Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
en Afrique Subsaharienne :
démocratisation ou marchandisation
de l’enseignement supérieur ?
• Tout comme la « pédagogie industrielle se justifie au nom de la démocratisation des études » (J.-L. Derouet, 1989,
cité par N. Boucher-Petrovic et Y. Combès dans Moeglin et al., 2016, p.186), les organisations internationales,
notamment la Banque mondiale, font la promotion de la mise à distance des enseignements avec en perspective
- la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur,
- les économies d’échelles liées à l’accroissement fulgurant du public cible
- l’économie de bâtiments et donc de charges.
• Ainsi, en 1997, alors que l’utopie d’un monde meilleur porté par la « société de l’information » (Breton, 2002)
battait son plein, deux universités virtuelles sont lancées en Afrique subsaharienne :
- l’Université Virtuelle Francophone (UVF) lancée par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) qui
s’appuyait sur les centres SYFED (Système francophone d’édition et de diffusion) qui lui préexistaient (Awokou, 2007,
p.140 ; Loiret et al., 2013, p.15)
- l’Université Virtuelle Africaine (UVA) lancée comme entreprise privée par la Banque mondiale.
• En 2018, selon le site web de l’UVA, celle-ci a « formé plus de 63 823 étudiants depuis la création en 1997 ». En
tenant compte du fait que former n’est pas diplômer et que l’UVA ne proposera de formations diplômantes
qu’entre 2004 et 2009, avec des frais d’inscriptions relativement élevés, il est difficile de conclure à un
accroissement significatif de l’accès à l’enseignement supérieur par l’UVA.
Quelle démocratisation de l’enseignement supérieur est espérée quand le moyen qui doit
la rendre possible ne peut tout simplement pas fonctionner par manque d’infrastructures ?
Un enthousiasme naïf ?
• La Banque mondiale était-elle si éloignée des réalités de terrain qu’un tel écart entre le projet et la capacité de
réception du projet n’ait pas été pris en compte ?
• Il est permis d’en douter compte tenu des expériences de programmes d’enseignement supportés par la radio ou
la télévision mis en œuvre dès les années 1960-1980 (Awokou, 2007) qui ont suscité les mêmes espoirs de
démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur, illustrant ainsi l’« effet de cycle » de « ces jeux de la
fausse promesse technologique [qui] captent à perte des énergies et des enthousiasmes qui pourraient être
utilement consacrées à d’autres causes, plus humaines et plus urgentes et nous privent, in fine, d’une vision plus
réaliste et plus pragmatique de ces nouveaux outils » (Breton, 2002).
• Difficile de le penser encore quand W. Saint (1999), spécialiste de la Banque mondiale sur l’enseignement à
distance en Afrique Subsaharienne, note que « le support imprimé restera probablement le meilleur choix pour
la plus grande partie de l’Afrique. Il est bon marché, fiable et accepté. Il est facile à utiliser par les étudiants sans
qu’ils aient besoin d’avoir accès à un équipement ou à des services spécifiques » (p.27).
La question initiale reste donc entière, et à celle-ci s’ajoute celle des raisons de la
persistance du soutien des organisations internationales à l’UVA, Par suite, il s’avère
nécessaire de chercher une autre explication.
Une stratégie de développement ?
• La Banque mondiale considère en effet qu’en Afrique plus qu’ailleurs, « les universités peuvent et doivent être des
acteurs clés du développement national » car leurs rôles « dans la recherche, l'évaluation, le transfert
d'informations et le développement technologique » sont « essentiels au progrès social et à la croissance
économique nationaux » (AUA, 1997)
• Par ailleurs, plusieurs auteurs soulignent la perception historique (Kiyindou, 2010) d’un « lien causal » (Sedkaoui,
2014) entre technologie et développement qui caractérise le paradigme industriel et qui se prolonge à la fin du
XXème siècle avec celui « de la nécessité de profiter de la révolution communicationnelle et numérique de
l’Occident » (Lafrance, 2018, p.11).
• Cependant, « L’accès aux technologies de l’information et de la communication suppose l’existence d’un certain
nombre d’infrastructures rendant possible cet accès » (Sedkaoui, 2014).
• Or, « ce ne sont pas les idées qui manquent en Afrique, ce sont les lignes téléphoniques » (Kiyindou, 2010, p.6).
• Ainsi, le manque d’infrastructure fait partie des « obstacles au développement industriel de l’Afrique »
(Totouom, 2018) et est souligné comme frein notable au développement par les TIC (Diagne et Ly, 2009 ;
Kiyindou, 2010 ; Sedkaoui, 2014)
• Dans ce contexte, les communications entre le continent africain et les pays du Nord passent par les réseaux
occidentaux et une approche techno-déterministe qui mobilise « des méthodes et des technologies comme des
mécanismes de légitimation du pouvoir des pays occidentaux et de leurs agences de développement » (M. Missé
cité par Lafrance, 2018, p.12) et accompagne la promotion des outils numériques sans considération pour les
caractéristiques du contexte africain.
• Le manque de prise en considération du contexte local et de la capacité de réception des TIC, notamment des
ordinateurs et Internet (Diagne et Ly, 2009), génère une relation de dépendance et constitue une occasion de «
faire accepter un mode de pensée et d’installer un système social différent » (Kiyindou, Missé, 2009) susceptible
d’expliquer que « les Tice occupent un rôle central dans le projet néolibéral de mondialisation de l’éducation des
grands organismes internationaux » (Moeglin, Tremblay, 2008).
Quel est le rôle de l’UVA dans les mutations des établissements publics d’enseignement
supérieur africains et leur évolution vers l’industrialisation (Moeglin et al., 2016) ?
Le paradigme d’industrialisation de l’éducation
• Défini par Moeglin et al. (2016) autour de « la conjonction des trois dynamiques : technologisation,
rationalisation et idéologisation » (p.181)
• Remonte au début du XXe siècle avec la volonté de faire jouer plusieurs rôles à l’institution éducative,
notamment celui de « produire » la main d’œuvre qualifiée dont le marché du travail a besoin, paradigme qui
s’observe également en Afrique subsaharienne avec les stratégies de développement (Maliyamkono, 1991) et
l’externalisation du processus de Bologne selon l’approche « Tuning » (Gonzales, Wagenaar, 2006).
• La technologisation renvoie à deux étapes :
– celle de la gestion techniquement instrumentée de la formation selon une rationalisation dite « en amont » parce qu’elle
concerne l’offre de formation ;
– celle de la technologisation de l’enseignement par les technologies éducatives qui prolonge la rationalisation en amont par
une rationalisation dite « par l’aval » parce qu’elle porte sur la demande de formation
• L’enseignement à distance est un propédeutique de l’enseignement supérieur traditionnel (présentiel),
notamment en ce qui concerne son articulation entre secteur privé et public, et sur l’équilibre à trouver entre
ses missions et ses caractéristiques économiques (institution humaniste ou entreprise rentable)
• Met en évidence une tension initiale entre « deux conceptions diamétralement opposées : la première, qui fait
de l’éducation un système productif ; la seconde, qui y voit une organisation culturelle » (Moeglin et al., 2016,
p.56) qui amène à observer des différences de « réception du projet industriel » (Moeglin et al., 2016, p.265) se
traduisant dans les modèles d’enseignement supérieur selon l’influence anglophone ou francophone.
• L’UVA étant une organisation d’influence anglo-saxonne notamment par son statut d’entreprise privée ayant un
objectif d’autofinancement sur la base des frais d’inscription, c’est en Afrique francophone que son influence, sur
les universités publiques traditionnelles dans lesquelles elle s’implante, est la plus évidente, et que s’observe
l’affrontement des deux modèles d’enseignement supérieur à une échelle internationale.
Le déploiement de l’enseignement en ligne est différent selon les modèles d’enseignement supérieur
d’influence anglophone ou francophone comme en témoigne la mise en perspective du lancement de
l’UVA avec le lancement, la même année (1997), de l’Université Virtuelle Francophone (UVF).
L’UVA et l’Université Virtuelle Francophone (UVF)
• Lancée la même année que l’UVA (1997), l’Université Virtuelle Francophone (UVF) de l’Agence Universitaire de la
Francophonie (AUF ex AUPELF) est décrite comme « une réponse politique des Etats partageant la langue
française au lancement de l’Université virtuelle africaine, à influence anglo-saxonne » (Loiret, 2007, p.247) et
dont l’un des objectifs est de promouvoir un espace francophone sur Internet (Benchenna, 2008)
• l’UVA et l’UVF se distinguent sur le plan technologique :
– l’UVF s’appuie sur le réseau des centres SYFED (Système francophone d’édition et de diffusion) qui « utilisent d’abord le
minitel, avant de passer à Internet » (Loiret et al., 2013, p.8),
– l’UVA délivre des enseignements via un système de vidéodiffusion par satellite de télévision jusqu’en 2004 sans parvenir au
transfert de cette technologie dans les universités traditionnelles (Loiret, 2007).
• l’UVA et l’UVF se distinguent sur le mode d’introduction des TIC :
– l’UVF se veut un « concept fédérateur » des actions entreprises par l’AUF qui « ne prône pas de révolution technologique
mais une utilisation en juste proportion, avec un « optimisme raisonné » (Wallet, 2004), des technologies dans
l’enseignement » (Loiret et al., 2013, p.19-20).
– l’UVA s’inscrit « dans une volonté de rupture radicale avec le système académique traditionnel » (Loiret et al., 2013, p.19-20).
• Similitudes entre l’UVF et l’UVA :
– « une anticipation commune que les technologies vont bouleverser les méthodes d’enseignement et permettre de régler en
partie les problèmes de l’Université africaine » (Loiret et al., 2013)
– leurs formes premières se révèlent toutes deux inadaptées puisque l’UVF n’existera en tant que telle que de 1997 à 1999
avant d’être transformée en 2000 en réseau de Campus Numériques Francophones (CNF) de l’AUF (Loiret, 2007) tandis que
l’UVA sera transformée en organisation intergouvernementale en 2003.
– le modèle d’implantation dans les universités existantes (Loiret et al., 2013) qui perdure après la transformation de leurs
formes premières respectives.
L’UVA se rapproche d’un mythe au sens de Barthes (1957) dans le sens où la forme première
d’entreprise privée lancée par la Banque mondiale (le signifiant) exprime l’idéologie de la Banque
mondiale (le signifié) et donne son sens à l’UVA qui est alors le signe sur lequel peut venir s’édifier le
mythe de l’UVA avec sa transformation en organisation intergouvernementale
Le mythe de l’UVA
• La genèse d’un mythe est caractérisée par la séparation d’un fond et de sa forme, cette dernière devenant ainsi
le réceptacle d’un concept qui « répond étroitement à une fonction, il se définit comme une tendance » (Barthes,
1957, p.192), Perspective qui s’accord avec celle de G. Simondon (1958) selon lequel « la figure se fragmente,
tandis que les qualités et forces de fond s’universalisent » (p.168)
• Dans le cas de l’UVA, le concept pourrait alors se traduire comme la tendance intentionnelle à répondre à la
demande d’enseignement supérieur par un enseignement en ligne à la charge des étudiants puisque selon
l’hypothèse soutenue par Loiret (2007), « le texte fondateur de l’UVA, traduit en projet opérationnel un projet
politique, celui de la Banque mondiale, qui souhaite changer le mode de financement de l’enseignement
supérieur, modifier en profondeur l’organisation des systèmes universitaires africains ; notamment en instaurant
une concurrence entre secteur public et secteur privé et en faisant supporter une partie du coût des études aux
familles. Il s’agit à travers l’UVA de démontrer la pertinence de ces principes » (p.122).
• Toutefois, à la notion d’ « université virtuelle » est aussi liée l’idée « d’université sans murs » selon laquelle il est
possible pour une université publique traditionnelle de se passer d’infrastructures propres dédiées au cœur
d’activité.
• En accord avec G. Simondon (1958) selon lequel, « pour qu’une réalité technique ait une postérité, il ne suffit pas
qu’elle se perfectionne en elle-même : il faut encore qu’elle se réincarne et participe à ce devenir cyclique selon
une formule de relaxation dans les niveaux de réalité » (p.66), la Banque Africaine de Développement (BAD) note
que « l’émergence de nouveaux types d’institutions d’enseignement supérieur et de nouveaux systèmes de
concurrence, incite les anciennes institutions à modifier leurs modes de fonctionnement et méthodes
d’enseignement et à tirer le meilleur parti des opportunités offertes par les TIC » (2004, p.19)
• Dans cette perspective, si les organismes internationaux poursuivent leurs investissements dans l’UVA malgré
l’échec de la fonction d’autofinancement et de la fuite de capitaux qu’elle représente (Loiret, 2007), c’est parce
que l’implantation ces centres UVA dans les universités traditionnelles non seulement favorise leur mutation
vers l’industrialisation, mais amène aussi à l’émergence de nouveaux types d’institutions universitaires.
La séparation entre le fond et la forme première de l’UVA marque la possibilité pour le fond idéologique
de l’UVA de se fixer à n’importe quelle autre forme et de définir une tendance se traduisant, entre
autres, par l’émergence de nouveaux types d’institutions.
Opérations menées par l’UVA
– expérimenter la technologie sans fil (Banque Africaine de Développement, 2004) pour la commercialisation des
contenus pédagogiques (Loiret, 2007)
– tester en Afrique francophone, les capacités de financement de l’enseignement supérieur à distance des
gouvernements et des familles des étudiants traditionnels (jeunes, sans emploi, issus de familles modestes)
(Fournier-Fall, 2006 ; Loiret, 2007)
– élargir le public cible de l’enseignement à distance aux étudiants traditionnels et à la formation initiale (diplômes
internationaux d’Australie et du Canada 2004-2009) (Fournier-Fall, 2006 ; Loiret, 2007)
– introduire le fractionnement du métier d’enseignant-chercheur :
• au début avec l’encadrement des cours de l’UVA s’appuyant sur la nomination d’enseignants des universités africaines partenaires
en tant que « modérateurs » chargés, dans le cadre de « directives additionnelles sur la façon de corriger les devoirs et les
examens, sur la façon de noter et de transmettre des notes », d’accompagner, de corriger et de noter le travail des étudiants
(Loiret, 2007, p.148).
• avec les diplômes internationaux qui sont censés faire intervenir des tuteurs
• avec la production de Ressources Educatives Libres (REL) subventionnées par la Banque Africaine de Développement (BAD) dont le
développement des contenus par les enseignants africains correspond à une approche collaborative qui réunit des enseignants de
toutes les universités partenaires pour définir un curriculum dans une discipline donnée (Lendrin, 2018, entretien UVA-1).
– transférer le Cadre d’Assurance Qualité (CAQ) du Commonwealth of Learning (COL) véhiculé par les REL aux
universités traditionnelles francophones qui ont dû intégrer les critères de qualité proposés (Olcott, 2014, p.6-7)
afin que l’UVA soit « en mesure de vérifier la qualité de ces programmes et institutions qui ne disposent pas d'un
CAQ » » (UVA, 2014-2015, p.26).
– participer à la création du besoin en matière de TIC et donc au public potentiel d’un enseignement en ligne par la
formation des enseignants à l’intégration des TIC dans l’enseignement au sein des écoles normales (BAD, 2004,
p.48), et à la formulation « des politiques et des procédures qui régiront l’exécution du programme dans les écoles
normales » (BAD, 2004, p.34).
• L’intégration de l’UVA à l’UPA, comme sixième institut de l’UPA dédié à l’enseignement en ligne (Union Africaine,
2017 ; Waruru, 2017) constitue la réponse apportée par l’Union Africaine au projet d’Université virtuelle panafricaine
formulé dans l’Agenda 2063 avec l’objectif d’utiliser « la technologie pour fournir une éducation de masse post-
secondaire » (Commission de l’Union Africaine, 2015, p.32).
•L’introduction anticipée
L’UVA prépare deslaTIC
également dans de
capacité unréception
milieu inadapté à sonpar
de son projet fonctionnement
la formation despeut se saisirà comme
enseignants l’intégration
unedes TIC dans l’enseignement,
hypertélie délivréede
avec fractionnement parl’organisation
l’UVA au sein des écoles normales
sociotechnique qui doivent
dont l’appliquer
le maintient « sur le tas ».
intentionnel par
sa transformation en une autre forme peut se comprendre comme un mode d’utilitarisation de la
technique permettant d’amplifier sur le long terme une influence idéologique au travers d’un mythe.
Littérature scientifique
• AWOKOU Kokou (2007). « De l’utilisation de médias et des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation de 1960 à 2006 : le cas du Togo », Thèse de doctorat, Université de
Rouen, 2007, https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00139109/document
• BARTHES Roland (1957). « Mythologies ». (Réédition de 1970). Paris. Editions du Seuil. Repéré à https://monoskop.org/images/9/9b/Barthes_Roland_Mythologies_1957.pdf
• BENCHENNA Abdel (2008) « Universités à l'ère numérique. Vers de nouveaux rapports entre pays du nord et pays du sud ? », Distances et savoirs 2008/1 (Vol. 6), p. 99-116 ; https://
www.cairn.info/revue-distances-et-savoirs-2008-1-page-99.htm
• BRETON Philippe (2002). « La société de l’information : de l’utopie au désenchantement », Revue européenne des sciences sociales [En ligne], XL-123 | 2002, http://ress.revues.org/60
• DIAGNE, A., LY, M.A. (2009). « L’adoption des technologies de l’information et de la et de la communication (TIC) par les ménages africains au sud du Sahara : analyse comparative à partir des micros
données ». Globelics, 7th International Conférence, Dakar, Sénégal ; http://globelics2009dakar.merit.unu.edu/papers/diagne2.pdf
• FOURNIER FALL Alexia (2006). « Enseignement à distance supporté par les NTIC au Sénégal : Vers l’accession d’un public nouveau à l’enseignement supérieur ? Etude empirique sur le profil des
étudiants de l’enseignement à distance supporté par les NTIC au Sénégal ». Thèse de doctorat présentée à la Faculté des lettres de l’Université de Fribourg (Suisse) ; https://
doc.rero.ch/record/8003/files/FournierA.pdf
• GOODY Jack, (1979) « La raison graphique ; La domestication de la pensée sauvage », Editions de minuit
• KIYINDOU Alain (2010), « La lutte contre la pauvreté et/ou pratique des TIC », Communication & langages, 2010/1 (N° 163), p. 121-133 ; https://
www-cairn-info.sid2nomade-2.grenet.fr/revue-communication-et-langages1-2010-1-page-121.htm
• LAFRANCE Jean-Paul (2018). « Analyse d’anciennes et nouvelles idéologies du développement en Afrique ». Communication, Technologies et développement, N°5 | janvier 2018, ISSN : 2491-1437,
revue de la chaire Unesco Pratiques émergentes des technologies et communication pour le développement de l’Université Bordeaux Montaigne, numéro réalisé sous la coordination de Anne-Marie
LAULAN ; https://journals.openedition.org/ctd/285
• LENDRIN Nina (2018). "Université Virtuelle Africaine (UVA) et universités partenaires en Afrique. Entretien commenté", 15 février 2018, Cahiers COSTECH numéro 2 ; http://
www.costech.utc.fr/CahiersCOSTECH/spip.php?article70
• LOIRET Pierre-Jean (2007, novembre). « L’enseignement à distance et le supérieur en Afrique de l’ouest : une université façonnée de l’extérieur ou renouvelée de l’intérieur ? ». Thèse de doctorat.
Université de Rouen ; https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00192921
• MISSE Missé (2000). « Communication internationale et souveraineté nationale – Le problème des « ingérences » dans le nouvel ordre mondial ». Les Enjeux de l’Information et de la Communication,
n°01/1, https://lesenjeux.univ-grenoble-alpes.fr/2000/varia/09-communication-internationale-et-souverainete-nationale-le-probleme-des-ingerences-dans-le-nouvel-ordre-mondial
• MISSE Missé, KIYINDOU Alain (2009). « Introduction du supplément 2009 ». Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n°10/3, 2009, p.7 à 12 ; https://
lesenjeux.univ-grenoble-alpes.fr/2009/supplement-a/02-introduction-du-supplement-2009
• MOEGLIN et al. (2016). « Industrialiser l’éducation ; anthologie commentée (1913-2012) », Presses Universitaires de Vincennes, 2016, repéré à https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01391767/document
• MOEGLIN Pierre, TREMBLAY Gaétan (2008). « Education à distance et mondialisation. Eléments pour une analyse critique des textes programmatiques et problématiques », Distances et savoirs 2008/1
(Vol.6), p.43-68, http://www.cairn.info/revue-distances-et-savoirs-2008-1-page 43.htm
• SEDKAOUI Soraya, (2014). « L'efficacité des TIC et l'atténuation de la pauvreté : quelle stratégie pour l'Afrique ? », Marché et organisations, 2014/1 (N° 20), p. 19-39 ;
https://www-cairn-info.sid2nomade-2.grenet.fr/revue-marche-et-organisations-2014-1-page-19.htm
• SIMONDON Gilbert (1958). « Du mode d’existence des objets techniques », éditions Aubier, repéré à
https://monoskop.org/images/2/20/Simondon_Gilbert_Du_mode_d_existence_des_objets_techniques_1989.pdf
• SIMONDON Gilbert (1964). « L’individuation à la lumière des notions de forme et d’information ». Editions Jérôme Million, Grenoble, 2005 ; repéré à https://monoskop.org/Gilbert_Simondon
• STEINER, P. (2010). Philosophie, technologie et cognition. Etats des lieux et perspectives. Intellectica, n°53/54, p. 7-40 ; http://intellectica.org/SiteArchives/actuels/n53_54/1-5354-Intro_PS.pdf
• THIBAULT Françoise (2007). « Enjeux de l’enseignement à distance pour l’université française 1947 – 2004 ». Thèse de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Paris-
Nord - Paris XIII ; https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00256278/document
• TOTOUOM Armand (2018). « Les obstacles au développement industriel de l'Afrique », Université de Dschang, Cameroun ;
http://expertise.hec.ca/actualiteeconomique/wp-content/uploads/2018/10/4-96-3-Totouom.pdf
Littérature grise
• Association of African Universities (AUA) (1997). “Revitalizing universities in Africa : strategy and guidelines” (English). Washington, DC: World Bank. http://
documents.worldbank.org/curated/en/932821468194360813/Revitalizing-universities-in-Africa-strategy-and-guidelines
• Banque Africaine de Développement (BAD) (2004). « Projet d’appui à l’Université Virtuelle Africaine : rapport d’évaluation » ;
https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Project-and-Operations/Multinational_-_Projet_d%E2%80%99appui_a_l%E2%80%99Universit%C3%A9_Virtuelle_Africaine_UVA_-_
Rapport_d%E2%80%99%C3%A9valuation.pdf
• Banque Africaine de Développement (BAD, PAUVS) (2013). « Rapport d’évaluation du Projet d’Appui à l’Université Virtuelle du Sénégal (PAUVS) » ;
https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Project-and-Operations/S%C3%A9n%C3%A9gal_-_Projet_d%E2%80%99appui_%C3%A0_l%E2%80%99universit%C3%A9_virtuelle_du_S%C3%A
9n%C3%A9gal_-_Rapport_d_%
C3%A9valuation.pdf
• Banque Africaine de Développement (BAD) (2013). « Multinational ; Projet d’Université Panafricaine ; Rapport d’évaluation » ;
https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Boards-Documents/Multinational_-_Projet_d_Universit%C3%A9_Panafricaine_-_Rapport_d_%C3%A9valuation.pdf
• Commission de l’Union Africaine (2015, septembre). « Agenda 2063 ; L’Afrique que nous voulons ». Repéré à http://www.un.org/fr/africa/osaa/pdf/au/agenda2063-frameworkf.pdf
• DIRR Peter (2001). “The development of new organisational arrangements in virtual learning”. Commonwealth Of Learning (COL). Cité et repéré par LOIRET à http://www.col.org/virtualed (dans le cache
de Google) mais désormais indisponible.
• GONZALES Julia, WAGENAAR Robert (2006, décembre). «Tuning pour une convergence des structures éducatives en Europe. Contribution des universités au Processus de Bologne. Une introduction ».
http://www.unideusto.org/tuningeu/images/stories/documents/General_Brochure_French_version_final.pdf
• LOIRET P.-J. et al. (2013). « Un détour par le futur : les formations ouvertes et distance à l’Agence universitaire de la Francophonie ». Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Éditions des archives
contemporaines ; http://ific.auf.org/sites/default/files/detourfutur_web.pdf
• MALIYAMKONO T. L. (1991). « L’enseignement supérieur en Afrique orientale et australe ». Dans « Perspectives », Unesco, Vol. XXI, n°3, 1991, http://
unesdoc.Unesco.org/images/0009/000921/092142fo.pdf
• Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) du Sénégal (2013, aout). « Plan de Développement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (PDESR) 2013-2017 » ; http://
www.mesr.gouv.sn/pdf/plan_de_developpement.pdf
• MURPHY Paud, ANZALONE Steve, BOSCH Andrea, MOULTON Jeanne (2002, décembre). « Améliorer les possibilités d’apprentissage en Afrique. L’enseignement à distance et les technologies de
l’information et de la communication au service de l’apprentissage », Département du développement humain. Région Afrique. Banque mondiale ; http://
siteresources.worldbank.org/INTAFRREGTOPEDUCATION/Resources/444659-1210786813450/ED_Ameliorer_apprentissage_fr.pdf
• OLCOTT Don (2014, septembre). « Cadre d’Assurance Qualité pour les programmes ODeL ». Université Virtuelle Africaine (UVA) ; http://
www.avu.org/avuweb/wp-content/uploads/2017/07/QA_FRAMEWORK.pdf
• ORIVEL François (1991). « La crise des universités francophones en Afrique subsaharienne ». Dans « Perspectives », Unesco, Vol. XXI, n°3 ; http://unesdoc.Unesco.org/images/0009/000921/092142fo.pdf
• SAINT William (1999, décembre). « Enseignement tertiaire et à distance et technologie en Afrique Subsaharienne ». Groupe de Travail sur l’Enseignement Supérieur Association pour le Développement de
l’Éducation en Afrique, Banque mondiale ; http://www.adeanet.org/adea/publications/wghe/tert_disted_fr.pdf
• Union Africaine (2017, octobre). « Note conceptuelle sur la mise en œuvre opérationnelle de l’Université virtuelle et en ligne africaine comme la branche d’enseignement libre, numérique et à distance de
l’Université Panafricaine » ; https://au.int/sites/default/files/newsevents/conceptnotes/33178-cn-st20575_concept_note_avu_french.pdf
• Université Virtuelle Africaine (UVA), rapport annuel 2007-2009 ; http://www.avu.org/avuweb/wp-content/uploads/2016/04/avu-annual-report-2007-2009-1.pdf
• Université Virtuelle Africaine (UVA), rapport annuel 2010-2011 ; http://www.avu.org/avuweb/wp-content/uploads/2016/03/2011-2012-Annual-Report-English.pdf
• Université Virtuelle Africaine, rapport annuel 2014-2015 ; non édité, sera mis à disposition fin 2020 sur https://thesearchives.files.wordpress.com/2017/09/avureport_july05th_french_draft.pdf
• Université Virtuelle Africaine (UVA), site web : https://avu.org/avuweb/fr/a-propos/
Entretiens semi-directifs
• Université Virtuelle Africaine