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4ème Sc,Maths,Tech&SI Circuit RLC Forcé 2 (Extrait bac) www.mathinfo.

tn

Bac 2014 P
PARTIE I :
On dispose d'un circuit électrique série constitué par:

 un résistor de résistance 𝐑 0 = 𝟓𝟎𝛀;


 une bobine (B) d'inductance 𝐿 et de résistance 𝑟;
 un condensateur de capacité C = 2,1𝜇F complètement chargé au préałable à l'aide
d'un générateur supposé idéal de force électromotrice 𝐸 = 6𝑉.
On réalise une expérience qui permet d'enregistrer séparément l'évolution temporelle
des tensions suivantes:

𝑈𝑅0 aux bornes du résistor, 𝑢𝐵 aux bornes de la bobine et 𝑢𝑐 aux bornes du


condensateur.
On obtient les courbes 𝒞1 , 𝒞2 et 𝒞3 de la figure 3 ci-dessous:

1 a - Justifier que la courbe 𝒞3 représente la tension 𝑢𝑐 (𝑡).


𝑏 - Attribuer, en le justifiant, chacune des deux courbes 𝒞1 et 𝒞2 à la tension u(t)
qu'elle représente.
2 Calculer la variation Δ𝐸 de l'énergie totale emmagasinée par l'oscillateur entre les
deux instants 𝑡1 = 0 s et 𝑡2 = 0,003s. Donner la cause de cette variation.
PARTIE II :
Dans le but de déterminer la valeur de la résistance 𝑟 de la bobine (B) et celle de son
inductance L, on insère en série dans le circuit précédent:

1
 un générateur de basses fréquences (GBF) délivrant une tension alternative
sinusoïdale
𝜋
𝑢(𝑡) = 𝑈√2sin⁡(2𝜋𝑁𝑡 + ), de valeur efficace 𝑈 constante et de fréquence 𝑁
4
réglable ;

 un ampèremètre (A) de résistance négligeable.


Pour une valeur N1 = 377,4 Hz de la
fréquence, l'intensité instantanée du courant
électrique qui circule dans le circuit est:
𝑖1 (𝑡) = 𝐼1 √2sin⁡(2𝜋𝑁1 𝑡 ); où 𝐼1 est l'intensité
efficace du courant électrique. Deux
voltmètres (𝑉1 ) et (𝑉2 ) sont branchés
respectivement aux bornes du résistor de
résistance 𝑅0 et aux bornes de l'ensemble {bobine, condensateur}(Figure 4).
Les deux voltmètres (𝐕1 ) et (𝑉2 ) donnent respectivement les valeurs 𝑈1 = 2,50 V et
𝑈2 = 3,05 V
1 a - Déterminer la valeur de l'intensité 𝐼1 .
𝑏 - Préciser, en le justifiant, la nature du circuit (inductif, capacitif ou résistif).
2 La figure 7 de la page 5/5 (à remplir par le candidat et à remettre avec la copie),
représente la construction de Fresnel inachevée et associée au circuit étudié à la
fréquence𝑁1 .
a-Compléter la construction de Fresnel à l'échelle : 2 cm pour √2 V. On désignera
par:
 ⃗⃗⃗⃗⃗
OA le vecteur associé à la tension uR0 (t);
 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 le vecteur associé à la tension 𝑢(𝐵,𝑐) (𝑡), (tension aux bornes de l'ensemble
bobine et condensateur);
 ⃗⃗⃗⃗⃗
OB le vecteur associé à la tension 𝑢(𝑡).
𝐛 - Déduire les valeurs de 𝐔, 𝐫 et 𝐋.
3 On prendra dans la suite de l’exercice 𝑟 = 10Ω. On règle maintenant la fréquence
N à une valeur N2 de façon a avoir 𝑈1 = 5𝑈2 .
a - Montrer que le circuit est le siège d'une résonance d'intensité.

2
𝑈𝑐 𝟏 𝐋
𝐛 - Montrer que dans ces conditions, on a : = (𝑅 ⁡√ .
𝑈 0 +𝐫) 𝐂
c-Déduire la nature du phénomène qui se produit aux bornes du condensateur.
Y a-t-il risque de claquage du condensateur sachant que sa tension nominale est
égale à 18 V ?

Correction
PARTIE I.
1.a. Le condensateur se décharge dans le circuit, la tension à ses bornes décroit au cours du
temps à partir de 6 V. 𝒞3 représente la tension Uc(t).
𝑑𝑈
b- à partir de t = 0, 𝑈c (𝑡 )⁡ decroit 𝑖(𝑡) = 𝑐 𝑑𝑡c < 0
La tension aux bornes du résistor décroit à partir de 0 V.𝒞1 représente 𝑈𝑅 (𝑡) et 𝒞2
représente⁡𝑈B (𝑡).
2.Aux instants 𝑡5 = 0𝑠 et 𝑡2 = 0,003𝑠, 𝑈c (𝑡) est maximale et 𝑈B (𝑡) est nulle. L'énergie de
l’oscillateur, se trouve entièrement sous forme d'énergie électrostatique emmagasinée dans le
condensateur.
La variation Δ𝐸 de l’énergie totale emmagasinée par l ’oscillateur entre les instants:
𝑡1 = 0 s et 𝑡2 = 0,003 s est
1 1
Δ𝐸 = C𝑈c 2 (𝑡2 ) − C𝑈c 2 (𝑡1 ).
2 2
1
Soit : Δ𝐸 = × 2, 1.10−4 × (6,76 − 36) = −3,07 × 10−5 𝐽.
2
3
Δ𝐸 < 0; l’énergie décroit au cours du temps à cause des pertes par effet joule dans la résistance
du circuit.

PARTIE II.
𝑢1
1 a)𝐼1 = = 5 × 10−2 A.
𝑅0
b) 𝜑𝑢 − 𝜑𝑖 = 𝜋/4 rad d'où 𝜑𝑢 − 𝜑𝑖 > 0 le circuit est inductif.
2 a - Construction de Fresnel

3 a-Pour montrer que le circuit est le siège d'une résonance d'intensité


1
Il suffit de vérifier que 2𝜋N2 L − =0
2 𝜋N2 C
𝑈1 = 5𝑈2 donc 𝑈12 = 25𝑈22
1
R0 2 I 2 2  25[r 2  (2 N 2 L  )2 ]2 I 2 2
2 N 2C
1
or 𝑅0 = 5𝑟 il vient : 25r 2  25r 2  25  (2 N 2 L  )2 ]2
2 N 2C

1
D’où : 2𝜋N2 L − = 0. Le circuit est le siège d'une résonance
2𝜋N2 C
d'intensité.
1
𝑏)A la résonance d'intensité 2𝜋𝑁2 L − =0;
2𝜋𝑁2 𝐶

I2
UC =
2πN2 C
𝑈 1
or 𝐼2 = (𝑅 et 𝑁2 =
0 +𝑟) 2𝜋√𝐿𝐶
4
𝑈𝑐 1 𝐿
On remplace chacune de ces dernières expressions dans 𝑈𝑐 on trouve : = (𝑅 √
𝑈 0 +𝑟) 𝐶

𝑐)𝑈𝐶 /U = 3,81 il y’a surtension aux bornes du condensateur.


Or U = 4,25 V, U𝑐 = 16,2 V d’où Uc < 18 V.

Il n'y a aucun risque de claquage du condensateur.

Bac 2014 C
Les deux parties I et II sont indépendantes
Partie I
Afin d'étudier expérimentalement la réponse d'un dipôle 𝐑𝐂 à un
échelon de tension, on réalise le circuit électrique de la figure 1 qui
comporte :

 un générateur de tension idéal de force électromotrice 𝐄;


 un condensateur de capacité C = 2.10−6 F initialement
déchargé ;
 un résistor de résistance 𝐑 réglable ;
 un interrupteur K.
A un instant 𝐭 = 𝟎, pris comme origine des temps, on ferme
l'interrupteur 𝐊.
1 Préciser le phénomène physique qui se produit au niveau du condensateur.
2 a - Montrer que l'équation différentielle régissant les variations de la tension 𝐮C aux
bornes du condensateur au cours du temps s'écrit :
𝑑𝑈𝑐
𝑅𝐶 + 𝑈𝑐 = 𝐸.
𝑑𝑡
𝐛 - En admettant que la solution de cette équation différentielle est de la forme:
𝑡
𝑈𝑐 = 𝐴 (1 − 𝑒 −𝑟 ) Preciser les expressions de A et 𝜏

5
3/Un système d'acquisition approprié permet de suivre
l'évolution temporelle des tensions 𝑈𝑐 , 𝑈𝐺 et 𝐮R
respectivement aux bornes du condensateur, du
générateur et du résistor. Pour une valeur de
𝐑 = 𝐑1 , on obtient les courbes 𝒞1 , 𝒞2 et 𝒞3 de la figure
𝟐.
a -En justifiant la réponse, faire correspondre chacune
des courbes 𝒞1 , 𝒞2 et 𝒞3 à la tension qu'elle représente.
𝐛-En exploitant les courbes de la figure 2, déterminer la
fem 𝐄 et la constante de temps 𝜏 du circuit. En déduire la
valeur de 𝐑 𝟏.
𝐜 - Déterminer l'instant 𝐭1 pour lequel la tension 𝐮𝐂 (𝐭) est égale à 𝑈𝑅1 (𝑡).
𝐝 - Exprimer 𝐮𝐂 en fonction de 𝐄, 𝐭1 et 𝐭. En déduire le pourcentage de charge du condensateur
aux instants : 𝑡1 et 𝑡2 = 6,6𝑡1 .
Partie II
Dans le circuit précédent on insère, en série avec le
condensateur de capacité = 2.10−6 F, une bobine
d'inductance L et de résistance 𝐫.

On ajuste la résistance du résistor à la valeur 𝐑 2 = 90Ω


et on remplace le générateur de fem E par un générateur
de basses fréquences GBF délivrant une tension sinusoïdale 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 sin⁡(2𝜋𝑁𝑡), d'amplitude
𝑈𝑚 constante et de fréquence 𝑁 réglable (figure 3 ).
Le système d'acquisition permet d'avoir à la fois les chronogrammes de la tension 𝐔(𝐭) et de la
tension 𝑈R2 (𝐭) aux bornes du résistor.
Pour une valeur 𝑁1 de la fréquence 𝑁 du générateur, on obtient les courbes 𝒞4 et 𝒞5 de la figure
4.

6
1/a - Montrer que la courbe 𝒞4 correspond à
u (t).
b -Justifier que le circuit est le siège
d'oscillations électriques forcées.
2/En exploitant les courbes de la figure 4,
déterminer:
a - la fréquence 𝐍1 de 𝐔(𝐭) et l'intensité
maximale 𝐈1 m du courant qui circule dans le
circuit.
𝐛 - la phase initiale de 𝐔𝐑𝟐 (𝐭).
3/a - Préciser la nature du circuit (inductif, capacitif ou résistif) à la fréquence 𝑁1 .
b-Calculer l'impédance électrique 𝐙 du dipôle RLC étudié.
c-Déterminer les valeurs de 𝑟 et L et déduire la fréquence propre N0 de l'oscillateur.
Correction
1)il se produit le phénomène de charge de condensateur
2)a - La loi des mailles s'écrit :
𝑢𝑐 + 𝑢𝑅 − 𝐸 = 0, or 𝑢𝑅 = Ri par suite :
𝑢𝑐 + 𝑅𝑖 = 𝐸
𝑑𝑞 𝑑𝑢𝑐 𝑑𝑢𝑐
𝑖= =𝐶 ainsi 𝑅𝐶 + 𝑢𝑐 = 𝐸
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑡
𝑏 − 𝑂𝑛⁡𝑎⁡𝑈𝑐 = 𝐴 (1 − 𝑒 −𝑟 ) l’équation différentielle s'écrit :

t
    RC
 1  E  D ou A  E
t t
A 
RC e t  A 1  e    E ou encore A  Ae 

     

 0 

t
RC 
et Ae   1  0 donc :   RC
  

3)𝐚)
 On a : 𝐔G = 𝐂𝐭𝐞 = 𝐄 (générateur de tension idéal) ce qui correspond à la courbe
𝒞3 .
 La tension représentée par la courbe 𝒞2 croit exponentiellement et atteint une
valeur limite ce qui correspond à la tension 𝐮c aux bornes du condensateur qui se
charge.

7
 La tension représentée par la courbe 𝒞1 décroit exponentiellement et finit par
s’annuler ce qui correspond à la tension 𝐮𝑅 aux bornes du résistor 𝐑.
b)D’ après le graphe on trouve 𝐸 = 12 V; 𝜏 = 4 ms = 4 × 10−3 s.
𝜏
On a 𝜏 = R1 C par suite R1 = C ; R1 = 2 × 103 Ω.

CdU C CA  t1  1 
t
CA  1 t
c )𝑈𝑐 = 𝑈𝑅1 ; U R1  R1i  R1  R1 e donc : A 1  e    R1 e
dt    
 1 
t
R C  t1  1 
t t
1
t
1
t
1 1
 1  e   1 e   1  e   e   2e   1  e  
   
    2

t
Donc  1  ln 1  t1   ln 2
 2
Soit :𝑡1 = 𝜏 ln 2⁡ = 2,77𝑚𝑠
1
1 𝑈𝑐
d) 𝑈𝑐 = 𝐸 (1 − (e)ln2 ) = 𝐸 (1 − ( ) ) Pour 𝑡 = 𝑡1 ; = 0,5. Le condensateur est
2 𝐸
chargé à 50%.
𝑢𝑐 1 6,6
Pour 𝑡 = 6,6𝑡1 ; 𝐸
= 1 − (2) = 0,99. Le condensateur est chargé à 99%.
Partie II
1 a)𝐔Max > 𝐔𝑅2𝑀𝑎𝑥 alors 𝒞4 représente 𝑢(𝑡).
b) 𝐮𝑅2 (𝑡) oscille avec la fréquence imposée par 𝐔(𝑡). Le circuit est le siège d'oscillations
électriques forcées.
1 1
2 a )La fréquence de 𝑢(𝑡): 𝑁1 = 𝑇 = 8×10−3 = 125 Hz.
𝑈𝑅2𝑚 1,8
𝐼1𝑚 = 𝑅2
= 90
= 20 mA.
𝑏)𝑈𝑅2 (𝑡) = 𝑈𝑅2𝑚 sin⁡(𝜔𝑡 + 𝜑𝑢𝑅2 )
A 𝑡 = 0, 𝑢𝑅2 (𝑡 = 0) = 𝑈𝑅2𝑚 sin⁡(𝜑𝑢𝑅2 ) = 1,8sin⁡(𝜑𝑈𝑅2 ) = −0,9√3𝑉;
√ 3 𝜋
sin⁡(𝑈𝑅2 ) = − 2 et cos⁡(𝜑𝑢𝑅2 ) > 0 donc 𝜑𝑈𝑅2 = − 3 rad.
3 a ) A la fréquence 𝑁1 , 𝑢(𝑡) est en avance de phase par rapport à 𝑢𝑅2 (𝑡) le circuit est
inductif.
𝑈 R2 Um 90×4
b)Z = 𝐼 𝑚 = = = 200Ω.
1𝑚 UR2m 1,8

𝑅2 +𝑟
𝑐)cos⁡(𝜑R2 ) = donc 𝑟 = 𝑍 cos(𝜑𝑅2 ) − 𝑅2 ; ⁡⁡⁡⁡𝑟 = 10Ω.
𝑍

8
1
L 
tg ( )  C donc 𝐿 = 1 + (𝑅2 +𝑟) tg⁡(Δ𝜑) = 1,02𝐻; avec⁡𝑁 = 𝑁 et Δ𝜑 = 𝜋 rad
4𝜋2 𝑁2 𝑐 1
R2  r 2𝜋𝑁 3

1
La fréquence propre 𝑁0 de l'oscillateur : 𝑁0 = 2𝜋 = 111,4 Hz.
√𝐿𝐶

2013P
le circuit de la figure 1 comporte un générateur supposé idéal de fem 𝐄, un interruptcur 𝐊, un
ampèremc̀tre (𝐴1 ), un résistor de résistance 𝑅 = 200Ω et un
dipôle D), tous branchés en série.
Le dipôle I) peut être soit :

 une bobine d'inductance 𝐋 et de résistance interne


supposée nulle,
 un condensateur de capacité C.
A une date 𝐭 = 𝟎, on ferme l'interrupteur 𝐊 et on
visualise, la tension 𝐮𝐌 (t) aux bornes du dipôle D, à l'aide
d'un oscilloscope, on obtient alors la courbe de la figure 2

1/Préciser, en le justifiant, si le dipôle D est une bobine ou bien un condensateur.


2/Etablir l'équation différentielle vérifiée par la tension uAM (t).

9
−1
3/La solution de l'équation différentielle précédente s'écrit: uAM (t) = U0 (1 − e r ).
a- Déterminer graphiquement les valeurs de la tension 𝐔0 et de la constante de temps 𝜏.
b- En déduire la valeur de la grandeur (L ou C) qui caractérise le dipôle D.
4/Maintenant, on insère en série, dans le circuit, une bobine d'inductance 𝐋 = 𝟎, 𝟓𝐇 et de
résistance interne 𝑟 et on remplace le générateur de fem 𝐄 par un GBF délivrant une tension
sinusoïdale 𝐮(t) = Um sin⁡(2𝜋Nt) d'amplitude Um constante et de fréquence 𝐍 réglable.
L 'intensité instantanée du courant électrique i(t), circulant dans le circuit, vérifie I'équation
différentielle suivante :
𝐝𝐢 𝐈
𝐋 𝐝𝐭 + (𝐑 + 𝐫) ⋅ 𝐢 + 𝐂 ∫ 𝐢. dt = 𝐮(t).
𝜋
La solution de cette équation s'écrit :𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚 sin⁡(2𝜋𝑁𝑡 − 4 ).
On maintient la fréquence du GBF à une valeur 𝐍1 . Une étude appropriée permet de tracer le
diagramme de Fresnel représenté par la figure 3

a- Préciser, en le justifiant, la nature (inductif, capacitif où résistif) du circuit.


b- Compléter, sur la figure 3 (à remplir par le candidat et à remettre avec sa copie), en
respectant l'échelle donnée, le diagramme de Fresnel correspondant à l'équation différentielle
précédente. Préciser les expressions de 𝐗 2 et de 𝐗 3 .
c- Montrer que l'impédance 𝑍 du circuit s'écrit : 𝑍 = √2. (𝑅 + 𝑟).
d- L'intensité du courant électrique, mesurée à l'aide de l'ampèremètre, est de valeur 𝐈 =
38,6
𝐦𝐀. Déterminer la valeur de la résistance 𝑟.
√ 2
5/ On fait varicr la fréquence 𝑁 du GBF à partir de la valeur 𝑁1 jusqu'à la valeur 𝑁0 . Pour cette
𝟓𝟕,𝟓
fréquence N0, l’ampèremètre indique la valeur la plus élevée 𝐼0 = mA.
√𝟐
a- Justifier, sans faire de calcul, que pour 𝐍 = 𝐍0, on peut retrouver la valeur de la grandeur qui
caractérise le dipôle D.
b- La tension maximale que peut supporter ce condensateur est de 20 V. Préciser, en le
justifiant, s'il y a risque de claquage du condensateur.

10
Correction :
1)Il y a deux possibilités :

 𝑃1 : si 𝐷 est une bobine, à partir de 𝑡 = 0, 𝑢𝐴𝑀 ≠ 0, à cause du phénomène


d'autoinduction. Ce qui n'est pas vérifié, donc D est un condensateur.
 𝑃2 : En régime permanent, 𝑖 = 0, donc 𝐷 n'est pas une bobine. Par contre, lorsque
i = 0, on a une tension uAM = constante ≠ 0, alors D est un condensateur
2)D’apres loi des mailles : E − Ri − uAM = 0 ⇒ E − Ri − uC = 0 ⇒
E = Ri + uC
q dq du
uC = C , i = dt = C dtC
duC E duC 1
d'où E = R ⋅ C + uC ⇒ = + uC
dt R.C dt 𝜏
Avec 𝜏 = R.C
3)
a)En régime permanent 𝐔0 = 10 V graphiquement 𝜏 = 10−3 s
𝜏
b)𝐶 = 𝑅 = 5.10−6 F
4)
a)𝜑𝑢 − 𝜑𝑖 = 𝜋/4 rad d'où 𝜑𝑢 − 𝜑𝑖 > 0 le circuit est inductif
11
4)b)

𝐑+𝐫
c)cos⁡Δ𝜑 = cos⁡(−𝜋/4) = ⇒ 𝐙 = (𝐑 + 𝐫) ⋅ √2
𝐙

Um
d)Um = ZIm = √2(𝐑 + r). Im d'où r = − R⁡ A.N: r = 20Ω
√2.Im
5)

a)I prend la valeur la plus élevée ⇒ résonance d'intensité

1 1
𝑁1 = 𝑁0 = ⇒𝐶=
2𝜋√𝐿𝐶 4𝜋 2 𝑁02 𝐿

I L
b)𝐔Cm = 2𝜋𝐍m C = Im √C ≈ 18,2 V
0

𝐔Cm ≈ 18,2 V < US = 𝟐𝟎V ⇒ Il⁡n′ y a pas de claquage pour ce condensateur.

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2012P

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