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Afin de préciser les devoirs et les responsabilités des écoles et de tous les acteurs scolaires concernés par
des situations de violence et d’intimidation, le gouvernement du Québec a adopté, en juin 2012, la Loi visant
à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école qui est venue modifier la Loi sur l’instruction
publique. Celle-ci demande à chaque école d’élaborer un Plan de lutte dont l’objectif est de prévenir et de
contrer toute forme d’intimidation et de violence et plus précisément, à faire de l’école un milieu d’apprentissage
sain et sécuritaire, de manière à ce que tout élève qui la fréquente puisse y développer son plein potentiel, à
l’abri de toute forme d’intimidation ou de violence (LIP, 2012).
Tout membre du personnel d’une école doit collaborer à la mise en œuvre du plan de lutte contre l’intimidation
et la violence et veiller à ce qu’aucun élève de l’école à laquelle il est affecté ne soit victime d’intimidation ou de
violence. (art. 75.3)
Intimidation* Violence*
Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré Toute manifestation de force, de forme verbale,
ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou écrite, physique, psychologique ou sexuelle, exercée
indirectement, y compris dans le cyberespace, dans intentionnellement contre une personne, ayant pour
un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de effet d’engendrer des sentiments de détresse, de la
force entre les personnes concernées, ayant pour effet léser, de la blesser ou de l’opprimer en s’attaquant
d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou
blesser, opprimer ou ostraciser. physique, à ses droits ou à ses biens.
Le conflit peut entraîner des gestes de violence. Les Toute forme de violence commise par le biais de
conflits sont nécessaires pour apprendre, ils font partie pratiques sexuelles ou en ciblant la sexualité, dont
de la vie. Ils peuvent se régler soit par la négociation, l’agression sexuelle. Cette notion s’entend également
soit par la médiation. L’intimidation n’est pas un conflit, de toute autre inconduite qui se manifeste notamment
c’est une agression. par des gestes, paroles, comportements ou attitudes
Le conflit est un désaccord ou une mésentente entre à connotation sexuelle non désirés, incluant celle
deux ou plusieurs personnes qui ne partagent pas relative aux diversités sexuelles ou de genre, exprimés
le même point de vue ou parce que leurs intérêts directement ou indirectement, y compris par un
s’opposent. moyen technologique.
Référence à la définition de la violence à caractère
sexuelle inscrite à la Loi visant à prévenir et à
combattre les violences à caractère sexuel dans les
établissements d’enseignement supérieur.
*Note : Ces définitions sont inscrites dans la Loi sur l’instruction publique et servent de référence pour toutes les écoles du Québec
Membres du comité en charge du plan de lutte et fonctions (ex. nom prénom, fonction) (art. 96.12) :
• Liliane Clément, directrice •
Mandats du comité :
•
• Planification des ateliers de prévention
s'adressant aux élèves (s.1 à s.5).
11 octobre 2023
Dans chaque élément du plan de lutte prescrit par la Loi de l’instruction publique, vous retrouverez une
section distincte en ce qui a trait spécifiquement aux actes de violence à caractère sexuel, tel que stipulé
dans l’article 79 de la Loi sur le protecteur national de l’élève venant modifier l’article 75.1 de la LIP.
Juin 2023 : passation d'un questionnaire-maison complété par différents groupes de l'école, dans tous
les niveaux., afin de cibler les valeurs prioritaires à l'école et les priorités associées.
Autres indicateurs : consignation des situations de conflits, violence et intimidation à l'école.
Mai 2022 : outil adapté du questionnaire mobilisation CVI complété par l'équipe-école, afin de dégager
les forces et la zones de vulnérabilité identifiées par les membres du personnel.
Changements observés depuis le dernier portrait réalisé (ex. : changement de personnel ou de clientèle,
manifestations de violence…)
Changement 2023-2034 :
Nous avons une nouvelle classe spécialisée en adaptation scolaire (classe TSA) : huit élèves fréquentent la
classe TSA. En début d'année, le service TES et la psychoéducatrice ont fait des ateliers de sensibilisation
dans chacun des groupes réguliers de l'école afin d'informer et de sensibiliser les élèves.
Zones de forces de l'école : l'environnement physique, agréable et coloré, est souligné tel un aspect
positif pour les membres du personnel et les élèves. Bermon est une petite école secondaire qui favorise
les liens significatifs entre les élèves et les membres du personnel, ce qui a un impact sur le sentiment
d'appartenance.
Zones de vulnérabilités : Le code de conduite de l'école doit être davantage enseigné et modélisé
auprès des élèves, afin d'accroître les comportements attendus. Le sentiment de sécurité émotionnel des
élèves dans l'école et dans les réseaux sociaux est à accroître.
Constats en ce qui a trait aux actes de violence à caractère sexuel (Si des priorités se dégagent des
constats, l’indiquer dans la section “Nos priorités….” ci-dessous). :
En date du mois d'octobre 2023, notre constat est le suivant : nous avons peu de données reliées aux
actes de violence à caractère sexuel à Bermon. Toutefois, l'équipe-école constatent que plusieurs
commentaires, en lien avec la violence verbale à caractère sexuelle, sont verbalisés par les élèves. Par
exemple, les comportements discriminatoires en lien avec la diversité sexuelle et de genre
représentent un défi à l'école. Il y a aussi peu de situation dénoncée en lien avec le partage non
consensuel d'image intime. Nos priorités visent donc à effectuer une collecte de données en lien avec
ce type de violence à l'école et ainsi, orienter nos actions en fonction des besoins qui seront précisés.
Élaborez deux ou trois objectifs SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel) qui comprennent :
un verbe, une cible, un indicateur, une population visée et un échéancier.
Exemple : diminuer de 20 % le nombre de situations de violence physique vécue
par les élèves du 2e cycle, d’ici juin 2022.
Objectif 1 :
Mettre en place trois moyens ciblés de prévention en lien avec les situations de cyberviolence et de
cyberintimidation s'adressant aux élèves et aux parents, d'ici juin 2024.
Assurer un plan de surveillance stratégique dans les endroits jugés « à risque » de situations de violence.
Juin 2024
• Surveillance assurée par les élèves impliqués dans le Enseignants, TES,
comité « bridage » de l'école secondaire. psychoéducateur
Mesures de prévention mises en place en lien avec les actes de violence à caractère sexuel. S’il y a lieu
(selon les priorités), indiquer un objectif et les moyens ciblés.
Objectif : que tous les élèves connaisse la marche-à-suivre afin de dénoncer une situation de violence à
caractère sexuelle.
Le programme d'éducation à la sexualité est bien implanté à l'école secondaire Bermon. Plusieurs
ateliers, animés par les services de l'école, les enseignants ou par les partenaires externes sont prévus
(en lien les agressions à caractère sexuel et au sujet de l'exploitation sexuelle). Plusieurs kiosques
également pendant l'heure du dîner (par exemple, en collaboration avec le NÉO), ainsi que plusieurs
activités ponctuelles de prévention sont organisées (sensibilisation des élèves face à la diversité
sexuelle, à l'orientation sexuelle, etc.).
* Il est important que le comité se réunisse quelques fois dans l’année pour vérifier la mise en place des moyens prévus au plan de lutte.
Commentaires/Recommandations
• Présentation du plan de lutte au CÉ pour son À différents moments pendant l'année scolaire,
approbation. des kiosques d'organismes communautaires pour
les élèves et leurs familles, sont organisés (maison
• Diffuser un document destiné aux parents des jeunes sens-unique, cible famille-brandon,
expliquant le plan de lutte. travail de rue brandon, le réseau, aire ouverte,
etc.) Par exemple, des kiosques sont présents lors
• Diffuser les moyens de signaler une situation de de la soirée d'accueil des élèves de 1ère
violence ou d'intimidation. secondaire, lors des portes ouvertes de l'école
secondaire ou lors de la soirée de remise du
• Diffuser un aide-mémoire pour différencier les premier bulletin (novembre).
cas d’intimidation des cas de conflit.
Autres :
Diffusion d’information
Modalités prévues à l’école pour signaler un événement ou pour formuler une plainte (insatisfaction).
(ex. : personne à contacter, adresse courriel, billet de signalement, formulaire prévu à cet effet, etc.)
Commentaires/Recommandations
Note : Lorsque la situation implique un adulte de l’école (victime, auteur ou témoin), référez-vous aux processus
de votre centre de services scolaire à cet effet. De plus, les personnes suivantes devraient être impliqués selon
la situation: une direction, un supérieur, les ressources humaines et/ou le syndicat.
Modalités prévues à l’école pour signaler ou porter plainte concernant un acte de violence à caractère sexuel :
Actions à prendre par l’adulte témoin Actions à prendre par la personne responsable
(1er intervenant) du suivi (2e intervenant)
Actions à prendre par la direction d’établissement si un signalement ou une plainte est transmis par le
protecteur régional de l’élève
La direction de l'école voit à la mise en œuvre du plan de lutte contre l'intimidation et la violence et
traite avec diligence tout signalement et toute plainte concernant un acte d'intimidation ou de violence
qu'il reçoit ou que le protecteur régional de l'élève lui transmet.
Commentaires/Recommandations
Des mesures seront assurément mises en place par l'équipe de services, afin de redoubler de
vigilance au niveau de la confidentialité en lien avec un acte de violence à caractère sexuel. Des
rappels auprès de l'équipe-école seront effectués afin de sensibiliser les membres du personnel au
respect et à l'importance de la confidentialité.
Les mesures mises en place dans cette section font référence au soutien à apporter à la suite des interventions
réalisées pour mettre fin à l’acte d’intimidation ou de violence.
Pour assurer l’efficacité de ces mesures, il est important de tenir compte du contexte, de la gravité et de la
fréquence des gestes. Il peut aussi être profitable d’impliquer différents acteurs au besoin (ex. : professionnel,
partenaires externes, conseiller pédagogique…).
Pour l’élève victime Pour l’élève auteur Pour les élèves témoins
Établir un climat de confiance avec Établir un climat de confiance Rassurer les élèves en leur
l'élève; avec l'élève; nommant que la situation sera
Impliquer les parents.
Suivi individualisé pour prise en charge;
Mettre en place des mesures de
travailler les habiletés sociales. Sensibiliser face à son rôle de
protection à l'école.
Enseigner et modéliser les témoin;
Suivi individualisé pour développer
l'estime de soi et l’affirmation de
comportements attendus. Au besoin, impliquer les
soi. Référer au besoin. Impliquer les parents. Référer parents.
au besoin.
Ex. : rassurer, établir un climat de Ex. : établir un climat de confiance, Ex. : rassurer, préciser que la situation
confiance, évaluer les besoins, faire des évaluer les besoins, faire des sera prise en charge par… et que
rencontres de suivi périodiquement, rencontres de suivi périodiquement son témoignage est confidentiel,
faire référence à des services d’aide pour s’assurer que la situation a bien sensibiliser au rôle du témoin et
pour un soutien individuel ou de pris fin, travailler les habiletés sociales ses impacts, collaborer avec les
groupe (ex. : habiletés sociales, gestion (ex. : gestion des conflits, gestion parents, etc.
des émotions, affirmation de soi), des émotions, empathie), référer à
impliquer les parents, etc. d’autres services, impliquer les parents
ou autres partenaires, enseigner les
comportements attendus, etc.
Les mesures de soutien ou d’encadrement offertes à la victime ou à l’auteur ou au témoin dans le cadre
d’un acte de violence à caractère sexuel. Se référer au guide du CSS ou de l’établissement ou au protocole
d’intervention concernant les comportements sexualisés et violences à caractère sexuel.
Les sanctions disciplinaires s’effectueront en fonction de l’analyse de la situation, notamment selon le profil de
l’élève, ainsi qu’au regard de la nature, de la gravité, de la fréquence et de la légalité des gestes posés.
Les interventions éducatives choisies doivent être logiques et en cohérence avec le code de vie de l’école.
Sanctions disciplinaires possibles
• Expulsions de cours;
Suspension interne et/ou suspension externe.
•
Gestes de réparation/lettre de réflexion/travaux communautaires;
Rencontre de médiation.
•
Rencontres de réintégration avec les parents, l'élève, les services concernés, la direction et les
partenaires, au besoin.
•
Protocole d'engagement de non-violence signé par l'équipe, l'élève et les parents : les comportements
attendus sont précisés. Les midis de l'élève auteur peuvent également être encadrés pendant un temps
pré-déterminé.
Dans le cas où il y a un acte de violence à caractère sexuel qui est posé, les sanctions disciplinaires seront
mises en place en tenant compte des circonstances, de la nature de l’acte, de la gravité, de la fréquence et
de la légalité des gestes posés. Dans le cas où il y aurait eu des accusations et des conditions de remise en
liberté, la direction peut demander l’accès au jugement pour appliquer les mesures de protection imposées.
Il est important avant de prendre une décision de se référer au guide ou protocole d’intervention à cet effet,
ainsi qu’aux ressources d’aide ou spécialisées (CISSS, fondation Marie-Vincent, CALACS, CAVAC, etc.)
Mesures prises pour faire le suivi et s’assurer que la situation a cessé (ex: consignation, retour avec les
différentes acteurs, suivi avec les parents…)
• Suivi régulier de l'information avec les différents acteurs concernés par la situation : élève(s) témoin(s),
élève(s) victime(s), élève(s) auteur(s), parent(s) concernés et membres du personnel de l'école.
Intervention 2-11 (2 jours, 1 semaine et 1 mois après le signalement).
• Suivi de la situation avec les parents, tout en respectant la confidentialité des jeunes impliqués.
Informer les parents des modalités existantes pour porter plainte si le dossier n'a pas été traité avec
satisfaction.
• Suivi de la situation auprès des personnes concernées, suite aux interventions mises en place en
contexte scolaire. Veiller au respect des engagements de l'élève qui est auteur et de ses parents.
Référence vers les organismes appropriés, au besoin.
Le suivi qui doit être donné à tout signalement et à toute plainte concernant un acte de violence à caractère sexuel.
S'il s'agit d'une plainte concernant un acte de violence à caractère sexuel, la direction doit informer
l'élève victime de la possibilité de s'adresser à la Commission des services juridiques. Lorsque l'élève
est âgé de moins de de 14 ans, il en informe également ses parents. Lorsque l'élève est âgé de plus de
14 ans, il peut, si cet élève y consent, en informer également ses parents.
1° Activités de formation obligatoires pour les membres de la direction et les membres du personnel :
Le Ministère partagera avec, les établissements scolaires, les formation obligatoires. Des détails
supplémentaires sont à venir.
2° Des mesures de sécurité qui visent à contrer les violences à caractère sexuel :
Au besoin, travail en collaboration avec les partenaires (CALACS, MITAS, CAVAC, etc.)
* Date d’adoption du plan de lutte par le CÉ (Art.75.1) : 25 oct.2023 No. de résolution C.É.20231025-009
* Date d’évaluation annuelle des résultats par le CÉ (Art. 83.1) :
* Date de révision annuelle du plan de lutte (Art. 75.1) :
Abréviations :
Région LLL : Laval, Laurentides et Lanaudière
CVI : Climat scolaire positif, prévention de la violence et de l’intimidation
GRDR : Groupe de réseautage et de développement régional
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Liliane Clément
Direction d'établissement Bermon