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2
Objectifs
• Définir les hépatites virales
• Citer les principaux virus des hépatites
humaines
3
1.1-Définition (1/2)
• Hépatites : atteintes inflammatoires du foie dont
l’étiologie peut être infectieuse, médicamenteuse
(toxique), immunologique, voire indéterminée.
7
1.3-Principaux virus des hépatites humaines (2/2)
8
2-VIRUS DE L’HÉPATITE A (VHA)
9
Objectifs
• Définir le virus de l’hépatite A.
• Définir les réservoirs, les facteurs
favorisants et le mode de transmission du
VHA
• Citer 2 techniques de diagnostic direct et 2
techniques de diagnostic indirect du VHA
• Définir les 3 principales modalités de
prévention de l’hépatite virale A
10
2.1-Caractères virologiques
2.1.1-Classification
• Ordre: Picornavirales
• Famille: Picornaviridae
• Genre: Hepatovirus
• Espèce: virus de l’hépatite A (VHA)
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2.1-Caractères virologiques
2.1.2-Morphologie et structure
• Petit virus nu;
• Diamètre: 27-32 nm
• Capside icosaédrique
à symétrie cubique
• Génome = ARNsb+
ARN monocaténaire,
linéaire de polarité
positive (directement
infectieux).
12
2.1-Caractères virologiques
2.1.3-Propriétés Physico-chimiques (1/2)
14
2.2-Épidémiologie
• Hépatite virale A : maladie endémique
et/ou épidémique qui affecte enfants et
adultes.
• Réservoir de virus/Hôtes naturels :
Homme et autres primates infectés
• Facteurs favorisants :
– mauvaises conditions d’hygiène,
– milieux socio-économiques défavorisés (100%
des enfants africains seraient infectés avant l’âge
de 10 ans).
15
Répartition mondiale du VHA (2005)
16
Transmission :
-essentiellement féco-orale par l’eau et les aliments souillées ainsi que les
mains sales.
-transmission parentérale exceptionnelle car virémie brève.
17
2.3-Pouvoir pathogène naturel
2.3.1-Contagiosité
18
2.3-Pouvoir pathogène naturel
2.3.1-Clinique
«VHA ne provoque pas d’hépatite chronique ».
•Bénigne généralement.
•Forme asymptomatique
–dans plus de 80% des cas.
19
2.3-Pouvoir pathogène naturel
2.3.1-Clinique
«VHA ne provoque pas d’hépatite chronique ».
20
2.3-Pouvoir pathogène naturel
2.3.1-Clinique
«VHA ne provoque pas d’hépatite chronique ».
•Forme aiguë bénigne, comprend
–évolution
•favorable et totale en 10-15 jrs en général.
L’immunité acquise est solide et durable.
•Parfois, rechute dans 1-2% des cas, après guérison
complète ou rémission partielle; mais elle est unique
en général et le pronostic est excellent.
•Les manifestations cliniques peuvent être prolongées à
plusieurs semaines ou à plusieurs mois, mais les
formes chroniques seraient très rares, et non
inexistantes.
• 21
2.3-Pouvoir pathogène naturel
2.3-Clinique
«VHA ne provoque pas d’hépatite chronique ».
• Autres formes:
– HVA cholestasiques,
– HVA fulminantes (dans 0,5% des cas;
exceptionnelle, mais souvent fatale)
22
2.4-Diagnostic au laboratoire
2.4.1-Cinétique des marqueurs
2.4.2-Diagnostic direct
– Détection des particules virales
• Culture
• IME
– Détection des antigènes
– Détection des AN
2.4.3-Diagnostic indirect
– Non spécifique:
• Transaminases,
• Bilirubine
– Spécifique (sérologique)
23
24
2.4.1-Cinétique des marqueurs de l’HVA
26
2.4.2-Diagnostic direct
2.4.2.2-Mise en évidence du VHA dans
les selles
28
2.4.2-Diagnostic direct
2.4.2.3-Mise en évidence du VHA dans
le foie
29
2.4.3-Diagnostic indirect
2.4.3.1-Déterminations non
spécifiques
• Transaminases sériques.
– TGP/ALAT et TGO/ASAT
– Très élevées (20-40 x N)
– TGP/ALAT > TGO/ASAT traduit une cytolyse hépatique.
• Bilirubines (libres et conjuguées)
– Élevées
– Traduisent une rétention biliaire franche.
• Taux de prothrombine
– normal du fait de l’absence d’insuffisance hépatocellulaire.
30
2.4.3-Diagnostic indirect 2.4.3.2-
Diagnostic sérologique
32
2.5-Traitement
2.5.1-Préventif
• Par les mesures d’hygiène : lutte contre le péril féco-
oral
• Par immunisation passive par des Ig polyvalentes
(gamma-globulines standards)
– cibles; enfants de bas âge, contacts,…
– 1 dose de 0,12 ml/kg de poids/injection, protège pendant 3 mois.
– Dose renouvelable.
• Par vaccination : il existe 2 types de vaccins à base de
virus inactivés
– Vaccin Havrix (Smith Kline Beecham)
– Vaccin Vaqta (Merck & Co. Inc)
33
2.5-Traitement
2.5.2-Curatif
34
3-VIRUS DE L’HÉPATITE B
(VHB)
35
OBJECTIFS (1/2)
• Citer les 3 formes de VHB présentes dans le
sang de sujets porteurs du VHB
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OBJECTIFS (2/2)
• Interpréter les résultats des tests sérologiques
chez les patients atteints des différentes formes
d’hépatites (aiguë, chronique active, chronique
inactive).
37
1-CARACTERES DU VHB
1.1-Classification
• Famille: Hepadnaviridae
• Genre: Orthohepadnavirus
• Espèce: virus de l’hépatite B (VHB)
• Génotypes: 10 (A-J)
• Sous-génotype:
38
1.2-Morphologie et structure:
1.2.1-Aspects morphologiques (ME)
• Particule de Dane (complète):
– c’est le virion,
– la forme infectieuse.
• Formes non infectieuses
(excès d’enveloppe virale vide)
– Particules de Dane incomplète (diamètre=42 nm),
sans ADN
– Sphérules de 22 nm de diamètre et vides
– Tubules, allongées, de longueurs variables et de 22
nm de diamètre
– Dans sérum, elles sont 103 à 105 x plus abondantes que
Particules infectieuses de Dane.
39
Particules de VHB
40
41
Structure tridimensionnelle du VHB
42
Constituants de la Particule de Dane
Particule de Dane = virion, forme infectieuse.
Virus enveloppé à ADN circulaire, partiellement bicaténaire
• Diamètre: 42nm
• Enveloppe (S, préS2, préS1)
– AgHBs ou Ag Australia
– préS2, préS1
• Capside icoasaédrique
• Génome = ADN circulaire,
partiellement double brin ; son
plus long brin est de polarité négative
L(-) et comporte 3,2kilobases.
• Enzymes:
– l’ADN-polymérase (qui est une
Transcriptase inverse)
– Protéinase-K.
43
1.2.1-Aspects morphologiques du VHB
45
Variabilité du génome de VHB
• Variabilité de la région P
– Variation pouvant survenir dans la région RT et entrainer une
résistance aux antiviraux utilisés dans le traitement de l’HVB.
– RT du VHB a la même activité que RT du VIH
– Les mutations de résistance sont identiques pour les 2 virus (YMDD:
forme sauvage; YVDD: forme mutée)
46
Variabilité du génome de VHB
• Variabilité de la région S et sous-types de l’AgHBs
• Les mutations ponctuelles de la protéine S peuvent entrainer des
variations de séquences qui permettent de définir des sous-types.
47
Variabilité du génome de VHB
• Mutants du gène X
– Région X est très variable polymorphisme important de la protéine
X (régulatrice).
– Sa variabilité pourrait expliquer l’altération des fonctons de cette
protéine régulatrice et jouer ainsi un rôle dans la carcinogénèse et
l’évolution vers le CHC.
• Génotypes
– Définis par une divergence de 8% entre séquences génomiques de
VHB
– 10 génotypes définis actuellement
• Sous-génotypes
• Co-infections
• Formes recombinantes???
48
Sous-types antigéniques de l’AgHBs
49
Diversité antigénique du VHB
GENOTYPES SOUS-TYPES
A adw2, ayw1
B adw2, ayw1, adw2, adw3
C adr, adrq–, adrq+, ayr, ayw1, ayw3
D ayw2, adw1, ayw2, ayw3, ayw4
E ayw4, ayw2
F adw4
G adw2
H adw4
I adw
J adw
10 génotypes actuellement
Co-infections possibles par plusieurs génotypes du VHB 51
Distribution géographique des génotypes de
VHB
52
Diversité des génomes du VHB
53
1.3-Structures antigéniques
• 3 principaux antigènes:
– AgHBs,
– AgHBe
– AgHBc (core).
• Ces Ag induisent la production d’Ac spécifiques des
classes IgM et IgG qui sont détectables dans le sérum.
• Les spécificités sérologiques de l’AgHBs permettent de
distinguer des sous-types qui ont des intérêts
épidémiologiques, mas pas cliniques. Ces sous-types
ont le déterminant « a » en commun.
54
Découverte de l’Antigène Australia
par Baruch Blumberg, 1963/1964 chez des aborigènes australiens
55
Découverte de l’Antigène Australia
par Baruch Blumberg, 1963/1964 chez des aborigènes
australiens
Puits a : Puits b :
Ag Australia Ac spécifique
56
57
Gènes et Antigènes d’enveloppe du
VHB
58
1.4-Réplication du VHB
1.4.1-Cycle réplicatif productif
• La réplication a lieu dans l’hépatocyte.
• La particule virale infectieuse arrive en contact de
l’hépatocyte par le sang.
• Adsorption du virion sur l’hépatocyte par son enveloppe
(HBs, pré-S1, pré-S2) et pénétration par fusion des
membranes.
• Libération de la nucléocapside dans le cytoplasme
cellulaire, dissolution de la capside et libération de l’ADN
viral qui pénètre dans le noyau cellulaire où il va être
transcrit en ARNm par l’ADN polymérase–ARN
dépendante. Cet ARNm va servir à la synthèse des
protéines virales et de l’ADN viral.
59
1.4-Réplication du VHB
1.4.1-Cycle réplicatif productif
• L’AgHBs synthétisé est stocké dans le Réticulum
endoplasmique (Appareil de Golgi), tandis que l’AgHBc
migre vers le noyau pour former de nouvelles capsides
dans lesquelles les nouvelles chaînes d’ADN vont
pénétrer.
• Les nucléocapsides ainsi formées vont sortir du noyau en
empruntant les travées du réticulum endoplasmique.
• Le virus acquiert son enveloppe qui va être constituée
d’AgHBs et d’éléments empruntés à la cellule hôte.
• Libération des nouveaux virions sans lyse des
hépatocytes.
60
1.4-Réplication du VHB
1.4.1-Cycle réplicatif productif
Production du VHB est de l’ordre de 1011 particules/jour, comparée à 109 /jour pour le VIH ou le
VHC. La demi-vie du VHB est de 1 à 3 jours. Le niveau de production in vivo élevé du VHB et
l’absence de système de correction dans l’ADN polymérase virale influencent la production de variants
pouvant échapper au diagnostic et/ou aux traitements. 61
62
1.4.2-Phase de persistance du VHB
65
2-Epidémiologie
2.2-Répartition géographique
Prévalence AgHBs
³8% - Forte
2-7% - Intermédiaire
<2% - Faible
66
2-Epidiologie
2.3-Caractéristiques des profils endémique de
l’hépatite virale B
Caractéristiques Endémicité
Faible Intermédiaire Forte
Prévalence infection 0,5-2% 2-7% ≥8%
chronique active
(AgHBs)
Prévalence infection 5-7% 10-60% 70-95%
passée, Anti-HBs
Infection périnatale Rare Pas fréquente Fréquente ?
(<10%) (10-20%) (>20%)
Infection précoce dans Rare Courante Très courante
enfance (<10%) (10-60%) (>60%)
Infection des Très courante Courante Peu commune
adolescents et adultes (70-90%) (20-50%) (10-20)
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2-EPIDEMIOLOGIE
2.4-Hôtes
• Strictement humains;
• Chimpanzés infectables.
• Principales sources
– Sang; Sécrétions génitales,
– Chez une personne infectée, le virus est
présent dans la plupart des liquides
biologiques : 108 à 109 virions/ml dans le
sang, 106 à 107 dans le sperme et les
secrétions vaginales.
68
2-Epidémiologie
2.5-Modes de transmission
69
2-Epidémiologie
2.5-Modes de transmission
• 3 modes majeurs de transmission du VHB sont:
• Transmission par le sang (hépatite sérique)
– transfusion de sang contaminé,
– accident d’exposition au sang contaminé chez les
professionnels de la santé,
– toxicomanie par voie intraveineuse,
– soins médicaux, chirurgicaux ou dentaires avec du matériel
souillé non décontaminé,
– tatouage, piercing,
– réutilisation de rasoirs contaminés par sang infecté
– Réutilisation d’aiguilles ou de seringue en milieu de soins,
– excision (au BF)…
70
2-Epidémiologie
2.5-Modes de transmission
• Transmission sexuelle (IST) :
– homo-, bi- et hétérosexuelles
– Sécrétions vaginales, Sécrétions séminales
– Lors des rapports sexuels non protégés
• Transmission mère-enfant
– Anténatale/transplacentaire (verticale)
– périnatale.
71
2-Epidémiologie
2.5-Modes de transmission
72
2-Epidémiologie
2.6-Période de contagiosité
73
2-Epidémiologie
2.7-Facteurs de risque (3 groupes)
• Facteurs qui augmentent la probabilité
d’exposition à l’infection : facteurs
environnementaux + péril sanguin.
• Facteurs qui augmentent la probabilité de
persistance de l’AgHBs.
• Facteurs qui augmentent à la fois la probabilité
d’exposition à l’infection et la probabilité de
persistance de l’AgHBs.
74
3-PHYSIOPATHOLOGIE (1/2)
• Le VHB n’est pas cytopathogène. La lésion cellulaire
correspond au rejet des hépatocytes infectés par des
mécanismes immunologiques de types cellulaire et humoral.
• Selon l’importance de la réaction immunitaire, l’hépatite
peut être :
– asymptomatique (80% des cas) et évoluer favorablement vers la
guérison.
– aiguë ou subaiguë, fulminante
– chronique et à la faveur de certains facteurs comme l’alcool, des
aliments, de facteurs génétiques HLAB27,… des hépatocytes
peuvent se transformer et conduire au cancer primitif du foie
(CPF).
75
3-PHYSIOPATHOLOGIE (2/2)
• Cette réponse immunitaire est absente dans les
cas d’immunodéficience et dans les cas où
l’hépatocyte intègre le génome viral (absence
d’expression de l’AgHBc à la surface de
l’hépatocyte)
76
4-POUVOIR PATHOGENE NATUREL
4.1-Histoire naturelle de l’hépatite virale B
77
4.2-Formes cliniques
4.2.1-Hépatite aiguë
• Infection limitée dans le temps
• Formes asymptomatiques (80 – 90% des
cas)
• Formes aiguës communes, semblable à
l’hépatite A aiguë
78
4-POUVOIR PATHOGENE NATUREL
4.2.2-Formes persistantes (Portage
de l’AgHBs > 6 mois)
80
4.2.2-formes persistantes
(portage de l’AgHBs > 6 mois)
• Cirrhose post-hépatique
– peut se compliquer en cancer primitif du foie (CPF).
• CPF/Carcinome hépatocellulaire (CHC)
– tumeur monoclonale du foie.
– VHB = virus le plus oncogène connu : dans les
zones de haute endémie, 40 – 50 % des sujets
infectés dès le bas âge meurent de cirrhose ou de
CPF.
81
RÉSUMÉ MANIFESTATIONS CLINIQUES
82
4-POUVOIR PATHOGENE NATUREL
4.2.3-Hépatites fulminantes
• Elles sont rares, mais très graves et d’autant plus
graves que le sujet est âgé.
• Les manifestations cliniques de l’hépatite aiguë
commune sont rapidement suivies d’une
encéphalopathie qui aboutit à un coma.
• Le coma se complique en syndrome hémorragique
cutanéo-muqueux.
• L’évolution est généralement mortelle en quelques
jours.
• Le virus de l’hépatite Delta (VHD) joue parfois un
rôle important dans la cette forme.
83
5-DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
5.1-Nature et localisations des marqueurs de
l'infection par le VHB
Marqueurs Fonctions Localisations
Sérum Hépatocyte
1-Antigènes (Ag)
Antigène d’enveloppe
-AgHBs (p24/gp27) -Protéines d’enveloppe; Protéine vaccinale + +
-pré-S1 (+pré-S)
-pré-S2 -Attachement, Pénétration du virion dans les
hépatocytes
AgHBc (p21) -Protéine de core 0; +? +
-Kinase
-Rôle dans la réplication
Ag HBe -Bon marqueur d’infection active + 0
-Induction d’immunotolérance
2-ADN-polymérase Réplication virale (Transcriptase inverse) + +
(p70)
3-ADN viral Génome viral + +
4-Anticorps
Anti-HBs -Traduit la convalescence, puis la guérison +
-Protège contre une réinfection
Anti-HBe Traduit un risque infectieux faible ou nul +
Anti-HBc -IgM : traduisent une infection récente +
-IgG : persistent toute la vie
84
5.2-Diagnostic direct
• 5.2.1-Microscopie électronique
– Mise en évidence de particules virales
– Pas utilisée en routine;
– Réservée au laboratoires spécialisés
• 5.2.2-Culture
– Possible en cultures primaires d’hépatocytes ou certaines lignées
continues ayant les propriétés des hépatocytes
– Réplication très limitée in vitro versus in vivo.
– Réservée aux laboratoires spécialisés
• Objectifs/Indications
– Dépistage/détection précoce de l’infection par le VHB
– Sérologie non informative anti-HBc isolé (hépatite B occulte)
– Détection de virus mutants pré-C AgHBe négatif
– Détection précoce d’une réactivation du VHB en particulier chez les
immunodéprimés
– Suivi de patient sous traitement antiviral (marqueur prédictif de
réponse au traitement)
– Protocoles thérapeutique (évaluation)
– Détection de mutants résistants aux antiviraux
– Génotypage
• Cibles
– Gènes préC, C, S, pré S1, préS2
– Gène pol
86
5.24-Diagnostic moléculaire du VHB
87
5.2.4-Autres tests moléculaires VHB disponibles
• COMMERCIAUX
– DNA branché
• Quantiplex VHB DNA Assay (Bayer)
– PCR en temps réel
• Abbott RealTime HBV DNA (Abbott Molecular Biology)
• Roche Cobas Taqman 48 HBV (Roche)
• Test bioMérieux
• « TECHNIQUES MAISONS »
– PCR en temps réel
– PCR compétitive
– PCR-RLFP
88
Méthodes de détection des résistances du VHB
aux antiviraux
90
Exemple de détection de résistance aux
antiviraux :
Principe du test INNO-LiPA HBV-DR
91
Expression des résultats de tests
moléculaires VHB
• TESTS D’AMPLIFICATION DU SIGNAL
– HC II, bDNA
– Sensibilités: 1pg (105-106 copies) ADN/mL, voire 103
copies d’ADN
• RÉSULTAS EXPRIMÉS EN
– UI/mL; Copies/mL; picogramme/mL
– Log10 Nombre copies/mL
92
Diagnostic sérologique de l’HVB
93
5.4-Cinétique des marqueurs de l’HVB
5.4.1-Hépatite B aiguë guérie
94
5.4-Cinétique des marqueurs de l’HVB
5.4.1-Hépatite B chronique
95
Marqueurs sérologiques
• Antigènes
– AgHBs,
– AgHBe,
– AgHBc
• Anticorps
– Anti-HBs,
– anti-HBe,
– anti-HBc (IgM, IgG)
96
Détection possible de l’AgHBc dans sang
97
Signification clinique des marqueurs sérologiques du VHB
99
Tests ELISA commerciaux VHB
100
Chaine ELISA
Incubateur de microplaques
Laveur de microplaque
Lecteur de microplaques
101
ELISA
102
Tests Rapides commerciaux
• TESTS RAPIDES AgHBs • AUTRES TESTS RAPIDES
– ADVANCED QUALITY One – SD Bioline Anti-HBs (Standard
Step HBsAg tests (Bionike Diagnostics)
Inc) – SD Bioline AgHBs/AgHBe
– Determine HBsAg (Alere) – ImmunoCombII anti-HBc,
– SD Bioline AgHBs (Alere) IgM/IgG (Orgenics)
– DoubleCheck HBs Antigen
(PBS Orgenics)
– Genelabs Diagnostics Rapid • SENSIBILITE DES TESTS
HBsAg Tests (Genelabs AgHBs ACTUELS: <
Diagnostics) 0,5ng/mL
– HEPACARD (J Mitra & Co)
– ImmunoCombII HBsAg90’
(Orgenics)
– SERODIA HBs PA (Fujirebio)
– Uni-Gold HBsAg (Trinity
Biotech)
103
Test rapide sur sang total
(capillaire ou veineux)
105
Test rapide sur sang total
(sérum ou plasma)
106
Interprétation des résultats sérologiques VHB
MARQUEURS SÉROLOGIQUES
Ag Anti- Ag Anti- Anti-HBc ADN
HBs HBs HBe HBe
IgM IgG
Aiguë + – + – +/– + +
Guérie – + – +/– – + –
Chronique
-Porteur inactif + – – + – + –
-Séroconversion «e» + – – + – + –
-Mutant pré-C + – – + – + +
Réactivation + – + – +/–* + +
Vaccination – + – – – – –
*: résultat inconstant
AgHBc actuellement détectable dans le sang
107
Diagnostic de l’hépatite virale B : exemple d’algorithme
108
Diagnostic de l’hépatite virale B
• Evaluer la situation clinique du patient (stade de
la maladie!)
• Retenir que les anti-HBc totaux sont présents
dans les différentes phases de la malade.
• Associer le principal marqueur de phase clinique
à l’anti-HBc.
• Rechercher d’autres marqueurs pour certaines
précisions.
109
Facteurs influençant résultats sérologiques/AgHBs
110
5.3.2-Tests non spécifiques : analyses
biochimiques du bilan hépatique
112
6-PROPHYLAXIE ET ELEMENTS DE
THERAPEUTIQUE
6.1-Prévention
• 6.1.1-Mesures générales d’hygiène:
• Permet de rompre la chaîne de transmission,
notamment avec le dépistage de l’AgHBs et
l‘élimination des poches de sang contaminé. Le VHB
est détruit par l’eau de javel.
• Relation sexuelle protégée
• Dépistage chez femmes enceintes au 6èmois de
grossesse pour éviter TME-VHB
• Hygiène/Stérilisation des instruments
• Utilisation de seringue à usage unique
113
6.1.2-Immunothérapie passive
114
6.1.3-Vaccination
• Le principal Ag vaccinal est l’AgHBs; dans certaines formulations
vaccinales actuelles, la protéine pré-S peut être associée à l’AgHBs.
• Pour les premiers vaccins,
– l’AgHBs est obtenu à partir de plasmas humains de « porteurs sains » de
l’AgHBs
– vaccin : Hevac B (Institut Pasteur). Abandonné à cause des risques
contagieux.
• Pour les nouveaux vaccins,
– l’AgHBs et éventuellement la protéine pré-S, sont obtenus par
récombinaison génétique chez une bactérie (E. coli) ou chez un
champignon microscopique du genre Saccharomyces.
– vaccins : GenHevac B (Pasteur), Recombivax HB (Merck), Engerix-B
(SKB). Ces vaccins sont parfois utilisés en combinaison avec d’autres
vaccins.
115
6-PROPHYLAXIE ET ELEMENTS DE THERAPEUTIQUE
6.2-Curatif
116
4-VIRUS DE L’HÉPATITE D (VHD)
117
Objectifs
• Expliquer la co-infection et la surinfection
VHD et VHB et leurs conséquences
• Définir les 3 principales modalités de
prévention de l’hépatite virale D
• Citer 2 vaccins recombinants contre le
VHD.
118
1-Structure du VHD
Le VHD est un virus défectif à ARN qui utilise pour sa réplication, l’enveloppe du
VHB, l’AgHBs.
119
2-Épidémiologie
• Transmission du VHD est superposable
sur celle du VHB.
• L’infection par le VHD peut se faire
– simultanément avec le VHB (Coinfection) ou
– succéder à celle par le VHB (Surinfection).
120
Répartition mondiale du VHD
121
Global epidemiology of HDV infection according to
viral genotype
• Surinfection :
– Infection consécutive par le VHD
– conséquences multiples et le VHD augmente la sévérité de
l’hépatite.
– Celle-ci se traduit par une hépatite aiguë banale, une hépatite
fulminante, ou une hépatite chronique avec des complications
évolutives vers la cirrhose.
124
4-Diagnostic biologique
4.1-Indications
• Clinique
– dépistage,
– diagnostic,
– suivi du traitement
• Épidémiologique
125
4-Diagnostic
4.2-Cinétique des marqueurs dans coinfection VHB/VHD
126
4-Diagnostic
4.2-Cinétique des marqueurs dans superinfection
VHB/VHD
127
4.1-Diagnostic direct
4.1.1-Culture
• Jamais réalisée dans un système de
culture cellulaire
• Inoculation aux singes chimpanzé ou la
marmotte infectée par le virus de
l’hépatite de la marmotte.
• Détection du virus, ses composantes et
des Ac dans le sang.
128
4.1-Diagnostic direct
4.1.2-Détection des antigènes viraux
129
4.1-Diagnostic direct
4.1.2-Détection des antigènes viraux
• Méthodes de détermination de l’AgHD
circulant sont
– Immunofluorescence (IF),
– Immunopéroxydase (IP)
– RIA,
– ELISA,
– Immunoblot.
Dans le sérum ayant des titres d’anti-HD très
élevés, l’AgHD peut être masqué par la formation
d’immuns complexes : il n’est alors détecté
qu’après traitement du sérum par des détergents.
130
4.1-Diagnostic direct
4.1.3-Détection du génome viral
• Sources
– hépatocytes
– sérum,
• Techniques
– hybridation moléculaire et in situ qui utilisent
des sondes de cADN
– amplification génique (RT-PCR,…).
131
4-Diagnostic biologique
4.2-Diagnostic indirect
• Détermination biochimiques non spécifiques
(voir VHB)
• Détection des
– Marqueurs de VHD
• Ac anti-HD (IgM et totaux)
– Marqueurs du VHB
• AgHBs, AgHBe
• Anti-HBc (IgM, IgG) anti-HBe, anti-HBs.
AgHBs + + +
Anti-HBc (IgM) + 0 0
Anti-HD +, +, +,
titre faible, titre élevé, titre élevé,
présence persistant persistant
transitoire
+ : test positif; 0 : test négatif
Remarques:
-l’AgHD est surtout présent dans le foie.
-rechercher au moins 2 fois l’AgHD, à la phase clinique aiguë et pendant la
convalescence.
133
5-Traitement
• Préventif : celui de l’HVB
• Curatif :
– aucun traitement efficace,
– mais l’IFN inhibe la multiplication virale dans
l’hépatite delta chronique.
134
5-VIRUS DE L’HÉPATITE C (VHC)
135
OBJECTIFS
136
INTRODUCTION
-Définition du VHC
137
INTRODUCTION
-Histoire
• Environ 400 avant Jésus-Christ: Hippocrate décrit
l’hépatite appelé « jaunisse épidémique »,
• 1947: Classification des hépatites en A (entérique)
et B (sérique)
• 1970s: Harvey J. Alter découvre l’existence
d’hépatites post-transfusionnelles « non A non
B », particulièrement d’hépatite sérique « non B »;
• 1987: Houghton M, Choo Q-L et Kuo G (Chiron
Corp.) et Bradley DW (CDC) identifient le virus par
clonage moléculaire;
138
INTRODUCTION
-Histoire
• 1988: Alter HJ confirme l’existence du
virus chez des patients atteints d’hépatite
non A non B;
• 1989: 2 articles de référence et
historiques publiés dans Sciences
• 1990 Premiers de dépistage en transfusion
sanguine:
• 2020: Prix Nobel de physiologie ou
Médecine à Alter, Houghton et Rice
139
INTRODUCTION
-Intérêt
• Virologique: diversité de pathogène
• Epidémiologique: problème de santé
publique
• Diagnostique: accessibilité des tests
• Thérapeutique: élimination horizon 2030
140
1-CARACTERES VIROLOGIQUES
1.1-Classification
• Famille: Flaviridae
• Genre: Hepacivirus
• Espèces: -14 espèces ou hepacivirus (A-N)
-virus de l’hépatite C (VHC) =
hepacivirus C
• 8 (1-8) Génotypes (actuellement selon ICTV)
• >100 sous-génotypes (divergence: 30-35%)
• >9 RF (au 21/07/2015)
141
1-CARACTERES VIROLOGIQUES
1.1-Classification
• Taille:
– Virion: 50-60 nm
– PVL ou LVP: 70-80 nm
• Virus enveloppé
– Enveloppe dérivée de
membrane périnucléaire
– Porteuse de gp
d’enveloppes (E1, E2)
– Lipides
• Capside icosaédrique
• Génome:
– ARN sb+, linéaire,
– environ 9,6kb
Tableau 4:
149
1-CARACTERES VIROLOGIQUES
1.5-Rôles des protéines dans réponse immunitaire
Protéines Non Rôle dans les réponses immunitaires
structurales du VHC
NS1: p7 Aucun rôle attribué
NS2: p23 Clivage NS2/3 est nécessaire pour une infection
virale persistante chez les chimpanzés
Protéines du VHC Rôle dans les réponses immunitaires
NS3: p70 Agir en tant que régulateur immunitaire critique
pendant l'infection par le VHC
NS4A: p8 Bloquer la réponse immunitaire innée
NS4B: p27 Bloquer la réponse immunitaire innée
NS5A: p56 / 58 Bloquer la réponse immunitaire innée
Moduler l'environnement cellulaire pour
favoriser la réplication et la persistance du virus
Protège les cellules de la mort apoptotique
médiée par le TNF-α
NS5B: p68 Aucun rôle attribué
155
1-CARACTERES VIROLOGIQUES
1.9-Diversité/Hétérogénicité du VHC
• Quasi-espèces
Prévalence nationale
-HCV: 3.6% (95% CI: 3.3–3.8)
-HCV/HBV coinfection: 0.3% (95% CI: 0.2–0.4)
Infection à VIH,
+ Alcoolisme
163
3.2-Pouvoir pathogène naturel
Hépatite aiguë (2/2)
• Biologie (voir cinétique des marqueurs)
• ARN viral
– détectable dans 1ère semaine après contage
– Dévient indétectable à la guérison
• Transaminases (ALAT)
– S’élèvent avant apparition des symptômes,
– Se normalisent à la guérison
164
3-POUVOIR PATHOGÈNE
3.2-Pouvoir pathogène naturel
Hépatite persistante chronique
166
Pouvoir pathogène naturel
Hépatite persistante chronique
• Biologie
• ARN viral reste détectable
• Transaminases peu ou modérément élevées
167
Pouvoir pathogène naturel :
Complications de l’HVC persistante chronique
• Cirrhose post-hépatique
– 10-20% des hépatites chroniques actives
– Facteurs favorisants: alcoolisme, infection à VIH?
– peut se compliquer en cancer primitif du foie (CPF).
168
Pouvoir pathogène naturel :
Complications de l’HVC persistante chronique
• Cryoglobulinémie
– Directement liée à l’infection par le VHC
– Asymptomatique en général
• Manifestations cutanées ou généralisées
– Plus rares
– Glomérulonéphrite
– Porphyrie cutanée tardive
– Thyroïdite auto-immune
• Lymphomes
170
3-POUVOIR PATHOGÈNE
3.3-Pouvoir pathogène expérimental
171
4-DIAGNOSTIC AU LABORATOIRE
172
4.1-Cinétique des marqueurs
Hépatite C aiguë guérie
anti-HCV
Symptomes
Titre
+/-
HCV RNA
ALAT
Normale
0 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4
Mois Années
Temps après exposition
Figure 14: Cinétique des marqueurs dans l’HVC aiguë guérie 173
4.2-Cinétique des marqueurs
HVC chronique
anti-HCV
Symptomes +/-
HCV RNA
Titer
ALAT
Normale
0 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4
Mois Années
Temps après exposition
Figure 15: Cinétique des marqueurs pendant l’HVC chronique 174
4.2-Diagnostic indirect
4.2.1-Générations des tests
Figure 17: Principes des ELISA pour détection des marqueurs sérologiques du VHC
176
4.2.2-Tests de dépistage
Exemples des tests ELISA Ac anti-VHC
177
4.2.2-Test de dépistage
Chimiluminescence: Principe de détection d’Ag
179
Test de diagnostic rapide (TDR)de détection
des Ac anti- VHC
180
Sérologie VHC: Tests de diagnostic rapides
(TDR)
181
4.3-Tests de Validation de détection Ac anti-VHC
INNO-LIA HCV Ab III Update (Innogennetics)
• OBJECTIFS
– Détection
– Charge virale
– Génotypage
• TECHNIQUES
– PCR
– TMA : Transcription Mediated Amplification
– NASBA : Nucleic Acid Sequence-Based Amplification
– Hybridation
– bDNA
– PCR en Temps Réel (rt-PCR)
• SEUILS
– Détection: 10-15 UI/mL
– Charge virale plasmatique: 50-1000 UI/mL
183
4.3.2-Caractéristiques de quelques tests moléculaires actuels
Trousse Fabricant Technique Limite Infér. Linéarité/Tests
de détection Quantitatifs
(UI/mL) (UI/mL)
Amplicor HCV v2.0 Roche MS RT-PCR manuelle 50 NA
Cobas Amplicor HCV Roche MS RT-PCR semi- 50 NA
v2.0 automatique
Versant HCV RNA Bayer HC TMA manuelle 10 NA
Qualitative Assay
Amplicor HCV Roche MS RT-PCR manuelle 600 600-500.000
Monitor v2.0
Cobas Amplicor HCV Roche MS RT-PCR semi- 600 600-500.000
Monitor v2.0 automatique
Versant HCV RNA 3.0 Bayer HC bDNA semi- 615 615-7.700.000
Assay automatique
Cobas TaqMan HCV Roche MS PCR en Temps réel 15 43-63.000.000
Test semi automatique
Abbott RealTime Abbott PCR en Temps réel *30 ou 12 12-100.000.000
HCV semi automatique
• Trousses commerciales
• Recommandé pour initiation de traitement
antiviral
• Méthodes:
– Séquençage de la région 5’ non codante (hybridation
inverse des produits de PCR)
– Séquençage de la région NS5B
• Développé récemment,
• Permet identification plus précise des sous-types
– Séquençage du génome entier
185
4.4-Algorithme de détection du VHC
4.4.1-Algorythme de l’OMS
Positive
OR
Negative
RIBA for Anti-HCV NAT for HCV RNA
188
5.2-Traitement antiviraux
• Objectifs :
– Éradication du virus
– Ralentissement ou régression de l’atteinte hépatique
– Amélioration de l’histologie hépatique (réduction du risque de
développement d’un CHC)
– Amélioration de la qualité de vie.
• Curatif :
• l’INF-alpha permet parfois d’obtenir des rémissions
complètes,
• Médicaments antiviraux à action directe = utilisés pour le
traitement curatif.
189
Cibles thérapeutiques
Zeisel et coll., 2013
Figure 26: Suffixes des des noms de drogues antivirales à action directe contre le VHC
191
Molécules antivirales à action directe
193
6-VIRUS DE L’HÉPATITE E (VHE)
194
1-CARACTÈRES DU VHE
1.1-Classification
• Famille: Hepeviridae
• Genre: Hepevirus
• Espèce: virus de l’hépatite E (VHE)
• 4 Génotypes : VHE 1 à 4
• 24 Sous-génotypes
Abravanel F.et al. _Médecine et maladies infectieuses 2013; 43: 263–270 195
1-CARACTÈRES DU VHE
2-Morphologie et structure du VHE
• Virus nu:
– sphérique, présentant des dépressions (spicules et
des dentelures) en surface.
– diamètre: 32-34 nm (27 à 38 nm).
• Génome :
– ARN+ monocaténaire polyadénylé de
– 7,2-7,5 kb environ
– 3 cadres ouverts de lecture (ORF1, ORF2 et ORF3)
– et 2 zones non codantes.
• Capside: icosaédrique à symétrie cubique.
196
Organisation du génome du VHE
197
Organisation du génome du VHE
198
ORF1 du génome du VHE
(code les protéines non structurales)
199
ORF 2 et ORF 3 du génome du VHE
• ORF2
• Code la protéine de capside
• Joue rôle de l’assemblage du virion
• Immunogène: cible antigénique pour élaboration de vaccin.
• ORF3
• Protéine impliquée dans la réplication virale
• Région 5’ : une coiffe méthylée (7 mG)
• Région 3’ : poly-adénylée (polyA).
200
1-CARACTÈRES DU VHE
1.3-Variabilité du génome de VHE
• 4 Génotypes (4): VHE 1 à 4
– VHE-1 et VHE2 = strictement humains
– VHE3 et VHE4: humains et animaux; plus complexes
• 24 Sous-génotypes
– VHE 1 : 5 subtypes (1a–1e)
– VHE 2 : 2 (2a–2b)
– VHE 3: 10 subtypes (3a–3j)
– VHE 4: 7 (4a–4g)
• 1 seul sérotype pour les 4 génotypes
201
1-CARACTÈRES DU VHE
1.4-Réplication du VHE
202
2-EPIDÉMIOLOGIE
2.1-Prévalence mondiale
(Rein DB et al.,. Hepatology 2012;55:988–97)
• Incidence mondiale
– 20 millions de cas (infections)
– 3,3 millions de cas symptomatiques d’hepatite E,
– 70.000 cas de décès
– 3000 stillbirths
203
Génotypes 1 et 2 Génotype 3 Génotype 3 Génotype 4
-Endémique -Europe Ouest, USA -France -Sporadique
-Aquatique (transmis par eau) -Sporadique -Hyperendémique -Zoonotique
-Zoonotique 204
2-EPIDémiologie
2.2-Transmission
(Lancet 2012; 379: 2477–2488)
205
2-EPIDémiologie
2.3-Facteurs favorisants/Risques
• Case-fatality rates in epidemics range
from 0.2% to 4%,
• but pregnant women, especially during
the third trimester, are at greater risk,
with a case-fatality rate of 10%-25%
206
4-POUVOIR PATHOGÈNE NATUREL
207
4-POUVOIR PATHOGÈNE NATUREL
4.3-Formes sévères
• Hépatites fulminantes
• Hépatites subfulminantes,
• Pancréatites aiguës.
• Manifestations rénales
– Diminution du taux de filtration glomérulaire chez les transplantés de rein et de
foie.
– Maladie glomérulaire aux phases aiguë et chronique dont
• glomérulonéphrite membranoproliférative
– néphropatie de libération d’IgA.
– cryoglobulinemie chez la plupart des patients, mais devenant négative après
guérison de l’HVE
4.7-Co-infection VHE/VIH
• Incidence très faible chez les PvVIH (0% to 0 ・ 9%)
• Très peu de cas (14) prouvés par PCR dans le
monde : tous associés au VHE3.
• Coinfection VIH et VHE1, VHE2, or VHE4 non encore
rapportée.
211
Hepatitis E virus infection in immunocompetent and
immunosuppressed patients
(Lancet 2012; 379: 2477–88)
Immunocompetent Immunosuppressed
Presentation Often symptomatic Rarely symptomatic
ALT at diagnosis ≈1000–3000 IU/L ≈300 IU/L
HEV genotype Genotype 1, 2, 3, or 4 Only genotype 3 HEV infection has
been reported in this population
HEV diagnostics -Increase in IgG and IgM -Serological testing is unreliable,
-PCR is positive in 75% -and seroconversion might never occur
-The diagnosis should be established
by PCR
Outcome Resolving hepatitis -Chronic infection occurs in 60% of
patients,
-and 10% develop cirrhosis
Treatment Ribavirin has been used in -Interferon-α and ribavirin are eff ective
very few patients presenting treatments for treating chronic HEV
with severe acute hepatitis infection in this population;
-a 3-month course of ribavirin therapy is
recommended
212
Genotype variations and disease
severity
• HEV genotype 1
– Hepatitis outbreaks in developing countries.
– Most patients suffering from hepatitis E caused by
genotypes 1 are older children and young adults with
mortality rate 1%.
– Was significantly higher in pregnant patients
than in non-pregnant patients (India), and high viral
load might be a reason for severe liver disease
in pregnant patients.
213
Genotype variations and disease
severity
• HEV genotype 2
– Is Mexican origin and mostly prevalent in central
American and African countries, like genotype 1,
– Mostly selflimiting.
• HEV genotype 3
– Prevalent in industrialized nations
– Rarely pathogenic.
214
Genotype variations and disease
severity
• HEV genotype 4
– Recently, it has been reported that infected patients
showed more severe form of the viral hepatitis than
genotype 3.
– Most of the patients in this group belong to older
age (~60 years) and the mortality rate is relatively
high (6-10%).
– Japanese study suggested that the silent substitutions
of U3148 and C5907 in the genotype 3 and 4 HEV
strains are closely associated with the occurrence
of fulminant and severe cases and found that C5907
is associated with high HEV load.
215
Genotype variations and disease severity
216
5-DIAGNOSTIC AU LABORATOIRE
217
5.1-Cinétique des marqueurs de VHE
218
5.2-Diagnostic sérologique
• ELISA
– La sérologie de l’HVE repose sur la recherche des IgG et IgM.
– La détection des IgG anti-VHE seules ne permet pas de retenir le
diagnostic d’hépatite E aiguë. Elle doit être complétés par la recherche
d’IgM.
– Sensibilité (80 à 90%) et Spécificité (>99%) des techniques de
détection des IgM commercialisées est excellente
• TDR ?
• Western blot
– Sensibilité ≤ 66%
– Pas utilisé en routine
219
5.3-Diagnostic direct
• Détection du virion :
– Immuno-microscopie électronique (IME= conseillée)
– Microscopie électronique (ME)
– Cultures cellulaires = sans succès.
221
6-PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT
6.1-Mesures générales de prévention
222
6-PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT
6.1-Traitement antiviral
223
6-PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT
6.1-Vaccination
• 2 vaccins à base d’une protéine recombinante du VHE (protéine ORF-2
tronquée) se sont avérés efficaces pour prévenir l’infection par le VHE.
•
• Vaccin recombinant Glaxo-Smith-Kline
– Protéine de 56 kDa codée par ORF2 de VHE1, exprimée dans des cellules d’insectes.
– Etude en phase II au Népal
– Efficacité vaccinale contre VHE: 95±5% (95% CI 85±6–98±6).
– Vaccin bien toléré et hautement immunogénique.
– Sureté et efficacité du vaccin non établie chez femmes enceintes.
• Epidémiologie
• Modes de transmission
• Forme (hépatite) chronique
• Traitement et prévention
225
Questions de recherche du futur
226
Questions de recherche du futur
227
Questions de recherche du futur
228
Questions de recherche du futur
229
7-VIRUS DE L’HÉPATITE G
(VHG/VGB-C)
230
1-Structure du VHG
• Le VHG est un virus à ARN+ dont l’organisation génomique est
semblable à celle des Flavivirus et des Pestivirus.
• Le génome du VHG comprend 9,4 kb organisées en gènes
qui codent pour des protéines structurales (C, E1 et E2) et non
structurales (NS2, NS3, NS4 et NS5). Les protéines non
structurales correspondent à
– la Sérine Protéase,
– l’Hélicase
– et à l’ARN-polymérase/ARN-dépendante virales. À ce jour, 5
génotypes distincts du VHG sont connus.
• Toutes ces protéines sont antigéniques.
• Les séquences d’AA codées par les génomes de VHG et de virus GB-C
sont homologues à 90%.
231
Organisation du génome de GBV-C/VHG
232
2-Transmission
233
3-Clinique
• Hépatites associées aux transfusions
sanguines.
• Ces hépatites peuvent être
– aiguës, fulminantes
– ou chroniques.
• Cependant, le rôle pathogène réel du
VHG chez l’humain est très discuté
(controversé) actuellement.
234
4-Diagnostic et Traitement
4.1-Diagnostic biologique
– Diagnostic direct
• par des tests d’amplification génique : RT-PCR et par RDA
(Representational Difference Analysis).
– Diagnostic indirect :
• détermination des transaminases : ALAT
• la mise au point des tests sérologiques rencontre des
difficultés jusqu’à nos jours.
•
4.2-Traitement
– Par l’INF-
235
8-VIRUS TT
(Virus Transmis par Transfusion sanguine = VTT)
236
1-Caractéristiques du virus
• Nouveaux virus transmis par transfusion sanguine. La
particule virale a une taille comprise entre 30 – 50 nm et elle
ressemble aux Circoviridae qui infectent les plantes et les
vertébrés (oiseaux,…).
• Le génome
• ADN monocaténaire, circulaire de polarité négative
• composé de 3,7–3,8 nt.
• Actuellement, on distingue 3 génotypes de virus TT.
• Les caractéristiques biophysiques et moléculaires
particulières de ces virus ont permis de proposer leur
classification dans une nouvelle famille: les Circonoviridae.
237
2-Transmission
• Transfusion de sang et produits sanguins
contaminés
• Transmission sexuelle inexistante.
238
7-CONCLUSION GENERALE
239
7-CONCLUSION GENERALE
• Virus hépatotropes très divers, appartenant à
des familles diverses. Transmissibles par voie
sanguine et/ou par voie orale. Certaines
infections dont ils sont responsables sont
traitables par des drogues antivirales. Il existe
également des vaccins efficaces contre d’autres.
Leur éradication requiert la mise au point de
vaccin efficace pour ceux contre lesquels il n’en
existe pas actuellement, mais aussi l’accessibilité
des vaccins existants aux populations du monde.
240