =
ρb
×V f

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 373
 Densités (ρf et ρb) dans AGA 7

Aux conditions de mesurage:


Pf × M r ( gaz )
Pf × M r ( gaz ) = ρ f × Z f × R × T f  ρf =
Z f × R ×Tf

Aux conditions de base:

Pb × M r ( gaz )
Pb × M r ( gaz ) = ρb × Z b × R × Tb  ρb =
Z b× R × Tb

ρf
Substituer ρf , ρb dans: Vb = ×V f
ρb

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 374
 Densités (ρf et ρb) dans AGA 7

The only reason a volumetric meter must know flowing Temperature,


Pressure, and Compressibility is to quantify the fluid at flowing
conditions on a MASS basis (Pure Unit of Measure) so it can re-
quantified at base conditions. Because a MASS meter is already at
Mass, flowing Temperature, Pressure, and Compressibility do not
need to be known.

Pf × Tb × Z b
Vb = ×V f The AGA7 Equation!
Pb × T f × Z f

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 375
 Conversion de la masse au volume de base en utilisant
la gravité spécifique (SG)ou densité de base (ρb)
Masse
Vb =
ρb
Masse
Vb =
Pb × M r ( gaz ) RS485 or Pulse

Z b × R × Tb  AGA 8 detail

Masse
Vb =
SGr ( gaz ) × ρ air  AGA 8 Gross 1 or 2

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 376
 Sensibilité à la Température
• les propriétés résonnantes du métal dans
la paroi mince du tube sera affectée par la
température.

Cela changera l‘étalonnage du débitmètre

• Élément intégré de température avec un


correcteur de température et incorporé

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 377
 SENSIBILITÉ à la PRESSION
• LA PRESSION AFFECTERA LA RAIDEUR
DE LA MASSE VIBRANTE

CELA CHANGERA L'ETALONNAGE


 UNE CORRECTION DE LA PRESSION
DEVRAIT ÊTRE APPLIQUÉ
• L'algorithme de correction devrait être
fourni par le fabricant

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 378
 Sensibilité à la Densité
• La mesure de la densité peut être affecté
par la différence dans la pression &
température des conditions d'Etalonnage.

• Le fabricant devrait fournir le facteur de


la correction.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 379
 Remote Flow Transmitter
• Le Débitmètre CORIOLIS est doté d'un
TRANSMETTEUR “INTELLIGENT” pour
TRADUIRE le SIGNAL de sortie mesuré en

DÉBIT MASSIQUE
&
DENSITÉ

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 380
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 381
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 382
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 383
 ETALONNAGE
• Le débitmètre Coriolis est normalement
étalonné dans un laboratoire d'Etalonnage
accrédité
• Il est nécessaire d'établir de nouvelles
valeurs pour le: -
Coefficient ou Facteur d'Etalonnage
Coefficient ou Facteur de DENSITE

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 384
 ETALONNAGE
• Coefficient ou Facteur d'Etalonnage
(FLOW CAL FACTOR)

FLOWCAL = Kq.f (5 digits) + αq (3 digits)

• Débit massique non corrigé est: -

qm.raw = Kq.f x phase shift

• *Raw : brute

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 385
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 386
 ETALONNAGE
• Coefficient ou Facteur d’étalonnage
( DENS CALL FACTOR)
DENSCAL = K1, K2, αρ

• Le facteur DENSCAL est ajusté pour


accommoder la différence de densité
(masse volumique) entre air & eau
(aussi vérifier quelle densité est appliquée:
air /eau)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 387
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 388
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 389
 Principe de mesure de la masse volumique :
Etalonnage en masse volumique
 Etalonnage sur air et sur eau avant livraison
• Les tubes de mesure du capteur sont remplis d'air et la période de
vibration des tubes correspondante est enregistrée comme coefficient
d'étalonnage en masse volumique K1.
•La masse volumique de l'air utilisé pour l'étalonnage, laquelle a été
déterminée en laboratoire à l'aide d'une mesure étalon, est enregistrée
comme coefficient d'étalonnage en masse volumique D1.

• Les tubes de mesure du capteur sont alors remplis d'eau et la période de


vibration des tubes correspondante est enregistrée comme coefficient
d'étalonnage en masse volumique K2.
•La masse volumique de l'eau, également déterminée à l'aide d'une
mesure étalon, est enregistrée comme coefficient D2.

• Ces quatre coefficients, K1/D1 et K2/D2, caractérisent la réponse d'un


capteur particulier à la masse volumique.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 390
 Principe de mesure de la masse volumique :
Etalonnage en masse volumique

La relation entre la masse volumique


du fluide et la racine carrée de la
période de vibration des tubes est
linéaire. L'illustration montre la
relation linéaire entre la masse
volumique des deux fluides
d'étalonnage et la période de
vibration des tubes.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 391
 Principe de mesure de la masse volumique :
Coefficients d’étalonnage en masse volumique
Une fois l'étalonnage en masse volumique effectué, les
coefficients d'étalonnage en masse volumique sont
paramétrés dans la mémoire du débitmètre avant son
expédition. Les valeurs suivantes illustrent le résultat
d'un étalonnage en masse volumique type :

1. Période des tubes avec de l'air (K1) 10484

2. Période des tubes avec de l'eau (K2) 10966

3. Masse volumique de l'air (D1) 0,0010

4. Masse volumique de l'eau (D2) 0,9982

5. Coefficient de température 4,39

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 392
 Principe de mesure de la masse volumique :
Coefficients d’étalonnage en masse volumique
Un coefficient de température est utilisé
pour corriger automatiquement l'effet de la
température sur la raideur du matériau des
tubes de mesure.

Le résultat de l'étalonnage en masse


volumique est une relation linéaire définie
par les deux points d'étalonnage (air et
eau). Pour des raisons de simplicité, cette
ligne est souvent redéfinie en spécifiant
les points qui représentent des valeurs de
masse volumique de 0 et 1 g/cm3.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 393
 Principe de mesure de la masse volumique :
Détermination de la masse volumique
La relation entre la masse
volumique et la période des tubes
est une fonction parfaitement
définie. Si deux points de masse
volumique/période des tubes sont
connus, la masse volumique
correspondant à d'autres périodes
de vibration des tubes peut être
extrapolée de manière très
précise.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 394
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 395
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 396
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 397
 AGA11 - Installation Requirements

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 398
• General Requirements
• Temperature
• Vibration
• Electrical Noise
• Meter Module Design
• Some bending-mode Coriolis flow sensors are
generally immune to velocity profile distortion
and swirl effects, thus allowing the designer
flexibility restricted only by good piping
support practices to minimize structural
stresses on the sensor body.

• Piping Configuration
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 399
 INSTALLATION

• Installation mécanique, réduction de la Vibration,


• Pour mesure de liquide, éviter la présence de gaz
• Pour mesure de gaz, éviter la présence de débris ou particules
• Pipe verticale avec écoulement de bas en haut préféré.
• Aucune condensation ou buée ou autres liquides qui devraient être
piégés dans le flowmeter
• Formation d'écaille ou dépôt de cire sur les parois intérieurs
Fait décaler l'Etalonnage
• les bulles de gaz peuvent étouffer la vibration
• Supports rigides de pipe adéquats sur les deux cotés, proche du
débitmètre
• Boucle by pass.
• Contrainte due au verrouillage change l'étalonnage
• Usage de supports antivibratoire pour réduire les effets de
contrainte.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 400
• Évitez la vibration dans la gamme de 40 - 200
Hz. (proximités de pompes et moteurs)
• Le primaire du débitmètre ne doit pas être
installé à proximité de forts champs
magnétiques (moteurs, pompes,
transformateurs, etc.)
• Eviter la cavitation, car la vibration des tubes
de mesure pourrait être affectée.
Élimination de la cavitation par
l'augmentation de la pression du système.
• Si la canalisation est soumise à de fortes
vibrations, celles-ci doivent être amorties à
l'aide de pièces élastiques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 401
• Alignement d'intervalles pour réduire la contrainte
• Valve de coupure (shut off valve) en aval pour mettre à
zéro le débitmètre.
• Aucunes exigences pour les longueurs de droite en
Amont/aval.
• Dimension (diamètre) du débitmètre peut être moins
que celle de la tuyauterie du procédé pour les gaz de
faible densité .
• 20 - 30 diamètres de la tuyauterie entre instruments
pour éviter la "Conversation croisé ou renvoi.""Cross
talk"

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 402
• Le primaire du débitmètre ne doit pas être
en contact avec d'autres objets
• La formation de bulles d'air ou de gaz dans
le tube de mesure génère des erreurs de
mesures fréquentes.
• Eviter de ce fait un montage aux points
suivants dans la conduite :
• Pas d'installation au plus haut point d'une
conduite. Risque de formation de bulles d'air !
• Pas d'installation immédiatement avant une
sortie de conduite dans un écoulement
gravitaire.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 403
Conditions d'installations Installation normale (horizontale et
difficiles vertical)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 404
 Meter Orientation and Piping Support
•Flow Tubes up on gas
preferred (Tubes de débit en
haut pour gaz préféré)

•Flow Tubes in flag position


on gas in tight quarters,
flow direction down (Tubes de
débit en position de drapeau pour gaz
serré au quart, direction du débit en
bas)

•No upstream pipe


requirements
(Aucune exigence de longueur de
droite en amont )
IAP-CU/Boumerdes No upstream
Msc.
01/04/2014
piping requirements
R. BOUDERBALA 405
 Meter Orientation and Piping Support
• Pour les Applications Liquides
Les Tubes doivent permettre
l'évacuation du Gaz

• Pour les Applications Gaz


Les Tubes doivent permettrent
l'égouttage des Liquides

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 406
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 407
 General Piping & Support
• Support du poids adéquat
• Pas de fléchissement du pipe
• Support de pipe près de chaque
bride du débitmètre
• Mise à terre est importante
du Réceptacle du tube
d'écoulement du débitmètre
• Réceptacle ne devrait pas être
utilisé pour supporter le débitmètre ou autre
équipement
• Alignement adéquat de la tuyauterie & brides
• Utilisation de morceau de la bobine fabriquée si la
tuyauterie est forgée sur site
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 408
 AGA11 - Installation Requirements Meter
Mounting
Gas Net Example: Poor Flange Alignment & Meter Support

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 409
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 410
 Piping Inspection
• Inspection de la tuyauterie
- Déverrouillez un ensemble de brides
- Déverrouillez des attaches du support de la
tuyauterie sur chaque coté du débitmètre
- Cherchez un décalage dans l'alignement des brides

If shift in flange
alignment is noted,
have fabricator correct
piping!

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 411
 AGA11 - Installation Requirements
• Direction d'écoulement - Bidirectionnel
• Sorties
• Installation
• Orientation
• Filtration
 La filtration du gaz n'est pas nécessaire pour la
plupart des applications d'un débitmètre Coriolis.
Cependant, s'il y a des contaminants abrasifs ou
autres débris dans le gaz, l'usage de filtration en
amont est recommandé

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 412
 Protocole HART standard:
Le protocole HART assure la communication
entre un système de contrôle de procédé, un
terminal portable et l'instrument de terrain.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 413
Débitmètre à éffet Débitmètre à effet
VORTEX CORIOLIS

Precision (%) 0,75 à 1,5 C 0,2 à 0,4 C

Dynamique 10:1 25:1


Performances
métrologiques Signal L L
60 à 80 % du diaphragme
Perte de pression 0,004 à 1 ou 2 bar
normalisé
Propre non visqueux * *
Visqueux _ _
Type de fluide Corrosif * dans certaines limites * dans certaines limites
Conducteur _ _
Vapeur * * dans certaines limites

Longueurs droites
15 à 25 D 0
amont (D diamètre)
Contraintes
Diamètres
d’installation et 0,015 à 0,3 0,001 à 0,15
disponibles(m)
de service
Température (°C) – 200 à + 400 – 240 à + 200
Pression maximale(bar) 400 400
Coût d’achat Moyen Elevé

Elements de coût Coût d’installation Faible à Moyen Elevé

Coût de maintenance Faible à Moyen Faible à Moyen


IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 414
 Bilan
• Mesure du débit massique
• de liquides et de gaz, régulation et contrôle de
la qualité du produit.
• Mesure de densité.
• Résistance aux vibrations.
• Débit de 0.1 kg/m à 3000 kg/m
• Rangeabilité 20:1

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 415
 Etalonnage

• Master meter system


• Gravimetric methods
• Volumetric methods

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 416
Comparison de débimètres: Orifice, Rotary, Turbine, Coriolis, and USM
Attribute Orifice Rotary Turbine Coriolis Ultrasonic
Standards AGA3 ANSI B109.3 AGA7 AGA11 AGA9
Gas Industry Broad Fragmented Fragmented Fragmented Fragmented
Acceptance
Accuracy Low Low Medium High High
Turndown Low High Medium Medium - High High

Capital Cost Low - Med Med - High Med - High Med - High Med - High
Operating Cost High High High Low Low
Wearing Parts No Yes Yes No No
Profile Sensitive Yes No Yes No Yes
Pulsation Error Yes Yes Yes No Possible
Pressure & Temp. Required Required Required Pressure – Required
Requirement Pres. Not Req.
Pressure Loss Med - High Med - High Med – High Med - High Low
High Flow Damage Yes Yes Yes No No
Dirty Process Low – Med Low Low High Medium
Tolerance
Valve Noise High High High High Low - Med
Tolerance
Health Diagnostics None None Limited Multiple Multiple

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 417
 Compétition: Comment Compare-t-on Coriolis?
Element Coriolis Turbine/ Ultrasonic Orifice
Rotary/
Ultrasonic
Element .35% .5% .2% Square
Accuracy No Wet Cal No Wet Cal Root of
Temp. Factor NA .1% .1% Sum of the
Accuracy Squares
.1% Transmitter Accuracy
(Example
Pressure Factor NA .1% .1% AGA 3
Accuracy
.1% Transmitter Accuracy 1992)
Compressibility .1% .2% .2%
Uncertainty AGA 8/ 92 AGA 8/92 AGA 8/92
Zb Zf & Zb Zf & Zb

Total Base .36% .56% .32% .67%


Volume Uncertainty Uncertainty Uncertainty Uncertainty

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 418
 Les dernières évolutions des capteurs offrent de
nouvelles perspectives aux mesures par Coriolis,
avec des avancées technologiques exclusives qui
ouvrent des domaines d'application jusqu'ici
inaccessibles.

• Exceptionnelle précision de mesure


• Mesures des écoulements bi-phasiques liquide/gaz
• Auto-validation d'exactitude en place
• Capteurs pour températures extrêmes
• Perte de charge minimisée
• Stabilité renforcée vis à vis des facteurs
d'influence externes
• Sécurité et enceinte de confinement

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 419
 Applications
• Comptage transactionnel
• Procédés batch
• Régulation de processus critiques
• Bilans matières
• Chargements et déchargements
• utilisé largement pour la mesure de CNG
• Gaz naturel et industriels: débit et comptage
• Mesures de concentration et densimétrie
• Dosage et conditionnement
• Ensembles de mesurage multi-capteurs
• Comptage de contrôle de gaz naturel
• Chargements de réacteurs
• Bancs d'essais moteurs
• Mélangeuses en ligne
• Comptage de bitume à haute température

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 420
 Rangeabilité
• Utilisée dans l’univers de l’acquisition et des
capteurs. Il désigne le rapport entre la plus
grande échelle et la plus petite que l’on puisse
régler.

Exemple: Capteur de pression 4-20 mA qui


peut mesurer jusqu’à 620 mbar (portée limite
supérieure). Si ce capteur est spécifié avec
une Rangeabilité de 100, cela veut dire que l’on
peut régler le 20 mA entre 620 mbar et
620/100 = 62 mbar.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 421
Avantages
• Un tube clair fournit un moyen fondamental de
mesurer le débit massique.
• Pas de pièce mobile et exige moins d'entretien.
• Résistant aux matières Corrosives.
• Etalonnage indépendant de la viscosité et profil
d'écoulement.
• Immunisé contre les tourbillons et écoulements
asymétriques
• Sortie linéaire avec débit de masse.
• Rangeabilité élevée (High turn down ratio)
• Très répétable

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 422
Désavantages
• Exactitude dégradable à faibles débits dû aux
décalages du zéro ( Zéro shift).
• Performance affectée par les poches d'air/gaz.
• Sensible aux vibrations.
• Exige une installation attentive/parcimonieuse
• Difficile à vérifier sur (prouver) site
• Chute de pression élevée à plein débit
• Volumineux dans quelques applications.
• limitation en dimension
• Coûteux.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 423
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 424
 Principe
 Basé sur la définition
de la chaleur thermique
d'un liquide.
(Quantité de chaleur
pour élever de 1 °C
l'unité de masse
de ce fluide).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 425
 Principe de fonctionnement
• Deux capteurs de température sont placés aux
points A et B, de part et d'autre d'un élément
chauffant.
• La différence de température, est
proportionnelle au débit massique.
• Le capteur fonctionne correctement dans un
intervalle de débit bien déterminé.
• Si le débit réel dépasse le débit maximal,
un circuit dérivateur est utiliser, prenant en charge
une partie du débit.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 426
 Principe de fonctionnement

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 427
 Principe de mesure
• Mesure selon le principe thermique,
méthode largement répandue en
débitmètre massique.
• Repose sur le contrôle des effets de
refroidissement du gaz au passage sur un
élément chauffant.
• Deux thermo-résistances Pt 100
L’une pour la mesure de température du
gaz
L’autre sert d’élément chauffant

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 428
•Régulation du courant de chauffage pour
maintenir un écart de température
constant entre l’élément de mesure et
l’élément chauffant.
ΔT ~ Qm (débit massique).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 429
 Principe de mesure thermique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 430
 Principe de mesure thermique
• Trois types de mesure
Par capacité thermique
Par convection
Par Mesure du temps de transfert (ou «
temps de vol ») : méthode impulsionnelle

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 431
1. Mesure du débit de capacité thermique
• Puissance thermique nécessaire pour
augmenter la température du fluide en
écoulement d’une faible valeur
prédéterminée (quelques degrés);

W = M Cp δT ….. (1)
avec :
 W puissance thermique mise en oeuvre,
 M débit-masse mesuré,
 Cp capacité thermique massique du
fluide à pression constante,
 δT élévation de température du fluide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 432
• Application de ce principe
• si toute la masse du fluide est
uniformément chauffée
• et se trouve en équilibre avec les
détecteurs thermiques.
• Réalisable que pour de faibles débits :
 quelques grammes ou dizaines (centaines)
de grammes par heure.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 433
2. Mesure par convection
• A partir de la puissance thermique W
prélevée à un élément chauffé, par
convection forcée ou fluide en
écoulement :

W = a S δT ……. (2)
avec :
• S surface de l’élément chauffé,
• δT surchauffe de l’élément par rapport à la
température du fluide loin de la zone
d’échange (pratiquement température du
fluide entrant),
• a coefficient de convection, qui varie
fortement avec le débit

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 434
• Lorsque le nombre de Reynolds >5 000
environ, on observe :
W = k M0,8 δT …….. (3)
Avec:
• k constante de construction,
• M débit-masse
L’appareil n’est pas utilisable à faible débit
(faible nombre de Reynolds).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 435
3. Mesure du temps de transfert ou temps de
vol : Méthode impulsionnelle
• Canalisation comportant une source thermique
de petite dimension et un détecteur situé en
aval de la source.
• La source, alimentée de façon discontinue,
émet des impulsions de faible durée détectées
en aval
• Le débit est déduit du temps de transfert
entre la source et le détecteur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 436
 Installation

• Longueurs droites d'entrée :


Minimum 15 x DN pour la version à bride
(65F)
Minimum 20 x DN pour la version à
insertion (65I)
• Longueurs droites de sortie :
Minimum 2 x DN pour la version à bride
(65F)
Minimum 5 x DN pour la version à insertion
(65I)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 437
 Installation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 438
 Sortie avec prises de pression
• éviter toute influence
potentielle du raccord
process du transmetteur
de pression sur le profil
d’écoulement du gaz

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 439
 Non respect des longueurs droites d'entrée
recommandées
Installer un tranquiliseur de débit à plaque
perforée.

1 = Tranquiliseur de débit en version à bride


2 = tranquiliseur de débit en version à insertion

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 440
 Tranquiliseurs
• 35 trous pour capteurs à insertion
• Applications pour DN 80 mm (3") à DN 300
mm (12"),
• Prévoir une longueur droite d'entrée en
amont du tranquiliseur: 5xDN de la conduite

 il est recommandé de choisir une


construction du type "Mitsubishi".

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 441
• 19 trous pour capteurs à bride
• Exécution spéciale du constructeur
• Application pour DN 25…100/1" à 4").
• Prévoir une longueur droite d'entrée en
amont du tranquiliseur: 5xDN de la conduite
• Performance optimale
• il est recommandé de monter en même temps
le capteur et le tranquiliseur de débit afin
qu'ils puissent être étalonnés ensemble

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 442
 Montage du tranquiliseur

1 = Tranquiliseur de débit à plaque perforée


2 = Joint; 3 = Encoche

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 443
 Applications :
• Mesure le débit massique d’une large gamme de gaz :
• Gaz naturel pour l’alimentation des chaudières et des
sécheurs
• Biogaz provenant de digesteurs de station d’épuration
• Surveillance du gaz de décharge
• Dioxyde de carbone dans les brasseries et l’industrie
des boissons
• Air instrument dans les usines de process
• Débit d’azote, d’oxygène et d’argon dans les aciéries
• Débit argon/hélium dans la production de gaz
• Débit d’hydrogène dans l’industrie chimique
• détection de fuite
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 444
 Système de mesure

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 445
 Bilan
• Mesure de débit massique de
liquides et de gaz;
• Précision de l'ordre de ± 1 % à ± 2 %;
• É.M. de 0.5 gr/m à 20 000 kg/h;
• Rangeabilité de 20:1.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 446
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 447
 Pourquoi mesurer le débit ?
• Efficacité de l’installation
• Le compteur de débit démontrera
 l’efficacité du processus en cours.
 Il indiquera par exemple si l’installation
fonctionne selon sa capacité nominale et si
l’exploitation est satisfaisante.
 Il indiquera également l’usure de l’installation
dans le temps, ce qui permettra de déterminer le
moment de l’entretien.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 448
• Utilisation efficace de l’énergie
 Le compteur de débit peut servir : contrôler les
résultats et à comparer la rentabilité d’une
installation.
• Contrôle de processus :
 Les compteurs de débit peuvent indiquer qu’une
quantité de vapeur adéquate est fournie à un
process et cela : une pression et température
correctes.
• Evaluation des coûts :
 Les compteurs de dé bit permettent de mesurer la
consommation du fluide utilisé et donc son coût.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 449
 Mesure de Débit de gaz et fluides
 Mesure plus complexe pour le gaz en raison de sa
compressibilité
 Les débits peuvent s’exprimer de deux
manières:
 Débit massiques, kg/s (surtout pour les débits
gazeux)
 Débits volumiques, m3/s ou L/s (surtout pour les
fluides incompressibles

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 450
 Désavantages:(suite)
• Le plus coûteux des débitmètres par
pression différentielles (fabrication plus
complexe, géométrie très précise),
• Encombrants
• Exigent Re >150 000
• Pour des faibles débits (10% du débit
max) la différence de pression devient
très faible (1% de DP max) donc plus
difficilement mesurable

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 451
 Tuyères
Seul le facteur C est différent
(β=D1/D2)

Le débit est obtenu à l’aide de la même


équation que celle utilisée pour le tube Venturi

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 452
 Tuyères
• Économique, installation simple
• Utilisées dans des conduites de 25 à 1500
mm;
• Fluides avec matières en suspension;
• Gaz et vapeurs;
• Précision jusqu'à ± 0.7 %;
• Exigent Re > 50 000.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 453
 Diaphragme ou plaque à orifice

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 454
 Ce type de débitmètre est le plus
fréquemment
utilisé
Peu coûteux
Installation très simple
On peut facilement interchanger l’orifice
 Il engendre cependant une perte de charge
relativement importante de 40 à 70%

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 455
Différents types de diaphragmes ou orifices
 Plaques à orifices
 Plaques comportant un trou dans lequel le liquide est forcé
de passer; sont classés selon la forme et place du trou:
• Concentrique
• Conique
• Excentrique
• Intégrale
• Quadrant
• Segmental

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 456
 Types de plaques
• à arête vive(a);
• à arête arrondie(b)..

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 457
Concentrique (Arête vive ou bord droit):
L’orifice et le biseau est le niveau de limitation de l'épaisseur
du bord de la plaque.
 Le biseau est usiné à un angle de 45 à l'épaisseur de bord

désirée.
À moins que spécifié autrement, les plaques seront biseautées à
1/50 de la ligne I.D ou 1/8 du diamètre de l'Orifice

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 458
Caractéristiques :
 L’état de la surface de la face
amont de cette plaque doit avoir une
rugosité inférieure à 0.0003 d
(arête vive).
 L’orifice peut être chanfreiné en
aval de 30˚ à 45˚.
 L’épaisseur e est comprise entre
0,005.D et 0,02.D
 L’épaisseur E est comprise entre e
et 0,05.D
 Le diamètre d doit être supérieur à
12,5 mm.
 Le rapport d’ouverture doit rester
compris entre 0,20 et 0,75.
Remarque :
Si la plaque est destinée à mesurer le
débit dans les deux sens, il n’y a pas
de chanfrein et l’état de la surface
des deux faces doit être conforme
à la face amont précédente.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 459
Arête vive ou à bord droit

Épaisseur de l’orifice e

D d
Axe de symétrie
Sens de l’écoulement
de révolution

Arête aval
H et I
Arêtes
Avant G

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 460
Quadrant Bored Orifice : Arête arrondie (à
bord amont)
Pour de faibles valeurs du nombre de Reynolds, on
préfère utiliser des diaphragmes à bord amont en
quart de cercle, ceux-ci sont alors beaucoup moins
sensibles aux variations de la viscosité.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 461
Quadrant Bored Orifice: (Arête arrondie)
BUT: Conçu pour mesurer les débits de fluides de
haute viscosité , et est recommandé pour Re
<10,000.
 Maintient un coefficient constant pour un flot laminaire
 Le rayon “R” est une fonction du ratio. L'épaisseur de
l'orifice est égal au quadrant rayon “R. L'épaisseur de
l'orifice de la plaque est égale à “R” arrondi à 1/8” .
 Exemple: si R = 0.899, l’épaisseur = 1’’. Dû à l'épaisseur
et du bord arrondi, la plaque est très solide.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 462
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 463
Eccentric
 Le diamètre extérieur du biseau de l'Orifice Excentrique est
tangent à 98% du ID de la ligne afin que les solides ou
déchets puissent passer à travers. Placé en haut de la ligne,
les gaz entraînées par le liquide passent à travers l’orifice
 Utilisé dans beaucoup d'industries:
 produits chimiques lourds et légers, acier, papier,
atomique et produits pétrochimiques.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 464
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 465
Segmental
 Cas des solides entraînés
dans un gaz ou liquide
 L'Orifice Segmentaire est conçu pour liquides contenant de
lourd sédiments. Le diamètre” D” est égal à 98% de la ligne
I.D. “H” est la hauteur du segment circulaire. Le ratio est
égal à l'équivalent
 diamètre circulaire du segment divisé par la ligne ID. Sa
fabrication est la plus difficile de tous les orifices, exige une
finition à la main.
 L'ouverture segmentaire peut ou être placée au sommet ou au
fond du pipe.
 Utilisé dans les industries :
 traitement des eaux d’assainissement, acier, produit
chimique, conditionnement de l'eau, papier, et
pétrochimique
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 466
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 467
Restriction orifice
BUT: réduire la vitesse de passage (taux de débit) ou créer
une chute de pression.
L’orifice à Restriction est placé en aval d'un débitmètre à
turbine pour protection contre une sur-rotation.
Un orifice à Restriction est dénoté par “RO” ou “FO.” En
spécifiant l'orifice à restriction, l'épaisseur « E » de la
plaque devrait être assez épaisse pour réduire la déviation
de la plaque à un minimum. Comme règle, la chute de pression
maximale à travers un orifice pour un gaz est de 50%.
Pour de plus grandes chutes de pression, plusieurs orifices
peuvent être utilisés. La cavitation et le bruit excessif
peuvent être un problème.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 468
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 469
 Prises de pression

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 470
 Prises de pression normalisées
Le diaphragme peut être utilisé avec tous les types
de prises de pression normalisés représentées par
les figures qui suivent :
• Prises de pression dans les angles (corner taps )
• Prises de pression à la bride ( flange taps )
• Prises de pression à D et D/2.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 471
 Prises de pression dans les
angles

→ La pression est prise contre la


plaque en amont et en aval.
→ La distance des prises de
pression à la plaque est égale au
demi diamètre des prises elles
mêmes.
→ Ces prises sont, soit des fentes
annulaires (bagues
piézométriques) soit des prises
individuelles et l’ensemble est à
serrer entre deux brides
soudées sur la canalisation.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 472
Prises de pression dans les angles

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 473
Limites d’emploi :
• Pression : 100 bar (possible 200 bar).
• Température : 350˚c (possible 500˚).
• Diamètre : 50 mm < D < 1000 mm.
• Perte de charge résiduelle de 30 à 40%Δp

Un tel mode de construction relativement


coûteux (chambres annulaires usinées) sera
réservé pour les diamètres relativement
faibles (< 400 mm).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 474
 Prise de pression dans
les brides :

Diaphragme à chambre
annulaire pour D < 40 mm.
Ce mode de réalisation n’est
pas couvert par la norme
ISO 5167-1 qui s’arrête à
50 mm.
Néanmoins, il est possible de
calculer les organes
déprimogènes de diamètres
inférieurs au moyen de la
norme américaine ASME.

Fig.b

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 475
 Prise de pression dans
les brides :

Diaphragme à chambre
annulaire pour D < 40 mm.
Ce mode de réalisation n’est
pas couvert par la norme
ISO 5167-1 qui s’arrête à
50 mm.
Néanmoins, il est possible de
calculer les organes
déprimogènes de diamètres
inférieurs au moyen de la
norme américaine ASME.

Fig.b

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 476
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 477
Limites d’emploi :
 Idem au prise de pression dans les angles.

 Diamètre : D ≤ 40 mm.

 Nécessite des sections droites amont et aval de


20 et 10 D.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 478
Brides à orifice

 Les prises de pression à la bride sont les plus utilisées


car faciles à réaliser.

 une bride porte diaphragme adaptée étant définie


par une norme (ANSI B 16.36 et B 16.36 a) est
disponible comme accessoire de tuyauterie

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Brides à orifice

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Vue éclatée

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Brides série 300

 Les brides à orifice sont normalisées à partir


de la série 300 de 1 à 24’’.
 En série 300, les raccordements de la bride à
la tuyauterie sont normalisés selon trois
modes distincts :
 Type « welding neck »

 Type «threaded »

 Type « slip on »

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 482
Brides série 300

 Type « welding neck » : la bride est raccordée bout à


bout à la tuyauterie , par soudure ;

 Type «threaded » : la bride est vissée sur la


tuyauterie ( de 1 à 8’’ seulement )

 Type « slip on » : la bride s’emboîte sur la tuyauterie


puis elle est soudée aux deux extrémités ( interne ,
externe ).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 483
 Prise de pression en «
Vena Contracta » :
L’élément primaire se
compose d’une simple
plaque à orifice serrée
entre deux brides soudée
sur la canalisation.
Les prises de pression se
font directement sur la
canalisation pour l’une ; à
une distance égale au
diamètre D en amont de la
plaque et pour l’autre à
une distance d’environ
0.5D.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 484
Limites d’emploi :
• Pression : limitée par la pression nominale de la
canalisation.
• Température : limitée par les possibilités de la
canalisation.
• Diamètre : 50 mm < D < 760 mm.

→ Principalement réservé pour des canalisations de


grandes dimensions (solution économique).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 485
Bilan:
• Importante ΔP générée
• Pas de limite de diamètre;
• Précision jusqu'à ± 0.2 %;
• Très reproductibles et fidèles;
• Moins couteux et Installation fort simple;
• Trés simple remplacement
• Valeurs recommandées pour β:
• de 0.2 à 0.7.
• Perte de charge de 40 à 70 %;
•  Cout élevé de pompage
• Fluides sans matières en suspension ( dechets, liquide
corrosif, vapeur etc…)
 changement de la ΔP generéé par l’orifice

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 Orifice & Transmetteurs-Installation

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 487
 Exigent Re > 10 000

 Conduites rectilignes amont-aval très longues.


 Amont: 20D à 50D
 Aval: 10 D .

Amortisseur de turbulences = réduire la distance.

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Amortisseurs de turbulence

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 491
Longueurs droites minimales

 Afin de respecter la précision annoncée dans la norme


relative aux éléments déprimogène ; il importe que ces
éléments soient installés entre deux longueurs droites
de conduite cylindrique de section constante ne
comportant aucun obstacle ni aucune dérivation.

 Les longueurs droites amont et aval à prévoir sont


définies dans la norme NF ISO 5167-1.

 Quelques valeurs sont données dans le tableau qui suit.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 492
Accessoires β = 0,25 En amont β = 0,75
β = 0,60

Coude simple à 90° 10 (06) 18 (09) 36 (18)


Deux coudes ou plus dans le même plan 14 (07) 26 (13) 42 (21)
Deux coudes ou plus dans des plans différents 34 (17) 48 (24) 70 (35)
Réduction de 2D à D sur une longueur de 1,5 à 3D 5 09 (05) 22 (11)
Evasement de 0,5D à D sur une longueur de D à 2D 16 (08) 22 (11) 38 (19)
Robinet à soupape grand ouvert 18 (09) 26 (13) 36 (18)
Robinet sphérique ou à opercule grand ouvert 12 (06) 14 (07) 24 (12)

En aval, quel que soit l’accessoire 4 (2) 7 (3,5) 8 (4)

Les valeurs sans parenthèses sont des valeurs pour « une incertitude supplémentaire nulle »

Les valeurs entre parenthèses sont des valeurs pour « une incertitude supplémentaire de 0,5%

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 493
Longueurs droites minimales
 On remarquera que les longueurs droites à respecter
augmentent avec le rapport :

β =d D
En conséquence :

 pour une installation nouvelle, afin de permettre


éventuellement le plus grand β possible, on prévoira les
longueurs droites maximales correspondant à β=0,75,

 pour une tuyauterie existante, les longueurs droites


minimales acceptables seront celles déterminées pour la
valeur de β choisie pour l’application considérée.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 494
 Perte de charge dans les diaphragmes

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 495
 Perte de charge dans les diaphragmes
• Les diaphragmes présentent une perte de
charge (ou perte de pression statique) qu’il ne
faut pas confondre avec la pression
différentielle mesurée, mais qui en dépend.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 496
Evolution de la pression d’un fluide à
travers un diaphragme

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 497
Evolution de la pression d’un fluide à
travers un diaphragme
• Augmentation légère de la pression statique du liquide
en amont de l’étranglement, puis, au passage de
l’ouverture, une diminution brusque de la pression qui
atteint son minium à un point appelé « section
contractée » ou vena contracta où le débit est
maximum.
• À partir de ce point, la valeur de la pression statique
commence à remonter et le débit ralentit. Toutefois,
à cause du diaphragme, la pression statique en aval
est toujours inférieure à celle en amont.
• Une partie de l’énergie associée à la pression est
transformée en ondes sonores et en chaleur, à cause
de la friction et de la turbulence causées par le
diaphragme.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 498
P

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 499
La perte de pression statique est la différence
entre :

 la pression statique mesurée en amont de l’élément


déprimogène, en un point où la pression d’impact
d’approche au voisinage du diaphragme est encore
négligeable (environ 1D à l’amont),

 la pression statique mesurée en aval de cet élément


primaire, en un point où la récupération de pression
statique par expansion du jet peut être considérée
comme juste terminée (approximativement 6D en aval).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 500
 La perte de charge ainsi créée par l’élément
déprimogène provient des tourbillons qui se forment en
amont et en aval du diaphragme.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 501
 Lorsque l’on recherche une perte de charge faible, on
est conduit à utiliser des éléments déprimogènes qui
réduisent les tourbillons en épousant le mieux possible la
forme de la veine fluide, comme les tuyères et les tubes
de Venturi.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 502
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 503
Tubes DE VENTURI
Il existe deux types de VENTURI :
 Tube de VENTURI classique :

Ce type de déprimogènes se compose d’un cylindre d’entrée


suivi d’un convergent tronconique d’angle au sommet de
21˚, d’un col cylindrique et d’un divergent tronconique
d’angle au sommet de 7˚ à 15˚.
Par contre la longueur du VENTURI étant directement
influencée par le rapport:

d
avec : B =
D
d :Diamètre du col.
D :Diamètre de la canalisation.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 504
 Tube de VENTURI classique :

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 505
Limites d’emploi :
Les VENTURI sont utilisés avec des canalisations en acier et ils ont les
mêmes limites d’emploi que ces canalisations.
Les caractéristiques varient suivant le mode de construction :

 Tube à convergence en fonderie :


 Seul le col est usiné.
 Diamètre : 100 mm < D < 800 mm.
 Le col a une longueur supérieure à 0,33 d.

 Tube à convergence usinée :


 Diamètre : 50 < D < 250 mm.
 La longueur du col est supérieure à 0,55 d.

 Tube en tôle soudée brute :


 Diamètre : 200 mm < D < 1200 mm.
 Fabriqué par soudage et non usiné, seul le col est usiné pour
les petites dimensions.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 506
 VENTURI – TUYERE :
Se compose d’une partie à profil arrondi, d’un col
cylindrique et d’un divergent tronconique d’angle au
sommet de 15˚.
Ce dispositif permet une perte de charge résiduelle
inférieur aux systèmes tuyère ou diaphragme et
résistant à l’usure.
Les prises de pression au col sont des prises individuelles
débouchant dans une chambre annulaire et elles sont au
nombre de quatre.
Limites d’emploi :
 Idem au venturi classique

 Diamètre : 65 mm < D < 500 mm.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 507
Avantages et inconvénient des tubes VENTURI

Avantages :
 Perte de charge très faible (~ 5 % de la Δp).
 Bonne précision = ± 0.5 %;
 Conduites de 25 à 3000 mm;
 Fluides avec matières en suspension
 Longueurs droites faibles.
 Admet des fluides chargés.
 Peu sensible à l’usure.
Inconvénients :
 ΔP générée < à celle de l’orifice → transmetteur de pression très sensible
 Encombrement important (sa taille peut aller à plus de 6D, sans compter la
longueur nécessaire en amont)
 Exigent Re > 150 000
 Modification impossible.
 Coût élevé.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 508
Tuyère ( nozzle ):
Elle est considérée comme une
variante du tube de VENTURI, est
un «diaphragme amélioré ».
L'orifice de la tuyère constitue un
obstacle dont le diamètre diminue
progressivement jusqu’à un
minimum.
En Europe, c’est la norme ISA 1932
qui est la plus utilisée pour le
dimensionnement des tuyères, alors
qu’aux Etats-Unis, c’est l’ASME
fig.

Caractéristique:
 Prises de pression à D et 0.5D.
 Perte de charge de 5% de la Δp.
La partie arrondie a généralement un fig.f
profil en « quart d’ellipse »,
excepté pour les faibles debits où
on utilise un profil en « quart de
cercle ».
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 509
Limites d’emploi:
 Pression : limitée par la pression nominale de la
canalisation.
 Température : limitée par les possibilité de la
canalisation.
 Diamètre: 25 mm < D < 1500 mm.
 Fluides avec matières en suspension;
 Gaz et vapeurs;
 Précision jusqu'à ± 0.7 %;
 Exigent Re > 50 000

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 510
 Utilisées principalement pour:
 Vitesse élevée, liquide corrosif et non visqueux,
 Utilisé quelquefois comme une alternative aux
diaphragmes;
→ corrosion, cavitation = dégât du diaphragme
 Offre une excellente exactitude à long terme
 Moins coûteux que le venturi
 Plus résistant à la corrosion que l’orifice
 Perte de pression < à celle de l’orifice
mais > à celle du venturi
 ΔP < à celle de l’orifice
mais > à celle du venturi

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 511
Comparaison des organes déprimogènes
 Tableau et graphique résumant les domaines d’emploi et les
pertes de charge engendrées.

Performances Applications

Diamètre Perte Gaz


Rangea Gaz Liquide
Canalisation De Coût propr Boue Vapeur
Précisio - bilité chargé propre
(mm) charge e
n

Diaphragme
± 2% 3:1 10-1000 Forte Faible Oui Oui Oui Non Oui

Venturi
±5% 3:1 25-500 Faible Fort Oui Possible Oui Non Possibe

Tuyere
±7% 3:1 25-250 Forte Moyenne Oui Possible Oui Non Oui

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 512
type d’élément primaire
Diaphragme Venturi
Prise de classique
pression Venturi- Tuyère
dans les Prise de
Véna tuyère
angles pression à
contracta Tôle
la bride Fonderie Usiné
soudée
Diamètre
de la
canalisatio
n 50-1000 50-760 50-760 100-800 50-250 200-1200 65-500 25-1500
D(mm)

Rapport
des
diamètres 0,22-0,80 0,10-0,80 0,10-0,75 0,30-0,75 0,40-0,75 0,40-0,70 0,32-0,77 0,30-0,80
β

Nombre de 2.105 - 3.104 -


Reynolds 2.105- 2.105-106
5.103-107 6.103-107 8.103-107 2.106 2.105 >5.104
Re 2.106

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 513
 Perte de charge résiduelle engendrée, en fonction de β , par
divers organes déprimogène:

fig.g

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 514
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 515
Tube de PITOT
 Notion de pression statique :

Dans un écoulement de liquide on


appelle pression statique la
pression mesurée à l’aide d’un
manomètre à colonne de liquide dont
l’extrémité est parallèle au sens de
l’écoulement (tube 1).

Pratiquement on obtient la valeur


approximative de la pression
statique grâce à un manomètre de
type Bourdon placé sur la ligne.

Il faut toutefois que la position de ce


manomètre soit à peu prés à la
même hauteur que le point de
mesure.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 516
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 517
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 518
Remarque :
Il est à noter que les pressions sont en fait des différences de
pression entre pression statique du liquide et pression
atmosphérique.
Il s’agit donc de pressions relatives.

 Notion de pression totale et pression dynamique :

Placé dans une tuyauterie véhiculant un liquide, un manomètre du


type « tube de Pitot »dont l’orifice en contact avec le fluide
est perpendiculaire au sens de l’écoulement (tube 2),
enregistre une pression plus élevée que celle mesurée
précédemment.
Cette augmentation de la pression s’accompagne de l’apparition
d’une énergie cinétique appelé aussi pression dynamique.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 519
On note :
S : section de la canalisation.
ρ: la masse volumique du fluide.
La pression totale = la pression statique + la pression dynamique.
soit :
la pression dynamique = la pression total – la pression statique = ΔP
ce qui donne :
1
ρ v 2 = ∆Ρ
2
D’où la mesure de la vitesse du fluide : ∆Ρ
v= 2
ρ
Si on considère que la vitesse du fluide est uniforme sur toute la section S
de la canalisation :
∆Ρ
QV = S 2
ρ
Le tube de Pitot est l’un des capteurs les plus simples, utilisé dans une
large gamme de mesure de débits : entrée d’air dans les voitures de
course et les avions de combat. etc.…..
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 520
Sonde annubar ( Burton )

∆Ρ
La formule QV = S 2 n’est
ρ
applicable que si la vitesse mesurée par le
tube de Pitot est quasi-constante sur
la section, ce qui revient au même, que
si la vitesse mesurée est bien la
vitesse moyenne.
L’idée est donc de placer, non pas un tube
de Pitot, mais plusieurs le long d’une
section.
Cet ensemble de tubes de Pitot forment
une sonde appelée «sonde annubar».
Les tubes de prises de pression
dynamique et statique ne portent plus
une seule ouverture, mais plusieurs
réparties afin de mesurer la pression
dynamique et statique moyenne.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 521
 On peut trouver des ensembles de tubes de Pitot placés sur de
grandes sections d’écoulement, afin d’avoir une mesure de la vitesse
moyenne d’écoulement.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 522
Avantages et inconvénients du tube de
Pitot
Avantages :
 Relativement Peu coûteux
 Très faible perte de charge.
 Mise en place simple.
 Mesure de débits liquides et de gaz;
 Mesure de débit dans les conduites industrielles
ouvertes ou fermées.
 Peut être placé dans des canalisations déjà
existantes sans interruption du processus.
 Peut être adapté à des conditions extérieures
extrêmes.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 523
Inconvénients :
 Précision médiocre (5 à 10 %)
 Rangeabilité modeste.
 Utilisation pour des régimes hautement
turbulents ( Re > 20 000 ).
 Ne convient pas aux fluides visqueux
 Sensible à l’usure et forte propension de
colmatage dans les procédés dont le fluide
contient des matières solides.
 Conduite linéaire sur 10D en amont et 5D en aval.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 524
MESURE DE DEBIT PAR
ELEMENT DEPRIMOGENE

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 525
 Mesures par pressions différentielles
 Diaphragme - Principe physique

P1 P2
A 1 Z1 A2 Z2
V1 V2

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 526
• Principe de conservation de masse :

Qm = ρ v1 A1 = ρ v2 A2

• Equation de Bernouilli:

ρv 2
ρv 2
1
+ ρ gz1 + p1 = 2
+ ρ gz2 + p2
2 2

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 527
• Les termes d'élévation sont négligeables.
• Il se produit un changement de pression
statique:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 528
Donc le débit volumique est donné par:

La mesure est non-linéaire...


E: Cœfficient de vitesse d’approche
 donne une correction pour le changement
de la forme de la veine du fluide
β = Diamètre de l’orifice/Diamètre de la
canalisation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 529
Le débit volumique en fonction de v2 est donc égale à :

qv = v2 A2
πd 2
= E (2 ∆p ρ )
0,5

4 [2]

= 1,11 E d (∆p ρ ) 2 0,5 ( unités SI )

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 530
Pour passer des unités SI aux unités pratiques, il
convient de modifier le coefficient numérique en
exprimant :

- le temps en heure ( 3600 s) ;


- le diamètre d en mm ( 1,00 E -3 m)
- la pression ΔP en mbar ( 1,00 E +2 Pa)

D’où le coefficient numérique :

1,11× 3600 × 1,00 E − 6 × (1,00 E + 2 ) = 0,04


0,5

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 531
Formule de calcul
 Introduction d’un Coefficient de décharge C
• Qui permet de corriger l’erreur due à la perte de
charge introduite par l’organe déprimogène
• Égal au produit Cc x Cv
• Varie de 0.6 (plaque à orifice) à 0.99 (Venturi)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 532
Coefficient de décharge

 Pour un type d’élément déprimogène donné, le


coefficient de décharge C est fonction du nombre de
Reynolds.

 Pour chaque type d’élément déprimogène, le cœfficient


de décharge est donné dans la norme par une équation
spécifique ou sous forme de tableaux .

 En première approche, pour un diaphragme, on


recommande de prendre C=0,6 .

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 533
 Coefficient de contraction - Cc
• Cc < 1
Dépend:
 du nombre de Reynolds
 de β
 du type et de l’emplacement
des prises de pression
 du capteur de pression

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 534
 Coefficient de vitesse – Cv
 Cv < 1 (perte de charge)
 Dépend:
• du nombre de Reynolds
• de β
• de la rugosité de la conduite
• du capteur de pression

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 535
Coefficient de vitesse d’approche

 Le coefficient de vitesse d’approche E est défini par la


relation suivante :

E = 1− β( )
4 0,5

 Le produit CE = α est appelé coefficient de débit.


 Avec: β = d/D

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 536
Coefficient de détente

 Fluide incompressible: ε1 =1,


Fluide compressible: ε1 < 1.

 Pour un élément primaire donné, le coefficient de


détente est donné dans la norme par une équation
spécifique ou sous forme de tableaux.

 Pour un diaphragme, il dépend de β, de la pression


différentielle, de la pression statique et de l’exposant
isentropique κ .

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 537
La masse volumique

 La masse volumique ρ doit être calculée en


fonction des conditions d’écoulement
(pression statique et température ).

 Pour les fluides compressibles il est


recommandé une correction automatique sur
la mesure de la pression amont P

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La pression différentielle

 La pression différentielle doit être choisie


de préférence sur une étendue standardisée
(48, 60, 240 ou 480 mbar).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 539
 Nouvelle formule pour le débit:

D’où les formules pratiques suivantes :

Débit volumique: q v = 0,04CEεd 2 (∆p ρ )


0,5

Débit masse: q m = 0,04CEεd 2 (∆pρ )


0,5

Les coefficients C et E sont donnés, pour


une géométrie donnée, dans la norme ISO
5167-1 ou API 2530 (aux USA).
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 540
 Équation utilisée en pratique

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 Table de facteurs de calibrage

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 542
 Nouvelle formule pour le débit
 Elle s’applique aux débitmètres suivants
 Orifice ou Diaphragme
 Tube Venturi
 Tuyère

NB: seul le coefficient C qui change selon le type de


débitmètre:

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Mesure de faible pression par un transmetteur de pression
différentielle très sensible, on doit installer une claviature à trois
vannes pour la protéger des surpressions

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 546
 Conditions du procédé
• La mesure du débit est dérivée du signal
d’une cellule à pression différentielle.
• Instruments sont affectes par: T°,P
 Température du liquide = effet considérable
sur la mesure
Evaporation= production de poches de
gaz et turbulences
Liquide
Solidification = blocage et perturbations
au point de captation de la mesure

Problèmes de débitmétrie dus à la T° = lectures instables

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 547
• Des poches de gaz → apparition de basses
pressions dans la conduite de détection à
haute pression = fluctuations vers le bas du
débit mesuré.
 Problèmes plus fréquents avec les
diaphragmes et les tuyères.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 548
 Pression des liquides
• Le débit volumique s’accroît avec la
pression et ceci affecte tous les types de
débitmètres à pression différentielle. Pour
obtenir la mesure correcte du flot
volumique, on doit utiliser un débitmètre à
compensation de masse volumique .

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 549
 Les erreurs de débitmétrie
les diaphragmes sont facilement endommagés par les
particules en suspension ou la vapeur saturée.
Érosion
Bouchent les conduites de détection
Solides, particules et
débris en suspension Erosion de l’instrument

 Avec son biseau fin et aigu, le diaphragme y est


particulièrement sensible.
 La tuyère et même le venturi sont également
affecté, mais de façon moindre.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 550
 Avec l’usure de l’appareil, la pression
différentielle des deux
côtés du capteur diminuera et le débitmètre
donnera des lectures trop basses.

Usure de l’appareil ΔP Lecture trop basse


Cotés
HP et
BP

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 551
Surpression des cellules à pression
différentielle
 Pressions de fonctionnement beaucoup plus
élevées que les pressions différentielles.
 Utiliser correctement la claviature à
trois vannes.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 552
Formation de vapeur dans l’ouverture
• Fonctionnement des débitmètres à pression
différentielle repose sur une relation entre la
vitesse et la pression.
• Puisqu’il faut moins de pression pour comprimer un
gaz, la ΔP de part et d’autre de la cellule à pression
différentielle sera plus élevée si le gaz prend de
l’expansion (Volume) sur la branche basse pression
du capteur.

 Le débitmètre donnera une mesure


supérieure au débit réel.

• Présence de turbulence côté BP du capteur


→ mesure instable.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 553
• Présence de petite quantité de gaz ou vapeur peut
grandement affecter la lecture du débit

• Phénomène inverse peut se produire (côté HP du


capteur) : Apparition de poches de gaz à cause de
la cavitation ou se former dans un liquide près de
son point d’ébullition
→ les fluctuations vers le bas de la pression dans
la cellule se traduiront par une indication fausse,
trop basse (ou même négative) de ΔP.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 554
Le blocage de l’ouverture
• Impacts à haute vitesse des particules ou
les solides en suspension = dégât du
débitmètre.
• Accumulation de matière dans l’ouverture
du capteur = augmente la ΔP dans la
cellule.
• L’erreur de lecture du débit est fonction
de l’importance du débit

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 555
Obturation ou fuite des conduites de
détection
• Effets plus prononcés pour les BP différentielles
→ purger et entretenir les conduites de détection.
• L’erreur instrumentale dépend de l’emplacement
de l’obturation ou de la fuite.
• Si la conduite côté HP est bloquée ou percée =
lecture résultante plus basse.
• Aberrante si pression côté BP ≥ pression côté HP
• Conduite bouchée ou percée côté BP
→ lecture trop élevée.

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Mesure de Niveau

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 Mesure du niveau d’un fluide
 Il est assez fréquent qu’on doive connaître
le niveau dans un réservoir
 Usines de traitement
 Stations de pompage
 Niveau d’un réservoir (barrage)
 Niveau d’une nappe phréatique

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 558
Contexte industriel:
• Mesure continue et précise du volume d’un
liquide dans un réservoir → difficile.
• Plus difficile dans une centrale nucléaire :
liquides très dangereux dont la T° et P
très élevées.
Dans cette partie nous discutons de la:
• Mesure de la hauteur des liquides dans des
réservoirs et l’effet de la température, de la
pression et de l’environnement sur cette
mesure.
• Egalement les divers modes de défaillance

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 559
 Capteurs et détecteurs de niveau
 Le choix dépend de:
Type d’installation:
• Cuve, Réservoir, Extérieur.
Nature du produit:
• Fluide, Solide.
Mode de liaison avec le liquide:
• Avec ou sans contacts.

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 Capteurs et détecteurs de niveau
 Visuelle / optique
• Tube de verre
 Hydrostatique:
• Flotteur
• Plongeur
• Palpeur électromécanique
• Capteur de pression
• Capteur par bullage

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 561
 Électrique:
• Sonde conductrice
• Sonde capacitive
 Calorique:
• Thermistance
 Rayonnement:
• Capteur par rayons gamma
• Capteur ultrasonique
• Détecteur optique
• Capteur par hyperfréquences

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 562
 Unité de mesure des liquides
• 1 gallon canadien ? 1 gallon US.
 1.2009 gal. US
• 1 gallon = 4 pintes = 8 chopines
• 1 litre = 0.264 gallon US
= 0.220 gallon canadien
• 1 m3 = 1000 litres
• 1 pi3 = 7.48 gal. US = 6.23 gal.can.
• 1 po3 = 16.387 mm3 = 16.387 ml

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 563
 Densité de certains liquides
À 60 °F:
• Eau: 8.334 livres/gallon US
• Acide acétique : 8.751 livres/gallon US
• Acide citrique: 12.834 livres/gallon US
• Chlore: 11.834 livres/gallons US
• Mercure: 113.34 livres/gallon US
• Bière: 8.417 livres/gallon US

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 564
 Mesure du niveau d’un fluide
 Il existe trois grandes familles de
systèmes pour mesurer le niveau d’un fluide
• Systèmes à flotteur
• Systèmes à pression différentielle
• Autres systèmes

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IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 566
 Mesure de niveau par flotteur
Il s'agit d'une mesure directe du niveau
car on mesure une hauteur ou un
déplacement. C'est le plus ancien principe
utilisé mais il arrive encore en troisième
position.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 567
 Systèmes à flotteur
 Cette familles regroupe plusieurs variantes:
 Un flotteur est relié à un potentiomètre
angulaire par un bras rigide
 La variation du niveau engendre une rotation
(non linéaire !) du potentiomètre
→ La variation de tension de sortie est corrélée
au niveau du fluide

IAP-CU/Boumerdes Msc.
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Mesure de niveau par flotteur
Les schémas ci-dessus montrent une
réalisation simple mais classique :
• La graduation de la règle est inversée, le niveau
bas correspondant à la graduation la plus haute
et le niveau haut à la graduation la plus basse.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 569
 Systèmes à flotteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
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 Systèmes à flotteur
 Les systèmes avec flotteur
et câbles conviennent
mieux aux réservoirs
plus étroits
→ Mieux adaptés aux plus
grandes variations de
niveau,

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 571
 Systèmes à flotteur
 Le câble est enroulé autour d’une poulie
retenue par un ressort
La poulie est reliée à un potentiomètre
angulaire
Relation linéaire entre la variation de
niveau et la tension de sortie du
potentiomètre

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 572
 Systèmes à flotteur
 Cette configuration convient bien aux
réservoirs avec une grande surface et
pour de faibles variations de niveau

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 573
Mesure de niveau par flotteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
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Mesure de niveau par flotteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 575
 Mesure de niveau par flotteur
Le déplacement du flotteur, donc celui du
câble, peut être traduit en un signal de sortie
standard 4..20 mA par un
capteur/transmetteur électrique de
déplacement.
Le schéma ci-dessous montre une réalisation
plus sophistiquée. Il en existe de nombreuses
autres.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 576
 Mesure de niveau par flotteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 577
Mesure de niveau par flotteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 578
Mesure de niveau par flotteur
• Le flotteur équipé d'un couple
d'aimants coulisse le long d'un tube
étanche qui laisse passer le champ
magnétique.
• A l'intérieur du tube
• Déplacement du noyau formé d'un groupe
d'aimants accouplés magnétiquement au
flotteur en le suivant fidèlement.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 579
Ce déplacement angulaire peut être
traduit en un signal analogique standard
4...20 mA au moyen d'un convertisseur
électronique monté dans la tête
indicatrice au bout du tambour.
• Utilisation avec les liquides corrosifs, sous
haute pression ou haute température.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 580
 Bilan
 Disponible en capteur ou détecteur;
 Grande plage de mesure (de 10 mm à 30 m);
 Précision de (±0.5 à 5 %);
 Mesure par contact;
 Problème avec les liquides visqueux.
• Les dépôts font couler le flotteur...
• Nettoyer le flotteur régulièrement.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 581
 Autre exemple: l'indicateur local ou le
transmetteur à relais "reed".

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 582
Autre exemple: l'indicateur local ou le
transmetteur à relais "reed".

• constitué d'un tube de guidage avec


une chaîne de résistances électriques
et une chaîne de relais reed associées.
• flotteur équipé d'un aimant permanent
commute sans contact mécanique avec
les contacts électriques bistables type
"reed" situés dans le tube.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 583
Fonctionnement:
• Le déplacement du flotteur fait basculer les
contacts des relais reed à la montée, ceux-ci
reprenant leur position initiale à la descente
• A partir d'une tension fixe, la variation de
résistance obtenue permet de fournir une
tension proportionnelle au niveau, au pas
(espacement vertical) des relais près.
• Ce pas peut être de 10 mm ce qui fait une
résolution de 1 % sur une étendue de
mesure de 1 m.
• La tension prélevée sur la chaîne de
résistances est traduite en un signal
analogique standard (ex: 4..20 mA)
proportionnel au niveau par un
transmetteur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 584
 Transmetteur à relais "reed".

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 585
Mesure de niveau par plongeur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 586
Mesure de niveau par plongeur

Basé sur le principe d'Archimède, ce


dispositif de mesure a eu un grand
succès dans le passé. Il est encore
présent dans de nombreuses
installations industrielles, mais en
perdant du terrain par rapport aux
systèmes de mesure hydrostatique
ou sans contact comme le radar.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 587
 Principe d’Archimède
• Tout corps partiellement ou complètement
plongé dans un liquide reçoit, de la part de
ce fluide, une poussée verticale, orientée
de bas en haut et dont l’intensité est égale
au poids du fluide déplacé:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 588
 Systèmes à plongeur
 Les systèmes avec plongeur conviennent
pour les variations de niveau relativement
faibles

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 589
 Systèmes à plongeur

 Le plongeur est relié à une cellule de


charge les variations du niveau d’eau
engendrent une variation de la poussée
d’Archimède sur le plongeur
 Ces variations sont captées par la cellule
de charge puis transformées (par
calibrage) en une variation de hauteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 590
Les variations de niveau engendrent une
variation de hauteur du plongeur
La variation de hauteur du plongeur est
directement captée par le LVDT
À partir des caractéristiques du plongeur, du
ressort et de la lecture du LVDT, on peut
déduire le niveau du fluide

Note: la variation de hauteur du plongeur est


bien inférieur à la variation de hauteur du
liquide

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 591
 Systèmes à Plongeurs
 Principe

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 592
Mesure de niveau par plongeur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 593
• Niveau du liquide à mesurer est bas:
 le plongeur n'est pas immergé et le
poids mesuré (la force FPA représentée
par la flèche bleue sur l'animation) est
égal au poids propre du plongeur Po.
• Quand le liquide immerge le plongeur
 la force mesurée FPA (poids apparent du
plongeur) :
FPA = P o – PA

diminue lorsque le niveau d'immersion


H augmente.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 594
Soit:
L : hauteur du plongeur (immergé
partiellement)
ρ : masse volumique du liquide
H: niveau à mesurer .
M: masse du plongeur
Po : poids du plongeur

Po = M.g.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 595
• Poussée d'Archimède PA s'opposant au
poids Po.

PA = ρ.g.Vi = ρ.g.S.H = ρ.g.(p.D2/4).H

Le poids apparent du plongeur est la


force FPA dirigée vers le bas comme Po
et de module:
FPA = Po - PA = M.g - ρ.g.S.H

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 596
•A condition que la masse volumique du liquide ρ
soit constante,
le poids apparent a donc un module
FPA = a - b.H. (a et b sont des constantes)

La courbe correspondante est une droite de pente


négative car quand H augmente, FPA diminue.

Un dispositif électromécanique traduit le poids


apparent mesuré FPA (d'abord mis sous forme d'un
déplacement d par le ressort) en un signal
électrique proportionnel au niveau H.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 597
 Systèmes à plongeur
 Avec cette autre variante,le plongeur est
relié à un ressort

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 598
 Principaux avantages et inconvénients
- mesure directe de la hauteur de - mesure ne convenant qu'aux
liquide, indépendante de la masse liquides
volumique du liquide
- mesure précise d'un niveau "calme" - contact avec le liquide (flotteur) et
sur une grande étendue de mesure avec d'éventuelles vapeurs ce qui
(plusieurs mètres). Par exemple, pose problème avec les produits
précision de quelques mm sur une corrosifs ou chargés (dépôts)
étendue de mesure de 1 m, soit de
l'ordre de ± 0,5 %

- dispositif simple et d'un coût très - sensibilité aux vagues et remous à


raisonnable la surface du liquide (oscillations du
flotteur)

- entretien nécessaire (mécanique,


usure car déplacements, corrosion ou
dépôts dus au contact avec le
liquide).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 599
Exemples de dispositifs de traduction du
poids apparent en un signal électrique:
• Mesure dynamométrique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 600
Descriptif:
• Transmetteur monté sur un tube
communicant avec le réservoir. Ce tube est
parfois appelé "bouteille" de niveau.
• Cette "bouteille" peut être raccordée au
réservoir avec deux robinets d'isolement et un
robinet de purge
• Pour permettre une intervention sur le
dispositif de mesure sans que cela nécessite
l'arrêt de l'installation et la vidange du
réservoir.
• Un dispositif électronique traduit ensuite
la valeur de cette inductance en un signal
de mesure électrique standard.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 601
 Transmetteur à tube de torsion:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 602
 Mesure du poids apparent

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 603
 Transmetteur à tube de torsion:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 604
 Transmetteur à tube de torsion:
• Les variations du poids apparent du
plongeur font tourner l'extrémité libre
de ce tube dans un mouvement de torsion
⇒ un petit déplacement angulaire (de
quelques degrés seulement) est transmis
à un dispositif électrique de traduction
du déplacement en un signal standard
4..20 mA.
• Le tube de torsion est donc un ressort
traduisant le poids apparent du plongeur
(force) en un déplacement proportionnel

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 605
•étanchéité parfaite entre l'intérieur du
réservoir et l'intérieur du boîtier du
transmetteur.
⇒ C'est pourquoi ce dispositif est très bien
adapté aux mesures du niveau d'un
réservoir fermé sous haute pression.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 606
 Équilibre de force

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 607
 Bilan

 Bonne précision (mieux que ±0.5 %);


 Mesure par contact;
 Plage de mesure réduite: 30 cm à 6 m;
 Convient aux liquides visqueux.
 Permet la mesure du niveau de l’interface
de deux liquides de densité différente.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 608
Palpeurs
Électromécaniques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 609
Autres principes de mesure d'un
niveau
 Mesure de niveau par palpeur
électromécanique
• Principe encore utilisé.
• Mesure discontinue: l'information sur le
niveau n'étant pas instantanée mais
remise à jour périodiquement.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 610
 Principe
• Le palpeur est
descendu jusqu'à ce
que l'on touche le
produit, puis on
mesure la longueur
de câble déroulé.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 611
 Mesure de niveau par palpeur
électromécanique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 612
 Descriptif:
Un poids (le palpeur) est suspendu à un câble (ou
une bande) passant sur une poulie suspendue à un
ressort.
Un moteur à deux sens de marche fait descendre
ou monter le poids en enroulant ou déroulant le
câble sur un tambour.
Le déplacement du câble, donc du poids est
mesuré avec précision au niveau du tambour.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 613
 Principe:
Le moteur déroule le câble pour faire
descendre le palpeur. Lorsque celui-ci
atteint le liquide, la poussée d'Archimède
l'allège,
ce qui diminue la tension du câble et fait
remonter la poulie, d'où le changement
d'état du contact électrique qui arrête le
moteur et commande la prise en compte
de la mesure du niveau .
 Après cela, commande de la remontée
du poids pour terminer le cycle. Un
transmetteur mesurant la rotation du
tambour permet d'obtenir un signal
analogique standard 4..20 mA.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 614
Cette mesure périodique , précise, mais
discontinue.
Avec un palpeur de forme adaptée, elle peut
aussi être utilisée pour la mesure de niveau:
 de solides en poudre,
 en grains (ex: silo de blé)
 ou en vrac (ex: pierres),
• E.M pouvant atteindre 70 mètres.
Ne pas placer le palpeur dans la zone de
remplissage du réservoir.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 615
 Principaux avantages et inconvénients
- mesure directe de la hauteur de liquide, donc - contact avec le liquide et sa vapeur
simple et par conséquent fiable (comme le corrosion, dépôts,...) pouvant détériorer
serait un jaugeage manuel à l'aide d'une pige) le palpeur et le câble en particulier, et
nécessiter un entretien important donc
coûteux (corrosion, dépôts,... s'ajoutant
à l'usure mécanique des parties en
mouvement)

- mesure convenant à presque tous les produits: - mesure périodique, incapable de suivre
liquides (visqueux ou non, sauf corrosion un niveau évoluant rapidement
importante) ou solides quelque soit leur
granulométrie

- étendue de mesure pouvant aller du mètre à - ne convient pas en cas de pression


70 mètres (silos) élevée (au dessus de quelques bars) ou
- mesure très précise d'un niveau "calme". Par de température élevée (ex: au dessus de
exemple, précision de 1 mm sur une étendue de 150°C) de la phase gazeuse au dessus du
mesure de 1 m, soit de l'ordre de ± 0,1 % liquide

- mesure très peu dépendante de la masse - trou (bride) nécessaire en haut du


volumique du liquide et indépendante des réservoir
autres caractéristiques physiques ou
électriques du produit IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 616
 Installation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 617
 Types de palpeurs

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 618
 Bilan
 Grande plage de mesure (jusqu'à 70 m)
 Mesure de niveau liquide et solide;
 Très bonne précision (± 1 cm);
 Mesure par contact;
 Éviter de mesurer pendant le remplissage.
 Coûteux.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 619
MESURE DE NIVEAU
Par Capteurs de pression

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 620
MESURE DE NIVEAU
Par Capteurs de pression

• On peut trouver la hauteur d’un liquide dans un


réservoir en mesurant la pression, si le poids
volumique est constant.

ρ: masse volumique (kg/m3)


h: hauteur
g: accélération gravitationnelle= 9.81 m/s2

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 621
• Les capsules à pression différentielle sont
les dispositifs les plus souvent utilisés pour
mesurer la pression à la base du réservoir.
• Pour maximiser la sensibilité
 utiliser une capsule dont la sensibilité
est la plus proche possible des pressions
prévues pour le liquide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 622
• Toutefois, les pression de systèmes sont
souvent beaucoup plus élevées que la
pression hydrostatique que l’on doit
mesurer.
• Installation ou enlèvement:
 Application accidentelle de la pression du
procédé à un seul côté de la capsule
→ Risque de surpression et elle pourrait être
endommagée = mesures erronées.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 623
La claviature à trois vannes ( manifold)
• Pour prévenir l’application d’une
surpression sur la capsule.
• Isoler le transmetteur de la boucle du
procédé.
Formée :
• de deux vannes de coupure, pour les
pressions haute et basse
• et d’une vanne d’équilibrage des pressions.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 624
La claviature à trois vannes ( manifold)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 625
Activités normales :
• Vanne d’équilibrage fermée (OFF)
• et les deux vannes de coupure ouvertes (ON).
Isolation ou Remise en Service
• Actionner les vannes de façon à ne pas exposer un
seul côté de la capsule à pression différentielle à
une pression élevée.

Actionnement de la claviature à trois valves


Mise en service du transmetteur de pression
• Actions à effectuer pour brancher le
transmetteur de pression différentielle au reste
du réseau:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 626
A/ Contrôler que toutes les vannes sont fermées.
1. Ouvrir la vanne d’équilibrage = pression
identique sera appliquée aux deux côtés du transmetteur → la
pression différentielle sera nulle.
2. Ouvrez lentement la vanne de coupure du côté HP.
Contrôlez la présence de fuite aux côtés HP et BP du
transmetteur.
3. Fermez la vanne d’égalisation = stabilisation la pression des
deux côtés du transmetteur.
4. Ouvrez la vanne de coupure de la BP afin d’appliquer
la pression du procédé sur le côté BP du transmetteur et créer
la différence de pression normale.
5. Le transmetteur est maintenant en service.

Nota : Il pourrait être nécessaire de purger l’air


emprisonné dans le boîtier de la capsule.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 627
B/ Isoler le transmetteur du réseau
Pour retirer le transmetteur du service, il suffit
d’inverser la procédure exposée ci-dessus.
1. Fermer la vanne de coupure du côté basse
pression.
2. Ouvrir la vanne d’équilibrage.
3. Fermer la vanne de coupure du côté haute
pression.
Le transmetteur est maintenant isolé.

Nota : L’intérieur du boîtier de la capsule du


transmetteur est encore à la pression du procédé.
Il faudra la purger.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 628
 Systèmes à pression différentielle
 La différence (∆P) entre la pression à la
surface d’un liquide et la pression à une
profondeur h est:

 Lorsque la masse volumique du liquide est


connue, la mesure du différentiel de
pression (∆P) permet de déduire le niveau
du liquide
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 629
 RÉSERVOIR OUVERT:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
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 RÉSERVOIR OUVERT:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 631
 Le transmetteur de niveau fonctionne comme un
simple transmetteur de pression. Il suffit simplement
de mesurer la pression
hydrostatique (P2) ou HP au fond du
réservoir

Ce qui s’exprime comme :


PHP = Patm + S.H
PBP = Patm
ΔP = PHP – PBP = S.H

• S :poids volumique du liquide mesuré en N/m3 et


• H : hauteur de la colonne de liquide en mètres.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 632
Le poids volumique, est défini comme :

S=g⋅ρ
où:
ρ :masse volumique mesurée en kg/m3
g :accélération gravitationnelle (9,81 m/s2).
ΔP = g ⋅ ρ .H

On peut étalonner le transmetteur de niveau pour qu’il


émette un signal de 4 mA lorsque la cuve est vide et
de 20 mA lorsqu’elle est pleine.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 633
Attention: La pression BP de l’autre côté du
capteur doit correspondre à la pression
atmosphérique

 Il existe des appareils de mesure de la pression


différentielle qui peuvent être fixés directement
contre la paroi du réservoir
Pas de risque de blocage du conduit aval du
capteur de pression

A condition que la masse volumique du liquide ρ soit


constante, la pression P mesurée est proportionnelle
au niveau de liquide H.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 634
 Cas 1 : Le réservoir est ouvert et le
transmetteur de pression est au même niveau
que le niveau mini à mesurer.
• Échelle du transmetteur
P=h. d
soit P=2. 1 =2m CE
 pas de décalage du zéro.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 635
 Cas 2 : Le réservoir est ouvert et le transmetteur
de pression est décalé par rapport au niveau mini à
mesurer.
• Étendue d'échelle du transmetteur
P=h.d
soit P=2.1=2mCE
• Décalage du zéro
P mini =1,2. 1 =1,2mCE
• Échelle du transmetteur
1,2 à (1,2 + 2) =1,2 à 3,2mCE

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 636
 Cas 2 (suite):

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 637
 Schéma de montage du transmetteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 638
 Transmetteur de niveau à membrane arasante
(affleurante)

•Présence dans le liquide de dépôts solides en


fond de réservoir: cristallisant, très visqueux
Risque de bouchage de la prise de pression du
capteur

Pose problème.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 639
 Transmetteur de niveau à membrane arasante

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 640
Première solution envisageable:
• un capteur hydrostatique de niveau
spécial avec une membrane de grand
diamètre.
L'appareil est monté directement sur une
bride en bas du réservoir. Il n'y a donc pas
de prise de pression ni de robinet
d'isolement, ce qui évite le risque de
bouchage à ce niveau.
Nettoyage périodique de la membrane sur
place (sans démonter le capteur, avec un jet
d'eau par exemple) lorsque le réservoir est
vide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 641
Deuxième solution
• Protection du capteur par liquide tampon
ou par insufflation de gaz neutre
• Pour éviter tout contact entre le
liquide du réservoir et le transmetteur
lorsque ce fluide est très corrosif ou a
une température élevée,

⇒ Liquide neutre chimiquement, plus dense


que le liquide contenu dans le réservoir
dont il va prendre la place dans le tuyau
de prise de pression du capteur.
⇒Le capteur étant monté plus bas que la
prise de pression sur le réservoir
(piquage).
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 642
 En résumé:
 Cette méthode de mesure est très
répandue;
 Sensible aux variations de densité et de
température;
 Bonne précision (± 0.2 %);
 Si capteurs à membrane, prendre des
précautions avec:
• Liquides corrosifs et particules en
suspension
(usure).
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 643
 RÉSERVOIR FERMÉ:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 644
Mesure en réservoir fermé
• Formation de gaz ou de la vapeur au-
dessus du liquide → compenser pour la
pression supplémentaire du gaz.
• Tout changement de la pression du gaz se
traduira par une variation dans le signal du
transmetteur. Dans certains cas, la
pression exercée par la phase gazeuse peut
être si élevée que la pression
hydrostatique de la phase liquide soit
négligeable.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 645
•Par exemple:
la pression hydrostatique d’un générateur de
vapeur d’une centrale CANDU pourrait n’être que
de 30 kPa (trois mètres), alors que la pression de
vapeur atteint habituellement 5 MPa.
On peut compenser cette différence en
appliquant la Pgaz aux deux côtés du LT.
On utilise alors la Pgaz comme Pref sur le côté BP de
la cellule à pression différentielle.

On comprend facilement l’utilité de la claviature à


trois vannes pour protéger la cellule de ces
surpressions.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 646
 Réservoir fermé
 La mesure du niveau dans une cuve fermée,
exige un arrangement différent des
conduites de pression,

Attention : au blocage des conduits par des


matières en suspension

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 647
 Réservoir fermé

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 648
Nous avons :

• La pression due au gaz est éliminée, seule


la pression causée par la hauteur du liquide
est mesurée.
• Lorsque la conduite de BP est connectée
directement à la phase gazeuse au-dessus
du liquide, on parle de conduite sèche.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 649
Conduite sèche

Installation avec une conduite sèche et une claviature à trois vannes

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 650
• Si le gaz peut se condenser (Ex : vapeur d’eau )
 Formation de colonne de liquide dans conduite à
BP
→ Laquelle exercera une pression supplémentaire
dans la moitié BP du transmetteur.
Solution envisageable :
• Résoudre cette difficulté en installant un pot de
condensation sous le transmetteur, du côté BP
• Purger régulièrement le liquide du pot de
condensation, pour s’assurer que la conduite de
pression ne contient que du gaz.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 651
Schéma de montage du transmetteur de niveau

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 652
• En pratique, conduite sèche rarement
utilisée à cause de la fréquence des
opérations d’entretien nécessaires.
• Utilisation de conduite humide ou noyée
pour mesurer les niveaux dans les cuves
fermées.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 653
Conduite noyée
• Dans ce type de système, la conduite de
basse pression est complètement remplie
de liquide (normalement le même liquide
que le procédé), d’où son nom de « conduite
noyée ».
• Le transmetteur de niveau et sa claviature
à trois vannes remplissent les mêmes rôles
que dans le système à conduite sèche.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 654
Montage avec une conduite noyée

Pot de Référence

Vannes de purge
et remplissage
de conduite HP
et conduite
humide

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 655
• Dans ce type de système, la conduite de BP
est complètement remplie de liquide (même
liquide que le procédé), d’où son nom de «
conduite noyée ».
• Le transmetteur de niveau et sa claviature
à trois vannes remplissent les mêmes rôles
que dans le système à conduite sèche..

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 656
Compensation pour la hauteur
• Difficulté de placer les cellules à pression
différentielle exactement au fond des
cuves.
• Le système de mesure doit donc tenir
compte la pression hydrostatique du liquide
dans les conduite de détection.
• Deux compensations sont nécessaires.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 657
1. Déplacement du zéro vers le bas

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 658
Dans la cuve, le liquide exerce une pression
variant en fonction de sa hauteur, H, sur la
moitié HP du LT.
Le liquide dans la conduite de détection à HP
exerce également une pression sur le côté
HP.

PHP = ρ.g.H + ρ.g.X + Patm


PBP = Patm
ΔP = ρg(H-X)= ρ.g.H – ρ.g.X

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 659
• Dans la cuve, le liquide exerce une pression
variant en fonction de sa hauteur, H, sur la moitié
HP du LT.
• Le liquide dans la conduite de détection à HP
exerce également une pression sur le côté HP..
• À cause de cette pression constante = ρ.g.X
le signal de sortie sera supérieur :
• A 4 mA si la cuve et vide
• et à 20 mA si elle est pleine.
• Il faut tarer le transmetteur par une valeur
égale à – ρ.g.X pour que son signal soit purement
proportionnel à ρ.g· H

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 660
• cette procédure effectuée lors de
l’étalonnage du transmetteur est appelée :
• « tarage à zéro vers le bas »
• Ou « déplacement du zéro vers le bas »
• On peut installer dans le transmetteur un
accessoire de déplacement du zéro.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 661
 Cas d'un réservoir fermé sous pression de
gaz ou de vapeur

ρG

ρ1

ρ2
ρ2

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 662
 Soit HP :haute pression
BP : basse pression
Appelons :
• ρ1 : masse volumique du liquide dans le
réservoir,
• ρ2 :masse volumique de la vapeur condensée
(côté BP) égale à la masse volumique du liquide
dans l'autre prise de pression (côté HP). Mais
c'est une simplification car ces deux masses
volumiques sont souvent différentes du fait
d'une température différente.
• ρG ;masse volumique de la vapeur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 663
Nous pouvons donc écrire:
HP = ρ2.g.H1+ ρ1.g.H + ρG.g.(H2-H) + Pg
BP = ρ2.g.(H1+H3) + Pg

D'où : ∆P = HP - BP
soit : ∆P = ρ2.g.H1+ ρ1.g.H + ρG.g.(H2-H)
+Pg - [ρ2.g.(H1+H3)+Pg]

Après simplification :
∆ P = (ρ1 - ρG).g.H + ρG.g.H2 - ρ2.g.H3

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 664
Si les masses volumiques ρ1, ρ2, et ρG sont
constantes,
 ∆P = k.H + Cte.
Les variations du signal de sortie du
transmetteur sont donc bien
proportionnelles aux variations du niveau H.
La courbe représentative est une droite. La
pression différentielle mesurée (∆P) ne
dépend plus de la pression de la phase
gazeuse Pg.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 665
• L'étendue d'échelle est ici égale à :
(ρ1 - ρG).g.(Hmax - Hmin),
Hmax et Hmin étant les valeurs maximale et
minimale du niveau H mesuré. En général,
Hmin = 0 et Hmax = H2.

• Le décalage de zéro du transmetteur est


ici égal à :
ρG.g.H2 - ρ2.g.H3.

Cette valeur est négative car lorsque H=0,


la haute pression HP est inférieure à la
basse pression BP.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 666
2. Déplacement du zéro vers le haut

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 667
2. Déplacement du zéro vers le haut
La moitié BP du LT sera toujours soumise à une
pression supérieure à la moitié HP. Cette
situation s’explique par le fait que la
hauteur de la conduite noyée:
X ≥ Hmax (liquide)
Donc :
PHP = Pgaz + ρgH
PBP = Pgaz + ρgX
ΔP = PHP – PBP = ρgH – ρgX
= ρg ( X – H)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 668
• La différence de pression, ΔP, exercée sur le
transmetteur est toujours négative ( car PHP < PBP
c.a.d X >H)
• Si la cuve est vide, ΔP = – ρ.g · X
• et, si elle est pleine, à ΔP = – ρ.g · (X – H).
• Corriger à l’étalonnage cette erreur négative
constante, égale à ρ.g · X
→ SINON le LT donnera toujours des valeurs
trop basses.
• Pour étalonner correctement le LT on doit donc
lui donner un biais positif constant égal à + ρ.g · X

Cette technique de tarage est appelée


déplacement du zéro vers le haut.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 669
 Autres méthodes de mesure du niveau d’un
fluide: Capteurs par bullage (Bubblers)

Pm = Pi = ρ. g.H
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 670
 Utilisation d’un limnimètre à bulles dans
une cuve ouverte

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 671
Principe: On injecte un gaz inerte dans un
tube. La pression nécessaire pour faire
sortir le gaz du tube est proportionnel à la
hauteur de liquide.

• La pression Pm mesurée par le transmetteur est


donc quasiment égale à la pression Pi du gaz
insufflé à l'extrémité de l'insufflation
Pm = Pi = ρ.g.H

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 672
Le débit d'insufflation est faible et maintenu
constant par un micro-régulateur de débit dont la
consigne est ajustable.
Ce régulateur maintient constante la ΔP aux
bornes d'un orifice de section réglable (réglage
de la consigne du débit) par une membrane
soumise à cette ΔP et agissant sur l'ouverture
d'un orifice d'admission du gaz.
Ainsi, la perte de charge due à l'écoulement du gaz
dans la conduite et la canne d'insufflation est
constante et négligeable.
NB: Le capteur de pression n'est en contact qu'avec
le gaz insufflé, pas avec le liquide du réservoir.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 673
En résumé:
• Sensible aux variations de densité et de
température;
• Le capteur de pression ne touche pas au
liquide;
• Très bonne précision (± 2 mm);
• Très simple et économique;
• Consommation d'air d'environ 0.015 m3/h;
• Plage de 60 m.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 674
Effet de la température sur la mesure du niveau
• Les mesures du niveau à partir de la ΔP, sont par définition
affectées par la température et la pression.
On se rappelle que :
la pression à la base de la colonne de liquide, P, dépend
directement de sa hauteur, H, et de la masse volumique du
liquide, ρ.
On peur récrire cette relation,:
P ∝ Hρ ,
en fonction de la hauteur :
H ∝ P/ρ

• Or, la masse volumique d’un liquide ou d’un gaz est


inversement proportionnelle à sa température :
ρ ∝ 1/ T
Donc pour une quantité fixe de liquide dans une cuve, la
pression, P, exercée à la base sera constante, mais H, la
hauteur variera directement avec la température :
H∝T.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 675
Une quantité donnée liquide est, à la figure (b),
soumise à une température plus élevée :

(a) Température basse du Procédé (b) Température haute du Procédé

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 676
• La masse reste inchangée en passant de (a) à (b), la pression
exercée à la base de la cuve n’aura pas changé.
→ l’indication de la hauteur du liquide restera la même.
• Toutefois, puisque le volume qu’occupe le liquide a augmenté,
sa hauteur s’est accrue.

• Scénario fréquent en contexte industriel.

• Supposons que l’on ait étalonné un transmetteur de niveau


pour qu’il donne une Indication exacte à 75 ºC.
 Si la température du procédé monte à 90 ºC, comme à la
figure (b), le niveau réel sera supérieur au niveau indiqué.
→ Une telle erreur due à la température est également
possible dans les appareil dotés d’une conduite noyée

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 677
Effet de la température sur un appareil à
conduite noyée

T2

T2, température conduite


de référence

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 678
• Si:
T1 (procédé) = T2 (conduite ref.) = T3
(étalonnage LT)
→ une indication exacte du niveau.
• Cependant, si :la température du
T1 augmente, H (hauteur liquide)
augmentera, sans → → indication inchangée
du niveau
• D’autres erreurs sont possibles :
 si T1 ≠ T2 les températures du liquide dans la
conduite de référence et la conduite de mesure
sont différentes.
 T2 > T1 → indication (lecture) plus haute que la
réalité (erreur positive)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 679
Exemple :
• considérons les variations de la température de
l’environnement d’une cuve de liquide dotée d’une
conduite noyée.
• Si T° Chute et que la conduite noyée refroidit,
→ ρL augmentera.
→ Par contre, TProcédé en variera pas (à cause de son
grand volume et son contact avec le procédé).
• Conséquemment, P augmentera dans la conduite de
référence
→ et l’appareil indiquera un niveau plus bas.
• Si un tel refroidissement affecte la mesure du niveau
dans le générateur de vapeur,
→ l’indication trop basse de niveau dans le système
d’arrêt pourrait déclencher inutilement une chute de
puissance contrôlée.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 680
• Toutefois on peut dans ces situations, éviter les chutes de
puissance contrôlées dues à des niveaux trop élevés.

• Dans une situation extrême, la conduite noyée pourrait geler,


rendant inopérant le système de mesure
 éviter cette éventualité en enroulant la conduite avec un fil
chauffant

• augmentation de T°, la présence de bulles de gaz ou de


vapeur, ou encore l’assèchement de la conduite noyée :
→ indication faussement haute du niveau.

• indication artificiellement élevée du niveau ( alors que le


niveau réel est dangereusement bas)
→ Inactivation d’un système de sécurité ajusté pour réagir à
une valeur basse d’un paramètre d’arrêt.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 681
• Niveau réel si bas:
→ phénomène de cavitation dans les pompes
aspirant le liquide du réservoir ou la diffusion de
gaz dans les pompes;

• Deux éventualités menant à leur blocage, par le


gaz, et la réduction ou la fin de leur débit.

Si les pompes sont reliés à un système de sécurité(


système d’injection dans le coeur du réacteur ou
un système connexe comme le circuit caloporteur
primaire)
→ cette erreur de lecture pourrait conduire à une
dégradation du système de protection et
augmenter la probabilité d’un endommagement du
combustible.
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 682
L’effet de la pression sur la mesure du niveau
Aussi, la pression affecte (comme la T°) les
indications des systèmes de mesure de niveau
basés sur la ΔP.
→ Toutefois ces effets sont moindres .
• On se rappellera que la pression à la base d’une
colonne de liquide, PL, dépend directement de sa
hauteur, H, et de sa masse volumique ρ
On peut récrire cette relation ,
P ∝ HρL
en fonction de la hauteur:
H ∝ P/ρL

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 683
• La masse volumique d’un liquide ou d’un gaz est
directement proportionnelle à la pression du
procédé, ou pression de système, Ps :
ρ ∝ Ps .
→ Donc, PL (pression du liquide) exercée à la base
de la cuve demeurera constante,
 mais sa hauteur variera en fonction inverse de la
température du procédé ou du système :
H ∝1/ Ps
• Puisque la plupart des liquides sont quasi
incompressibles, la pression du procédé
n’affectera pas le niveau, sauf s’il y a une grande
quantité de vapeur
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 684
Les erreurs de mesure de niveau
• Techniques de mesures décrites sont
indirectes
• Indication du niveau repose sur la pression
exercée par la hauteur du liquide contenu
dans une cuve sur une cellule de pression
différentielle.
• Les problèmes provenant de
l’environnement ont un impact considérable
sur la précision de ces mesures indirectes.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 685
 Branchement
• une source d’erreurs fréquentes est
l’inversion des conduites de détection vers
la cellule de pression différentielle.
 faute plus facile à commettre lorsque la
pression de fonctionnement est élevée
relativement à la pression hydrostatique
due à la hauteur du liquide, notamment
pour les cuves fermées.
• Si Branchement incorrecte de la cellule ΔP
→ l’indication de niveau descendra quand la
hauteur du liquide s’élèvera.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 686
Surpressions
• Les cellules de ΔP sont munis d’une claviature à
trois vannes pour éviter les surpression et
faciliter l’enlèvement des cellules pour l’entretien.
→ Une utilisation incorrecte peut provoquer une
surpression accidentelle de la cellule.
Conséquences :
• se brisera sur le coup
• dans d’autres, le diaphragme interne peut être tordu.
→ Selon la nature de la défaillance, la mesure
pourrait être trop haute ou trop basse.
Note : si l’on ouvre accidentellement la vanne
d’équilibrage de la claviature,
→ l’indication du niveau tombera à zéro puisque la
pression sera égale sur les deux moitiés de la
cellule.
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 687
Conduites de détection
• Veines et les artères des cellules de
pression différentielle, elles doivent
remplir correctement leurs fonctions.
• Problèmes les plus fréquents :

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 688
1. Obstruction des conduites de détection
• Conduites de détection de petit calibre
sont sujettes au blocage par des particules
en suspension,
→ mesures imprécises.
 Il est nécessaire de purger et de rincer
périodiquement les conduites de détection.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 689
2. La purge des conduites de détection
• Purger les conduites pour retirer les débris ou les
particules qui peuvent se déposer au fond de la
cuve et dans les conduites.
• Dans les cuves fermées avec des conduites
sèches :
• éliminer périodiquement le condensât des gaz et
vapeurs
→ pour empêcher l’apparition d’une pression
due à ces liquides dans la conduite basse pression.
 Négliger cet entretien résultera en une
indication trop basse du niveau par rapport à la
réalité.
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 690
Lors des purges:
→ suivre les procédures à la lettre pour protéger les
cellules de pression différentielle de la surpression.
Une telle éventualité pourrait survenir si :

• Avant de procéder, on ne ferme pas les vannes


d’isolation et l’on n’ouvre pas la vanne d’équilibrage.

• Perte de liquide dans une conduite noyée (de


référence), causée par une fuite ou une purge
→ provoquera une indication anormalement élevée du
niveau.

• Une fuite dans la conduite du procédé (de mesure)


→ donnera une indication anormalement basse du
niveau.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 691
 Autres méthodes de mesure du niveau
d’un fluide

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 692
 Principe
• Il suffit simplement
que le liquide
conducteur ferme le
circuit électrique pour
détecter le niveau.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 693
Un conditionneur de signal (pont
Wheatstone) permet de mesurer cette
résistance
Le système est calibré en fonction du
type de liquide conducteur
 Ce système est bien adapté à la mesure des
grandes variations de niveau

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 694
 Montages typiques

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 695
 Bilan
• Détection tout-où-rien;
• Usage limité aux liquides conducteurs;
• Sensible aux liquides corrosifs;
• Sensible aux liquides visqueux laissant
des dépôts isolant;
• Peut détecter le niveau de charbon en
poudre;
• Températures de -200 à +400 °C;
• Point de commutation à prix minimum.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 696
 Autres méthodes de mesure du niveau d’un
fluide
Sonde capacitive

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 697
Sonde capacitive

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 698
 Principe de la mesure capacitive du niveau d'un
liquide isolant

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 699
 Principe
• Mesurer la capacitance
du circuit pour connaître le
niveau.
 e en F/m
• (eo = 8.854x10-12 F/m)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 700
 Application: liquide isolant
• Réservoir métallique ou non.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 701
 Principe
• Niveau très bas : tige non immergée dans le
liquide
 mesure la capacité C d'un condensateur
dont le diélectrique est le gaz (ou la
vapeur).
• Niveau est à son maximum: tige
complètement immergée dans le liquide,
⇒ mesure la capacité C d'un
condensateur dont le diélectrique est
le liquide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 702
⇒Cette capacité est donc égale au
double de la précédente compte tenu
des valeurs respectives des
permittivités relatives du gaz (vapeur)
et du liquide.
• Niveau a une valeur intermédiaire: tige
partiellement immergée dans le liquide,

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 703
on mesure une capacité
C = C1 + C2
de deux condensateurs reliés en parallèle
dont le diélectrique est le gaz (vapeur)
pour C1 et le liquide pour C2.
H est le niveau de liquide mesuré par rapport à
l'extrémité inférieure de la tige et non pas par
rapport au fond du réservoir. C'est donc la
hauteur d'immersion de la tige dans le liquide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 704
• l : hauteur maximale d'immersion de la tige
dans le liquide
• H: hauteur d'immersion de la tige dans le
liquide.

• εrL : permittivité relative du liquide


• εrG : permittivité relative du gaz (ou de la
vapeur).
• r1 : rayon intérieur du réservoir
• r2 : rayon de la tige.
.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 705
C2= εrL. ε0.2π.H / ln(r1/r2)

C1= εrG. ε0.2 π .(l-H) / ln(r1/r2)

C= C1+C2
Soit : C= ε0 . 2 π .[(εrL - εrG ).H+ εrG .l]
/ln(r1/r2)

Donc, si εrL et εrG sont constantes,


C=a x H+b
La relation est alors linéaire.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 706
Transmetteur : Capacité  signal standard
(analogique 4..20 mA

Remarques:
en réalité, le fond et le haut du réservoir
modifient la valeur de la capacité mesurée. Un
réglage du zéro sur le site permet de ne pas s'en
soucier.
si εrL ≠ cte, ⇒ compensation automatique avec
mesure en permanence de la capacité d'un
condensateur de référence toujours entièrement
immergé dans ce même liquide.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 707
 Applications (réalisations et montages)
• Réservoir métallique ( armature du
condensateur)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 708
• Réservoir métallique ( armature du condensateur)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 709
• Réservoir non métallique (par exemple en
PVC ou en béton)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 710
 Application: liquide conducteur
• Réservoir métallique ou non.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 711
• Réservoir non métallique (par exemple en
PVC ou en béton)
Le condensateur est constitué de la tige verticale
autour de laquelle un tube cylindrique métallique
(percé de quelques petits trous à sa partie
supérieure) joue le rôle de la seconde armature. La
distance entre les deux armatures du condensateur
étant beaucoup plus petite, cela augmente la valeur
de la capacité mesurée donc améliore la mesure
mais en contrepartie cela facilite le colmatage.
Il est aussi possible de disposer une large feuille
métallique contre la paroi extérieure du réservoir.
Cette feuille sera la seconde armature du
condensateur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 712
 Cas d'un liquide conducteur (ex: eau du robinet,
acide)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 713
 Cas d'un liquide conducteur (ex: eau du robinet,
acide)
Le condensateur est constitué par une tige métallique
obligatoirement entourée entièrement d'une gaine assez
mince en matière plastique isolante (ex: P.T.F.E.) et le
liquide.
• La tige est la première armature du condensateur,
• le diélectrique est constitué que de la gaine isolante,
• le liquide conducteur est la seconde armature. Ce liquide
est en contact avec le métal du réservoir (ou avec une
autre électrode métallique si le réservoir est en plastique)
qui assure la liaison de masse

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 714
 Cas d'un liquide conducteur (ex: eau du robinet, acide)
• Sonde non immergée dans le liquide:
 le condensateur est constitué par la tige et le
réservoir,
 le diélectrique étant principalement la phase
gazeuse qui les sépare d'où une faible capacité C0.
 Lorsque le niveau atteint la sonde et monte,
 la capacité C0 du condensateur précédent diminue
mais s'y additionne la capacité C1 du condensateur
constitué par la tige, la gaine et le liquide.
C1 est prépondérante car la distance entre
armatures e est faible car égale à l'épaisseur de la
gaine isolante.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 715
Cette gaine isolante ayant une épaisseur et une
permittivité relative constantes, C1 varie
proportionnellement au niveau H d'immersion
de la sonde dans le liquide.
⇒ Donc, la capacité totale mesurée C est là
aussi liée à H par la relation :
C=a.H+b.

Avantage: elle n'est pas influencée par les


caractéristiques électriques du liquide qui doit
toutefois posséder une conductivité minimale.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 716
 Montage de la sonde

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 Détection de niveau
 Détecteurs tout ou rien
 Détecteurs de proximité capacitive

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 718
 Avantages et inconvénients
- utilisable dans un grand nombre - sonde en contact avec le produit
d'applications (liquide conducteur ou non (risque de corrosion avec une sonde
conducteur électrique, solide isolant, métallique non gainée, de dépôts, de
pulvérulent, granuleux, en vrac, liquide colmatage, ...)
agité ou moussant, basses ou hautes
pressions, basses ou hautes
températures, zone explosive, )
- bonne robustesse. - mesure dépendant de la valeur des
constantes diélectriques du produit
lorsqu'il est isolant et de la phase
gazeuse. Par exemple, les variations
de la température peuvent avoir une
influence.
- mesure indépendante de la masse - inutilisable avec les produits
volumique du liquide, et dans de nombreux colmatants s'accrochant à la sonde ou
cas, mesure indépendante de la pression aux parois du réservoir et faussant la
et de la température mesure, mais une mesure de la
résistance électrique du produit en
plus de la capacité (sonde par
admittance) peut parfois résoudre le
problème.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 719
 Avantages et inconvénients (suite)
- avec un liquide conducteur, seule la gaine - du fait de la faible valeur de la
plastique isolante de la sonde est en capacité mesurée, la mesure est
contact avec le produit, donc le fluide peut délicate, sensible aux parasites
aussi être corrosif électriques (orages, ondes
électromagnétiques, ...) et à la
présence de masses métalliques (par
exemple, un camion stationné près du
réservoir) qui changent la valeur de
cette capacité
- mesure linéaire et d'assez bonne - contraintes mécaniques du produit
précision si les constantes diélectriques sur la sonde possibles (ex: produit en
du produit isolant (eL) et du gaz (eG) ne vrac, agitation)
varient pas ou avec un liquide conducteur.
L'incertitude globale peut être inférieure
à ±1%.
Remarque: une compensation des
variations de la valeur de eL est possible
avec un condensateur de référence
constamment immergé dans le produit

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 720
 Avantages et inconvénients (suite)
- étendue de mesure pouvant aller - dispositif de mesure
de quelques dizaines de cm à plus nécessitant une ouverture
de 10 mètres (silo à blé par en haut du réservoir ou
exemple) deux "piquages" sur le côté
du réservoir pour une
mesure en dérivation
- peu d'entretien nécessaire. Pas - nécessite un étalonnage
de pièce en mouvement. sur site avec vidange de la
cuve

- coût global souvent intéressant

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 721
 Autres méthodes de mesure du niveau
d’un fluide
Capteurs ultrasoniques

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 722
Mesure de niveau sans contact (mesure
non "intrusive")
Ce type de mesure consiste à mesurer le
niveau:
soit avec un dispositif d'émission et de
réception d'une onde sonore, ultrasonore
ou électromagnétique,
soit avec un dispositif de pesage du
réservoir. L'émetteur et le récepteur de
l'onde ou les capteurs de poids (pesons)
n'ont aucun contact avec le produit contenu
dans le réservoir.
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 723
 Mesure de niveau par ondes acoustiques ou
par ultrasons
• Sons et ultrasons
L'onde sonore ou ultrasonore est une
onde mécanique due à une vibration des
molécules de la matière.
 Elle se propage dans toutes les
directions, donc de manière sphérique,
grâce à un support matériel. Ce support
peut être solide comme une structure
métallique qui vibre, liquide, ou gazeux
(ex: air atmosphérique, vapeur).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 724
Cette onde ne peut donc pas se propager
dans le vide, contrairement à une onde
électromagnétique.
De plus, il faut la guider pour qu'elle se
propage dans une direction donnée.
En dessous de 16000 Hertz (Hz), ces
ondes sont dites sonores, audibles au
dessus de quelques dizaines d'Hertz.
 Au dessus de 16000 à 20000 Hz (20
kHz), se situe le domaine des ultrasons,
inaudibles par l'homme mais audibles par
certains animaux (ex: chiens, chauve-
souris).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 725
Exemple de propagation du son:
 dans un solide de l'ordre du km/s (ex: 5
km/s dans l'acier),
 dans un liquide (ex: 1435 m/s dans l'eau à
8°C)
quelques centaines de m/s dans les gaz (ex:
331 m/s dans l'air à 0°C). Mais dans un gaz,
cette vitesse dépend fortement du milieu
(composition, pression, température; par
exemple une élévation de température de
1°C augmente la vitesse de propagation du
son dans l'air de 0,6 m/s).
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 726
• Réflexion de l'onde sonore ou ultrasonore
(rayon lumineux) par les surfaces solides et
liquides.
cas d'un liquide : une partie de l'onde est
absorbée, l’autre réfléchie:  c'est l'écho
• Nombreuses applications civiles ou militaires,
par exemple:
Le sonar:
L'échographie.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 727
 Principe de la mesure du niveau par ultrasons

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 728
 Principe
• Une onde sonore à haute fréquence est
émise vers la surface sous forme de brèves
impulsions ultrasonores à intervalles de
temps constants (ex: 25 fois par seconde).
• Mesure du temps de parcours aller et
retour
t = 2.(Hmax - H) / C

Calcul de la la hauteur de creux


H c = Hmax-H,
d'où H = Hmax - (C.t / 2)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 729
 Principe

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 730
• Réalisation de la mesure du niveau par ultrasons

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 731
•Montage combiné:
Elément piézo-céramique commandé par de
courtes impulsions électriques. Cet élément
entre en oscillation et vibre à la fréquence
du courant qui l'excite, générant ou
modulant un courant électrique alternatif
de même fréquence
 La sonde de température permet de
corriger les variations de la vitesse de
propagation dues aux variations de la
température de la phase gazeuse.
La membrane peut être réalisée en
matériau résistant à la corrosion ou
revêtue de cette matière (ex: P.T.F.E,
P.V.D.F). IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 732
 Avantages et inconvénients de la mesure de
niveau par ultrasons
- mesure sans contact, utilisable - mesure faussée par les modifications de la
avec des produits très corrosifs, phase gazeuse changeant la vitesse de
visqueux, et même parfois solides en propagation de l'onde ultrasonique. La
vrac, pulvérulents, granuleux, ou composition de la phase gazeuse peut varier
colmatants (si la granulométrie du (par exemple présence de vapeur, de
produit ou le "talus" formé ne posent gouttelettes d'eau ou de poussière en
pas de problème au niveau de l'écho suspension), de même que sa masse volumique,
renvoyé vers la sonde). sa pression (peu influente), sa température
(forte influence, pouvant être corrigée par
une sonde, mais celle-ci doit être située dans
la phase gazeuse et la température doit y
être homogène, ce qui pose problème)
- mesure insensible aux changements - mesure faussée par une surface du liquide
de caractéristiques du produit dont agitée (vagues) ou recouverte de mousse
on mesure le niveau (densité, épaisse, ce qui modifie l'absorption ou la
conductivité, constante diélectrique, réflexion de l'onde ultrasonore.
...)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 733
- montage facile, en haut - mesure inutilisable lorsque le réservoir est
de réservoir sans perçage sous pression élevée ( > 10 bars) ou sous vide
du fond ou de sa paroi (propagation impossible), ou lorsque la sonde
latérale est à une température supérieure à 100°C

- prix intéressant (à partir - pour un montage combiné, plage morte c'est


de 300 Euros en 2003) à dire distance minimale nécessaire entre la
tête d'émission/réception et la surface du
produit dont on mesure le niveau.

- pratiquement aucune - précautions nécessaires pour éviter les


maintenance nécessaire échos parasites sur les obstacles autres que
la surface du liquide et qui ne peuvent être
éliminés par l'électronique. Exemple: le
déversement de liquide dans le réservoir. Les
chocs intempestifs ou les vibrations des
parois du réservoir peuvent aussi générer
des ondes sonores et ultrasonores parasites.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 734
- grande gamme d'étendues de mesure (variations de
niveau de quelques dizaines de centimètres à plus de 60
mètres) .
- élimination d'échos parasites à caractère
systématique (ex: passage des pales d'un agitateur,
obstacle fixe) et calcul du volume en fonction d'une
géométrie particulière du réservoir (ex: fond conique)
par un microprocesseur analysant et traitant le signal
temps t reçu.
- Bonne précision (par exemple ± 3 mm, soit ± 0,3% sur
une étendue de mesure de 1 m) si la surface du produit
est calme et sans mousse

- réglage et étalonnage pouvant se faire en dehors du


site , sans vidanger ou remplir le réservoir

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 735
 Cette technique convient bien pour la mesure
du niveau des liquides corrosifs qui risquent
d’attaquer les capteurs conventionnels
Attention !!
 La vitesse du son est fonction de la composition
chimique, de la température et de la pression de la
vapeur
 Ce type de système doit être calibré en fonction
des conditions particulières d’utilisation
 Le calibrage peut être complexe ou imprécis si la
composition de la vapeur et/ou la température
sont variables

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 736
 Vitesse du son
 Elle dépend de plusieurs paramètres:
 Normalement (à 20 °C)
• Rm = 8314,3 J/kmol/°K (cte des gaz
parfaits);
• M = 28,9 kg/kmol; (poids molaire);
• X = 1,40 (Coefficient adiabatique).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 737
 Capteurs ultrasoniques
 Paramètres importants:
• Étendue de mesure
• Répétabilité
• Compensation de température
• Temps de réponse
• Pression maximale

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 738
 Grandeurs d’influence:
• La température: 0.17 %/°C
 De -20°C à 80°C implique 17% d’erreur.
• Le type de gaz:
 Le CO2 change la vitesse du son de 15 %.
 Les gaz ne sont pas reproductibles.
• L’hygrométrie de l’air:
 À 20 °C, un taux d’humidité variant de 0 à 100 %
modifie la vitesse de 0.3 % (on néglige).

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 739
• La pression:
 Une variation de pression de 30 bar (435.12 psi
ou 3 MPa) modifie la vitesse de 0.3 % (on néglige).
• Absorption du son:
 Le son est absorbé par le milieu porteur.
 L’absorption dépend de la fréquence.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 740
Capteurs Hyperfréquences

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 741
 Principe
Emission d'un signal
micro-ondes, et
mesure du temps
avant retour du signal.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 742
 Principe de mesure

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 743
 Montage

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 744
 Montage

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 745
 Portée maximale du capteur
 Dépend du liquide:

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 746
 Portée maximale du capteur

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 747
 Portée maximale du capteur (2)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 748
 Portée maximale du capteur (3)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 749
 Détection de niveau par pesée

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 750
 Principe
• Mesure de la masse par balance à jauges de
contrainte
• Implique de bien connaître la densité

• M = Vxρ = S.H.ρ

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 Bilan
• Correction nécessaire pour obtenir
Volume si la densité change;
• Précision=celle des jauges(+/0.1%)
• Applicable aux solides:
 Donne volume si granulométrie et composition
constante.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 752
Capteurs de Température

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 753
 Capteurs et détecteurs de température
 La température est une grandeur non
directement mesurable, mais repérable
par la variation d’une grandeur associée
(résistance, dilatation).

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 754
 Critères de sélection
 Gamme de température
 Précision souhaité
 Temps de réponse
 Accessibilité/Environnement

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 755
 Avec contact:
 Analogique:
• Couples thermoélectriques (Thermocouples);
• Thermomètre à résistance métallique;
• Thermomètres à semi-conducteur;
• Thermomètres à quartz;
• Thermomètres à dilatation de fluide.
 Logique:
• Thermostat à dilatation de solide.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 756
 Sans contact:
 Analogique:
• Pyromètres optiques;
• Pyromètres optiques à dilatation de solide.
 Logique:
• Thermostat à dilatation de solide.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 757
 Unités de mesure thermiques
 Échelle Celsius (1742):
• Échelle relative:
• Références:
 Fusion de la glace à 0 °C;
 Ébullition de l'eau distillée à 100
°C.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 758
 Échelle Kelvin (1848):
 Échelle absolue:

• Références:
 Zéro thermodynamique: 0 °K;
 Point triple de l'eau (0.01 °C): 273.16 °K.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 759
 Échelle Fahrenheit (1707):
 Échelle relative:
• Références:
 T. minimun solution aqueuse de NaCl: 0 °F;

 Température du corps humain: 96 °F.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 760
 Échelle Rankine:
 Échelle absolue du Fahrenheit:
• Références:
 Zéro thermodynamique: 0 °R;

 Point triple de l'eau (0.01 °C): 459.7 °F.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 761
 Températures de référence
• -182,97 °C:
• équilibre vapeur-liquide - oxygène;
• 0,00 °C:
• équilibre solide-liquide - eau;
• 0,01 °C:
• point triple de l'eau;
• 100,00 °C:
• équilibre vapeur-liquide - eau;

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 762
 Températures de référence
• 419,58 °C:
• équilibre solide-liquide - zinc;
• 444,67 °C:
• équilibre vapeur-liquide - soufre;
• 961,62 °C:
• équilibre solide-liquide - argent;
• 1064,43 °C:
• équilibre solide-liquide - or.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 763
 Transmission d’énergie thermique
 Équilibre thermique
• La mesure de la température implique qu’il
y ait un équilibre thermique entre l’objet et
le capteur.
 La température mesurée n’est pas celle
de l’objet, mais celle du capteur.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 764
 Dans le contact thermique entre le
capteur et l’objet, 3 phénomènes
entrent en jeu:
 La conduction
 La convection
 Le rayonnement

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 765
 Mesure de la température
Thermocouples
• Principe physique, principaux types,
précision
• Connexion et acquisition
Détecteur résistifs (RTD)
Principe physique, principaux types, précision
Connexion et acquisition
Thermistor

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 766
 Autres types d’appareils de mesure de la
température
Thermomètre à liquide
Bilames
Thermomètres à pression
Pyromètres
 Principales sources d’erreurs associées
à la mesure de la température

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 767
 Principaux types d’appareils pour la
mesure de la température:
• Systèmes électriques conventionnels
-Thermocouples
- RTD (Résistance Température Detector)
• Capteurs à semi-conducteur
• Thermomètres conventionnels
• Capteurs sans contact (pyromètres)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 768
Couples thermoélectriques

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 Thermocouples
 Principe

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 770
 Principe
• Effet Seebeck (en 1821 par Thomas Seebeck)
Lorsque deux conducteurs de métaux
différents sont connectés ensembles en 2
points, et que ces jonctions sont à des
températures différentes, une F.E.M.
apparaît, dont l’intensité est fonction de la
température.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 771
• Comme la F.E.M. dépend de la différence
de température entre les 2 jonctions, il
faut s'assurer de connaître la
température de l'une d'entre elle pour
déduire la température de l'autre.

• La jonction dont la température est


connue est dite "jonction de référence".

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 772
 Thermocouples (suite)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 773
 Thermocouples (suite)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 774
 Thermocouples (suite)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 775
• Les thermocouples sont des capteurs très
utilisés en pratique en raison de leur simplicité
et leur bonne fiabilité
• Ils comportent cependant certaines
particularités:
 La mesure de la tension ne doit pas
générer de courant (chargement de la source)
 Les connections à l’appareil de mesure de
la tension engendrent des jonctions
supplémentaires
 La tension générée est fonction de la
composition des métaux utilisés pour la
jonction
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 776
 Erreur de charge
• La génération d’un courant, lors de la
mesure de la tension, génère une chute de
tension (perturbation de la source) et
affecte aussi les tensions
thermoélectriques générées par l’effet
Seebeck
• Cependant, les voltmètres actuels
peuvent être utilisés sans problèmes en
raison de leur très grande impédance
d’entrée (> 1 MW) qui produit un courant
de boucle négligeable.
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 777
 Jonctions froides
• Le branchement du thermocouples aux bornes
du voltmètre engendre deux jonctions
supplémentaires (jonctions froides)

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 778
• L’effet Seebeck engendre aussi une
tensions due à ces deux jonctions
• La tension mesurée (aux bornes du
voltmètre) sera la somme des tensions
générées par les trois jonctions
→ Pour contourner ce problème,
on utilise deux thermocouples:

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 779
 1- Jonction principale
Pour capter la température qui doit être
mesurée.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 780
 2- Jonction de référence
• Cette jonction est maintenue à une
température connue et bien contrôlée
généralement à 0°C  glace fondante à 1
atm)
• Des composantes électroniques sont
disponibles pour générer une tension
équivalente a celle générée par une jonction
de référence à 0 °C (glace pas nécessaire)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 781
 Pourquoi doit-on utiliser une jonction
de référence ?
• Les deux connexions (jonctions) aux deux
bornes du voltmètre sont faites avec les mêmes
métaux
• Les tensions générées par ces jonctions
secondaires s’annulent si les deux bornes du
voltmètres sont maintenues à la même
température (facilement réalisable en pratique)
• On peut choisir la température de référence
pour simplifier les courbes de calibrage (0 °F ou
0 °C)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 782
 Types de métaux couramment utilisés
• Les métaux entrant dans la fabrication
des thermocouples sont maintenant bien
normalisés (NIST)
• Il existe 7 principaux types de
thermocouples:

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 783
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 Description des alliages
 Chromel : Nickel + Chrome
 Alumel: Nickel + Aluminium
 Constantan: Nickel + Cuivre
 Des courbes de calibrage normalisées
sont disponibles pour chacune de ces
paires de métaux

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 785
• La tension de sortie est généralement non
linéaire en fonction de la température
• Des tableaux, des graphiques, est des
équations polynomiales sont utilisées pour
interpréter les mesures de tension (en
fonction des paires de métaux)
• Ces tableaux, figures, courbes, sont
généralement valides pour une jonction de
référence à 0 °C

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 786
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 788
 L’exactitude d’un thermocouple dépend du type
de thermocouple, de la qualité de l’alliage
(différents niveaux de qualités sont
disponibles) et de la plage de température
• Le système de mesure peut aussi introduire des
erreurs

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 789
 Quelques facteurs à considérer
 Sensibilité (mV/°C)
 Linéarité
 Résistance à la corrosion
 Plage
 Coût

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 790
 Choix du type de thermocouple
 Types R et S
• Très dispendieux
• Pas très sensibles
• Conviennent aux très hautes
températures
• Très résistants à la corrosion

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 791
 Type C
Conviennent aux très hautes températures
Relativement dispendieux
Ne peuvent pas être utilisés dans en
environnement oxydant
 Type T
Peu dispendieux
Très sensibles
Corrosion importante pour des températures
> 400 °C

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 792
 Type K
Parmi les plus utilisés
Coût modéré
Résistance à la corrosion moyenne
Utilisables jusqu’à une température de 1370
°C
La tension de sortie est relativement linéaire
en fonction de la
température
Simple à utiliser lorsqu’une grande précision
n’est pas
nécessaire Þ On peut simplement supposer
une relation linéaire entre le T° et la tension
de sortie

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 793
 Disponibilité
 On peut acheter les paires de fils puis les
relier mécaniquement (ou les souder)
ensemble
Des fils comportant des jonctions fabriquées
en usine sont aussi disponibles
La dimension des jonctions peut être très
petite (< 0,1 mm)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 794
 Des lecteurs de température à base de
thermocouples sont disponibles
 Faible coût
 Utilisation simple
 Rapide
 La jonction est placée dans un tube protecteur
en acier inoxydable. Un isolant en céramique
(MgO) est placé entre la jonction et le
tube protecteur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 795
 Les systèmes d’acquisition actuels
sont maintenant conçus pour permettre une
utilisation très simple des thermocouples
Normalisés.
 Un module de traitement mathématique
intégré au système permet de corriger les
tensions lues en fonction de la température de
la jonction de référence (simulée
électriquement)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 796
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 797
 Un transmetteur est nécessaire pour
convertir la FEM produite par le
thermocouple au signal normalisé 4-20 mA.
On l’appelle transmetteur de température.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 798
 Méthode de mesure (type T)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 799
 Méthode de mesure (type T)
• La jonction 2 ne génère pas de tension.
• La jonction 3 sera la jonction de référence.
• Donc Vmesurée = V1-V3

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 800
 Méthode de mesure (type J)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 801
 Méthode de mesure (type J)
• Les 3 jonctions génèrent une tension.
• Donc Vmesurée = V1 +V3 - V2
• Rien ne garanti que les jonctions 2 et 3
sont à la même température.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 802
 Méthode de mesure (type J)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 803
 Méthode de mesure (type J)
• Le bloc isothermique maintient les
jonctions 2 et 3 à la même température.
• Loi des métaux intermédiaires.
→ Vmesurée = V1-VREF
avec VREF =V2 -V3

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 804
 Loi des métaux intermédiaires

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 805
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 806
 Compensations des thermocouples
 Pour s’assurer que la mesure est de
qualité, deux types de compensations
de la jonction de référence existent:
• Compensation "software«
• Compensation "hardware"

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 807
 Compensation « software »
• Mesure de la température du bloc isothermique par
une sonde RTD (ou une Thermistance).
⇒ Correction logicielle

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 808
Procédure:

1) Mesurer le RTD et obtenir TREF;


2) De TREF, déduire la tension VREF;
3) Mesurer la tension VM et soustraire VREF
pour obtenir V1;
4) De V1, déduire T1.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 809
 Compensation « hardware »
(glace électronique)
• Pont de résistances avec source de
tension et RTD sur bloc isothermique.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 810
Avantages et inconvénients des thermocouples
Avantages
• On utilise des thermocouples sur la plupart des
transformateurs. La jonction chaude est plongée dans
l’huile du transformateur et la jonction froide est
placée à l’extérieur près du transmetteur. Cette
installation simple et robuste permet de détecter
directement la montée de la température de l’huile
par rapport à l’air ambiant.
• Robustesse
• faible coût.
• Pas d'alimentation extérieure;
• Mesure des températures dans un intervalle plus
étendu que les résistances.
 Très grande étendue de mesure de -270 à 2700 °C;
• Précision de l'ordre de ± 0.2 %;
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 811
Inconvénients
• Mesurer une température loin de l’emplacement
du transmetteur et de la référence
→ fils d’extension de thermocouple ou des câbles
de compensation.
• Ne pas utiliser dans les zones de rayonnement
intense.
• Rayonnement = FEM dans les fils du thermocouple.
→ la tension électrique induite provoquera une
erreur dans l’indication de température.
• Réponse plus lente que les RTD.
• Défaillance du bloc d’alimentation du
transmetteur de température (des transducteurs
de millivolts à des milliampères),
→ lectures erronées.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 812
Modes de défaillance
• Circuit du thermocouple ouvert = pas de
courant
→ lecture trop basse de la température ( en fait,
sous l’échelle).
• court circuit dans le détecteur = un
courant de fuite dans le sol et donc à une
FEM inférieure
→ lecture trop basse de la température

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 813
Les puits thermiques
• Environnement hostile : T° élevée,
pressurisé, corrosif, radioactif*
• Montage des capteurs (résistance,
thermocouples) dans des puits thermiques
→ enlèvement et inspection faciles et
protection mécanique.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 814
Montage typique d’un puits thermique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 815
• Un puits thermique : un tube de métal dont
une extrémité est fermée. habituellement
installé de façon permanente dans la
tuyauterie. Le capteur est inséré dans le
puits et touche le bout fermé.
• Inconvénients des puits thermiques :
• Réponse lente (a chaleur doit traverser le mur
pour atteindre le capteur).
→ réduire le temps de réponse en minimisant la
quantité d’air séparant le capteur du mur.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 816
Réponses comparées d’un thermomètre en
contact direct et dans un puits thermique

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 817
Thermomètres à résistance
métallique (RTD)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 818
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 819
 Détecteurs résistifs (RTD)
 La résistance électrique des métaux est
fonction de leur température
 On peut mesurer une température à partir
d’un fil de métal de longueur connue et
d’un système de mesure de la résistance
électrique.
 Cette approche est appelée resistance
température detectors (RTD)

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 820
 Principe
La résistance d'un conducteur varie avec la T°.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 821
 Matériaux typiques

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 822
 La précision d’un RTD est bien
supérieure à celle d’un thermocouple

• RTD en platine → exactitude pouvant


atteindre ± 0,001 °C
• Réponse plus linéaire
• Donne une mesure directe de la température
(pas de jonction de référence)
• Plus stable dans le temps
• L’extrémité sensible est cependant plus
volumineuse que celle d’un thermocouple

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 823
 En général, les RTD sont fabriqués à partir d’un fil
ou d’un film de platine
 Le nickel ou des alliages de nickel sont aussi
utilisés
 Pour le platine la relation température-résistance
est obtenue à partir de l’équation Calendar -Van
Dusen

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 824
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 825
 De nombreuses configurations
physiques sont disponibles
 Enroulement d’un fil de platine autour
d’une bobine
• Une coque de céramique ou de verre
protège l’ensemble

 Film de platine
• Le film est placé sur un substrat en
céramique
• puis scellé dans une coque en céramique
• Nouvelle technologie moins coûteuse

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 826
 De nombreuses configurations
physiques sont disponibles

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 827
 Un pont Wheatstone doit être utilisé
pour conditionner le signal
 Mesure plus précise de la variation de
la résistance.
 La résistance des fils porteur (Rlead)
doit être prise en compte.
 Deux configurations sont utilisées

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 828
 Montage et installation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 829
 Montage et installation

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 830
Montage et installation

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 831
 Configuration A
 Moins précise
 On néglige la résistance des fils porteurs

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 832
 Si on remplace le voltmètre par un transducteur
de tension, on pourra générer un signal
d’interface 4-20 mA, proportionnel à l’intervalle
de température considéré.
 Comme pour les thermocouples, on ne peut
déporter le transmetteur loin de la thermosonde.
Les fils de connexion étant longs, leur résistance
électrique pourrait changer avec les fluctuations
de la température ambiante. Ces variations
introduiraient:
→ une erreur de mesure.
Solution:
 Montage à trois fils.
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 833
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 834
• Les fils de raccordement (w1, w2 et w3) ont la même longueur et
donc la même résistance électrique. La source de tension est
branchée à un bout de la résistance et au sommet du pont de
Wheatstone.

• On voit que la résistance électrique de la branche droite du pont


est égale à:
R1 + R2 + Rw2 .

• La résistance électrique de la branche gauche est égale à:


R3 + Rw3 + Rsonde .

• Puisque Rw1 = Rw2 , les résistances électriques des fils


s’annulent, ce qui élimine l’effet des fils de connexion.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 835
 Configuration B
 Plus précise car elle permet de prendre en
compte la résistance des ils porteurs

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 836
 Courbe des RTD

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 837
IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 838
Avantages et inconvénients des RTD
Avantages
• Temps de réponse beaucoup plus court que celui des
thermocouples : de l’ordre d’une fraction de seconde
(0.5 à 5 sec)
• Pas de problèmes de dérive (puisque contrairement
aux thermocouples, ils ne sont pas auto-alimentés)
• Dans leur intervalle d’utilisation :
- plus précis et plus sensibles que les thermocouples.
• Ne nécessitent pas de câbles de rallonge particuliers.
• Bonnes reproductibilité, stabilité et
interchangeabilité;
Peu sensibles au rayonnement (bêta, gamma et
neutronique).
• La quantité mesurée est la résistance et non la
tension électrique.
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 839
Inconvénients
• Le métal utilisé pour fabriquer les thermomètres à
résistance doit être aussi pur que possible.
• Plus chers que les thermocouples.
• Intervalle de température mesuré plus restreint
que celui d’un thermocouple.
• Une défaillance de l’alimentation électrique peut
fausser la mesure.
• Puisque l’on mesure de petits changements de
résistance, les joints doivent donc être petits,
serrés et sans corrosion.
• Influençable par l'humidité et les gaz corrosifs;
• Effet Joule perturbant la mesure.

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 840
Modes de défaillance
• L’ouverture de la thermosonde ou du
câblage la reliant au point de Wheatstone
sera interprété comme une élévation de
température.
• Une chute de tension électrique ou un
court-circuit dans la thermosonde sera
interprété comme une baisse de
température.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 841
Thermomètres à semi-
conducteurs

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 842
 Thermistor
 Les thermistors sont des capteurs qui,
comme les RTD, ont une résistance
qui varie en fonction de la température
 Les thermistors sont des capteur a semi-
conducteur
 La variation de résistance en fonction de
T° est plus grande que celle des RTD

IAP-CU/Boumerdes Msc.
01/04/2014 R. BOUDERBALA 843
 Principe
• Variation de la résistance d'un semiconducteur
avec T, dû au fait que le nombre de couples
électron-trou augmente, ce qui diminue la
résistivité.

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01/04/2014 R. BOUDERBALA 844
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01/04/2014 R. BOUDERBALA 845
 Thermistor
• La variation de Ω est de l’ordre de 4% par °C
• En général, une augmentation de la température
• produit une baisse de la résistance (l’inverse
des RTD)
• La relation résistance - température est non-
linéaire ( Équation de Steinhart-Hart)
Approximation de la courbe d’une
thermistance:

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 A coefficient de température positif
(CTP)

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 A coefficient de température négatif
(CTN)

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 L’auto -échauffement
⇒ Peut mener à une destruction du
capteur (CTN).

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• Courbe d’auto-échauffement

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 La plage des thermistors est relativement faible
• En général inférieur à 100 °C
• Il n’existe pas de thermistor permettant de
mesurer des températures supérieures à 300 °C
 La dimension de la sonde peut être assez petite
• Les plus petites: 2-3 mm
 L’exactitude peut être assez bonne
• ± 0,1 °C au mieux
• Plusieurs modèles sont cependant beaucoup
moins précis

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 Ces capteurs sont très fréquemment utilisés
dans l’industrie pour mesurer des
températures relativement faibles

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 Thermistor
 Configuration très simple
 Pas ou peu de conditionnement du signal
 Utilisés dans les voitures (température
de l ’eau) et dans de nombreux types
d’appareils électriques (température interne)

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 Thermistor
 La non linéarité de la relation Ω - T°
peut être prise en compte en utilisant un indicateur
analogue possédant une échelle non linéaire
 On peut produire une réponse quasi-linéaire en
intégrant le thermistor à un circuit diviseur de
tension

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 Bilan
• Étendues de mesure de -110 à +250 °C
• Circuits miniatures, donc temps de
réponse très courts;
• précision de l'ordre de ± 0.1 %;
• Échelle non-linéaire et étendue réduite;
• Peu interchangeables;
• Problème d'auto-échauffement.

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Autres types d’appareils de mesure
de la température

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 Thermomètres à dilatation de fluide
 Thermomètres à dilatation de liquide à
enveloppe de verre.
 Thermomanomètres:
•À dilatation de gaz.
• À dilatation de liquide.
• À tension de vapeur.

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 Thermomètres à dilatation de
fluide à enveloppe de verre

 Principe:
• Les liquides qui sont chauffés se dilatent,
et la mesure de cette dilatation donne la
température.

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 Liquides usuels:
• Mercure: de -35 °C à 500 °C
• Alcool: de -80 °C à 75 °C
• Pentane: de -200 °C à 30 °C
• Xylène: de -100 °C à 250 °C.

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 Thermomètres à liquide
 Le liquide généralement
utilisé est le mercure
 L’alcool et d’autres
liquides organiques
sont parfois utilisés
en fonction de la plage
de température

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Thermomètres à liquide (suite)
 Appareils simples
 Conservent leur exactitude sur une
longue période
 Utiles pour la calibrage des autres types
d’appareils de mesure de la température

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On doit s’assurer qui n’y a pas de bulles
d’air dans la colonne de liquide
 Le tube capillaire ne doit pas être fissuré
 L’exactitude des thermomètres à liquide
peut être assez bonne
± 0,2 °C
 Les meilleures exactitudes sont obtenues
avec des thermomètres à immersion totale

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 Thermo. manométriques
À dilatation de liquide.
• Principe:
Un liquide sous
pression soumis à
un changement de
température voit
sa pression
changer.
Ainsi: pT = po (1 + bT)

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 Bilan
• Liquide de remplissage:
• mercure ou liquide organique (xylène ou
benzène)
• Plages de mesure:
• Mercure: de -38 °C à 650 °C;
• Liquides organiques: de -200 °C à 250 °C.
• Précision de ± 1 % et échelle linéaire.
• Constante de temps de 4 à 7 secondes.

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 Thermomètres à dilatation de gaz
• Principe:
Un gaz sous pression dans un volume fixe
voit sa pression changer avec la
température:
P = kT
avec: k = R/V
(R=constante des gaz parfaits).

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 Bilan:
• Plage de mesure de -200 °C à 600 °C.
• Précision de l'ordre de ± 0.1 à ± 1 %.
• Temps de réponse long.

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 Thermomètres à tension de vapeur
• Principe:
 Le bulbe contient un
liquide volatil en équilibre
avec sa vapeur.
 La tension de vapeur

saturante dépend de la
température:

log p = a - b/T.

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 Bilan:
• Comportement logarithmique du capteur.
• Plage de mesure de -60 °C à 400 °C.
• Précision de ± 1 %.

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Les thermostats
• Dispositifs à action directe.
• Régulent directement la température d’un
système en la gardant constante ou en
limitant ses variations dans un intervalle
précis.
• Les deux types de thermostat les plus
répandus sont :
• les thermostats hydrauliques
• les bilames

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 Thermostats à dilatation de solide
ou Bilames

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• Principes identiques aux thermomètres à
dilatation de fluide, mais avec une détection de
seuil.
• Deux métaux ayant des coefficients de dilatation
thermiques différents sont soudés ensemble.
Le chauffage ou le refroidissement du bilame
produit une déflexion de l’extrémité de la tige
• Si l’on chauffe le bilame à une extrémité, le métal
dont le coefficient de dilatation est plus élevé
s’allongera davantage que l’autre et le bilame se
pliera dans la direction du métal dont le
coefficient est plus bas

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• En fixant des éléments de contact au
bilame, on transforme celui-ci en un
thermostat rapide, permettant de réguler
la température de l’air
• Ces thermostats ont une limitation : ils ne
peuvent être installés en présence de
vapeurs inflammables, à cause des
étincelles entre les contacts.

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• Un des grands avantages du bilame est qu’il
peut être utilisé sur un intervalle de
température lorsqu’il est enroulé (ce qui
accroît l’amplitude de son mouvement) et
placé sur un pivot ajustable .
• Les thermostats domestiques sont
généralement conçus de cette façon.

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Thermomètres à bilame
• bilame enroulé
• bilame avec bande bimétallique torsadée.
→ configuration amplifie l’amplitude de la
réponse.
• très robustes et requièrent peu
d’entretien.
• Utilisé pour la mesure de la température
de pièces comme les pompes ou les paliers.

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Thermomètre à bilame torsadé

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 Le bilame peut produire un travail (force)
assez Important pour pouvoir actionner
directement un système mécanique (valve,
butée, etc)

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 Système fréquemment utilisé dans les
petits appareils
 électriques domestiques:
• Grille-pain
• thermostat résidentiel
• etc.

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 Bilan
• Système de mesure simple et courant;
• Mesure de -50°C à 500°C;
• Volume réduit;
• Précision de +/-1%.

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 Thermomètre à pression
• Le système peut être rempli d’un fluide ou d’un
gaz
• Dans le cas d’un liquide, la variation de pression
est fonction de la dilatation thermique du
liquide et du bulbe
• La dilatation du capillaire a aussi une légère
influence sur la pression
• La précision n’est pas très bonne
Réfrigérateurs et fours domestiques
Appareils simples (pas d’électricité)

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Autres types d’appareils
de mesure de la température

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 Pyromètres
Les mesures par contact sont très
difficiles à très haute température
• Fusion du métal
• Oxydation du métal
Dans ces conditions, des capteurs sans
contact (pyromètres) peuvent être utilisés

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 Principe
 La température est mesurée en captant les
ondes électromagnétiques générées
par un corps chaud (radiation infrarouge)
• L’interprétation de la température à partir de
ces ondes est complexe (de nombreux paramètres
entrent en jeux)

 Doivent être calibrés en fonction des


conditions particulières d’utilisation

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 Pyromètres à dilatation de solide
 Existe en deux versions:
• Pyromètre à tige (mesure de la dilatation
d'une tige):
⇒ Mesure jusqu'à 1000 °C.


Pyromètre à bilame: (voir thermostat à
bilame).
⇒ Mesure de -50 à +500 °C, précision de ± 1 %.

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