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‫بسم هللاالرحمان الرحيم‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la


recherche scientifique
Université Mentouri – Constantine

Faculté: des sciences d’ingénieures


Département: Génie civil
Réalisé par :
Boumaouche Nora Encadré par
Bendjelloul Haoua
Amine- Khodja Maria Mr: H.Boulila

Meziani Sabira
plan d’exposé
INTRODUCTION:

I /L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE:


A-L’importance de l’analyse granulométrique :
B-Définitions:
C-Essai de l’analyse granulométrique par tamisage :
C-1 prise d’essai.
C-2 masse constante.
D- Principe de l'essai:
-Le module de finesse MF.
-La correction d’un granulat.
-Matériels nécessaires :
-Matériaux utilisés :
-préparation de l'échantillon pour l'essai :
-Lavage :
- Pesées:
E/Mode opératoire :
II /CALCUL ET EXPRESSION DES RÉSULTATS :
II-1/Résultats:
Annexe C
(Exemple de feuille d'essai)
- validité de l’analyse.
-Tracer de la courbe granulométrique :
Annexe A
(Présentation graphique des résultats)
II-2/interprétation des courbes :
Annexe B

ANNEXE :(exemple de l’essai d’identification+l’essai de formulation


de béton)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
INTRODUCTION :
Des différents essais Sont réalisé au niveau de laboratoire, chacune
d’elles spécifie a détermine certain caractéristique des matériaux, on
distingue les essais d’identification:
a)La teneur en eau
b) la granulométrie:
-analyse granulométrique par tamisage : d>80µm.
- analyse granulométrique par sédimentométrie : d<80µm.
-par centrifugation: d<5µm
c) L’essai Proctor ∂d
d) L’essai poids spécifique ∂s 
e)l’essai bleu méthylène VB (au l’essai de la tâche)
On s’intéresse aux granulats (sables, gravies), qui reviennes de
différente carrière Traité par la norme FE EN 933-1.
Définition (Qu'est-ce qu’un granulat):
On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions
comprises entre 0 mm et 80mm, de provenance naturelle ou
artificielle.
Les granulats sont dits :naturels, artificiels , recyclés, courants ,
légers.
Elles sont estimées a la confection :
-des mortiers, des bétons.
-des coches de fondation, des couches de base, et de roulement des
chaussées.
-des assises et des ballasts de voies ferrées.
Les granulats sont le constituant de base de tout travaux de génie civil,
elles doivent
répondre à des impératifs de qualité et des caractéristiques propres à
chaque usage.il est donc important de maitriser l’ensemble de leur
propriétés (et influence), tant du point de vue de leur élaborations que
de leurs utilisations (mise en œuvre)

La nature des gisements conditionne les propriétés intrinsèques


(résistance, porosité,…etc.) des granulats.par contre, les
caractéristiques géométriques (granularité, forme, etc.) et de propreté
sont fonction des processus d’élaboration. Pour fabriquer des produits
ayant les qualités requises, les producteurs des granulats utilisent des
installations de plus en plus complexes, faisant appel à des
technologies bien maitrisées (fragmentation, séparation gravitaire,
lavage, etc.…)
La production des granulats nécessite deux principaux type
d’opérations : l’extraction et le traitement .
Les granulats constituent le squelette du béton et ils représentent,
dans les cas usuels, environ 80 % du poids total du béton.les granulats
aussi empêche les fissurations du béton, pour elle serve la bon résistance de
béton.
Classification des granulats:
On trie les granulats par dimension au moyen de Tamis (mailles carrées)
et de passoires (trous circulaires) et on désigne une classe de granulats par
un ou deux chiffres. Si un seul chiffre est donné, c'est celui du diamètre
maximum D exprimé en mm; si l'on donne deux chiffres, le premier désigne
le diamètre minimum d des grains et le deuxième le diamètre maximum D.
Un granulat est caractérisé du point de vue granulaire par sa classe d/D.
Lorsque d est inférieur à 2 mm ; le granulat est désigné 0/D.
Il existe cinq classes granulaires principales caractérisées par les dimensions
extrêmes d et D des granulats rencontrées (Norme NFP18-101):
Il peut être utile dans certains cas d'écrire la classification suivante:
tab: classe granulaire
Qu'est-ce qu'une norme ?
Une norme est un document de référence approuvé par un institut de
normalisation reconnu tel qu'AFNOR. Elle définit des caractéristiques
et des règles volontaires applicables aux activités.
Ayant pour objectif de définir un langage commun, elle nécessite
une bonne procédés, bonnes pratiques, méthodes de mesure et
d'essais fait avec des appareils calibrée, systèmes d'organisation
unique (des quantités Bienne définie)...
 Notre exposé est basé sur la norme : FE EN 933-1 :
La présente norme européenne fait partie d'un ensemble de normes
d'essais qui déterminent les caractéristiques géométriques des
granulats. Il a pour objet de définir un procédé faisant appel à des
tamis (analyse granulométrique par tamisage d>80µ), pour but de la
détermination et la distribution dimensionnelle des grains (la
détermination des caractéristiques géométriques des granulats).
I ) L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE:
A) L’importance de l’analyse granulométrique :
(L’avantage distribution dimensionnelle des grains):
Les propriétés physiques et mécaniques du béton dépendent de beaucoup de
facteurs. Généralement on souhaite obtenir un béton résistant, étanche et
durable. Pour attainder ce but, il faut:
-un maximum de granulats par unité de volume de béton (pour réduire la quantité
de pâte liante nécessaire pour remplir les vides, tous les vides devant être remplis
de pâte liante).
-il faut choisir Dmax aussi grand, que le permet la dimension minimum de la
pièce à bétonner et l'encombrement des granulats. c-à-d un mélange
optimal à minimum des vides possible ; donc une bonne résistance de
béton.
-la proportion de chaque dimension des grains doit être choisie de façon à
remplir les vides laissés par les grains de dimensions supérieures.
-il faut réduire la teneur en éléments fins au minimum requis pour obtenir
une bonne maniabilité et une bonne compacité.
-Les courbes granulométriques apporteront quelques éléments de
réponses à ces conditions.
-La condition essentielle pour obtenir le moins de vides possibles
(meilleure compacité) dans un mélange de sable et gravillon est de:
35 % de sable de 0/5 et 65 % de gravillons 5/20.

B) Définitions: On n’appelle analyse granulométrique l’opération


permettant de déterminer :
La granulométrie
La granularité
L’analyse granulométrique consiste à fractionner le matériau en
différente coupure au moyen de Tamis. Les masses des différents
refus sont rapportés à la masse initiale sèche de matériau. Les
pourcentages ainsi obtenues sont exploités sous forme de graphique
(courbe d’analyse granulométrique).
Les Tamis :
Un tami est constitué d'une toile métallique ou d'une tôle perforée définissant des
mailles de trous carrés.
Les Tamis sont définis par la norme: EN 933-2.
Les ouvertures des mailles carrées permettent un classement granulaire.
Les mailles du plus petit tamis ont une dimension de 0,063mm et le plus grand tamis
à une dimension de 80mm. La taille des mailles des tamis est normalisée. Cette taille
correspond aux termes d'une suite géométrique de raison 1,259. Chaque dimension
de maille d’un tamis correspond donc à la dimension du précédent multipliée par
1,259.
Le module d’un tamis : Les tamis sont également repérés par un numéro d'ordre
appelé module. Le premier tamis : 0.08 a comme module le numéro 20, le suivant
le module 21 et ainsi de suite selon une progression arithmétique
Tamis 1,25mm de module 32
A chaque maille correspond un module et réciproquement.
Tableau des correspondences:

tamis 0,063 0,08 0,1 0,125 0,160 0,200 0,250 0,315 0,400 0,500

Module 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

Tamis 0,63 0,8 1,0 1,25 1,60 2 2,5 3,15 4 5 6,3

Modul 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
e

Tamis 8 10 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63

Module 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49
Le tamisage : est l’opération qui consiste à séparer un matériau en
Différentes fractions au moyen d’une série de tamis de caractéristiques
connues.
tamisât : (ou passant) la partie de matériau qui passe a travers du
tamis .
refus : celle qui y est retenue dans le tamis.
Le refus cumulé représente tous les grains bloqués jusqu’au tamis
considérer.
Les masses cumulées des différents refus sont exprimées en pourcentage
Par rapport à la masse initiale de l’échantillon de granulat. (La
représentation
Graphique est plus explicite  voir annexe A).
On considère que le tamisage est terminé lorsque le refus ne varie pas de
plus de 1 % Entre deux séquences de vibration de la tamiseuse.
On désigne par coupure la fraction di/Di d’un granulat de classe granulaire
d/D. Il permet de caractériser les opérations de criblage, mais est
également
Souvent substituer au terme d’appellation d/D.
C) Essai de l’analyse granulométrique par tamisage  :
C-1) prise d'essai :
Échantillon utilisé intégralement pour un même essai.
On appelle échantillon globale la quantité totale de matériau représentatif du
matériau et prélever au hasard dans le stock de granulats. La masse minimale
doit être telle que M≥9 D0.5 .

D(mm) 2 5 10 20 40
M(kg) 13.0 20.0 28.0 40.0 57.0
D : diamètre du plus gros granulats
On appelle prélèvement une fraction constituant l’échantillon global. La masse doit
être telle que M ≥ 0.1 D.
la somme des prélèvements constitue l’échantillon globale.

D(mm) 2 5 10 20 40
M(kg) 0.2 0.5 1 2 4
D : diamètre des plus gros granulats
On appelle échantillon la quantité de matériaux nécessaire pour réaliser les
essais, cette quantité doit être au moin de fois supérieure à celle strictement
nécessaire.
pour réaliser l’essai.la masse de l’échantillon est obtenue a partir du quartage
de l’échantillon globale.la masse minimale doit être telle que M ≥ 2D.

D(mm) 2 5 10 20 40
M(kg) 4.0 10.0 20.0 40.0 80.0

C-2 masse constante : D : diamètreetuve


des plus gros granulats
etuve
Pesées successives après séchage effectuées à au moins 1 h d'intervalle et ne
différant pas de plus de 0,1%.
NOTE :
Dans de nombreux cas, la masse constante peut être obtenue en séchant la
prise d'essai
pendant une période prédéterminée dans une étuve Étuve ventilée, (110 ± 5)
°C .
D- Principe de l'essai: L’analyse granulométrique a trios buts:
-Déterminer les dimensions des grains
-Déterminer les proportions de grains de même dimension (% pondéral)
-En déduire le module de finesse(Mf)
Le module de finesse Mf : est un caractéristique important surtout en ce que
concerne les sables. un bon sable à bêton doit avoir un module de finesse mf
compris entre 2.2 et 2.8, au-dessous, le sable a une majorité d’éléments finis et très
finis, ce qui néssicite une augmentation du dosage en eau ; au-dessus, le sable
manque de finess et le béton y perd en ouvrabilité.
Pour 1,8<MF<2.2 le sable est utiliser si l’on recherche particulièrement la facilité de
mise en œuvre au détriment probable de la résistance.
Pour 2,2<MF<2.8 le sable est a utiliser si l’on recherche une ouvrabilité satisfaisantes
et une bonne résistance avec des risques de ségrégation
limités.
Pour 2,8<MF<3.2 le sable est à utiliser si l’on recherche des résistances élevées au
détriment de l’ouvrabilité est avec des risques de ségrégation
Pour MF>3,2 le sable est à rejeter.
Le module de finasse MF est d’autant plus petite que le granulat est riche en
élément fin
-La correction d’un granulat : est lorsque sa courbe granulométrique présente une
discontinuité ou lorsqu’il y un manque ou un excès de grains dans une zone de

 
tamis. La correction consiste a composer ces écarts par un apport d’un autre granulat jusqu'à
obtention d’un mélange présentant les qualités recherchées.
Matériels nécessaires:
-Une machine à tamiser ou une tamiseuse (facultatif).
-Une série de tamis avec des ouvertures comme spécifiées dans l'EN 933-2 et conformes aux
spécifications de l'ISO 3310-1 et de l'ISO 3310-2.
-Un couvercle qui évite la perte de matériau pendant le tamisage.
-un réceptacle de fond pour recueillir le dernier tamisât.
-Une main écope pour remplissage.
-Une balance d’une précises à ± 0,1 % de la masse de la prise d'essai.
-Des récipients en plastiques.
-Une étuve ventilée.
-la dispositif de lavage.
-une brosse.
Remarque :
La classe des granulats est définie par tamisage au travers d’une série de tamis dont
les mailles ont les démentions suivantes en mm :
0,063 - 0,08 - 0,10 - 0,125 - 0,16 - 0,20 - 0,25 - 0,315 -0,40 - 0,54 - 0,63 - 0,80 -
1- 1,25 - 1,60 - 2- 3,15 – 4 – 5 - 6,30 – 8 – 10 - 12,50 – 14 – 16 – 20 – 25 - 31,50 –
40 – 50 – 63 – 80 – 100 – 125 .
Les tamis dont les dimensions sont soulignées et notée en gras
correspondent à la série de base préconisé par la norme EN 933-2; de ce fait
lors de l’étude granulométrique utiliser prioritairement ces tamis .

Matériaux utilisés :
Un échantillon de sable plus un échantillon de gravier.
Utiliser des échantillons préparés suivant la Norme P 18-533, de masse déterminée
suivant la norme NF EN 933-1 et préalablement séchés à l’étuve.
préparation de l'échantillon pour l'essai:
La première question qui se pose est de choisir une masse d’échantillon à tamiser.
Ce choix de masse doit vérifier plusieurs contraintes.
En effet, il faut que l’échantillon analysé soit en quantité suffisante pour être
mesurable et pas trop important pour éviter de saturer les tamis ou de les faire
déborder.

D(mm) de la classe granulaire Masse en Kg de prise d’essai


minimum
63 40
32 10
16 2.6
8 0.6
≤4 0.2
En pratique un échantillon de masse 0,3xD fonctionne bien.
Les tamis ne sont pas saturés s’ils ne contiennent pas plus de : (A√d)/200.
A: Aire du tamis en mm et d dimension des mailles du tamis en mm. 
Cet échantillon doit être sécher (dans étuve ventilée : (110 ± 5) °C, jusqu'à masse
constante).
Sa masse sèche notée M1 est relevée après refroidir.
Lavage :
Lorsque la vibration ne suffit pas à faire descendre les fines tout en bas (le
matériau est impureté), il faut trouver un autre moyen d’y parvenir. Le lavage à
grande eau de l’échantillon à travers du plus petit tamis 0,063 (après on sèche
en
étuve avant le tamisage) permet de s’assurer de la descente des fines.
Les fines sont entièrement tamisées lorsque l’eau de lavage devient claire.
Si l’échantillon lavé et séché sa masse est notée M2.

Tamisage
Tamisagedesdesfines
finespar
parlavage
lavageen
enutilisant
utilisantlele
plus
pluspetit
petittamis
tamisdedel’analyse.
l’analyse.

Pesées: 
Un
Unrécipient
récipientpour
pourrecueillir
recueillirles
lesgranulats,
granulats,estest Sans
Sansvider
viderlelerécipient,
récipient,leletamis
tamissuivant
suivantest
est
posé
posésur
surlalabalance.
balance.LaLabalance
balanceestesttarée.
tarée. ààson
sontour
tourvidé
vidédans
danslelerécipient.
récipient.
Le
Leplus
plusgrand
grandtamis
tamisest
estvidé
vidédans
danslele La
Labalance
balanceindique
indiquelelecumul
cumuldesdesmasses
masses
récipient.
récipient. des
desgranulats
granulatsrefusés
refusésdans
danschaque
chaquetamis.
tamis.
La
Labalance
balanceindique
indiquelalamasse
massedes desgranulats
granulats Cette
Cetteopération
opérationestestreproduite
reproduiteainsi
ainside
de
refusés
refusésdans
dansce cetamis.
tamis. suite
suitejusqu’au
jusqu’audernier
derniertamis.
tamis.
E) Mode opératoire :
-On prend l’échantillon considéré, on le fait passer à l’étuve à (110 5) °c, jusqu’à
ce que leur poids devenu constant, cette opération pour but de déterminer le
poids exact de l’échantillon ; on pèse que nous appelons M1,
-on suite si le matériau est impureté (il y a des fines attachés au matériau) ; il faut
que nous lavant le tamis 0.063mm (lavage) et ensuite on chauffe avant le
tamisage. On prendre le poids M2.
-on tamisée le matériau  sur une série de tamis successive, emboîtés les uns sur les
autres, dont un ordre tels que la progression des dimensions des ouvertures soit
décroissantes du haut vers le bas. Les dimensions de mailles et le nombre des
tamis sont choisis (fixés) en fonction de la nature de l'échantillon et de la précision
requise.
-En partie inferieure, on disposé un fond étanche (tamis sons ouverture) qui
permettra de récupérer les fillers (particules très fins) pour une analyse
complémentaire (sédimentation).
-Un couvercle sera disposé en haut de la colonne affine d’empêcher toute perte
de matériau pendant le tamisage.
-le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des
grains s’obtient par vibration de la colonne des tamis.
-le tamisât est le poids de matériau passant à travers un tamis donné et refus le
poids de matériau retenu par ce même tamis on pèse le refus de chaque tamis,
et on déterminer le tamisât correspondant : Tamisât au tamis (n) =tamisât au
tamis (n-1)-refus au tamis(n).
-en fonction du tamisât dans chaque tamis et l’ouverture de ses mailles, on trace la
courbe granulométrique du sol considéré.
Note1 :
Le tamisage par voie sèche est aussi une méthode alternative, pouvant être utilisée
pour les granulats exempts de particules causant une agglomération. En cas de litige, la méthode
préférée sera le lavage suivi du tamisage.
Note2 :
La détermination de la granularité des fillers sera spécifiée dans le PR EN 933-10
Essais pour Déterminer les caractéristiques géométriques des granulats — Partie 10 :
Détermination des fines —Granularité des fillers. (La sédimentation: d<80µ)
Note3 :
Les tamis sont choisis (fixés) en fonction de la nature de l'échantillon et de la
précision requise. L’œil est un bon indicateur pour classer approximativement un
granulat. Il est à savoir qu’:
-un sable est un granulat constitué de grain de taille comprise entre 0 et 5mm.
-un gravier fin est constitué de grains de taille comprise entre 2.5 et 12mm
-Un gravier moyen est constitué de grains de taille allant jusqu’à 25mm.
-Un gros gravier est constitué de grains de taille dépassant 25mm.
Note4 :
On peut considérer qu'un tamisage est terminé lorsque le refus sur un
Tamis ne se modifie pas de plus de 1 % en une minute de tamisage. Cette
condition fixée par la norme pour savoir quand stopper le tamisage par
vibration est largement vérifiée au bout de 10 minutes de vibration, ce qui
est plus simple à mesurer.
II) CALCUL ET EXPRESSION DES RÉSULTATS :
II-) Résultats:
-Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse
de ce refus.
-ajouter le refus obtenu sur le tamis immédiatement inferieur : soit R2
la masse du refus cumulé.
-poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour
obtenir les masses des différents refus cumulés.
-peser le tamisât sur le fond : soit P sa masse.
-les masses des différents refus cumulé R i sont rapportées à la masse
totale de l’échantillon pour essai sec M1.
-les pourcentages de refus cumulé ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille
d’essai.
-le calcul du pourcentage de finesse M f passant à travers le tamis 63µm,
conformément à l’équation suivante :
Mf = ×100

-les pourcentages de refus cumulé ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille d’essai.
-le calcul du pourcentage de finesse Mf passant à travers le tamis 63µm, conformément à
l’équation suivante :
Mf = ×100

Annexe C

Exemple de feuille d'essai


GRANULARITé-TAMISAGE LABORATOIRE
Identification de l’échantillen Date opératoire
Procédé utilisé lavage et tamisage par voie sèche (rayer la montion inutile)

-Masse sèche totale M1 = (ou M1' = voir annexe B)


-Masse sèche après lavage M2 =
-Masse sèche des fines retirées par lavage M1 – M2 =
Ouverture des tamis Masse de refus (Ri) Pourcentage de refus Pourcentages
(mm) (Ri/M1) 100 cumulés
de tamisat
100 – (Ri/M1 ´ 100)
R1
R2
Matériau resté au
fond
P=

∑Ri + P = Observations :

*100 =
≤1%

Pourcentage de tamisât de fines (f) sur


le tamis de 63µm = *100 =
(à la première décimale la plus proche)
La masse sèche de la prise d'essai devrait être portée enM1, lorsqu'elle est
déterminée directement, ou en M1', lorsqu'elle est calculée à partir d'une prise
d'essai en double.
- validité de l’analyse : la somme des masses Ri et P ne doit pas différer de
plus de 1% de la masse M2.
-Tracer de la courbe granulométrique :
Il suffit de porter le divers pourcentage des tamisats ou des
différents refus cumulés sur une feuille semi-logarithmique : - Mf
en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique.
- Mf en ordonnée: les pourcentages sur une échelle
arithmétique.
La courbe doit être tracée de manière continue et peut ne pas
passer par tous les points.
On trace la courbe granulométrique sur un graphique comportant en
ordonnée le pourcentage des tamisats sous les tamis dont les mailles D sont
indiquées en abscisse selon une graduation logarithmique. Par exemple pour
le tracé de la courbe granulométrique d'un sable 0/5, on pèse une certaine
quantité (après séchage).
Annexe A
Présentation graphique des résultats :

1-% tamisat cumuli


2-Ouverture des tamis (mm)
3- % refus cumulé
II-2/interprétation des courbes :

La forme de la courbe granulométrique obtenu apporte les


renseignement suivants :
-les dimensions d et D du granulat.
-La plus ou moins grande proportion d’élément fin.
-la continuité ou la discontinuité de la granularité. 

1….sable à majorité de grains fins.


2….sable plutôt grossier.
3….sable normal.
4….gravillon 5/10 à granulométrie continue.
5….gravillon 8/25 à granulométrie discontinue
Annexe B
Méthode d'essai pour des granulats impropres au séchage à
l'étuve
Pour les granulats impropres au séchage à l'étuve à 110 °C, il
faut prélever le nombre requis de prises d'éssai en double et
enregistrer leur masse. La teneur en eau doit être déterminée sur
l'une des prises d'éssai en double en procédant à un séchage à
l'étuve à (110 ± 5) °C. L'autre prise d'essai est soumise à l'analyse
par la méthode de lavage et de tamisage sans séchage préalable.
La masse sèche initiale de cette seconde prise d'essai, notée M1',
doit être calculée en supposant que les prises d'essai en double ont
des Teneurs en eau identiques.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
1-la norme NF EN 933-1 analyses granulométrique par
tamisage ; et autre Norme NFP18-101, norme: EN 933
2….etc.
1-granulats, sol, ciments et béton (caractérisation des
matériaux de génie civil par les essais de
Laboratoire)……………………………………R.Duprain.
2-les cours de MDS promotion 2008, les cours MC.
3-appareils et matériels d’essai pour le bâtiment et les
travaux publics…………………………………Catalogue
2000.
4-les opérateurs de laboratoire LCEE-ZERDAZI.
 
 

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