Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Echauffement de Moteur Asynchrones
Echauffement de Moteur Asynchrones
Certificat d’A
d’Aptitude Pédagogique de l’E
l’Ecole Normale
Promotion
(E.N.S.E.T)
Année 2011
Filière : P.E.T.G.E.
Département : électricité
Introduction : Le calcul d’échauffement constitue une étape importante du projet des moteurs
asynchrones à cage d’écureuil. En effet, pour l’évacuation rationnelle de la chaleur qui
apparait dans les parties actives des machines électriques, le constructeur doit se baser sur
le calcul d’échauffement qui donne la possibilité de déterminer la répartition de la
température dans la machine et d’évaluer l’influence de divers facteurs sur elle. Par cette
voie, on peut énormément améliorer les paramètres des machines électriques.
Objectif : Familiariser le candidat à l’utilisation des outils informatiques modernes dans les
recherches.
Travaux demandés: Les travaux consistent à : revoir les constructions des MAS ; dresser
l’algorithme de calcul de son échauffement et mettre au point le programme correspondant ;
analyser les résultats, en tirer une implication pédagogique et conclure.
Le présent ouvrage n’avait existé sans le soutien du SEGNEUR, c’est pourquoi avant tout, je tiens à le
remercier pour son aide durant mes années d’études et surtout pendant la réalisation de ce travail.
C’est avec une profonde gratitude, que je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à la
réalisation de ce travail :
Monsieur RABE Tsirobaka qui a proposé ce sujet de mémoire. En particulier, l’encadrement fort,
valeureux conseils et ses aides :
Tous les enseignants de l’Ecole Normale Supérieure pour l’Enseignement Technique (E.N.S.E.T.), qui
ont transmis leurs précieuses connaissances durant toutes les années de formation.
A mes parents et la famille entière, pour leur soutien moral, financier et spirituel grâce à ceux travail
a eu ses succès :
Enfin, je tiens à témoigner mes reconnaissances à mes frères et sœurs, sans oublier mes collègues
pour leurs aides et encouragements.
INTRODUCTION
Parmi des moteurs électriques utilisés dans l’industrie, les moteurs asynchrones sont
les plus répandus, presque à 80% du parc des machines électriques ; cela est dû à leur
simplicité de construction et à la facilité de démarrage ; ils sont peu coûteux aussi.
Tous les constructeurs des machines électriques doivent mettre les identifications de
leurs machines à l’aide de la plaque signalétique. Les indications sur la plaque signalétique
aident ou guident les utilisateurs sur le domaine et le mode d’utilisation. Il s’agit en
particulier : la tension d’alimentation, la puissance utile du moteur, le type de service et la
température de fonctionnement. Notons ici que la température joue un rôle particulier ; car la
limite de charge d’un moteur asynchrone n’est pas donnée par la puissance maximum, mais
par l’échauffement que le moteur peut supporter pour la charge correspondante.
Le premier chapitre consiste sur les généralités sur les machines asynchrones.
1
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
1.1. Introduction
Les machines asynchrones sont des machines électriques à courant alternatif. Elles se
divisent en deux parties : la partie fixe (stator) et la partie mobile (rotor) ; ces deux parties
n’ont pas de liaison électrique et sont séparées par un entrefer de petite épaisseur. Le terme
asynchrone provient du fait que la vitesse de ces machines n’est pas forcément
proportionnelle à la fréquence des courants qui les traversent [6].
Il y a deux types des machines asynchrones. Le stator de ces deux machines est le
même mais la différence se pose au niveau du rotor et cela entraine l’appellation rotor à
cage ou rotor à bagues, d’où le nom de ces machines :
2
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Quels que soient les constructeurs de machines tournantes, nous constatons une
grande stabilité des techniques de construction. Par contre, les adaptations de moteurs à
différentes applications sont de plus en plus nombreuses : moteur frein, moteur réducteur,
moto pompe, etc.
On classe les différentes pièces rencontrées dans toute machine tournante selon les
trois grandes fonctions réalisées [5].
3
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Type de construction : Les moteurs asynchrones sont classés d’après les indices de
protection (IP). On rencontre principalement les indices suivants :
IP 23 : moteur protégé ;
Un moteur asynchrone est constitué par une partie fixe qu’on appelle stator et une
partie mobile qu’on appelle rotor ; ces deux parties sont séparées par un entrefer.
4
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Stator (inducteur)
Y sont logés les enroulements statoriques. Il est identique à celui d’une machine
synchrone alimentée par des courants triphasés de fréquence f ; il produit un champ
magnétique tournant à la fréquence de rotation :
f
ns = (1)
p
paires de pôles.
Les enroulements du stator sont prévus pour être couplés, soit en étoile, soit en
triangle. Le couplage des enroulements dépendra de la tension nominale par phase prévue
pour le moteur et du réseau dont on dispose.
Rotor (induit)
5
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Entrefer
D’autre part, dans toute machine électrique quelle qu’elle soit, on pourra toujours
distinguer un organe destiné à créer le flux magnétique et que l’on désignera pour cette
raison sous le nom « d’inducteur », et un organe portant les conducteurs qui sont le siège de
forces électromotrices sous l’effet des phénomènes d’induction et que l’on désigne par le
nom« d’induit ».
6
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Dans le cas du moteur triphasé, les trois bobines sont disposées dans le stator à
120° les unes par rapport aux autres, trois champs magnétiques sont ainsi créés. Compte-
tenu de la nature du courant sur le réseau triphasé, les trois champs sont déphasés (chacun
à son tour passe par un maximum). Le champ magnétique résultant tourne à la même
fréquence que le courant, soit 50 tr/s.
Les enroulements du rotor fixe sont donc le siège d’un champ magnétique variable.
dϕ
L’induction électromagnétique crée une f.é.m. induite : e = − et comme les enroulements
dt
du rotor sont court-circuités, un courant induit de fréquence f prend naissance.
En vertu de la loi de Lenz, et comme le rotor est libre en rotation, ce dernier réagit en
s’opposant à la cause du phénomène d’induction électromagnétique.
En régime établi, le rotor va donc suivre le champ tournant pour qu’il n’y ait plus de
dϕ
mais il ne rattrapera jamais le champ tournant: Ω < Ω s .
dt
7
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
1.2.4. Glissement
Le rotor tourne à la vitesse Ω plus petite que la vitesse de synchronisme Ωs. On dit
que le rotor glisse par rapport au champ tournant. Ce glissement va dépendre de la charge.
Ωs − Ω n s − n
g= = (2)
Ωs ns
Au stator :
Avec, UL : tension entre deux phases ou tension de la ligne en [V] ; IL : courant de ligne en
[A] ; Vph : tension d’une phase ou tension simple en [V] ; Iph : courant de phase en [A] ;
cos φ : le facteur de puissance du moteur.
2
Pertes par effet joule statoriques : Pjs = 3. R s . Isph
Rs : résistance d’un enroulement statorique en [Ω]; Isph : courant de phase statorique en [A].
Pertes magnétisantes ou dans le fer au stator : Pfs elles sont indépendantes de la charge,
proportionnelles à U2.
8
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Au rotor :
La puissance transmise au rotor est convertie d’une part en puissance mécanique et d’autre
part en pertes.
Pertes magnétisantes ou dans le fer au rotor : les courants induits ayant une pulsation
ωr = p(Ωs − Ω) , on a donc fr = p(ns − n) = p.g.n s = g.fs . Le glissement en marche normale
étant faible et les pertes dans le fer étant proportionnelles à la fréquence, ici fr , qui est très
faible on pourra les négliger.
2
Pertes par effet joule au rotor : Pjr = 3. R r . Irph = g. Ptr
Pertes mécaniques : Pf+v, elles dépendent de la vitesse de rotation. Elles sont dues au
frottement et à la ventilation et considérées comme constantes si la vitesse de rotation du
P
n
2
rotor est constante. Ces pertes sont proportionnelles au carré de la vitesse du rotor : ≅
9
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Le rendement d’un moteur est le rapport entre la puissance utile et la puissance absorbée :
Pu ∑ Pertes
η=
Pa
= 1-
Pa
, avec ∑ Pertes = P fs + Pjs + Pjr + Pf + v .
10
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Soit Q le nombre d’unités de chaleur dégagées par unité de temps dans un corps. La
quantité d’énergie thermique dégagée dans le corps durant un intervalle de temps infiniment
petit dt est égale à Qdt.
11
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Q
d’où : τ f = . (4’)
Sλ
Gc
En divisant l’équation (3) par Sλ et en posant T = , (5)
Sλ
On obtient alors :
(τ f − τ)dt = Tdτ ,
dt dτ
Ou : = . (6)
T τf − τ
Gcτ f
T= (7)
Q
On voit d’après (7) que T représente le temps durant lequel un corps de masse G et
de capacité thermique c s’échauffe de τ f si le flux thermique dégagé dans ce corps est égal
à Q et s’il n’y a aucune dissipation de chaleur depuis la surface du corps. Voilà pourquoi la
12
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
= ln(τ τ C
(8)
Si à l’instant t=0, le corps a une élévation de température initiale par rapport au milieu
ambiant τo , on a selon (8) :
C ln τ τ .
t τ τ
ln
T τ τ
τ τ 1 e τ e (9)
τ τ 1 e (10)
Selon (9), (11), l’échauffement et le refroidissement d’un corps obéissent à une loi
exponentielle.
13
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
t T 2T 3T 4T 5T 6T 7T 8T
τ
0.632 0.865 0.950 0.982 0.993 0.998 0.999 0.999
τf
T
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4 0.999Tf
0.950Tf
0.982Tf
0.865Tf
0.993Tf
0.997Tf
0.632Tf
0.3
Tf
0.2
0.1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 t
Pour le refroidissement c’est l’inverse de l’échauffement alors la courbe est inversée selon
l’équation (11).
14
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
T
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 t
On utilise cette méthode dans les cas où la machine à calculer n’a pas d’identique sur
le plan thermique. Pour obtenir, lors du calcul, les paramètres exigés, il est nécessaire de
mener des expériences sur des modèles ou sur des maquettes. On calcule, pour la
détermination des élévations des températures des parties isolées des machines électriques,
les chutes des températures qui ont lieu sur le chemin du mouvement des flux thermiques à
partir des sources de chaleur jusqu’au milieu réfrigérant. Les chutes de températures se
passent dans l’isolation, dans les parties actives ainsi qu’entre les surfaces refroidissantes
de la machine et le milieu refroidi. De plus, il est nécessaire de tenir compte du sur-
échauffement du milieu refroidissant à partir de la machine chauffée.
15
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
y compris les espaces d’air. Pour calculer la résistance thermique d’une isolation composée
de n-couches, il est nécessaire de savoir son coefficient de conductibilité thermique
équivalente λ éq que l’on détermine par voie expérimentale sur des maquettes
correspondantes des enroulements.
Cette méthode se fait de façon analogue avec le circuit électrique, c'est-à-dire on peut
présenter les processus calorifiques dans les machines électriques suivant l’analogie avec
les circuits électriques par des schémas thermiques équivalents. En faisant l’analogie avec
un circuit électrique, on met la relation de l’élévation de la température sous cette forme :
∆T = W.R th (12)
16
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Modèle thermique
Où Psup les pertes supplémentaires dans la machine ; kc, kjr, ksup les coefficients
caractérisant l’influence sur l’échauffement de l’enroulement du stator respectivement des
pertes dans le fer, dans l’enroulement du rotor et des pertes supplémentaires.
17
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
La somme entre parenthèses (Pjs + k c .Pfer + k jr .Pjr + k sup .Psup ) sur l’équation
Hypothèses
-Les pertes dans les enroulements et les pertes dans le fer des noyaux du stator et de l’induit
créent le même effet chauffant ;
-les pertes dans la partie active des noyaux sortent par leur surface cylindrique, et les pertes
dans les parties frontales des enroulements du stator et de l’induit sortent par la surface
cylindrique des parties frontales des enroulements.
-Nous admettrons que la température du fer autour des encoches est constante tout
le long de le machine ;
-On peut supposer à peu près constantes les pertes par centimètre de longueur de la
machine ;
18
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
-Si une répartition différente ne s’impose pas au centre de la machine par suite de
grandes quantités de chaleur transmise au fer par le cuivre, ou par suite de pertes
importantes dans les dents, on peut négliger l’influence des canaux de ventilation sur la
répartition de la température ;
-La largeur d’une ventilation est petite par rapport à l’épaisseur des paquets de tôles ;
Les méthodes de calcul d’échauffement simplifiées sont les plus recommandées pour
le calcul d’échauffement des machines électriques (à courant continu, asynchrone,
synchrone). L’ordre de calcul par cette méthodique est identique : on détermine les
superficies des surfaces de refroidissement et les flux thermiques spécifiques sur une unité
de longueur de ces superficies ; ensuite, sachant les valeurs expérimentales des coefficients
d’émission de chaleur et de conductivité thermique, on détermine les élévations de
températures cherchées.
Alors, vues les spécificités de chaque méthode, on choisit les méthodes de calcul
d’échauffement simplifiées pour minimiser le calcul.
Remarque : D’une façon générale, il règne une très grande incertitude dans ces calculs. Il
n’y a pas encore de formules ni de méthodes rigoureuses, parce que cette élévation de
température dépend essentiellement de la construction et du mode de ventilation de la
machine, de la disposition du bobinage, de l’état de la surface et de nombre d’autres
circonstances dont les effets ne permettent pas encore l’application d’un calcul rigoureux [2].
19
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Suivant l’ordre de calcul sur les méthodes simplifiées, nous décrivons sous forme
d’un organigramme la démarche à suivre ; pour arriver au calcul d’échauffement d’un
moteur :
Début
Fin
20
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Pour le stator :
π 2
A s = π.D1.L1 + (D1 − D 2 )(2 + n V ) (14)
4
L1
Pjs = 2
.m1.J1ph .r1 (15)
La
Avec r1 = k r .rg1
N1 : nombre de spires en série par phase ; a : nombre de circuits en parallèle par phase ; qa :
section d’un conducteur.
1
ρ=
5700
ρ : résistivité du cuivre.
Les pertes fer sont l’ensemble des pertes par hystérésis et les pertes par courants de
Foucault.
21
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
f Bas
1,6 1,6
B zsmin
Phys = σ h . . .Vas + k 4
. .Vzs (17)
100 1000 1000
Bas : induction dans le noyau statorique ; B zsmin : induction dans les dents statoriques
minimale ; Vas : volume du fer du noyau statorique ; Vzs : volume des dents statoriques ; k4 :
facteur des pertes par hystérésis.
σ h : Constante de l’hystérésis.
Ensuite, on calcule les pertes par courant de Foucault par cette relation :
e.f
2
Bas 2 B zsmin
2
PCF = σ ω . . .Vas + k 5 . .Vzs (18)
100 1000 1000
σω = 5 à 7
Or, il y a des pertes additionnelles qui sont à tenir en compte avec les pertes fer, et les
pertes fer au total sont donc :
22
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Bl 1,5
2
2 t 2 t
Psurf = σ surf . .v (k 1r − 1) . r .O s + (k 1s − 1) . s .Or (19)
1000 rr rs
σ surf est une constante, elle dépend de la perméabilité et de la conductibilité du fer, ainsi
que de la répartition de la courbe de champ, v est la vitesse circonférentielle en mètres par
seconde [m/s] ; t r ,t s : les pas respectifs des dentures rotorique et statorique en [cm] ; rr ,rs :
surfaces respectives de toutes les têtes des dents du stator et du rotor mesurées en
centimètre carrés [cm²] ; k1r,k1s : facteur k1 calculé pour l’entrefer hypothétiques.
2 1,5
B zsmin fps
PpulsS = σ ωp .e. k ps . .k 5 . .Vzs , (20)
1000 100
2 1,5
B fpr
Ppulsr = σ ωp .e. k pr . zsmin .k 5 . .Vzr . (21)
1000 100
Z 2 .n1
fps = pour le stator
60
Z1.n1
fpr = pour le rotor
60
Les pertes par frottement et par ventilation sont évaluées de 1,5 à 2% de la puissance du
moteur.
23
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
chaleur produite
∆T = constante
surface de refroidiss ement
Pfer + Pjs
∆Ts = C s . (22)
As
Le coefficient Cs pour des machines ouvertes est compris entre 200 à 300 ; la valeur
inférieure est valable pour les machines étroites et la valeur supérieure pour les machines
allongées.
As
as = (23)
Pfer + Pjs
Pour des bobinages en fil, qui rendent la transmission de la chaleur de l’intérieur à l’extérieur
plus difficile, δi doit être augmenté convenablement.
24
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Lr Ls
2 2
Lr ∫
0
2
TuI dx + T−ferair +
Ls ∫
0
2
TuIIdx
Tcu = (24)
2
TuI est la différence de température qui existe à l’endroit considéré entre le cuivre et le fer,
dont la température est supposée constante.
b
TuI = 2.A.coshyp (ax) + (25)
a2
d
TuII = 2.C.coshyp (cx) + (26)
c2
T-fer
air la différence de température existant entre le fer et l’ambiance.
b
Tcu max = 2.A + (28)
a2
H=12.10-4 W/cm/mm².
25
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Un k r .s 2a1 −4
a = 234 − .10
(29)
δ i .qn 1000
0,93 + 0,004.Tfer
b = k r .s 2a1. (30)
171
Us
c= 2
- 0,235.k r .sa1.10 −4 (31)
1
25 δa + .qn
1+ 0,05.v
0,93 + 0,004.Tair
d = k r .s 2a1. (32)
171
k r = 1,15 à 1,25
Dans le rotor, les causes d’échauffement sont bien plus faibles que dans le stator.
Les pertes dans le fer sont inférieures, et la chaleur développée dans le cuivre est transmise
à l’ambiance par la surface extérieure ainsi que par les saillies ou par les anneaux de court-
circuit qui sont bien ventilés par le mouvement de rotation.
L1 L
Pjr = .m 2 .J22ph .r2 = 1 .m1.J'22ph .r2' (33)
La La
26
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
D1r : diamètre extérieur des tôles rotorique, v étant la vitesse circonférentielle du rotor
Pjr
∆Tr = Cr . (35)
Ar
60 * f
p= (36)
n1
π.D
Il représente l’arc entre deux encoches consécutives défini comme suit : τ = (37)
2.p
En nombre d’encoches : il représente le nombre d’encoches sous un pôle et est défini par la
Z1
relation : τ = (38)
2.p
τ
t1 = (39)
m1.q1
avec m1 : le nombre de phases du stator, q1 : nombre d’encoches par pôle et par phase.
27
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Les nombres des encoches statoriques Zs et rotoriques Zr doivent tous deux être pairs
et différents. En cas d’égalité, celle-ci ferait apparaître un très fort couple réluctant.
Zr doit être le plus proche possible de 0,75Zs ou 1,25Zs. De plus, afin de minimiser les
harmoniques de champ, on doit avoir si possible : |Zs-Zr| non pas divisible par le nombre de
pôles 2p. Cette dernière condition n’est pas applicable à un moteur à deux pôles.
-la densité du courant, caractéristique de l’échauffement, dont le choix est lié au mode de
refroidissement.
Ø
B
l α i .τ.li
(40)
2
αi = c’est l’arc polaire, pour une répartition sinusoïdale, : la longueur idéale du fer de
π
l’induit, τ la longueur circonférentielle du pas polaire.
28
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
E = k EUph (42)
Où KE=0,9 à 0,98
Compte tenu de l’absence d’isolant entre les barres rotoriques et le fer, la densité de
courant de ces conducteurs est généralement plus élevée que le stator :
J2=k2I2
Avec k2=1 à 2
s b .Z 2
sa = (43)
2.p.τ
N2
m2 = ; (44)
p
2.π 2.p.π
α= = . (45)
m2 N2
Pour les calculs pratiques, il est commode de considérer la cage d’écureuil comme
un enroulement polyphasé à nombre de phases m2 égal au nombre d’encoches Z2 [1]:
m2=Z2.
1
Le nombre de spires dans la phase sera alors : N2 = .
2
29
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Les machines de qualité sont dimensionnées pour que l’échauffement maximal soit
de 80°C dans les conditions nominales d’utilisation (ambiance de 40°C, altitude inférieure à
1000 m, tension et fréquence nominales et charge nominale).
Classe d’isolation A E B F H
Selon les normes, chaque fabricant de moteur garantit que le moteur n’est pas mis en
danger si en fonctionnement nominal et pour des surcharges de courte durée, les pièces
critiques de la machine restent dans la plage de température admise [2].
30
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Si la température limite est respectée, on peut compter sur une durée de vie des
enroulements de 100.000 heures, pour toutes les classes d’isolation. Ce qui correspond à
une durée de vie de 12 ans à charge nominale. Le vieillissement de l’isolation est un
processus chimique fortement dépendant de la température. Si la température de
fonctionnement est supérieure à la température permanente admissible la plus élevée, la
durée de vie est réduite de moitié. Les sur températures de courte durée n’influencent pas
fortement la durée de vie d’un moteur. En revanche la température permanente de
fonctionnement ne doit pas être supérieure à la valeur admissible la plus élevée.
31
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
L
r =ρ kr (46)
sc
Les résistivités ρ des matériaux les plus utilisées dans les machines électriques pour
différentes températures calculées sont portées dans le tableau ci-dessous
Selon la norme Γ0CT 183 − 74 pour les enroulements dont les élévations admissibles
limites de température correspondent aux clases de résistance thermique A, E et B la
température de calcul est prise égale à 75°C, et po ur les enroulements dont les élévations
admissibles limites de température correspondent aux classes de résistance thermique F et
H – 115°C.
32
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
La tâche la plus difficile et la plus importante est d’assurer la bonne tenue de l’isolation
des enroulements, qui se dégrade pour des températures relativement peu élevées [1].
Electrique
-Surtension, chute de tension, déséquilibre et perte de phases qui provoquent des variations
sur le courant absorbé,
-Courts- circuits dont le courant peut atteindre des niveaux destructeurs pour le récepteur.
Mécanique
Pour assurer la fiabilité du fonctionnement de la machine, elle doit être avoir une certaine
capacité de surcharge lui permettant de faire face à l’augmentation intempestive et
momentanée du couple résistant. Cette capacité de surcharge est déterminée par la
relation :
Cmax
λ= , pour les machines usuelles λ=1,7 à 2,5.
Cn
33
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Alors, l’effet de surcharge trop longue dans un moteur entraine le défaut d’isolement des
enroulements statoriques.
Les moteurs électriques sont des transformateurs d’énergie. Ils reçoivent de l’énergie
électrique et la transforment en énergie mécanique. Il en résulte des pertes qui sont
dissipées en chaleur. Dans chaque moteur asynchrone, il y a des pertes magnétiques,
électriques et mécaniques. Les pertes totales peuvent se subdiviser en deux composantes
[2]:
Les pertes dépendantes du courant : elles augmentent avec la charge, c'est-à-dire avec
l’intensité du courant :
Pertes par Hystérésis : Les pertes par hystérésis dans un moteur asynchrone sont
la conséquence de l’aimantation rotative, linéaire et en partie statique [2]. Un matériau
34
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
magnétique qui subit l’action d’une induction alternative s’échauffe et l’échauffement est
proportionnel à l’aire du cycle d’Hystérésis.
On choisit donc pour les machines tournantes des matériaux à cycle d’Hystérésis
étroit [7].
Pertes par courants de Foucault : pertes joule dues aux courants induits dans le
circuit magnétique. Ces courants induits dans les masses conductrices s’opposent à la
cause qui leur a donné naissance (loi de Lenz) ce qui entraîne un échauffement des masses
métalliques magnétiques ou non [3].
Le moteur asynchrone à cage peut être représenté par le schéma équivalent ci-
dessus.
Ces pertes sont fonction des conditions d’utilisation et des conditions de service, ce
qui traduit par un échauffement du moteur.
Des anomalies dues soit à la charge, soit à la tension d’alimentation, soit aux deux
combinées sont susceptibles d’entraîner un échauffement dangereux.
35
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Comme solutions communes pour réduire ces pertes entre le stator et le rotor :
Canalisation du flux par des tôles magnétiques placées dans le sens radial, en forme
d’anneaux pour le stator et en forme de disques pour le rotor.
Le stator et le rotor sont faits en tôles découpées d’acier magnétique de 0.35 ou 0.5
mm d’épaisseur en acier au silicium, ayant des pertes de 1,4 à 2,6W/kg. Les tôles sont
isolées l’une de l’autre par oxydation ou un vernis isolant pour les très grosses machines [4].
36
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
3.1. Programme
3.1.1. Langage de programmation utilisé
L’objectif de la programmation est de simplifier les travaux à faire par exemple : calcul
numérique, commande. Il y a beaucoup de langages de programmation qui existent à
maintenant (Matlab, Delphi, Fortran, Pascal, Basic, C, etc…) ; mais chaque langage a des
spécificités, alors à nos jours, le Matlab est le langage le plus utilisé surtout pour les
scientifiques.
Matlab est un logiciel interactif permettant de réaliser des calculs numériques, ainsi
que des visualisations graphiques ou imagées. Il est un outil précieux pour les scientifiques
puisqu’il permet des visualisations de données rapides et précises en 1D, 2D ou même 3D,
de piloter des expérimentations, et surtout de réaliser facilement des programmes
complexes ne nécessitant pas la reprogrammation de routines ou fonctions « classiques ».
Pour le calcul numérique, Matlab est beaucoup plus concis que les « Vieux » langages (C,
Pascal, Fortran, Basic). C’est un langage simple et très efficace, optimisé pour le traitement
des matrices, d’où son nom : MATrix LABoratory. On peut aussi traiter la matrice comme
simple variable [10].
37
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Début
tcumax1 ≤ 60°C
Fin
38
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Stator Rotor
Caractéristiques Notations Valeurs Unités Notations Valeurs Unités
Puissance utile Pu 2208 W
Vitesse de synchronisme n1 1500 tr/min
Fréquence du réseau f 50 Hz
Nombre de paires de
p 2 pôles
pôles
Tension par phase V1ph 150 V
Courant par phase I1ph 6,8 A
Diamètre extérieur D1 26 cm Dexr 15,98 cm
Diamètre intérieur D 16,08 cm Dinr 10 cm
Longueur de fer avec
L 10 cm Lr 10 cm
canaux de ventilation
Longueur de fer sans
L1 10 cm L1r 10 cm
canaux de ventilation
Nombre d’encoches Z1 36 encoches Z2 30 encoches
Encoches par pôle par
q1 3
phase
Conducteurs dans une
Sn1 26 Sn2 1
encoche
Largeur de l’encoche l 10 mm
Hauteur de l’encoche hzs 25 mm
Diamètre de conducteur Ø 1.9 mm Ø 10 mm
Nombre de spires par
N1 156 spires N2 1/2 spire
phase
Section de l’anneau S_anneau 160 mm²
39
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Remarque : l’indice sur les côtes de l’encoche est (s) pour le stator et (r) pour le rotor. On
appelle aussi r1 la fente à l’entrée.
40
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Résultat :
41
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Stator Rotor
Caractéristiques Notations Valeurs Unités Notations Valeurs Unités
Puissance utile Pu 14720 W
Vitesse de synchronisme n1 1000 tr/min
Fréquence du réseau f 50 Hz
Nombre de paires de
p 3 pôles
pôles
Tension entre phases U1 500 V
Courant par phase I1ph 20.7 A
Diamètre extérieur D1 62 cm Dexr 44.82 cm
Diamètre intérieur D 45 cm Dinr 34 cm
Longueur de fer avec
L 12 cm Lr 12 cm
canaux de ventilation
Longueur de fer sans
L1 12 cm L1r 12 cm
canaux de ventilation
Nombre d’encoches Z1 72 encoches Z2 120 encoches
Encoches par pôle par
q1 4
phase
Conducteurs dans une
Sn1 14 Sn2 1
encoche
Largeur de l’encoche ls 14,5 mm lr 7 mm
Hauteur de l’encoche hzs 21 mm hzr 16 mm
Diamètre de conducteur Ø 2,2 mm
Nombre de spires en
N1 168 spires N2 1/2 spire
série par phase
Section de l’anneau S_anneau 270 mm²
42
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Résultat :
43
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
44
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
D’après le résultat obtenu, l’échauffement dans le rotor est inférieur par rapport à
l’échauffement du stator, car la perte dans le rotor est juste la perte par effet joule ; la perte
fer est négligeable à cause de la fréquence du courant rotorique très faible devant la
fréquence du réseau appliqué au stator.
45
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Secteur : industriel
Matière : ELECTROTECHNIQUE
Durée : 8 heures
4.1. RAPPEL
4.1.1. Energie électrique
L’énergie électrique dans une résistance est transformée en chaleur selon la loi de Joule.
La correspondance entre l’énergie en Joule et l’énergie en chaleur est : 1Cal = 4,18 Joule ;
on utilise aussi comme unité de l’énergie le Wattheure (Wh) : 1Wh = 3600 Joule.
46
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
l
Or on sait que R = ρ , dont la résistance varie si la résistivité varie
s
R = R0 (1+a0θ),
R 0 : Résistance à 0°C.
Les matériaux ferromagnétiques sont les plus utilisés pour la construction des
machines électriques à cause de leur forte aimantation en présence d’un champ
magnétique.
1
P(W/kg) = K. .e 2 .B m2 .f 2
ρ
47
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
On choisit donc pour les machines tournantes des matériaux à cycle d’Hystérésis étroit.
Selon le type du rotor : rotor en court-circuit (moteur à cage), rotor bobiné (moteur à bagues)
Le stator de ces deux moteurs (à bagues ou à cage) est le même, mais la différence est au
niveau du rotor.
48
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
dans le rotor en court-circuit provoque la rotation du rotor à la vitesse nméc ; d’où, ns > nméc.
4.2.6. Glissement
ns − n
g= x100
ns
ω s − ωméc ω s − (ω s − ωr ) ωr
g= = =
ωs ωs ωs
fr
Or ω= 2.π.f ; donc g = => f r = g.f s
fs
49
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
4.2.7. Caractéristiques
4.2.7.1. Fonctionnement à vide
A vide, le moteur n’entraîne pas de charge. En effet le glissement est nul et le moteur tourne
à la vitesse de synchronisme.
L’essai à vide sert à déterminer les pertes fers statorique et les pertes mécaniques
(dues au frottement et à la ventilation).
Le facteur de puissance à vide est très faible (< 0,2) et le courant absorbé reste fort.
50
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
n
On obtient deux points : premier point évident : A 1 = s
0
n2
Deuxième point : il faut un essai de la machine A 2 =
Cu
Remarque : le point A2 peut être pris sur la plaque signalétique de la machine (Couple
nominal et vitesse nominale).
Si la droite passe par l’origine, donc l’équation est : y = k.x, soit Cu = k.g
k ,a : coefficients directeur.
ns − n
Or le glissement g = soit ns – n = ns.g
ns
51
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
A retenir :
fs
La vitesse du champ tournant est : n s = ;
p
Le glissement est le rapport entre la vitesse du champ tournant et celle du rotor :
ns − n
g= ;
ns
A vide g = 0 et ns = n ;
La vitesse de rotation varie suivant la charge
En fonctionnement nominal le moment du couple utile est proportionnel au
glissement : C u = k.g
52
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Pertes fer au rotor Pfr négligée (fréquence du courant au rotor très faible)
Le rendement d’un moteur est le rapport entre la puissance utile et la puissance absorbée :
Pu ∑ Pertes
η= = 1- , avec ∑ Pertes = Pfers + Pjs + Pjr + Pf +v .
Pa Pa
53
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Solution :
La température du cuivre :
R15 = R 0 (1 + a 0 θ15 )
R x = R 0 (1 + a 0 θ x )
R15 Rx
R0 = = ,
1+ a0θ15 1 + a0θ x
θ x = 75 °C
Exercice 2 - La résistance d’un moteur est 0,636 Ω à 15°C. Quelle est sa résistance à
90°C ? (a 0 = 0,004 K-1).
Solution :
Calcul de R0 à 0°C :
R15
R0 =
1 + a0θ15
0,636
R0 = = 0,6 Ω
1 + (0,004x15)
La résistance à 90°C :
54
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
R 90 = R 0 (1 + a 0 θ 90 )
R 90 = 0,816 Ω
Exercice 3 : Un MAS à cage est alimenté par un réseau triphasé de fréquence 50Hz, de
tension entre phases égales à 380 V.
A vide :
Puissance absorbée : P0= 360 W, intensité du courant de ligne : I0= 3,6 A, fréquence de
rotation : n0= 2995 tr/min.
En charge :
Les enroulements du stator sont couplés en étoile ; la résistance de chacun d’eux vaut 0,8 Ω
à 20°C. Le moteur appartient à la classe F en ce qu i concerne son échauffement
(température de fonctionnement : θf=115°C), on donne a 0=0.004 K-1. Les pertes fer sont
évaluées à 130 W.
Le rendement du moteur
55
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
4- Le moteur entraîne maintenant une pompe dont le moment du couple résistant CR est
proportionnel à la fréquence de rotation et vaut 18 Nm à 3000tr/min.
Dans sa partie utile, la caractéristique mécanique Cu (n) du moteur peut être assimilée à une
droite.
Solution :
1- La vitesse de synchronisme :
Sur la fréquence de 50Hz la vitesse de synchronisme supérieure à la vitesse de
rotation du rotor est 3000tr/min.
n s = 3000 tr/min
n s − nr
g= x100
ns
3000 − 2880
g= x100
3000
g= 4%
R 20
R0 =
1 + a0θ20
0,8
R0 = = 0,74 Ω
1 + (0,004 x 20)
La résistance à 115°C :
R115 = R 0 (1 + a0 θ115 )
56
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
R115 = 1,08 Ω
Pjso = 42 W
Pf + v = 188 W
Pjs = 212,6 W
Pjr = g.Ptr
Pjr = 168,7 W
57
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Pu = 3860,7 W
Pu
Cu =
2.nr .π
3860,7
Cu = x 60
2 x 2880 x π
Cu = 12,8 N.m
Le rendement du moteur
Pu
η=
Pa
3860,7
η= = 0,85
4560
η = 85 %
CR 18
CR = k.nr ⇒ k = = = 0,0063
nr 2880
325
D’où nr = = 2843 tr/min
0,1083 + 0,0063
n r = 2843 tr/min
58
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
Deuxième méthode :
Cu = a.n r + b
Cu=13 Nm à 2880tr/min
Cu = -0,1083n r + 325
325
nr =
0,1083 + 0,006
n r = 2843 tr/min
59
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
CONCLUSION GENERALE
60
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
61
MANDIMBY Appolin Gabriel
Calcul d’échauffement des moteurs asynchrones à cage
62
MANDIMBY Appolin Gabriel
LISTE DES BIBLIOGRAPHIES
WEBOGRAPHIE
Le flux de chaleur qui pénètre par la droite en un temps dt dans un élément de cuivre de
longueur dx est :
dTuI
− λ cu qan dt . (A-1)
dx
dTI d2TuII
− λ cuqan u + dx dt , (A-2)
dx dx²
Un dx.TuI .λ i dt
;
δi
Le courant qui traverse l’élément de cuivre considéré y produit une quantité de chaleur :
[ (
J².k r.ρ 1 + 0,004 TuI + Tfer − 18
dx.dt
)]
qn
La chaleur dissipée doit être égale à la chaleur produite ; nous aurons donc l’équation :
Il vient donc :
d² TuI
Ce qui peut s’écrire : - a² TuI = −b ,
dx²
En supposant :
Un λi S 2 k ρ 0,004
a² = − a r ,
(A-3)
δi λ cu qn λcu
b
TuI = A.eax + B.e −ax + .
a²
Cette équation n’est valable qu’à partir du milieu de la machine jusqu’à la section F, dans la
quelle la température peut être posée comme étant Tf °C au-dessus de 0°C.
dT
1- Pour x = 0, on a : =0 ;
dx
lr
2- Pour x = , on a : TuI x = lr = Tf − Tfer .
2 2
aA - aB = 0 ; d’où A = B.
(
TuI = A eax + e −ax + ) b
a²
= 2.A.coshyp(ax) +
b
a²
(A-5)
a.l b
Tf = 2.A.coshyp r + + Tfer
2 a² (A-6)
p
H 1 + 0,1 v
100
v : vitesse circonférentielle
TuII Us
W=
δa 1
+
λa p
H 1 + 0,1 v
100
1
Us
II
d² Tu λ cuqa S 2 k ρ 0,004 II S a2 k r ρ [1 + 0,004 (Tair − 18)]
- − a r Tu = − (A-7)
dx² δ a 1 λ cu λ cu
+
λa p
H 1 + 0,1 v
100
Posons :
1
Us
λ cuqa S 2a k r ρ 0,004
c² = − , (A-8)
δa 1 λ cu
+
λa p
H 1 + 0,1 v
100
d
L’équation devient : TuII = 2.C coshyp (cx) + (A-10)
c²
c.l s d
Tf = 2.C coshyp ( ) + + Tair (A-11)
2 c²
Pour déduire A et C des équations (A-5) et (A-10), nous avons les deux conditions : Tf
déterminée d’après (A-6) ou d’après (A-11); La quantité de chaleur qui traverse une section
dT
quelconque qa du cuivre est : Wx = λcuqan donc, par exemple :
dx
a.lr c.l
a.A sinhyp ( ) = −c.C sinhyp ( s ) (A-12)
2 2
a.lr b c.ls d
Puis : 2.A coshyp ( ) + + T−fer
air = 2.C coshyp ( )+ , (A-13)
2 a² 2 c²
La chaleur échangée entre le cuivre et le fer d’une encoche est :
lr
Un TuI λ i
WuI =2 ∫
0
2
δi
dx ,
lr
2 2Acoshyp (ax) +
U λ b
Wu = 2.Z1 n i
δi ∫0
dx ,
a²
Un λ i 2.A b.lr
Soit Wu = 2.Z 1 sinhyp (a.lr ) + . (A-14)
δi a 2.a²
Un k r .s 2a1 −4
a = 234
− .10 (A-3’)
δ .q
i n 1000
0,93 + 0,004.Tfer
b = k r .s 2a1. (A-4’)
171
Us
c= 2
- 0,235.k r .sa1.10 −4 (A-8’)
1
25 δa + .qn
1+ 0,05.v
0,93 + 0,004.Tair
d = k r .s 2a1. (A-9’)
171
Abaques à utiliser
Figure 22:
22 Courbe magnétique pour des tôles de fer
Les valeurs des inductions dans les dents du moteur sont déterminées à l’aide de cet
abaque. Cette figure ci-dessus
dessus reproduit une courbe d’induction pour des tôles de fer. Pour
lire exactement cette courbe : la courbe A correspond à de faibles inductions ; l’échelle des
ampères-tours
tours (at) est dix fois plus grand que celle qui correspond à de fortes inductions.
Figure
ure 23 : Courbe de détermination de kz.
Cette figure ci-dessus donne αi en fonction de kz. La deuxième courbe de la figure donne le
α
facteur de remplissage : αi' = f f i ; avec αi’ est le facteur de remplissage que nous
1,11
devrons introduire dans noss calculs.
calculs
En connaissant la valeur de αi’ on peut utiliser cette figure pour déterminer la valeur de kz ou
ATl + aTz
l’inverse avec k z =
ATl
Figure 24 : Courbe de détermination de la valeur de X
Courbe auxiliaire pour calculer ks et kr.
r1s r1r
soit : δs = δ et δ r = δ
r1s + r1r r1s + r1r
Pour calculer les valeurs de ks, kr , noud posons dons :
ts tr
ks = , et k r =
z1s + X.δ s z 1r + X.
X.δ r
La valeur de X dans ces formules peuvent être déduites de la courbe de la figure 24.
δ s .k s + δ r .k r
Et k 1 =
δ
Figure 25 : Courbe d’induction en fonction de l’ampère tour
Pour déterminer la valeur des ampères tours dans les dents du rotor et du stator; on utilise
l’abaque ci-dessus. En connaissant la valeur de l’induction dans le noyau on peut déterminer
la valeur des ampères tours.
LISTING DE PROGRAMME
nv=0;bs=0;m1=3;
Ta=58;
a=1;
kw1=0.96;kw2=1;
Bas=5700;atas=0.5;
Bl=4200;
Blair=3875;
k2=0.9;
Bzsmax=17900;atsmax=100;Bzsmin=13000;atsmin=12;Bzsmoy=(Bzsmax+Bzsmin)/2;atsmoy
=30;
Bzrmax=14000;atrmax=16;Bzrmin=11600;atrmin=8;Bzrmoy=(Bzrmax+Bzrmin)/2;atrmoy=1
0;
Bar=9500;atar=1.2;
k4=2.4;
sigmah=1;sigmaw=10;sigmasurf=0.08;sigmawp=4;
delta=0.5;
a2=90;b2=3;
a1s=17.6;
b1s=44;
kz=1.2;
flux=0.79e6;
T_ambiante=40;
Krg=1.2;
Stator
rs=17.6;r1s=3;r4s=0.5;r3s=14.5;r5s=2;r6s=1.4;
%Rotor
rr=16;r1r=1.5;r3r=7;r4r=0.5;
ROTOR
entrefer=0.9;Dexr=44.82;Dinr=34;Lr=12;L1r=12;Z2=120;sn2=1;largeur_encoche_r=7;
hzr=16;section_encoche_r=hzr*largeur_encoche_r;section_anneau=270;qa2=76.7;
N2=0.5;
STATOR
taux=pi*D/(2*p);
Ls=1.4*taux+7;
La=Ls+L1;
Li=L+0.5*nv*bs;
qa1=2*pi*(diametrecond1^2)/4;
t1=taux/(m1*q1);
Jn=sn1*I1ph;
AS=round(Jn/t1);
sa1=I1ph/qa1;
ROTOR
m2=Z2/(p);
q2=(Z2/(2*p*q1));
circonference_rotor=pi*Dexr*1e1;
z2r=(circonference_rotor/Z2)-r1r;
t2=z2r+r1r;
zrmax=(t2*Li*Bl)/(kz*L*Bzrmin);
zrmin=(t2*Li*Bl)/(kz*L*Bzrmax);
zrmoy=(t2*Bl*Li)/(kz*Bzrmoy*L);
Lzr=2*hzr*1e-1;
ATzr=round(Lzr*(atrmax+(4*atrmoy)+atrmin)/6);
hr=flux/(2*L*k2*Bar);
Lar=pi*(Dinr+hr)/(2*p);
ATar=round(atar*Lar);
ATz=ATzs+ATzr;
Vzr=(Z2*k2*((zrmax*1e-2+zrmin*1e-2)*hzr*1e-2)*Lr*1e-1)/2;
k5r=(2/(1-(zrmin/t2)^2))*log(t2/zrmin);
vs=r1s/entrefer;
vr=r1r/entrefer;
z1s=(t1*1e1)-r1s;
v=(r1s+r1r)/entrefer;
X=2.3;
Xs=1.83;Xr=1.2;
k1s=(t1*1e1)/((z1s)+(Xs*entrefer));
k1r=(t2)/((z2r)+(Xr*entrefer));
Os=Z1*(z1s*1e-2)*(L*1e-1);
Or=Z2*(z2r*1e-2)*(L*1e-1);
I2ph=(0.9*m1*kw1*N1*I1ph)/(m2*kw2*N2);
Jbarre=I2ph/q2;
diametrecond2=sqrt(4*qa2/pi);
sa2=Jbarre/qa2;
Janneau=Jbarre/(2*sin(pi/m2));
Sa2anneau=Janneau/section_anneau;
T=Ta-18;
lb=16;
rb=((1+(0.004*T))*lb)/(5700*qa2);
r_anneau=pi*Dr*1e-1*(1+(0.004*T))/(Z2*5700*section_anneau);
rprim2=(Krg*4*m1*((N1*kw1)^2)/Z2)*(rb+(2*r_anneau/(2*sin(180/m2))^2));
lambdanr=(1.25*(0.623+(r4r/r1r)));
lambdakr=(1.25*(z1s-r1r))/(6*entrefer);
lambdasr=0.46*log10((1.5*pi*Dr)/(2*(a2+b2)));
lsr=pi*Dr*1e-1/Z2;
A1=(lsr/Li)*(2*lambdasr/((2*sin(180*p/Z2))^2));
somme_lx_lambdax=Li*(lambdanr+lambdakr+A1);
px2=pi*f*(somme_lx_lambdax)*1e-8;
xprim2=(4*m1*(N1*kw1)^2/Z2)*px2;
lambdans=1.25*((rs/(3*r3s))+(r5s/r3s)+((2*r6s)/(r1s+r3s))+(r4s/r1s));
lambdaks=1.25*(z2r-r1s)/(6*entrefer);
Us=2*(a1s+b1s);
lambdass=0.46*q1*log10(1.5*Ls*1e1/Us);
x1=(4*pi*f*N1^2*Li/(p*q1*1e8))*(lambdans+lambdaks+((Ls/Li)*lambdass));
Xcc=x1+xprim2;
Rcc=R1+rprim2;
Zcc=sqrt(Rcc^2+Xcc^2);
Icc=V1ph/Zcc;
cos_phicc=Rcc/Zcc;
ptideltas=(r1s/(r1r+r1s))*entrefer;
ptideltar=(r1r/(r1r+r1s))*entrefer;
ks=t1*1e1/(z1s+(X*ptideltas));
kr=t2/(z2r+(X*ptideltar));
k1=((ptideltas*ks)+(ptideltar*kr))/entrefer;
ATl=round(1.6*k1*entrefer*1e-1*Bl);
ATl+ATz;
ATk=ATl+ATzs+ATzr+ATas+ATar;
Jowl=2.22*p*ATk/(2*m1*N1*kw1);
Jowl/I1ph ;
lambda1s=0.4*pi*(z1s-(2*r1r)+(Xs*entrefer)+(2*Xr*entrefer))/entrefer;
lambda2s=0.4*pi*(z1s-r1r+(Xs*entrefer)+(Xr*entrefer))/entrefer;
lambdamins=lambda1s;lambdamaxs=lambda2s;
lambda1r=0.4*pi*(z2r-(2*r1s)+(Xs*entrefer)+(2*Xr*entrefer))/entrefer;
lambda2r=0.4*pi*(z2r-r1s+(Xs*entrefer)+(Xr*entrefer))/entrefer;
lambdaminr=lambda1r;lambdamaxr=lambda2r;
Kpsprim=(lambdamaxs-lambdamins)/(lambdamaxs+lambdamins);
Kprprim=(lambdamaxr-lambdaminr)/(lambdamaxr+lambdaminr);
Echauffement du rotor
Ar=pi*D*L1*(1+(0.1*vp));
I2prim=m2*N2*kw2*I2ph/(N1*m1*kw1);
Pjr=(L1/La)*m2*I2prim^2*rprim2;
ar=Ar/Pjr;
Cr=round(p*flux/(m2*I2ph*N2));
Tr=Cr/ar;