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Cours SES

Bilan activité 2 :

- Chaque norme découle d’une valeur particulière. Par exemple, la norme de tenir la
porte provient de la valeur “respect”
- Les valeurs et les normes sociales ne sont pas figées : elles varient au cours du
temps et selon les sociétés.
- La transmission de normes et de valeurs se fait lors de la socialisation primaire qui
va de l’enfance à l’adolescence, mais également lors de la socialisation secondaire à
l’âge adulte.
- La socialisation dure tout au long de la vie et évolue : les normes et valeurs
inculquées à l’individu pendant son enfance peuvent évoluer pendant la vie adulte.

B) Il existe différentes méthodes de socialisation... (“Qu’est-ce qu’on apprend ?”)

L’apprentissage des normes et des valeurs se fait par 3 différentes méthodes lors de
la socialisation primaire :
- Inculcation avec sanctions et récompenses : transmission explicite et
contrainte par les agents de socialisation assortie de sanctions positives et
négatives
- Pratiques directes (ou entraînement) : incorporation des façons de faires, de
penser et d’être par la pratique d’activités récurrentes
- Imprégnation par imitation : lente transmission par l’individu des façons de
faire, de penser et d’être lors des milliers d’interactions du quotidien

Activité 3 :
-Deux enfants jouent à la “marchande” : imitation
-Un enfant joue au tennis avec son père : pratique direct
-L’enfant est puni dans sa chambre pour avoir jeté ses affaires par terre : inculcation
-Une petite fille essaye de s’habiller comme sa mère : imitation
-Un enfant joue avec un autre enfant de son âge : pratique direct
-3 enfants construisent une cabane ensemble : pratique direct
-Un enfant qui coupe sans cesse la parole est réprimandé : inculcation avec
sanctions
- Une mère félicite son enfant qui a réussi à faire son exercice : inculcation avec
récompense

C)… et différentes instances de socialisation (“Par qui on apprend ?”)

Activité 4 :
1) Les instances de socialisation qui interviennent dans ce document sont la
mère (famille). Les amis(l’entourage) donc les amis ça va être l'instance qu'on
appelle les pairs les groupes de pairs. L'exemple des magazines ici donc les
magazines plus généralement c'est l'instance de socialisation qu’on appelle les
médias. Les médias c'est une instance de socialisation les médias aussi
participe à la transmission à l'inculcation des normes et des valeurs.
Transmettre les normes et les valeurs où renforce les normes et les valeurs
par différentes méthodes de socialisation les différentes instances de
socialisation participent à la construction de l'identité sociale de l'individu en
participant à la transmission des normes et des valeurs.

2) Pour leur ressembler et finalement s’intégré à la société, l'objectif final c'est


de s'intégrer à la société. Elle va s’inculquer des normes et valeurs.

3) On peut dire que ces différentes socialisations se renforcent car différentes


instances de socialisation dans cet exemple en tout cas transmettent les
mêmes normes et valeurs.

4) L’école est un autre acteur qui pourrait intervenir dans le processus de


socialisation de Léa. La valeur du respect, prendre soin de soi, respecter les
standards vestimentaires etc.
:

Bilan activité 4 :

Instance de socialisation : acteur social qui participe à la socialisation d’autres


individus.
Il existe différentes instances de socialisations qui interviennent lors de la
socialisation primaire, qui sont les groupes et milieux fréquentés par l’individu. Pour
les enfants et les adolescents, ce sont en premier lieu la famille, l’école, les groupe de
pairs et les médias.

Synthèse du I : (La socialisation est un processus qui commence dès la naissance)


La socialisation est un processus par lequel l’individu est construit, façonné,
conditionné par la société globale et locale dans laquelle il vit. Au cours de ce
processus long et complexe, qui débute dans l’enfance et se prolonge tout au long de
la vie, l’individu apprend et intériorise les valeurs et les normes propres à la société
ou aux groupes sociaux auxquels il appartient. Cet apprentissage se fait par plusieurs
méthodes pendant la socialisation primaire : inculcation, imitation, pratique directe.
Différents acteurs participent également à cette socialisation. Parmi eux, pendant la
socialisation primaire, on y trouve la famille, mais aussi l’école et les pairs. Ce sont
les principales instances de socialisation.

Qu’est-ce qu’un modèle ?

Bilan activité 1 :
Créer un modèle c’est faire des choix. Nous pouvons obtenir une multitude de
modèles en fonction des critères choisies. L’objectif reste toujours le même : celui de
faciliter la réalité dans le but de l’analyser
PCS = professions et catégories socioprofessionnelles
Activité, partie 2 :
Plusieurs critères étudiés pour créer des groupes ;
- Le statut d’activité (actif/inactif)
- Le statut professionnel (indépendant/salarié)
- Le secteur d’activité
- Le niveau de qualification/de responsabilité de l’emploi
- Le type de tâches
- La raison de l’inactivité

Activité, partie 3 :
1. Source (Insee)
2. Date (2022)
3. Ensemble “Parmi”
4. Sous-ensemble
5. Alors que (2 données dans une même phrase)

80% - 75% = 5 Points de pourcentage

Exercice :
1) D’après l’INSEE, en 2017, parmi 100% de la population active, 26% font partis
de la catégorie des professions intermédiaires.
2) A) 16+11= 27% 27-8= 19 points de pourcentage
6+2= 8%
D’après l’Insee, en 1954, parmi les actifs il y avait 27% d’indépendants alors que en
2017 il y avait 8% parmi les actifs. On a une différence de 19 points de pourcentage

II. La socialisation est un processus différencié


A) Différencié selon le milieu social

Définition :
Socialisation différenciée : Le phénomène par lequel les valeurs, les normes acquis au
cours de la socialisation ne sont pas les même pour tout le monde.
Milieu social : Le milieu social désigne le groupe actuel auquel appartient l’individu. Il
est défini à partir des caractéristiques socioéconomiques des individus. Il est possible
de classer les milieux sociaux en fonction de leur position dans la société : les
catégories populaires, moyennes ou supérieurs par exemple.

Activité 6

1) Il y en a un qui parle avec un langage de familier et l’autre avec un langage


plus soutenu. Leurs activités sont différentes, leurs habitions sont différentes,
pas les mêmes valeurs et pas les mêmes normes.
2) Un garçon dont son père est ambassadeur et l’autre garçon a une mère veuve.
La profession du père va impacter la situation du milieu social de l’enfant. Pas
la même culture aussi.
3) Les deux enfants ont grandi dans des milieux sociaux complètement différents
et n’ont donc pas les mêmes normes et valeurs.
4) La socialisation différenciée selon le milieu social entraîne une reproduction
sociale (appartenir au même milieu social que ses parents). Cela va faciliter le
parcours de l’enfant et le fait de ne pas avoir appris certaines normes et
valeurs donnent plus de difficultés pour le parcours de l’enfant.

Activité 7

1) Ce document est un tableau qui nous donne en pourcentage les situations


scolaires des élèves huit ans après leur entrée en sixième, en fonction de
l’origine social de l’élève et du diplôme de la mère.
2) Un cadre est un actif salarié ou parfois indépendant, hautement qualifié.
L’ouvrier est un actif salarié faiblement qualifié, tache industriel ou artisanal.
Un agriculteur est un actif indépendant qui travaille dans le secteur primaire.
3) D’après repères et références statistiques en 2015-2016, Huit ans après leur
entrée en sixième, 92,3% des enfants dont le parent référent est cadre,
enseignant étaient bacheliers alors que parmi les enfants d’ouvriers, 65,1%
était bacheliers. Huit ans après leur entrée en sixième, 3,4% des enfants dont
le parent référent est cadre, enseignant étaient en second cycle alors que
parmi les enfants d’ouvriers, 8,8% étaient en second cycle. Huit ans après leur
entrée en sixième, 4,3% des enfants dont le parent référent est cadre,
enseignant étaient sortis du système scolaire alors que parmi les enfants
d’ouvriers, 26,1% étaient sortis du système scolaire.
4) Plus le diplôme de la mère est élevé moins l’élève a de chances de redoubler.

Bilan de l’activité 6 et 7
• La socialisation s’effectue différemment selon les milieux sociaux. Les
différences culturelles qui en résultent ont un impact dans les domaines
important de la vie d’un individu, comme la réussite scolaire ou la pratique
sportive.
• L'école par exemple, est un lieu de reproduction sociale (=processus par
lequel les positions sociales se maintiennent de génération en génération). En
effet, le milieu social d’un individu a une influence sur sa probabilité de réussir
à l’école et sur ses choix d’orientation.

Point méthodologique :
Méthode AEI
A = Affirmation
E = Explication
I = Illustration

Exercice : Il est important de sortir le samedi soir pour réussir à l’école


W toute la semaine --> Solitude --> Fatigue --> Stresse --> Sortir le samedi soir -->
Voir ses amis --> Décompresser de la semaine --> Rire --> Se sentir bien -->
Rencontrer des nouvelles personnes --> faire de nouvelles expériences --> Avoir de la
liberté --> Mieux travailler --> Réussite à l’école

Milieu sociaux différents --> Plusieurs catégories dans la pop --> Différentes cultures -
-> Normes et valeurs différentes --> Culture scolaire + ou - maitrisé --> + ou – de
facilité à l’école --> + ou – de réussite à l’école --> Choix d’orientation différents -->
Métiers différents --> Inégalités
Paragraphe d’entraînement :
La société est divisée en des milieux sociaux différents. Ces différents milieux créent
plusieurs catégories dans la population, qui ont des différences culturelles et qui
n’ont pas les mêmes normes et valeurs. Ces différences font que la culture scolaire
des enfants est plus ou moins maitrisé selon leur milieu social. Ils auront ainsi plus ou
moins de facilité à l’école et plus ou moins de réussite à l’école. Comme les élèves
n’auront pas le même taux de réussite, les choix d’orientations seront tous différents
et par conséquent il y aura des métiers différents. Tout cela montre qu’il y a des
inégalités dans la société selon les milieux sociaux.

1) "Les garçons sont plus fort que les filles en maths.”


2) Non
3) Les instances de socialisation intègre aux filles l’idée qu’elles sont moins fortes
en maths. Les enseignants interrogent plus les garçons que les filles.

Synthèse du B :
Certains stéréotypes peuvent mettre en avant des idées reçues, qui peuvent être
conservées pendant des années, des générations, alors qu’elles sont fausses, car par
exemple, “les filles sont moins fortes en maths que les garçons”. C’est faux, c’est
juste un stéréotype. Les filles ne sont pas moins fortes que les garçons en maths. Ce
stéréotype a mené à ce que les filles se désintéressent aux maths et se font moins
interrogées alors qu’à l’origine, ça ne devrait pas être le cas. Ça pourrait être le cas
pour n’importe quel autre stéréotype.
Le processus de socialisation différencié selon le genre a des conséquences néfastes
sur les inégalités scolaires et sociales. En effet, en raison de la pression de la société,
les parents et les éducateurs sont plus enclins à encourager les enfants à adopter des
comportements sexués traditionnels. Les filles sont encouragées à être plus dociles,
plus obéissantes et moins agressives que les garçons. Les garçons, cependant, sont
encouragés à être plus indépendants et plus agressifs que les filles. Ces stéréotypes
de genre influencent la façon dont les enfants sont traités par leurs parents, leurs
enseignants et leurs pairs, et peuvent entraver leur développement académique et
social. Les filles sont moins encouragées à prendre des initiatives et à prendre des
risques.
Bilan du dossier 2 : Comment devenons-nous des acteurs sociaux ?
1- Famille
2- Groupes de pairs
3- Médias
4- Pratique directe
5- Inculcation
6- Normes, Valeurs
7- Différenciée
8- Selon l’origine social
Chapitre 2 :

Comment créer-t-on des richesses et comment les mesures-t-on ?

I) Qu’est-ce que la production et comment produire


A) La production de biens et services

Document 1 :
1) Un bien est une chose utilisable pour combler un besoin fondamental ou un
désir, matériel + stockable. Un service est une prestation qui consiste en « la
mise à disposition d'une capacité technique ou intellectuelle » ou en « la
fourniture d'un travail directement utile pour l'usager, sans transformation de
matière », immatériel + non stockable.
2) Services : - a) ; d) ; e) ; h) Biens : - b) ; c) ; f) ; g) ; i)
3) Les activités considérées comme productives sont les activités qui nécessitent
le recours du travail rémunéré et déclaré.
Point cours :
La production est une activité de création de richesse qui consiste à produire des
biens et services afin de satisfaire des besoins. Les biens correspondent à des choses
matériels qui peuvent être stockées comme un ordinateur ou une table. Les services
quant à eux sont immatériels et ne peuvent pas être stockés comme une coupe chez
le coiffeur ou un prof qui donne un cours. Distinction entre activité productive et non
productive (doc 1). Les activités productives sont les activités prisent en compte dans
la création de richesse.

B) Les facteurs de production


Point cours : Schéma format papier
Consommations intermédiaires : Bien incorporé, transformé ou détruit lors du
processus de production comme les matières premières
ACTIVITE 2 : les facteurs de production
Exercice 1 :
1- Facteur capital circulant
2- Facteur travail
3- Facteur capital fixe
4- Facteur travail
5- Facteur capital circulant
6- Facteur capital circulant
Exercice 2 :

Eléments Facteur travail Facteur capital Consommation


nécessaires pour (fixe) intermédiaire (ou
produire capital circulant)
Dans une salle de Le prof Tables, tableau, Feutres, feuilles,
classe chaises, ordinateur électricité...
La cantine du lycée Les agents de la Tables, vaisselles, Aliments, eau,
cantine (cuisinier, fours... électricité...
…)

ACTIVITE 3 : Le choix de la combinaison productive


Définition :
Combinaison productive : correspond à la proportion variable de capital et de travail
utilisée pour produire un bien ou un service.
- Boulanger et four : complémentaires
- Hôtesse de caisse et caisse automatique : substituables
- Coiffeur et sèche-cheveux : substituables
- Un DJ et une platine : complémentaires
Synthèse activité 3 :
La combinaison productive correspond à la manière dont sont utilisés les différents
facteurs de production pour produire. Les facteurs de production sont substituables
lorsqu’il est possible d’obtenir le même niveau de production en remplaçant du
travail par du capital. Par exemple en remplaçant une hôtesse de caisse et une caisse
automatique. Les facteurs de production sont complémentaires lorsqu’on ne peut
pas utiliser l’un des facteurs sans l’autre, comme le chauffeur et son taxi.

C) Production marchande et production non marchande

Définitions :
Production marchande : production de bien et de service destiné à être vendue sur
un marché à un prix couvrant au moins les couts de production.
Production non marchande : correspond aux biens et services gratuits ou quasi
gratuits (échangés contre une contribution inférieure à 50% de leur cout de
production)

ACTIVITE 4 :
1) Selon l’Insee, en 2016, parmi le taux de production total, la part de la
production marchande est de 84,75 % alors que la part de la production non
marchande est d’environ 15,25 %.
2) La production non marchande ne peut pas être évaluée aux prix du marché
car elle ne peut pas être vendu sur un marché. Il faut donc l’évaluer
autrement, par les coups de production.
3) (Voir feuille de cours)
II) Qui sont les organisations qui produisent ?
Qu’est ce qui est Qui produit ? Ressources de Objectif ?
produit ? l’organisation ?
Aide aux familles Croix rouge Dons Lutter contre la
en difficultés -> Association Bénévoles pauvreté et les
Accompagnement Collecte difficultés lié à
des personnes Célébrité l’âge et à la santé
âgées
Services de santé
Repas avec Restaurant Vente du repas Faire du profit
formule à volonté -> Entreprise -> 12€ -> Réduire les
(Service) -> 22,50€ couts de
production :
Négocier avec les
fournisseurs ;
Limiter le
gaspillage ; Limiter
le personnel
- Surveillance des - Entreprises de - Vente de services - Faire du profit
lieux publics sécurité de surveillance aux (=> en assurant la
(services) clients sécurité)

- Organisation de - Administrations - Impôts - Assurer la


la sécurité publiques sécurité (service
publique public)
- Mise en relation - Airbnb - Prélève un - Faire du profit
entre le proprio et (Entreprise) pourcentage sur
les touristes les transactions

- Hébergement - Les ménages - Recettes tirés de - S’assurer un


chez les la location complément de
particuliers revenu
(service) Faire des
rencontres
Rentabiliser un
investissement

Activité 6 : L’économie sociale et solidaire


1. Les coopératives : ce sont des entreprises qui appartiennent à leurs membres
qui sont également les utilisateurs et les bénéficiaires de leurs services ou
produits. Les décisions sont prises démocratiquement et les bénéfices sont
répartis équitablement entre les membres. Les mutuelles : ce sont des
organisations sans but lucratif qui offrent des services de protection sociale et
d'assurance à leurs membres. Les membres sont également les propriétaires
de la mutuelle et participent à la prise de décision. Les associations : ce sont
des organisations à but non lucratif qui poursuivent des objectifs d'intérêt
général ou d'utilité sociale. Elles peuvent être culturelles, sportives,
environnementales, humanitaires, etc. Les fondations : ce sont des
organisations qui ont été créées pour soutenir une cause ou un projet
spécifique, et qui utilisent les revenus générés par leur capital pour financer
leurs activités.
2. La solidarité : l'ESS se fonde sur la solidarité entre les membres, les
partenaires et les acteurs impliqués dans les projets. Cette solidarité se traduit
par l'aide mutuelle, la coopération et la recherche d'intérêts collectifs.
L'égalité : l'ESS prône l'égalité entre les membres et les partenaires, ainsi que
la lutte contre toutes les formes de discrimination. Elle s'engage à promouvoir
l'accès aux droits et aux ressources pour tous. La démocratie : l'ESS est fondée
sur la participation active de tous les acteurs dans la prise de décision et la
gestion des projets. Elle valorise les pratiques démocratiques et la
transparence. La responsabilité : l'ESS encourage la prise de responsabilité
individuelle et collective envers l'environnement, la société et les générations
futures. Elle se fixe des objectifs de développement durable et de respect des
normes éthiques. La proximité : l'ESS est ancrée dans les territoires où elle
intervient. Elle valorise la coopération locale et le développement
économique durable. Elle vise à renforcer les liens sociaux et à favoriser
l'implication citoyenne. Ces valeurs sont souvent inscrites dans les statuts et
les chartes des structures de l'ESS, et sont considérées comme des
fondements essentiels de leur action.
Synthèse du II :
Dans une économie, plusieurs agents économiques participent à la création de
richesse, c'est-à-dire à la production de biens ou de services. Mais tous ne le font pas
de la même manière ou dans le même but. On distingue ainsi trois catégories
d’agents économiques :
- Les entreprises produisent et vendent des biens ou des services contre un prix dans
le but de réaliser des profits. On dit que les entreprises produisent des biens ou des
services marchands.
- Les administrations publiques, c’est-à-dire l’État, les collectivités locales et la
Sécurité sociale ne cherchent pas à réaliser des profits. Elles produisent des biens ou
des services non marchands comme l’éducation, la défense ou la justice. Ces biens
ou services sont le plus souvent gratuits ou quasi-gratuits, c’est-à-dire qu’ils sont
échangés contre une contribution inférieure à 50% de leur cout de production Les
ressources des administrations publiques proviennent des impôts ou des taxes.
- L’économie sociale et solidaire qui désigne un ensemble de structures organisées
sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations peut produire
des biens et services marchands ou non marchands. Les associations qui font partis
de l’Économie Sociale et Solidaire produisent aussi des services non marchands Leur
gestion est privée. Leurs ressources proviennent des adhésions de leurs membres,
des dons, des subventions ou des ventes. Si toutefois leur production est vendue, les
profits réalisés doivent être totalement réinvestis dans l'association. Leur activité
repose, entre autres, sur le bénévolat.
Les ménages contribuent également à la production quand ils produisent contre une
rémunération (location d’un logement, par exemple).

III) Comment mesurer ce que l’on produit ?


Activité 8 : Calcul du chiffre d’affaires, de la valeur ajoutée et du bénéfice
Chiffres d’affaires = Prix x Quantité
Valeur ajouté = Chiffres d’affaires - Consommations intermédiaires
Bénéfice = Chiffres d’affaires - Toutes les dépenses
1) Le chiffre d'affaires de l’entreprise est égal à 0,80 x 4000, ce qui est donc égal
à 3200 €. En septembre la boulangerie a fait un chiffre d’affaires de 3200 €.
2) La valeur ajoutée qu’il a réalisée est égal à 3200 – 150 – 325 – 200 – 300, ce
qui est donc égal à 2225 €. En septembre la boulangerie a réalisé une valeur
ajoutée de 2225 €.
3) Le fait de retirer les consommations intermédiaires, c'est à dire ce qui a déjà
été produit par d’autres permet de se rendre compte de manière plus précise
de la valeur réelle qui a été produite par l’entreprise.
4) Bénéfice = Chiffres d’affaires - Toutes les dépenses
5) Bénéfice = 354 € En septembre la boulangerie a fait un bénéfice de 354 €.
Activité 9 : Le PIB
TVA = taxe sur la valeur ajoutée
Droit de douane = impôts sur les marchandises importées, ils s’appliquent lors du
passage des marchandises à la frontière. Prix ou pourcentage du prix de la
marchandise.
Subvention à l’importation = versement du gouvernement sur un bien importé.
1) Le PIB est la somme des valeurs ajoutées réalisées par les entreprises et les
administrations résidants sur le territoire national, quelle que soit leur
nationalité.
2) PIB non-marchand = Sommes de valeurs ajoutées publiques
3) Le taux de croissance économique permet de mesurer la variations des
richesses crées une année par rapport à l’année précédente. Si le taux de
croissance est positif un pays a créé plus de valeurs ajoutées que l’année
précédente. Le niveau de vie permet de mesurer la richesse créée par
habitant. Le RNB mesure la richesse créée par les citoyens tandis que le PIB
calcul la richesse produite dans un pays
Synthèse III) B) : Pour mesurer la valeur produite à l’échelle d’un pays, on utilise le PIB :
ensemble des richesses créées par les agents résidents. Il se calcule en faisant la somme des
valeurs ajoutées : Produit = valeurs ajoutées des productions marchandes et non
marchande. La production non marchande est évaluée au coup de production I : Intérieur =
cela signifie que l’on prend en compte l’ensemble des agents résidents, qu’ils aient ou non
la nationalité du territoire. B : Brut = cela signifie que l’on ne tient pas compte de l’usure des
équipements, infrastructures, bâtiments, machines. En effet la production use le capital
utilisé, qui doit au bout d’un certain temps être renouvelé.
C) Le PIB ne rend pas compte des inégalités de revenus
ACTIVITÉ 10 : PIB et inégalités de revenus
Document 1 :

Questions :
1) Pourquoi le PIB n’est-il pas adapté pour évaluer la qualité de vie de la population ?
Car les écarts de chiffres au sein de ce PIB sont très importants. Le PIB n’est pas adapté pour
évaluer la qualité de vie car tous ce qui est qualitatif comme la fatigue liée aux transports
n’est pas prise en compte
2) En 2016, par combien les revenus des 10% les plus riches sont-ils multipliés par rapport
au 10% les plus pauvres ?
En France en 2016 les revenus des 10% les plus riches sont 6,7 fois plus élevé que les
revenus des 10% des habitants les plus pauvres

3) Pourquoi le PIB ne tient-il pas compte des inégalités de revenus ?


C’est une moyenne et ne donne pas d’infos sur la répartition des revenus et donc des
inégalités. Ex Danemark et Saint Gapour.

Point cours : Au niveau d’un pays, la production est mesurée par le PIB qui correspond à la
somme des valeurs ajoutées de tous les résidents. Mais le PIB est un indicateur imparfait,
qui comporte de nombreuses limites : - Il n’inclut pas la valeur du travail domestique ni celui
du travail bénévole (car ce ne sont pas des activités rémunérées) - Il n’inclut pas la valeur du
« travail au noir » (car il s’agit d’une activité illégale et non déclarée) - Il ne mesure par la
qualité de vie (car il s’agit d’un indicateur quantitatif et non qualitatif) - Il ne tient pas
compte des inégalités de revenus. En effet, le PIB/hab est un indicateur du niveau de vie
moyen d’une population, mais qu’il s’agit d’une moyenne qui peut dissimuler de fortes
inégalités de revenus (par exemple : une hausse du PIB peut ne pas induire une réduction de
la pauvreté, voire dissimuler une dégradation du niveau de vie d’une partie de la
population). Autrement dit, le PIB/hab étant une moyenne, il ne dit rien sur la répartition
des

IV)La croissance économique : une augmentation à long terme des richesses disponibles et
ses limites écologiques
A) Le lien entre PIB et croissance économique
ACTIVITÉ 11 : Du PIB à la croissance économique

Définition : Croissance économique : augmentation significative et durable de la production


de biens et de services. Cette variation se mesure grâce au taux de variation du PIB en
volume.
Document 1 : Question : En 2018, le PIB de la France est égal à 2 353,1 milliards d’euros. Il
atteint 2 427 milliards d’euros en 2019. Calculez la croissance économique de la France en
2019 et faites une phrase avec la donnée.
2427-2353,1 X 100 =3,14
2353,1

Entre 2018 et 2018, d’après l’Insee, le PIB de la France à augmenter de 3,14%


Euros, Dollars constants, PIB en volume et Réel.
À noter : Cependant, entre 2018 et 2019, les prix ont augmenté. L’accroissement du PIB en
2019 peut donc s’expliquer par une augmentation de la production mais aussi une
augmentation des prix. Les économistes enlèvent donc l’effet du prix (l’inflation), pour ne
pouvoir isoler que l’augmentation réelle de la quantité. On parle alors d’évolution en «
volume ». La croissance économique correspond donc à l’augmentation de la production sur
une longue période. Elle se mesure par le taux de variation du PIB en volume) Les grandes
tendances de la croissance économique

ACTIVITÉ 12 : Document 1 :
Questions :
1) À l’aide du titre du document, expliquez quelles précautions ont été prises pour pouvoir
faire une comparaison dans le temps et dans l’espace ?

Les précautions prises sont que l’étude a été faite sur 2000 ans ce qui nous donne des
données très précises. Le PIB est comptabilisé par habitants et son montant ne tient pas
compte de l’inflation, il s'agit donc du PIB réel ou en volume.
2) Faites une phrase avec la donnée entourée

D'après l’économie mondiale (L’OCDE), en 2003, le PIB par habitant en Europe de L’Ouest
est arrivé en moyenne 19 812 milles dollars constants.
3) Par combien le PIB par habitant a été multiplié en moyenne entre l’an 1 et 2003 en
Europe de l’Ouest ? En Afrique ? en Asie ? Que constatez-vous ? Utilisez le calcul suivant
appelé Coefficient Multiplicateur : Valeur d’arrivée / Valeur de départ

Coefficient multiplicateur = V arrivé - V de départ


19912/576 = 34,5%
D’après l’OCDE en l’an 1 et 2003, le PIB par hab a été multiplié par 34,5 en Europe de
l’Ouest.

Afrique = 3,3
Asie = 9,7
On constate donc des inégalités de dvlpt entre les régions du monde. Par exemple le PIB par
hab en Europe de l’Ouest a augmenté 10 fois plus vite qu’en Afrique sur la même période.

Point cours : L’émergence de la croissance économique date de la première révolution


industrielle et son décollage en Angleterre puis dans d’autres pays européens et au Japon,
au cours de la seconde moitié du XIXème siècle. De 1850 à 1930, la croissance mondiale
augmente à un rythme relativement régulier, autour de 2 % par an en moyenne. La
première guerre mondiale et la crise de 1929 affectent alors considérablement la
croissance. Puis, une hausse relativement forte apparaît ensuite de la seconde guerre
mondiale au premier choc pétrolier (1973), période d’ailleurs qualifiée de « Trente
Glorieuses » selon l’expression de Jean Fourastié ; elle oscillait alors entre 4 et 7 %. Depuis
1973, elle se situe en dessous et une année de décroissance (2009), la première depuis plus
de soixante ans, est apparue avec la crise des « subprimes ». En revanche, depuis 2015, elle
a dépassé 3 % d’après la Banque mondiale. En 2020, elle s’établit à près de 3,5%.
C) Les limites écologiques de la croissance
ACTIVITÉ 13 :
Document 1 : Alerte sur la planète Selon vous, qu’illustrent ces différentes photos ?
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Document 2 : Croissance économique et environnement.


Questions :
1) Quelles est la cause fondamentale de la dégradation de l’environnement ?
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2) Quel est le coût de la raréfaction des ressources naturelles ?
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Est-ce qu’il est possible de reculer la limite écologique a la croissance ?

Les limites écologiques sont définies par les limites planétaires telles que les émissions de
gaz à effet de serre, la pollution, la perte de biodiversité, etc. Elles sont inhérentes aux
ressources finies de notre planète. Par conséquent, il n'est pas possible de reculer ces
limites écologiques indéfiniment.

Cependant, il est possible de concilier la croissance économique avec la protection de


l'environnement en adoptant une approche de développement durable. Cela signifie que les
activités économiques doivent être menées de manière à minimiser les impacts sur
l'environnement et à préserver les ressources naturelles pour les générations futures.
Il est également important de repenser notre modèle de croissance économique qui repose
souvent sur une consommation et une production effrénée, en faveur d'un modèle de
croissance plus sobre en ressources, qui valorise l'efficacité énergétique, les énergies
renouvelables et la circularité.

En fin de compte, il est donc possible d'atténuer les effets de la croissance économique sur
l'environnement, mais il n'est pas possible de reculer les limites écologiques indéfiniment.
Chapitre III : Quelles relations entre le diplôme, l’emplois et le salaire.
Débat.

Diplôme : Titre délivrer par un établissement d’enseignement lorsqu’un élève termine un


niveau de formation. Le diplôme est différent de la qualification. C'est l’ensemble des
connaissances et des compétences rassemblant le niveau de diplôme ainsi que l’expérience
professionnelle accumulé.

Emploi : C’est une activité professionnelle légale, déclaré et rémunéré qui offre un statut.
Travail : Toutes les activités de production de biens et service, il devient un emploi lorsqu'il
est déclaré rémunérer.
Salaire : le revenu correspondant à la rémunération du travail, c’est le payement du travail
convenu entre un employé et son employeur, le revenu peut comprendre le salaire mais
aussi d’autres sources comme les revenus du capital.

I- Pourquoi poursuivre ses études


A) La poursuite des études, un investissement en capital humain.
1) Quels sont les différents couts de l’éducation ?
Les couts économiques comme les dépenses, perte potentiel de revenu.
Dans les couts éducatifs nous avons des couts économiques et d’autres non économique
2)Pourquoi de nombreux jeunes choisissent-ils de poursuivre leurs études malgré ce cout
important ?

Voir tableau doc 3.


3) Pourquoi peut-on considérer la décision de poursuivre ses études comme un
investissement en capital humain ?
C’est le même principe qu’un autre investissement (les différents couts) pour en récolter les
fruits plus tard
4) A quelles conditions d’investissement éducatif est-il rentable
Il est rentable si les gains sont supérieurs aux couts, la rentabilité

B) Poursuite d’étude et développement des capabilités


Définition :
Capabilités : possibilité pour l’individu de faire des choix qui le conduisent à
mener la vie qu’il souhaite
Activité 2 : La poursuite d’études, développement des capabilités
1) Qu’est-ce que la capabilité selon A. Sen ?

2) Manger à sa faim suffit-il à réaliser ses capabilités ?


Par exemple il existe une diff entre un pauvre et une personne qui pratique le
jeune. Pour la première personne, il s'agit d’un choix et l’autre c’est un
manque de capabilités

3) En quoi un diplôme peut permettre de réaliser ses capabilités ?


Emplois et rémunération stable qui permettent de choisir un logement, des
loisirs, des projets … Le diplôme donne accès à des emplois qualifié. Le diplôme
renforce aussi l’esprit critique.
Synthèse I. La poursuite d’études, un investissement en capital humain
Complétez la synthèse avec les termes suivants : emploi, capital humain,
salaire, capabilités, investissement, coûts
Poursuivre des études engendre de nombreux couts : frais d’inscription,
dépenses liées à la vie courante de l’étudiant et renoncement au salaire perçu
en cas d’intégration immédiate au marché du travail. Ces coûts permettent
d’accroitre le capital humain de l’étudiant. La poursuite d’études est un
investissement en capital humain, qui est rentable si les gains sont supérieurs
aux coûts : niveau de salaire plus élevé, accès à l’emploi plus facile, et accès à
plus de liberté pour faire ses choix de vie. La poursuite d’études permet
ailleurs d’augmenter les capabilités d’un individu.
II. Le diplôme et les qualifications, un tremplin pour l’emploi et un atout contre le chômage

A) Le diplôme, un tremplin pour l’emploi et un rempart contre le chômage


ACTIVITÉ 1:
Le chômage, c’est quoi?
Questions:1)Comment peut-on définir le chômage?

Sans emploi, en recherche et disponible pour travailler.

2)Pourquoi «quand on est lycéen on ne chôme pas» ?


Car le lycéen n’est pas “disponible "il ne cherche pas de travail.

3) Comment différencie-t-on un chômeur volontaire et un chômeur involontaire ?


Les chômeur involontaires sont de personnes qui respecte toutes les conditions du BUT
alors qu’un chômeur volontaire non donc il n’est pas comptabilisé
4) Comment calcule-t-on le taux de chômage?

C’est le nombre de chomeurs involontaires / par la population active


Schéma: la population active et inactive

V ACTIVITE 2: Diplôme et insertion professionnelle


1) Rédigez une phrase avec les deux données entourées.
D’après l’INSEE, en 2016, Parmi les personne non diplômé, 44% sont des ouvriers . En 2013,
74% des étudiants ayant un bac +5 des ont eu un accès à l’emploi rapide.

2) L’obtention d’un diplôme permet-elle d’accéder plus rapidement à un emploi ? Justifiez


votre réponse en comparant deux ou trois données.
On constate que plus le diplôme est élevé plus l’accès à l’emplois est rapide.
Selon l’INSEE parmis les personnes non diplomé , 32% trouve un travail en moins de 3 mois
alors que 70% des bac + 2 ont un accès rapide à l’emplois.

3) Comparez la situation des jeunes non diplômés avec celles des titulaires d’un bac +5 pour
les catégories socioprofessionnelles « cadres» et « ouvriers».
Selon l’INSEE, Parmis les bacs +5 la majorité devienne cadres (59% sont cadres 3 ans apres
avoir quitté l’école) et quasiment aucun devient ouvrier et inversement pour les sans
diplôme (44% sont ouvriers 3 ans après avoir quitté l’école)
B) Les qualifications, un atout contre le chômage
Plus le diplôme est élevé plus les chances d’accéder à des métiers qualifiés est important et
inversement pour les personnes sans diplôme.
ACTIVITÉ 3 : Les deux sens du terme « qualification »
Questions :
1- Les deux dimensions de la qualification sont la qualification professionnelle et la
qualification la personne. La qualification professionnelle renvoie aux compétences
techniques, connaissances et expériences nécessaires pour occuper un poste spécifique. La
qualification sociale quant à elle, correspond au statut social, à la reconnaissance sociale et
aux attributs non techniques qui peuvent être associés à un travailleur, tels que le prestige,
la réputation ou encore l'image de marque.

2- En général, un stage dans une entreprise peut améliorer la capacité d'un individu à
occuper un emploi, en lui permettant de se familiariser avec les tâches et les responsabilités
associées à un poste spécifique, ainsi qu'avec la culture organisationnelle. Cependant, cela
dépendra de la qualité du stage, de la nature de l'entreprise et de la pertinence du stage par
rapport aux objectifs professionnels de l'individu.
3- La qualification de l'individu est souvent considérée comme un facteur clé pour trouver et
occuper un emploi. Ainsi, plus l'individu est qualifié professionnellement, plus il aura de
chances de trouver un emploi qui correspond à ses aspirations et à ses compétences. D'un
autre côté, le chômage peut être lié à une inadéquation entre les qualifications des
travailleurs et les besoins du marché du travail. En d'autres termes, les travailleurs qui ne
possèdent pas les qualifications requises pour les emplois disponibles auront plus de
difficultés à trouver du travail. Par conséquent, la formation et le développement des
compétences peuvent être des éléments clés pour réduire le chômage et faciliter la
transition professionnelle des travailleurs.

Synthèse du I) A) :
Le diplôme, qui est un acte écrit délivré à l'issue d'une formation et qui atteste d'un certain
niveau d'études, demeure aujourd'hui une arme essentielle dans l'univers professionnel. Il
permet en effet l'obtention d'un emploi et est un rempart contre le chômage. De plus, le
diplôme accroît la qualification des individus. En effet, les plus diplômés acquièrent
généralement des qualifications individuelles demandées et valorisées par les employeurs.
Ainsi, selon l'INSEE, le taux de chômage des non-diplômés est près de quatre fois plus élevé
que celui des personnes qui disposent d'un diplôme supérieur à bac + 2 en 2017. Il faut
toutefois noter que le diplôme ne protège jamais totalement du chômage, puisque même
les plus diplômés y sont confrontés.

III. Les différents déterminants du salaire

A) Lien entre diplôme et niveau de salaire


ACTIVITÉ 1 : Un niveau d’étude plus élevé permet d’obtenir un salaire plus élevé
Document : Bac+2 vs Bac+5 ; le match des salaires.
Les études longues assurent-elles systématiquement un meilleur salaire à l’arrivée ?
Un individu ayant fait 5 ans d’études gagne en moyenne sur une carrière gagne 594 582 de
plus qu’un individu ayant fait 2 ans d’étude

Une étude menée par un moteur de recherche d’emplois portant sur les rémunérations
proposées en fonction du grade universitaire tend à prouver que oui. Passer plus de temps
sur les bancs de la fac serait la clé pour obtenir un meilleur salaire. C’est le constat
implacable d’une étude réalisée par le moteur de recherche d’emploi Adzuna publiée en
avril 2018. En tant qu’étudiant, la tentation de réaliser un cursus court, type
Bac+2/+3/Bachelor, pour démarrer rapidement sa carrière professionnelle est souvent
grande. Les études longues, avec les frais liés à la vie étudiante, mais aussi l’angoisse de se
retrouver sans débouché après avoir passé de nombreuses années à étudier, peuvent
débouter certains profils. [...]Questions:1) Choisissez la bonne proposition:• Selon Adzuna
en 2018, le salaire annuel d’un diplômé de Bac +2 gagne 31 718€• Selon Adzuna, un titulaire
d’un Bac +5 va gagner 46 050€ dans sa vie•Selon Adzuna, le salaire annuel moyen d’un
individu ayant fait 4 ans d’études est de 40 049€2) Faites une phrase avec 594 782 €
3) De combien de fois le salaire annuel moyen d’un titulaire d’un Bac+5 est-il supérieur à
celui d’un titulaire d’un Bac +2 ?
Il est supérieur d’1,5 fois supérieur que celui d’un bac +2

4) Comment expliquez-vous ce résultat ?


Les titulaires d’un bac +5 sont moins nombreux donc ils sont plus rares et donc mieux payé
car plus de qualifications
B) D’autres facteurs déterminent le salaire
ACTIVITÉ 2:
1- À niveau de diplôme égal, le salaire peut varier selon l’expérience acquise

2- À niveau de diplôme égal, le salaire peut varier selon le type d’entreprise


3- À niveau de diplôme égal, le salaire peut varier selon le genre.

Définitions Explications Exemples


Expérience C'est l’ensemble des Plus on a Dans le doc 2 on voit
connaissances d’expérience, plus la qu’un jeune diplômé
acquises au travail. grille de salaire gagne entre 40 000
L’expérience a un augmente. Plus on et 50 000 euros par
impact sur le salaire est expérimenté an alors qu’un
a un niveau de plus on est apte à cadre expérimenté
diplôme égal. négocier son salaire. gagne entre 60 000
et 80 000 euros par
an.
Type d’entreprise
Genre La différenciation Les stéréotypes Plus en temps
selon le genre se concernant la partiel donc moins
caractérise par un femme, moins de chiffre d'affaires
salaire plus élevé compétente, sous- pour l’entreprise
chez les hommes estimé, plus de comparer à un
que chez les femmes temps partiel, congé homme. Plus de
pour le même pour les enfants congé comme
diplôme. fréquents. maternité ou arrêt
maladie, à emplois
équivalent elle sont
en moyenne moins
bien rémunéré

Chapitre 5: Comment se forment les prix sur un marché.


I- Qu’est-ce qu’un marché
Q1: Sur ce marché nous échangeons des tomates
Q2: Le prix fixé correspond au prix des tomates

Q3:

Offre d’emplois par les Marché Demande d’emplois par les


entreprises. personnes en recherche
Questions : 1) Pourquoi le PIB n’est-il pas adapté pour évaluer la qualité de vie de la
population?.................................................................................................................. .....................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................2) En 2016, par combien les revenus des 10% les plus riches sont-ils multipliés par
rapport au 10% les plus pauvres?

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................3) Pourquoi le PIB ne tient-il pas compte des inégalités de
revenus?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................

1) Pourquoi le PIB n’est-il pas adapté pour évaluer la qualité de vie de la


population?.................................................................................................................. .....................................................................................................................................................................................
.1) Pourquoi le PIB n’est-il pas adapté pour évaluer la qualité de vie de la
population?.................................................................................................................. .....................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................2) En 2016, par combien les revenus des 10% les plus riches sont-ils multipliés par
rapport au 10% les plus pauvres?

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................3) Pourquoi le PIB ne tient-il pas compte des inégalités de
revenus?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................3) Pourquoi le PIB ne tient-il pas compte des inégalités de
revenus?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................
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