Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Traitement D'image Médicale - EL BAYDAOUI
Traitement D'image Médicale - EL BAYDAOUI
Plan
I. Introduction à générale
I- Introduction générale
I- Introduction générale
I- Introduction générale
I- Introduction générale
1 - Lumière : Onde électromagnétique
I- Introduction générale
1 - Lumière : Onde électromagnétique
I- Introduction générale
2 - L’ œil humain : Comparable à une chambre photographique
I- Introduction générale
3 - La rétine / CCD
La rétine CCD
Comparaison :
I- Introduction générale
4 - Représentation colorée d’image : Système de couleurs additif
I- Introduction générale
5 - Domaines d’applications :
I- Introduction générale
7 - Exemples d’images numériques : Visible
I- Introduction générale
7 - Exemples d’images numériques : Imagerie thermique
I- Introduction générale
7 - Exemples d’images numériques : Imagerie radar
I- Introduction générale
7 - Exemples d’images numériques : Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)
I- Introduction générale
7 - Exemples d’images numériques : Imagerie radiologique
I- Introduction générale
7 - Exemples d’images numériques : Imagerie scintigraphie ou PET
I- Introduction générale
7 - Exemples d’images numériques : Bio-médicale
Microscopie optique
I- Introduction générale
8- Systèmes à base de Traitement d’image
I- Introduction générale
9- Les étapes du traitement numérique d’une image
3 étapes fondamentales :
Image
Scène 3D Image 2D Numériseur
numérique
• EchanPllonnage
• QuanPficaPon
• DiscréMsaMon de l’espace 2D :
v Type :
• Etc.
u Le principe de la radiologie conventionnelle est une impression photographique par les rayons
X sur un film argentique
u La quantité de rayons X reçue dans les différentes zones du film dépendant de l'absorption des
rayons X par les différents tissus traversés soit leur densité.
PaPent Image
Tube RX
• Après la traversée d’un milieu, le faisceau X est atténué et modi+ié en fonction des
structures rencontrées.
• Ce faisceau ou « image radiante » peut se représenter sous la forme d’un relief qui
dépend :
v Influence du diffusé :
v Influence du diffusé :
tube RX
tube RX
paPent
électron
rapidement
aeénué
Thompson =?
Photoélec.
Thompson =
Photoélec.
+
pas d'inter.
+
Limites de la radiographie
conventionnelle
− ∑ µi xi
N ( x ) = N0 ⋅ e i
La tomographie médicale :
quelles situations ?
La tomographie médicale :
quelles situations ?
• Pour comparer l’ensemble des densités présentes dans le corps humain, Hounsfield les
classe sur une échelle (qui porte son nom) en prenant pour référence la valeur de
l’absorpMon de l’eau.
• Il propose ensuite une méthode d’observaMon (fenêtrage) qui permet de centrer l’étude en
contraste sur une porMon précise de l’échelle de Hounsfield.
• Ce concept qu’il a imaginé ne peut être exploité qu’un condiMon de transformaMon les
profils d’intensité de l’image radiante en signal numérique.
• Dans les années 1960, G. Hounsfield a réparM sur une échelle 2000 coefficients d’aeénuaMon (μ)
suscepMbles d’être présents dans le corps humain (air, Mssus mous, os, métal), en proposant une
nouvelle unité qui porte son nom : l’Unité Hounsfield (UH).
1000
800 80
Foie
600 70
Sang
400 Os 60
spongieux 250 Pancréas
200 200 50
Eau +4 50 Reins
0 -4 Graisse -80 40
-100
-200 30
-400 20
Poumons
-550
-600
10
-800
0
Air -990 -950
-1000 -1000
• Le fenêtrage ou windowing est une opéraMon de n’aeribuer l’échelle de gris qu’à une
porMon spécifique de l’échelle de Hounsfield, afin de pouvoir étudier avec un contraste «
visible » les Mssus souhaités.
• La largeur représente le pouvoir de discriminaMon visuelle des valeurs Hounsfield. Elle doit être :
- Soit étendue pour l’étude d’un maximum de structures de densités différents et espacées sur
l’échelle de Hounsfield ;
- Soit étroite pour obtenir une discrimina4on dans l’étude de structures de densités très
voisines.
• Les fenêtres « osseuses », « pulmonaires » et « molles » consMtuent les trois grands types de
fenêtrage.
sont blancs
ces pixels
• Technique de fenêtrage
sont noirs
ces pixels
0
-1000
• Technique de fenêtrage
C/W : 1000, 2500
fenêtre osseuse
• Dynamique de l’œil 2000
• Le principe repose sur la mesure de l’aeénuaMon d’un faisceau de rayons X qui traverse un
segment du corps. Le tube et les détecteurs tournent autour de l’objet à examiner.
Tube RX
urs
cte
te
dé
Tube RX Détecteurs
Procédure en 2 étapes :
• Un profil d’aeénuaMon et l'ensemble des rayons mesurés sur le long d'une barreee
de détecteurs
RX
N = N0 exp (-μ L)
• FormulaMon discrète :
Tube RX
µ1
µ2
paPent
µi
Δl
N0 N
Détecteur
µ1
µ2
µi
• Problème à résoudre : Trouver μ(l), qui représente la Δx
cartographie du coefficient d’aeénuaMon dans le milieu
N
En pratique…. ?
Projection 2D
cartographie 3D
d’un paramètre
coupe transaxiale
Volume 3D
ensemble de coupes zi =
volume d’intérêt
Pas de soluMon unique : toujours plusieurs objets compaMbles avec un ensemble fini de
projecMons
o 1 projecMon : plusieurs
soluMons possibles
o 2 projecMons : plusieurs
soluMons possibles
Mesures imparfaites
Comment exploiter la
théorie de Radon ?
• En 1963, en remplaçant des films radiologique par des cristaux et en s’appuyant sur la
théorie de Radon et sur les progrès de l’informaMque (mesure de faible différences de
densité et propose une théorie de reconstrucMon par ordinateur).
Image CT ?
D’abord …
Acquisition en rotation….?
Profil de transmission
Angle du tube RX
Profil de transmission
• Les méthodes itéraMves ont en commun une démarche par approximaMons successives en
supposant au départ une distribuMon de densité ρ(x, y) plus ou moins arbitraire ; on calcule
ensuite les projecMons que cet objet devrait donner et on compare le résultat avec les
projecMons expérimentales pour corriger le modèle de départ.
• Méthodes rapides ;
• Avec n projecMons obtenues selon des angles différents, il est possible de reconstruire
une image du plan de coupe étudié. Ces projecMons sont rétro-projetées sur une matrice
de reconstrucMon. Chaque profil d’aeénuaMon est projeté selon le même angle qu‘à
l’acquisiMon. A parMr des valeurs d’aeénuaMon mesurées par chaque détecteur
• En réalité, une rétroprojecMon simple ne suffit pas pour obtenir une image de qualité
opMmale. Ceee technique doit être complétée par des noMons de filtrage dans le domaine
de Fourier : on parle rétroprojecMon filtré.
Pour privilégier la résoluMon spaMal de l’image, permeeant d’opMmiser l’étude des structures
fines, on uMlise des filtres durs qui amplifient légèrement les hautes fréquences. A l’inverse,
pour privilégier la résoluMon en contraste, permeeant de l’étude des parMes molles, on uMlise
un filtre mou qui augmente la proporMon des basses fréquences présentés dans l’image finale.
Un faisceau ultrasonore, émis par une sonde, pénètre dans l’organisme où il subit de
nombreuses réflexion. Ces ondes réfléchies ʺ échos ʺ sont recueillies par ceee même sonde
puis numérisées, traitées et adressées sur moniteur.
• Les ultrasons (US) sont des vibraMons mécaniques provoquant des variaMons de pression
dans les milieux traversés.
• L’onde sonore nécessite un milieu moléculaire pour se propager (pas d'onde sonore dans
le vide).
• Il existe plusieurs types d'interacMon entre les ultrasons et la maMère à l'origine d'un signal
échographique.
• Ces interacMons vont abouMr à l'aeénuaMon du faisceau ultrasonore dans la maMère. Parmi
ces interacMons on retrouve des phénomènes de réflexion et de diffusion au niveau des
interfaces acousMques.
v La fréquence d'émission :
• Les fréquences élevées sont vite absorbées et permeXent l'étude des organes
superficiels ;
Une interface acousMque correspond à une fronMère entre deux milieux d'impédance
acousMque (Z) différente.
Une interface est caractérisée par :
v Son amplitude (faible si Mssu mou/Mssu mou; forte si air/ Mssu mou) ;
v Sa forme ;
v Son orientaMon par rapport à l'axe du faisceau ;
v Sa taille par rapport à la longueur d'onde du faisceau ultrasonore incident.
• L'onde réfléchie à chaque interface est à la base de la formaMon de l'image (« contours »).
Plus la longueur d'onde est faible, c'est-à-dire plus la fréquence est élevée, plus on aura la
possibilité de visualiser des interfaces fines donc d'augmenter la résoluMon spaMale.
En praMque, seules les ondes réfléchies en direcMon de la sonde sont uMles à la formaMon de
l'image.
Apport des interacMons physiques des ondes ultrasonores sur la formaMon de l'image
échographique :
• La réflexion d'ondes ultrasonores incidentes sur les différentes interfaces donne naissance
à une succession d'échos correspondant aux obstacles de plus en plus profonds.
• Connaissant la vitesse moyenne des ultrasons dans le corps humain (1 430 m/s), on en
déduit que le temps de retour des échos correspond à une profondeur donnée.
l'écho peut donc être visualisé sur un écran selon une ligne correspondant à l'axe de Mr des
ultrasons sur laquelle une interface, de profondeur donnée, est matérialisée par un point
d'une brillance proporMonnelle à l'amplitude de l'écho.
• Fréquence élevée => bonne résoluMon axiale => pénétraMon insuffisante pour une
exploraMon en profondeur;
• Fréquence faible => résoluMon axiale moyenne => pénétraMon suffisante pour une
exploraMon en profondeur.
Les échos provenant des différentes lignes du balayage qui composent le plan de coupe
viennent à la sonde et subissent une succession d'opéraMons. Le signal échographique est
premièrement transmis sous forme électrique (par effet piézoélectrique) avant d'être
représenté sous forme d'image en niveaux de gris.
Pour passer d'un signal électrique à une image, plusieurs opéraMons sont nécessaires :
• L'amplificaMon en profondeur. L'aeénuaMon des échos varie avec la profondeur et les Mssus
rencontrés. Plus les échos proviennent de structures profondes, moins leur intensité est
élevée, plus il faut les amplifier. On adapte donc le niveau d'amplificaMon à chaque
profondeur, on parle ainsi de gain en profondeur.
• Tous les appareils actuels sont fondés sur le principe de l'écho pulsé. L'onde ultrasonore
n'est pas envoyée en conMnu, mais sous forme de paquets d'ondes, laissant des temps
morts uMles au recueil des échos.
• Les échos recueillis, la construcMon de l'image échographique se fait selon différents modes
(A, TM, B,TR... ).
• Ce mode retranscrit, sous forme d'un signal électrique, chaque écho dans la direcMon du
faisceau ultrasonore. Le tracé A est donc formé d'une succession de pics représentant les
différents échos en profondeur. L'amplitude des pics est proporMonnelle à l'intensité des
échos.
• Les informaMons obtenues le long de l'axe d'émission sont, dans ce mode, étudiées en
foncMon du temps. Ainsi les structures mobiles sont représentées par des courbes et les
structures immobiles par des droites.
Chaque pic du tracé A est remplacé par un point plus ou moins brillant. Le déplacement de la
sonde sur la peau du paMent permet d'enregistrer la structure échographique des Mssus
traversés dans le plan du faisceau ; il s'agit d'une échotomographie. L'image de la réparMMon
des échos obtenue dans le plan de balayage de la sonde est stockée dans une mémoire
informaMque et apparaît sur l'écran comme une juxtaposiMon de peMts points plus ou moins
brillants.
Le mode temps réel est le mode uMlisé actuellement. Il permet l'acquisiMon de données
morphologiques et dynamiques.
• Ponctuel ;
• Local ;
• Global.
• Le nouveau niveau de gris en un point est foncMon de l’ancien niveau de gris du pixel
considéré́ et de ses voisins.
• Exemple : Filtres,..
• Le nouveau niveau de gris en un point est foncMon de l’ancien niveau de gris de tous les pixels
de l’image.
• L’histogramme est un graphique qui correspond à l’évoluMon du nombre des pixels d’une
image possédant un même niveau de gris.
• En praMque, pour le calcul d’un histogramme, on donne un nombre de niveau de gris, et pour
chaque niveau, on compte le nombre de pixels de l’image correspondant à ce niveau.
h(rk)=nk , k=0,......,L−1
rk : kième niveau de gis ;
nk : Nombre de pixels ayant le niveau de gris rk ;
L : Nombre de niveaux de gris.
2 2 2 2 2 2 2 2
2 0 0 0 0 0 0 2
2 0 1 1 1 1 0 2
2 0 1 0 0 1 0 2
2 0 1 1 1 1 0 2
2 0 1 0 0 1 0 2
2 0 0 0 0 0 0 2
2 2 2 2 2 2 2 2
• L’image comporte 3 niveaux de gris différents : 0, 1 et 2.
• Les niveaux 0, 1 et 2 sont respecMvement représentés par 24, 12 et 28 pixels ⇒ représentaMon de ceee
populaMon de pixels sur l'histogramme.
• a : Image sombre : beaucoup de pixels pour les faibles valeurs de niveau de gris
• b : Image claire : beaucoup de pixels pour les valeurs claires de niveau de gris
• c : Image peu contrastée : la plupart des pixels pour les valeurs moyennes de niveaux de gris
• d : Image presque binaire : pixels concentrés vers le noir et le blanc
Chaque bâton cumule le nombre de pixels des niveaux de gris concerné et des niveaux de gris inférieurs :
les niveaux 0, 1, 2 sont donc représentés respecMvement par 24, 36 et 64 pixels.
• Est une technique qui modifie la réparMMon des niveaux de gris dans une image afin
d’en améliorer le contraste, pour cela, il convient d’augmenter l’intervalle des niveaux
de gris sur l’histogramme de l’image d’entrée.
Image
originale
Image
égalisé
• Les filtres peuvent s’écrire sous la forme d’un produit de convoluMon entre une matrice (ou
noyau de convoluMon) et d’une image.
• Bruits liés aux condiMons de prise de vues : Ce sont des événements vérifiant les condiMons
d’acquisiMon du signal : le bougé, problèmes liés à l’éclairage de la scène observée...
• Bruits liés au capteur : Capteur mal réglé, capteur de mauvaise qualité (distorsion de la
gamme des niveaux de gris ou en flou)...
• Bruits liés à l’échanMllonnage : Ces bruits reflètent essenMellement des problèmes de
quanMficaMon (CCD).
• Bruits liés à la nature de la scène : Nuage sur les images satellitaires, poussières dans les
scènes industrielles, brouillard pour les scènes rouMères …
• Dans le traitement local le nouveau niveau de gris en un point est foncMon de l’ancien niveau
de gris du pixel considéré et de ses voisins
• L’opéraMon de voisinage fait appel à un domaine associé à un point p(x, y) limité par un
contour de taille fixe appelé voisinage de p.
q Les filtres de lissage sont des opérateurs qui permeeent d’aeénuer le bruit dans des Images
numériques, soit :
• Pour améliorer leur visualisa4on ;
• Pour les simplifier en but d'un traitement postérieur.
q Un grand nombre de filtres peut être obtenu à parMr de noyaux de convoluMon symétriques
et normalisés
Plus la taille du filtre est grande, plus le lissage devient important et plus le flou s’accentue
Dans le domaine spaMal, le filtrage se fait par convoluMon, alors dans le domaine spectral (ou
fréquenMel), il se fait par mulMplicaMon (ou masquage de l'image).