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Représentation des données

Image et Vidéo
1ère année Master
Réseaux Télécommunications

Pr SERIR Amina
Représentation des données Image et
Vidéo
• Chap. 1: Introduction à la représentation
d’images et de la vidéo (3 semaines)
• Chap. 2: Traitement des images et des vidéos
(4 semaines)
• Chap. 3: Représentation de l’image et vidéo pour
l'analyse (4 semaines)
• Chap. 4: Atelier de prise en main des outils de
traitement (langage C + Open CV) (4 semaines)
Mode d’évaluation : 100% exam
Représentation des données Image et Vidéo

Chapitre 1
Introduction à la représentation
d’images et de la vidéo

1ère année Master


Réseaux Télécommunications

Pr SERIR Amina
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo

1. Introduction
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique
(Taille, dpi, ppi, bpp, etc).
4. Différents types d’images (Thermiques, Echos radar , satellitaires,
images de capteurs sans fils, etc).
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB, HSV,
YCrCb)
6. Formats d’une image numérique (BMP, TIFF, JPG, GIF, et PNG).
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo .
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
9. Familiarisation au langage C + openCV
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction
Image numérique se dit « digital image » en anglais.
Numérique signifie discret et analogique signifie continu.
Exemples d'images Exemples d'images analogiques:
numériques : • photo argentique,
• image "web", • diapositive,
• image d'un film • radiographie,
d'animation, • peinture,
• sortie des appareils • bobines de film.
photos et caméscopes
numériques,
• image de TV
numérique...
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

La grande différence entre images numériques et analogiques est que


les images numériques peuvent se décrire par un ensemble fini de
valeurs entières. Si on connait cette suite de valeurs, on peut recréer
une copie exacte de l'image d'origine. On peut assimiler cette suite de
valeurs entières à un "code génétique" de l'image.
Au contraire, une image analogique est liée à un support matériel:
plaque photo, pigments de peinture et toile, par exemple. Il n'est pas
possible de reproduire l'image originale à l'identique. Les copies sont
nécessairement dégradées par rapport à l'original.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction
L'appellation « image numérique » désigne
toute image (dessin, icône photographie…) acquise, créée,
traitée et stockée sous forme binaire.
Il existe trois sortes de rendu visuel:

Image 2-D Image 3-D Image Vidéo


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Images 2_D utilisées dans les systèmes bidimensionnels: Ce sont les


systèmes qui n’incluent pas la notion de profondeur ; c’est à dire ils
ne peuvent reconnaître que des objets plans puisqu’ils n’utilisent que
des données à deux dimensions. Les applications de ce type
d’images: télédétection, le domaine biomédical, la reconnaissance
des caractères, la biométrie (empreinte digitale, les visages, la paume
de la main, l’iris,…) etc.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Systèmes tridimensionnels: ces systèmes utilisent plusieurs caméras


utilisant la stéréoscopie et permettent l’estimation de la profondeur.
Ces systèmes peuvent être embarqués sur des robots mobiles
évoluant en scènes d’intérieur ou d’extérieur, les dotant ainsi d’un
sens (la vision) qui contribue à une autonomie dans la prise de
décision imitant pour cela le système visuel humain comme par
exemple : la saisie d’objets, l’évitement d’obstacles. Ils peuvent être
également utilisés pour les films 3D ou la vidéosurveillance
binoculaire.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Systèmes tridimensionnels: ces systèmes utilisent plusieurs caméras


utilisant la stéréoscopie et permettent l’estimation de la profondeur.
Ces systèmes peuvent être embarqués sur des robots mobiles
évoluant en scènes d’intérieur ou d’extérieur, les dotant ainsi d’un
sens (la vision) qui contribue à une autonomie dans la prise de
décision imitant pour cela le système visuel humain comme par
exemple : la saisie d’objets, l’évitement d’obstacles. Ils peuvent être
également utilisés pour les films 3D ou la vidéosurveillance
binoculaire.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Images vidéo: ou séquence d’images. En plus de l’analyse spatiale


d’un phénomène, la vidéo permet une analyse temporelle. Les
applications peuvent être dans les domaines de la vidéosurveillance,
biomédicale ou expérimentation physique.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Images Images dédiées


naturelles à l’analyse
- Télédétection
- photos - Biomédicale
- Biométrie
- films - Documents
- Vidéosurveillance
- Expérimentation d’un
Phénomène physique …
- Astronomie
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Images naturelles
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Images dédiées à l’analyse


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Images dédiées à l’analyse


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
1. Introduction

Amélioration de Transmission et
la qualité stockage
Restauration

Analyse pour Synthèse


prise de décision d’images
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

• L'acquisition d'images est une mesure spatiale d’une


interaction entre une onde et de la matière. L'onde est
émise par une source et reçue par un capteur.
• Par exemple dans le cas de l'échographie: l'ultrason, une onde
acoustique, est émise et reçue par la sonde. L'interaction est
la réflexion de l'ultrason sur la structure du corps.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Un appareil d’ultrasonographie associe le mode échographique


et le mode Doppler. Il comporte ainsi un jeu de sondes, de forme
et de fréquence adaptées à chaque application, un écran de
visualisation présentant les images et les paramètres
d’acquisition, des haut-parleurs transmettant le son en mode
Doppler, et un panneau de commande généralement complétée
d’un clavier alphanumérique.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Dans leurs applications médicales diagnostic, les ultrasons


utilisés ont une fréquence comprise entre 1 et 15 MHz (jusqu’à
50 MHz pour quelques applications spécialisées comme
l’échographie endovasculaire). Il ne s’agit donc là que d’une très
petite plage de fréquences dans la gamme des ultrasons, qui
s’étend de 20 kHz à 200 MHz. L’oreille humaine est capable de
percevoir des sons d’environ 20 hertz jusqu’à 20 kHz (pour les
oreilles les plus jeunes).
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
En mode échographique, les fréquences ultrasonores les plus élevés
permettent d’obtenir la meilleure résolution spatiale. Cependant, la
profondeur accessible diminue lorsque la fréquence ultrasonore
augmente. Par conséquent, les basses fréquences, offrant une
moindre résolution spatiale, sont nécessaires pour les examens
nécessitant une grande profondeur d’exploration : la cardiologie,
l’examen Doppler trans-crânien (où il est nécessaire de franchir la
barrière osseuse temporale). Des fréquences intermédiaires sont
nécessaires pour l’exploration abdominale chez l’adulte et
l’obstétrique. Des fréquences un peu plus élevées sont utilisées en
pédiatrie ainsi que pour les muscles et tendons. Les fréquences
élevées sont applicables aux vaisseaux périphériques et aux organes
superficiels. Des fréquences très élevés sont utilisables dans des
applications spécialisées comme l’échographie endovasculaire,
l’échographie de la peau, et le segment antérieur de l’œil.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

• Echographie Doppler: L'échographie Doppler est un


examen médical échographique en deux dimensions non
invasif qui permet d'explorer les flux sanguins
intracardiaques et intravasculaires. Elle est basée sur un
phénomène physique des ultrasons: l'effet Doppler. Elle est
souvent surnommée écho Doppler.
• L'effet Doppler permet de quantifier les vitesses
circulatoires.
• L'échographie permet de visualiser les structures
vasculaires.
• En pratique médicale l'échographie Doppler est utilisé pour
explorer le réseau artériel et le réseau veineux.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
• Dans le cas d'onde électromagnétique, la photographie utilise
le spectre visible c'est-à-dire qui est visible pour l'œil humain. Il y a
des applications sur l'ensemble du spectre électromagnétique,
des rayons gamma jusqu'aux ondes radio.
Qu’est-ce que la lumière ?
• Lumière : onde électromagnétique périodique, composée de « grains
» d’énergie (les photons).
• Vitesse de propagation : 300 000 km/s (dans le vide)
• Longueur d’onde : distance parcourue par le photon entre 2 périodes
de vibration.
• Spectre électromagnétique : ensemble des photons de différentes
longueurs d’onde.


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
• Il y a des applications sur l'ensemble du spectre
électromagnétique, des rayons gamma jusqu'aux ondes radio .
Ainsi, les images acquises par rayons X ou par rayons gamma sont
surtout utilisées en imagerie médicale et en astronomie.
En médecine, on utilise des imageurs
IRM: L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique
d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues en deux ou en trois
dimensions de l'intérieur du corps de façon non invasive avec
une résolution en contraste relativement élevée. L'IRM repose sur le
principe de la résonance magnétique nucléaire(RMN) qui utilise les
propriétés quantiques des noyaux atomiques. L'IRM nécessite un
champ magnétique puissant et stable produit par un aimant supra-
conducteur qui crée une magnétisation des tissus.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Exemple d’image IRM


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
• TEP: La tomographie par émission de positons(ou positrons) (TEP), est
une méthode d'imagerie médicale pratiquée par les spécialistes
en médecine nucléaire qui permet de mesurer en trois dimensions une
activité métabolique ou moléculaire d'un organe grâce aux émissions
produites par les positons issus d'un produit radioactif injecté au
préalable.
La TEP repose sur le principe général de la scintigraphie qui consiste à injecter
un traceur dont on connaît le comportement et les propriétés biologiques
pour obtenir une image du fonctionnement d'un organe ou la présence d'une
cible moléculaire. Ce traceur est marqué par un atome radioactif
(carbone, fluor, azote, oxygène…) qui émet des positons dont l'annihilation
produit deux photons. C'est la détection en coïncidence de ces photons qui
permet la localisation du lieu de leur émission et donc la concentration du
traceur en chaque point de l'organe. C'est cette information quantitative que
l'on représente sous la forme d'une image faisant apparaître en couleurs les
zones de forte concentration du traceur.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Exemple d’image TEP


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Scanner X: La tomodensitométrie (TDM), dite


aussi scanographie, tomographie axiale calculée par
ordinateur (TACO), ou simplement scanner ou scanneur pour
l'appareil, est une technique d'imagerie médicale qui consiste
à mesurer l'absorption des rayons X par les tissus puis, par
traitement informatique, à numériser et enfin reconstruire
des images 2D ou 3D des structures anatomiques. Pour
acquérir les données, on emploie la technique
d'analyse tomographique ou « par coupes », en soumettant le
patient au balayage d'un faisceau de rayons X
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Exemple d’images scanner X


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Acquisition des images dans le spectre du


visible
Ces images sont dédiées à l’appréciation de l’être humain. Les
systèmes d’acquisition ont été conçus en s’inspirant de la vision
humaine.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Comment se comporte le matériau face à la lumière


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les lois de la physique pour la ré-émission de la lumière


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : La camera obscura


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : La vision humaine


L’œil
• L’optique de l’œil :
- La cornée et le cristallin permettent aux rayons lumineux de converger sur la rétine en
passant dans la pupille.
• 2 types de récepteurs sur la rétine:
- Les cônes (7 millions) autour de la fovéa
- Les bâtonnets (120 millions).
• Des transformations chimiques:
- La rhodopsine contenue dans les cônes et
bâtonnets absorbe la lumière et la transforme
en substances chimiques.
• Des transformations nerveuses:
- Chaque récepteur rétinien est relié par une
synapse à une cellule nerveuse elle-même reliée
à des cellules constituant les fibres du nerf optique.
- Le nerf optique conduit l’information jusqu’au cerveau.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Les systèmes à base de lentilles


• Objectif : système optique, composé de plusieurs lentilles, qui forme une image des
objets placés devant lui,
• Obturateur : mécanique ou électronique qui détermine la durée d'exposition du film
sensible,
• Diaphragme : comparable à l'iris de notre œil, laissant passer au travers de l'objectif une
plus ou moins grande quantité de lumière,
• Système de visée : pour cadrer l'image et... savoir ce que l'on enregistre sur le film,
• Système de mise au point : pour l'obtention d'une image nette,
• Système de transport du film : permettant d'avancer une nouvelle surface de film vierge
après chaque prise de vue,
• et enfin un boîtier étanche à la lumière contenant les éléments précédents.
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2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs pour la photographie


argentique : les sels d’argent

– Principe : modification des caractéristiques chimiques des sels d’argent sous


l’effet de la lumière

Pour la couleur : superposition de 3 couches de sels et de filtres.


– La qualité du film est liée à la sensibilité des sels à la lumière et à leur granularité
• 400 ISO bonne sensibilité, gros grain.
• 100 ISO faible sensibilité, grain fin.
International Standard Organization (ISO)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs pour la photographie


argentique : les sels d’argent
La sensibilité est un des trois paramètres importants (avec la vitesse et
l'ouverture) qui permettent de gérer l'exposition.
La sensibilité (du film argentique ou du capteur numérique) fait référence à la
quantité de lumière requise pour exposer correctement la photo.

La sensibilité s'exprime en indice ISO, variant généralement entre 50 et 6400, où


un grand indice ISO (p. ex. 3200) représente une haute sensibilité (peu de lumière
sera requise pour exposer correctement la photo la photo), ce qui est utile pour
les scènes peu lumineuses (permet d'éviter la sous-exposition) ;
un petit indice ISO (p. ex. 100) représente une basse sensibilité (beaucoup de
lumière sera requise pour exposer correctement la photo), ce qui est utile pour les
scènes très lumineuses (permet d'éviter la sur-exposition).
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2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs de numérisation : le


capteur CCD
 CCD : Charged Coupled Device (DTC – Dispositif à Transfert de Charges)
 Principe : Ensemble de cellules photo-sensibles qui transforment
l’énergie lumineuse (UV, visible ou IR) en un signal électrique
analogique. Ce signal est ensuite amplifié, puis numérisé par un
convertisseur ... Deux grandes familles de capteurs sont disponibles :
les CCD et les CMOS.
 Utilisés dans les appareils photos et caméras vidéo numériques mais
aussi les scanners.
 Pour la couleur :
• Capteur mono-CCD (grand public) : filtre mosaïque.
• Capteur tri-CCD (professionnel) : prisme.
 La qualité de l’image formée dépend du nombre de cellules.
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2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs de numérisation : le


capteur CCD

Inventé par George E. Smith et Willard Boyle dans les Laboratoires Bell en
1969 (cette invention leur rapportera la moitié du Prix Nobel de physique
en 2009), il a rapidement été adopté pour des applications de pointe
(imagerie astronomique) puis popularisé sur les caméras et appareils
photo.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs de numérisation : le


capteur CCD- Couleur

Naturellement, ces capteurs sont sensibles à la totalité du spectre de la


lumière visible. Grâce à un filtre, dit de Bayer, constitué de cellules
colorées des couleurs primaires, chaque photosite du capteur
ne voit qu'une seule couleur : rouge, vert ou bleu. Sur chaque groupe de
quatre photosites on trouve un pour le bleu, un pour le rouge et deux
pour le vert ; cette répartition correspond à la sensibilité de notre vision.

Filtre de Bayer
RGB
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs de numérisation : le


capteur CCD- Couleur

C'est le logiciel du photoscope qui va recréer les couleurs, en tenant


compte des courbes de réponse spectrale pour un résultat final
en trichromie ; un des problèmes est de limiter le bruit électronique qui
se traduit par des effets de moiré sur les zones de faible lumière par de
judicieux compromis lors du traitement d'image (interpolation, filtrage :
voir Traitement du signal).

Une innovation visant à perfectionner le rendu des couleurs a été


introduite par Sony début 2004, le filtre 4 couleurs RGBE (R = red/rouge, G
= green/vert, B = blue/bleu, + E pour emerald, équivalent au Cyan). Elle a
été utilisée dans l'appareil DSC-F828.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs de numérisation : le


capteur CCD- Améliorations

Des améliorations sont régulièrement apportées aux capteurs CCD de


manière à en perfectionner la sensibilité en augmentant la surface active :
- Dans les super-CD HR (Fujifilm) chaque photosite possède une surface
octogonale ;
- Puis (encore Fujifilm, 2004) les photosites sont dédoublés en un élément
de grande taille «S» et un élément plus petit «R» qui étend la dynamique
vers les hautes lumières (de 2 bits) en deux générations successives, SR et
SR II ;
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Les systèmes de vision : Récepteurs de numérisation : le


capteur CCD- Améliorations

- Le super-CCD HR (toujours Fujifilm, 2005) bénéficie d'électrodes plus


fines qui diminuent la profondeur des «puits» des photosites qui
reçoivent par conséquent une plus grande proportion de la lumière ;
- L'utilisation d'électrodes en oxyde d'indium-étain (ITO), plus
transparentes dans le bleu, perfectionne la réponse spectrale des CCD
pleine trame (Kodak, 1999) ;
- Le CCD progressif (Kodak, 2005) dispose de drains d'évacuation de
charges (LOD) plus fins, au bénéfice ici encore de la surface utile.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Numérisation: Formalisme de l’image analogique

Du point de vue mathématique une image optique est généralement


représentée par une fonction bidimensionnelle représentant des
caractéristiques particulières du signal lumineux de l’image en chaque
point de son espace (intensité, couleur,…).
Donc une image est définie en tout point du plan (x,y) par sa luminance
(une valeur analogique) L(x,y).

Le passage à une représentation numérique se fait en réalisant une


discrétisation des coordonnées spatiales de ce signal dans les deux
dimensions de l’image (donnant la définition de l’image), et une
discrétisation du signal par un échantillonnage (quantification) codé
numériquement avec une certaine précision (nombres codés sur un
certain nombre de bits).
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.

Numérisation: Discrétisation des coordonnées spatiales

La représentation la plus courante


est celle d’une trame régulière de
points selon deux axes orthogonaux
qui forme une représentation sous
forme de matrice, mais d’autres
représentations existent comme
l’échantillonnage selon une trame
hexagonale. Chaque point est
appelé pixel (picture element)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Numérisation : Discrétisation des coordonnées spatiales
La résolution
La discrétisation des coordonnées
spatiales détermine la précision de
la représentation des détails de
l'image.
La résolution est le nombre de pixels
par unité de longueur dans cette
image. Plus la résolution est élevée
(plus le pas de discrétisation est
faible), mieux les détails seront
représentés.
La résolution d’image se mesure en
"pixels par pouce" (ppp) équivalent
à "dots per inch" (dpi).
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Numérisation : Quantification
On utilise les convertisseurs
analogique-numérique situés dans
des dispositifs comme les scanners,
les appareils photo ou
les caméscopes numériques, les
cartes d’acquisition vidéo (qui
numérisent directement une source
comme la télévision) ;
La luminance prend donc des
valeurs discrètes qui dépendent du
nombre de bits du convertisseur
A/N.
Un convertisseur de 8 bits permet
de coder 256 niveaux de gris.
En couleur (24 bits) RGB.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Numérisation : Quantification

Une image en niveaux de gris :


La luminance
0

0  L( x, y)  255

L(x,y)=0 , N.G noir


L(x,y)=255 N.G. blanc
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Numérisation : Quantification
Une image couleur est représentée
sur 3 canaux:
La luminance
0  L( x, y, k )  255, k  1,2,3
0

Utilisation de 256 nuances pour


chacune des composantes Rouge,
Vert, Bleu. Ainsi 16 millions de
couleurs différentes peuvent être
représentées. Parmi celles-ci ont
trouve généralement 300 couleurs
adaptées à l'image
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
Numérisation : Quantification

V
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
2. Acquisition et formation d’une image, numérisation d’images.
L'image numérique : un tableau d'entiers
Après ces 2 étapes de discrétisation des positions et des valeurs,
l'image numérique se représente sous la forme d'un tableau à
deux dimensions contenant des valeurs entières pour les images
en niveaux de gris ou des triplets de valeurs entières pour les
images couleurs
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique

Représentation de l’image:
La qualité de l'information codée dépend de 2 éléments :
– La densité de ces pixels appelée communément
résolution de l'image.
– L'information de couleur donnée sur un pixel
• Codage de la couleur (dynamique)
• Représentation de la couleur (espaces colorimétriques)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique
(Taille, dpi, ppi, bpp, etc).
Numérisation : Taille
La taille est le produit
des nombres de lignes
et de colonnes Nombre de lignes ou height
0

Exemple:
N.G. 512 x 2304
Taille=1179648 octets=
1152 Ko=1,125Mo
Couleur: 512 x 2304x3
Taille=3538944octets=
3456 Ko=3,375Mo Nombre de colonnes ou width
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique
Le facteur de résolution d’une image Ppp ou dpi
– Une image est caractérisée par ses dimensions en nombre de pixels (et non en
centimètres).
– Définition : nombre de pixels par unité de longueur (pouce)
• Unité : ppi/ppp (pixel per inch / pixel par pouce)
• Ex : cas de l’écran : 72 dpi pour un 15’’ en 800*600.
• ≠ résolution d’impression en dpi/ppp (dot per inch / point par pouce)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique
Quelle dynamique choisir ou Comment coder
l’information de couleur pour chaque pixel ?
• 1 bit : image noir et blanc
• 8 bits : 256 niveaux de gris ou couleurs
– Image en niveaux de gris
– Image en couleur indexée dans une palette (table) de
couleurs

• 24 bits : 16 777 216 millions de couleurs (True Color)


• Ex : une image de 800*600 pixels occupe 1.4Mo.
• Relations entre dynamique, résolution et poids
(exemples)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique
Compromis richesse - coût de stockage :
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique

Bpp: nombre de bits par pixel.


Une image qui n’est pas compressée est représentée sur:
8bpp si elle est en niveau de gris
24 bpp si elle est en couleur

Si l’image est compressée: on la représente par le nombre


de bits moyen qui est inférieur à 8 bits par pixel dans le
cas d’image en N.G.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique

Bpp: nombre de bits par pixel.


Une image qui n’est pas compressée est représentée sur:
8bpp si elle est en niveau de gris
24 bpp si elle est en couleur

Si l’image est compressée: on la représente par le nombre


de bits moyen qui est inférieur à 8 bits par pixel dans le
cas d’image en N.G.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
3. Notions de résolution et quantification d’une image numérique

Représentation de l’image:
– vectorielle : image décrite par des formes géométriques
Ex : les graphiques

- matricielle (bitmap) : ensemble de points (pixels -


picture element)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
4. Différents types d’images

Images thermiques
Une caméra thermique enregistre les différents rayonnements infrarouge
(ondes de chaleur) émis par les corps et qui varient en fonction de
leur température. Contrairement à l'imaginaire populaire, une caméra
thermique ne permet pas de voir derrière une paroi ou un obstacle. Elle
reproduit la chaleur emmagasinée par un corps, ou montre le flux
thermique d'une paroi en raison d’un foyer se trouvant à l’arrière.
Les vitres ainsi que les parties métalliques polies reflètent l’image
thermique telles un miroir. Cette image, bien que moins nette, peut
cependant induire un observateur en erreur.
Bien que la longueur d'onde du rayonnement infrarouge dépende de la
température, les caméras thermiques ont en général un seul canal
(comme une caméra qui filme en "noir et blanc"), et les caméras se
contentent de produire une image de l'intensité du rayonnement, qui
permet également d'apprécier la température de la source.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
4. Différents types d’images

• L'énergie infrarouge (A) provenant d'un objet est focalisée par


l'optique (B) sur un détecteur infrarouge (C). Ce détecteur
envoie les informations à la partie électronique du capteur (D)
chargée du traitement d'image. Cette partie électronique
convertit les données du détecteur en une image (E) qui peut
être observée dans le viseur, ou sur un écran vidéo ou LCD.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
4. Différents types d’images

Images thermiques

La couleur produite par la caméra est une fausse couleur obtenue en associant
une couleur à l'intensité reçue, afin de faciliter la lecture directe de la
température : à chaque couleur de l'image correspond une température.
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4. Différents types d’images

Images thermiques
Domaines d’utilisation:
- Vision nocturne
- Mesure de la déperdition d’énergie
Les caméras thermiques sont des outils puissants et non invasifs pour la
surveillance et le diagnostic de l'état des bâtiments, des panneaux
solaires et des éoliennes. Une caméra thermique vous permet d'identifier
les problèmes très tôt, autrement dit, les documenter et de les corriger
avant qu’ils s’aggravent et entraînent des réparations coûteuses.
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4. Différents types d’images

Images Echos radar

Un radar imageur est un radar (radio detection and ranging) actif qui
émet un faisceau d'impulsions dans le domaine des longueurs d'onde
centimétriques ou millimétriques pour représenter en deux ou trois
dimensions l'environnement exploré.
Cette imagerie a des applications tant civiles que militaires. Les systèmes
radar peuvent être montés sur des satellites ou des avions, mais peuvent
également fonctionner au sol. Les radars imageurs aéroportés servent à
cartographier la Terre et les autres planètes, la sélection de la longueur
d'onde permettant de s'affranchir de la présence de nuages ou de
poussières en forte densité. Cette cartographie du sol permet d'étudier
les changements de la croûte planétaire ou l'utilisation des sols, les zones
humides etc.
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4. Différents types d’images

Images Echos radar

Les radars météorologiques les géoradars et la tomographie à micro-ondes en


médecine sont tous d'autres radars imageurs, mais cette fois au sol.
Un radar météorologique est un type de radar utilisé en météorologie pour
repérer les précipitations, calculer leur déplacement et déterminer leur type
(pluie, neige, grêle, etc.). La structure tridimensionnelle des données
obtenues permet également d'inférer les mouvements des précipitations
dans les nuages et ainsi de repérer ceux qui pourraient causer des
dommages. Enfin, en se servant des précipitations comme traceurs, on peut
en déduire la direction radiale et la vitesse des vents dans la basse
atmosphère.
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4. Différents types d’images

Images Echos radar

Un radar météorologique
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
4. Différents types d’images

Images Echos radar

Un radar à pénétration de sol (RPS) (en anglais GPR


pour Ground Penetrating Radar), appelé aussi radar géologique ou géoradar,
est un appareil géophysique utilisant le principe d'un radar que l'on pointe
vers le sol pour en étudier la composition et la structure. En général, on
utilise la bande des micro-ondes et des ondes radio (VHF/UHF). On peut
sonder ainsi une variété de terrains, incluant les calottes glaciaires et les
étendues d'eau.
Lorsque les ondes émises rencontrent des changements de milieux, une
partie est renvoyée vers la surface et enregistrée par l'antenne réceptrice qui
peut être la même que l'émettrice ou une autre située à un endroit différent.
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4. Différents types d’images

Radargramme montrant les données d'un


sondage par radar à pénétration de sol dans un
cimetière historique en Alabama, États-Unis
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4. Différents types d’images

Images satellitaires
• Les images satellite sont très riches en informations de toute
sortes. L’information obtenue par les images satellite permet
non seulement de fabriquer et de mettre à jour des cartes,
mais elle permet aussi d’analyser divers aspects du territoire.
Les images satellites ne sont généralement pas aussi précises
que les photographies aériennes, mais elles couvrent de
grands territoires et permettent des analyses régionales.
• agriculture
• foresterie
• géologie
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4. Différents types d’images

Images satellitaires
• Agriculture
• L’imagerie par satellite permet aux producteurs agricoles d’obtenir de
l’information sur leur territoire afin de gérer plus efficacement les
récoltes.
• Cette technologie leur permet de planifier les opérations et de prévoir les
risques pouvant menacer leur production. Par exemple, ils peuvent s’en
servir pour prévoir les risques liés aux infestations d'insectes, aux
intempéries, aux sécheresses, etc. En agriculture, les images satellite
servent, entre autres, à :
• classifier les grands types de culture;
• évaluer la santé des cultures;
• estimer la production totale d'une récolte;
• cartographier les pratiques de gestion du sol;
• surveiller la conformité aux lois et aux traités.
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4. Différents types d’images

Images satellitaires
• Foresterie
• Les images satellite sont utilisées pour obtenir de
l’information sur les types de couvert forestier (inventaire des
grands groupes et parfois des espèces), sur la densité de la
végétation et sur la diminution ou l’état de la régénération des
ressources.
• Elles servent à observer les récoltes réalisées et permettent
de veiller sur la qualité, la santé et la diversité des forêts. Ces
outils sont très utiles pour la gestion des ressources
forestières et pour l’amélioration de la cartographie portant
sur le sujet.
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4. Différents types d’images

Images satellitaires
• Géologie
• Dans ce domaine, les études portent sur les formes de terrain, les
structures et l'écorce terrestre afin de faciliter la compréhension
des processus physiques qui modifient la croûte terrestre.
• L’image satellite est un outil intéressant dans ce domaine,
puisqu’elle permet d’extraire l'information sur la structure par
exemple, les failles et les plis. Cette information est souvent
combinée à d'autres sources de données pour obtenir des mesures
complémentaires.
• L’image satellite permet aussi de planifier et de faire de la
logistique, par exemple la planification de campagnes de terrain ou
de routes d'accès dans une région minière, la surveillance de
projets et la création de cartes de base sur lesquelles les données
géologiques peuvent être superposées.
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4. Différents types d’images

Images satellitaires
• Géologie
Liste des principales applications des images satellite en
géologie :
• la cartographie des dépôts de surface;
• l'exploration minière et pétrolière;
• la géologie environnementale;
• la cartographie et la surveillance.
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4. Différents types d’images

Images de capteurs sans fils


Le développement des micro caméras et microphones a observé
une forte évolution au cours de la dernière décennie, avec les
évolutions des téléphones mobiles. Ces dispositifs deviennent de
plus en plus petits et bon marché, et fournissent de plus en plus
de performances en termes de rapidité et de qualité du signal.
Jusqu’`a il y a quelques années, l’usage d’un appareil photo
impliquait la connexion d’un périphérique attaché au téléphone
mobile, ou l’augmentation considérable de la taille de l’appareil.
Aujourd’hui, nous trouvons ces micro-caméras embarquées dans
pratiquement tous les téléphones cellulaires et les assistants
numériques personnels, sans augmentation significative du coût
de l’équipement, de son poids et de sa forme.
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4. Différents types d’images

Images de capteurs sans fils


Les réseaux sans fil n’ont pas été en dehors de ce progrès et
aujourd’hui, nous pouvons déjà voir les résultats des dernières
avancées de microphones et micro-caméras CMOS, sous la
forme de cartes de capteurs compatibles avec des nœuds sans
fil. Cela a permis d’envisager concrètement un nouveau type
d’applications utilisant des réseaux de capteurs sans fil
multimédia.
Applications: la reconnaissance, la localisation et le
dénombrement d’objets par la vision (exemples surveillance de
l’environnement)
Capteur d’images utilisé: caméra Cyclops.
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4. Différents types d’images

Images de capteurs sans fils


Applications des Réseaux de capteurs sans fils RCSF
• Les RCSF peuvent avoir beaucoup d'applications. Parmi elles, nous
citons :
• Découvertes de catastrophes naturelles : On peut créer un réseau
autonome en dispersant les noeuds dans la nature. Des capteurs
peuvent ainsi signaler des événements tel que feux de forêts,
tempêtes ou inondations. Ceci permet une intervention beaucoup
plus rapide et efficace des secours.
• Détection d'intrusions : En plaçant, à différents points stratégiques,
des capteurs, on peut ainsi prévenir des cambriolages ou des
passages de gibier sur une voie de chemin de fer (par exemple) sans
avoir à recourir à de coûteux dispositifs de surveillance vidéo.
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4. Différents types d’images

Images de capteurs sans fils


Applications des RCSF
• Applications métier : On pourrait imaginer devoir stocker des denrées
nécessitant un certain taux d'humidité et une certaine température (min ou
max). Dans ces applications, le réseau doit pouvoir collecter ces différentes
informations et alerter en temps réel si les seuils critiques sont dépassés.
• Contrôle de la pollution : On pourrait disperser des capteurs au-dessus d'un
emplacement industriel pour détecter et contrôler des fuites de gaz ou de
produits chimiques. Ces applications permettraient de donner l'alerte en un
temps record et de pouvoir suivre l'évolution de la catastrophe.
• Agriculture : Des noeuds peuvent être incorporés dans la terre. On peut
ensuite questionner le réseau de capteurs sur l'état du champ (déterminer par
exemple les secteurs les plus secs afin de les arroser en priorité). On peut aussi
imaginer équiper des troupeaux de bétail de capteurs pour connaître en tout
temps, leur position ce qui éviterait aux éleveurs d'avoir recours à des chiens
de berger.
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4. Différents types d’images

Images de capteurs sans fils


Applications des RCSF
• Surveillance médicale : En implantant sous la peau de mini capteurs vidéo,
on peut recevoir des images en temps réel d'une partie du corps sans
aucune chirurgie pendant environ 24h. On peut ainsi surveiller la
progression d'une maladie ou la reconstruction d'un muscle.
• Contrôle d'édifices : On peut inclure sur les parois des barrages des
capteurs qui permettent de calculer en temps réel la pression exercée. Il
est donc possible de réguler le niveau d'eau si les limites sont atteintes.
On peut aussi imaginer inclure des capteurs entre les sacs de sables
formant une digue de fortune. La détection rapide d'infiltration d'eau peut
servir à renforcer le barrage en conséquence. Cette technique peut aussi
être utilisée pour d'autres constructions tels que ponts, voies de chemins
de fer, routes de montagnes, bâtiments et autres ouvrages d'art.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
la notion de couleur est subjective: elle résulte de la
perception de la lumière par le système visuel humain.
Il faut donc bien distinguer la couleur physique et la couleur
perçue:
• la couleur physique est caractérisée par le spectre de la
lumière qui arrive sur l'oeil. Le spectre* d'un rayonnement
lumineux est l'ensemble des longueurs d'ondes qui le
composent, associées à leurs intensités respectives. Le
spectre peut être mesuré par un spectromètre.

Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

• La couleur perçue est une impression visuelle. La couleur


perçue est différente selon chaque individu. On ne peut
pas la mesurer. Deux couleurs physiques différentes
peuvent produire la même couleur perçue. La colorimétrie
et les systèmes de représentation des couleurs ont pour
objectif de représenter la couleur perçue à l'aide de
valeurs.
• Dans tous ces systèmes (sauf CMJN), la couleur est
représentée par 3 valeurs. Ceci provient du fait que l'oeil
ne fait que 3 mesures différentes sur le spectre de la
couleur physique : une mesure par type de cône.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
L'ensemble des couleurs perçues peut donc être représenté
par un ensemble de points dans un espace à 3 dimensions.
Dans la suite, on présente le principe de la synthèse additive
et soustractive des couleurs et la notion de gamut, les
principaux systèmes de représentation des couleurs, et une
brève introduction à la gestion des couleurs.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Synthèse des couleurs
La synthèse des couleurs consiste à reproduire l'ensemble des
couleurs visibles à partir d'un petit nombre de couleurs,
appelées couleurs primaires. Le but est de créer un
rayonnement lumineux produisant la même couleur perçue
que la couleur d'origine, sans reconstruire son spectre
complet. On utilise soit des sources lumineuses, soit des
pigments colorés.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Synthèse additive
La synthèse additive est la construction des couleurs par
addition de sources lumineuses. exemples : écrans,
projecteurs cinéma et vidéo, éclairages colorés. Plus on
ajoute des composantes lumineuses, plus la couleur obtenue
est claire.
Les 3 couleurs primaires de la synthèse additive sont le rouge
(R),le vert (V) et le bleu (B).
L'absence de lumière (R=V=B=0) donne le noir.
La somme des 3 couleurs primaires R+V+B donne le blanc.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Les couleurs secondaires sont définies par addition de 2
couleurs primaires:
Rouge + Vert = Jaune
Vert + Bleu = Cyan
Bleu + Rouge = Magenta

Les autres couleurs sont obtenues en faisant varier les


intensités respectives des 3 primaires.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Remarque : la synthèse additive est aussi utilisée par les
systèmes d'acquisition (scanner, caméras ).

Synthèse soustractive
La synthèse soustractive est la construction des couleurs à
partir de pigments colorés.

Exemples : peinture, imprimantes, reprographie


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Plus on ajoute de pigments colorés, plus la lumière est
absorbée et la couleur obtenue est sombre.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Les 3 couleurs primaires de la
synthèse soustractive sont le Cyan
(C), le Magenta (M) et le Jaune (J).
Chacune absorbe une des
couleurs primaires de la lumière :
Le Cyan absorbe le Rouge
Le Magenta absorbe le Vert
Le Jaune absorbe le Bleu
L'absence de pigment donne le
blanc.
Remarque : en pratique, il est difficile de
La somme des 3 primaires C+M+J trouver 3 matériaux qui absorbent à eux 3
donne le noir. toutes les longueurs d'onde visibles. On
rajoute donc un pigment noir, d'où le système
CMJN.
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Gamut: Le choix exact des couleurs primaires (longueur
d'onde, spectre d'émission ou d'absorption) est important. En
effet, il n'existe pas 3 couleurs primaires (additives ou
soustractives) qui permettent de synthétiser toutes les
couleurs visibles. Selon le choix des primaires effectué, on
obtient un ensemble de couleurs différent. Le gamut est
l'ensemble des couleurs qui sont réalisables à partir de 3
primaires, ou synthétisables par un matériel ou
représentables dans un espace de couleur. Les couleurs hors-
gamme sont celles qui ne sont pas dans le gamut.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
Espaces de couleur: Il existe de très nombreux systèmes de
représentation des couleurs ou espaces de couleur, qui ont
des applications et des propriétés différentes.
Les principaux espaces:
o Espace RVB / RGB
Espace le plus couramment utilisé, notamment lors de
l'acquisition par scanner/APN et de l'affichage sur moniteur
d'ordinateur.
o Espace HLS / HSV Espace qui permet de décomposer une
couleur en trois composantes plus intuitives qui sont la teinte,
la saturation et la luminance.
CIE : La Commission internationale de l'éclairage (CIE)
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
o Espace XYZ Espace normalisé qui permet de représenter
toutes les couleurs et qui distingue la luminance de la
chrominance.
o Espace Lab
Espace normalisé qui permet de représenter toutes les
couleurs, qui distingue la luminance de la chrominance et qui
conserve les différences perceptuelles. Il est utilisé pour la
gestion des couleurs.
o Espace YUV / YIQ
Espace qui distingue la luminance de la chrominance. Ce
système est principalement utilisé pour la transmission des
signaux vidéos.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
o Espace CMJN / CMYN Espace de couleur utilisé pour
l'imprimerie, c'est le seul espace dont la synthèse des
couleurs est soustractive.

o Espace sRVB/sRGB
Espace RVB restreint, utilisé pour les images destinées à la
diffusion en ligne.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
RVB/RGB
L'espace RVB (Rouge Vert Bleu) ou RGB (Red Green Blue) est
basé sur la synthèse additive. C'est l'espace le plus
couramment utilisé pour représenter les couleurs. La
télévision, les caméras et les moniteurs des ordinateurs
utilisent ce système lors de l'affichage et de l'acquisition des
images. Chaque couleur est représentée par 3 valeurs qui
sont les quantités de rouge, de vert et de bleu qu'elle
contient. Les valeurs sont comprises entre 0 et 1 (valeurs
normalisées), ou 0 et 255 lors du codage des couleurs sur 8
bits. Par exemple :
(0,0,0) = noir (1,1,1) = blanc (1,0,0) = rouge (0,1,0) = vert
(0,0,1) = bleu (0,1,1) = cyan (1,0,1) = magenta (1,1,0) = jaune
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
RVB/RGB
On représente souvent l'espace RVB comme un cube de
dimensions 1x1x1, placé à l'origine d'un repère à trois
dimensions dont les axes indiquent la quantité de Rouge, de
Vert et de Bleu.
Chaque couleur correspond à un point C de coordonnée (Rc,
Vc, Bc) situé dans le cube. Les couleurs Rouge, Vert, Bleu,
Cyan, Magenta, Jaune , Noir et Blanc sont situées aux
sommets du cube. Le Noir (0,0,0) est situé à l'origine du
repère. Les couleurs primaires sont situées sur les 3 axes à la
distance 1.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
RVB/RGB
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
RVB/RGB
La diagonale principale du cube est
une droite tracée entre l'origine
(0,0,0) et le point (1,1,1) .
Les couleurs situées sur cette ligne
ont des quantités égales de Rouge,
de Vert, et de Bleu. Ce sont donc
les différents niveaux de gris,
variant du Noir en (0,0,0) au Blanc
en (1,1,1).
Le choix des 3 couleurs primaires
R,V,B détermine les couleurs
présentes dans le cube.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
TLS/HSV
TLS (Teinte, Luminance, Saturation ) ou HSV (Hue, Saturation, Value)
ou HLS (Hue, Luminance, Saturation)
Cet espace décompose la couleur selon des caractéristiques plus
intuitives, proches du vocabulaire courant pour décrire une couleur.
Il se base sur la décomposition de la couleur en une couleur pure du
spectre de l'arc en ciel à laquelle est ajoutée un gris (addition de
R,V,B à parts égales).
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Teinte
Les termes couramment utilisés
pour désigner la couleur d'un
objet (Rouge, Violet, Rose ...)
expriment la notion de teinte. La
teinte indique la couleur pure qui
est prépondérante dans la
couleur. Les teintes peuvent-être
représentées par un angle sur un
cercle.
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Saturation
Plus la saturation est faible plus la couleur est pastel ou délavée. Plus
la saturation est élevée, plus la couleur est pure (ie vive).
La saturation correspond à la proportion de couleur pure.
Elle varie entre 0 et 1. S=0 : gris S=1 : couleur pure
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Luminance
La luminance caractérise l'intensité totale du point lumineux coloré.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

L'ensemble des couleurs


représentables dans l'espace HLS
est délimité par deux cônes
ayant la même base. Pour une
luminance donnée les couleurs
sont situées sur un disque. Si on
fixe une teinte, et qu'on fait
varier la saturation, on se
déplace sur un rayon du disque.
La surface du cône contient
l'ensemble des couleurs pures.
L'axe du cône contient les gris du
noir au blanc. .
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
RVB to TLS

L  R  V  B 
1
3
3
S  1 min( R,V , B)
R V  B
 1 1 
 ( R  V )  ( R  B ) 
H  ar cos 2 2 , H  360  H , si B  V
 R  B ²  ( R  B)(V  B) 
 
 
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

XYZ

CIE-XYZ L'espace CIE-XYZ a été créé et en 1931 par la CIE, à partir


de mesures sur de nombreuses personnes ("l'oeil moyen").
Les 3 primaires X,Y,Z sont définies comme une combinaison linéaire
des 3 primaires monochromatiques R,V,B normalisées par la CIE.
Elles ont été choisies pour avoir les propriétés suivantes:

Toutes les couleurs visibles peuvent s'exprimer comme l'addition


de 3 composantes positives X,Y,Z.
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Conversion RGB à XYZ XYZ

 X   0.618 0.177 0.205 R 


    
 Y    0.299 0.587 0.114V 
Z  0  
   0.056 0.944 B 
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Y ne contient que l'information de luminance perçue : on additionne


R,V,B avec des proportions de 30%, 59%, 11% qui tiennent compte de
la sensiblité de l'oeil, bien plus importante pour le vert que pour le
rouge et le bleu.
Les gris correspondent aux points tels que X=Y=Z.
• Etalons fictifs
Les primaires X,Y,Z sont purement théoriques: elles ne sont pas
réalisables physiquement. C'est pourquoi on les appelle étalons fictifs
ou irréels. On ne peut donc pas construire de procédé technique
(écran par exemple) basé sur ce système. Par contre, c'est un système
normalisé et indépendant du matériel : 3 valeurs X, Y, Z représentent
toujours exactement la même couleur.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

• xyz
Pour caractériser la chrominance, c'est-à-dire la couleur
indépendamment de sa luminance, on utilise les coordonnées x,y,z
telles que x + y + z = 1 et définies par

x = X / (X +Y + Z) , y = Y / (X + Y + Z) , z=1-x-y

Dans le plan (x,y), on visualise l'ensemble des couleurs visibles


indépendamment de la luminance.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

• C'est le diagramme de chromaticité. Les couleurs formant le


contour du diagramme sont des couleurs pures . Les couleurs pures
comprennent :

• les couleurs de l'arc en ciel,


obtenues par un rayonnement
monochromatique
• les couleurs appartenant à la
droite des pourpres qui ne sont
pas dans l'arc-enciel et qui sont
obtenues par mélange de deux
rayonnements
monochromatiques bleu (420
nm) et rouge (680 nm).
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5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

• Lab
L'espace CIE-Lab a été créé en 1976 par la CIE. Il a les mêmes
propriétés que l'espace X,Y,Z : ·
• espace normalisé indépendant du matériel,
• séparation de la luminance (L) et de la chrominance (a,b),
• possibilité de représenter toutes les couleurs visibles par addition
de 3 composantes L, a, b
Il a été conçu pour ajouter la propriété de conservation de la
différence perceptuelle : la distance entre 2 points dans l'espace Lab
est proportionnelle à la différence perçue entre les 2 couleurs
correspondantes. Cette propriété est particulièrement intéressante
lorsqu'on souhaite remplacer une couleur par une couleur proche.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Détail des 3 composantes:


• L : luminance varie entre 0 et 100
• a : variations sur un axe rouge-vert : varie entre -60 et +60
• b : variations sur un axe bleu -jaune : varie entre -60 et +60.

Conversion RGB to LAB


Il faut réaliser RGB -> XYZ puis XYZ -> Lab
// Rescale X/Y/Z relative to white point D65
double Xr = 0.95047, Yr = 1.0, Zr = 1.08883;
double xr = X/Xr; double yr = Y/Yr; double zr = Z/Zr;
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
// tristimulus function
double eps = 216/24389.0, k = 24389/27.0;
double fx = (xr <= eps) ? (k * xr + 16.0)/ 116.0 : Math.pow(xr, 1/3.0);
double fy = (yr <= eps) ? (k * yr + 16.0)/ 116.0 : Math.pow(yr, 1/3.0);
double fz = (zr <= eps) ? (k * zr + 16.0)/ 116.0 : Math.pow(zr, 1/3.0);
// tranform to LAB
double LAB_L = ( 116 * fy ) - 16;
double LAB_a = 500*(fx-fy);
double LAB_b = 200*(fy-fz);
Cet espace est le plus utile lorsqu'on veut assurer la fidélité des
couleurs, restreindre le gamut au minimum et rester indépendant
des matériels et logiciels de la chaîne de traitement.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

• YUV*-YCbCr*/YIQ*
Dans l'espace YUV, les informations de luminance et de chrominance
sont séparées. ·
• Y porte l'information de luminance. Y est issue du système XYZ.
• U et V (ou Cb, Cr) portent les informations de chrominance.

U= Cr = R - Y V= Cb = B - Y
L'espace YUV est destiné à la vidéo européenne (PAL*/SECAM *) alors
que YIQ est son équivalent pour le format américain (NTSC*).
YUV est aussi utilisé dans les formats de compression d'image fixe
JPEG et de vidéo MPEG.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Cette représentation a plusieurs objectifs:


• éviter les limites de représentation des couleurs et de l'intensité
lumineuse dans l'espace RVB.
• permettre l'envoi d'un même signal pour les télévisions N&B et
couleur. Y peut être directement affichée sur un poste noir et
blanc.
• diminuer la quantité d'information à transmettre : l'oeil n'étant
pas sensible à toutes les nuances de couleur, et surtout les
nuances de bleu, les composantes U et V peuvent être codées sur
moins de bits.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

Conversion RGB ->YCrCb

 Y   0.299 0.587 0.114  R 


    
 Cr     0.1687  0.3312 0.5 V 
 Cb   0.5    B 
   0.4186 0 .0813 
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)

• CMJN/CMYN
L'espace CMJN (Cyan Magenta Jaune Noir) / CMYK (Cyan Magenta
Yellow Black) est basé sur la synthèse soustractive des couleurs. Cette
représentation est principalement utilisée pour l'imprimerie et pour la
conception sur ordinateur de textes et illustration devant être
imprimés.
>Pour chaque couleur, on indique la quantité d'encre Cyan, Magenta,
Jaune et Noir permettant de la reproduire.
On peut simplement passer de l'espace RVB à l'espace CMJN :
C=1-R M=1-G J=1-B
On doit en pratique utiliser des conversions plus complexes prenant en
compte les caractéristiques de l'espace RVB d'origine et celles des
encres et du papier utilisés lors de l'impression.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
• sRVB/sRGB

• un espace de couleur informatique proposé par Hewlett-


Packard et Microsoft en 19961, utilisé dans les dispositifs
numériques, notamment les écrans d'ordinateurs.
• Cet espace de type RVB a été conçu au départ pour la télévision
haute-définition (HDTV). Sa caractéristique principale est d'avoir un
gamut réduit, compatible avec la plupart des moniteurs existants :
toutes les couleur de l'espace sRVB sont réalisables par n'importe
quel écran. C'est pourquoi l'espace sRVB est souvent recommandé
pour créer des images destinées à la diffusion en ligne.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
• Caractéristiques principales

Valeurs

• Les valeurs des composantes dans l'espace sRGB sont comprises


entre 0 et 1. Lorsque ces valeurs sont codées sur un octet, comme il
arrive souvent dans les applications, la valeur sRGB est exprimée en
1/255 ; par exemple le code de couleur #FF8040 se décompose en
trois valeurs codées sur un octet entre 0x00 et 0xFF, correspondant,
dans l'ordre à une composante rouge codée 0xFF, donnant une
valeur de 255/255 = 1, et, similairement, une
composante verte codée 0x80 donnant une valeur de 128/255 (≈
0,5) et une composante bleue codée 0x40 donnant une valeur de
64/255 (≈ 0,25).
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
• Chromacité

• Le point blanc, obtenu avec les trois composantes égales,


correspond à l'illuminant D65. Les coordonnées des composantes
de base de l'espace de couleurs sRGB dans l'espace CIE xyY sont :
Gamut du système sRGB dans
le diagramme xy
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
• Conversion RGB -> sRGB

Conversion d’abord RGB -> XYZ


Normalisation XYZ dans [0 1]
Conversion CIE XYZ vers sRGB (linéaire)

 Rlin   3.2406  1.5372  0.4986 X 


    
 Glin     0.9689 1.8758 0.0415  Y 
 B   0.0557  0.2040 1.0570  Z 
 lin    
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
5. Espaces colorimétriques et transformations de couleur ( RGB,
HSV, YCrCb)
• Conversion RGB -> sRGB
Correction de gamma
Le système sRGB a été conçu pour refléter un moniteur typique de
l'époque avec une valeur gamma de 2,2.
La formule suivante transforme les valeurs linéaires en sRGB. Si Clin
représente Rlin, Glin ou Blin et Csrgb représente Rsrgb, Gsrgb ou Bsrgb

 12.92 Clin Clin  0.0031308


Csrgb 
(1  a )C 1/ 2.4
lin  a Clin  0.0031308
avec a  0.055
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Introduction: image bitmap versus image vectorielle
Lorsque l'on affiche une image sur l'écran d'un ordinateur, ce que l'on voit
n'est qu'une succession de points. Il existe pourtant deux manières
différentes de stocker une image sur une machine, on parle d'image bitmap
ou bien d'image vectorielle.
• Dans une image bitmap, les points (ou pixels ) sont stockés dans un
tableau. Dans chaque case du tableau se trouve la couleur que l'on doit
afficher au point correspondant. Pourtant cette méthode a ses limites, si
la résolution de l'image est plus grande ou plus petite que celle de l'écran,
il faut agrandir ou rétrécir l'image. Si la réduction de l'image ne pose pas
de problème, l'agrandissement de l'image conduit à une dégradation de
l'aspect visuel de l'image.
• Dans une image vectorielle, les objets sont constitués de formes
géométriques simples, telles que des vecteurs, rectangles, des cercles, des
ellipses ... Le principal avantage des images vectorielles par rapport aux
images bitmap est qu'elles sont redimensionnables sans pertes de qualité.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Introduction: image bitmap versus image vectorielle
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Le terme « format » : est utilisé pour désigner un fichier de données
aussi bien que son contenu.
Les formats matriciels bitmap
• BMP
• GIF
• JPEG
• TIFF
• PNG ……
Les formats vectoriels
• DXF
• EPS
• PSD ….
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
BMP
• Format de Windows et d’OS/2
• Dynamique : de 1 à 24 bits par pixel
• Compression : non (parfois RLE)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
TIFF: Tagged Image File Format

• Format de base (sortie du scanner)


– Attention : différentes versions selon la plate-forme !
• Dynamique : 24 bits par pixel
• Compression : oui (non destructive)
– A préciser au moment de l’enregistrement (LZW, Huffman, …)
• Plusieurs espaces colorimétriques (RVB, CMYK)
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
GIF : Graphic Interchange Format
• Format propriétaire (sous brevet jusqu’en 2003)
– développé par CompuServe Inc.
• Dynamique : images indexées sur 256 couleurs
Particulièrement adapté aux graphiques et logos
• Compression : oui et sans pertes (LZW)
• 2 versions :
– GIF87a : transparence, entrelacement
– GIF89a : transparence, entrelacement, animation
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
JPEG : Joint Photographic Expert Group
Le volume des informations qu'il est nécessaire de stocker pour représenter
l'image peut être très important, surtout dans le cas de l'utilisation d'images
en haute résolution. Des techniques de compression doivent souvent être
mises en place pour diminuer ce volume tout en conservant une certaine
qualité de représentation. Il existe des techniques de compression non
destructives (basées sur des compressions de données sans perte
d'informations et qui conservent l'intégralité du signal) et des techniques
destructives qui augmentent le taux de compression au prix d'une
dégradation (généralement paramétrable) de la qualité de l'image.
Un exemple de technique de compression destructive couramment utilisée
est la compression JPEG. Les images suivantes illustrent l'influence de la
qualité de compression (en général paramétrable) sur la qualité de l'image
par rapport à l'image d'origine. Pour information, la taille de l'image originale
est de 256x256 pixels ce qui représente, avec un codage prenant 3 octets par
pixel, une taille de 196 Ko.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Image JPEG ‘jpg’
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Jpeg
• Dynamique : 24 bits (True Color)
Particulièrement adapté aux photographies
• Compression : oui mais destructive (paramétrable)
• Entrelacement possible (mais les navigateurs anciens ne le
gèrent pas)
• Amélioration : JPEG 2000
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Format vectoriel DXF Autocad Drawing Exchange
• Ce format est utilisé pour échanger des données graphiques
entre les programmes de SAPR. Il a été initialement créé pour
AutoCAD en 1982. Il contient des informations sur les
graphiques vectoriels en binaire ou ASCII. Il est utilisé comme
une alternative ouverte au format fermé DWG.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Format vectoriel Utilisation pour impression
• Le format PSD
• Le format .psd (Photoshop document) est un fichier matriciel,
généré par le logiciel d’édition Photoshop. Le format .psd est
constitué d’un ensemble de calques matriciels (pixels).
• Pour que l’impression soit la meilleure possible, il est conseillé
d’utiliser une bonne résolution (300 pixels/pouce).

• Cas d’utilisation : le format PSD est utilisé principalement
pour les images qui ne peuvent être vectorisées comme les
photos.

Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Format vectoriel Utilisation pour impression
• Le format PDF
• C’est le format vectoriel ou matriciel, qui est le plus couramment
utilisé par les imprimeurs.

• Note : beaucoup de logiciels proposent l’exportation en PDF.


Cependant, pour se revendiquer comme un véritable fichier
vectoriel, il faut que le fichier ait été exporté avec un logiciel
vectoriel. Par exemple, si vous exportez un fichier psd en pdf , ce
dernier ne sera pas pour autant un vrai PDF vectoriel.

• Cas d’utilisation : le format PDF est utilisé pour les outils de


communication visuelle, les logos et impression de haute qualité.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
6. Formats d’une image numérique
Format vectoriel Utilisation pour impression
• Le format EPS
• Le format .eps (Encapsulated PostScript) est le prédécesseur
du PDF. Autrefois très utilisé dans le milieu professionnel, ce
format permet de conserver les attributs vectoriels d’un
fichier. Aujourd’hui, le format .eps est mis de côté au profit du
format .pdf jugé plus souple.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
La vidéo numérique
• Une vidéo est une succession d’images (idéalement entre 24 et 30
images par seconde) à laquelle s’ajoute du son, des titres et des
sous-titres, qu’on appelle « métadonnées » . L’ensemble de ces
éléments est ensuite placé et compressé dans un fichier appelé
« conteneur » identifié par son nom comme AVI, MOV, FLV, … Plus
la qualité d’une vidéo est grande, plus le fichier créé est
volumineux, c’est pour cela qu’on utilise un algorithme de
compression CODEC pour la compression et décompression.
• Le mot CODEC est la concaténation de deux autres mots : codeur et
décodeur. En effet, l’image et le son d’une vidéo sont encodés et
décodés à l’aide de pilotes pour l’édition ou la restitution
(visionnage, téléchargement, …).
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
La vidéo numérique
• L’inconvénient est qu’au cours d’une compression la qualité de la
vidéo peut baisser en fonction de la méthode utilisée. Le choix du
format est donc important.
• Les catégories de format vidéo :
• Les fichiers vidéo utilisent des codecs différents pour encoder et
compresser les données. Ils ne sont pas tous des formats de
données, par exemple .avi, .mpg, .mov sont des conteneurs,
également appelés « encapsuleurs », ils peuvent tout de même
indiquer quel type de format appartient le fichier en question.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
La vidéo numérique
• Deux catégories de formats vidéo se distinguent réellement :
• - Les formats de fichiers dits de « projet » ou « conteneurs », qui sont
conçus pour fonctionner à l’intérieur d’un programme d’édition, (ce sont
des fichiers non finalisés qui peuvent encore être retouchés, ils sont
conçus pour stocker des données audio et vidéo.)
• - Les formats vidéo normaux, qui peuvent être créés grâce à des logiciels,
à des fins de stockage, de visualisation, de diffusion ou même pour être
partagés.
• Il y a une réelle différence entre les formats vidéo et les formats de «
projet ».
• Actuellement ils se divisent en deux sous catégories : les formats vidéo
conçus pour les systèmes de diffusion vidéo ou pour la télévision et ceux
conçus pour les images d’ordinateur.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• Les formats de conteneurs :
• AVI (Audio Video Interleave, soit Imbrication Audio Vidéo en
français) :
• Format de la catégorie des conteneurs, il est très pratique et très
utilisé. C’est l’un des formats vidéo les plus répandu, il est
compatible PC car il a été créé par Microsoft pour Windows.
• Extension : .avi.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• Avantages : Dans un fichier AVI, chacune des composantes peut
être compressée par n’importe quel codec. Il supporte la plupart
des formats d’audio et vidéo. De plus, il est supporté par une
grande majorité, si ce n’est pas tout, les logiciels de lecture vidéo.
• Inconvénients : Les fichiers utilisant le AVI restent relativement
lourds. Il peut contenir tout type de format audio, vidéo mais pas
de texte. Il n’est pas du tout recommandé pour le streaming.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• MOV ou QT - QuickTime :
• Format conteneur, propriétaire Apple créé en 1989 et mis sur le
marché en 1991, il peut contenir plusieurs pistes de plusieurs types :
audio, vidéo, texte (pour les sous-titres) chacune compressées avec
des codecs différents.
• Extensions : .mov, .qt, .qtx, .qtr, .qt3.
• Avantage : Les fichiers dans ce format sont légers.
• Inconvénients : Il nécessite l’utilisation du lecteur QuickTime. Le
format MOV supporte la haute définition mais il n’offre pas toujours
une très bonne qualité d’image.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• RM (RealMedia) :
• Format propriétaire de Real Networks. Le RM est un format adapté
au streaming. Il est actuellement en perte de vitesse.
• Extensions : .rm, .ram, .rpm.
• Avantage : Il supporte de nombreux formats mais plus
spécialement RealAudio et RealMovie.
• Inconvénients : Il ne supporte pas le texte (pas de sous-titres), se lit
uniquement avec le lecteur RealPlayer ou RealAlternative. Il n’est
compatible qu’avec le CBR (Constant Bit Rate) et possède donc une
mauvaise compression des données. Comme dit précédemment, il
est de plus en plus délaissé au profit de ASF ou QuickTime.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• WMV (Windows Media Video) :
• C’est un format de codage des données multimédia :
propriétaire Microsoft.
• Extension : .wmv.
• Avantage : Le WMV est un format compatible avec le Blu-ray.
• Inconvénient : Nécessite le lecteur Windows Media Player
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• WMF (Windows Media File) :
• C’est un format de codage des données multimédia créé par
Microsoft.
• Extension : .wmf.
• Avantages : En plus d’une bonne qualité, WMF est le premier
format qui s’assure de la gestion des droits.
• Inconvénient : Nécessite le lecteur Windows Media Player.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• MKV (Matraska Video) :
• Format conteneur russe, libre, créé en 2003, pouvant contenir de
très nombreux codecs.
• Extensions : .mkv, .mka, .mks, mk3d.
• Avantages : C’est un format entièrement libre, qui supporte la
vidéo, l’audio et les sous-titres. Grâce à ce format, il est possible de
réaliser des fonctions de chapitrage, créer des menus, faire des
recherches dans le fichier et sélectionner une source sonore, ou
choisir des sous-titrages.
• Inconvénients : Pas d'inconvénients majeurs trouvés.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• MP4:
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo

• Les différents formats de vidéo :


Créé en 2004, le MP4 un format conteneur, normalisé très inspiré de
QuickTime, faisant partie de la norme MPEG-4 partie 14. Il est surtout
utilisé pour diffuser des vidéos sur internet mais aussi pour la haute
définition.
• Extensions : .mp4, .mp4a, .mp4v, .m4P.
• Avantages : C’est un format de vidéo utilisé par un nombre
croissant de caméras mais c’est aussi un format très recommandé. Il
se retrouve aussi sur les Blu-ray et se lit avec la plupart des
appareils et des logiciels de lecture vidéo à jour. La vidéo est
compressée et prévue pour être lue en streaming. Son système de
compression permet d’obtenir des fichiers plus légers en
supprimant les images fixes.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• M4v :
• Format conteneur, standard pour les iPod, PSP et vidéos en
ligne contenant du MPEG4. Développé par Apple, il est très
similaire au format MP4, la principale différence est que le
M4v peut être protégé de la copie. Il est essentiellement
utilisé sur l’iTunes Store.
• Extensions : .m4v.
• Avantage : Les fichiers possédant ce format peuvent être
protégés de la copie.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• MPEG2-PS (MPEG Program Stream) :
• C’est un format conteneur pour le multiplexage audio-vidéo. Il
est spécifié dans la norme MPEG-1 et MPEG-2 et est utilisé
pour le stockage sur DVD.
• Extensions : .mpg, .mpeg, .m2p, .ps.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• MPEG2-TS (MPEG Transport Stream) :
• Utilisé pour la diffusion, surtout pour la télévision. Il est
l’équivalent de MPEG2-PS qui lui vise le stockage DVD.
• Extensions : .ts, .tsv, .tsa.
• Avantage : Ce format comprend des fonctions de correction
d’erreurs.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• ASF (Advanced System Format) :
• Format récent, prometteur crée par Microsoft, très utilisé
pour le streaming sur internet. Il appartient au framework
Windows Media.
• Extensions : .asf, .wma, .wmv.
• Avantages : Format supportant tous les formats audio, vidéo
et texte, c’est une sorte de AVI amélioré. Il est utilisé par les
successeurs du DVD : le Blu-ray et le HD-DVD.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• FLV (Flash Video) :
• Format conteneur populaire, il est utilisé pour diffuser des vidéos
sur Internet via le lecteur Flash.
• Extension : .flv.
• Avantages : Il permet d’insérer facilement une vidéo sur une page
web dans un format lisible par la majorité des internautes. C’est l’un
des formats de partage les plus courant sur le web. Il est lisible
grâce au lecteur Adobe Player (versions 6 à 10). De plus, il permet
d’obtenir des fichiers peu volumineux.
• Inconvénient : Il n’est pas pris en charge par les appareils iOS tels
que les iPhones ou les iPads.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• Ogg :
• Format de fichier libre et open source, par la fondation Xiph.org
dont le but est de proposer des formats et codecs libres de droits. Il
contient Vorbis, un format de compression pour l’audio et Théora,
un format de compression pour la vidéo.
• Extensions : .ogg, .ogv, .oga, .ogx.
• Avantage : Il est totalement libre et gratuit.
• Inconvénient : Il est très peu utilisé ne supportant que les formats
libres.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• OGM (Ogg Media) :
• Issu d’une modification de Ogg pour autoriser les fichiers
audio et vidéo non libres, il peut contenir les formats DivX,
Xvid et en audio le format Ogg Vorbis
• Extension : .ogm.
• Avantages : Il supporte tous les types de fichiers audio, vidéo
et textes mais aussi le chapitrage. Il permet de faire une
correction des erreurs dans le fichier. Pour finir, tout comme
Ogg, OGM est open source et libre de droits.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• 3GP :
• Le 3GB est format vidéo, dérivé du MP4, conçu pour diminuer la bande
passante et le stockage utilisé par les fichiers afin d’être compatibles avec
les téléphones mobiles de troisième génération (3G) et quatrième
génération (4G).
• Extensions : .3gp, .3g2.
• Avantages : Format léger compatible avec les téléphones portables.
Malgré sa destination aux téléphones mobiles, 3GP est aussi un format
utilisable sur ordinateur à l’aide logiciel de lecture comme VLC. C’est une
alternative moins volumineuse aux formats FLV ou MP4.
• Inconvénient : Il ne supporte pas le texte (pas de sous-titres).
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• M2TS :
• Format de fichier souvent utilisé pour le Blu-ray.
• Extensions : .m2ts, .MTS.
• Avantage : Il supporte tous les types de données : audio, vidéo et texte.
• Inconvénient : Il n’est pas open source.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• VOB (Video Object Block) :
• Format de la catégorie des conteneurs, utilisé pour les DVD, contenant
généralement du MPEG2 pour la vidéo et du AC3 ou DTS pour l’audio.
• Extension : .VOB.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• Les formats vidéo:
• Les formats MPEG :
• MPEG-1 :
• Norme de compression des données audio et vidéo crée en 1991 par
le groupe MPEG (Motion Picture Expert Group). MPEG est un groupe
ayant pour but de développer des standards internationaux de
compression et de décompression, de traitement et code d’images
animées et de données audio.
• Extensions : .mpeg, .mpe, .mpg, .mpv , .dat.
• Avantage C’est un format très présent dans les logiciels d’analyse.
• Inconvénient : Vieillissant avec une résolution basse (qualité proche du
VHS).
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• MPEG-2 :
• Amélioration et remplaçant du format MPEG-1. Il est utilisé
pour le diffusion de programmes de télévision numérique et
le stockage sur DVD. Qualité de vidéo de qualité DV (voir plus
bas), pouvant être utilisé avec différentes résolutions.
• Extensions : .mpeg, .mpe, .mpg, .mpv, .mp2, .m2p, .vob.
• Inconvénient : La suppression d’images fixes entraîne une
perte de détails, ce système de compression est donc adapté
aux résolutions standards, mais pas à la HD.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo

• Les différents formats de vidéo :


• MPEG3 :
• Créé en parallèle du MPEG-2 en 1992, le MPEG3 était
destiné à la télévision haute définition. Le projet fut
abandonné lorsque le MPEG-2 fut amélioré
remplissant ainsi la mission du MPEG-3.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• MPEG4 :
• Ensemble de spécifications permettant d’encoder des
objets multimédias. Il a été conçu en 1998 par le groupe
MPEG. Il était destiné à la diffusion de vidéos au plus bas
débit possible soit une diffusion généralisée des
contenus vidéo sur les réseaux informatiques.
• Extensions : .mp4, .mov,.avi, .asf, .wmv.
• Avantage : Il est standardisé et offre une compression
rapide.
• Inconvénient : Rendu final un peu en dessous de certains
formats comme DivX.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• DivX (Digital Video eXpress) :
• Créé en 1998 et basé sur le MPEG-4, il possède les codecs vidéo les
plus utilisé mais pourtant pas un format très répandu.
• Extensions : .avi, .mpg.
• Avantages : Il permet de compresser fortement un fichier sans
remarquer une perte notable de qualité (on peut, par exemple,
diviser par 6 la taille d’un film sans trop de perte de qualité). Il est
compatible avec la plupart des logiciels de lecture.
• Inconvénients : Nécessite l’installation des codecs DivX/ Xvid à jour
(souvent inclus dans la plupart des lecteurs vidéo. Il utilise des
codecs propriétaire sous licence et est peu utilisé dans les logiciels
d’analyse.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo

• Les différents formats de vidéo :


• Xvid :
• C’est le concurrent libre de DivX, il est basé sur ce dernier
mais n’est pas compatible avec.
• Extensions : .avi, .xvid.
• Avantage : Meilleure qualité que le format DivX.
• Inconvénient : Compatible avec peu de logiciels de lecture.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo

• Les différents formats de vidéo :


• AVCHD (Advanced Video Coding, High Definition) :
• Résultat d’une collaboration entre Panasonic et Sony, c’est un
format vidéo de haute définition fortement compressée.
• Avantages : Il possède une haute résolution HD (jusqu’à
1920x1080) et prenant en charge la 3D. En comparaison des
autres formats, la taille de ses fichiers est moindre.
• Inconvénient: Exige pour le montage vidéo, un ordinateur
possédant de très hautes performances, il n’est donc pas
supporté par la plupart des appareils mobiles.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• DV (Digital Video) :
• C’est un format multimédia crée en 1996.
• Extensions : .dv, .avi, .mov.
• Avantages : Très peu compressé, il est adapté pour le
montage et le stockage. L’image est donc de très bonne
qualité.
• Inconvénient : Encombrement important, environ 13 Go pour
une heure de vidéo.
DVRAW :
• C’est le format qui permet d’encapsuler les codecs de type DV.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
7. Notions de la vidéo numérique, formats vidéo
• Les différents formats de vidéo :
• Les formats vidéo sont divers, de même que leurs
applications. Il est important de choisir le format de notre
vidéo en fonction de nos besoins.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Conversion des formats vidéo
• Les convertisseurs vidéo sont des programmes/logiciels qui
permettent de convertir des vidéos d'un format à
l'autre. Concernant les vidéos, il existe une longue liste de formats
disponibles comme MP4, MPG, MOV, AVI, et beaucoup d'autres.
Chacun de ces formats est compatible avec tel ou tel appareil et
lorsque vous avez un fichier qui n'est pas lisible sur votre appareil,
vous aurez besoin de la convertir dans un autre format : c'est donc
ici que le convertisseur vidéo joue son rôle. En plus de la conversion
de format, beaucoup de ces logiciels effectuent d'autres fonctions
comme réduire la taille du fichier, modifier le débit, la fréquence de
trame et la résolution du fichier, éditer des fichiers, télécharger des
vidéos, et autres.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Conversion des formats vidéo
• Les convertisseurs MP4 pour Windows
1. Wondershare Video Converter Free : Ce logiciel est disponible pour
les systèmes Windows ainsi que Mac et son utilisation est
complètement gratuite.
• Avantages :
• Utilisation gratuite
• Permet de télécharger des vidéos YouTube
• Propose des fonctions d'édition
• Inconvénients :
• Peut convertir les fichiers uniquement vers des formats compatibles
par appareil
• Pas de conversion batch
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Conversion des formats vidéo
• 2.Handbrake :
• Handbrake est un autre convertisseur populaire qui est disponible
pour de multiples plateformes y compris, Windows, Linux, et Mac. Il
s'agit d'un programme gratuit et open source qui permet de
convertir des vidéos vers tous les formats et appareils populaires.
• Avantages :
• Permet de convertir des vidéos vers différents formats
• Fonctionne sur plusieurs plateformes
• Programme gratuit et open source
• Inconvénients :
• Des plaintes concernant le plantage du programme
• Parfois la bande son n'est pas synchronisée
• Pas de fonctionnalités supplémentaires
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Conversion des formats vidéo
• 3. Any Video Converter (AVC) Free :
• Il fonctionne avec le système Windows aussi bien que Mac et supporte plus de 100
formats en entrée et plus de 160 formats en sortie. Les fichiers utilisés par le logiciel
sont convertis à une vitesse convenable sans aucune perte de qualité. AVC travaille
aussi comme extracteur gratuit de CD audio, permettant d'extraire des pistes audio de
CDs. Des vidéos de plus de 100 sites peuvent être téléchargées en utilisant ce logiciel.
Ses outils d'édition permettent aux utilisateurs de personnaliser leurs vidéos en
fonction de leurs exigences.
• Avantages :
• Disponible en plusieurs langues
• Permet d'éditer les vidéos
• Supporte le téléchargement vidéo depuis plus de 100 sites
• Permet de graver les vidéos sur DVD ou AVCHD DVD
• Fonctionnalités pour extraire l'audio depuis les CDs et vidéos
• Inconvénients :
• Pour les utilisateurs lambas, les options de format et appareil sont compliquées
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Conversion des formats vidéo
• 4. Free HD Video Converter Factory
• Il permet de convertir des vidéos vers tous les formats et appareils populaires, y
compris MP4, MTS, AVI, MOV, iPhone, iPad, et autres. Il n'y a pas d'adware ou autre
logiciel intégré, ni de filigrane sur le fichier de sortie généré en utilisant ce programme.
La vitesse de conversion est 6 fois plus rapide comparée aux autres logiciels. De plus,
Free HD Video Converter Factory permet aussi d'éditer et personnaliser des fichiers en
utilisant les fonctionnalités telles que couper, rogner et autres. Le téléchargement vidéo
depuis YouTube, Vimeo, et autres sites est également facilité par ce logiciel.
• Avantages :
• Supporte une quantité de formats en entrée et en sortie
• Vitesse de conversion rapide
• Supporte la conversion en qualité HD
• Facilite l'édition de fichiers
• Inconvénients :
• Supporte uniquement la langue anglaise
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Conversion des formats vidéo
• 5. Koyote Free Video Converter :
• Il s'agit d'un autre convertisseur MP4 gratuit acceptable pour Windows, qui
permet la conversion de fichiers entre différents formats de fichiers. Ce
programme est facile à utiliser sans aucune fonctionnalité ou fonction
compliquée et il supporte également des formats compatibles par appareil. Ce
logiciel permet de personnaliser le profil du format en fonction des exigences
des utilisateurs. La vitesse de conversion de ce logiciel est rapide et il permet
également de convertir une partie de la vidéo.
• Avantages :
• Supporte une quantité de formats
• Le profil de format peut être personnalisé
• Permet de convertir une partie de la vidéo
• Inconvénients :
• Ne supporte pas la prévisualisation de la vidéo après la conversion
• L'installation de la barre d'outils du logiciel est recommandée
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8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Extraction de trames
• Le logiciel image video converter est un convertisseur de photos en vidéos et vice-versa.
Facile à utiliser, il permet de créer des vidéos à partir de plusieurs photos. L’utilisation de ce
programme multifonction ne nécessite aucune connaissance technique en traitement vidéo.
• Principales fonctionnalités
• Conversion : image video converter est surtout utilisé pour convertir les
photos existant dans le disque dur en vidéo. Pour cela, l’utilisateur est libre de
choisir les images qui seront utilisées. La qualité du rendu final est préservée
même après la fusion des vidéos.
• Extraction : ce programme est capable de fractionner les vidéos et d’en
extraire les trames. Il supporte également le traitement en lot, ce qui permet
d’accélérer le processus et d’économiser les ressources du disque dur.
• Compatibilité : image video converter est capable de travailler avec un large
éventail de formats dont, par exemple, pour les formats image JPEG, GIF, PNG,
BMP, PCX, WMF, EMF, TIFF, TGA… les formats audio MP3, WAV, VIDEO WMA…
et les formats vidéo AVI, DivX, XviD, MS, MPEG4, MPEG, AVI et plus encore.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Conversion des formats vidéo et extraction de trames.
Extraction de trames
• FFmpeg est une collection de logiciels libres destinés au traitement de flux audio
ou vidéo (enregistrement, lecture ou conversion d'un format à un autre), qui inclut
libavcodec qui est une bibliothèque multimédia utilisant libavformat (un
conteneur audio/vidéo).

Le nom FFmpeg vient du groupe des normes vidéo MPEG avec l'extension "FF" qui
signifie "fast forward", il est compatible avec la plupart des systèmes d'exploitation
comme GNU/Linux, les plates-formes informatiques et les architectures de
microprocesseur.

Lors du développement du projet FFmpeg, il y avait seuelement deux codecs vidéo


et un conteneur vidéo créés, qui sont les codecs Snow.
Les développeurs de FFmpeg ont voulu nommer le projet " Libav." , ce qui a été lié
à un problème dans la gestion de ce projet.
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Familiarisation au langage C + openCV
Installation Open CV + Codeblocks
• Lecture d’image et affichage //Affic hage de l’image Originale.
#include <iostream> cvNamedWindow("ImageOriginale",CV_WINDOW
#include <cv.h> _AUTOSIZE);
#include <highgui.h> cvShowImage("ImageOriginale",img);
#include <cvaux.h> cvWaitKey(0);
#include <string> int nl,nc,nd, nca;
#include <stdio.h> nl=img->height;
using namespace std; nc=img->width;
int main() nd=img->depth;
{ nca=img->nChannels;
cout << "Le nombre de lignes = " << nl <<endl;
// lecture d’image
cout << "Le nombre de colonnes = " << nc
char nom_image[20]; <<endl;
cout<<"Donner le nom Image:"; cout << "Le nombre de bits par pixel (depth) = "
scanf("%s",nom_image); << nd <<endl;
IplImage *img= cout << "Le nombre de canaux = " << nca
cvLoadImage(nom_image,CV_LOAD_IMAGE_A <<endl;
NYCOLOR); return 0;
}
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8. Familiarisation au langage C + openCV
Installation Open CV + Codeblocks
• La structure IplImage (intel)
Public Attributs
int depth
int align Ignoré
int height
int alphaChannel Ignoré
int ID
int BorderConst [4] Ditto
char * imageData
int BorderMode [4] Ignoré
char * imageDataOrigin
char channelSeq [4] ditto
void * imageId
char colorModel [4] Ignoré
int imageSize
int dataOrder
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8. Familiarisation au langage C + openCV
Installation Open CV + Codeblocks
• La structure IplImage (intel)
Public Attributs
struct _IplTileInfo * tileInfo
int imageSize
int width
struct _IplImage * maskROI
int widthStep
int nChannels

int nSize

int origin

struct _IplROI * roi


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Familiarisation au langage C + openCV
int dataOrder : 0 - interleaved color channels, 1 - separate color channels.
cvCreateImage can only create interleaved images.

int depth: Pixel depth in bits: IPL_DEPTH_8U, IPL_DEPTH_8S, IPL_DEPTH_16S,


IPL_DEPTH_32S, IPL_DEPTH_32F and IPL_DEPTH_64F are supported.

int height : la hauteur en pixels (le nombre de lignes).

int ID: version (=0)

char * imageData: Pointer to aligned image data.


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Familiarisation au langage C + openCV
La structure IplImage (intel)
char * imageDataOrigin: Pointer to very origin of image data (not necessarily aligned) -
needed for correct deallocation

void * imageId: " "

int imageSize: Image data size in bytes (==image->height*image->widthStep in case


of interleaved data)

int imageSize: Image data size in bytes (==image->height*image->widthStep in case


of interleaved data)

struct _IplImage * maskROI: NULL

int nChannels: nombre de canaux 1,2,3 et 4


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
8. Familiarisation au langage C + openCV

int nSize: sizeof(IplImage)

int origin: 0 - top-left origin, 1 - bottom-left origin (Windows bitmaps style).

struct _IplROI * roi: Image ROI. If NULL, the whole image is selected.

struct _IplTileInfo * tileInfo: structure " "

int width: la largeur en nombre de pixels (le nombre de colonnes)

int widthStep: Size of aligned image row in bytes.


Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
R
8. Familiarisation au langage C + openCV
Reprenons le programme insérons avant return 0

//Création d’une image vide pour afficher l’image en niveau de gris


IplImage *ImgOrigGray=cvCreateImage(cvGetSize(img),IPL_DEPTH_8U,1);
IplImage *ImgOrigHSV=cvCreateImage(cvGetSize(img),IPL_DEPTH_8U,3);
IplImage *ImgOrigseuil=cvCreateImage(cvGetSize(img),IPL_DEPTH_8U,1);

// cvDestroyWindow("ImageOriginale");
//____________ Conversion de l’image Originale en image en NG ___________
cvCvtColor(img,ImgOrigGray,CV_BGR2GRAY);
cvCvtColor(img, ImgOrigHSV, CV_BGR2HSV);
// Affichage des images
// lecture des valeurs des points
CvScalar pixel;
unsigned char R[nl][nc], V[nl][nc], B[nl][nc];
Introduction à la représentation d’images et de la vidéo
R
8. Familiarisation au langage C + openCV
for(int x = 0; x < nc; x++)
{
for (int y = 0; y < nl; y++)
{
pixel = cvGet2D(img, x, y);
B[y][x]= pixel.val[0] ;
V[y][x]= pixel.val[1] ;
R[y][x]= pixel.val[2] ;
cvSet2D(ImgOrigseuil, x, y, pixel);
}
}
//Affichage mage ImgOrigseuil

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