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Plan de lutte présenté par LILIANE CLEMENT pour l’année 2022-2023 à l’école Bermon
Selon les réponses des élèves, les formes les plus courantes d’intimidation à l’école sont, en premier lieu:
1. Les attaques verbales (violence verbale) : par exemple, être victime de moqueries, de menaces ou de rumeurs à son égard.
2. En deuxième lieu, ils’agit d’attaque non verbale (violence psychologique) : par exemple, être ignoré, rejeté, exclu ou se faire dévisager.
* Notons qu’au Canada, les attaques non verbales s ‘avéraient la forme d’intimidation la plus commune déclarée dans l’ECTADÉ de 2016 parmi les élèves ayant indiqué avoir été intimidés.
3. Les cyberattaques (‘cyberintimidation. : par exemple, recevoir des messages texte irrespectueux/haineux ou répandre des rumeurs au sujet de l’élève sur Internet.
4. La violence matérielle: par exemple, quelqu ‘un t’a volé ou a endommagé tes choses.
5. La violence physique : par exemple, être battu, poussé ou frappé par un ou d’autres élèves.
-27% des élèves de l’école (47 élèves) ont nommé avoir intimidé d’autres élèves dans les 30jours précédent l’enquête.
À l’école Bermon, les filles qui ont déclaré intimider d’autres élèves ont indiqué que les attaques non verbales (violence psychologique) étaient la forme d’intimidation qu’elles utilisaient le
plus souvent; tandis que les garçons auteurs de situation d’intimidation ont plutôt indiqué que les attaques verbales (violence verbale) était la forme d’intimidation qu’ils utilisaient le plus
souvent.
*
Selon l’Enquête canadienne, des études montrent que les auteurs de situations d’intimidation et les victimes d’intimidation sont ceux qui déclarent le plus consommer des substances
psychoactives. Les filles sont moins susceptibles que les garçons d’avoir un comportement intimidateur; mais sont plus susceptibles d’avoir un tel comportement si elles fument; par rapport
auxfilles qui ne fument pas.
Au printemps 2019, un sondage maison, réalisé par le comité du profet éducatif a été complété par tous les élèves afin de préciser djjérents indicateurs reliés à la violence et à l’intimidation
à l’école secondaire. Les résultats obtenus démontrent que:
L’endroit où les élèves se sentent le plus en sécurité est la classe (zone de force de l’école). Les endroits moins encadrés et surveillés représentent les endroits à l’école où les élèves se sentent
moins en sécurité (zones de vulnérabilité,) : par exemple, les toilettes, les vestiaires, dans l’autobus, parfois les casiers, parfois au gymnase, à la cafétéria ainsi qu’à l’extérieur (sur le terrain
de l’école).
Les élèves de sec. I (en plus gronde proportion les filles) représentent le niveau où les élèves perçoivent le plus d’endroits «à risque)) de vivre des situations de violence et d’intimidation
principalement dans l’autobus et à l’extérieur sur le terrain de l’école. Parfois au gymnase, à la cafétéria, aux casiers et dans la classe. Le sondage, réalisé pendant la 2e étape de l’année
scolaire, nous indique qu’un sentiment d’insécuritéface à diverses zones de l’école, persiste chez certains élèves même en cours d’année.
Les moments où les élèves ne se sentent pas en sécurité : principalement le soir et par la suite, sur l’heure du dîner. Il est possible de penser que les situations de cyberintimidation sont plus à
risque de survenir en soirée étant donné une plus grande utilisation des réseaux sociaux à la maison qu’à l’école.
S’il ne se sentent pas en sécurité (par exemple, s’ils sont victimes de violence ou d’intimidation), les résultats du sondage indiquent; de façon significative, que les élèves en parlent en premier
lieu à un ami. Cet indicateur nous amène donc à poursuivre nos interventions et nos sensibilisations auprès des élèves « témoins » et des élèves qui reçoivent des confidences de leurs pairs,
afin de les outiller sur les façons de signaler/dénoncer les situations de violence ou d’intimidation dont ils sont témoins de façon directe ou indirecte.
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Plan de lutte présenté par LILIANE CLEMENT pour l’année 2022-2023 à l’école Bermon
Les zones de force de l’école significatives selon les élèves : principalement au niveau de l’aide disponible pour leur réussite, les services offerts â l’école et le lien d’attachement avec les
membres du personnel de l’école. Notons que la petite taille de l’école semble avoir un effet significatfsur la qualité des liens que les élèves peuvent tisser avec les membres du personnel de
Bermon. L’aspect attrayant et coloré à l’intérieur de l’école (projets élaborés par les élèves du cours drtsplastiques, estfréquemment nommé par les élèves. Pour la cohorte de secondaire
1, les activités offertes à l’école représentent la force principale de l’école.
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- Recueillir les points de vue et les perceptions de nos élèves, concernant les situations de
Encore une fois cette année, une collecte de donnée auprès du conseil étudiant sera
effectuée, en vue de travailler en fonction des besoins soulevés, violence et d’intimidation présentes à l’école (par le biais du comité étudiant 2021-2022)
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2. Mesures de prévention
Les mesures de prévention visant à contrer toutes formes dntimidation ou de violence, motivées notamment par le racisme, l’orientation sexuelle, Odentité sexuelle, l’homophobie,
un handicap ou une caractéristique physique
La mise en place d’activités le midi demeure encore une priorité pour 22-23 étant donné
que c’est un moment où les élèves se sentent moins en sécurité à l’école. Patricia Préville,
chargée de projet à l’école secondaire, collabore à l’organisation de plusieurs activités et
évènements à l’école. Une collaboration avec la maison des jeunes du secteur est
également mise en place qfin de venir animer certaines activités sur l’heure du dîner. Des
sorties en parascolaires sont aus.çi planifiées.
- Organiser des groupes de discussion entre les intervenants et les élèves qui permettraient aux
uns et aux autres de faire connaître leur point de vue, notamment en ce qui concerne le climat
scolaire et le phénomène de la violence à l’école.
Détaihç: Utiliser les rencontres de concertation des enseignants pour connaître leur point
de vue et leur donner des informations sur le sujet.
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Encore une fois cette année, le conseil d’élèves sera consulté, afin d’obtenir les avis et les
suggestions des élèves quant au plan de lutte violence et intimidation à Bermon et ainsi
travailler en fonction des besoins perçus par nos élèves.
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Dans le cadre du projet Dé-jouer l’intimidation Phase 2 initié par Cible Famille
Brandon, une BD est effectuée en collaboration avec les élèves de l’école dans le but de
participer à l’écriture de mires en situation familiales et/ou entre pairs sur des conflits
et/ou des situations de violence/intimidation.
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Nouveauté 2022-2023 : création d’an club de marche où les membres du personnel et les
élèves sont invités à marcher pendant l’heure du dîner. Cette activité perm et d’assurer une
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présence sur le terrain de l’école dans les moments moins structurés (sur l’heure du midi,),
de réduire les activités à risque et inappropriées chez nos éléves (violence, consommation)
et pourfinalement adopter de saines habitudes de vie (pour les membres du personnel et
pour les élèves).
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-La sergente Giard (Sureté du Québeç) animera différents ateliers afin d’amener les
jeunes à refiéchir sur leurs comportements à l’école et en ligne, pour ainsi à adopter des
comportements plus responsables.
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Plan de lutte présenté par LILIANE CLEMENT pour l’année 2022-2023 à l’école Bermon
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Détails: Nouveauté 2 022-2023 à partir du mois d’octobre 2022: création d’un comité sur
la diversité (réseau des Alliés à l’école) avec 4 membres du personnel de l’école (agente de
développement deprojet enseignante, A VSEC etpsychoéducatrice), ainsi que plusieurs
élèves intéressés. Inscrztion de notre comité sur le site d’Interligne et collaboration avec
l’organisme afin d’obtenir des articles de sensibilisation etplanfier des form ations pour
les membres du comité sur la diversité.
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3. Collaboration parentale
Les mesures visant à favoriser la collaboration des parents à la lutte contre l’intimidation et la violence et à l’établissement d’un milieu d’apprentissage sain et sécuritaire.
Plusieurs documents sont déposés sur le site Internet de l’école secondaire afin de fournir
de plus amples informations aux élèves ainsi qu ‘aux parents en lien avec les concepts de la
violence et de l’intimidation.
- S’assurer que la collaboration des parents réfractaires s’appuie par une démarche reconnue
Détails:
- Diffuser un aide-mémoire pour différencier les cas d’intimidation des cas de conflit
Détails:
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Un résumé du plan de lutte ainsi que les façons de signaler une situation de violence ou
d’intimidation sera à nouveau envoyer aux parents par courrie4 au courant de l’automne
2022.
- Mentionner les services et les ressources en lien avec l’homosexualité et la transphobie afin que
les parents puissent obtenir un support: Gai écoute, Le Néo, Mon fils gai
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4. Modalités de signalement
Les modalités applicables pour effectuer un signalement ou pour formuler une plainte concernant un acte d’intimidation ou de violence et, de façon plus particulière, celles
applicables pour dénoncer une utilisation des médias sociaux ou des technologies de communication à des fins de cyberintimidation.
- Autres
DétaiLr: Un aide-mémoire sur les différent es façons de signaler une situation de violence
ou d’intimidation est affiché dans l’école et sera transmis à tous les parents et élèves par
courriel.
- Boîte vocale
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5. Actions à prendre
Les actions qui doivent être prises lorsqu’un acte d’intimidation ou de violence est constaté par un élève, un enseignant, un autre membre du personnel de l’école ou par une autre
personne.
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6. Confidentialité
Les mesures visant à assurer la confidentialité de tout signalement et de toute plainte concernant un acte d’intimidation ou de violence.
- S’assurer, que dans le cas d’un signalement verbal, l’environnement soit confidentiel (local fermé
à la vue et au son).
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- S’assurer de la confidentialité de l’environnement informatique.
Commentaires I deroulement (au besoin)
Les rencontres pour le traitement des signalements sont effectuées dans les bureaux des
intervenants pour assurer la confidentialité.
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7. Soutien et encadrement
Les mesures de soutien ou d’encadrement offertes à un éléve victime d’un acte dintimidation ou de violence ainsi que celles offertes à un témoin ou à l’auteur d’un tel acte.
- Suivi hebdomadaire de courte durée auprès de la victime, réalisé par le personnel enseignant ou Année scolaire 2022-2023: il pourrait étre bénéfique d’offrir davantage de soutien
le personnel enseignant titulaire ou un adulte significatif pour s’assurer du sentiment de sécurité de individualisé (rencontre I à 1 planfiée,l avec les élèves auteurs de situation de
l’élève et afin.d’identifier son niveau de détresse (voir s’il y a une persistance ou une dégradation violence/intimidation. À court terme, une rencontre avec un intervenant scolaire pourra it
des indicateurs identifiés initialement chez l’élève). Si nécessaire, mettre en place un suivi être fixée afin de développer les habiletés sociales des élèves (le contrôle de soi et la
individualisé auprès de l’élève, dont la durée et la fréquence seront déterminées en fonction des
résolution de problèmes) pour ainsi apprendre des comportements mieux adaptés
besoins de l’élève;
socialement et développer l’empathie envers les autres.
Détails:
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Évaluation de la réalisation (suite à la mise en place de l’élément)
- Communications avec le milieu familial afin d’assurer le suivi de la situation et des indicateurs
identifiés initialement chez l’élève victime de violence ou d’intimidation;
- Mettre en place des mesures de protection à l’école aider les élèves à identifier les situations
potentiellement à risque de vivre de la violence ou de l’intimidation et mettre en place des
stratégies pour les éviter, offrir un lieu de répit sécuritaire, ainsi que tout autre élément visant à
assurer la sécurité des élèves;
-Offrir aux élèves victimes de violence ou d’intimidation un soutien individualisé ou de groupe afin
de les amener à reprendre du pouvoir sur la situation. Identifier les moyens que les élèves peuvent
prendre si la situation se reproduit, travail au niveau de l’estime de soi et de l’affirmation de soi et
recadrage des perceptions biaisées.
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lien avec le geste posé permettant aux témoins complices et aux témoins supporteurs actifs de
prendre conscience des incidences de leurs gestes sur l’élève victime;
- Sensibiliser les élèves aux différents râles qu’ils peuvent adopter en tant que témoin dans une
situation de violence ou d’intimidation et les conséquences associées aux râles qu’ils adoptent.
- Offrir l’opportunité aux élèves témoins de ventiler leurs émotions reliées à la situation de violence
ou d’intimidation;
-Si la nature de l’acte posé fait référence à l’orientation sexuelle de l’élève, offrir des mesures
d’aide et d’accompagnement en fonction des besoins de l’élève et e référer, s’il y a lieu, vers les
ressources appropriées (par exemple, Le Néo)
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8. Sanctions disciplinaires
Les sanctions disciplinaires applicables spécifiquement au regard des actes dintimidation ou de violence selon la gravité ou le caractère répétitif de ces actes.
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Les règles de conduite et les mesures de sécurité sont présentées aux élèves lors d’une activité
de formation sur le civisme que la direction de l’école doit organiser annuellement en collaboration
avec le personnel de l’école. Elles sont également transmises aux parents de l’élève au début de
l’année scolaire. >)
Signature de la direction:
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