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GLYCÉMIE ET DIABÈTE
Thomas est un lycéen de 17 ans souffrant de diabète de type I. Après son repas à la cantine il s’est injecté une
dose d’insuline ; cependant, après son cours d’EPS en début d’après-midi, il est sujet à un malaise et perd
connaissance. Amené à l’infirmerie, le médecin scolaire lui fait une injection de glucagen®, produit contenant du
glucagon.
- Une hypoglycémie doit être suspectée chez un diabétique, présentant les signes suivants : sueurs, tremblements,
troubles de la vue, fatigue soudaine, fringales, vertiges, difficultés de concentration, troubles du comportement
(comparables notamment à l'ébriété), pâleur, convulsions, perte de connaissance. Si le diabétique est conscient,
faites-lui absorber 3 à 6 morceaux de sucre ou une boisson sucrée. Si le diabétique est inconscient, injectez un
flacon de glucagon par voie sous-cutanée ou intramusculaire. Dès que le diabétique a repris conscience, il doit
prendre un repas.
- Une hyperglycémie doit être suspectée chez un diabétique présentant les signes suivants : fatigue, soif
importante, envie d'uriner plus que d'habitude. Il faut alors mesurer la glycémie capillaire et faire une recherche
d'acétone dans les urines. Il faut ensuite faire une injection d’insuline rapide et consommer des glucides juste
après cette injection.
Modifié d’après http://www.eurekasante.fr/medicaments/vidal-famille et
http://www.hegp.fr/diabeto/desequilibrehypertype2.html
Leonard Hofstadter, personnage de la série "The Big Bang Theory" est entre autres connu pour son intolérance au
lactose… C'est l’incapacité, plus ou moins prononcée, à digérer le lactose. L'intolérance au lactose concerne la
majorité de la population humaine (plus de 65%) et se manifeste tôt dans l’enfance.
Ces expériences ont été réalisées à 37°C. Lorsque les réactifs sont préalablement portés et maintenus à des
températures de 2°C ou de 70°C, les résultats sont tous négatifs.
D'après http://www.swiss-paediatrics.org
2ème PARTIE – Exercice 2 (Enseignement de spécialité). 5 points.
GLYCÉMIE ET DIABÈTE
L'acarbose, un médicament antidiabétique
Un médecin prescrit à l'un de ses patients atteint de diabète de type 2, un médicament dont le principe actif est
l'acarbose.
Par son mode d'action original, celui-ci permet de corriger les troubles liés à cette maladie.
À partir de l'exploitation des documents et de la mise en relation avec vos connaissances, expliquer à ce
patient le mode d'action de l'acarbose et son intérêt pour lui, individu diabétique.
À partir de l'exploitation des documents fournis et de vos connaissances, justifier le traitement par
insuline des deux personnes et discuter de l'intérêt de la bétatrophine dans leurs cas respectifs.
Document 1 : Quelques caractéristiques des deux sujets : Noémie souffre de diabète de type 1 et Pascal
souffre de diabète de type 2.
Sujet Noémie Pascal
Âge 13 ans 50 ans
Masse 38 kg 98 kg
Taille 1m55 1m70
-1 -1
Glycémie à jeun à > 1.26 g.L > 1.26 g.L
deux reprises
Mode de vie Actif Sédentaire
Symptômes Fatigue, perte de Aucun
poids, nausées
Cas de diabète de type 1 : les lésions sont très Cas de diabète de type 2 : les dépôts de substance
précoces et précèdent les premiers signes cliniques. amyloïde sont très progressifs.
D'après http://library.med.utah.edu et www.meducation.net/encyclopedia/28677
L'équipe du professeur Melton de l'université de Harvard a publié en avril 2013 une étude portant sur une protéine
produite par le foie, la bétatrophine. Les chercheurs ont injecté le gène codant pour cette molécule dans le foie de
souris. Ils ont mesuré au bout de 8 jours les effets de cette expérimentation sur le pancréas des animaux.
L'équipe du professeur Melton indique que la bétatrophine pourrait permettre d'espacer les injections d'insuline.
D'après Cell 153, 747-758, May 2013, Melton D.A and coll
Les mauvaises habitudes alimentaires sont un des facteurs intervenant dans le développement de l’obésité et du
diabète de type 2. Il est donc conseillé d’éviter d’habituer les enfants à consommer des aliments trop sucrés.
Conscient de ces recommandations, un industriel voudrait commercialiser un jus de banane spécialement conçu
pour les jeunes enfants.
En utilisant les informations des documents et les connaissances, expliquer à cet industriel quel procédé
devra être mis en œuvre pour obtenir un jus de banane conçu pour les jeunes enfants.
Maltose + +
Glucose +++ +
Différentes enzymes sont couramment utilisées dans l’industrie agro-alimentaire pour modifier les caractéristiques
des aliments. Parmi celles-ci, l’industriel dispose de l’amylase, de la maltase et de la maltose-synthase.
L’activité de la maltase a été testée à plusieurs températures : son activité maximale est observée pour une
température de 37°C.
L’activité de l’enzyme « maltose synthase » a été testée à plusieurs températures : son activité maximale est
observée pour une température de 37°C.
2ème PARTIE – Exercice 2 (Enseignement de spécialité). 5 points.
GLYCÉMIE ET DIABÈTE
Le diabète de type 1 est une maladie chronique dont le seul traitement actuellement disponible est
l'insulinothérapie, c'est-à-dire l'injection d'insuline. Les injections manuelles classiques sont depuis les années 80
de plus en plus remplacées par l'utilisation d'une pompe à insuline.
Document 1 : Suivi de la glycémie chez un patient atteint de diabète de type 1 traité par injections
d'insuline
Document 2 : Evolution de la glycémie chez un patient diabétique traité avec une pompe à insuline
D'après Couper et Prins, 2003, Recent advances in therapy of diabetes. MJA, vol. 179
Document 3 : Effets d'une injection d'insuline sous-cutanée sur l'évolution du taux plasmatique d'insuline
et de la glycémie chez des patients atteints d'un diabète de type 1.
Après avoir identifié une des causes du diabète de type 1, justifiez l’intérêt d’utiliser les lymphocytes T
régulateurs en traitement chez un individu pré-diabétique.
Document 1 : 1a) Schéma d’une portion de pancréas en coupe et 1b) moyennes de mesures de la masse
du pancréas et de certaines de ses cellules, pratiquées lors d’autopsies chez des individus sains et des
individus diabétiques de type 1
1a
1b
Individu
Phénotype Individu
diabétique
Mesures sain
de type 1
Masse totale du pancréas
82 40
(g)
Masse des îlots de
1400 415
Langerhans (mg)
Masse des cellules alpha-
220 150
pancréatiques (mg)
Masse des cellules bêta-
850 0
pancréatiques (mg)
Document 2 : Survenue du diabète chez des souris NOD ayant reçuà l’âge de 4 semaines une injection de :
Les souris NOD (Non-ObeseDiabetic) représentent un modèle d’étude du diabète de type 1. Elles développent une
insulite (inflammation des îlots pancréatiques) à l’âge de trois semaines mais le diabète n’apparaît chez elles que
10 semaines après.
Il a été montré que les Lymphocytes T CD8 cytotoxiques sont responsables de la destruction des cellules du
pancréas
Document 3 : Marquage dans le pancréas des lymphocytes TCD8 cytotoxiques chez des souris NOD ayant
reçu ou non une injection de lymphocytes T régulateurs à l’âge de 4 semaines
À l’aide des documents proposés et de vos connaissances, vous expliquerez l’origine du diabète de type I
et vous justifierez les conseils donnés sur l’extrait du PAI de Victor (document de référence).
* Glucagen : médicament dont le principe actif est le glucagon, utilisé dans le traitement des hypoglycémies
sévères qui peuvent survenir chez les diabétiques insulino-traités.
Document 2 : Evolution de la glycémie au cours d’une journée chez une personne non diabétique
D’après http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/
Document 3 : Glycémie et insulinémie chez Victor et chez un patient non diabétique après ingestion de
glucose.
4a - Comparaison de la masse du pancréas et des cellules endocrines lors de l’autopsie d’individus non
diabétiques ou atteints d’un diabète
D’après http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/svt/program/fichacti/fich1s/diabete/diabete.htm
4b - Coupe histologique d’îlots de Langerhans d’un individu non diabétique (gauche) et d’un individu
diabétique (droite) dont les cellules β sont marquées par immunofluorescence.
Source : http://www.bristol.ac.uk/clinical-sciences/research/diabetes/
2ème PARTIE – Exercice 2 (Enseignement de spécialité). 5 points.
GLYCÉMIE ET DIABÈTE
Originaires du Mexique, les Indiens Pimas des États-Unis se sont installés dans le désert de Sonoran (Arizona), il y
a environ trente mille ans. Restés génétiquement isolés des populations voisines pendant des millénaires et
pratiquant une agriculture de subsistance, ils ont été happés par la société d'abondance (sédentarité,
surconsommation, ... ). Ils détiennent un record mondial, celui de la prévalence (pourcentage d'individus atteints,
tous cas confondus) au diabète non insulino-dépendant (DNID) ou diabète de type 2. Depuis trente ans, le DNID
augmente régulièrement dans le monde entier, mais nulle part ailleurs, l'épidémie n'est aussi dévastatrice que chez
les Pimas.
On se propose d'exploiter les résultats de différentes études épidémiologiques pour identifier les facteurs
intervenant dans le développement du DNID.
À partir d'une exploitation minutieuse des données épidémiologiques fournies, proposez une explication
rendant compte de la prévalence du diabète non insulino-dépendant chez les Indiens Pimas des États-
Unis. Rendez compte de votre explication sous la forme d'un schéma de causalité.
Document 1 : Prévalence du diabète de type 2 et indice de masse corporelle (IMC) dans la population
adulte d'Indiens Pimas
Les individus adultes sont considérés comme obèses quand leur IMC est supérieur à 25.
L'indice de masse corporelle (IMC) est calculé en divisant la masse de l'individu (en kg) par sa taille (en m) élevée
au carré.
Document 2 : Prévalence du diabète de type 2 et activité physique dans une population présentant la
même fourchette d'IMC d'Indiens Pimas adultes
Document 3 : Prévalence du diabète de type 2 dans trois populations (non Pimas du Mexique, Indiens
Pimas du Mexique, Indiens Pimas des États-Unis)
Document 4 : Prévalence du diabète de type 2 dans trois populations adultes (Indiens Pimas non métissés,
Indiens Pimas métis de première génération et population nord-américaine voisine) présentant la même
fourchette d'IMC
Document 5 : Prévalence du diabète de type 2 et âge chez des individus possédant ou non des
antécédents génétiques à la génération précédente
D'après des travaux de Schulz, Bennett, Ravussin, ... , Diabete care, 2006
2ème PARTIE – Exercice 2 (Enseignement de spécialité). 5 points.
GLYCÉMIE ET DIABÈTE
Un médecin diagnostique un diabète à M. X. Les résultats des investigations médicales vous sont présentés ici.
En utilisant les informations des documents et les connaissances, déterminer le type de diabète dont
souffre M. X et expliquer son origine possible.
À partir des informations extraites des documents et de vos connaissances, expliquer comment la
molécule de sitagliptine peut améliorer l’état de santé de certains diabétiques.
Document 1 : Évolution du nombre de cellules bêta fonctionnelles chez des patients développant une
certaine forme de diabète
Les mesures sont effectuées à partir de l’année 0, date à laquelle ce diabète est diagnostiqué
D’après UKPDS 16. Diabètes, 1995
La sitagliptine est un inhibiteur de la DPP4. Lorsqu’elle est administrée, elle bloque l’action de la DPP4.
D’après Reflet S., Club des jeunes néphrologues, 2011
Document 3 : Perfusion de GLP1 ou de placébo chez des sujets diabétiques
On sépare des diabétiques en 2 lots. Un reçoit une perfusion de GLP1, l’autre lot reçoit une perfusion de placébo.
Le placébo est un médicament contenant des substances neutres qui n’ont aucune action.
Document 4 : Effet de la GLP1 sur les cellules bêta du pancréas des rats Zucker diabétiques
Les rats Zucker sont des rats obèses développant un diabète. Des rats Zucker sont traités avec de la GLP1 et
comparés à des rats Zucker témoins ne recevant pas de GLP1.
GLYCÉMIE ET DIABÈTE
Une jeune femme, Mme X, a développé un diabète rare et atypique à l’âge de 27 ans.
En utilisant les informations extraites des documents et vos connaissances, proposer une explication à
l’origine du diabète de Mme X.
-1 -1
Document 2 : Concentration d’insuline (en pM.kg .min ), en réponse à une ingestion d’une forte dose de
glucose à T0 chez une personne non atteinte de diabète (●) et chez Mme X ( )
Des études moléculaires montrent que Mme X et sa sœur malade sont toutes les deux porteuses d’une mutation
concernant le gène HFN-1 du chromosome 12. L’allèle normal est noté N et l’allèle muté noté M.
Document 4 : Rôle du gène HNF-1
Le gène HFN-1 est un gène qui contrôle l’expression d’autres gènes. En particulier, dans les cellules β des îlots de
Langerhans, il permet l’expression de protéines qui contrôlent la sécrétion d‘insuline.
À partir des documents et de l’utilisation des connaissances, expliquer l’origine d’un diabète de type 2
chez les patients obèses.
Document 1 : Réponse à un test d’hyperglycémie chez des sujets sains et des sujets atteints du diabète de
type 2 (DT2)
À partir de l’étude des documents et des connaissances, expliquer les modes d’action de la Metformine,
molécule utilisée chez les diabétiques pour réguler leur glycémie.
On peut suivre l’évolution de la concentration du glucose sanguin d’origine alimentaire (doc 1.a). Par différence à la
glycémie totale, on peut alors en déduire l’évolution de la concentration du glucose sanguin d’origine hépatique
(doc 1.b).
Document 2 : Effet de la Metformine sur la libération de glucose dans le sang par les cellules du foie chez
le rat
On mesure l’évolution de la production de glucose par les cellules hépatiques chez 3 lots de rats :
– lot 1 : témoin : pas d’injection de Metformine
– lot 2 : injection de 2 mM de Metformine;
– lot 3 : injection de 5 mM de Metformine.
Document de référence :
Des cultures de cellules musculaires de souris sont réalisées dans 4 conditions différentes et on mesure la quantité
de glucose sanguin prélevée par les cellules.
À partir de l’exploitation des documents mise en relation avec vos connaissances, expliquer les
mécanismes conduisant un individu obèse à développer un diabète de type 2 et justifier la thérapie par des
injections d’insuline à un stade avancé de la maladie.
La conclusion pourra prendre la forme d’un schéma bilan.
Graphique présentant le risque de déclenchement d’un diabète de type 2 selon le périmètre abdominal et l’IMC
(étude menée pendant 13 ans sur 27700 hommes)
Ces macrophages sécrètent des médiateurs chimiques de l’inflammation parmi lesquels le TNFα et l’Interleukine 6
qui favorisent l’insulino-résistance, définie comme une baisse de la sensibilité à l’insuline des tissus cibles.
D’après Curat C et al, Diabetologia, 2006
Le diabète de type 1 est une maladie liée à une insuffisance de production d’insuline provoquée par la destruction
des cellules β des îlots de Langerhans du pancréas.
Dans l’optique de mettre au point un nouveau traitement, des chercheurs de l’Université de Nice ont étudié les
effets de l’acide -amino-butyrique (GABA) sur la glycémie de la souris.
Remarque : une fois détruites, les cellules β ne peuvent pas se régénérer seules au sein des îlots de Langerhans.
Le graphique ci-dessous montre l’évolution de la glycémie de ces souris pendant toute la durée du traitement au
GABA (80 jours).
Un autre lot de souris, dont les cellules β des îlots de Langerhans ont été détruites, est traité seulement avec une
-1
solution saline (témoin). Ces souris décèdent d’hyperglycémie (560 mg.dL ) environ 16 jours après le début de
l’expérience.
D’après Collombat et Combemorel sur le site planet-vie.ens.fr, consulté en octobre 2017
Le gène ARX joue un rôle clé dans la différenciation des cellules α et β du pancréas.
Chez une souris adulte, on peut inhiber expérimentalement l’expression du gène ARX dans une cellule α. Elle se
transforme alors en cellule β.
Des chercheurs ont observé que dans des cellules α traitées avec des concentrations croissantes de GABA,
l’expression du gène ARX est inhibée.
À partir de l’étude des documents et des connaissances, justifier que le GABA constitue un espoir de
traitement pour les diabétiques de type 1 et expliquer son mode d’action.
1a : Concentration en glucose mesurée dans le sang de souris diabétiques ayant reçu des injections
quotidiennes de GABA ou de solution saline (témoin).
1b : Coupes de pancréas de souris observées au microscope après marquage des cellules β des îlots de
Langerhans (en noir) et identification de lymphocytes infiltrant le tissu (flèches noires).
1c : Concentrations d’insuline et de glucagon mesurées dans le sang de souris diabétiques ayant reçu des
injections quotidiennes de solution saline ou de GABA
GLYCÉMIE ET DIABÈTE
Antoine, atteint d’un diabète de type 1, se trouve dans la salle d’attente de son médecin généraliste. La couverture
d’un magazine scientifique l’interpelle : « Le GABA, une molécule prometteuse pour soigner le diabète de type 1 ».
Le diabète de type 1 est dû à une destruction auto-immune des certaines cellules pancréatiques : les cellules β des
îlots de Langerhans.
Document 1 : Photographie d’un îlot de Langerhans d’un individu sain observé au microscope optique.
Les cellules β sécrètent de l’insuline, hormone hypoglycémiante.
Les cellules α sécrètent du glucagon, hormone hyperglycémiante.
D’après CNRS photothèque (modifié)
Des souris de deux mois sont traitées avec des doses élevées de streptozotocine pour détruire leurs cellules β. 10
jours plus tard deux lots de souris sont traitées par injection : un lot 1 avec une solution saline (témoin) et un lot 2
au GABA.
D’après un article de P.Collombat, P. Combemorel, Planet-Vie, Lundi 12 juin 2017
Document 3 – Les β cellules productrices d’insuline apparaissent en clair au sein d’îlots de Langerhans
(structures délimitées par des pointillés) chez 3 lots de souris.
http://presse.inserm.fr/une-molecule-pour-regenerer-les-cellules-produisant-de-linsuline-chez-les-
diabetiques/25908/
Document 4 – Pourcentage de cellules productrices de glucagon et de cellules productrices d’insuline
dans des îlots de Langerhans humains 14 jours après l’injection d’une solution saline ou de GABA chez
des individus sains.
5-a – Lors de l’embryogénèse, l’expression du gène Arx induit la différenciation des cellules α et l’expression du
gène Pax4 la différenciation de cellules β.
GLYCÉMIE ET DIABETE
À partir des informations extraites des documents mises en relation avec des connaissances, proposer un
mode d’action de la metformine, puis justifier l’intérêt de ce traitement chez le diabétique de type 2.
Le glucagon contrôle également la gluconéogenèse, c’est-à-dire, la synthèse de glucose à partir de molécules non
glucidiques (acides aminés, lactate, acides gras…).
Document 2 – Étude des effets de la metformine sur un groupe de sujets volontaires
Une étude est conduite sur trois groupes d’individus volontaires de 50 ans pour déterminer les effets d’un
traitement par metformine.
Document 2a – Caractéristiques des sujets suivis selon leur profil au terme de l’étude
* La mesure du pourcentage d’hémoglobine glyquée (Ghb) est un indicateur de la glycémie moyenne sur une
période de deux à trois mois. Elle permet d’évaluer l’équilibre glycémique sur de plus longues périodes que la
mesure instantanée de la glycémie.
D’après Mechanism by Which Metformin Reduces Glucose Production in Type 2 Diabetes, Ripudaman S. Hundal,
2000
Des recherches récentes montrent que la variation de la concentration en ATP dans la cellule hépatique, et donc la
modification du ratio ATP/AMP ont un impact sur le fonctionnement de la cellule hépatique.
Deux conséquences d’une telle variation sur le fonctionnement des cellules hépatique ont été mises en évidence :
À l’aide de l’étude des documents et de l’utilisation des connaissances, expliquer pourquoi l’exénatide
possède des propriétés anti-diabétiques.
Document 1 : Importance de l’hormone intestinale GLP-1 (glucagon-like peptide-1) dans la régulation de la
glycémie
Après l’ingestion d’aliments, le tube digestif sécrète dans le sang du GLP-1. Cette hormone agit essentiellement
sur le pancréas en stimulant la sécrétion d’insuline.
Les molécules de GLP-1 qui n’ont pas agi sur le pancréas, sont rapidement dégradées en molécules inactives par
l’enzyme dipeptidyl peptidase 4 (DPP-4).
Noms des acides aminés : A : alanine / D : acide aspartique / E : acide glutamique / F : phénylalanine / G : glycine /
H : histidine / K : lysine / L : leucine / M : méthionine / N : asparagine / Q : glutamine / P : proline / S : sérine / T :
thréonine / V : valine / W : tryptophane.
Document 3 : Évolution de la glycémie en fonction du temps après l’injection d’exénatide ou d’un placebo
Chez des patients diabétiques, on effectue, avant un repas, une injection soit d’exénatide, soit d’un placebo*.
* Placebo : médicament contenant des substances neutres, sans effet biologique.
Des cellules bêta du pancréas exprimant le récepteur du GLP-1 sont placées en présence d’une concentration
constante de GLP-1 radioactif, pendant un temps suffisant pour saturer tous les récepteurs.
On ajoute ensuite une concentration croissante de molécules non radioactives :
– soit du GLP-1 (courbe )
– soit de l’exénatide (courbe )
La radioactivité mesurée traduit le pourcentage de récepteurs occupés par le GLP-1 radioactif.
Toute diminution de la radioactivité indique donc la fixation de la molécule non radioactive (GLP-1 ou exénatide)
sur ce récepteur à la place du GLP-1 radioactif.
-1 -12 -1
On rappelle que 1E-12 mol.L = 10 mol.L .
D’après la thèse de Sarrauste de Merthière, Université de Montpellier 2003