Vous êtes sur la page 1sur 7

Thème du chapitre socialisation

Pour lire le cours


cliquez : ici
Fiche 2 les processus de socialisation

Regardez l’extrait suivant de L’_enfant sauvage cliquez : icie

Objectifs :  maîtriser  les  différentes  méthodes  de 


socialisation  à  partir  d’extraits  du  film  « Victor  ,  l’enfant 
sauvage de F.Truffaut

Méthodes modernes de socialisation


Méthodes traditionnelles de socialisation

Récompenses et punitions Répétition Observation etExpérimentation


1.Recherchez qui est Victor imitation
l’enfant sauvage . Expliquez
l’intérêt suscité par Victor à son Récompenses Punitions
époque .
2.Complétez le tableau suivant à Description de
partir des extraits tirés du film la scène
3.Les différentes méthodes de
socialisation sont-elles Agents de
antinomiques ou socialisation en
complémentaires ? Donnez des présence
exemples précis .
Fiche 3 les agents de socialisation
Objectifs :  à  partir  d’un  extrait  de  reportage  d’Envoyé 
Envoyé spécial - Ecole, la violence entre les lignes 1/3 spécial , déterminer les différents agents de socialisation 
( les 10 premières minutes ): ici et leurs modèles culturels

Questions :
1.A quelle étape de socialisation de l’individu
se situe le reportage ?
2.Quels sont les statut et les rôle du collégien
attendus par le systèmes scolaire ? Quelles
sont les valeurs et normes prônées par
l’école ?
3.Quels sont les autres agents de socialisation
présents dans le reportage ?
4.Présentez pour chacun des acteurs les statuts
et les rôles du collégien qu’il développe
5.La socialisation se fait-elle uniquement dans
un sens ? Prenez des exemples précis .
Fiche 4 les approches théoriques de la
socialisation

M Mead aux iles samoa

Pierre Bourdieu
La conception culturaliste de la
socialisation
Par suite, la personnalité marquisienne apparaît très différente de celle des adultes occidentaux. On y pratique la
polyandrie et le mariage de groupe mais la jalousie y est inconnue « sauf lorsque l'on a bu ». ( … ). Le Marquisien est
« essentiellement un être poli », ses « manières sont douces » et sa « capacité d'exploiter autrui est très réduite », son
seul objet de haine étant la personne capable de frustrer ses besoins essentiels ou de l'humilier publiquement (ce qui
peut le conduire au suicide). La femme occupe « dans le folklore, une position très voisine à celle du père dans notre
culture et c'est pourquoi elle constitue la cible habituelle des mauvais sorts ».
La socialisation de l'enfant marquisien apparaît donc, en de nombreux points, différente voire à l'opposé de celle de
l'enfant occidental d'aujourd' hui. Les rapports de l'enfant marquisien avec sa mère sont réduits au minimum et ce sont
les hommes qui ont la charge de s'occuper de lui ; il n'y a pas de contraintes à la propreté ni de vêtements imposés ; il
n'existe aucune restriction sexuelle et pas d'exigence d'obéissance ; il n'y a pas d'école ni d'apprentissage obligatoire
avant la puberté mais une grande liberté collective au sein des bandes d'enfants ; son instruction ne commence qu'au
moment de son initiation par laquelle il devient membre à part entière de sa société. Si l'on peut, à la rigueur,
distinguer quelques phases liées autant à la maturation biologique qu'aux institutions sociales (la période allant de huit
ans à la puberté, celle des bandes d'enfants, étant la seule clairement délimitée par Linton), on ne peut facilement
transporter à la société marquisienne l'une ou l'autre des classifications en « stades » construites par Piaget. L'enfant
marquisien s'imprègne progressivement, par l'observation et l'imitation de la « culture » de son groupe ; il
l'expérimente ensuite, de manière informelle, dans des bandes réunissant les enfants de sa classe d'âge
Source : C.Dubar , La socialisation , A.Colin
Questions :
Iles Marquises Société française aujourd’hui

Caractéristiques de la personnalité
1. Remplir le tableau suivant
2. Expliquez à partir du texte Caractéristiques de la culture
l’affirmation suivante : la
personnalité des individus est Méthodes de socialisation
le produit de la culture
.

La socialisation vue comme incorporation


des habitus: P Bourdieu
Objectifs : à partir d’un extrait du documentaire Dans les 
ghettos du gotha
,  déterminer  les  différents  agents  de  socialisation  et 
leurs modèles culturels

Voyage dans les ghettos du gotha ( 2008)


Réalisation: Jean-Christophe Rosé :
regardez le reportage de 5mn10
à 14 mn: _dans-les-ghettos-du-gotha-4_

Questions :
1.Pourquoi Mr Pinçon dit-il que l’égalité des chances est
limitée ? Quelles conclusions en tire t’il ?
2.Quelles sont les différentes formes de capital mises en
évidence
3.Comment Melle de Nicolaï explique t’elle sa réussite ?
4.Comment obtient-elle son stage , que cela traduit-il?
Une analyse interactionniste de la
socialisation
A travers les processus de globalisation et d’internationalisme sur les marchés, à travers le changement social rapide ainsi que la diversité
sociale et culturelle, ces organisations de travail se sont vu mises devant de nouveaux défis à relever au sein de leurs employés. La
concurrence accrue, explique Thomas, ne dictait pas seulement un choix aussi vaste que possible parmi la meilleure main-d’oeuvre à
disposition. Les entreprises et les autorités devaient aussi disposer d’une culture de l’ouverture d’esprit permettant aux employés de mettre au
service de l’employeur leurs expériences individuelles et leurs capacités au sein des processus du travail. Ses appels succédaient déjà alors au
fait que les personnes qui se distinguent par leurs qualités de la majorité du personnel sont sinon exclues, du moins souvent entravées par des
préjugés, par les lois coutumières et par de simples routines de travail. Dans le quotidien du monde du travail et en particulier dans des
contextes d’organisations culturellement homogènes, être différent des autres est souvent perçu comme un déficit, comme une charge
supplémentaire et comme un risque pour l’efficacité, ou une menace envers la capacité de fonctionnement au sein de l’organisation.
Cette réalité mène fréquemment à ce que des compétences spécifiques et des qualifications ne puissent être mises en oeuvre. (... )
Un climat organisationnel orienté vers la diversité contribue non seulement à la satisfaction au Travail et à l’amélioration des chances
professionnelles, mais aussi à l’identification des collaborateurs et collaboratrices avec l’entreprise. La diversité abaisse aussi les coûts,
occasionnés par les fluctuations et les conflits ou encore par la «démission intérieure» (sorte de résignation) de personnes qui dans une
organisation ne sont socialement parlant pas intégrées. Par ailleurs, les différences face aux connaissances et aux expériences sont considérées
comme un potentiel créatif dans des situations où l’on exige une flexibilité et où il s’agit de résoudre des problèmes complexes. On sait
pertinemment que, dans la concurrence pour acquérir des clients, les organisations ayant un personnel varié et bien qualifié vivent mieux étant
donné qu’elles perçoivent plus vite les mutations rapides dans un environnement international et qu’elles disposent en règle générale de
meilleures relations avec les différents groupes d’intérêts. Et finalement, les entreprises peuvent tirer profit d’une image de marque positive,
car elles attirent, à tous égards, des personnes extraordinaires.
Source : Diversité socioculturelle,dans les organisations de travail,Brigitte Liebig: Le diversity management en tant que concept de gestion d
...
Questions :
1.Expliquez le passage soulignée, à quelle forme de socialisation se réfère t'il , quelle conception de la société développe t'il ?
2.Quelles évolutions ont conduit à la remise en cause des conceptions développées dans la question précédente ?
3.Qu'attendent désormais les entreprises de leurs salariés, quelle modèle de socialisation vous paraît le plus adapté, quelle démarche sociologique faut-il
adopter pour l'expliquer?
4.Montrez que les entreprises ont tout intérêt à adopter ce modèle , présentez les retombées positives qu'elles peuvent en espérer .

Vous aimerez peut-être aussi