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POUR UNE MEILLEURE

PRISE EN CHARGE
DES PATIENTS DIABÉTIQUES

DE TYPE 2

1
 L’HBA1C

Est exprimée en pourcentage.


Chez un non diabétique elle est < 5.5%
Elle est le reflet de l’imprégnation glycémique
du globule rouge dont la durée de vie est
environ de 90 j
C’est un dosage fiable et reproductible.

2
Le contrôle glycémique se dégrade
avec le temps

9
Traitement conventionnel

8
HbA1c (%)

Traitement intensif
7
6,2% (limite sup. de la normale)
6
0
0 3 6 9 12 15
Années de randomisation
UKPDS(1)

Cette dégradation est liée à une baisse de la sécrétion d’insuline


avec le temps: de 50% au diagnostic à 25% après 6 ans de suivi(2).
3 (1) UKPDS Group (UKPDS 33). Lancet 1998; 352: 837-53.
(2) Holman. Diabetes Res. Clin. Pract 1998; 40, suppl.1: 21-25.
Le diabète de type 2 est une maladie
évolutive du fait de la baisse
progressive de la sécrétion d’insuline

Fonction des cellules  (%)


100
1 Avant diagnostic
1
80 2 Diagnostic

60
2

40
Intolérance Glycémie Glycémie
en Post-prandiale
20 à jeun
glucose altérée élevée

0
-12 -10 -8 -6 -2 0 2 6 10 14
Années
4
Adapté de l ’UKPDS. Group. Diabetes 1995; 44 : 1249-1258.
Les différents traitements du
DT2

5
Les stratégies
thérapeutiques
doivent être de plus en plus
intensives avec le temps

Régime + activité physique

Monothérapie orale

Bithérapie orale

Trithérapie orale ???

Insuline intermédiaire ou lente une fois par jour ±


hypoglycémiants oraux

Multi-injections d’insuline

6 AFSSAPS (Fev. 1999). Diabetes Metab 1999; 25, suppl. 6.


Recommandations de l’ANAES. Sept.2000. Diabetes Metab 2000; 26, suppl. 5.
Prescrire en temps utile

La diététique
Dès le diagnostic du risque de diabète

Les hypoglycémiants oraux


Dès que l’HbA1c dépasse à 2 reprises 6,5% sous régime seul

L’autosurveillance glycémique
Dès que c’est utile au patient

L’insuline
Dès que l’HbA1c dépasse à 2 reprises 8% malgré une posologie
maximale d’hypoglycémiants oraux en l’absence de prise
de poids récente

7 Recommandations de l’ANAES. Sept.2000. Diabetes Metab 2000; 26, suppl. 5.


Brun J.M. et coll. Recommandations de l’ALFEDIAM. Diabetes Metab 1995; 21 : 291-294.
Être exigeant sur les objectifs,
la stratégie et les moyens
thérapeutiques
8
Le risque de complications du
diabète est lié à la valeur de
l’HbA1c

Vrai Faux

9
L’ incidence des complications est
liée à l’équilibre du diabète

Dans l’étude UKPDS, l’incidence des complications du diabète, quelles


qu’elles soient, est corrélée à l’HbA1c moyenne, sans effet seuil

120

100

80

E/1000PA 60

40

20

0
5 6 7 8 9 10 11
HbA1c
Augmentation de l’incidence des complications liées au diabète, quelles qu’elles soient, exprimée en
événements par 1000 patients-années (E/1000 PA), en fonction de l’HbA1c
10

Chanson Ph. et coll. Mt endocrinologie 2000;2;3:207-16.


Une baisse de 1% de l’HbA1c réduit
de 37% le risque de complications
microvasculaires

Vrai Faux
 Objectif thérapeutique et HbA1c

L’incidence des complications est corrélée à


l’HbA1c, ce qui justifie un objectif exigeant

Objectif optimal : HbA1c de ≤ 6,5% (1) à 7% (2)

A moduler selon le rapport bénéfice/risque


(complications iatrogènes) en fonction de :
 l’âge et l’évaluation de l’espérance de vie
 les comorbidités, notamment les complications du
diabète

12
(1) Recommandations de l’ANAES. Sept.2000. Diabetes Metab 2000; 26, suppl. 5.
(2) Recommandations de L’ADA. Diabetes Care 2003; 26, suppl. 1.
État des lieux de la prise en charge du
DT2 en France : objectif non atteint

HbA1C CNAM(1) ECODIA(2) ESPOIR(3) DIASTEP


Effectif 3626 4119 4930 18 933
Année de
réalisation 1994 1998 2001 2001

<6,5% 25,6% 33,4% 27% 32%

6,6 à 8% 31,5% 35,2% 39% 42%

> 8% 42,9% 31,4% 34% 26%

(1) Vauzelle-Kervroëdan F. et coll. Diabetes Metab 2000; 26, suppl. 6, 55-62.


(2) Detournay B. et coll. Diabetes Metab 2000; 26, 363-369.
13 (3) Genes N. et coll. Abstract n° 278. 38th Annual Meeting of the EASD, Budapest, September 1-5 th, 2002.
Diabetologia 2002; suppl. 43.
Si l’objectif glycémique n’est pas
atteint sur deux contrôles successifs
de l’HbA1c espacés de 3 à 4 mois,
il faut passer à une autre étape
thérapeutique

Vrai Faux

14
Cette modification est indispensable
si l’HbA1c dépasse 8% à 2 reprises

Vrai Faux

15
L’association sulfamides + metformine
à doses maximales tolérées définit le
traitement hypoglycémiant oral
maximal

Vrai Faux

16
2/3 des patients dont l’HbA1c dépasse

8% ne sont pas sous traitement oral


maximal
Traitement du diabète lorsque l’HbA1c est > 8%
19,1% de la totalité des patients (n=3405)

2 ADO à 2 ADO à
Régime Insuline +/-
1 ADO posologie posologie
seul ADO
non optimale optimale

1,6% 29,5% 35,8% 16,3% 16,8%


(62) (990) (1217) (546) (578)

17 Données de l’étude DIASTEP


Après six ans d’évolution du diabète,
une bithérapie orale est nécessaire
chez la majorité des patients pour
normaliser les glycémies

Vrai Faux

18
Les leçons de l’UKPDS

Après 6 ans de suivi, 50% des patients


en monothérapie (régime ou hypoglycémiant oral)
ne maintiennent pas une HbA1c < 7%(1)

Après 6 ans de suivi, 53% des patients


sous sulfamides ont nécessité l’adjonction
d’insuline pour contrôler leur HbA1c(2)

(1) Turner R.C. et coll. (UKPDS 49). JAMA 1999; 281, 21: 2005-201.
19 (2) Wright A. et coll. (UKPDS 57). Diabetes Care 2002; 25, 2: 330-336.
Après 15 ans de diabète, la cause la
plus probable du déséquilibre
glycémique est un mauvais suivi
du régime

Vrai Faux

20
L’efficacité des règles hygiéno-
diététiques dépend de l’ancienneté
du diabète

Au diagnostic du diabète de type 2 : HbA1c - 2%(1)

4 ans après le diagnostic: HbA1c - 1%(2)

 Traitement diététique initial pour les patients ayant


une glycémie à jeun < 2 g/l
 Traitement hypoglycémiant oral en cas d’échec de la
diététique
 Après 10 ans de diabète, le patient n’est pas seul
responsable de l’échec du régime: optimiser le
régime
mais aussi le traitement pharmacologique.

(1) UKPDS Group. (UKPDS 7). Metabolism 1990; 39 : 905-912.


21
(2) Franz M.J. et coll. J Am Diet Assoc 1995; 95 : 1009-1017.
Le diabète de type 2 est une maladie
qui associe 2 composantes 

L’insulinorésistance : diminution des effets


de l’insuline sur ses tissus cibles, qui reste
à peu près stable avec le temps

L’insulinopénie : diminution de la capacité


de sécrétion de l’insuline par les cellules
bêta du pancréas, qui s’aggrave avec le temps

22
Il existe une corrélation positive entre
la motivation des médecins et les
résultats glycémiques
des patients

Vrai Faux

23
Qualité du contrôle glycémique en fonction
des objectifs des médecins pour la glycémie
à jeun

342 médecins, 3 297 patients


8
HbA1c moyenne des patients (%)

7,8
7,8 ± 1,8
7,6
7,4 7,5 ± 1,6

7,2 7,3 ± 1,5

7
7 ± 1,6
6,8
6,6
6,4
<1,10 g/l 1,10-1,20 g/l 1,20-1,40 g/l >1,40 g/l
p=0,0001

Objectifs des médecins pour la glycémie à jeun


24
The QuED Study Group. Diabetes Care, 24, 3, 423-429.
Les médecins français trouvent que
la prise en charge des patients
diabétiques de type 2 est
une tâche difficile

Vrai Faux

25
Questionnaire sur la prise en charge

Répondants : 1 098 médecins


Par ordre de difficulté à traiter :
alcoolisme, diabète de type 2, dépression, asthme, HTA,
hypercholestérolémie, coxarthrose
Les principales difficultés sont :
 La diététique 79%
 L’absence de remboursement
des diététiciennes 79%
et des soins podologiques 55%
 La prescription de l’insuline 75%
 L’éducation des patients 74%
 Le manque de temps 60%
26
Etude Diastep - Communication à l’ALFEDIAM, Mars 2003
Les objectifs glycémiques clés de
l’autosurveillance sont
Entre 0,80 et 1,2 g/l à jeun
Entre 0,70 et 1,30 g/l avant le dîner

Vrai Faux

27
Fréquence et horaire des
auto-contrôles / propositions

Sous ADO
 ASG à jeun et avant le dîner 2 à 3 fois par semaine
 Les glycémies post prandiales (2h après le début d’un repas)
peuvent être intéressantes
En cas de discordance entre l’HbA1c et les glycémies
pré-prandiales : HbA1c >7% et glycémies pré-prandiales
comprises entre 0,7 et 1,30 g/l
A titre éducatif : pour évaluer le caractère plus ou moins
hyperglycémiant de tel ou tel aliment

Sous traitement combiné ADO + insuline


à 1 injection/jour
 ASG quotidienne le matin, pour adapter les doses d’insuline et
avant le dîner, pour adapter les doses d’ADO, en particulier des
28 sulfamides hypoglycémiants
L’insuline dans le traitement du
patient diabétique de type 2
29
Recommandations de l’ANAES

La prescription d’une insuline intermédiaire (NPH) au


coucher peut constituer la première étape de la mise à
l’insuline du diabétique de type 2.
On préfèrera une insuline glargine en cas de survenue
d’hypoglycémies nocturnes
L’insuline au coucher sera généralement, mais pas
nécessairement dans un premier temps, associée à
des comprimés dans la journée, à savoir
une monothérapie orale. La metformine sera préférée
aux sulfamides en cas de surpoids.

30
Recommandations de l’ANAES. Sept.2000. Diabetes Metab 2000; 26, suppl. 5.
Maîtriser l’insulinothérapie
en une injection par jour
31
L’instauration d’un traitement par
insuline en ambulatoire est aussi
efficace et sûre qu’en hospitalisation

Vrai Faux

32
L’insulinothérapie en ambulatoire
chez les DT2 est aussi efficace
et
sûre qu’en hospitalisation
Instauration d’une insulinothérapie (2 NPH) dans
2 groupes de patients DT2
Groupe ambulatoire 70 patients, HbA1c 10,3%
Groupe hospitalisation 70 patients, HbA1c 10,4%
Contrôle glycémique équivalent à 12 mois
(-2% d’HbA1c)
Incidence similaire des hypoglycémies sévères
IMC identique
Coût
Groupe ambulatoire 127€ par patient,
Groupe hospitalisation de 5 jours 1 278€ par patient
33
Muller U.A. et coll. Diabetes Metab 1998; 24: 251-255.
Plus le déséquilibre du diabète est
important, meilleure est la réponse au
traitement par insuline, plus grand est
le risque de prise de poids
Vrai Faux

34
Prise de poids sous insuline

La prise de poids est essentiellement dûe à la


disparition de la glycosurie et est proportionnelle à
l’importance du déséquilibre glycémique(1) :
la meilleure façon de la prévenir est l’instauration
précoce du traitement par insuline

Elle est surtout observée durant la première année de


l’insulinothérapie(2)

35 (1) Yki-Jarvinen H. Diabetes Care 2001; 24,4: 758-767.


(2) LindstromT et coll. Diabetes care 1994; 17, 7, 719-21.
L’association de la metformine à
l’insuline réduit le risque de prise de
poids versus le traitement par
insuline seule

Vrai Faux

36
Insuline à 1 injection par jour
et contrôle glycémique
L’insuline permet de contrôler l’HbA1c,
seule ou en association au traitement oral,
en cas d’échec des sulfamides hypoglycémiants.
HbA1c %
10

0 3 6 9 12 mois
Insuline au coucher + metformine
Insuline au coucher + glibenclamide
Insuline au coucher + metformine + glibenclamide
Insuline matin et au coucher
37
Yki-Jarvinen et coll. Ann. Intern. Med. 1999 ; 130 : 389-396.
Les hypoglycémies sous association
insuline-hypoglycémiants oraux sont
plus graves que sous
hypoglycémiants oraux seuls
Vrai Faux

38
Hypoglycémies sous insuline dans le
diabète de type 2

A contrôle glycémique comparable (HbA1c : 7- 8%), les


hypoglycémies chez les diabétiques de type 2 traités par
insuline seule ou associée aux hypoglycémiants oraux sont
beaucoup plus rares que chez les diabétiques de type 1
et elles sont exceptionnellement graves.
Dans l’étude FINFAT, l’association insuline–metformine
induit deux fois moins d’hypoglycémies que l’association
insuline-sulfamides ou l’insuline seule
(1,9 hypoglycémies/ patient/ an)(1).

Intérêt ++ de l’insuline glargine : moins d’hypoglycémie


nocturne avec l’insuline glargine versus NPH. Le ratio
efficacité / tolérance est important(2).

39 (1) Yki-Jarvinen H. Diabetes Care 2001; 24, 4 : 758-767.


(2) AFSSAPS. Avis de la commission de la Transparence. Janvier 2003.
Cinétique
Cinétiquedes
desprincipales
principalesinsulines
insulines

Rapides Intermédiaires (NPH)

15 à 30 min 4 à 6 heures 1 heure 12 à 14 heures

Analogues rapides Insuline glargine

3 à 4 heures 1 heure 24 heures

40
insuline N.C. Labo Flacon Cartouche stylo

NPH Insuman AVENTIS 5 ML NON OPTISET


Basal
Umuline LILLY 10 ML 3 ML PEN
NPH
Insulatard NOVO 10 ML 3 ML FLEXPEN
NPH INNOLET
Lentes Zn MONOTARD NOVO 10 ML NON NON

Analogue LANTUS AVENTIS 10 ML 3 ML OPTISET


ultralente
Ultralente ULTRATARD NOVO 10 ML 3 ML NON
classique
Analogue LEVEMIR NOVO 10 ML 3 ML FLEXPEN
ultralente
41
La durée d’action de l’insuline
glargine est de 24 heures

Vrai Faux

42
LANTUS® : pharmacocinétique

6
Taux d’utilisation du

5
glucose (mg/kg/h)

4 NPH
3
2
LANTUS®
1
0
0 10 20 30
Temps (h) Après l’injection SC
Fin de la période d’observation
L’effet hypoglycémiant de Lantus® en sous-cutané, apparaît plus lentement
que celui de l'insuline NPH humaine,
Un profil régulier, sans pic, permettant de réduire les hypoglycémies
nocturnes,
La durée d’action (24 h) permet une seule injection par jour.
43
Bolli G.B. Lancet 2000; 356 : 443-445.
L’insuline glargine comparée aux
insulines intermédiaires (NPH)
augmente le taux de patients
répondeurs et réduit le risque
d’hypoglycémie nocturne
Vrai Faux

44
LANTUS® : un ratio efficacité / tolérance
important dans le diabète de type 2

La réduction moyenne de l’HbA1c est de 1,7 % (p = ns)

Inclusion

Fin d’étude
10 8,6 8,6
HbA1c (%)

8 6,96 6,97
6
4
2
0
Lantus® NPH

Etude ouverte, parallèle, randomisée, multicentrique, réalisée durant 24 semaines


chez 756 patients diabétiques de type 2 mal controlés par antidiabétiques oraux.

45 Riddle M et coll. Abstract n° 150. 38th Annual Meeting of the EASD, Budapest, September 1-5 th, 2002. Diabetologia 2002;
suppl. 43.
LANTUS® : un ratio efficacité / tolérance
important dans le diabète de type 2

33 % des patients atteignent une HbA1c  7 % sans hypoglycémie


nocturne dans le groupe Lantus® versus 27 % dans le groupe NPH
(p < 0,05)

% de patients avec HbA1c < 7 % sans


hypoglycémie nocturne
p < 0,05
50%

25% 33 %
27 %

0
NPH Lantus®

Etude ouverte, parallèle, randomisée, multicentrique, réalisée durant 24 semaines chez 756
patients diabétiques de type 2 mal controlés par antidiabétiques oraux.

46 Riddle M et coll. Abstract n° 150. 38th Annual Meeting of the EASD, Budapest, September 1-5 th, 2002.
Diabetologia 2002; suppl. 43.
LANTUS® : un ratio efficacité / tolérance
important dans le diabète de type 2

Hypoglycémies nocturnes

40%
1000 réduction

886
d’événements
Nombre

500
532

0
p < 0,002 NPH Lantus®
Etude ouverte, parallèle, randomisée, multicentrique, réalisée durant 24 semaines chez 756
patients diabétiques de type 2 mal controlés par antidiabétiques oraux.

47
Riddle M et coll. Abstract n° 150. 38th Annual Meeting of the EASD, Budapest, September 1-5 th, 2002.
Diabetologia 2002; suppl. 43.
L’insuline glargine libéralise les
horaires d’ injection

L’insuline intermédiaire (NPH) injectée vers 21h a une action


maximale 4 à 6h après l’injection et un effet qui disparaît
après environ 10 à 12 h. Il y a un risque d’hypoglycémie
nocturne et de remontée glycémique en fin de nuit. Il faut
retarder son horaire d’injection le plus tard possible, au
coucher. Par contre, une variation de quelques heures d’un
jour à l’autre n’est pas un problème.

L’insuline glargine (qui est disponible depuis 09/2003),


injectée à n’importe quel moment de la journée (mais au
même moment chaque jour), contrôle les glycémies et
expose à moins d’hypoglycémies nocturnes, grâce à un
profil d’action plat et plus prolongé(1).

48
(1) AFSSAPS. Avis de la commission de la Transparence. Janvier 2003.
LANTUS® : une seule injection à
horaire choisi

p=0,002
p=0,046

58% 54%

% de patients avec HbA1c<8%


60

50 44%

40
30

20

10

0
Lantus® matin Lantus® soir NPH soir

Etude ouverte, parallèle, randomisée, multicentrique, réalisée durant 24 semaines chez 695
patients diabétiques de type 2 mal controlés par antidiabétiques oraux. Patients traités par
Lantus® ou NPH en complément du glimépiride 3 mg (1)

Lantus® doit être administré une fois par jour à n’importe quel
moment de la journée mais au même moment chaque jour(2).

(1) Fritsche A et coll. Abstract n° 149. 38th Annual Meeting of the EASD, Budapest, September 1-5 th, 2002.
49 Diabetologia 2002; suppl. 43.
(2) AFSSAPS. Avis de la commission de la Transparence. Janvier 2003.
LANTUS® : les points forts

Durée d’action de 24 heures


Action régulière, sans pic (1)
Une injection par jour (2)

Moins d’hypoglycémies nocturnes (2)


Facile à manier :
 Injection possible dans différents sites d’injection,
 Injection possible à n’importe quel moment de la journée
mais au même moment chaque jour (2),
 Pas de remise en suspension.
Amélioration significative de l’HbA1c vs NPH dans
les études d’optimisation (3)
(1) Bolli G.B. Lancet 2000; 356 : 443-445.
(2) AFSSAPS. Avis de la commission de la Transparence. Janvier 2003.
50 (3) Fritsche A et coll. Abstract n° 149. 38th Annual Meeting of the EASD, Budapest, September 1-5 th, 2002.
Diabetologia 2002; suppl. 43.
Modalités pratiques d’utilisation

51
Exemple d ’ordonnance

Dr STROPIASANU
Médecine générale
25 Bd Paoli M. Francescu MELE
20200 BASTIA
Le 15/10/2005

1/ INSULINE en stylo jetable : injecter 0.1 UI/KG au moment de


la journée qui convient le mieux (on débute donc entre 6 et
10U/jour)
2/ Mesurer la glycémie à jeun tous les jours et la glycémie
vers 18-19 h au moins 3 fois par semaine
3/ Augmenter la dose d ’insuline de 2 UI tous les 3 jours
jusqu’à obtenir une glycémie à jeun régulièrement
entre 1 et 1,20 g/l.
4/ Poursuivre la metformine et le glimépiride à la même
dose.

52 Traitement pour 1 mois


Exemple d ’ordonnance

Dr STROPIASANU
Médecine générale
25 Bd Paoli M. Francescu MELE
20200 BASTIA
Le 15/10/2005

1/ INSULINE LANTUS ou NPH STYLO JETABLES


2/ AIGUILLES POUR LE STYLO 1/J
3/ BANDELETTES 2/J
4/ LANCETTES 2/J

5/ COTON 1 paquet

6/ ALCOOL MODIFIE 1 flacon

Traitement pour 1 mois


53
Exemple d ’ordonnance

Dr STROPIASANU
Médecine générale
25 Bd Paoli M. Francescu MELE
20200 BASTIA
Le 15/10/2005

ORDONNANCE POUR MME L’IDE : VENIR TOUS LES JOURS


DIMANCHES ET FERIES INCLUS REALISER A DOMICILE UNE
INJECTION SOUS CUTANEE D’INSULINE LANTUS ou NPH PAR
STYLO JETABLE
A 7 HEURES DU MATIN + DEXTRO A JEUN

OU A 19 H LE SOIR + DEXTRO AVANT LE REPAS.


APPRENDRE LA TECHNIQUE DE L’AUTO INJECTION AU
PATIENT

(on augmentera de 2 en 2 u les doses de NPH ou de LANTUS tous


les 3 jours jusqu’à obtenir l’objectif glycémique : x g/l)
54
Traitement pour 10 JOURS
La coopération avec les infirmières

J.O. du 27/02/2003: Contrat de santé publique avec


les infirmières libérales (600 €/an) pour améliorer la prise
en charge des diabétiques de plus de 75 ans traités
par insuline à domicile
 Surveillance hebdomadaire et remplissage d’un carnet de suivi,
 Éducation, dépistage des complications, hygiène,
 Liaison avec le médecin et l’entourage.
Éducation des patients par les infirmières à l’injection et
à l’adaptation des doses d’insuline, dans le cadre
des Réseaux de Santé.

55
Suivi

Prévoir un contact téléphonique à 48h, un rendez-


vous à 7 jours et une nouvelle consultation dans
un mois

Prévoir un numéro de téléphone en cas d ’urgence

DISPONIBILITE ++

56
m i di
p r ès
J 2 a
ID E
r n° 7
ie
Atel

Modalités de l’injection de
l’insuline
57
Lieux d’injection et longueur d’aiguille

Lieu :
L’abdomen, à distance du nombril et des flancs,
ou les cuisses

Longueur d’aiguille :
Les aiguilles de 8 mm sont recommandées

58
Technique

Pour les insulines en suspension, retourner doucement le


stylo plusieurs fois (sauf avec l’insuline glargine qui est en
solution)
Injecter perpendiculairement à la peau jusqu’à la garde de
l’aiguille
Compter jusqu’à 5 avant de retirer l’aiguille pour laisser le
temps à l’insuline d’être absorbée
Changer l’aiguille avant chaque injection
Montrer ne suffit pas : le patient doit manipuler le stylo et
se faire une injection (2 à 4 U)

Ne pas hésiter à recourir à une IDE pour « parfaire »


l’apprentissage pour une période VARIABLE
59
2 f in
°9 J
N
I ERE
LEN
P

MODALITES D’ADAPTATION
DES DOSES D‘INSULINE
ET
D’ANTI DIABETIQUES ORAUX

60
Adaptation de la dose

Prescrire une dose initiale de 0,1 UI/kg

Puis, demander au patient d’augmenter la dose de


2 UI tous les 3 jours jusqu’à obtenir une glycémie à
jeun le matin < 1,20 g/l

Surveiller les glycémies du soir (avant le repas) pour


adapter la posologie des ADO.

61
Les patients doivent être éduqués à
adapter eux-mêmes leurs doses
d’insuline en fonction des résultats
de leurs glycémies à jeun

Vrai Faux

62
Le plus souvent, lorsqu’on prescrit
une injection d’insuline par jour,
on poursuit le traitement par
hypoglycémiants oraux
à la même dose

Vrai Faux

63
Traitement par insuline et poursuite
des hypoglycémiants oraux

Les hypoglycémiants oraux peuvent être poursuivis


tels quels. En cas de surpoids, si on décide de réduire
leur dose ou leur nombre, donner la priorité à la
poursuite de la metformine

En cas d’arrêt du sulfamide, augmenter les doses


d’insuline plus rapidement : tous les 3 jours

64
Yki-Jarvinen H. Diabetes Care 2001; 24, 4 : 758-767.
FIN

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