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Confidentiel Personnalisé pour Nom de l'entreprise Version 1.

Complément de Mécanique des Fluides

MÉCANIQUE DES
FLUIDES NUMÉRIQUE
(CFD)
Crispin NGABO MUHINDO (2 ICM-
CM)
Plan du travail I. Introduction

II. Généralités de la CFD

III.Historique de la CFD

IV.Notions de Stabilité

V. Applications de la CFD

VI.Perspectives de la CFD

VII.Problématiques et Avantages de la CFD

VIII.Conclusion
I. Introduction
Préambule
● Le Cours de Compléments de Mécanique des Fluides, comme le
cours de Turbomachines, se dispense sous forme de séminaires
présentés par les élèves ingénieurs.
● Mais la différence entre les deux est que le premier est
scientifique alors que le second est technique.
● En tant que cours de spécialité en génie mécanique, il exige une
compréhension très poussée de ses concepts pour maitriser les
applications techniques rencontrées dans le métier d’ingénieur
comme les turbomoteurs, les systèmes hydrauliques et
pneumatiques, etc.
I. Introduction
Contexte
● Le cours de Compléments de Mécanique des Fluides est
l’approfondissement du Cours de Mécanique des Fluides. Sur les
trois types de matière (solides, liquides et gaz), ce dernier
s’occupe des deux derniers, à savoir les liquides et les gaz, appelés
fluides.
● En tant que partie de la Mécanique du Milieu Continu, la
Mécanique des Fluides postule que « les tensions sont
proportionnelles aux gradients de vitesses (dérivées des
déformations) alors dans l’autre partie, la Mécanique des Solides,
on sait que les tensions sont proportionnelles aux déformations ».
I. Introduction
Contexte
● Et les tensions les plus prépondérantes en Mécanique des Fluides
sont celles de viscosité et de pression.
● Les problèmes de la Mécanique des Fluides sont résolus à partir
des « équations de Navier-Stokes ». Ces équations étant complexes,
on parvient, du point de vue technique, à leurs solutions, grâce aux
conditions aux limites et initiales, de trois manières différentes :
1. La méthode simplificatrice avec des hypothèses ;
2. La méthode expérimentale avec des prototypes ;
3. La méthode numérique avec des algorithmes.
I. Introduction
Contexte

● C’est cette dernière méthode qui constitue l’objet de


notre séminaire qui a pour sujet : « Computational
Fluid Dynamics », CFD en sigle. En français, c’est la
Mécanique des Fluides Numérique, MFN en sigle, soit le
calcul numérique appliqué à la mécanique des fluides.
II. Généralités de la CFD
● La CFD a grandi d’une curiosité mathématique pour devenir un
outil essentiel dans les domaines de la dynamique des fluides, de
la propulsion aérospatiale, des prévisions météorologiques et du
dessin des coques de bateaux.

● C’est une histoire de calcul scientifique. Le terme de calcul


scientifique s’emploie pour désigner les activités de
modélisation physique, mathématique et informatique de
systèmes complexes issus de la physique théorique ou de
l’ingénierie.
II. Généralités de la CFD
● Les équations qui régissent l’évolution temporelle de ces systèmes
sont dites « équations différentielles » et celles qui tiennent
compte aussi des aspects spatiaux sont dites « équations aux
dérivées partielles ».
● Calculer des solutions approchées de ces équations aux dérivées
partielles est l’objet de la simulation numérique

● Le problème doit être réduit à un nombre raisonnable


d’inconnues. Pour cela, on construit un maillage en décomposant
l’espace en un assez grand nombre de petits éléments
géométriques. Chaque élément porte les valeurs locales des
inconnues.
II. Généralités de la CFD

● En calcul scientifique, une estimation des capacités d’un code


est fournie par le nombre de points de maillage qu’il permet de
traiter en une nuit avec le plus puissant ordinateur disponible.

● Actuellement les équations de la CFD peuvent être résolues


avec 4 millions de degrés de liberté sur une architecture
machine à 256 cœurs. Le schéma d’approximation dont on a
besoin est sophistiqué et le calcul dure 3 jours.
II. Généralités de la CFD
● Après un tel succès, les numériciens ont conscience d’un certain
nombre de défis vitaux pour l’humanité, dans les domaines de
l’évolution de la planète, de la santé et de l’énergie ; mais cela
impliquerait de pouvoir transmettre leurs mathématiques et leurs
algorithmes vers les sciences de la terre, la biologie, la médecine,
etc.

● Il faudra aussi que la programmation sur les futures architectures


d’ordinateurs soit efficace, mais en proposant des outils pour
lesquels les mécanismes trop complexes à guider (le maillage, le
parallélisme,...) seront transparents pour des non-spécialistes.
III. Historique de la CFD
● L’histoire de la CFD remonte au milieu du 20ème siècle avec les
premiers travaux de John VON NEUMANN et d’autres sur la
méthode des différences finies.
● Cette méthode consistait à discrétiser le domaine de calcul et à
approximer les dérivées par des différences entre les valeurs du
fluide aux points voisins.

● Elle a été remplacée par d’autres méthodes plus adaptées aux


géométries complexes et aux écoulements turbulents, comme la
méthode des éléments finis et la méthode des volumes finis.
III. Historique de la CFD
● Ces dernières reposent sur la conservation de masse, de
quantité de mouvement et d’énergie.

● La CFD s’est vraiment développée grâce à l’avènement des


ordinateurs toujours plus puissants, mais aussi à des
avancées mathématiques permettant le calcul numérique.

● Elle a permis de simuler les battements de notre cœur, l’avion


qui vole grâce à ses réacteurs et l’évacuation d’un stade de
foot lors des échauffourées !
III. Notion de stabilité en CFD
● Les solutions produites par la CFD résultent de la somme de
deux composantes.

● La première, dite composante convergente, approche la


solution exacte des équations aussi précisément que nécessaire
par raffinement du maillage, quitte à augmenter le coût du
calcul.

● La seconde est dite composante parasite.


III. Notion de stabilité en CFD
● Lorsque le schéma d’approximation est « stable », la composante
parasite reste à un niveau faible, intimement lié à la précision
arithmétique des opérations élémentaires sur PC.

● A l’inverse, si le schéma est instable, la composante parasite


s’amplifie exponentiellement dans le déroulé de l’algorithme
jusqu’à noyer complètement le résultat.

● Il est donc impérieux en CFD d’établir de manière fiable les


propriétés de stabilité des schémas d’approximation.
IV. Applications de la CFD
● Hormis l’énergie, de l’industrie et le
divertissement, la CFD a de nombreuses
applications dans d’autres domaines
d’activité, tels que :
 AERODYNAMIQUE
Simuler les écoulements autour des avions,
hélicoptères, fusées, voitures, etc. Aider à
optimiser la forme, la performance et la
sécurité des véhicules aériens et terrestres.
IV. Applications de la CFD
 METEOROLOGIE
La CFD permet de prévoir l’évolution
de l’atmosphère, du climat et des
phénomènes météorologiques comme
les cyclones, orages, précipitations, etc.
Elle contribue à la protection des
populations et des infrastructures face
aux aléas climatiques.
IV. Applications de la CFD
 OCEANOGRAPHIE
La CFD étudie les courants
marins, les vagues, les marées, les
tsunamis, etc. Elle permet de
comprendre les interactions entre
l’océan et l’atmosphère ainsi que
les impacts sur l’environnement
côtier et marin.
IV. Applications de la CFD
 MEDECINE
La CFD permet de modéliser les
écoulements sanguins, les flux
respiratoires, les mouvements
des organes, etc. Elle sert à
diagnostiquer, traiter et prévenir
des maladies ainsi que
concevoir des dispositifs
médicaux.
V. Perspectives de la CFD
● La CFD est un domaine en constante évolution, qui offre des
perspectives intéressantes pour la recherche et l’innovation.

● Parmi les défis futurs de la CFD, on peut citer :


 Le développement de nouveaux modèles physiques :
La CFD doit faire face à la complexité et à la diversité des
phénomènes fluides, qui nécessitent des modèles adaptés et
validés.
V. Perspectives de la CFD
Par exemple : la modélisation de la turbulence,
les écoulements multiphasiques, les interactions
fluide-structure, les transferts thermiques, etc.

 L’amélioration de la précision et de la
robustesse des méthodes numériques, en
tenant compte des erreurs de discrétisation, de
convergence, de stabilité.
V. Perspectives de la CFD
 L’exploitation de nouvelles technologies de calcul,
comme les processeurs graphiques, les architectures
parallèles, le cloud computing, etc.
 L’intégration avec la mécatronique, l’optimisation, le
contrôle.

• La CFD est donc un domaine passionnant, qui offre


diverses opportunités de carrière, que ce soit dans le
milieu académique ou industriel.
VI. Problém atiques et Avantages de la CFD

● La CFD repose sur la résolution numérique des


équations régissant le fluide dans une géométrie donnée.
● Pour cela, il faut discrétiser le domaine de calcul en
différences finies, éléments finis ou volumes finis, et
choisir des modèles adaptés au problème.
VI. Problém atiques et Avantages de la CFD
PROBLEMATIQUE
● La CFD nécessite des ressources de calcul importantes,
notamment pour les problèmes complexes, instationnaires,
multiphasiques ou compressibles ;
● La CFD requiert des choix de modèles adaptés au problème
étudié, ainsi qu’une validation des résultats par rapport aux
données expérimentales ou théoriques ;
● La CFD implique des erreurs numériques liées à la discrétisation
du domaine, à la méthode résolution, à la précision des données
d’entrée, etc.
VI. Problém atiques et Avantages de la CFD

AVANTAGES
● La CFD permet d’accéder à toutes les informations instantanées
(vitesse, pression, concentration, etc.) pour chaque point du
domaine de calcul, ce qui est souvent difficile voire impossible à
obtenir par des mesures expérimentales ;
● Offre la possibilité d’explorer des configurations géométriques ou
des conditions aux limites variées, sans avoir à construire de
prototypes ou de maquettes ;
VI. Problém atiques et Avantages de la CFD

● La CFD contribue à la compréhension des phénomènes physiques,


à l’optimisation des performances, à la réduction des coûts et à
l’innovation dans de nombreux domaines d’application comme
l’aéronautique, l’automobile, l’énergie, l’environnement, la
biologie, etc.
VII. Conclusion

● Ce séminaire a visé l’acquisition sommaire de connaissances en


CFD et invite à approfondir les thèmes suivants : procédure de
discrétisation, erreur numérique, couplage pression-vitesse et
méthodes de projection, problèmes stationnaires et instationnaires,
écoulements convectifs ainsi que modélisation de la turbulence.
VII. Conclusion
● Les élèves ingénieurs sont appelés à programmer eux-mêmes
certains algorithmes de résolution appliqués à des problèmes
simples et à résoudre des problèmes à l’aide d’outils de simulation
existants.
● Le CT Guy LANGA, qui aime repartir ce cours en quatre chapitres
dont les Généralités, les Fluides Parfaits Incompressibles, les
Fluides Visqueux et les Fluides Parfaits Compressibles, est prié
d’intégrer le sujet de notre séminaire comme cinquième chapitre.
VII. Conclusion

● Cela aiderait, nous osons le croire, les élèves ingénieurs de


l’Université de Kinshasa à se sentir moins complexés devant ceux
de l’Université de Laval au Canada qui ont ce sujet comme cours à
part entière.
Merci !

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