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V (t ) V sin(t 4 )
C max 3
Le principe exposé ici est celui de l’alternateur triphasé. En fournissant de la puissance
mécanique au rotor, on induit des tensions aux bobinages statoriques qui peuvent alimenter des
charges, c.-à-d. fournir de la puissance électrique sous la forme de courants triphasés.
D’ou : B ( M ) 32 .k .I m . cos(t )
Il s’agit d’un champ tournant bipolaire qui tourne à la vitesse angulaire : et dont
s
l’amplitude vaut : 3 .k.I
2 m
E
MS 2
V EJ
M 3
3
nS
N
b – Caractéristique à vide :
C’est la courbe de la f.é.m. E J en fonction du courant d’excitation J à la vitesse n Smaintenue
constante. L’allure de cette caractéristique est donnée sur la figure ci-dessous :
E J (V)
n n S Cte
Er J(A)
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III - 3) Marche en charge d’un alternateur :
L’alternateur est entrainé à sa vitesse de synchronisme n S excité par le courant d’excitation J, il
fournit alors une f.é.m. E J aux bornes du stator; si ce dernier est branché sur une charge
triphasée équilibrée, il délivre des courants induits I1 , I 2 et I 3 sur les trois phases du stator.
Ces trois courants forment eux-mêmes un système triphasé équilibré qui va à son tour produire
un champ tournant à la vitesse angulaire Sdans l’entrefer: celui-ci s’appelle de manière
générale la réaction d’induit et il se compose avec le champ tournant inducteur pour donner
l’état magnétique résultant de la machine.
La détermination de cet état nous permettra de donner un modèle de l’alternateur différent
suivant les hypothèses formulées: saturation magnétique ou non, pôles lisses ou saillants.
a - Diagramme de Ben-Eschenburg :
Ce diagramme permet de modéliser un alternateur à pôles lisses, en l’absence de saturation.
Les résultats précédents s’appliquent et permettent de déterminer un état magnétique résultant
caractérisé par une f.é.m. E r, une excitation J r et un flux r.
Mais le courant d’induit I crée également une chute de tension Ohmique et une chute de
tension inductive en raison d’un flux de fuite qui ne peut pas être négligé. Ces chutes de tension
permettent d’obtenir la relation suivante exprimée en tension par phase et courant de ligne :
E r V R I jl I
(avec les notations utilisées, ceci suppose le stator triphasé couplé en étoile).
Etant donné que la machine est non saturée, il est possible d’utiliser les lois de composition des
flux et des f.é.m. vues précédemment. De plus, le flux de réaction d’induit étant proportionnel
au courant I , on obtient :
r J I J L I avec L Cte : appelée inductance synchrone
Pour obtenir la loi de composition des f.é.m., il suffit de dériver cette équation :
E r E J jL I car : e ddt
En reportant, on obtient finalement la relation: E J V R I j(L l) I
On appelle : X (L l) la réactance synchrone.
L’équation précédente permet de modéliser une phase de l’alternateur par le schéma électrique
suivante :
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jL R jl I
EJ V
Cette équation se traduit également par un diagramme vectoriel représenté sur la figure
suivante :
EJ jX I
V
I R I
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A partir du modèle de Ben-Eschenburg, il est donc possible, connaissant le point de
fonctionnement désiré ( V, I, ), de prédéterminer l’excitation J par l’intermédiaire de la f.é.m.
et de
E Jla caractéristique à vide .ECeci suppose néanmoins que l’on connaisse les
J ( J)
différents paramètres caractéristiques de l’alternateur pour ce modèle, à savoir R et X. Pour
les mesurer, il est nécessaire d’effectuer trois essais sur l’alternateur :
- Mesure de résistance d’une phase (par la méthode voltampère métrique au courant nominal) :
on obtient directement R ;
- Mesure de la caractéristique à vide : E J f(J);
- Mesure en court-circuit : on relève le courant de court-circuit I CCen fonction du courant
d’excitation J avec un courant d’induit limité au courant nominal : I CC f(J)
I CC
J A
A 1
E
MS 2
M 3
nS 3
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En traçant les deux derniers relevés sur le même graphe, on obtient la figure suivante sur
laquelle on peut déterminer graphiquement la réactance synchrone X
EJ
EJ Sur la partie linèaire : X I CC
I CC
n n S Cte (R est négligée).
J(A)
J CC
* Remarque :
Malgré tout, ce modèle simple s’avère insuffisant dans la plupart des cas car la machine
fonctionne bien souvent en saturation. Il est alors nécessaire, notamment pour les machines
fortement saturées, d’avoir recours à un modèle plus sophistiqué (modèle de Potier).
b - Diagramme de Potier :
Ce diagramme tient compte de la saturation de la machine synchrone à pôles lisses. Il permet de
résoudre directement le problème de la chute de tension sous la forme suivante:
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On considère V, I et donnés, et il faut trouver indirectement le courant d’excitation J
correspondant qui est nécessaire pour maintenir une tension constante aux bornes du stator à
une valeur V donnée.
Supposons que les coefficients et sont données (Potier désigne par la réactance de fuites
l ).
- On trace d’abord le diagramme vectoriel donnant la f.é.m. résultante E r crée par le flux r
résultant : E r V R I j I
- On lit sur la caractéristique E(J)réelle, le courant continu J r correspondant à E r . Ce courant
est la résultante du courant d’excitation réel et de J telque:
I onobtient
J r J, I le
diagramme suivant :
EJ
J r
I
Er
J
Jr
j I
V
I R I
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Pour faciliter la construction, on porte J r sur E r et on trace I perpendiculaire à I . On
inverse d’ordinaire le sens du fléchage de I car le but du diagramme est d’arriver à J .
On trace: J J r j I
EJ
C
Er
J
j I
Jr j I
O
V A
I R I
B
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Remarque :
- On porte sur la même direction que la f.é.m. lue sur la caractéristique à vide pour ;
J J
- On vérifie que, si on ne tenait pas compte de la saturation, E vaudrait E et serait
J
J r Jr
représenté par OD;
- On retrouverait bien le diagramme à réactance synchrone:
E J V R I jX I avec : X k en effet :
E r V R I j I , E r E J E I et E I jk I
E J E r E I V R I j(l k ) I
d' ou : E J V R I jX I avec : X k
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1 – Caractéristiques externes :
Pour simplifier, on néglige la résistance d’induit, on aura le diagramme suivant:
E J V jX I
On a : E 2J (V cos ) 2 (V sin X I)2
EJ jX I
V 2 (X I)2 2 X I V sin
V 2 E 2J (X I)2 2 X I V sin
V
Etudiant la fonction V f(I) en prenant
comme paramètre (E J Cte car : J Cte)
I
* Pour cos 1 , la courbe est une ellipse dont les axes coïncident avec les axes de coordonnées.
*Pour cos 0 , la courbe est une droite de pente ( X ), qui coupe l’axe des intensités au point:
I EXJ
* Pour les déphasages du courant I en arrière sur la tension V , les courbes sont des arcs
d’ellipses compris entre les courbes précédentes.
* Pour les déphasages du courant I en avant sur la tension V , les arcs d’ellipses sont à
l’extérieur, dans ce cas on observe un phénomène de surtension ( V E J ).
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V(V) cos (AV)
EJ cos 1
cos (AR)
cos 0 (AR)
EJ
2 – Courbes de réglages : In I CC X I(A)
Pour une machine non saturée ( E k J ), l’équation: E 2 V 2 (X I) 2 2 X I V sin
J J
devient: (k J) 2 V 2 (X I) 2 2 X I V sin , la courbe représentative est une hyperbole sauf
pour cos 0 ou celle-ci est une droite de pente positive.
J0
In I(A) 16
Vue éclatée d’un alternateur d’expérimentation
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fig. 1-1: Rotor à pôles lisses de la M.S fig. 1-2: Rotor à pôles saillants de la M.S
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fig. 2-1 : Enroulement d’induit pour la machine synchrone triphasée
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fig. 2-2 : Vue éclatée de l’enroulement d’induit pour la machine synchrone triphasée
20
Fig. 3-1 : Excitation de la machine synchrone triphasée à l’aide de la M.C.C
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fig. 3-2 : Excitation de la machine synchrone triphasée à l’aide d’un alternateur auxiliaire
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fig. 4 : Symbole de la machine synchrone
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= ω
Ωs
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st
ϴ=Ω
ω ω/2
s= =
Ω Ωs ω/2π
Rotor Rotor
bipolaire tétrapolaire
p=1 p=2
Stator Stator
bipolaire tétrapolaire
p=1 p=2
induit
Ωs= ns=
Ie(A) 0 17 37 38 48
Ev(V) 0 139 260 265 310
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Exercice 2:
On considère une machine synchrone de fréquence 50 Hz triphasée montée en étoile,
tétrapolaire à pôles lisses. On admet les hypotheses de Potier.
Cette machine essayée à vide, à la vitesse nominale, a donné:
Ie(A) 0 2 4 6 8 10 12 14 16
Ev(V) 0 540 1050 1440 1730 1930 2070 2170 2260
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Exercice 2:
On considère une machine synchrone de fréquence 50 Hz triphasée montée en étoile,
tétrapolaire à pôles lisses. On admet les hypotheses de Potier.
Cette machine essayée à vide, à la vitesse nominale, a donné:
Ie(A) 0 2 4 6 8 10 12 14 16
Ev(V) 0 540 1050 1440 1730 1930 2070 2170 2260