Malheureusement, de nombreux parents recourent encore
systématiquement, dans certaines situations critiques, à des
punitions psychologiques ou corporelles inappropriées. La violence utilisée à des fins éducatives reste un problème social largement répandu en Suisse. Cela va du rejet pur et simple ou des humiliations à des gifles et autres châtiments corporels, jusqu’à la négligence ou les violences à caractère sexuel. Ces comportements sont, dans de nombreux cas, dus à une situation de stress de la part des adultes en charge de l’enfant; la méconnaissance des besoins réels de l’enfant et de son développement joue généralement un rôle important. En revanche, les opposants soutiennent leur point de vue en citant les arguments qui suivent : D’abord, la violence engendre la violence, c’est-à-dire un enfant battu il fera le même comportement avec ses amis et ses frères et sœurs à la maison. Ensuite, qu’elle soit une violence verbale ou physique , elle peut en effet causer des troubles psychiques chez l’enfant, et cela nous donnera un être qui n’est pas normal. . Les parents peuvent faire beaucoup pour satisfaire les besoins des enfants et, en même temps, rendre la vie quotidienne de la famille plus agréable: ils peuvent notamment être des modèles crédibles, car les enfants prennent exemple sur le comportement de leurs parents. Ils peuvent définir un cadre clair en formulant précisément les règles et les limites, et en veillant de manière cohérente à ce qu’elles soient respectées. Ils peuvent aussi mettre en avant des aspects positifs du comportement des enfants et les encourager ainsi à persévérer dans leurs intentions (positives) et leur conduite