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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET

POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ECOLE NATIONALE POLYTECHNIQUE

Département De Génie Mécanique


Laboratoire de Génie Mécanique et Développement
ECOLE DOCTORALE EDMIS
PRESENTATION DU MÉMOIRE DE MAGISTER
Option : Construction Mécanique
Etudié par :
MADANI Fateh
Ingénieur d’Etat en Génie Mécanique - U. Boumerdes
Thème
Interaction entre fissure et inclusion en utilisant la
méthode de discontinuité de déplacement

Dirigé par Pr. S. RECHAK


Plan de travail

1. Problématique

2. Partie théorique:
 Équations intégrales
 Mécanique de la rupture
 Application de la méthode de discontinuité de
déplacement aux bi-matériaux
3.Partie simulation :
 Les structures fissurées Contenant
des inclusions
4. Conclusion
2
Partie théorique Problématique
Problématique
 Il est rare qu’un problème réel ou la géométrie et les conditions de chargement souvent

très complexes, soit soluble analytiquement ;ce qui demande de faire appel aux

méthodes numériques qui englobent depuis leur apparition une grande variété de

technique

 La méthode d'éléments frontières BEM est devenue une méthode établie dans

beaucoup de disciplines d'ingénierie à côté de la méthode d'éléments finis FEM et la

méthode des différences finies et la méthode des éléments finis étendus XFEM

 Dans la présente étude on va utiliser l’une des variantes de la BEM qui est la méthode

de discontinuité de déplacement MDD qui prend en charge les problèmes de la

mécanique de la rupture

 La quantification du facteur d’intensité de contraintes (FIC) en fonction des

caractéristiques mécanique et géométriques de l’inclusion et de la longueur de la fissure


3
Partie théorique Problématique

Cette méthode impose la


discrétisation de toute la
structure
La discrétisation se limite sur
à la partie ayant le plus
d’influence sur la solution
recherchée du problème
a b
Exemple de discrétisation d’un domaine bidimensionnel fissuré
a) par FEM b)par BEM

Méthode des éléments frontières BEM

Approche Directe Approche Indirecte

Méthode de discontinuité de Déplacement


Méthode de contraintes fictives ou
discontinuité de contraintes
4
Partie théorique Équations intégrales de frontière

Équation intégrale en déplacement

Problème à résoudre Problème de Kelvin

Solution du problème de Kelvin ( P  ' )


+
Théorème de réciprocité de Maxwell-Betti

Équation intégrale en déplacement

5
Partie théorique Équations intégrales de frontière

 Méthode indirecte
Pour le problème intérieur (borné), on écrit l’identité de Somigliana pour ce problème

Domaine intérieur repéré par le signe(-)

(1)

Domaine extérieur repéré par le signe

6
(2)
Partie théorique Méthode de discontinuité de déplacement

Méthode De Discontinuité De Déplacement (MDD):


La méthode est fondée sur la solution analytique du problème d'une discontinuité de
déplacement constante le long d'un segment de droite fini dans le plan (x y) , d'un solide
élastique infini ([Crouch-1976])

Discontinuité De Déplacement

(3)

(4)

1  y y  1  ( x  a ) ln ( x  a ) 2  y 2  ( x  a ) ln ( x  a ) 2  y 2  (5)
f ( x, y )    y ( arctg  arctg  
4 (1  )  xa x  a  4 (1  )  
7
Partie théorique Méthode de discontinuité de déplacement

(6)

Représentation d’une fissure quelconque en N segments

(7) (8)

8
Partie théorique Méthode de discontinuité de déplacement

Application de la méthode de discontinuité de déplacement aux


bi-matériaux : Chaque domaine est supposé isotrope ,homogène et linéairement
élastique avec des constantes élastiques

Corps bi-couches
(9)
Les signes moins qui apparaissent dans

(10) l’équation sont dus à l’opposition des sens des


systèmes, le long de l’interface .

9
Partie théorique Méthode de discontinuité de déplacement

Nous considérons un problème très simple, le a deux régions triangulaires avec deux
propriétés différentes
Région 1 : élément de discontinuité de
déplacement (DD) 1, 2, 5
Région 2: éléments de discontinuité
de déplacement(DD) 3, 4, 6
 s5   s6 Et us5  u s6
 n5   n6 un5  un6

Ass11 Ds1  Asn11 Dn1  Ass12 Ds2  Asn12 Dn2  Ass13 Ds3  Asn13 Dn3  Ass14 Ds4  Asn14 Dn4  Ass15 Ds5  Asn15 Dn5  Ass16 Ds6  Ass16 Ds6  bs1
Ans11 Ds1  Ann Dn  Ans12 Ds2  Ann
11 1
Dn  Ans13 Ds3  Ann
12 2
Dn  Ans14 Ds4  Ann
13 3
Dn  Ans15 Ds5  Ann
14 4
Dn  Ans16 Ds6  Ann
15 5
Dn  bn1
16 6

Ass21 Ds1  Asn21 Dn1  Asn22 Dn2  Ass22 Ds2  Asn23 Dn3  Asn23 Dn3  Ass24 Ds4  Asn24 Dn4  Ass25 Ds5  Asn25 Dn5  Ass26 Ds6  Asn26 Dn6  bs2
Ans21 Ds1  Ann21 Dn1  Ans22 Ds2  Ann22 Dn2  Ans23 Ds3  Ann23 Dn3  Ans24 Ds4  Ann2 4 Dn4  Ans25 Ds5  Ann25 Dn5  Ans26 Ds6  Ann26 Dn6  bn2
Ass31 Ds1  Asn31 Dn1  Ass32 Ds2  Asn32 Dn2  Ass33 Ds3  Asn33 Dn3  Ass34 Ds4  Asn34 Dn4  Ass35 Ds5  Asn35 Dn5  Ass36 Ds6  Asn36 Dn6  bs3
Ans31 Ds1  Ann31 Dn1  Ans32 Ds2  Ann32 Dn2  Ans33 Ds3  Ann33 Dn3  Ans34 Ds4  Ann34 Dn4  Ans35 Ds5  Ann35 Dn5  Ans36 Ds6  Ann36 Dn6  bn3
Ass41 Ds1  Asn41 Dn1  Ass42 Ds2  Asn42 Dn2  Ass43 Ds3  Asn43 Dn3  Ass44 Ds4  Asn44 Dn4  Ass45 Dn5  Asn45 Dn5  Ass46 Dn6  Asn46 Dn6  bs4 (11)
Ans41 Dn1  Ann41 Dn1  Ans42 Ds2  Ann42 Dn2  Ans43 Ds3  Ann43 Dn3  Ans44 Ds4  Ann4 4 Dn4  Ans45 Ds5  Ann45 Dnn5  Ans46 Ds6  Ann46 Dn6  bn4
Ass51 Ds1  Asn51 Dn1  Ass52 Ds2  Asn52 Dn2  Ass53 Ds3  Asn53 Dn3  Ass54 Ds4  Asn54 Dn4  Ass55 Dn5  Asn55 Dn5  Ass56 Dn6  Asn56 Dn6  bs5
Ans51 Dn1  Ann Dn  Ans52 Ds2  Ann
51 1
Dn  Ans53 Ds3  Ann
52 2
Dn  Ans54 Ds4  Ann
53 3
Dn  Ans55 Ds5  Ann
54 4 55
Dnn5  Ans56 Ds6  Ann Dn  bn5
56 6

Ass61 Ds1  Asn61 Dn1  Ass62 Ds2  Asn62 Dn2  Ass63 Ds3  Asn63 Dn3  Ass64 Ds4  Asn64 Dn4  Ass65 Dn5  Asn65 Dn5  Ass66 Dn6  Asn66 Dn6  bs6
Ans61 Dn1  Ann Dn  Ans62 Ds2  Ann
61 1
Dn  Ans63 Ds3  Ann
62 2
Dn  Ans64 Ds4  Ann64 Dn4  Ans65 Ds5  Ann
63 3
Dn  Ans66 Ds6  Ann
65 5
Dn  bn6
66 6

10
Partie théorique A propos de la mécanique de la rupture

•Modes élémentaires de rupture


Pour décrire les déplacements ou les contraintes dans une fissure, il est
nécessaire de distinguer trois modes, décrivant le mouvement relatif des deux
surfaces de la fissure

Les trois modes d’ouverture de fissure

11
Partie théorique A propos de la mécanique de la rupture

champ de contraintes en pointe de fissure


•Facteurs d’intensité de contrainte
Le facteur d’intensité de contrainte est un paramètre couramment utilisé pour
caractériser la singularité du champ de contrainte au voisinage de la tête de la fissure
[LEM-2001]
E 2
2  
K I ( M )  lim( y 2 r )  (  )
rx  0 8(1  ) r
E 2
2  
K II ( M )  lim( xy 2 r )  ( u ) (12)
rx  0 8(1  ) r
E 2
2  
K III ( M )  lim( yz 2 r )  ( w )
rx  0 8(1  ) r 12
Partie théorique A propos de la mécanique de la rupture

• la solution générale approximative pour l’interaction entre fissure


et inclusion
Les facteurs d’intensité en mode I au front de la fissure est déterminé par la
transformation différentielle élémentaire dA ([Yan-2004], [Che-2004])

Modèle mécanique

1 Em  32
dK tip  r 1 (e
T
,  )dA (13)
2 2 1   2


3 5 3 T 5
1 (e
T
,  )  (e11
T
 e22
T
) cos  3e12
T
cos sin   (e22  e11
T
) sin  sin (14)
2 2 2 2

13
Partie théorique A propos de la mécanique de la rupture

Pour la simplification, on suppose que l’inclusion et la matrice soient isotropiques et


ont le même coefficient de poisson, Em et Ei sont modules de Young pour l’inclusion et
la matrice respectivement. La déformation finale dans l’inclusion peut être exprimée
par eshelby :
1
eT  Le A Où L    1 S  I  (1   )

S est un tenseur du quatrième ordre, appelé tenseur d’eshelby, :la déformation libre
dans le domaine d’inclusion au bout de la fissure.
A partir de les Equations précédentes on trouve ([Zhon-2002],[Qian-2002]):
  3 3 
K tip  CK 0  r 2  cos cos  sin 2  cos   dA (15)
A  2 2 4(1  2 ) 

1  2  Em
C
2 (1  ) Ei
 1)
( (16)

Avec
K tip  K tip  K 0
(17)
K0: le facteur d’intensité en absence d’inclusion
14
Partie théorique Méthode de discontinuité de déplacement

•Calcul numérique de facteur d’intensité de contrainte


Les facteurs d’intensité de contraintes sont déterminés à l’aide de ces discontinuités
[Wen-1996].

Elément d’une fissure


c
1 cx M M M
 n  x dx   n Fi  c  im Fi Dnm  c
 c c

K  i

c x
I
i 1 i 1 i 1
(18)
c
1 cx M M i 1M
K II   s  x  dx   si Fi  c    im Fi Dsm  c
 c c c x i 1 i 1 i 1

xi  a i
Gam 1
xi  a i
cx 1 x x 
 im 
 c xi  ai
Fi  dx  arcsin( )  1  ( ) 2 
 (1  ) ( xm  xi )2  am 2  c x  c c  xi  a i

C : est la moitie de la longueur de la fissure et est la coordonnée de milieu de


l’élément i dans le repère lié à la fissure 15
Lecteur des données

Maillage du contour de problème

Formation et résolution du système d’équation


initiale (étape i)

-calcul de champ des déplacements et


contraintes au contour Structure
Non

-calcul de champ des déplacements et des fissurée ?


contraintes aux points spécifiques
Oui

DO i =1, nombre de pas

Calcul de KI et KII

Calcul des nouvelles lignes et colonnes et


résolution du nouveau système d’équation

Affichage des résultats

Organigramme et chronologie des calculs du code réalisé 16


Partie expérimentale

Exemple 1:effet des inclusions


 Cas de la plaque finie contenant une inclusion
 Propriétés mécaniques E1=21000Mpa ν1=0,3 ; ν2=0,3

 Discrétisation: la plaque en160éléments; l’inclusion en 150 éléments


s

E2/E1=5(MDD)
190 E2/E1=5(ANSYS)
180 E2/E1=1(MDD)
E2/E1=1(ANSYS)
170
E2/E1=0.2(MDD)
160
E2/E1=0.2(ANSYS)

contrainte longitudinale
150
140
130
120
L D 110
100
90
80
70
60
50
L 40
0 1 2 3 4 5
E2/E1

Variation du champ de contraintes normales en présence de l’inclusion sur


le Ligament y=0 (pour E2/E1=5, E2/E1=1, E2/E1=0.2)
17
Partie expérimentale

Exemple 1:effet des inclusions

La comparaison de ces résultats obtenus par notre code de calcul avec les résultats
obtenus par le code de calcul ANSYS 12 montre une très bonne coïncidence pour les
trois rapports.

E2/E1 =0.2 E2/E1 =5

Variation du champ de contraintes normales au niveau de l’inclusion

18
Partie expérimentale

Exemple 2 :Interaction d’une fissure et d’une inclusion


Dans le cas de petites inclusions, des solutions analytiques sont disponibles donnant
les FIC. Pour de grosses inclusions, les solutions sont plus compliquée. Les travaux
dans ce cas sont orientés vers des calculs numériques.
 Test 1 : Effet de rigidité pour une petite inclusion

La solution analytique en mode I avec un chargement transversale, a été donnée par


([Zhon-2002], [Qian-2002]) : R =2mm r=10R

Discrétisation: la plaque en160éléments;


r0 2R
l’inclusion en 150 éléments; la fissure en 10éléments L

Les résultats analytiques et numériques peuvent être 2a

représentés dans le tableau suivant :

L
L
19
Partie expérimentale

Exemple 2 :Interaction d’une fissure et d’une inclusion

Rigidité 0.1 0.2 0.3 0.5 1 2 5 10

R/r =0.1 (ANA) 25.641 25.645 25.65 25.658 25,680 25.777 25.859 26.06

(MDD) 23.701 23.79 23.87 23.91 23.98 24.11 24.26 24.70

Les résultats trouvés pour le FIC par la méthode de discontinuité pour les différents
rapports (Em /Ei) montrent une bonne corrélation avec la solution analytique
 R2
K tip  (C  1) K 0 I (19)
2r02

Le FIC augmente très sensible avec l’augmentation du


rapport à cause de la taille d’inclusion et la distance
qui sépare l’inclusion et la fissure.

Variation du champ de contraintes normales au niveau de l’inclusion


20
Partie expérimentale

Exemple 2 : Interaction d’une fissure et d’une inclusion


 Test 2 : Effet de rigidité pour une grosse inclusion
On considère le même modèle géométrique avec une inclusion de R=20mm , avec
le même chargement dont les propriétés du matériau constituant la plaque sont : le
module de Young E1 et le coefficient de Poisson ν1 .
On détermine la variation du FIC en fonction des différents rapports des modules de
Young inclusion-matrice.
KI (MDD) a=0.04
66 KI(ANS) a=0.04
KI(MDD) a=0.06
 Discrétisation:
64
62 les résultats obtenus par le code KI(ANS) a=0.06
60
58
de calcul ANSYS montre un
56
54
bon accord pour les trois
la plaque en 160 éléments; 52
50
rapports
48
46
KI

44

l’inclusion en 100 éléments ; 42


40
38
36
34

fissure en 10 éléments 32
30
28
0 2 4 6 8 10
E2/E1

Variation du FIC en fonction des caractéristiques des matériaux inclusion-matrice


21
Partie expérimentale

Exemple 2 :Interaction d’une fissure et d’une inclusion

E2/E1=0.5 E2/E1=1

Variation du champ de contraintes normales au


niveau de la pointe de la fissure.

On remarque que le comportement du FIC diminue


avec le rapport des valeurs E2/E1.
E2/E1=10
22
Partie expérimentale

Exemple 2:Interaction d’une fissure et d’une inclusion


 Test 3 : Effet de la distance entre la fissure et l’inclusion
On considère le même modèle géométrique avec une inclusion de R=20mm , avec le même
chargement dont les propriétés du matériau constituant la plaque sont : le module de
Young E1 et le coefficient de Poisson ν1 .
On présente la variation du FIC en fonction de la distance séparant l’inclusion de la pointe
de la fissure pour trois valeurs du rapport E2/E1. Pour a =3mm.
E2/E1=0.2 (MDD)
E2/E1=0.2(ANS)
60 E2/E1=1(MDD)
E2/E1=1(ANS)
 Discrétisation: la plaque 55 E2/E1=5 (MDD)
E2/E1=5(ANS)
50

en160éléments; l’inclusion en 45

40
KI

100 éléments ;fissure


35

30

25
en10éléments 20

15
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030

Variation du FIC en fonction des caractéristiques des matériaux


d
inclusion-matrice
23
Partie expérimentale

Exemple 2:Interaction d’une fissure et d’une inclusion

2EMECAS INCLUSION
MOINS RIGIDE QUE
LA MATRICE
E2 E1  0.2

d=3mm d=3mm

2EMECAS INCLUSION
MOINS RIGIDE QUE
LA MATRICE
E2 E1  0.2

d=1mm d=1mm

24
Partie expérimentale

Exemple 3 : Inclusion centrée entre deux fissures

 Test 1 : Effet de distance

Discrétisation: la plaque en160éléments; l’inclusion en 150 éléments; la fissure en


10éléments
KI B (MDD) E2/E1=2
50 KI B (ANS) E2/E1=2
s KI B (MDD) E2/E1=0.5
KI A (MDD) E2/E1=2
KI A (MDD) E2/E1=0.5
45
KI B (ANS) E2/E1=0.5
KI A (ANS) E2/E1=2
KI A (ANS) E2/E1=0.5
40
d d Variation du FIC
L B A en fonction des
D C KI
d/R 35
D
a a
30

25
L 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
d/R

Variation du FIC en fonction des distances d /R


25
Partie expérimentale

Exemple 3 : Inclusion centrée entre deux fissures

La comparaison effectuée permettre de montrer un bon accord qualitativement de


nos résultats

Variation du FIC en fonction des distances d /R (résultats de C. Y. Dong, S. H. Lo, Y.


K. Cheung)

26
Partie expérimentale

Exemple 3 : Inclusion centrée entre deux fissures


 Test 2 : Effet de rigidité

On détermine la variation du FIC (KI) en fonction des différents rapports des modules de
Young inclusion-matrice.
KI C (MDD)
KI C (ANS)
48
KI D (MDD)
46 KI D (ANS)

44

42

40
KI

38

36

34

32

30

28
0 2 4 6 8 10
E2/E1

Variation du FIC en fonction des caractéristiques des matériaux


inclusion-matrice.
27
Partie expérimentale

Exemple 3 : Inclusion centrée entre deux fissures


La comparaison de ces résultats obtenus par notre code de calcul avec les résultats
obtenus par le code de calcul ANSYS 12 montre un bon accord pour les différents rapports

Simulation

INCLUSION PLUS
RIGIDE QUE LA
MATRICE

Aucun effet ne
prépondérant

Variation du champ de contraintes normales au


niveau de la pointe de la fissure
28
Partie expérimentale

Exemple 4 : Inclusion fissuré


Dans ce cas, la fissure se trouve dans l’inclusion et se propage vers la matrice;
On présente la variation du FIC en fonction du de la distance (e) séparant la pointe de la
fissure et l’interface pour trois valeurs du rapport E2/E1.
Discrétisation: la plaque en160éléments; l’inclusion en 150 éléments; la fissure en 10
éléments
65 s
60

55

50
a=20mm
45 a
E2/E1=5
40
E2/E1=1
35 L
E2/E1=0.2
KI

30
D
25

20
e
15

10

5
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
e L
Variation du FIC en fonction de l’avance
de la fissure vers la matrice
e:distance entre la pointe de la fissure
et l’interface matrice-inclusion 29
Partie expérimentale

Exemple 4: Inclusion fissuré

E2/E1 = 5 E2/E1=0.2
Variation du champ de contraintes normales au niveau de la pointe de la fissure qui
se propage vers la matrice

Pour un rapport E2/E1 =0,2, le FIC diminue avec l’augmentation du distance e .Si la matrice
et l’inclusion présentent les mêmes caractéristiques mécaniques (E2/E1 = 1), on peut
considérer qu’il s’agit du même matériau et c’est l’effet de la fissure qui apparait.

30
Partie expérimentale

Exemple 4: Inclusion fissuré


La variation du FIC en fonction des différents rapports des modules de Young
inclusion-matrice est représentée sur la figure

KI
50

40

30
KI

20

10

0
0 2 4 6 8 10
E2/E1

Variation du FIC en fonction des caractéristiques des matériaux


inclusion-matrice
31
Partie expérimentale

Exemple 5 : Fissure avec une orientation arbitraire proche


de l’inclusion
La figure montre une plaque contenant une inclusion circulaire et une fissure de longueur
( a = 4mm); soumise à traction perpendiculaire. On varie l’angle entre et. La distance d
= 3mm, on prend la même discrétisation s

L
D a
A

une fissure avec une orientation arbitraire émanant de l’inclusion.

32
Partie expérimentale

Exemple 5 : Fissure avec une orientation arbitraire proche


de l’inclusion
On détermine la variation du FIC (KI et KII) en fonction de l’orientation. Les
résultats obtenus correspondent aux différents angles.
KI ANSYS
40 KI MDD
KII ANSYS
35
KII MDD
30

25

20
FIC

15

10

-5
0 20 40 60 80 100
ANGLE

Variation du FIC en fonction de


l’inclinaison
de la fissure pour E2/E1=2
33
Partie expérimentale

Exemple 5 : Fissure avec une orientation arbitraire proche


de l’inclusion

On constate, que KI diminue avec l’inclinaison de la fissure ; cependant que, le KII


augmente avec l’inclinaison de la fissure.

Variation du champ de contraintes en fonction de l’inclinaison de la fissure


pour E2/E1=2
34
Partie expérimentale

Exemple 6 : une fissure centrée entre une lacune


circulaire et une inclusion

Dans cet exemple, nous considère une plaque carrée fissurée de longueur L =200mm.
En présence une lacune circulaire centrée dans la moitié gauche de la plaque de rayon
R=20mm et une inclusion de même rayon sur la moitié droite de la plaque
s

d d

D=2R
2a

Une fissure émanant une entaille -inclusion


35
Partie expérimentale

Exemple 6 : une fissure centrée entre une lacune circulaire


et une inclusion

On détermine la variation du FIC en fonction des différents rapports des modules de


Young inclusion-matrice
KI inc(MDD)
KI inc(ANS)
40 KI ent(MDD)
KI ent(ANS)
38

36

34

32
KI

30

28

26

24

22
0 2 4 6 8 10
E2/E1

Variation du FIC en fonction des caractéristiques des matériaux inclusion-


matrice

36
Partie expérimentale

Exemple 6 : une fissure centrée entre une lacune circulaire


et une inclusion
La comparaison effectuée permettre de montrer un bon accord qualitativement de nos
résultats

Variation du FIC en fonction des caractéristiques des matériaux inclusion-


matrice

La comparaison de ces résultats obtenus par notre code de calcul avec les résultats
obtenus par le code de calcul ANSYS 12 montre un bon accord pour les différents
rapports.
37
Partie expérimentale

Exemple 6 : une fissure centrée entre une lacune circulaire


et une inclusion

Variation du FIC en fonction des caractéristiques des matériaux


inclusion-matrice

On remarque que le comportement du FIC diminue avec le rapport des valeurs E2/E1.
Une inclusion plus dure que la matrice permet le ralentissement de la propagation de
la fissure
38
Conclusion

Dans cette étude, La méthode de discontinuité de déplacement est adopté pour la


simulation du problème d’interaction inclusion fissure. L’étude montre l’efficacité de cette
méthode.
Les résultats montrent particulièrement l’effet de la présence d’inclusion près de la
fissure en tenant compte du type du matériau de l’inclusion et de l’effet de la distance de
celle-ci par rapport à la fissure.

Les objectifs de ce travail ont été multiples :


•Une présentation détaillée de la méthode discontinuité de déplacement. Dans le but
d’exploiter cette méthode pour résoudre les problèmes de la mécanique de la rupture
pour les bimatériaux.
•Développer la méthode de discontinuité de déplacement qui permet de l’évaluation du
facteur d’intensité de contrainte pour les structures fissurées sous l’effet de la présence
d’une inclusion près de la fissure.
39
Conclusion

Les différentes comparaisons permettent d’apprécier la qualité des résultats obtenus par
(MDD), et montrent le bon accord de nos résultats avec ces résultats.
L’analyse des résultats donnés par la méthode de discontinuité de déplacement a permis
de tirer les conclusions suivantes :

•La présence d’une inclusion moins durs que la matrices près de la fissure augmente la
fragilité de la structure ainsi que le risque d’amorçage des fissures.
• L’énergie créée en tête de fissure diminue lorsque la dureté de l’inclusion augmente si
la fissure se trouve dans la matrice ; et le phénomène inverse se produit si la fissure se
trouve dans l’inclusion ; son énergie augmente avec la dureté de l’inclusion.

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Merci de votre attention…

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