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Big Pharma Papers
Big Pharma Papers
Sommaire
PRÉFACE .........................................03 L’Agence française de sécurité sanitaire
essaie de l’éliminer (socialement) .................................. 41
IPP : LES TROIS LETTRES DU Seul contre tous, il apporte la preuve définitive ...... 42
PROCHAIN SCANDALE SANITAIRE 05 Une maladie qui ne frappe pas au hasard.................. 43
Des effets nocifs vraiment inquiétants ......................... 06 Faire toute la vérité sur les vaccins ............................... 45
Des médicaments qui ne guérissent pas ...................... 07 Comment vous pouvez agir ? ............................................ 46
Les vraies raisons des brûlures d’estomac ................. 07
L’action de ces médicaments vous mets en danger ... 08 CE QU’ON VOUS CACHE
Ce qui vous guette si votre estomac SUR LE DIABÈTE................................ 47
n’est plus assez acide ........................................................... 09 Passer sur le billard… et ressortir sans diabète ........ 47
Attention à l’effet rebond ................................................... 10 Un simple régime peut guérir le diabète
Même les nourrissons sont menacés ............................. 12 de type II .................................................................................... 48
Où est passé le serment d’Hippocrate ? ....................... 12 Changer d’alimentation fonctionne aussi ! ................ 49
Réduisez les glucides et mangez plus
PROZAC : LE CASSE DU SIÈCLE ...... 15 de bonnes graisses ................................................................. 50
Acte 1 : masquer les effets secondaires ........................ 16 Faites comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs .. 51
Acte 2 : surmonter les avis négatifs ............................... 17 Les autorités françaises sont en retard
Acte 3 : maquiller les suicides .......................................... 18 sur la science ............................................................................ 51
Acte 4 : acheter les autorités de santé ......................... 19 La vérité biaisée par les conflits d’intérêt............ 52
Acte 5 : manipuler les médecins et le grand public .... 22 Des médicaments tout sauf inoffensifs ......................... 53
Acte 6 : stigmatiser les adversaires ............................... 24 Même un médicament 100 % efficace
Dernier acte : préserver les profits ................... 25 et sans risque devrait être évité ...................................... 54
Ne restez pas les bras croisés !......................................... 26 « Je n’y peux rien, le patient ne veut pas changer » .. 55
L’IMPOSTURE DU CHOLESTÉROL DOLIPRANE :
ET LE JACKPOT DES STATINES ...... 29 EN PRENDREZ-VOUS ENCORE ? ...... 57
Une étude cachée pendant des dizaines d’années 30 Les petites manœuvres commencent ............................ 58
Le médicament « hyperefficace » Totalement inefficace en cas d’arthrose
abandonné en rase campagne ......................................... 31 ou de mal de dos ..................................................................... 59
Les Japonais ne meurent Inutile et dangereux en cas d’état grippal ................. 60
pas tous de crise cardiaque ............................................... 32 Surtout, n’en prenez pas après
Si vous voulez vivre plus longtemps !............................ 32 avoir bu de l’alcool ! ............................................................. 61
La vérité est en train de jaillir ......................................... 33 Effet secondaire si vous en prenez
Méfiez-vous des statines mais pas du cholestérol .. 34 trop souvent : la MORT ....................................................... 62
VACCINS : UNE VÉRITÉ LES MÉDICAMENTS
VRAIMENT TROP DÉRANGEANTE ....37 QUI CAUSENT ALZHEIMER ............ 67
Une découverte mondialement acclamée, Alzheimer n’a rien à voir avec le vieillissement ....... 67
jusqu’à ce que… ...................................................................... 38 Somnifères et anxiolytiques :
L’aluminium, ce métal toxique utilisé les affreux « benzodiazépines » .............................. 68
dans les vaccins ...................................................................... 38 Médicaments anticholinergiques
On l’empêche de chercher la vérité ! ! ! ........................ 40 (allergies asthme, etc .) ....................................................... 69
Le mystérieux syndrome de la guerre du Golfe ........ 41 Médicaments contre les brûlures d’estomac ............. 70
Médicaments anticholestérol (statines) ...................... 71
Préface
Je sais pertinemment que certains médicaments sauvent des millions de
vies (antibiotiques, molécules anti-caillots juste après un infarctus, etc.)
ou améliorent drastiquement la qualité de vie des patients (antidou-
leurs comme la morphine, etc).
Mais il faut être réaliste.
Si vous avez un problème complexe et chronique (anxiété, insomnie,
maladie du cœur, brûlures d’estomac, asthme, allergie), il est naïf
d’imaginer qu’une simple pilule chimique pourrait vous en
débarrasser.
Et il est encore plus naïf d’imaginer que qu’elle pourrait être
inoffensive.
Dr Irène Frachon, la pneumologue qui a révélé le scandale du Médiator
l’explique bien :
« Le médicament qui ciblerait de façon spécifique la pathologie, sans
risquer de perturber le reste de l'organisme, est une utopie »
Voilà pourquoi il faut toujours préférer des solutions alternatives et
sans danger, à chaque fois que c’est possible. Et le fait est qu’en dehors
des cas d’urgence, c’est presque toujours possible.
Je pense qu’après avoir lu ce livre et découvert les mensonges invrai-
semblables de l’industrie du médicament, vous ne vous laisserez plus
aveugler par ces pilules chimiques qui mettent votre santé en danger.
03
Chapitre 1
05
Mopral et Zoltum (omeprazole). En France seulement, ces médicaments
« pèsent » au moins 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires, dont 900
millions sont remboursés par la sécurité sociale. Cela représente envi-
ron 60 millions de boîtes de médicaments vendues chaque année !
01. Association of Proton Pump Inhibitors With Risk of Dementia – A Pharmacoepidemiological Claims Data Analysis JAMA
Neurology February 15 2016 doi:10.1001/jamaneurol.2015.4791
02. Proton Pump Inhibitor Usage and the Risk of Myocardial Infarction in the General Population, Shah NH, LePendu P, Bauer-
Mehren A, Ghebremariam YT et al. PLoS ONE, 2015, 10(6): e0124653. DOI:10.1371/journal.pone.0124653 June 10, 2015
03. Proton Pump Inhibitor Use and the Risk of Chronic Kidney Disease. JAMA Intern Med. 2016 Feb 1;176(2):238-46. doi:
10.1001/jamainternmed.2015.7193.
06
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
une autre étude récente04 qui a suivi 240 00 personnes pendant 17 ans.
Et cette étude a en plus trouvé que celles qui prenaient des IPP avaient
un risque de mourir prématurément augmenté de 76 % !
Cela fait déjà beaucoup, non ? Surtout que ces résultats s’ajoutent aux
effets que l’on connaissait déjà : un risque accru de fracture de la
hanche05, de pneumonie ou encore d’infection par la bactérie
Clostridium difficile.
04. Proton Pump Inhibitors Are Associated with Increased Risk of Development of Chronic Kidney Disease, Pradeep Arora,
Mojgan Golzy, Anu Gupta, Rajiv Ranjan, Randy L. Carter, James W. Lohr. Nephrology, VA Medical Center, Buffalo, NY;
Medicine, SUNY, Buffalo, NY; Dept of Biostatistics, UB, Buffalo, NY. – See more at: http://karenlangston.com/2015/11/
what-are-proton-pump-inhibitors-ppis/#sthash.afeFmhBS.dpuf
05. Use of proton pump inhibitors and risk of hip fracture in relation to dietary and lifestyle factors: a prospective cohort stu- dy.
Khalili H, Huang ES, Jacobson BC, Camargo CA Jr, Feskanich D, Chan AT. BMJ. 2012 Jan 30;344:e372. doi: 10.1136/
bmj.e372.
07
gastriques occasionnels type Gaviscon.
Mais il y a un problème. Les brûlures d’estomac ne sont presque jamais
causées par un excès d’acidité de l’estomac. Car l’estomac est naturel-
lement très acide - afin de bien digérer les aliments. Et comme la nature
fait bien les choses, les parois de l’estomac sont protégées de cette aci-
dité par une barrière efficace, la muqueuse gastrique.
Les brûlures d’estomac ne se produisent donc que dans des situations
bien particulières : lorsque la muqueuse protectrice de votre estomac
est endommagée : on parle de gastrite si elle est irritée, et d’ulcère en
cas de lésion sérieuse ; lorsque le liquide acide de l’estomac remonte
et brûle les tissus de l’œsophage : c’est le reflux gastro-oesophagien qui
touche près de 5 millions de Français.
Dans les deux cas, il faut bien comprendre que le problème ne vient pas
d’un estomac « trop acide ». Si la paroi de votre estomac est intacte,
vous n’aurez jamais de gastrite, même si vous mangez des aliments très
acides. Les véritables coupables des gastrites sont ailleurs. Le consen-
sus médical pointe la responsabilité des médicaments anti-inflamma-
toires non stéroïdiens (AINS), type ibuprophène ou aspirine, l’excès
d’alcool, ainsi qu’une bactérie, Helicobacter Pylori.
Pour le reflux gastro-oesophagien, c’est encore plus évident : le pro-
blème n’est pas que l’estomac soit acide – le problème est qu’une partie
de ce liquide acide remonte là où il n’est pas censé aller – dans l’œso-
phage. Bien sûr, ce qui vous brûle, c’est bien l’acide au contact d’une
muqueuse irritée, ou au contact de l’œsophage. C’est pourquoi les IPP
sont si efficaces pour soulager la douleur. C’est pourquoi, également,
ils peuvent être utiles temporairement pour permettre aux tissus
endommagés de guérir.
cette acidité de façon prolongée, cela doit forcément poser des pro-
blèmes, non ? Cela devrait paraître évident… sauf aux apprentis-sor-
ciers de la médecine moderne…
Si l’estomac est acide, c’est d’abord parce que c’est indispensable à la
digestion. L’acidité de l’estomac est nécessaire pour absorber correc-
tement les vitamines et minéraux des aliments. Si vous la contrecarrez,
vous risquez fortement d’être carencé en nutriments essentiels. Par
exemple, l’absorption de vitamine B12 est insuffisante lorsque l’esto-
mac manque d’acidité. Or une carence durable en vitamine B12 est très
mauvaise pour le cerveau… et est associée à une hausse du risque de
démence et d’Alzheimer.
Faut-il vraiment s’étonner que l’étude du JAMA ait montré un lien entre
IPP et démence ? En outre, les IPP réduisent l’absorption de la vitamine
B9. Or on sait qu’un manque de vitamines B12 et B9 augmente le taux
d’homocystéine, un des principaux marqueurs… des maladies car-
diaques ! Ne pouvait-on donc pas s’attendre à ce que les IPP les favo-
risent ? Pareil pour le risque de fracture, augmenté car les IPP nuisent
à la bonne absorption du calcium, pareil pour la vitamine C, le fer, le
zinc et le magnésium, des nutriments impliqués dans des centaines de
processus métaboliques qui concourent à notre santé et notre
longévité !
09
bactérienne dans l’intestin. Car si l’estomac n’est pas suffisamment
acide, il laissera passer des aliments non digérés dans l’intestin. Avec,
à la clé, des ballonnements, des gaz et surtout un risque de fermenta-
tion et de déséquilibre de la flore intestinale. Or l’intestin – notre « deu-
xième cerveau » - est un organe absolument déterminant pour rester
en bonne santé. Un simple déséquilibre de la flore intestinale et c’est
la porte ouverte à l’obésité, au diabète, aux maladies inflammatoires
de l’intestin (Crohn) et même à certains cancers. Les chercheurs com-
mencent même à faire le lien avec des maladies comme l’autisme,
Alzheimer ou la dépression ! Nous avons encore beaucoup de choses à
apprendre sur cet organe passionnant… mais nous en savons suffisam-
ment pour savoir qu’il faut se méfier des médicaments qui
l’endommagent.
10
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
11
dérive. Selon elle, les IPP « préventifs » ne devraient concerner que les
patients les plus à risque – et non pas tous ceux qui prennent des AINS.
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LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
Je dis simplement la chose suivante : vu les effets délétères des IPP, ils
ne devraient être prescrits qu’en dernier recours. En commençant par
les méthodes naturelles, que je vous détaillerai dans une prochaine
lettre. Mais la médecine moderne fait l’inverse. Elle commence par le
médicament dangereux. Les autorités de santé ont accepté d’autoriser
les IPP en vente libre, comme s’il s’agissait de médicaments inoffensifs.
Pourquoi ?
Et pourquoi les médecins font-ils donc du zèle : pourquoi prescrivent-ils
ces IPP en dehors des recommandations officielles – ce qu’ils font dans
plus de deux tiers des cas10 ? Pourquoi les donnent-ils pour de simples
brûlures d’estomac ? Pourquoi les pédiatres les donnent-ils à des nour-
rissons ? Certes, les patients ne sont pas irréprochables : ils demandent
le plus souvent un remède qui les soulage rapidement et sans effort.
Mais les médecins devraient leur résister. Et toujours se rappeler le
serment d’Hippocrate : « D’abord, ne pas nuire ».
10. Rapport sur l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, Sauvaget L, Rolland L, Dabadie S, et al. Rev Med Interne.
2015 ; 36 : 651-7.
13
Chapitre 2
Prozac :
le casse du siècle
Jamais je n’aurais imaginé qu’une telle arnaque soit possible. Il faut dire
qu’avant de devenir une sorte de « détective» de la santé, j’ignorais tout
des méthodes de Big Pharma.
J’avais confiance dans le sérieux des « essais cliniques » réalisés par les
firmes pharmaceutiques pour prouver l’efficacité de leurs médica-
ments. Et j’étais certain que nos autorités de santé « veillaient au
grain » : je ne pouvais croire qu’elles pouvaient laisser passer des médi-
caments dangereux ou inefficaces.
En fait, comme beaucoup de gens, j’étais d’une naïveté sans nom.
Aujourd’hui, après les scandales du Vioxx, du Médiator ou de Diane 35,
tout le monde sait que les choses sont un peu plus compliquées que
cela. On sait que les firmes pharmaceutiques sont capables de manipu-
ler les études scientifiques. On sait que beaucoup d’experts des autori-
tés de santé sont en situation de « conflit d’intérêts », car ils sont rému-
nérés grassement par les labos.
Bref, on a un peu ouvert les yeux. Mais je peux vous affirmer qu’on est
encore loin, très loin d’avoir réalisé l’ampleur du problème.
Et la meilleure preuve, c’est l’histoire ahurissante du Prozac, ce médi-
cament antidépresseur qui a crevé l’écran dans les années 1990. Une
« pilule miracle », nous disait-on !
Même si vous vous méfiez déjà de Big Pharma, je vous mets au défi de
15
ne pas tomber de votre chaise en lisant la véritable histoire de ce
médicament.
11. Cette information, et beaucoup d’autres de cette lettre sont tirées de l’admirable livre Anatomy of an Epidemic, de
Robert Whitaker. Lire aussi Big Pharma, coordonné par Mikkel Borch-Jacobsen, et le livre confession de John Virapen,
l’ancien patron de Eli Lilly Suède, Effets secondaires : La mort.
12. En 1978, une note interne de Lilly fait le point sur les études réalisées : « Il y a eu un assez grand nombre de signale-
ments d’effets indésirables (…) Un autre patient dépressif a développé une psychose » (…) On a signalé de l’aktahisie et de
l’agitation chez certains patients ».
16
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
13. On le sait grâce aux procès qui ont eu lieu dans les années 1990, et qui ont permis de rendre public des documents
internes et confidentiels de Lilly .Toutes les notes internes pertinentes sont aujourd’hui accessibles via : http://healypro-
zac.com/trials/criticaldocs/. L’un des documents de la firme, daté de 1978, le dit noir sur blanc : « Dans les études à venir, on
permettra l’usage de benzodiazépines pour contrôler l’agitation ».
17
médicament 14».
Ce qui inquiète particulièrement les autorités allemandes, c’était les
cas de suicide sous Prozac :
« Durant le traitement, il y a eu 16 tentatives de suicide, dont deux réus-
sies . Etant donné que les patients à risque de suicide ont été exclus des
études, il est probable que cette proportion élevée peut être attribuée à
une action de la préparation (Prozac) ».
De fait, les suicides liés au Prozac étaient LA bête noire de Eli Lilly.
Dans un document interne daté du 29 mars 1985, le laboratoire relevait
que « Le taux de suicide sous fluoxetine (Prozac) est 5,6 fois supérieur
par rapport à d’autres médicaments actifs comme l’imipramine ».
Presque 6 fois plus de suicides, donc, comparé à l’antidépresseur le plus
courant à l’époque !
En 1985, c’est donc au tour de l’Autorité de santé américaine, la Food
and drug administration (FDA) d’émettre un avis négatif sur le
Prozac : elle juge son efficacité « à peine supérieure au placebo », avec
des effets secondaires inquiétants.
Pour obtenir une autorisation de mise sur le marché, Lilly n’avait plus
36 solutions : il fallait encore « magouiller »… et cette fois-ci à plus
grande échelle.
14. Il s’agit de la citation d’un document interne de Lilly, résumant la position de l’autorité allemande, cité dans le livre Big
Pharma.
18
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
19
Dévoré par l’ambition, Virapen est prêt à tout. Il se voit déjà PDG de la
zone Europe s’il réussit ce gros coup !
D’abord, il cherche à identifier l’expert suédois « indépendant » mis-
sionné pour rendre un rapport officiel sur le Prozac (pour l’autorisation
d’un médicament, les autorités de santé confient toujours à un spécia-
liste le soin d’éplucher la totalité des études, d’en faire une synthèse et
de donner son opinion).
Grâce à une discrète enquête, Virapen finit par découvrir son iden-
tité : c’est le Professeur Z.
Et John Virapen était prêt à tout pour « convaincre » ce fameux
Professeur Z. de donner un avis favorable sur le Prozac.
Il commença par l’inviter à dîner. Après cette première prise de contact,
ils se revirent une deuxième fois, et cette fois, Virapen mit carte sur
table. Il raconte la scène :
« Ne le prenez pas mal, mais je sais que vous êtes chargé de notre dossier
à la Commission de santé’ . Le Pr Z . n’en fut pas choqué . Il se contenta de
sourire et de commander un autre verre de vin . (…)
Puis, Virapen lui demanda, en des termes à peine voilés, ce qu’il faudrait
faire pour accélérer le processus d’autorisation du Prozac et accroître
les chances de réponse positive.
« Le Pr Z . reposa son verre, s’essuya les lèvres avec sa serviette, puis parla
posément : ‘l’argent est toujours utile’. Après un temps de réflexion, il cita
un chiffre ».
Virapen se réjouit intérieurement : il n’attendait que cela.
Dans les jours qui suivirent, il obtient facilement que Lilly fasse un
virement au Professeur Z, en passant par Genève pour l’anonymat.
Rapidement, tout fut plus facile. Le Pr Z se mit au travail et s’appliqua
à ne retenir dans son rapport que les formulations les plus favorables
au Prozac :
« En jouant avec les statistiques, la mort finit par disparaître, pour ne
plus figurer que dans les notes de bas de page. Voici un exemple de ce
qu’on pouvait lire :
‘Sur 10 personnes ayant pris le principe actif, 5 eurent des hallucinations
20
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
16. http://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.0050045
21
malgré l’avis très négatif rendu en 1984 (la seule condition qu’ils ont
exigé était que le risque de suicide figure sur la notice).
Elil Lilly avait gagné la bataille « juridique » : le Prozac était désormais
autorisé.
Mais il restait le plus important : gagner la guerre commerciale… auprès
des médecins et du grand public.
22
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
23
Acte 6 : stigmatiser les adversaires
Car les effets indésirables qui avaient été soigneusement « maquillés »
dans les études devaient forcément ressortir un jour ou l’autre.
Dès 1990, un article rédigé par des chercheurs de l’Université de
Harvard a révélé des cas d’akathisie provoqués par le Prozac17.
Je rappelle que l’akathisie est un état d’agitation extrême, propice au
suicide et à la violence. Celui qui en est victime devient la proie d’im-
pulsions violentes… qu’il met parfois à exécution, dans un état de désin-
hibition affective à peu près total.
Évidemment, sur la masse de patients qui a commencé à prendre des
antidépresseurs, cela a commencé à faire des dégâts : beaucoup de sui-
cides, et beaucoup de violences.
En 1990, on comptait déjà 44 procès intentés à Eli Lilly à ce sujet.
En septembre 1991, la FDA s’est sentie obligée d’organiser une grande
audition publique, au cours de laquelle les parents de victimes décrirent
de façon déchirante comment leurs proches avaient commis des actes
de violence insensés et inexplicables… peu de temps après avoir pris
du Prozac.
Mais Eli Lilly se défendit bec et ongles. Les « experts » du labo expli-
quèrent que ces comportements étaient la conséquence de la maladie,
pas du médicament.
Il a fallu attendre encore 10 ans pour qu’une étude menée par le psy-
chiatre britannique David Healy prouve le contraire… en montrant que
ce type de médicament provoque des pensées suicidaires… chez des
patients ne souffrant pas de dépression !
L’exemple de Traci Johnson est particulièrement éloquent. Cette
patiente ne souffrait pas de dépression mais s’était portée volontaire
pour tester le Prozac dans une autre indication que la dépression… On
l’a retrouvée pendue, dans les locaux même de Eli Lilly.
Au total, le psychiatre David Healy a évalué à plus de 40 000 le nombre
de suicides provoqués par le Prozac de 1987 à 2004, sur les 40 millions
17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2301661
24
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
25
astuce, les « marketeurs » de Lilly n’ont pas tardé à la trouver. Ils ont
décidé de recycler la même molécule… sous un autre nom… et pour une
autre maladie !
Et c’est ainsi que Lily a développé le Cymbalata, un nouveau médica-
ment censé lutter contre une maladie inventée pour l’occasion, le
« trouble dysphorique prémenstruel ». Contrairement au Prozac, c’était
une pilule couleur lavande, et non pas jaune… mais à l’intérieur, c’était
exactement la même molécule !
Simplement, elle était vendue deux fois plus cher que le Prozac, et
quatre fois plus cher que le générique. Avec comme cible des dizaines
de millions de femmes, qui devraient prendre le médicament 8 jours
par mois pendant des années.
Encore une belle arnaque, qui a fait gagner des milliards à la firme.
26
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
27
Chapitre 3
L’imposture du
cholestérol et le
jackpot des statines
Je vais vous dire quelque chose qui va peut-être vous surprendre : avoir
du cholestérol n’est pas le signe d’une crise cardiaque annoncée.
Jusqu’à 4 grammes, ce n’est absolument pas une menace pour votre vie.
J’irai même plus loin : des millions de personnes prennent inutilement
des médicaments qui visent à faire baisser leur cholestérol, avec les
graves effets indésirables qui vont avec.
Pourtant, cela fait des années qu’on vous dit partout, dans les médias
et chez votre médecin, que le cholestérol est mauvais pour vos artères.
C’est faux. J’ai mis du temps à l’admettre car je n’arrivais pas à imaginer
qu’une désinformation aussi énorme soit encore possible aujourd’hui,
au 21ème siècle. J’avais beau connaître le pouvoir d’influence de l’in-
dustrie pharmaceutique, et savoir qu’elle gagne chaque année des
dizaines de milliards d’euros grâce à ses médicaments « anticholestérol »,
je restais prudent.
Mais lorsque l’on fait des recherches approfondies, que l’on lit les tra-
vaux des meilleurs experts indépendants, on change rapidement d’avis.
Et je vous rassure tout de suite, il n’y a pas besoin d’être un expert en
biochimie pour comprendre à quel point la théorie du « mauvais cho-
lestérol » est bancale. Des chercheurs et des médecins courageux en
29
ont fait la démonstration complète. C’est le cas notamment du Dr Michel
de Lorgeril et du Pr Philippe Even, et je vous encourage vivement à lire
leurs livres si vous avez du cholestérol.21
21. Michel de Lorgeril : Cholestérol, Mensonges et Propagandes, 2013 et L’horrible vérité sur les médicaments anti-cho-
lestérol, 2015. Philippe Even : La vérité sur le cholestérol, 2013 et Corruption et crédulité en médecine, 2015.
22. Re-evaluation of the traditional diet-heart hypothesis: analysis of recovered data from Minnesota Coronary Experi-
ment (1968-73) Ramsden CE et al, BMJ. 2016 Apr
30
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
ils ont subi 2 fois plus de crises cardiaques que les autres (41 % contre
21 % parmi les décédés). Et chez les plus de 65 ans, le groupe « huile
de maïs » a de surcroît connu 15 % de morts en plus ! Encore plus mar-
quant : plus leur cholestérol avait baissé, plus leur mortalité était éle-
vée. D’après l’analyse statistique, chaque baisse de 0,3 point de leur
cholestérol total augmentait le risque de mourir de 22 %.
Le médicament «hyperefficace»
abandonné en rase campagne
Un autre événement récent a violemment contredit la théorie « offi-
cielle », celle qui vous dit qu’il y a un « bon » et un « mauvais » cholesté-
rol. Tout est parti de la découverte d’une nouvelle molécule anticho-
lestérol très puissante, l’evacetrapib, fabriqué par le laboratoire
pharmaceutique Eli Lilly. Les effets de cette molécule sont assez
incroyables : elle parvient à augmenter drastiquement le « bon choles-
térol » (HDL) de 130 %, tout en diminuant le « mauvais » (LDL), de 37 %.
Voilà qui aurait dû diminuer efficacement le nombre d’accidents car-
diaques, n’est-ce pas ? Eh bien pas du tout. Les résultats sont tombés le
3 avril 2016 : les patients qui ont avalé cette pilule n’ont pas eu moins
d’accidents cardiaques que ceux qui ont pris un simple placebo23. Le
responsable de l’étude, le docteur Stephen Nicholls, a avoué son
malaise : "nous avions un médicament qui semblait agir sur tout ce qu’il
fallait ; comment un traitement qui diminue quelque chose identifié
comme délétère ne peut entraîner aucun bénéfice ?"24
Ces résultats étaient tellement gênants pour la « théorie officielle » que
l’étude a été interrompue en cours de route. Et le laboratoire pharma-
ceutique a annoncé qu’il abandonnait totalement les recherches sur
cette « pilule miracle ». Il était temps d’arrêter les frais, en effet : car
c’est au moins la 5ème étude qui montre qu’il n’y a aucun intérêt à aug-
menter artificiellement le « bon cholestérol » (HDL).25
23. Evacetrapib Fails to Reduce Major Adverse Cardiovascular Events, Trial discontinued after drug shows no clinical
benefit, despite impacts on cholesterol, Beth Casteel, American College of Cardiology, Apr 2016
24. Voir l’article de France Info TV : Cholestérol et risques cardiovasculaires, un nouveau pave dans la mare ?
25. Association between change in high density lipoprotein cholesterol and cardiovascular disease morbidity and morta-
lity: systematic review and meta regression analysis. Briel M, Ferreira Gonzalez I, You JJ, et al. BMJ. 2009; 338: b92
31
Les Japonais ne meurent
pas tous de crise cardiaque
Quant au « mauvais cholestérol » (LDL), il suffit d’aller au Japon pour
comprendre qu’il n’a rien de mauvais en soi. On sait depuis les années
1970 que certains peuples ont peu d’accidents cardiaques malgré un
cholestérol élevé. C’est le cas en particulier des Inuits du Groenland,
dont le régime traditionnel était très riche en graisses animales
(phoque, renne, …).
Mais la façon de vivre des Inuits était tellement éloignée du monde
occidental qu’on n’y a pas prêté grande attention.
Le Japon, en revanche, est un cas d’école frappant. Au début des années
1980, ce pays était cité comme la meilleure illustration de la validité de
la « théorie du cholestérol ». Regardez comme leur cholestérol est bas,
nous disait-on… Voilà pourquoi ils ont aussi peu de maladies car-
diaques ! Sauf qu’entre-temps, le taux de cholestérol au Japon a nette-
ment augmenté et rattrapé celui des pays occidentaux. Ils devraient
donc avoir connu une nette augmentation des maladies cardio-vascu-
laires, n’est-ce pas ?
Pas du tout. Ils ont même moins de maladies du cœur qu’avant ! Et au
total, ils en ont 3 à 4 fois moins que dans les pays occidentaux !26 Encore
plus troublant : des données récentes montrent que les Japonais vivent
d’autant plus longtemps que leur « mauvais » cholestérol (LDL) est éle-
vé.27 Voilà encore un fait « inexplicable » si l’on en croit la théorie offi-
cielle. Mais ce n’est pas le seul :
26. ontinuous decline in mortality from coronary heart disease in Japan despite a continuous and marked rise in total
cholesterol: Japanese experience after the Seven Countries Study, Sekikawa A et al, Int J Epidemiol. 2015 Oct
27. Towards a Paradigm Shift in Cholesterol Treatment. A Re-examination of the Cholesterol Issue in Japan: Abstracts,
Journal of Nutrition and Metabolism, Apr 2015
32
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
28. Serum Cholesterol Level and Mortality Findings for Men Screened in the Multiple Risk Factor Intervention Trial, James
D. Neaton, PhD et al, JAMA Internal Medicine, 1992
29. Total cholesterol and risk of mortality in the oldest old, Weverling-Rijnsburger AW et al, Lancet. 1997 Oct
33
financées par l’industrie pharmaceutique, ni aux experts ayant des liens
d’intérêt avec elle.
34
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
35
Chapitre 4
Vaccins :
une vérité
vraiment trop
dérangeante
Le Pr Romain Gherardi, n’est pas n’importe qui. Professeur de médecine
à 41 ans, il est à la tête du plus prestigieux centre hospitalier français
sur les maladies neuro-musculaires. Il a publié plus de 300 articles de
recherche dans des revues médicales de premier plan (Lancet, New
England Journal of Medicine, Brain, etc .) .
Médecin rempli d’humanité et chercheur exigeant, il n’a rien d’un pro-
vocateur. Il ne manque jamais une occasion de rappeler que les vaccins
ont sauvé des millions de vies.
Pourtant, en quelques années, il est passé du statut de « star mondiale
de la médecine », consulté officiellement par l’Organisation mondiale
de la Santé (OMS), à celui d’un homme que l’on évite, dont on refuse de
financer les recherches.
Que s’est-il passé ?
Son seul crime : mettre au jour une vérité très embarrassante pour l’in-
dustrie du vaccin.
37
Une découverte mondialement acclamée,
jusqu’à ce que…
Lorsqu’en 1997, il découvre une nouvelle maladie, qu’il baptisera
« myofasciite à macrophage », le Pr Gherardi est acclamé dans le monde
entier.
La « signature » de cette maladie est visible au microscope : des
« grandes nappes de cellules bleues » apparaissent dans le muscle de
l’avant-bras… à un endroit où l’on n’avait encore jamais observé ce type
de cellules, dites « macrophages » !
La souffrance des patients, elle aussi, déroute les médecins : douleurs
terribles aux muscles et aux articulations, épuisement permanent,
troubles cognitifs sévères… Voilà des symptômes bien étranges !
En France et dans le monde, c’est le branle-bas de combat. L’Institut de
Veille sanitaire (InVS) prend l’affaire très au sérieux et lance une étude
de terrain approfondie.
En 1998, la plus prestigieuse revue médicale au monde, The Lancet,
publie l’article du Pr Gherardi et de ses collègues détaillant leur décou-
verte30. Immédiatement, il est invité à s’exprimer dans les plus grands
médias, dont la BBC en Angleterre.
Tout allait bien… jusqu’à ce qu’il découvre la cause de l’apparition de
ces mystérieux macrophages bleus.
En octobre 1998, premier coup de tonnerre : le Pr Gherardi apprend que
ces cellules contiennent… de l’aluminium ! Et il n’a pas besoin de cher-
cher bien loin pour comprendre comment ce métal s’est retrouvé là.
30. http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673698023265/abstract
38
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
31. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11522584
39
ruine l’existence des malheureux qui sont frappés.
Le bon sens voudrait donc qu’on lance au plus vite de vastes études
scientifiques complémentaires… et que l’on force les laboratoires à
remplacer l’aluminium des vaccins par des adjuvants moins toxiques
(et il en existe !). Mais à la grande surprise du Pr Gherardi, ce n’est pas
ce qui se produisit. Bien au contraire.
40
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
34. « Si on me demandait de sélectionner quelques facteurs de risque, je retiendrais non pas l’uranium appauvri ni la
pyridostigmine mais la vaccination », a par exemple déclaré à ce sujet le Pr Roger Salamon devant une mission d’informa-
tion parlementaire.
41
L’Agence française de sécurité sanitaire essaie
de l’éliminer (socialement)
Le pire reste à venir. En 2004, l’agence française du médicament (alors
nommée Afssaps) recommande officiellement de stopper toute recherche
sur le lien entre aluminium et la myofasciite à macrophages.
Cette autorité « sanitaire » décide donc d’enterrer le dossier, malgré les
preuves accablantes déjà réunies !
Résultat : du jour au lendemain, le Pr Gherardi perd tout espoir de voir
ses recherches financées par l’Etat, ce qui le condamne, lui et son
équipe, à la marginalité.
Inutile de préciser que les « experts » ayant pris cette décision drama-
tique avaient tous des liens puissants avec l’industrie pharmaceutique.
Mais le scandale du Médiator n’avait pas encore éclaté, et les conflits
d’intérêt n’étaient pas aussi suspects qu’aujourd’hui.
Ecoutons le Pr Gherardi :
« L’Afssaps, je finirai par le comprendre au fil des années, est une machine
ayant pour objectif premier d’empêcher que n’éclate un scandale sani-
taire . Elle s’évertue pour ce faire à ralentir les procédures permettant
d’appréhender la dimension exacte du problème . (…) Ce n’est ni un juge
impartial, ni un collectif scientifique (…). Financée à 80 % par l’industrie,
c’est prioritairement un outil à son service. »
En ce triste mois de mai 2004, les industriels ont donc eu la peau du Pr
Gherardi. Enfin, c’est ce qu’ils croyaient. Car c’était sans compter sur
son intelligence et sa détermination exceptionnelles.
35. http://bmcmedicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/1741-7015-11-99
43
D’autres ne se détoxifient pas bien du mercure36: dans leur cas, manger
trop de poisson ou avoir plusieurs amalgames au mercure (« plomba-
ges ») dans la bouche peut créer de graves troubles cognitifs.
S’agissant de l’aluminium, le Pr Gherardi a admirablement montré que
ceux qui souffrent de la myofasciite à macrophage avaient des varia-
tions génétiques rares et spécifiques au sein des 34 gènes qui déter-
minent la détoxification de ce métal.
Voilà pourquoi vous ne risquez pas grand-chose à vous faire vacciner…
sauf si vous avez le malheur de faire partie des personnes
« vulnérables » !
C’est vrai pour la myofasciite à macrophage mais aussi pour d’autres
graves problèmes de santé.
Quelques exemples des graves effets secondaires des vaccins
Voici quelques exemples des drames les plus criants causés par certains
vaccins :
Le vaccin contre les rotavirus (injectés aux nourrissons contre la gas-
tro-entérite) peut entraîner la mort des nourrissons. On le sait grâce
au système de pharmacovigilance français, qui a recensé 2 décès et 201
effets indésirables graves chez les bébés vaccinés37;
Le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix a causé des milliers de cas
de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable. C’est
une étude publiée dans le très respecté British Medical Journal en 2013
qui l’a révélé38;
Le vaccin contre l’hépatite B a été incriminé dans plusieurs études solides
pour avoir déclenché de nombreux cas de sclérose en plaque 39 - 40 - 41 ;
Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a provoqué en France plu-
sieurs dizaines de cas de syndrome de Guillain-Barré, une maladie
neurologique grave. C’est l’Agence du médicament elle-même qui l’a
36. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3795926/
37. https://www.mesvaccins.net/textes/hcspa20150421_rotavirussusprecovaccnourrisson.pdf
38. http://www.bmj.com/content/346/bmj.f794
39. http://www.direct-ms.org/sites/default/files/HepatitisBVaccineMS.pdf
40. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2014467/
41. http://www.neurology.org/content/72/10/873.abstract
44
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
reconnu en 201542 ;
Et bien sûr, tous les vaccins peuvent provoquer de graves réactions
allergiques.
45
Résultat : la science des vaccins est tout sauf solide… et l’industrie phar-
maceutique s’en donne à cœur joie pour lui faire dire ce qui l’arrange.
Avec la complicité, hélas, de certains médecins sincères, dont la priorité
absolue est d’éviter que l’opinion publique ne perde confiance dans la
vaccination. Pour eux, la population est un « petit enfant, dont il faut
redouter les réactions inconsidérées, quitte à taire les dangers qui le
menacent pour ne pas risquer de l’effrayer43» .
Comme si vous et moi n’étions pas capables d’entendre la vérité et de
faire des choix raisonnés pour notre avenir et celui de nos enfants !
46
Chapitre 5
Ce qu’on vous
cache sur le diabète
Je ne suis pas adepte de la théorie du complot, mais il n’y a pas d’autre
manière de le dire : on vous ment sur le diabète de type II (le plus fré-
quent). Et ce n’est pas un petit mensonge, de ceux que l’on pardonne
facilement. C’est un mensonge grave et de grande ampleur :
▪ D’abord, on vous dit que c’est une maladie incurable – alors que c’est faux ;
▪ Ensuite, on vous conseille un régime alimentaire qui amplifie votre
diabète au lieu de l’améliorer ;
▪ Et enfin, on minimise le danger des médicaments que l’on vous prescrit…
et dont vous pourriez vous passer si l’on vous donnait de bons conseils !
En France, cette désinformation enferme 3 millions de diabétiques dans
une triste situation : ils sont assistés à vie par des traitements médicaux,
et condamnés à subir une dégradation lente et continue de leur état de
santé… en risquant l’infarctus, l’amputation ou la cécité, trois compli-
cations courantes du diabète.
Et pourtant, le diabète n’a rien d’une fatalité. La preuve : il peut dispa-
raître… après une simple opération chirurgicale !
47
force à manger moins. Ces opérations sont risquées. Je ne les recom-
mande évidemment pas… sauf dans des cas très particuliers : lorsque
quelqu’un souffre « d’obésité morbide » (50 ou 100 kilos en trop) et
qu’il a déjà vraiment tout essayé pour maigrir, sans succès.
Mais les médecins se sont aperçus que ces opérations ont des résultats
spectaculaires contre le diabète de type 2 – une maladie que l’on disait
incurable. Au tout de trois ans, un tiers des diabétiques opérés n’ont
plus le diabète, contre 5 % chez ceux qui suivent les traitements clas-
siques.44 Et ce n’est pas tout : tous les patients opérés voient leur état
s’améliorer de façon spectaculaire. Seuls 5 à 10 % prennent encore de
l’insuline (le traitement le plus violent), contre 55 % des autres
patients.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les diabétiques opérés perdent
5 fois plus de poids que les autres. Perdre du poids est donc une pre-
mière solution, simple et efficace pour vaincre la maladie ! Plus facile à
dire qu’à faire, bien sûr, mais toujours possible – et heureusement, vous
n’avez pas besoin de bistouri pour y arriver !
44. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24679060
45. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3168743/
48
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
46. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27002059
49
Mais c’est aussi ce que prouvent d’innombrables études scientifiques
depuis des années47.
Je vais vous en détailler deux – les plus récentes – pour que vous mesu-
riez à quel point le discours « officiel » sur le diabète est dépassé.
47. http://ajcn.nutrition.org/content/early/2015/07/29/ajcn.115.112581
48. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3981696/
50
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
49. Lindeberg S. and al. : A Palaeolithic diet improves glucose tolerance more than a Mediterranean-like diet in individuals
with ischaemic heart disease. Diabetologia. 2007 Sep;50(9):1795-807. Epub 2007 Jun 22.
Oesterdahl M. and al. : Effects of a short-term intervention with a paleolithic diet in healthy volunteers. Eur J Clin Nutr. 2008
May;62(5):682-5. Epub 2007 May 16.
Jönsson T. and al. : Beneficial effects of a Paleolithic diet on cardiovascular risk factors in type 2 diabetes: a randomized
cross-over pilot study. Cardiovasc Diabetol. 2009 Jul 16;8:35.
Frassetto L. A. and al. : Metabolic and physiologic improvements from consuming a paleolithic, hunter-gatherer type diet. Eur
J Clin Nutr.2009 Aug;63(8):947-55. Epub 2009 Feb 11.
50. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25828624
51
rités françaises continuent de recommander aux diabétiques :
▪ De consommer une quantité énorme de glucides (plus de 50 % des
apports énergétiques journaliers), ce qui est le contraire de ce qu’il
faut faire, comme on l’a vu ;
▪ de consommer des féculents (pain, pâtes, patates) à chaque repas,
alors que ces aliments font augmenter fortement le sucre sanguin et
sont directement impliqués dans l’épidémie de diabète et de surpoids
que les pays occidentaux connaissent depuis 30 ans !
Vous comprenez pourquoi je parle de mensonge.
Avec un régime pareil, perdre du poids sera un parcours du combat-
tant… et vous n’avez quasiment aucune chance de guérir votre diabète.
Et pourtant, ce sont bien les recommandations du Programme National
Nutrition Santé (PNNS). Vous les retrouvez même sur le site de la
Fédération Française des Diabétiques, sur la page « Le régime anti-
diabète »51.
52
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
52. http://www.dur-a-avaler.com/federation-francaise-diabetiques-insulines-index-glycemie-coca-cola/
53
Inévitablement, dans la plupart des cas, cela se termine mal :
▪ Les médicaments « sulfonylurées » (les sulfamides hypoglycémiant)
couramment utilisés contre le diabète, augmentent de 58 % le risque
de décès par rapport au médicament de référence53 (ils risquent aussi
de vous plonger dans le coma) ;
▪ L’Avandia, un antidiabétique lancé en fanfare en 2002, a été retiré en
catastrophe du marché en 2010 par l’Agence européenne du médi-
cament parce qu’on s’est aperçu (un peu tard) qu’il augmentait consi-
dérablement le risque d’infarctus ;
▪ Les injections d’insuline, difficilement évitables lorsque le diabète
est très avancé, ont de graves effets indésirables, dont celui… de faire
grossir, un comble lorsqu’on souffre déjà de diabète54!
▪ Quant au médicament de référence, le Glucophage (Metformine) il a
beau être de très loin le plus recommandable, il n’est pas sans risque.
Même s’il a été isolé à partir d’une plante médicinale, la Galega
Officinalis, lui aussi comporte des effets secondaires non
négligeables.
Il crée des carences en vitamine B12, une vitamine dont votre cerveau
a grandement besoin pour fonctionner55. Il provoque aussi des troubles
digestifs permanents, très désagréables. Et dans de très rares cas, il tue
le patient en provoquant une acidose lactique.
53. http://www.medscape.com/viewarticle/811641
54. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24979148
55. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24009301
54
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
problème.
Même si l’on trouvait une molécule « miracle » qui parvenait à stabiliser
le sucre sanguin des diabétiques sans désagrément, il faudrait tout de
même éviter de succomber à la facilité.
Parce que le diabète n’apparaît jamais par hasard.
C’est la conséquence d’une hygiène de vie problématique (stress,
manque de sommeil, manque d’activité physique) et d’une mauvaise
alimentation (trop de sucre, de fructose, de féculents, de produits
industriels et d’huiles riches en oméga-6) qui produisent une inflam-
mation de l’organisme.
Le diabète n’est qu’une des manifestations de cette inflammation – la
plus visible. Mais ses effets délétères sur votre santé vont bien au-delà.
Par conséquent, si vous vous contentez de stabiliser votre excès de
sucre sanguin par une pilule magique, vous ne résoudrez pas le pro-
blème de fond qui vous a mené au diabète… vous continuerez à mal-
mener votre organisme… et donc à ruiner votre santé !
56
Chapitre 6
Doliprane :
en prendrez-vous
encore ?
Un des plus grands experts toxicologues du Canada, le Dr David
Juurlink, a récemment lâché cette petite bombe :
« Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas
autorisé à la vente56»
J’irais même plus loin : à mon avis, le Doliprane devrait être purement
et simplement interdit.
J’exagère ? Pas vraiment : les études scientifiques les plus récentes font
vraiment froid dans le dos, vous allez voir.
Mais je peux d’ores et déjà vous affirmer que nos autorités ne risquent
pas d’agir de sitôt.
Car le Doliprane est composé à 100 % de « paracétamol », cette molé-
cule que l’on trouve dans beaucoup d’autres marques, comme Dafalgan
et Efferalgan, mais aussi Actifed, Humex, Fervex, Prontalgine, etc...
Cela fait du paracétamol le NUMERO 1 des ventes en pharmacie.
En nombre de boîtes, c'est le médicament le plus vendu en France, de
57
très loin, avec la bénédiction de notre système médical.
Au total, les multinationales pharmaceutiques gagnent plus de 6 mil-
liards de dollars avec ce produit57.
Si l’on révélait d’un seul coup toute la vérité sur le paracétamol, c’est
tout notre système de santé qui pourrait chanceler :
▪ Pour l’industrie pharmaceutique, le paracétamol est comme un
domino : s’il s’effondre, il entraînera beaucoup d’autres médicaments
dans sa chute. Car le paracétamol a longtemps joui d’une « bonne
réputation » – si même lui est inefficace et dangereux, que penser des
autres médicaments ?
▪ Pour nos autorités de santé, c’est leur crédibilité qui est en jeu : com-
ment ont-elles pu recommander son utilisation massive pendant si
longtemps, et l’autoriser en vente libre ?
▪ Quant aux médecins qui ont prescrit ce médicament de bonne foi
pendant des années, ont-ils vraiment envie qu’on leur dise qu’ils ont
mis leurs patients en danger ?
Personne n’a intérêt à ce que le scandale éclate.
Alors tout se passe discrètement, à pas feutrés…
57. http://www.fiercepharma.com/node/41096
58. http://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/paracetamol_hors_officines_une_experience_douloureuse_
en_suede 147930/document_actu_pro.phtml
58
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
59. http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/medicaments/antalgiques/pourquoi-la-suede-retire-le-paracetamol-des-super-
marches_16221.html
59
Dans le premier article, les chercheurs ont passé en revue toutes les
études ayant comparé l’efficacité du paracétamol à un simple placebo.
Et le résultat est saisissant60: contre les douleurs de l’arthrose et de la
lombalgie (mal du bas du dos)61 , l’effet du paracétamol est soit totale-
ment « inefficace », soit « insignifiant ».
Dans le second article, les chercheurs ont recensé 74 études ayant
impliqué près de 60 00062 patients victimes d’arthrose.
Et ils sont arrivés exactement à la même conclusion : le paracétamol
n’entame pas d’un millimètre les douleurs d’arthrose, par rapport à un
simple placebo.
Et pourtant, aujourd’hui encore, en 2017, le paracétamol reste le médi-
cament prescrit en première intention contre l’arthrose et les lombal-
gies. Mais pour la plupart de gens, le paracétamol est utilisé pour com-
battre les rhumes et les états grippaux.
Et là encore, c’est assez aberrant.
60. Gustavo C. Machado, Chris G. Maher, Paulo H. Ferreira, Marina B. Pinheiro, Chung-Wei Christine Lin, Richard O. Day,
Andrew J. McLachlan, Manuela L. Ferreira, Efficacy and Safety of Paracetamol for Spinal Pain and Osteoarthritis:
Systematic Review and Meta-Analysis of Randomised Placebo Controlled Trials - BMJ 2015; 350 doi: http://dx.doi.
org/10.1136/bmj.h1225 (Published 31 March 2015)
61. http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)60805-9/abstract
62. Pas mieux qu’un placebo, donc… mais beaucoup plus dangereux. Les auteurs révèlent que les patients sous paracé-
tamol ont été 4 fois plus nombreux à se retrouver avec des analyses sanguines inquiétantes pour leur foie…. alors même
qu’ils avaient pris des doses « normales ». Sven Trelle, M.D., co-director, clinical trials, University of Bern, Switzerland;
Nicholas Moore, M.D., Ph.D., department of pharmacology, University of Bordeaux, France; Shaheda Quraishi, physiatrist,
Northwell Health Pain Center, Great Neck, N.Y.; McNeil Consumer Healthcare, statement, March 17, 2016; March 17,
2016, The Lancet
60
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
61
tant, ce simple geste peut vous envoyez à l’hôpital, si vous avez le mal-
heur de forcer sur la dose. Car cela fait 50 ans qu’on le sait : le paracé-
tamol est toxique pour le foie !
L’alcool aussi. Et comme vous pouvez l’imaginer, si vous combinez les
deux, les résultats peuvent être dramatiques.
Dans les services de transplantation du foie en Grande-Bretagne, les
deux tiers des patients étaient là à cause d’un excès de paracétamol. Et
c’étaient pour la plupart de bons buveurs d’alcool65.
En cas de mélange d’alcool et de paracétamol, ce sont aussi vos reins
qui sont en danger : vous avez 120 % de risque en plus d’avoir de graves
problèmes rénaux… même si la dose d’alcool est modérée66 !
Et le problème, c’est que le paracétamol n’est pas simplement dange-
reux en cas de surdose accidentelle : là où il fait le plus de victimes, c’est
chez ceux qui en prennent très régulièrement.
65. Darren G. N. Craig, Caroline M. Bates, Janice S. Davidson, Kirsty G. Martin, Peter C. Hayes & Kenneth J. Simpson
Staggered overdose pattern and delay to hospital presentation are associated with adverse outcomes following parace-
tamol induced hepatotoxicity British Journal of Clinical Pharmacology Volume 73, Issue 2, Article first published online: 6
JAN 2012
66. https://apha.confex.com/apha/141am/webprogram/Paper290307.html
67. Craig DG, Bates CM, Davidson JS, Martin KG, Hayes PC, Simpson KJ. Staggered overdose pattern and delay to
hospital presentation are associated with adverse outcomes following paracetamol-induced hepatotoxicity. Br J Clin
Pharmacol. 2012 Feb;73(2):285-94. doi: 10.1111/j.1365-2125.2011.04067.
62
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
68. Emmert Roberts, Vanessa Delgado Nunes, Sara Buckner, Susan Latchem, Margaret Constanti, Paul Miller, Michael
Doherty, Weiya Zhang, Fraser Birrell, Mark Porcheret, Krysia Dziedzic, Ian Bernstein, Elspeth Wise, Philip G. Conaghan.
Paracetamol: Not as Safe as We Thought? A Systematic Literature Review of Observational.Ann Rheum Dis doi:10.1136/
annrheumdis-2014-206914.
69. Michael Doherty, Chris Hawkey, Michael Goulder, Iain Gibb, Nicola Hill, Sue Aspley, Sandie Reader. A Randomised
Controlled Trial of Ibuprofen, Paracetamol or a Combination Tablet of Ibuprofen/Paracetamol in Community-Derived
People with Kneepain. Ann Rheum Dis 2011;70:1534-1541 doi:10.1136/ard.2011.154047.
63
près de 10 % 70 ! (Même chose pour l’Ibuprofène, mais pas
l’aspirine)
▪ Il peut rendre votre enfant asthmatique : s’il en prend régulièrement
avant l’âge de 3 ans, son risque d’asthme augmente de 29 %71 ;
▪ Chez la femme enceinte, le paracétamol est à éviter fortement : non
seulement il augmente le risque d’asthme de l’enfant, mais il accroît
aussi son risque de troubles du comportement et d’hyperactivité72,
ainsi que d’infertilité et de cancer des testicules chez les garçons73 ;
Et comme si cela ne suffisait pas, le paracétamol s’en prend aussi à
votre cerveau :
Il suffit d’en prendre 1 000 mg pour que votre empathie baisse : vous
devenez subitement moins sensible à la souffrance de ceux qui vous
entourent74 !
Vous voyez que je n’exagérais pas !
Si le paracétamol était une plante chinoise ou un remède naturel, il
serait interdit et pourchassé depuis longtemps.
Croyez-moi : les médias nous abreuveraient de messages pour dire à
quel point sa consommation est dangereuse et déconseillée.
Et si un naturopathe avait le malheur de le prescrire à un malade, il
serait immédiatement traîné en justice, accusé d’être un meurtrier en
puissance.
Alors n’hésitez plus : jetez à la poubelle vos dernières boîtes et tour-
nez-vous vers les solutions naturelles, plus efficaces et moins
dangereuses !
Réfléchissez-y à deux fois avant d’acheter votre prochaine boîte
70 American Journal of Epidemiology December 14 2016 DOI: 10.1093/aje/kww154 Duration of Analgesic Use and Risk of
Hearing Loss in Women
71. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmedhealth/behindtheheadlines/news/2016-02-10-paracetamol-use-in-pregnancy- and-
infancy-linked-to-child-asthma-/
72. Source : Association of Acetaminophen Use During Pregnancy With Behavioral Problems in Childhood. Evidence
Against Confounding. E. Stergiakouli et al. JAMA Pediatrics, août 2016. doi:10.1001/jamapediatrics.2016.1775
73. Source : S. van den Driesche, J. Macdonald, R. A. Anderson, and al. Prolonged exposure to acetaminophen reduces
testosterone production by the human fetal testis in a xeno- graft model. Science Translational Medicine, 2015; 7 (288):
288ra80
74. Mischkowski D., Crocker J., Way B.M. From Painkiller to Empathy Killer: Acetaminophen (Paracetamol) Reduces
Empathy For Pain. Soc Cogn Affect Neurosci. 2016 May 5.
64
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
Je vous ferai prochainement une lettre détaillée sur les meilleurs anti-
douleurs, mais je voudrais ici vous rappeler que :
La douleur est presque toujours liée à l’inflammation. Or le curcuma et
le gingembre sont d’excellents anti-inflammatoires naturels, qui
réduisent très efficacement la plupart des douleurs 75 - 76 - 77 - 78.
Commencez toujours par cela avant de prendre quelque chose de plus
fort !
Des huiles essentielles comme l’Eucalyptus citronné ou la Gaulthérie
couchée font des merveilles pour lutter contre les douleurs générales
dentaires, musculaires, règles douloureuses, état grippal… quelques
gouttes suffisent pour vous soulager rapidement !
En cas de mal de tête, l’aspirine est nettement plus efficace que le para-
cétamol, mais il existe aussi des alternatives naturelles qui font moins
de dégâts à l’estomac, comme l’huile essentielle de lavande vraie ou de
menthe poivrée ;
Contre l’arthrose, la glucosamine et chondroïtine d’un côté, et l’harpa-
gophytum réduisent aussi efficacement les douleurs que les médica-
ments anti-inflammatoires.Et n’oubliez pas non plus de vous servir d’un
remède vieux comme le monde : la chaleur ! Une bouillote chaude là où
vous avez mal soulage toujours ! C’est ce qu’on faisait du temps de nos
grands-mères : elles n’avaient pas de paracétamol… et on ne s’en portait
que mieux !
75. ahebkar A., Henrotin Y. Analgesic Efficacy and Safety of Curcuminoids in Clinical Practice: A Systematic Review and
Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Pain Med. 2016 Jun;17(6):1192-202.
76. Khayat S., Fanaei H., Kheirkhah M., Moghadam Z.B., Kasaeian A., Javadimehr M. Curcumin Attenuates Severity of
Premenstrual Syndrome Symptoms: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial.
77. Kuptniratsaikul V., Dajpratham P., Taechaarpornkul W., Buntragulpoontawee M., Lukkanapichonchut P., Chootip C.,
Saengsuwan J., Tantayakom K., Laongpech S. Efficacy and Safety of Curcuma Domestica
Extracts Compared with Ibuprofen in Patients with Knee Osteoarthritis: A Multicenter Study. Clin Interv Aging. 2014 Mar
20;9:451-8. doi: 10.2147/CIA.S58535. eCollection 2014.
78. C. Black, P. O’Connor. Short Term Effects of 2-Grams of Dietary Ginger on Muscle Pain, Inflammation and Disability
Induced by Eccentric Exercise. The Journal of Pain, vol. 9, issue 4, p25.
65
Chapitre 7
79. Lindeberg S. Paleolithic diets as a model for prevention and treatment of Western disease. Am J Hum Biol. 2012 Mar-
Apr;24(2):110-5
67
existent : Alzheimer est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !
C’est bien la preuve que cette maladie est liée à nos comportements.
Les recherches les plus en pointes montrent qu’Alzheimer est lié à un
état d’inflammation chronique de l’organisme, parfois silencieux80… Or
l’inflammation est presque toujours causée par un mode de vie qui
laisse à désirer. Certes, il existe des merveilles de la nature qui luttent
contre l’inflammation et vous protègent d’Alzheimer : vitamine D, cur-
cuma, oméga-3, myrtilles, thé vert, cannelle, etc.
Mais ces « remèdes » ne suffiront pas si vous négligez votre alimenta-
tion (trop de sucre, pas assez de végétaux), si vous ne bougez pas assez,
si vous souffrez de stress chronique ou si vous ne dormez pas
suffisamment.
Pour se donner toutes les chances d’éviter Alzheimer, ce sont souvent
des habitudes entières de vie qu’il faut modifier! Mais il existe aussi un
geste très simple à réaliser. À lui seul, il permet de réduire nettement
votre risque de contracter la maladie.
Il s’agit d’éviter autant que possible de prendre des médicaments.
Car il n’y a plus de doute à présent : certains des médicaments les plus
courants causent la maladie d’Alzheimer.
Somnifères et anxiolytiques :
les affreux «benzodiazépines»
Et cela commence par les « benzodiazépines » censés lutter contre l’an-
xiété et l’insomnie : lexomil, xanax, valium, etc.
À eux seuls, ces médicaments sont responsables d’au moins 16 000 à
32 000 nouveaux cas d’Alzheimer en France chaque année. Cette esti-
mation a été réalisée à partir des travaux d’une équipe de chercheurs
bordelais, publiés dans le prestigieux British Medical Journal81.
Ce qu’ils ont montré est tout simplement effrayant : au bout de seule-
80. http://www.lanutrition.fr/les-news/un-nouveau-mecanisme-pour-expliquer-alzheimer-l-inflammation-chronique.html
81. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25208536. Cette étude venait confirmer une précédente de 2012, qui avait
conclu que parmi les adultes de plus de 65 ans, ceux qui consomment des benzodiazépines ont 50 % de risque supplé-
mentaire d’avoir Alzheimer, même en prenant en compte des facteurs de risque connus comme l’âge ou le diabète.
68
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
Médicaments anticholinergiques
(allergies asthme, etc .)
Il existe une autre grande classe de médicaments qui cause Alzheimer :
ce sont ceux qui ont un effet « anticholinergiques ».
Le drame est qu’ils sont partout : en France, plus de 300 médicaments
sont anticholinergiques : on en trouve notamment dans des antidépres-
seurs, somnifères et anxiolytiques, dans les antihistaminiques en vente
libre (contre l’asthme ou les rhinites allergiques) ou encore dans les
médicaments contenant de la warfarine (utilisés contre les maladies
cardiaques etc.). Résultat un Français sur trois en consomme
régulièrement !
Tout cela, alors que les laboratoires pharmaceutiques savent depuis
longtemps qu’ils sont dangereux pour le cerveau.
Car ces molécules « anticholinergiques » ont pour effet d’empêcher
l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur par ailleurs essentiel
pour… la mémoire et la santé du cerveau !
L’un des symptômes majeurs de la maladie d’Alzheimer est justement
un déficit en acétylcholine… et le principal médicament anti-Alzheimer
qui existe (Aricept) a précisément pour objectif essentiel d’aider
l’acétylcholine à agir.
82. http://www.inserm.fr/index.php/layout/set/print/actualites/rubriques/actualites-recherche/benzodiaze-
pines-trop-de-patients-a-risque-d-effets-indesirables
83. J’y reviendrai dans des prochaines lettres mais j’en cite quelques unes : pour lutter contre l’anxiété : yoga, médita- tion,
cohérence cardiaque, les plantes griffonia ou rhodiola ; et pour vous endormir naturellement : mélatonine, pavot de
Californie, hypnose, etc.
69
Personne ne peut donc prétendre être réellement surpris que les anti-
cholinergiques puissent causer Alzheimer.
Et c’est aujourd’hui prouvé, grâce à une étude fracassante publiée en
mars 2015 dans le JAMA Internal Medicine . Une équipe de chercheurs
a suivi 3 434 participants de plus de 65 ans84 durant plus de 7 ans.
Et le résultat a été clair, net et précis : plus les participants ont pris des
médicaments anticholinergiques, plus ils ont développé des démences
type Alzheimer :
▪ Au-delà de 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer
était augmenté de 19 % ;
▪ Et après 3 ans, le risque bondissait à + 54 % !
Mais n’attendez pas que les autorités interdisent ces médicaments. À
cause de la pression des laboratoires pharmaceutiques, il faudra des
années avant qu’ils ne soient abandonnés.
Par conséquent, voici ce que je vous invite à faire dès maintenant :
▪ Vérifiez que vous (ou vos proches) ne prenez pas l’un de ces médi-
caments (vous trouverez ici la liste des médicaments ayant un effet
anticholinergique) ;
▪ Arrêtez-les immédiatement s’ils n’ont pas été prescrits par votre
médecin ;
▪ S’ils vous ont été prescrits, demandez à votre médecin une alterna-
tive sans effet anticholinergique.
84. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25621434
70
LES PLUS GROS MENSONGES DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT
Mais les résultats les plus effarants sont venus d’une étude publiée en
février 2016 dans le très reconnu Journal of the American Medical
Association (JAMA) .87
Elle a montré que la prise de ces médicaments au-delà de 3 mois aug-
mentait le risque de démence de type Alzheimer de 44 à 66 % !!
Alors même qu’il existe là encore des alternatives naturelles nettement
plus efficaces pour faire disparaître durablement les brûlures
d’estomac88 !
85. Proton Pump Inhibitor Usage and the Risk of Myocardial Infarction in the General Population, Shah NH, LePendu P,
Bauer-Mehren A, Ghebremariam YT et al. PLoS ONE, 2015, 10(6): e0124653. DOI:10.1371/journal.pone.0124653 June 10,
2015
86. Proton Pump Inhibitor Use and the Risk of Chronic Kidney Disease. JAMA Intern Med. 2016 Feb 1;176(2):238-46. doi:
10.1001/jamainternmed.2015.7193.
87. Association of Proton Pump Inhibitors With Risk of Dementia – A Pharmacoepidemiological Claims Data Analysis
JAMA Neurology February 15 2016 doi:10.1001/jamaneurol.2015.4791
88. Lettre digestion
71
Et c’est tout sauf une coïncidence. Le cerveau ne représente que 2 % du
poids de l’organisme, mais renferme 25 % du cholestérol total ! C’est
dire si le cholestérol lui est indispensable.
Le cholestérol est un composant essentiel de la myéline, cette
membrane qui protège nos neurones… et que la maladie d’Alzheimer
a justement la particularité de détruire !
Voilà pourquoi il est plus qu’imprudent de vouloir abaisser artificiel-
lement son taux de cholestérol.
Si vous prenez ce type de médicaments, parlez-en en urgence avec
votre médecin. S’il se montre hésitant, offrez-lui le livre du Dr de
Lorgeril, L’horrible vérité sur les médicaments anticholestérol, il y a de
bonnes chances qu’il vous propose de les arrêter.
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BioSanté Editions - Février 2017
Lausanne (Suisse)