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Résumé du cours télédétection

INTRODUCTION

Pour une meilleure compréhension de notre cours de Télédétection ,il nous a été demander par le
Professeur MISILU a nous étudiants en troisième année de graduat en GÉOGRAPHIE Sciences de
l’Environnement de faire une synthèse global du cours vu tout au longue de l’année académique 2022-
2023 .

Télédétection en Anglais [remote sensing] Collecte et interprétation d’informations concernant


l’environnement et la surface de la Terre à une certaine distance, principalement par la détection du
rayonnement émis naturellement ou reflété par la surface de la Terre ou depuis l’atmosphère, ou par la
détection des signaux transmis depuis un appareil et reflétés vers ce dernier. Les méthodes de télédétection
sont notamment la photographie aérienne, le radar et l’imagerie satellite.La télédétection permet d’observer
et d’analyser des propriétés de la surface de la terre à distance .Dans la pratique , le terme télédétection est
réservée à l’observation de la terre au moyen d’instruments embarqués a bord de satellites,d’avions ,de
drones ou de toute autre plateforme aéroportee. Les applications de la télédétection sont très diverses
notamment : dans la météorologie, océanographie,climatologie , gestion des territoires,sécurité alimentaire ,
monitoring de l’environnement marin et terrestre , de la biodiversité, des déforestations…Plus
généralement , la télédétection peut rendre compte des modifications de la surface de la terrestre ( érosion ,
urbanisation,retrait de glaciers ) au cours d’une certaine période . Grâce à des technologies comme le Radar
ou LiDAR , il nous sert notamment pour la construction de la topographie d’un site de manière
extrêmement précise ou de mesurer les déformations du sol au cours du temps .L’acquisition des images à
partir des satellites contribuent à la reconnaissance globale de notre planète et , ainsi , à la mise à jour des
données cartographiques la concernant.

La Télédétection, Nouvelle sources d’information pour l’environnement

En télédétection, l’exploitation des données est réalisées par analyse visuelle : photo-interprétation par
analyse manuelle ou mécanisée en isodensité ou par filtrage iPhone en lumière cohérente après étude
multisaisonniere et amélioration des contrastes et contours des images et au moyen de méthodes optiques et
numériques associant l’analyse spatiale et l’analyse spectrale en mettant en avant des notions des texture ou
structure qui approchent les points observés de leur contexte ou environnement spatial et leur insertion dans
le paysage caractérisé lui-même par des éléments remarquables.Le dépouillement de l’informatique des
renseignements rassemblés peut relever de deux démarches : une approche probaliste qui conduit d’abord à
classer les informations selon leur degré d’homogénéité des signatures radiometriques avant de rechercher
de chercher la signification de chaque classe constituée en un second temps en ayant recours à l’analyse
multidimensionnelle ; une démarche déterminée qui consiste à fixer le modèle d’interprétation au départ à
l’aide d’observations vérité sol .Les deux modes de classification , dits respectivement supervisé et non
supervisé ( ou semi supervisé ), exigent tous les deux des échantillons de vérité -terrain pour vérifier la
validité d’extension des classifications et disposer d’un catalogue des signatures d’objets .La télédétection
présente des limites dues : aux phénomènes physiques , à la nature des phénomènes observables , aux
conditions météorologiques , à la précision ou au pouvoir de résolution au sol , à la sensibilité des capteurs .
Les renseignement sont restitués traitement sous forme d’images ,de cartes corrigés géométriquement
directement comparables aux cartes classiques ,et de résultats numériques accompagnés de leurs niveaux
de fiabilité pour chaque unité aréolaire dont la dimension varie avec la nature ,l’altitude et là vitesses du
vecteur , avec les Caractéristiques des capteurs qui doivent être adaptés auc besoins ,au parcellaire cultural
et urbain , à la diversité des sols ,des reliefs ,des climats et des ressources en eau , ainsi qu’à l’a variétés des
cultures et de la couverture végétale.Les avantages principaux de la télédétection sont : son approche
globale de la couverture du territoire mettant en évidence les interactions entres différents phénomènes ou
secteurs d’activités pour de très grandes fractions de l’espace terrestre et du littoral , l’utilisation de
capteurs sensibles dans une gamme de longueurs d’onde s’étendant bien au-delà du domaine visible et
couvrant des espaces où l’homme ne peut aller , la répétitivité de survols qui permet de suivre les
évolutions de l’occupation de l’espace et des phénomènes qui y sont rattachés car les informations sont
parfaitement localisées et peuvent être comparées et projetées dans le temps , un coût moindre et une
rapidité de restitution des résultats plus grande par rapport aux systèmes d’information classiques .
La télédétection complète les systèmes d'information existants en raison de son approche globale et de la
possibilité de faire apparaître des limites administratives, conventionnelles ou géographiques sur les
résultats obtenus pour fournir des documents adaptés aux res- ponsables de l'action et raccorder les
renseignements obtenus à ceux des systèmes classiques existants. Elle permet de dresser des inventaires et
une comptabilité patrimoniale en termes physiques, de suivre les changements dans le temps ainsi que de
définir sans à priori des zones et espaces homogènes pour des thèmes donnés dans un cadre géographique
affranchi des limites administratives qui nuisent parfois à l'étude des phénomènes, exemples : zones
biophysiques, découpage spatial d'une agglomération en zones homogènes en fonction d'un choix de
critères.La télédétection comprend les informations fournies par des missions aériennes à basse et haute
altitude, par les satellites bas à défilement, par les satellites à haute altitude Et géostationnaires ,Elle
constitue un nouveau système intégré d'information précieux pour étudier l'environnement à diverses
échelles : occupation de l'espace, littoral, forêt, ressources en eau, aspects biophysiques et paysagers,
qualité des milieux, impacts des grands travaux d'équipement et d'aménagement, etc.. Ce système doit être
raccordé aux autres sources de renseignements conventionnelles : informations qualitatives ou quantitatives
éparses, sous- produits d'activités réglementaires ou administratives, fichiers statistiques, recensements,
enquêtes par sondage par correspondance ou par enquêteur avec recueil de déclarations ou observations
directes. Toutefois les informations obtenues en télédétection sont d'ordre géographique, physique et
radiométrique, donc de nature différente des renseignements recueillis par les méthodes classiques. En
outre, les données télédétection sont répétitives et plus glo- bales et synthétiques car elles prennent en
compte simultanément un grand nombre de variables. Enfin la production de certaines informations à priori
ou indicateurs très spécifiques ou très localisés peut rencontrer un facteur limitant dans le coût actuel de la
collecte des vérités terrain nécessaires à l'interprétation des données radiométriques et des traitements
informatiques mis en œuvre. C'est pourquoi il paraît urgent de proposer des nomenclatures prenant en
considération à la fois les besoins exprimés par les utilisateurs (niveau de détail, de résolution et de
fiabilité), les possibilités techniques offertes par la télédétection à moyen terme, et les correspondances
indispensables avec les classifications actuellement en usage. La télédétection a rendu possible
l’observation permanente de la Terre depuis l’espace grâce aux satellites. Elle assure la disponibilité des
données satellitaires qui ont l’avantage de couvrir les territoires à toutes les échelles.

L’accès à une information opportune et précise est indispensable à la logique décisionnelle. L’information
spatiale sur l’environnement et les territoires joue un rôle clef dans ces stratégies. Elle se trouve aujourd’hui
à la croisée de trois enjeux majeurs : un enjeu de connaissance, un enjeu de gestion et gouvernance, un
enjeu technologique. Cet axe concerne les processus d’appropriation de l’information par les acteurs dans
les démarches de gouvernance et développement territorial : il traite du rôle de l’information, et des
dispositifs d’accès à cette information. A partir d’études de cas dans des contextes où l’information est le
plus souvent asymétrique entre les acteurs, les recherches visent à développer des modes d’animation,
d’accompagnement, de formation à la « maîtrise de l’information » permettant une meilleure expression et
prise en compte collective des visions, des objectifs et des contraintes des différents groupes sociaux.
L’utilisation de la télédétection divers projets de gestion du territoire dans les pays en développement prend
de plus en plus d'importance. L’objectif est d’améliorer l’efficacité de l’action publique en matière de
développement du numérique. Aujourd’hui, l’information spatiale est utilisée dans les pays industrialisés
dans toutes les étapes des processus de décision, de planification, de suivi et de prévention, aussi bien dans
les domaines de l’urbanisme, des services au citoyen, de l’agriculture raisonnée ou de l’environnement.
Parmi les résultats observables de cette utilisation on peut citer : un développement contrôlé des politiques
de la ville, une gestion optimale des réseaux d’énergie, de télécommunications, des implémentations
industrielles et des politiques agricoles…

Dès 1855, le physicien Maxwell envisage la possibilité de réaliser des photographies en couleurs basées sur
trois surfaces respectivement sensibles aux trois couleurs fondamentales : le rouge, le vert et le bleu.
L’histoire renseigne que la première pellicule couleur est mise au point en 1895, mais il a fallu attendre
jusqu’en 1935 la sortie du premier film couleur commercial par la société Kodak. La photographie aérienne
a donc surtout apporté un autre point de vue, une vision plus globale du territoire. Nul doute, la photo a
donné naissance à la photogrammétrie, science et technique d'obtenir des informations fiables à partir des
photographies, elle a pris une valeur scientifique, qui recèle d'indéniables qualités esthétique. La
photographie (photo) est une image relativement objective de la réalité à un instant, elle donne des vues en
perspective des objets ou un territoire. La photographie est une projection plane (sur le capteur de l’appareil
photo) de l’image d’un objet tridimensionnel (Caroline Delevoie, Bruno Dutailly, Pascal Mora et Robert
Vergnieux, 2012). Elle donne au géographe toutes les possibilités d'observation dont il peut rêver. Les
sociétés d'ingénierie et de topographie préparent de nombreuses cartes topographiques à usage spécial par
photogrammétrie. , aujourd'hui son utilisation touche des domaines variés : Ces cartes varient à l'échelle du
plus grand au plus petit et sont utilisées pour planifier et concevoir des autoroutes, des voies ferrées, des
systèmes de transport en commun rapide, des ponts, des pipelines, des aqueducs, des lignes de
transmission, des barrages hydroélectriques, des structures de contrôle des inondations, des améliorations
des rivières et des ports, des projets de rénovation urbaine, etc. Une grande quantité de cartes
topographiques sont préparé pour être utilisé dans la fourniture de données spatiales pour les systèmes
d'information géographique.Il y a une classification en photogrammétrie : on distingue la photographie
terrestre et aérienne. Les photographies terrestres sont prises avec des caméras au sol, dont la position et
l'orientation peuvent être mesurées directement au moment de l'exposition. Une grande variété d'appareils
photo est utilisée pour prendre des photos terrestres, et ceux-ci peuvent inclure tout, des appareils photo
bon marché disponibles dans le commerce aux appareils photo spécialement conçus. Bien qu'il y ait encore
du film les caméras utilisées dans la photogrammétrie terrestre, les caméras numériques sont devenues les
capteurs standards pour l'acquisition d'images.

La photographie aérienne a permis à l’homme de découvrir le vrai visage de la terre. Elle a connu des
améliorations techniques importantes grâce aux travaux d’Herman Vogel, en 1873, qui a mis en place une
technique pour rendre des émulsions encore plus sensibles à la lumière. Suivi par l'américain George
Eastman avec l’invention du premier film photographique en 1889. Il a permis de remplacer
progressivement la technique des plaques vitrées. En 1891, l’allemand Rahrmann avait inventé le système
de caméra (récupérable grâce à un parachute) était fixé sur une plate-forme propulsée par un moteur-fusée,
la particularité de son invention avait permis de prendre des photographies du haut des airs. La
photographie aérienne sert de comme donnée spatiale pour l’étude et le suivi de l’environnement.
L’invention de l'avion par les frères Wright en 1903 a donné une grande impulsion à l'émergence de la
photogrammétrie aérienne moderne. L'avion a été utilisé pour la première fois en 1913 pour obtenir des
photographies à des fins de cartographie. Les photographies aériennes sont prises par les appareils volants à
l’aide d’un camera analogique (tels que montgolfière, avion, hélicoptère, un cerf-volant ou un ballon captif,
drones…) à une distance du sol variant de 1 à 10km d’altitude. La photo aérienne est une photographie de
la surface de la terre, photo aérienne est une photographie de la surface de la terre, prises à plus ou moins
basse altitude. Elle donne une vue d'ensemble de tous les détails d'un espace géographique donné, permet
de s'y repérer et d'analyser la position relative des objets qui s'y trouvent. Elle est à ce titre une perception
globale d'une petite partie du territoire (Gérard Chappart). Les photos aériennes sont acquises à l’aide d’une
caméra métrique (ou caméra cartographique). Ce type de caméra est conçu pour acquérir des photos
aériennes de grande qualité avec très peu de distorsions géométriques et optiques (Gabriel Gosselin, 2005).

De nos jours, l'usage des photos aériennes a considérablement diminué au profit des images satellitaires
grâce à la télédétection. satellitaires grâce à la télédétection.Avec l’émergence de la photo aérienne,
l’homme peut connaitre et étudier un territoire sans s’y rendre - un avantage qui a contourné les problèmes
d'accès aux terres privées pour les levés au sol. . La photo aérienne donne une vue d'ensemble de tous les
détails d'un espace géographique donné, permet de s'y repérer et d'analyser la position relative des objets
qui s'y trouvent. Elle est à ce titre une perception globale d'une petite partie du territoire (Gérard Chappart,
1998). La photo-interprétation traite des procédés d'extraction de l’information, elle fait appel aux notions
d’observation, d’expérience, d’intuition, de déduction. L’observation est la base de toute démarche
scientifique. Selon le géographe photo-interprète canadien Hugues Gagnon, l’être humain arrive identifier
le rôle d'un objet par rapport à son environnement à partir d'un processus mental complet qui s’appuie sur
une suite logique des étapes suivantes : la détection, identification, analyse (interprétation), déduction, et la
classification.La compréhension de tout objet exige un examen attentif des phénomènes qu’il engendre. Du
point de vue géographique, comprendre la Terre a toujours été un enjeu scientifique majeur, et
l’observation est le premier pas nécessaire à toute tentative de modélisation.Ainsi ,La télédétection
constitue un enjeu de modélisation, afin d’établir des modèles de simulation capables de restituer les
structures et les dynamiques complexes des sociétés des systèmes territoriaux.

Conclusion
La télédétection est l’ensemble des techniques qui permettent, par l’acquisition d’images, d’obtenir de
l’information sur la surface de la Terre (y compris l’atmosphère et les océans), sans contact direct avec
celle-ci. La télédétection englobe tout le processus qui consiste à capter et enregistrer l’énergie d’un
rayonnement électromagnétique émis ou réfléchi, à traiter et analyser l’information qu’il représente, pour
ensuite mettre en application cette information. Le développement des techniques de la télédétection résulte
de la conjonction entre l'invention des vecteurs, ballons, avions ou satellites, permettant de s'éloigner de la
surface du sol ou de la Terre dans son ensemble, et le constant perfectionnement des capteurs, c'est à dire
des appareils permettant d'enregistrer le rayonnement électromagnétique pour reconstituer les
caractéristiques de la surface (terre ou océan), ou de l'atmosphère terrestre de plus en plus
petites.Parallèlement, Les applications terrestres de la télédétection sont extrêmement variées. La
photographie aérienne, sous toutes ses formes, est encore, sans doute pour peu de temps, le moyen le plus
usuel de télédétection ; les photographies aériennes sont de plus en plus utilisées sous forme numérique de
façon à permettre leur correction géométrique (orthophotos) et leur intégration dans les Systèmes
d'Information Géographique.

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