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Raissa SANTANA
Kadidja TOURE
La violence scolaire
1 La violence Scolaire..................................................................2
2 L’origine du harcèlement scolaire, définition............................3
2.1 Violence physique :.................................................................3
2.2 Violence verbale et psychologique :.......................................3
2.3 Violence symbolique :.............................................................3
2.4 Violence sexuelle :...................................................................3
2.5 Le cyberharcèlement :.............................................................3
3 Témoignage d’un proche..........................................................4
Conclusion......................................................................................................................................... 5
Sources.............................................................................................................................................. 6
Cours de Français et Communication TBU 2021-2022
Introduction
Comme l’a dit monsieur Dominique ROCHETEAU 1 : "la violence est une forme de
faiblesse". Que nous l’ayons vécu ou pas, nous avons tous déjà été confrontés (de
près ou de loin) à la violence scolaire. Ce phénomène ne date pas d’hier et n’est pas
près de se terminer.
De plus en plus d’enfants et adolescents sont touchés par la violence scolaire (près
de 700 000), qui parfois continue une fois rentrés à la maison à cause des réseaux
sociaux. Les écoles sont supposées favoriser un climat serein d’apprentissage et
offrir un cadre sécurisant aux jeunes. Pourtant, l’institution scolaire n’est pas
épargnée de situations de violence2.
La gravité de ces actes pèse gravement sur la santé physique et psychologique des
victimes. Plusieurs formes de violences sont subies dans les établissements scolaires
alors nous pouvons nous demander : "Quelles sont les différentes violences que l’on
peut subir à l’école ?".
1 ROCHETEAU, D., "la violence est une forme de faiblesse", dans le FIGARO.FR SCOPE
2 SEGARA, H., "Hélène Ségara raconte le calvaire de son fils", 09 novembre 2020, PARENTS
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Cours de Français et Communication TBU 2021-2022
1 La violence Scolaire
Voici une définition : La violence à l'école désigne l'ensemble des paroles, des
attitudes, des gestes, des actes, des jeux, des punitions, etc. qui blessent
moralement ou physiquement une personne.3
La socialisation des enfants dès leur plus jeune âge est conduite dans le contexte
familial de manière à ce qu’ils apprennent à gérer leur colère. Deux acteurs
essentiels sont à l’œuvre de cette violence, les pairs et la famille. Il semble exister
différents types d’agresseurs. Les agresseurs actifs et les agresseurs passifs. Les
premiers sont à l’initiative des pratiques de harcèlement. Les deuxièmes sont pour
leur part des "suiveurs". Ils sont très rarement à l’initiative du harcèlement. Depuis
août 2014, un article du code pénal punit tout fait de harcèlement d’un an
d’emprisonnement de 15 000 euros d’amende.
EN CAS DE HARCELEMENT SCOLAIRE : le numéro pour les Belges 0800/95 580 (Ecole
et Parents) est accessible de 9 h 00 à 13 h 00. Ce numéro vert "École et Parents" a
été mis en place par la Direction générale de l’Enseignement obligatoire pour
informer les parents d’élèves qui sont témoins ou victimes de violence scolaire. Elle
s'observe principalement dans la cour de récréation, le foyer des élèves, la salle de
classe, les bureaux administratifs, le terrain de sport, les couloirs, derrière les salles
de classe, l'infirmerie, les toilettes, etc.
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2.5 Le cyberharcèlement :
Il inclut la publication ou l’envoi de messages électroniques, y compris des textes,
des photos ou des vidéos, visant à harceler, menacer ou cibler une autre personne
par le biais de différents médias sociaux. Le cyber harcèlement consiste notamment
à répandre des rumeurs, à diffuser de fausses informations ou des messages
blessants, des photos ou des commentaires embarrassants, ou encore à exclure
quelqu’un sur les réseaux sociaux ou d’autres moyens de communication.
C’est à cet âge-là qu’on met les gens dans des cases et les stéréotypes prennent
tout leur sens. J’étais quelqu’un d’assez timide, je ne savais pas m’imposer et cette
différence de caractère ne m’a pas aidé. Il y avait les regards moqueurs, les lancées
d’avions en classe, les critiques, les rires, l’exclusion et c’était déjà trop tard je ne
pouvais plus m’intégrer. Il y avait aussi les professeurs qui me faisaient comprendre
que je n’étais pas comme les autres adolescents par rapport à la religion sur
laquelle était fondée l’école.
Les réunions de parents étaient compliquées parce que mes parents ne parlaient
pas français. J’ai alors commencé à avoir honte qu’ils viennent et j’ai arrêté de leur
dire qu’il y avait des réunions.
Pourtant, j’ai fait un effort d’aller voir le PMS de l’école mais ils n’ont rien fait. C’est
à ce moment que le décrochage scolaire a commencé ; je ne voulais plus aller à
l’école, je faisais des crises d’angoisse, j’avais des crampes et envie de vomir le
matin avant les cours. Je me suis complètement renfermé sur moi-même.
Toutes ces choses ont eu un impact sur ma santé mentale. J’ai développé une
phobie scolaire, j’étais insociable, je n’arrivais plus à étudier. J’allais manger aux
toilettes ou dans les couloirs à midi sans que personne ne me voie. Par la suite, j’ai
changé souvent d’école, je me suis fait des amis, mais il restait des séquelles
psychologiques.
Dix ans après, malgré l’aide de ma famille et psychologues, j’ai encore cette phobie
scolaire et je suis incapable de sociabiliser. C’est seulement avec les temps, le travail
sur soi-même et l’âge qu’on guérit (peut-être pas totalement), de la violence
scolaire. »
Analyse du témoignage :
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Conclusion
En conclusion, il existe plusieurs formes de violence scolaire. Une simple moquerie
ou une « blague » qu’on fait à quelqu’un peut être une forme de violence selon la
victime. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres.
Dans tous les cas, si on subit de l’harcèlement ou qu’on voit que l’un de nos
camarades le vit, il ne faut pas hésiter à en parler, car les conséquences peuvent
être très graves. Nous allons à l’école pour apprendre et non pour harceler ou être
harcelé.
Certains professeurs ne font pas attention à ce que leurs élèves disent et par
conséquent, ces derniers peuvent se braquer et ne plus oser en parler. Certes, les
parents doivent d’éduquer leurs enfants dès leurs plus jeunes âges, mais si les
professeurs faisaient plus attention à leurs élèves, ou mettre en place des pratiques
concrètes pour aider les victimes ou sensibiliser les agresseurs, la violence scolaire
serait peut-être moins présente.
SEGARA, H., "Hélène Ségara raconte le calvaire de son fils", 09 novembre 2020, PARENTS
https://www.parents.fr/actualites/enfant/harcelement-scolaire-helene-segara-raconte-
lecalvaire-de-son-fils-872147
https://www.cairn.info/revue-enfance-2018-3-page-393.htm
Femme Actuelle le mag, « Pour la première fois, une journée nationale contre le
harcèlement scolaire », 29 octobre 2015
https://www.femmeactuelle.fr/actu/dossiers-d-actualite/premiere-journee-
nationalecontre-le-harcelement-scolaire-03942