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Probabilité
Probabilité
I. Introduction
La pratique des jeux du hasard et le désire des joueurs d’évaluer leur chance en dénombrant
toutes les possibilités sont à l’origine des calculs de la probabilité.
L’approche quantitative du hasard se dessine au XVe siècle et se confirme XVIIe siècle. C’est
un problème de jeu proposé par le Chancelier de MERE (philosophe de grand joueur) à
Pascal le problème suivant : « supposons que X et Y jouent un jeu au hasard, ils doivent
brusquement sécher la partie. Comment doivent-ils se partager l’enjeux ? ».
Pascal et Ferdinand donnent chacun plusieurs réponses à ce problème c’est ainsi que
commence le calcul des probabilités en 1654. Jack Bernoulli en 1719 généralise un mémoire
de Huygens et marque le début de l’évolution vers la discipline de mathématiques
parallèlement de Moivre défini la probabilité, l’espérance mathématique, les probabilités
indépendantes et conditionnelles. La théorie analytique de la probabilité Laplace sera
l’ouvrage de la référence au XIXe – XXe siècle l’introduction d’outil analytique nouveau vont
bouleverser la théorie des probabilités. Emile Borel (1871−1956) de la probabilité une
définition rigoureuse fondée sur la mesure. En 1933, Kolmogorov présente une axiomatique
du calcul des probabilités largement acceptées. De nos jours, la théorie des probabilités est
utilisée en biologie, en particulier en génétique (théorie de l’hérédité), en physique, dans
l’industrie pour mesurer les produits et dans la vie, dans le domaine social et les statistiques.
Définition 1
Définition 2
Définition 3
Le complément de A dans E(CAEouA¯) est formé des éléments qui sont dans E et non dans A
où A est un sous-ensemble de E:A∪A¯=E.
Définition
Définition
D. Analyse combinatoire
1. Arrangement-permutation
On s’intéresse au classement de 20 élèves d’une classe. Combien y’a t-il de manière pour
trouver le 1er, le 2e, le 3e, ainsi de suite.
Il y’a 20 manières de choisir le 1er
Il y’a 19 manières de choisir le 2e
Il y’a 18 manières de choisir le 3e
Il y’a 17 manières de choisir le 4e
Il y’a une seule manière pour choisir le dernier nombre de classe m possible de tous les élèves
de cette classe est: 20×19×18×...×1
Si on pose n le nombre d'élément total à classer, le nombre de classement est:
n×(n−1)×(n−2)×(n−3)×...×1.
On le note n! et on le lit ′′nfactoriel′′
Soit E un ensemble fini de n éléments et p un nombre entier naturel tel que p<n.
On appelle arrangement de p éléments de E tout p-listes d'éléments de E deux à deux
distinctes. On dit aussi p-arrangement d'éléments de E et on note Apn=n×(n−1)×(n−2)
×(n−3)×...×1
Le nombre d'arrangement possible de p éléments parmi n est:
Apn=n×(n−1)×(n−2)×(n−3)×...×(n−p+1): il y'a "pfacteurs".
Exemple
2. Combinaison
Soit E un ensemble fini à n éléments. Une combinaison de p éléments de E est une partie de
E à p éléments. Le nombre de combinaison de p éléments de E se note Cpn et est: Cpn=n!p!
(n−p)!.
En particulier, on a:
A0n=1 C0n=1
A1n=n C1n=n
Ann=n! Cnn=1
Propriété1
Propriété2
n\P 0 1 2 3 4
0 C00
1 C01 C11
2 C12 2 1
3 C23 3 3 1
4 C34 4 6 4 1
Propriété3
(a+b)n=∑np=0Cpnapbn−p
On jette simultanément deux dés et on note la somme obtenue sur les deux faces supérieures.
Exemple
Exemple
La réunion d’évènement, c’est un évènement formé par l’ensemble des deux évènements dans
l’un ou dans les deux
Exemple
C=2,3,4,5,6,7, card(C)=6
AUC:2,3,4,5,6,7,8,10,12
card(A∪C)=card(A)+card(C)−card(A∩C)
card(A∪C)=6+6−3
Évènement incompatible ou dijoint, ce sont des évènements qui n’ont aucun élément en
commun A∩B=∅
Evènement contraire : deux évènements sont dits contraires lorsqu’ils sont incompatibles et
leur réunion forme la totalité des résultats possibles
D : « avoir une somme impaire »
D:3,5,7,9,11 ; card(D)=5 ; D∩A=∅ et A∪D=Ω
B. Notion de probabilité
1. Définition
Une probabilité sur un univers est une application définie sur l’ensemble des évènements de à
valeur dans l’intervalle [0;1]
P : Ω→[0;1]i↦pi
2. Propriété
Propriété1
Propriété2
La probabilité d’un évènement est la somme des probabilités des évènements élémentaires qui
le composent.
A=2,4,6,8,10,12
P(A)=P(2)+P(4)+P(6)+P(8)+P(10)+P(12)
Propriété3
La somme de toutes les probabilités de tous les évènements élémentaires est égale à 1
Ω=1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12P(Ω)=1
Propriété4
Propriété5
La probabilité de la réunion de deux évènements incompatibles est la somme de la probabilité
3. Situation d’équiprobabilité
Dans un jeux où tous les évènements élémentaires ont la même chance d’apparaitre, on dit
qu’il y’a équiprobabilité. Dans ce cas, la probabilité des évènements élémentaires
Pi=1card(); ;P(A)=card(A)card(A)
B. Propriétés
Propriété1
P(A∩B)=PA(B)×P(A)=PB(A)×P(B)
Propriété2
Deux évènements A et B sont indépendants lorsque l’un des conditions est satisfaite :
*PA(B)=P(B)
*PB(A)=P(A)
*P(A∩B)=P(A)×P(B)
Cela veut dire que la connaissance de B réalisé n’influe pas sur la probabilité de A et
inversement. Ce qui justifie les termes indépendance utilisée.
V. Variable aléatoire
A. Définition
Soit Ω un univers fini ; on appelle variable aléatoire sur Ω une application de Ω dans R.
L’ensemble des valeurs qui peuvent prendre X est appelé univers image de Ω dans X ; Ω(X)
B. La loi de probabilité
On appelle loi de probabilité de X toute application P définie sur X(Ω) la valeur dans [0;1] tel
que la somme des probabilités est égale 1
C. Fonction de répartition
Définition
La fonction de répartition d’une variable aléatoire est une fonction de R→Rx↦P(X≤x).
F:R→Rx↦F(x)=P(X≤x)
Propriété
D. Paramètre de la variable
1. L’espérance mathématique
L’espérance mathématique d’une variable aléatoire est le réel noté E(X) définie par :
E(X)=∑ni=1XiPi
2. Variance-Ecart type
La variance notée V(X) d’une variable aléatoire est le réel défini par :
V(X)=E(X2)−[E(X)]2
La variance est toujours positive
On appelle Ecart type de X noté σ(X)
Le réel est égal à la racine carrée de la variance
σ(X)=V(X)−−−−−√
Exemple
Répond par vrai ou faux ; lancer une pièce de monnaie. Appelons succès l’une de ces issues et
échec l’autre et notons p, la probabilité d’avoir un succès alors la probabilité d’avoir échec est
q=1−p.