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Peut-on parler de l’économie de l’Internet ? Est-il facile de connaitre les statistiques de l’Internet ?
Pourquoi la gouvernance de l’Internet ? Que veut dire gouvernance de l’Internet ?... toutes ces
questions font appel à des réponses parfois difficiles voire même inexistantes.
La vision de l’économie de l’Internet est transversale. Elle n’est pas l’apanage de quelques secteurs qui
produisent ou qui sont basés sur les T.I.C., mais aussi les secteurs qui les utilisent.
I. Analyse de l’Internet
Lors d’un forum public de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) en 2011, Internet était
présenté comme « la nouvelle route de la soie » qui efface les distances et relie les entreprises aux
marchés mondiaux », « un instrument indispensable crucial pour le commerce et la croissance
économique ». Le commerce en ligne revendique la libre circulation de l’information, sous réserve
toutefois du respect de la propriété intellectuelle… Autre débat économique que certains Etats dont
la France ont tenté d’aborder sans succès face à la prépondérance étasunienne, celui de la
contribution fiscale des entreprises Web dans les pays où elles vendent produits ou services.
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Kofi Annan - Forum mondial sur la gouvernance de l’Internet (New York, 24 Mars 2004)
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MODULE : GOUVERNANCE DE L’INTERNET
NIVEAU : MASTER PROFESSIONNEL SSI & ISI
ENSEIGNANT : DR DIENG
ANNEE ACADEMIQUE : 2021-2022
1.1. Définition
Selon l’INSEE l’internet est un « ensemble de réseaux mondiaux interconnectés qui permet à des
ordinateurs et à des serveurs de communiquer efficacement au moyen d’un protocole de
communication commun (IP). Ses principaux services sont le WEB, la messagerie et les groupes de
discussion ».
L’internet : ensemble des ordinateurs du monde entier reliés entre eux (réseau) pour échanger des
données. Ces ordinateurs sont reliés par des câbles qui traversent les pays et les océans ou par des
satellites
1.2. Indicateurs
Parmi les indicateurs on peut parler de la télédensité, entendue le nombre de lignes principales pour
100 habitants, représente l'un des plus importants indicateurs techniques du développement du
réseau. Cet indicateur est très faible pour le secteur africain des télécommunications comparé à celui
des pays développés. Il présente également un intérêt certain en tant qu'outil de planification.
Néanmoins son utilisation pour mesurer les performances des opérateurs africains pourrait être
accompagnée de considérations socio-économiques prenant davantage en compte des spécificités
intrinsèquement africaines. De nombreuses analyses expliquent la faible densité téléphonique du
secteur africain par des problèmes tels que le manque de capitaux d'investissements ou des situations
de monopole d'État. Il est important de prendre en compte un certain nombre de facteurs dans
l'analyse de la télédensité en Afrique, qui font que la comparaison avec des pays développés risque de
masquer certaines réalités africaines. Ces facteurs sont par exemple:
1. L'écart de développement économique entre les zones urbaines et les zones rurales, moins
prononcé dans les pays développés (fracture numérique).
2. Les priorités accordées aux secteurs de l'eau, de la santé et de l'éducation, qui ont contribué à
une croissance de l'espérance de vie pour une population caractérisée par un indice moyen de
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fécondité de 6 à 7 contre 1,6 pour l'Europe et un taux de croissance démographique moyen de 3% par
an (Banque Mondiale).
3. Une taille moyenne des ménages peut être estimée à 10 personnes (Banque Mondiale). En
outre, et cela est très important pour l'analyse, l'esprit de solidarité et de vie communautaire est bien
plus marqué que dans les pays développés.
2. Historique de l’internet
1962 : Concept de réseau décentralisé afin de protéger le pays (USA) de toute attaque contre le
système informatique du pays.
II : l’Internet en Afrique
L’évolution des connexions de l’Internet en Afrique est importante. En 2007, l’UIT a estimé à environ
50 millions le nombre total des utilisateurs d’Internet en Afrique. Il représente une occasion pour les
pays africains d’accéder, de façon massive, aux sources d’informations scientifiques et techniques.
C’est un moyen de renforcer leur participation à l’économie mondiale et, par conséquent, d’en faire
bénéficier de façon durable et générale leur population
C’est pourquoi de nombreux acteurs ont préconisé une politique beaucoup plus avancée au niveau
des Etats africains pour combler le retard existant dans le domaine de l’Internet par rapport aux autres
régions du monde. Il s’agit ici d’analyser les enjeux de l’Internet en Afrique en étudiant le marché de
l’Internet et la tarification et ensuite parler des limites de l’Internet en Afrique, et pour enfin
développer sur le service universel en Afrique.
Bien que les origines de l’Internet mondial remontent au réseau ARPANET créé aux États-Unis dans les
années 1960, le premier réseau en Afrique sub-saharienne a vu le jour que près de trente ans plus tard,
en 1988, à l’Université de Rhodes à Grahamstown (Afrique du Sud). En 1991, le premier paquet de
données transmis depuis l’Afrique sub-saharienne a été envoyé de l’Afrique du Sud vers Portland, en
Oregon. Cet événement a préfiguré l’arrivée de l’Internet en Afrique. La technologie utilisée était un
système commuté avec le système de messagerie Fidonet comme mécanisme d’acheminement.
Ensuite sont arrivés les systèmes commutés utilisant la passerelle UUCP2, qui ont été remplacés plus
tard par une connexion Internet via des lignes louées à 9600 bits/s. Cela a donné lieu à l’avènement
des fournisseurs de services Internet fournissant des connexions RNIS via des lignes commutées et
louées moyennant paiement. Les pays pionniers ont été la Tunisie et l’Afrique du Sud (1991), l’Égypte
(1993), et l’Algérie et la Zambie (1994).
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À la fin de 1997, 47 des 53 pays d’Afrique de l’époque avaient plus ou moins accès à Internet, soit à un
service de messagerie par ligne locale commutée en mode enregistrement et retransmission avec une
passerelle vers l’Internet, soit à un service de lignes louées.
Depuis le début de ce millénaire, les pays africains ont connu une croissance soutenue du taux de
pénétration de l’Internet passant de 0,78 % en 2000 à 20,71 % en 2014, tel qu’indiquer dans les Figures
suivantes
Bien que l’Afrique accuse encore du retard par rapport au reste du monde en termes de pénétration
de l’Internet elle est en train de combler très rapidement l’écart. Par exemple, en 2005, la pénétration
de l’Internet en Europe était 19,6 fois supérieure à celle de l’Afrique, mais en 2014, elle était seulement
3,9 fois plus importante.
L'Internet s'est répandu rapidement dans toute l'Afrique au cours des deux dernières années : à la fin
de 1996, seize pays seulement y avaient accès, tandis qu'aujourd'hui plus des trois-quarts des 53
capitales du continent y sont connectées et que presque toutes les autres disposeront bientôt de
centres Internet complètement équipés. Seules l'Erythrée et la République du Congo (Brazzaville) ne
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seront probablement pas encore connectées à la fin des années 2000. L'accès reste limité ; cependant,
les services de l'Internet disponibles dans les principales villes ne peuvent offrir un accès aux 70 %
d'Africains qui vivent dans les zones rurales.
Pour la majorité des habitants son utilisation suppose encore un appel téléphonique d'un coût
prohibitif, même si l'on dispose d'un ordinateur, d'une ligne téléphonique et du savoir-faire nécessaire.
Comme ces conditions de base de l'accès à l'Internet sont encore très rarement réunies, l'Afrique (non
compris l'Afrique du Sud) ne compte encore actuellement qu'environ 100 000 usagers. Cela fait environ
un pour 5 000 personnes, c'est-à-dire beaucoup moins que la moyenne mondiale qui est à peu près
d'un pour 40 personnes.
Le réseau Internet se développe en Afrique un peu rapidement. Le nombre d’utilisateurs Internet est
dû au rôle joué en Afrique par les cybercafés, de plus en plus fréquentés. Depuis quelques années le
débit de la bande passant est plus en plus élevé sans oublier le nombre toujours croissant des
fournisseurs d’internet.
Comme dans la plupart des autres régions en développement, l'Internet a attiré particulièrement en
Afrique tous ceux qui s'occupent d'échanges et de promotion des échanges. Le faible coût d'accès à
l'Internet et les progrès rapides de son implantation offrent aux fournisseurs sans grands moyens
financiers une nouvelle possibilité d'atteindre les acheteurs où qu'ils se trouvent. Comme de nombreux
produits potentiels n'ont pas de circuits de distribution bien établis, acheteurs et vendeurs entrent en
relation par l'Internet.
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Large bande Désigne des équipements et des services de transmission qui fonctionnent à des débits sensiblement
supérieurs à ceux des réseaux téléphoniques standards; c'est à dire à des débits supérieurs à 64 Kbps ou même 2
Mbps. Les systèmes large bande sont en mesure de transporter de la vidéo ou d'immenses volumes de données
simultanément. Les techniques large bande sont mis en œuvre sur des câbles fibre optique ou coaxiaux, et utilisent
le multiplexage en fréquence ou le reliage de trame. Dans la terminologie des réseaux locaux, le terme large bande
fait référence à un système qui offre plusieurs canaux d'accès au médium. Par exemple, la très large bande passante
d'un câble coaxial peut être partagée en utilisant des modems utilisant des radios fréquences (RF) différentes
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Les fournisseurs Internet sont nombreux en Afrique, mais dépendent encore des opérateurs
historiques, qui sont les seuls opérateurs titulaires d’une licence de réseau fixe pour l’attribution des
bandes passantes.
La concurrence est de mise dans plus dans plus de la moitié des pays africains et plusieurs comptent
plus d’un fournisseur de service Internet. Sur les quelques 300 qui opèrent sur le continent, environ
200 offrent des services Internet complets. L’Afrique du Sud possède la plus forte concentration avec
près de 80 fournisseurs de services. Alors que de plus en plus de pays ouvrent le secteur de fournisseurs
de services Internet à la concurrence, un peu moyen de 10 pays appliquent encore le monopole sur
l’Internet. Selon l’UIT, les ISP ont acquis une position de monopole dans les pays où l’opérateur
historique a établi le réseau dorsal international Internat, à quelque exceptions près (Afrique du Sud,
Mozambique, Zambie, l’Algérie et récemment le Sénégal). Les prestataires de services Internet
étrangers sont de plus en plus nombreux à s’implanter en Afrique et devraient prendre des marchés
aux entreprises locales. La concurrence ne suffit cependant pas à assurer un développement rapide de
l’Internet. Des droits de licence élevés, par exemple, peuvent limiter l’implantation des fournisseurs
de services Internet. Mais un prix adéquat et moins élevé permettra aux consommateurs un accès plus
avantageux de l’Internet.
En conclusion de ce chapitre nous pouvons dire que : Si les télécommunications sont un secteur
croissant de l'économie surtout le secteur de l’Internet, c'est évidemment parce qu'elles sont
importantes pour de nombreux autres secteurs, qu'il s'agisse de la production ou des services. Les
services financiers, juridiques, les transports aériens, pour n'en citer que quelques-uns, dépendent
dans une large mesure de télécommunications fiables et accessibles pour satisfaire les besoins de leur
clientèle. De même, les industries manufacturières font appel à l’Internet aux diverses étapes de la
production, de la conception des produits à leur distribution, à leur vente et aux services après-vente.
Et il va de soi que la croissance énorme du volume des données disponibles, qu'il s'agisse des
spectacles, des services aux entreprises ou du matériel éducatif, a alimenté l'expansion des
télécommunications de base.
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licences afin de fournir au public une nouvelle génération de services sans fil. De plus, en novembre
dernier, la FCC a ouvert toutes grandes les portes du marché américain aux sociétés de tous les pays
en adoptant de nouveaux règlements applicables à ces sociétés.
Les États-Unis continuent à mener la révolution mondiale des télécommunications, mais une vague de
libéralisation balaie manifestement le monde entier. En Europe, en Asie et en Amérique latine -
presque partout dans le monde - les États reconnaissent que la concurrence réussit à cette industrie
dynamique.
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Le Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI)3 est parvenu à la définition pratique suivante
de la gouvernance de l’Internet: « La gouvernance de l’Internet est le développement et l’application
par les Gouvernements, le secteur privé et la société civile, dans leurs rôles respectifs, de principes
partagés, de normes, de règles, de procédures décisionnelles et de programmes qui modèlent
l’évolution et l’usage de l’Internet ».
L’un des aspects les plus importants concernant la gouvernance de l’Internet à l’état actuel de la
mondialisation4 est la protection des intérêts publics sur Internet. L’une des principales forces de
l’Internet est sa nature ouverte qui a permis sa croissance rapide et favorisé la créativité et l’inclusion.
La protection de la nature publique de l’Internet restera l’un des débats-clé de la gouvernance
de l’Internet. Ce problème est spécialement compliqué vu qu’une partie essentielle de l’infrastructure
de base de l’Internet (depuis les pivots transcontinentaux jusqu’aux réseaux locaux) est tenue par des
privés. L’une des questions cruciales qui attend des réponses claires est de savoir si l’on
peut demander à ces privés de garantir l’intérêt public, et quelle est la partie de l’Internet qui peut
être considérée comme un bien public. Plus récemment cette question de la nature publique de
l’Internet est revenue en force à travers le débat sur la neutralité du réseau.
Le second aspect c’est la géographie de l’Internet qui est en liaison étroite avec le premier aspect cité
en dessous. L’une des caractéristiques de l’Internet est le fait que ce dernier a traversé les frontières
nationales et érodé le principe de souveraineté. Avec l’Internet, les communications transcendent
facilement les frontières et l’anonymat des utilisateurs est au cœur même du principe créateur de
l’Internet, il semble, pour citer la fameuse Déclaration d’indépendance du cyber-espace5, « que les
Gouvernements n’ont aucun droit moral sur nous (utilisateurs), de plus, ils n’ont aucune autre
méthode légalement contraignante que nous pourrons avoir de bonnes raisons de redouter ». Cette
déclaration peut résumer la difficulté de parler de la gouvernance de l’Internet dans un sens où
l’ensemble des parties prenantes ont des visions totalement opposées de cet outil qui est l’Internet.
Donc il est nécessaire de poser les questions suivantes et de comprendre leur sens : quelle est
l’évolution de la gouvernance de l’internet, depuis sa création ? Et qui sont ses acteurs ?
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La résolution 56/183 (21 décembre 2001) de l’Assemblée générale de l’ONU a approuvé la tenue du Sommet
mondial sur la société de l’information (SMSI) en deux phases. La première phase du Sommet a eu lieu à Genève
du 10 au 12 décembre 2003; et la deuxième phase a eu lieu à Tunis, du 16 au 18 novembre 2005. L’objectif de la
première phase était de développer et de se focaliser sur une déclaration claire de volonté politique et de faire des
pas concrets pour jeter les fondations d’une Société de l’Information pour tous, reflétant tous les intérêts de toutes
les parties prenantes en jeu. Plus de 19.000 participants de 174 pays ont assisté au Sommet et aux événements y
aff érants. (Source: http://www.itu.int/wsis/basic/about.html)
4
La mondialisation désigne un processus qui tend vers la circulation accrue des biens, des capitaux, des hommes,
mais aussi des informations, des valeurs, des modes, etc. entre les pays. Elle n'est donc pas qu'économique ou
commerciale mais aussi culturelle. Jacques Le Cacheux de l'OFCE (Observatoire Français pour des Conjonctures
Economiques) la définit comme « un processus d'interpénétration croissante des économies nationales, donc
d'effacement progressif des frontières, d'affaiblissement des régulations nationales, de déterritorialisation des
activités économiques (…) »(2002). Le géographe Laurent Carroué comme un « processus géo historique
d'extension du capitalisme à l'échelle planétaire ». (2005)
5
Barlow (1996) op. cit
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l’IETF (Internet Engineering Task Force). L’IETF était chargé de gérer la poursuite du développement de
l’Internet par le biais d’un processus coopératif et consensuel de prise de décisions appelant la
participation d’une foule de gens. Il n’existait aucune administration centrale, aucune planification
centralisée et pas l’ombre d’une conception ambitieuse.
Depuis 1998 et la création de l’ICANN, le débat sur la gouvernance de l’Internet s’est caractérisé par
une mobilisation plus active des Gouvernements nationaux, notamment par le biais du cadre onusien.
Ce sommet a déclaré un objectif non dissimulé qui est alors la remise en cause de la suprématie des
États-Unis sur l’internet. Les résultats en sont mitigés : en 2003 à Genève, la Société de l’information
semble dans l’impasse. On assiste à un dialogue de sourd entre Nord et Sud sur le financement des
nouvelles technologies et la liberté d’expression sur Internet.
De même en 2005 à Tunis, l’Europe s’oppose aux États-Unis sur la gouvernance de l’Internet.
L’hégémonie de l’ICANN y est remise en cause sans succès. « Pour les Américains, il n’est pas question
d’approuver des mesures qui pourraient avoir des conséquences négatives pour la sécurité et la
stabilité des noms de domaine », et par là même créer de nouveaux risques pour l’économie des États
Unis. Les pays participants au SMSI ont finalement évité un éclatement de l’Internet en acceptant que
les États-Unis conservent la mainmise technique sur le réseau mondial. La seule décision positive fut
la création d’un forum international autour des thématiques spams, virus et cybercriminalité. Une
réunion du SMSI s’est tenue donc depuis 2006 annuellement à Genève.
La gouvernance actuelle de l’Internet résulte de l’action conjuguée de l’ensemble de ces acteurs, tous
américains, dont les instances de direction comprennent notamment des géants américains du
numérique. C’est seulement depuis une dizaine d’années qu’une réflexion a été engagée sur cette
curieuse structure à travers la création, en 2005, de l’Internet Governance Forum (IGF), espace de
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dialogue multi-parties prenantes mais non interétatique. Il a fallu l’affaire Snowden, en 2013, c’est-à-
dire la révélation publique de l’identité de l’araignée en attente au cœur de sa toile, la National Security
Agency (NSA), pour que se tienne, en avril 2014, au Brésil, une conférence mondiale sur la gouvernance
de l’Internet dont la déclaration finale a condamné la surveillance en ligne et affirmé des principes
fondateurs pour un Internet libre et démocratique. Pour conserver le maximum de leurs prérogatives
actuelles, les États-Unis d’Amérique ont proposé, en mars 2014, d’entamer une privatisation de la
gouvernance de l’Internet, probablement afin d’éviter la création d’une organisation
intergouvernementale ou l’influence de tout autre État. À noter que le contrat liant l’ICANN au
département du commerce américain a expiré en septembre 2015. Face à cette situation, la mission
commune sénatoriale d’information sur la démocratisation de la gouvernance de l’Internet a proposé
une nouvelle architecture reposant sur : l’élaboration d’un traité international consacrant les principes
fondateurs du Net mondial de São Paulo de 2014 et entraînant la globalisation de la gouvernance de
l’Internet…
Ces acteurs ont permis d’élaborer des processus de standardisation de l’infrastructure de l’Internet
ainsi que celle des protocoles, services et applications à déployer au-dessus de cette infrastructure, de
gérer et coordonner l’utilisation des ressources essentielles de l’Internet (noms de domaines, adresses
IP…), de fabriquer les équipements et éditer les logiciels, de déployer et opérer les infrastructures
Internet, d’utiliser les applications Internet et enfin de règlementer, réguler, arbitrer et juger sur les
ressources et les usages.
Figure 1: les zones d’adresse IP de la gouvernance mondiale de l’Internet
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Source ICANN
La gouvernance de l’Internet est indispensable pour répartir les adresses IP, les noms des domaines
DNS et d’autres éléments qui contribuent au fonctionnement du protocole Internet.
L’OMC (www.wto.org) : a joué un rôle capital dans la libéralisation et la protection des données sur la
toile. L’accord de Marrakech signé 1994 et donnant naissance à l’OMC prévoit des dispositions sur la
protection de la propriété intellectuelle, sur la libéralisation des services. C’est ainsi est créée au sein
de cette organisation ; l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) qui a mis en place,
en 2004, des conférences régulières dans le cadre du Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon
et le piratage, en partenariat avec Interpol et l’Organisation mondiale des douanes (OMD), afin de
lutter contre le développement de la vente en ligne de produits de contrefaçon (médicaments,
technologie, jouets…).
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Il existe d’autres organisations de dimensions internationales, toutes sont des pionniers sur la
gouvernance de l’Internet, qui elle est toujours dans ses débuts.
L’écosystème : Dans l’écosystème Internet, on trouve entre autre l’ISOC, l’IETF, le W3C, l’ICANN,
l’IANA, l’ensemble des bureaux d’enregistrement des noms de domaines (registrars), ainsi que les
fournisseurs de services, et opérateurs réseaux, sans oublier les utilisateurs de l’Internet. La fragilité
est une des caractéristiques des écosystèmes, les différentes communautés s’y livrent à une guerre de
territoire féroce.
L’ISOC (Internet Society) ((http://www.isoc.fr/)est une organisation à but non lucratif, de droit
américain, fondée en 1992 dont l’objectif déclaré est d’assurer le développement, l’évolution et
l’usage de l’Internet au service de tous.
L’IETF (http://www.ietf.org) Créée de façon informelle en 1986 par des chercheurs américains,
l’Internet Engineering Task Force (IETF) n’a ni statut légal, ni membres, ni adhésion officielle. Elle
dépend aujourd’hui plus ou moins de l’ISOC pour son financement.
L’ICANN (http://www.icann.org/), Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, est une
organisation californienne, qui n’a aucun rôle sur l’infrastructure ni sur les contenus du Net, mais
assure la coordination des identifiants uniques que sont le nom de domaine (DNS) et l’adresse IP. Il
s’agit là de la seule fonction centralisée de l’Internet, qui permet l’adressage des communications à
l’intérieur du réseau global.
IANA (http://www.iana.org) L’Internet Assigned Numbers Authority (IANA) est depuis 1998 une
composante de l’ICANN. Elle est responsable de la coordination globale de la zone racine du DNS
(domaines de premier niveau), de l’adressage IP, et d’autres ressources partagées de numérotation
requises par les protocoles de communication sur Internet ou l’interconnexion de réseaux à Internet.
Les fournisseurs de service Les grands fournisseurs de service sur Internet tels que Google ou
Facebook sont la partie visible du grand public. Ils drainent une part colossale du trafic, mais peuvent
disparaître, tels Netscape, Aol ou Myspace, dans la lutte pour le territoire (Hébergeurs et fournisseurs
d’accès).
ART : L’avènement des ART (Autorités de régulation du marché des télécommunications) constitue
pour les Etats une véritable mutation politique. Il remet en question l’autorité exclusive que ces
derniers exerçaient jusque-là sur ce marché. Comment les Etats s’adaptent t’ils à la présence de ce
nouvel acteur ? Respectent-ils l’autonomie décisionnelle nécessaire à l’effectivité de la mission dont
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Le terme d’« écosystème Internet » est souvent utilisé pour désigner l’ensemble des organisations et
communautés qui guident le fonctionnement et l’évolution de l’Internet. Un écosystème est « un ensemble
dynamique d’organismes vivants qui interagissent entre eux et avec le milieu dans lequel ils vivent ».
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cette autorité nouvelle est chargée ? Acceptent-ils l’autolimitation de leurs propres prérogatives
comme condition d’effectivité de la mission de régulation indépendante conduite par cette autorité ?
Dans une première phase, la réforme du marché des télécommunications en Afrique par exemple a
été l’expression du « linkage financier » (prêts contre-mesures de libéralisation) imposé par les
Institutions financières internationales dans le cadre des PAS (Plans d’ajustement structurels) 7.
Certains États ont cédé à ce linkage en contractant des obligations conventionnelles dans le cadre du
quatrième protocole annexé à l’AGCS8.
En conclusion de ce chapitre nous pouvons dire que : La situation est extrêmement défavorable dans
des pays moins développés, qui ont peu ou aucun contenu d’intérêt international à offrir. Dans ces
cas-là, le pouvoir de marchandage bilatéral est nul et, sans intervention internationale, ces pays auront
toujours la connexion la plus chère pour les utilisateurs finaux (l’extrémité inférieure de la « chaîne
alimentaire » de la connexion), ce qui est encore aggravé par le pouvoir d’achat inférieur de ces
utilisateurs et par une infrastructure locale de connectivité inefficace et - ou mal distribuée de
connectivité. En général, dans ces cas-là, le pays ne sera relié à l’Internet que s’il paye la totalité des
coûts de largeur de bande disponible (mesurée, pour la majorité des pays, en mégabits ou gigabits par
seconde), même si des utilisateurs du pays le plus riche utilisent des services basés chez des serveurs
situés dans le pays le plus pauvre. Il n’y a aucun accord ou convention international, pas même en
discussion, pour rendre cette relation moins inégale. La gouvernance mondiale de l’Internet devra
résoudre ce problème pour que cesse l’écart croissant de connectivité entre les nations développées
et les nations plus pauvres.
Voilà des exemples graves d’enjeux de gouvernance qui sont en dehors de l’objectif de l’ICANN et de
toute autre organisation existante. Même pour les questions régies par des organisations
internationales ou des agences de l’ONU (comme l’OMPI pour les brevets, les droits d’auteur, les
7
Muriel Devey, « Bilan des privatisations en Afrique; l'exemple des pays de la zone franc », in Marchés Tropicaux,
6 septembre 1996.
8
C'est le cas pour l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Ghana, l'île Maurice, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, le
Nigeria, République démocratique de Congo, Djibouti, la Gambie, le Zimbabwe.
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marques ou les « droits de propriété intellectuelle », ou encore les organisations liées au commerce
international), les demandes et les conséquences de faits, transactions et processus dans le contexte
de l’Internet ne sont pas couvertes de manière adéquate.
Ce qui va se passer au cours du débat des sous-comités préparatoires thématiques du SMSI d’ici les
années à venir, seul le temps nous le dira, mais il est crucial que les organisations civiles participent
intensément à ce processus afin d’insister sur la pluralité, la transparence et la démocratie comme
bases centrales de tout futur mécanisme mondial de gouvernance et pour que les questions
mentionnées ci-dessus et des dizaines d’autres signalées par le GTGI (Groupe de travail sur la GI) soient
prises en compte.
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La protection numérique du citoyen occupe le devant de la scène depuis plusieurs mois avec le
règlement dans beaucoup de pays, le cas du Sénégal qui a mis en place des agences permettant de
faire face à certaines dérives sur ce secteur.
Nous pouvons aussi donner d’autres exemples de services de veilles à l’échelle mondial permettant
d’anticiper quelques risques c’est le cas CERT/CC aux USA (Center Emergency Response Team ou
Centre de Veille, de Détection et de Réaction aux Attaques Informatiques).
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En France, une vingtaine de CERT sont actuellement en service, certains sont des CERT d’État comme
l’ANSSI9 dont la page d’accueil figure ci-après, d’autres dépendent de secteurs professionnels.
Figure 4 : Page d’accueil de l’ANSSI
Source : www.ssi.gouv.fr
L’Organisation du traité de l’atlantique nord (OTAN) est également partie prenante dans la lutte
contre le terrorisme. Elle n’est pas restée inactive en matière de cybersécurité puisque, en 2008, à la
suite de la cyberattaque qui a paralysé l’Estonie en 2007, un centre d’analyse et d’expertise en matière
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L’Agence Nationale de la Sécurité du Système d’Information Créée en 2009, à la suite de la parution, en 2008,
du Libre blanc sur la défense et la sécurité nationale équivalence de notre ADIE.
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de cybersécurité a été mis en place à Tallinn. Ce centre est d’ailleurs régulièrement la cible de violentes
attaques en déni de service.
L’Union Africaine à travers le NEPAD avait mis en place des circuits permettant de mettre en place une
organisation régionale, pouvant faire face à des attaques extérieures sur le réseau informatique.
Jusqu’aujourd’hui rien à était fait sauf que chaque pays a essayé de mettre en place une agence de
sécurité de son système d’information (le cas du Sénégal).
L’exemple de Google et de FACEBOOK dans l’Union européenne illustre bien ces contradictions.
Premièrement, tandis que l’Union européenne s’interroge depuis cinq années sur l’existence de l’abus
de position dominante dont le moteur de recherche Google et le réseau social FACEBOOK seront
coupable aux dires d’une trentaine de plaignants, le Parlement européen a voté une motion appelant
au démantèlement de Google et l’Espagne a voté une taxe Google, pour protéger la propriété
intellectuelle des outils des éditeurs de presse utilisées gratuitement par Google Noticias, qui est
entrée en vigueur au 1er janvier 2015.
Les stratégies nationales de gestion du risque de sécurité numérique devraient être cohérentes avec
les Principes et créer les conditions nécessaires à la gestion, par l’ensemble des parties prenantes, du
risque de sécurité numérique qui pèse sur les activités économiques et sociales, et à l’instauration d’un
climat de confiance dans l’environnement numérique. Pour ce faire, elles devraient :
Bénéficier du soutien des plus hautes instances du gouvernement et définir une approche
claire et intergouvernementale qui soit souple, neutre sur le plan technologique et cohérente
avec les autres stratégies en faveur de la prospérité économique et sociale ;
Énoncer clairement qu’elles visent à : tirer parti de l’environnement numérique ouvert pour
favoriser la prospérité économique et sociale, en réduisant le niveau général de risque de
sécurité numérique à l’échelle nationale et internationale, sans imposer de restrictions
superflues à la circulation des technologies, des communications et des données ; et garantir
la fourniture des services essentiels et le fonctionnement des infrastructures critiques,
protéger les individus contre les menaces de sécurité numérique sans perdre de vue la
nécessité de préserver la sécurité nationale et internationale, et protéger les droits de
l’homme et les valeurs fondamentales ;
S’adresser à toutes les parties prenantes, être adaptées, s’il y a lieu, aux petites et moyennes
entreprises et aux individus, et énoncer la responsabilité des parties prenantes et leur
obligation de rendre des comptes, selon leurs rôles, leur capacité à agir et le contexte dans
lequel elles opèrent ;
Être le fruit d’une approche intragouvernementale coordonnée et d’un processus de
consultation ouvert et transparent associant toutes les parties prenantes, être régulièrement
révisées et améliorées à la lumière des expériences et des bonnes pratiques en utilisant, si
possible, des mesures comparables à l’échelle internationale.
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Les Principes peuvent ainsi être appliqués directement par les organisations publiques ou privées pour
faciliter l’élaboration de leurs politiques de gestion du risque, ou indirectement, pour inspirer la
formulation des stratégies nationales et des politiques publiques correspondantes.
Ainsi plusieurs agences sont créées pour essayer de prendre en change cet environnement
d’insécurité ; mais il est légitime de poser certaines questions :
Le Sénégal a-t-il les moyens de faire face au danger numérique ? Nos agents sont-ils biens formés ?
Existe-t-elle une réglementation sur ce secteur ? ….
1. L’ADIE10 (www.adie.sn)
L’Agence De l’Informatique de l’Etat (ADIE) en signant « un protocole de partenariat » avec son
homologue de France l’ANSSI, portant sur la sécurité du cyberspace lors des « Security Days » en mars
2018 à Dakar, veut se doter des moyens permettant de relever le défi de la sécurité numérique.
- fournir aux citoyens et aux entreprises une interface décentralisée d’accès à l’administration ;
- informer les entreprises et le grand public sur les menaces informatiques et les moyens de s’en
protéger.
Mais également de :
et, en urgence, de :
Au-delà de ces missions initiales, l’ADIE n’a pas pu éviter une attaque de son réseau informatique en
2015 ; ce qui nous ramène à douter de sa capacité à prendre en charge toutes ses missions citées ci-
dessus.
Figure 5 : Page d’accueil ADIE
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Créée le 23 juillet 2004 par le décret n°2004-1038
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Source : ADIE.sn
Le Gouvernement du Sénégal essaye de mettre en place des jalons pour une préoccupation accrue de
sa souveraineté numérique sur le cyberespace en assurant la protection de son patrimoine
informationnel par des mesures à la fois légales, organisationnelles et opérationnelles.
Les projets de cyber-sécurité, définis dans le Plan stratégique numérique à horizon 2025, permettront
de mettre en place des agences pour lutter efficacement contre les risques liés au numérique.
Sa mission est de vérifier la légalité des fichiers et de toutes collectes, utilisation et transmissions de
renseignements concernant des individus identifiables et doit assurer dans ce contexte le respect des
libertés et droits fondamentaux des personnes physiques notamment de leur vie privée. Aujourd’hui
même les particuliers sont exposés au numérique à chaque étape de leur vie quotidienne
consciemment ou inconsciemment.
La CDP est en train de faire un travail remarque avec énormément de plaintes provenant surtout de
l’utilisation personnelle des données des consommateurs sur l’Internet. Les questions à se poser sont
les suivantes:
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C’est quoi une donnée à caractère personnel ? Les sénégalais sont-ils bien informés de ce caractère ?
Les lois sont-elles bien claires ? Etc….
La cryptologie est considérée aujourd’hui comme un enjeu de sécurité intérieure et extérieure, malgré
le développement de son utilisation civile et commerciale.
C’est ainsi que le Gouvernement du Sénégal a mis en place un nouveau cadre législatif et réglementaire
pour la Cryptologie qui prévoit, pour les opérations liées aux moyens et aux prestations de cryptologie,
trois régimes juridiques (de liberté, de déclaration et d’autorisation).
4. De mener des enquêtes et des contrôles sur les prestataires des services de cryptologie ainsi
que sur les produits fournis.
La création d’autres agences permettant de lutter contre les dangers numériques est une nécessité
pour l’Etat du Sénégal, vu les risques encourus dans d’autres pays. C’est le cas de la Brigade Spéciale
de Lutte contre la Cybercriminalité (BSLC) qui travaille en étroite collaboration avec les autres agences,
comme celle de la CDP pour des échanges d’informations et autres.
En conclusion de ce chapitre, nous pouvons dire que les Gouvernements sont exposés aux mêmes
conséquences potentielles que les organisations, mais pas seulement. En tant que concepteurs des
politiques publiques, leurs préoccupations portent également sur les conséquences
macroéconomiques des incidents, excédant en cela par certains côtés la sphère économique et sociale
pour s’étendre à la sécurité nationale et internationale, comme évoqué précédemment.
Enfin, les individus sont de plus en plus conscients que les nombreux avantages qu’ils tirent de
l’utilisation de l’environnement numérique peuvent avoir un revers. Ainsi, la divulgation des données
à caractère personnel ou l’accès non autorisé à ces données sont autant d’atteintes à la vie privée
susceptibles d’induire des dommages corporels, matériels et moraux. Les individus peuvent également
être victimes de fraudes financières consécutives à une usurpation d’identité, en cas de vol de leurs
données personnelles ou de leurs informations d’authentification numériques, perpétré à partir soit
de leurs propres équipements, soit des systèmes d’information d’entreprises ou d’administrations
compromises.
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BIBLIOGRAPHIE
BAGLIN G., BRUEL O., GARREAU A., GREIF M., KERBACHEL., Van DELTFT C : « Management industriel
et logistique » Edition Econmica 5e édition -2007
LE DAIN Anne Yvonne et SIDO Bruno « Sécurité numérique et risques : enjeux et chances pour les
entreprises - Tome I : rapport » Les Rapports de l'OPECST Février 2015
OCDE «Gestion du Risque de Sécurité Numérique pour la Prospérité Économique et Sociale » 2015
PIGNEUR, Yves « Gestion des technologies de l’information, Processus de décision » École des HEC,
Université de Lausanne 1999.
http://www.uit.com
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