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Chap.

II: La machine synchrone triphasée


- Fonctionnement en alternateur -
I – Description :
Une machine synchrone triphasée est un convertisseur réversible, elle peut fonctionner soit en
génératrice (alternateur), le cas le plus fréquent, soit en moteur synchrone.
Comme une machine à courant continu, un alternateur comporte un inducteur et un induit
mais, à la différence avec celle-ci, l’induit est fixe (c’est le stator) alors que l’inducteur est mobile
(c’est le rotor).

I - 1) Inducteur de la machine synchrone :


Il crée dans l’entrefer de la machine un champ tournant. Il en existe deux types :
- Rotor à pôles lisses, il est adopté pour les alternateurs de fortes puissances, dont la fréquence
de rotation est élevée (alternateurs des centrales nucléaires) (voir fig.1-1).
- Rotor à pôles saillants (utilisé pour des machines à faibles vitesses), il est adopté pour les
alternateurs des centrales hydrauliques (voir fig.1-2).

I - 2) Induit de la machine synchrone :


Pour une machine synchrone triphasée, il est constitué par trois groupes de conducteurs logés
dans les encoches du stator, formant trois circuits décalés d’un angle convenable les uns par
rapport aux autres. Ils sont parcourus par trois courants qui forment un système triphasé
équilibré (voir figs. 2-1 et 2-2) 1
I - 3) Excitation des machines synchrones :
L’inducteur, quand il n’est pas à aimants permanents, doit être alimenté par un courant continu.
Cela implique soit une source extérieure au rotor, donc un système de bagues et de balais, soit
une source sur le rotor à l’aide d’un alternateur auxiliaire à inducteur fixe et induit tournant,
dont les courants sont redressés par un pont de diodes pour alimenter la roue polaire
(voir figs.3-1 et 3-2).

I - 4) Symboles des machines synchrones :


Les machines synchrones possèdent deux parties principales: (voir fig.4)

II - Notion de champ tournant :


Les machines électriques à courant alternatif (alternateurs, moteurs synchrones et asynchrones)
reposent sur le principe du champ tournant, il est donc impératif de bien comprendre cette
notion et ses caractéristiques avant d’aborder les différents modèles.

II - 1) Champ tournant inducteur d’un système de tensions triphasées :


principe de l’alternateur :
La façon la plus simple de comprendre ce qu’est un champ tournant et son utilisation est
d’envisager le cas d’un matériau aimanté présentant deux pôles (N et S) tournant à la vitesse
angulaire constante  au sien de bobinages disposés sur une partie fixe, le stator. Un schéma
S
de principe est représenté sur la fig.5.
2
De ce champ constant et tournant, on s’intéresse à la valeur du flux qui balaye les bobinages.
On simplifie considérablement le problème en considérant que, lors de la rotation du rotor, les
flux interceptés par les bobinages sont cosinisoidaux.
A partir des flux embrassés par les bobinages, on déduit facilement les tensions développées par
les bobinages en appliquant la loi de Lenz.
En appliquant la loi de Lenz, on obtient:
VA (t )  Vmax  sin(t )

VB (t )  Vmax  sin(t  3 ) avec : Vmax  N     r et   S
2

V (t )  V  sin(t  4 )
 C max 3
Le principe exposé ici est celui de l’alternateur triphasé. En fournissant de la puissance
mécanique au rotor, on induit des tensions aux bobinages statoriques qui peuvent alimenter des
charges, c.-à-d. fournir de la puissance électrique sous la forme de courants triphasés.

II - 2) Création d’un champ tournant à partir d’un système triphasé :


Le fait qu’un champ tournant du rotor induise des tensions et des courants triphasés équilibrés
dans les bobinages statoriques est un phénomène tout à fait réversible. On peut formuler cette
réversibilité en disant qu’un système de courants triphasés équilibré , de pulsation ω, circulant
dans trois bobinages déphasées angulairement de 2π/3 produisent au sein de ces bobinages un
champ tournant d’amplitude constante et de vitesse angulaire  S = ω. En effet :
Considerant la coupe d’une telle distribution (voir fig.6). Les bobinages1,1’; 2,2’ et 3,3’ sont
alimentés respectivement par les courants :
3
i1 (t )  I m . cos t ; i2 (t )  I m . cos(t  23 ) et i3 (t )  I m . cos(t  43 )
En un point de l’entrefer, l’induction magnétique peut se calculer par superposition des
inductions magnétiques crées par chacun de ces trois bobinages : B( M )  B1 ( M )  B2 ( M )  B3 ( M )
Avec : B1 ( M )  k .I m . cos t. cos   k .2I . cos(t   )  k .2I . cos(t   )
m m

B2 ( M )  k .I m . cos(t  23 ). cos( 23   )  k .I m


2 . cos(t   )  k .2I m . cos(t    43 )
B3 ( M )  k .I m . cos(t  43 ). cos( 43   )  k .I m
2 . cos(t   )  k .2I m . cos(t    23 )

Or : k .2I . cos(t   )  k .2I . cos(t    23 )  k .2I . cos(t    43 )  0


m m m

D’ou : B ( M )  32 .k .I m . cos(t   )
Il s’agit d’un champ tournant bipolaire qui tourne à la vitesse angulaire :    et dont
s
l’amplitude vaut : 3 .k.I
2 m

Remarque : Modification des nombres de pôles statoriques et rotoriques :


* Nombre de pôles rotoriques :
Dans l’exemple de la fig.5, le rotor comportait une paire de pôles (N,S). Il est possible
d’augmenter ce nombre conformément au schéma représenté sur la fig.7 sur l’exemple d’un
rotor tétra polaire.
Il est à noter qu’en faisant un tour, ce rotor va ainsi induire deux périodes de tensions
sinusoïdales aux bornes des bobinages.
L’alternateur équivalent, en tournant à la vitesse angulaire Sva donc créer des tensions à la
fréquence :  n 2 2 
f  2  S  2  S avec : n S en tr/min; en effet, on a : 2T    f  2 S
2 60 s f 2
4
En généralisant ces constatations au nombre p de paires de pôles, on comprend que la
fréquence des tensions crées correspondra à :
S n
f  p  p S avec : n S en tr/min
2 60
On retiendra donc cette relation dans le cas général d’un système multipolaire possédant p
paires de pôles.

III - Alternateur autonome :


III - 1) Définitions :
- Un alternateur est dit autonome, s’il est seul à fournir de l’énergie électrique à un récepteur
donné (exemple: groupe électrogène).
- La fréquence des tensions de l’alternateur étant imposée par la fréquence du réseau. Pour
cette raison, il faut maintenir constante la vitesse du groupe qui est la vitesse de synchronisme :
n S ou S .
Dans la suite, on adopte les notations suivantes :
Tension simple:V ;Tension composée:U ;Courant induit par phase: I qlq soit le couplage  ou 
Courant d’excitation: J.

III - 2) Marche à vide d’un alternateur :


On entend par marche à vide d’un alternateur, le stator ne débite aucun courant ( I=0).
La f.é.m. à vide E J , mesurée entre les bornes du stator est donnée par la relation suivante :
E ph  K  f  N   u  E J avec : N : le nombre de spires par phase, K : coefficient de Kapp,
 u : le flux utile par pole qui est du à la f.m.m. de l' inducteur.
5
Remarque : Cette f.é.m. à vide est mesurée entre une phase et le neutre.
a – Schéma de montage :
J
A 1

E
MS 2
V EJ
M 3
3
nS
N
b – Caractéristique à vide :
C’est la courbe de la f.é.m. E J en fonction du courant d’excitation J à la vitesse n Smaintenue
constante. L’allure de cette caractéristique est donnée sur la figure ci-dessous :

E J (V)
n  n S  Cte

Er J(A)
6
III - 3) Marche en charge d’un alternateur :
L’alternateur est entrainé à sa vitesse de synchronisme n S excité par le courant d’excitation J, il
fournit alors une f.é.m. E J aux bornes du stator; si ce dernier est branché sur une charge
triphasée équilibrée, il délivre des courants induits I1 , I 2 et I 3 sur les trois phases du stator.
Ces trois courants forment eux-mêmes un système triphasé équilibré qui va à son tour produire
un champ tournant à la vitesse angulaire Sdans l’entrefer: celui-ci s’appelle de manière
générale la réaction d’induit et il se compose avec le champ tournant inducteur pour donner
l’état magnétique résultant de la machine.
La détermination de cet état nous permettra de donner un modèle de l’alternateur différent
suivant les hypothèses formulées: saturation magnétique ou non, pôles lisses ou saillants.

Alternateurs à pôles lisses :


L’étude analytique du fonctionnement en régime permanent de l’alternateur à pôles lisses sera
faite avec les hypothèses suivantes :
- Toutes les grandeurs sont sinusoïdales soit en fonction du temps (courant, tension, f.é.m.,…);
- Les différentes f.é.m. seront proportionnelles aux courants qui les produisent (hypothèses de
non saturation);
- Tous les courants seront « ramenés » au bobinage rotorique de l’alternateur: cela introduira un
coefficient d’équivalence  entre les A.t statoriques et rotoriques.
L’état magnétique résultant est déterminé par la composition:
- des flux :  r   J   I
- des f.é.m. : E r  E J  E I
- des A.t : J r  J    I 7
Le vecteur J représente l’image du courant continu J « tournant » avec le rotor. Le courant Jr
résultant produirait donc la f.é.m. E r et le flux  r s’il était seul à parcourir le bobinage
rotorique, le stator étant en circuit ouvert.

a - Diagramme de Ben-Eschenburg :
Ce diagramme permet de modéliser un alternateur à pôles lisses, en l’absence de saturation.
Les résultats précédents s’appliquent et permettent de déterminer un état magnétique résultant
caractérisé par une f.é.m. E r, une excitation J r et un flux  r.
Mais le courant d’induit I crée également une chute de tension Ohmique et une chute de
tension inductive en raison d’un flux de fuite qui ne peut pas être négligé. Ces chutes de tension
permettent d’obtenir la relation suivante exprimée en tension par phase et courant de ligne :
E r  V  R  I  jl  I
(avec les notations utilisées, ceci suppose le stator triphasé couplé en étoile).
Etant donné que la machine est non saturée, il est possible d’utiliser les lois de composition des
flux et des f.é.m. vues précédemment. De plus, le flux de réaction d’induit étant proportionnel
au courant I , on obtient :
 r   J   I   J  L  I avec L  Cte : appelée inductance synchrone
Pour obtenir la loi de composition des f.é.m., il suffit de dériver cette équation :
E r  E J  jL  I car : e   ddt
En reportant, on obtient finalement la relation: E J  V  R  I  j(L  l)  I
On appelle : X  (L  l) la réactance synchrone.
L’équation précédente permet de modéliser une phase de l’alternateur par le schéma électrique
suivante :
8
jL R jl I

EJ V

Cette équation se traduit également par un diagramme vectoriel représenté sur la figure
suivante :

EJ jX  I


V
 
I R I

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A partir du modèle de Ben-Eschenburg, il est donc possible, connaissant le point de
fonctionnement désiré ( V, I,  ), de prédéterminer l’excitation J par l’intermédiaire de la f.é.m.
et de
E Jla caractéristique à vide .ECeci suppose néanmoins que l’on connaisse les
J ( J)
différents paramètres caractéristiques de l’alternateur pour ce modèle, à savoir R et X. Pour
les mesurer, il est nécessaire d’effectuer trois essais sur l’alternateur :

- Mesure de résistance d’une phase (par la méthode voltampère métrique au courant nominal) :
on obtient directement R ;
- Mesure de la caractéristique à vide : E J  f(J);
- Mesure en court-circuit : on relève le courant de court-circuit I CCen fonction du courant
d’excitation J avec un courant d’induit limité au courant nominal : I CC  f(J)

I CC
J A
A 1

E
MS 2
M 3
nS 3

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En traçant les deux derniers relevés sur le même graphe, on obtient la figure suivante sur
laquelle on peut déterminer graphiquement la réactance synchrone X

E J (V) I CC (A) E J (J)


I CC (J)

EJ
EJ Sur la partie linèaire : X  I CC

I CC
n  n S  Cte (R est négligée).

J(A)
J CC

* Remarque :
Malgré tout, ce modèle simple s’avère insuffisant dans la plupart des cas car la machine
fonctionne bien souvent en saturation. Il est alors nécessaire, notamment pour les machines
fortement saturées, d’avoir recours à un modèle plus sophistiqué (modèle de Potier).

b - Diagramme de Potier :
Ce diagramme tient compte de la saturation de la machine synchrone à pôles lisses. Il permet de
résoudre directement le problème de la chute de tension sous la forme suivante:

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On considère V, I et  donnés, et il faut trouver indirectement le courant d’excitation J
correspondant qui est nécessaire pour maintenir une tension constante aux bornes du stator à
une valeur V donnée.
Supposons que les coefficients  et  sont données (Potier désigne par  la réactance de fuites
l ).
- On trace d’abord le diagramme vectoriel donnant la f.é.m. résultante E r crée par le flux  r
résultant : E r  V  R  I  j  I
- On lit sur la caractéristique E(J)réelle, le courant continu J r correspondant à E r . Ce courant
est la résultante du courant d’excitation réel et de J telque:
I onobtient
J r  J,  I le
diagramme suivant :

EJ
J r

 I
Er
J
Jr 
j  I
 V

I R I
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Pour faciliter la construction, on porte J r sur E r et on trace   I perpendiculaire à I . On
inverse d’ordinaire le sens du fléchage de   I car le but du diagramme est d’arriver à J .
On trace: J  J r  j  I

EJ

C
Er
J
j  I
Jr j  I
O
 V A
 
I R I
B

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Remarque :
- On porte sur la même direction que la f.é.m. lue sur la caractéristique à vide pour ;
J J
- On vérifie que, si on ne tenait pas compte de la saturation, E vaudrait E  et serait
J
J r Jr
représenté par OD;
- On retrouverait bien le diagramme à réactance synchrone:

E J  V  R  I  jX  I avec : X    k en effet :
E r  V  R  I  j  I , E r  E J  E I et E I   jk  I
 E J  E r  E I  V  R  I  j(l  k )  I
d' ou : E J  V  R  I  jX  I avec : X    k

c – Caractéristiques en charge de l’alternateur :


Les caractéristiques suivantes vont être étudiées pour un alternateur à pôles lisses et non
saturé. On utilisera pour cela le modèle de Ben-Eschenburg.
On entraine l’alternateur à une vitesse de synchronisme et on la maintient constante; sa tension
V V  f (I, J,  )
sera fonction de trois paramètres: .
- Caractéristiques externes: V  f (I) à J  Cte et cos  Cte.
- Courbes de réglages: J  f (I) à V  Cte et cos  Cte

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1 – Caractéristiques externes :
Pour simplifier, on néglige la résistance d’induit, on aura le diagramme suivant:

E J  V  jX  I
On a : E 2J  (V  cos ) 2  (V  sin  X  I)2
EJ jX  I
 V 2  (X  I)2  2  X  I  V  sin
 V 2  E 2J  (X  I)2  2  X  I  V  sin
V
Etudiant la fonction V  f(I) en prenant
comme paramètre  (E J  Cte car : J  Cte)

I
* Pour cos   1 , la courbe est une ellipse dont les axes coïncident avec les axes de coordonnées.
*Pour cos   0 , la courbe est une droite de pente (  X ), qui coupe l’axe des intensités au point:
I  EXJ
* Pour les déphasages du courant I en arrière sur la tension V , les courbes sont des arcs
d’ellipses compris entre les courbes précédentes.
* Pour les déphasages du courant I en avant sur la tension V , les arcs d’ellipses sont à
l’extérieur, dans ce cas on observe un phénomène de surtension ( V  E J ).

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V(V) cos (AV)
EJ cos  1
cos (AR)
cos  0 (AR)

EJ
2 – Courbes de réglages : In I CC  X I(A)
Pour une machine non saturée ( E  k  J ), l’équation: E 2  V 2  (X  I) 2  2  X  I  V  sin
J J
devient: (k  J) 2  V 2  (X  I) 2  2  X  I  V  sin , la courbe représentative est une hyperbole sauf
pour cos  0 ou celle-ci est une droite de pente positive.

J(A) cos  0 (AR)


cos (AR)
cos  1
cos (AV)

J0

In I(A) 16
Vue éclatée d’un alternateur d’expérimentation
17
fig. 1-1: Rotor à pôles lisses de la M.S fig. 1-2: Rotor à pôles saillants de la M.S

18
fig. 2-1 : Enroulement d’induit pour la machine synchrone triphasée

19
fig. 2-2 : Vue éclatée de l’enroulement d’induit pour la machine synchrone triphasée
20
Fig. 3-1 : Excitation de la machine synchrone triphasée à l’aide de la M.C.C

21
fig. 3-2 : Excitation de la machine synchrone triphasée à l’aide d’un alternateur auxiliaire

22
fig. 4 : Symbole de la machine synchrone

23
= ω
Ωs

fig. 5 : Champ tournant inducteur dans la machine synchrone triphasée


(Machine bipolaire)
24
fig.6 : Champ tournant induit dans la machine synchrone triphasée
(Machine bipolaire)

25
st
ϴ=Ω
ω ω/2
s= =
Ω Ωs ω/2π

Rotor Rotor
bipolaire tétrapolaire
p=1 p=2

Stator Stator
bipolaire tétrapolaire
p=1 p=2

induit

Ωs= ns=

fig.7 : Champs tournants dans la machine synchrone triphasée


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IV – Application :
Exercice 1:
On considère un alternateur triphasé, couple en étoile, dont la plaque signalétique donne les
indications suivantes : 50 kVA ; 220 V /380 V ; 50 Hz ; 6 pôles
Cet alternateur essayé à vide, à la vitesse de synchronisme, a donné :

Ie(A) 0 17 37 38 48
Ev(V) 0 139 260 265 310

Dans l’exercice, on néglige les résistances statoriques.


1) Calculer la vitesse de synchronisme et la valeur efficace du courant nominal.
2) On obtient le courant nominal sous tension nominale dans une charge résistive lorsque le
courant d’excitation Ie est de 37 A. Calculer la réactance synchrone de chaque phase.
3) Calculer le courant inducteur pour obtenir en court-circuit le courant nominal.
4) L’alternateur alimente sous 400 V (tension composée)
• 5 moteurs asynchrones triphasés de puissance 5 kW, de rendement 0,85 et de facteur de
puissance 0,8.
• 180 lampes de 100 W – 230 V réparties régulièrement sur les trois phases.
Calculer le courant Ie correspondant.

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Exercice 2:
On considère une machine synchrone de fréquence 50 Hz triphasée montée en étoile,
tétrapolaire à pôles lisses. On admet les hypotheses de Potier.
Cette machine essayée à vide, à la vitesse nominale, a donné:
Ie(A) 0 2 4 6 8 10 12 14 16
Ev(V) 0 540 1050 1440 1730 1930 2070 2170 2260

Ie : courant d’excitation; Ev : force électromotrice à vide par enroulement.


On donne les coefficients de Potier :
Le coefficient d’ equivalence : α = 0,02 et la réactance de fuite de l’induit : lω = 1,8 Ω.
1)A 1500 tr/min un essai en court-circuit a donné Icc = 225 A pour Ie = 6 A.
Que vaudrait Icc pour Ie = 4 A? Justifier votre réponse.
2)Déterminer la tension composée U correspondant au fonctionnement en alternateur avec :
N = 1500 tr/min; Ie = 15 A; I = 150 A (courant en ligne); cosϕ = 0 (courant en retard). On
négligera la résistance de l’enroulement induit.
3)La machine synchrone fonctionne en alternateur et fournit une puissance active de 860 kW
sous une tension de 3300 V à un récepteur purement résistif.
Si on tient compte de la résistance d’une phase R = 0,2 Ω, déterminer Ie.

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Exercice 2:
On considère une machine synchrone de fréquence 50 Hz triphasée montée en étoile,
tétrapolaire à pôles lisses. On admet les hypotheses de Potier.
Cette machine essayée à vide, à la vitesse nominale, a donné:
Ie(A) 0 2 4 6 8 10 12 14 16
Ev(V) 0 540 1050 1440 1730 1930 2070 2170 2260

Ie: courant d’excitation; Ev: force électromotrice à vide par enroulement.


On donne les coefficients de Potier:
Le coefficient d’ équivalence: α = 0,02 et la réactance de fuite de l’induit: lω = 1,8 Ω.
1)A 1500 tr/min un essai en court-circuit a donné Icc = 225 A pour Ie = 6 A.
Que vaudrait Icc pour Ie = 4 A? Justifier votre réponse.
2)Déterminer la tension composée U correspondant au fonctionnement en alternateur avec:
N = 1500 tr/min; Ie = 15 A; I = 150 A (courant en ligne); cosϕ = 0 (courant en retard). On
négligera la résistance de l’enroulement induit.
3)La machine synchrone fonctionne en alternateur et fournit une puissance active de 860 kW
sous une tension de 3300 V à un récepteur purement résistif.
Si on tient compte de la résistance d’une phase R = 0,2 Ω, déterminer Ie.
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