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ANNEXES………………………………………………………………………………………….47
ANNEXE 1 : Normes relatives aux CND……………………………………………………….47
ANNEXE 2 : Circulaire N°4 MEM : Constitution règlementaire des dossiers……….. ……50
ANNEXE 3 : Procédure officielle de réception des appareils soumis à la règlementation
ANNEXE 4 : Lettre de demande d'approbation du dossier préliminaire……54
Ils sont présents, tant dans notre environnement quotidien (bouteilles de gaz
« butane », cocotte minute, compresseur d’air,…) que dans un milieu industriel
(réacteurs de l’industrie pétrolière ou chimique, récipients de stockage de gaz,…) et
sont classés en deux catégories distinctes :
- Les ESP : les équipements dits « fixes » ou « statiques » (incluant cependant
les bouteilles de plongées et les extincteurs d’incendie) ;
- Les ESPT : les équipements sous pression transportables (tels que bouteilles
GPL, fûts à pression...).
Les risques présentés par ces appareils ont amené très tôt le législateur à les
réglementer en les soumettant à des conditions relatives à leur construction et à une
obligation de surveillance régulière durant leurs périodes d’utilisation.
L’énergie contenue dans ces équipements est très importante et peut, en cas de
défaillance de l’enceinte (chocs, corrosion…), entraîner la destruction de l’appareil
avec des projections de fragments et une libération brutale de gaz ou de vapeurs
parfois toxiques ou inflammables, provoquant des dégâts humains et matériels dans
le voisinage des lieux de l’accident.
Article 2
Sont soumis à l'ensemble des dispositions du présent règlement les appareils, ci-après
définis lorsqu'ils sont destinés à être utilisés à terre :
4. Les canalisations de gaz ou de vapeur autres que la vapeur d'eau et les canalisations de
liquides autres que l'eau dont la pression de vapeur en services peut dépasser un (1) bar
,lorsque les trois (3) conditions suivantes sont simultanément remplies :
- Diamètre intérieur supérieur à quatre vingt (80) millimètres;
- Pression effective maximale en service supérieure à dix (10) bars;
- Produit du diamètre par la pression maximale, exprimée dans les unités ci-dessus,
supérieur au nombre mille cinq cent (1500);
Les limites ci-dessus sont ramenées respectivement à quatre (4) bars et au nombre mille
(1000) pour certaines catégories de fluides qui seront désignés par arrêté du ministre
chargé des mines.
Ne sont pas soumises aux dispositions du présent règlement, les canalisations de transport
d'hydrocarbures liquides ou liquéfiés sous pression ou gazeux.
Article 1
Le présent règlement fixe les exigences auxquelles doivent répondre la construction,
l'installation et l'exploitation des chaudières, des canalisations de vapeur et des récipients de
vapeur.
Article 2
Pour l'application du présent règlement, les définitions suivantes sont retenues :
- chaudière ou générateur : vase clos dans lequel, par le moyen de la chaleur, de l'eau
chaude sous pression ou de vapeur sous pression est produite pour être utilisée en
dehors du vase,
- chaudière à vapeur : chaudière ayant un foyer dans lequel est brûlé un combustible,
et destiné à obtenir de la vapeur d'eau sous pression,
- chaudière à eau : chaudière ayant un foyer dans lequel est brûlé un combustible, et
destiné à obtenir de l'eau chaude sous pression,
- chaudière de récupération : chaudière à vapeur ou à eau, dans laquelle ou utilise, en
tant que source de chaleur, des gaz chauds obtenus au cours d'un processus
technologique extérieur à la chaudière,
- chaudière chauffe-eau : chaudière à vapeur dans laquelle est installé, dans l'espace
de vapeur, un dispositif de chauffage de l'eau qui est utilisé en dehors de la
chaudière elle-même; ou chaudière à vapeur dans la circulation naturelle de laquelle
est introduit un chauffe-eau installé à part,
- chaudière fixe : chaudière installée sur une fondation immobile,
- chaudière mobile : chaudière installée sur une fondation mobile ou chaudière
pourvue d'un train de roulement,
- surchauffeur de vapeur : dispositif destiné à élever la température de la vapeur au-
dessus de celle de saturation qui correspond à la pression de la chaudière,
- réchauffeur ou économiseur : dispositif réchauffé par le produit du combustible brûlé
et destiné au réchauffage ou à l'évaporation partielle de l'eau qui alimente la
chaudière à vapeur, Sont considérés comme générateurs, les réchauffeurs et les
surchauffeurs de vapeur :
- canalisation de vapeur: enceinte dont le rôle principal est de permettre le passage de
la vapeur d'un appareil à un autre; des transformations physiques ou chimiques ne
peuvent y avoir lieu qu'à titre accessoire.
- Sont considérés comme canalisations de vapeur les canalisations d'eau surchauffée :
- récipient de vapeur : vase clos destinés à être mis, intérieurement ou extérieurement,
sous pression de vapeur par l'apport direct ou indirect de chaleur sous une forme
quelconque (accumulateur d'eau chaude, cuiseur, cylindre - sécheur, autoclave,
…etc.)
Article 3
Sont soumis aux dispositions du présent règlement, lorsqu'ils sont utilisés à terre :
Les chaudières ou générateurs de vapeur;
- les canalisations de vapeur d'eau ou d'eau surchauffée;
- les récipients de vapeur ou d'eau surchauffée, lorsque la pression peut excéder 0,5
bar.
Ne sont pas soumis aux dispositions du présent règlement les équipements ci-dessus
lorsqu'ils sont destinés :
- aux bâtiments marins ou tout autre moyen flottant,
- aux réacteurs nucléaires.
Article 4
Par exception et sous réserve des dispositions de l'article 5 ci-après, ne sont pas soumis au
présent règlement :
- les générateurs d'une contenance inférieure ou égale à 25 litres;
- les chaudières à eau, lorsque la température de l'eau est inférieure ou égale à 110°C;
- les générateurs et les récipients où des dispositions matérielles efficaces
empêchement la pression de la vapeur de dépasser 0,5 bar;
- les récipients de vapeur dont la contenance est inférieure ou égale à 100 litres.
- les cylindres et enveloppes de machines à vapeur;
Article 5
Sont soumis aux dispositions des articles 52 et 53 ci-dessous, les générateurs et récipients
de vapeur qui ne sont pas soumis aux autres dispositions du présent règlement en vertu de
l'article 4 ci-dessus.
2.2 Normes
Quelques codes, normes et standards qui sont exigés pour l’exécution des contrôles
destructifs et non destructifs indiqués ci-dessous:
Code ASME :
- Section VIII Div.1 : Rules for Construction of Pressure Vessel
- Section V : Non Destructive Examination
- Section IX : BOILER & Pressure Vessel code
- Section II : Materials
Pour les appareils de pression vapeur (APV) l’intervalle entre deux visites est fixé à
18 mois (article 45 du décret 90-246).
Les épreuves décennales (APG ou APV) sont conduites tous les dix années. Une
visite préalable est effectuée par le service agrée (par ex l’ENACT) en concordance
avec le service inspection.
Un test « à blanc » est effectué par ces deux parties avant l’appel à l’ingénieur des
mines (sans pour autant atteindre la pression d’épreuve).
Dans le cas d’un appareil neuf, et selon l’article 33, la demande d'épreuve doit être
faite par le constructeur.
Avant l'épreuve, le constructeur remettra à l'ingénieur désigné à à cet effet, le
dossier (voir circulaire N°4 en annexe) de fabrication dûment approuvé, complété
des certificats relatifs aux matériaux utilisés, aux contrôles destructifs et non
destructifs effectués et à l'examen visé à l'article 31.
La demande de renouvellement de l'épreuve d'un appareil ancien, doit être faite,
selon le cas, par le réparateur ou l'exploitant.
Au cas où l'épreuve intervient après réparation la demande est accompagnée du
dossier technique de réparation comportant tous les éléments permettant d'en
apprécier la conformité.
Nous noterons enfin que l'épreuve doit être également renouvelée article 34 du
décret 90-246) :
- lorsque l'appareil ayant déjà servi est l'objet d'une nouvelle installation,
- lorsque qu’il subi une réparation notable.
Un certificat d'épreuve sera établi par le service chargé des mines, indiquant le nom
et la qualité de la personne chargée de la visite prescrite (article 36 décret 90-246).
De plus l’inspecteur de l’ARH aura libre accès à tous les emplacements de l’usine
affectés à la fabrication, aux contrôles et aux essais réglementaires de l’équipement.
4. Aperçu des codes ASME Boiler and Pressure Vessel Code (BPVC)
L'ASME Boiler and Pressure Vessel Code (BPVC) est composé de douze sections,
chacune sous la responsabilité d'un Standard Committee où se vote toutes les
décisions concernant la section concernée. La coordination des activités ainsi que la
sauvegarde de la cohérence de l'ensemble du Code sont assurées par un comité
spécifique, le TOMC (Technical Oversight Management Committee).
ASME Section VIII est la section du code ASME des chaudières et appareils à
pression (BPVC) qui couvre les appareils à pression. Il fournit des exigences
détaillées pour la conception, la fabrication, les tests, l'inspection et la certification
des appareils à pression . Cela concerne spécifiquement les appareils sous pression
qui fonctionnent à des pressions, internes ou externes, supérieures à 15 psig.
La section 3 prévoit des règles applicables aux appareils sous pression qui
fonctionnent à des pressions, internes ou externes, supérieures à 10 000 psi.
La division 3 n’établit pas de limites de pression maximales pour l’une des divisions
précédentes de la section VIII, ni une limite de pression minimale pour elle-
même. Comme les deux divisions précédentes, elle fournit également des règles qui
dictent l'utilisation de la marque de certification ASME unique avec les désignateurs
U3 et UV3.
Les Contrôles Non Destructif « CND » est un ensemble de méthodes qui permettent
de caractériser l'état d'intégrité de structures ou de matériaux, sans les dégrader,
Objet :
En contrôle final, tous les appareils soumis à une pression intérieure, doivent subir
avec succès un essai hydrostatique.
Référence :
ASME section VIII div.1 Part UG-99 et UG-102
Impositions :
Toutes les opérations de fabrication ainsi que tous les examens non destructifs ont
été effectués avec succès, à l’exception de ceux requis après le test.
La pression d’essai est calculée en accord avec les paragraphes UG-98 et UG-99
(b), et sa valeur est indiquée sur le plan de fabrication.
[The minimum design metal temperature (MDMT) is one of the design conditions for
pressure vessels engineering calculations, design and manufacturing according to the ASME
Tous les manomètres devront être vérifiés à l’aide d’un manomètre étalon. Les
manomètres seront vérifiés à chaque fois qu’il y aura une raison de croire qu’ils sont
déréglés.
Méthodologie :
La montée en pression doit être lente et progressive. Pour les hautes pressions, la
montée doit être stoppée tous les 725 Psi (50 bars) pendant 5 minutes.
Suite à l’essai (durée de 30 minutes), la pression doit être redescendue à 2/3 de la
pression d’essai. Puis, un contrôle visuel à 100% doit être réalisé sur les joints
soudés de corps et de tubulures.
Dans le cas d’appareils à plusieurs compartiments (ex : échangeurs de chaleur)
chacun des compartiments sera testé individuellement suivant la même méthode.
Certification
Après l’essai, l’appareil sera vidé et la plaque signalétique sera frappée comme
requis par les paragraphes UG- 116 + UG-118 et UG-119.
Un rapport d’épreuve sera établi tel que prévu dans l’article 11 du décret 90-245. Il
est mentionné entre autres :
« … L'épreuve est exécutée en présence et sous le contrôle des ingénieurs des
services des mines. Toutefois, elle pourra être exécutée sous le contrôle d'autres
organismes habilités par le ministre chargé des mines.
Les différentes opérations nécessaires à l'épreuve sont effectuées à la diligence de
la personne qui a demandé celles-ci.
Avant épreuve, l'ingénieur des mines procède à un examen des différentes parties
de l'appareil, en vue d'en vérifier la conformité, et aux différents essais destructifs et
contrôles prescrits compte-tenu des para mètres de construction. Il pourra, lorsqu'il le
juge nécessaire, procéder à des contrôles et essais complémentaires.
La mise sous pression est effectuée en sa présence et sous son contrôle.
Les essais pneumatiques ne sont pas permis que dans le cas où l’essai
hydrostatique est préjudiciable ou irréalisable c'est-à-dire pour un équipement (ou
tuyauterie) destinée à une exploitation où des traces, même faibles, de liquide ne
sont pas tolérables.
Les conditions d’exécution d’un tel test doivent être définies par toutes les parties
concernées.
En raison du danger que représente un essai de pression avec un fluide
compressible, une attention particulière doit être accordée à des facteurs tels que :
b. Le respect des normes de sécurité les plus sévères possibles pendant l’essai
et l’assurance que seul le personnel impliqué dans l’essai ait accès à la zone
d’essai, que si l’essai n’est pas exécuté dans un local particulier, la zone située
à proximité immédiate de l’aire d’essai soit fermée et des signaux d’alerte
soient utilisés pour marquer la zone de danger et la zone interdite.
La pression d’essai ne doit pas être inférieure à 1,1 PS mais en aucun cas elle ne
doit excéder 1,1 fois la pression de calcul.
La pression doit être augmentée progressivement jusqu’à une valeur égale à environ
50% de la pression d’essai requise. Puis elle doit être augmentée par paliers de 10%
de la pression d’essai requise, jusqu’à ce que cette dernière soit atteinte.
La pression doit être alors diminuée après 10 minutes jusqu’à une pression de 10%
de la pression de conception et doit être maintenue durant l’inspection de l’appareil
ou de la tuyauterie.
[ f : Contrainte nominale de calcul à température de l’essai pour une situation
normale de service]
[ f : Contrainte nominale de calcul pour la situation normale de service la plus
pénalisante en pression et température de calcul correspondante]
a) Epreuve de résistance :
L’équipement ou pipeline à éprouver est rempli d'eau et pressurisé à une pression
supérieure à la pression maximale de service (Pms) et inférieure à la pression de
calcul (Pc). Durant un temps bien défini, la pression est enregistrée et aucune
variation de pression n'est admise sauf si elle reste explicable par une variation de
température significative. Pour les parties aériennes et visitables, une inspection
visuelle est effectuée en même temps.
Remplissage :
Le critère par le quel on déterminera le point de remplissage sera donné par la
nécessité d’éviter, pendant cette opération, que l’air ne soit pas piégé à l’intérieur du
circuit d’essai.
On doit s'assurer que toute la quantité d’air qui était dans la section s’est échappée
par une succession d’opérations de purge de la section.
Essai hydraulique:
L’essai hydraulique commencera à la fin de la phase de mise sous pression. L’essai
hydraulique aura une durée de deux heures. Pendant cette phase, on effectuera un
contrôle visuel des lignes en cours d’essai pour s’assurer qu’il n’y a pas
de fuites. Etant donnée l’exposition des installations, si la pression augmente avec
l’augmentation de la température et s’éloigne trop de la pression d’essai de telle
sorte que cela compromet les caractéristiques des matériaux, il faudra dépressuriser
l’installation en évacuant la quantité d’eau nécessaire pour le ramener à la pression
d’essai prédéfinie. Cette évacuation d’eau sera annotée sur un PV d’essai. L’essai
aura un résultat positif si la pression à la fin de l’essai est égale à la pression au
début de l’essai, en tenant compte de la variation de température enregistrée
pendant la période d’essai.
« Un rapport d’essai hydraulique » sera rédigé pour enregistrer l’essai effectué.
Vidange:
Une fois l’essai est terminé avec succès, on dépressurisera les lignes en ouvrant les
vannes situées sur les évents des points les plus hauts en faisant attention à ce que
l’ouverture des vannes se fasse graduellement. On pourra ensuite procéder à la
vidange de l’eau d’essai qui sera effectuée par chute en ouvrant les
vannes d’évacuation situé au points les plus bas des lignes. L’eau d’essai sera
acheminée par des flexibles dans des fossés ou d’autres points adaptés à proximité
de l’installation.
L’eau résiduelle sera éliminée par l’exécution d’un flashage à l’aide d’air comprimé,
en laissant ouvertes les vannes des évents aux points hauts et, respectivement, les
vannes d’évacuation aux points bas.
Sécurité
Pendant toutes les opérations inhérentes à l’exécution des remplissages, des essais,
des vidanges et de l’élimination de l’eau résiduelle, on adoptera toutes les mesures
de sécurité prévues par les lois en vigueur en matière de sécurité du travail. En
particulier:
- Des signalisations de danger adaptées devront être exposées.
- Le raccordement du circuit d’essai hydraulique aux appareils utilisés pour la
mise sous pression devra être positionné et protégé de telle sorte qu’une
éventuelle avarie ne puisse pas causer de dommages au personnel préposé
aux opérations ou au personnel pouvant se trouver à proximité.
- Au cas où des températures inférieures à 0°C seraient prévues, il faudra
ajouter à l’eau d’essai de l’antigel d’un type approuvé et en quantité adéquate.
- Au cas où les augmentations de températures prévues seraient telles qu’elles
puissent engendrer une augmentation de la pression du circuit soumis à l’essai,
un préposé au contrôle des instruments de mesure devra rester actif à fin de
procéder à l’évacuation, conformément aux indications fournies par
le responsable de l’essai, une quantité d’eau adapté permettant de ramener la
pression d circuit la valeur d’essai.
- Les installations d’essai devront être équipées d’échafaudages adéquats
permettant l’accès aux vannes, drains et accouplement à bride existants.
- Tous les essais se conformeront aux recommandations du plan HSE.
- Tout le personnel sera avisé des dates des essais
- Aucun travail ne sera autorisé sur les sections sous l’essai ou les
raccordements associés jusqu’à ce que la pression soit réduite à la pression
atmosphérique.
Le contrôle des appareils à pression n’aura jamais fait autant parler de lui.
Dans la nouvelle directive européenne, par exemple, les traditionnelles épreuves
hydrauliques ne sont plus les seules méthodes réglementaires. Elles peuvent
désormais être remplacées par des techniques de contrôle non destructif (CND).
Depuis quelques mois, les choses évoluent. La nouvelle directive européenne sur les
équipements à pression ouvre en effet la voie à d’autres méthodes de contrôle.
APG/APV : Techniques de contrôle et règlementation Page 24
Désormais, on ne parle plus de “ré-épreuve hydraulique”, mais de “requalification”
des appareils. Ce changement a son importance, car il signifie que la réglementation
autorise différentes méthodes de requalification.
Parmi elles, il y a encore la ré-épreuve hydraulique, mais aussi des méthodes de
contrôle alternatives, telles que des techniques de CND (contrôle non destructif) ».
Il faut dire que ces méthodes ne manquent pas d’intérêt. Qu’il s’agisse des ultrasons,
de l’émission acoustique, de la radiographie ou encore de la magnétoscopie, elles
autorisent un contrôle préventif des équipements en détectant l’amorçage de tous
types de défauts.
Avec la nouvelle réglementation (si elle sera applicable par l’ARH), deux cas se
présentent.
Il est possible de remplacer les épreuves hydrauliques par des essais pneumatiques
(jusqu’alors jugés trop dangereux à cause de l’énergie libérée en cas d’accident) que
l’on surveille par une méthode de CND.
Dans ce cas, il n’y a plus de contraintes liées à la corrosion ou au poids de l’eau
(comme dans le cas d’une épreuve hydraulique) mais l’on ne peut pas contrôler
l’équipement en service.
Autre solution, on n’utilise ni l’air, ni l’eau mais le fluide du process pour effectuer une
surpression. Dans ce cas, le contrôle se fait par des techniques de CND sur des
appareils en service.
Cette méthode encore méconnue dans nos installations ou très peu utilisée
(inspection des fuites dans des échangeurs tubulaires) suscite un intérêt croissant.
Cette méthode pourrait bien être une des alternatives qui d’ailleurs connaît le plus
fort développement.
Reste tout de même une limitation. L’émission acoustique est une méthode
essentiellement qualitative. Elle permet de détecter et de localiser des sources
émissives (signes de l’apparition ou de la propagation d’un défaut), mais non de
déterminer la taille –et donc la nocivité- du défaut. Autrement dit, une fissure de
grande taille peu évolutive peut quasiment passer inaperçue à côté d’une fissure de
petite dimension. Pour évaluer la sévérité de l’endommagement, il faut alors disposer
d’autres méthodes…et donc d’autres méthodes complémentaires…
Beaucoup reste à faire dans cette approche et en particulier avec la tutelle (ARH,
DMI).
Mais il est ajouté dans l’article 23 « que lorsque la sécurité de l'exploitation l'exige,
les appareils à pression de gaz, en service au moment de l'entrée en vigueur du
présent décret, doivent être modifiés de façon qu'ils répondent aux prescriptions du
présent règlement. Dans ce cas, des délais peuvent être accordés par le ministre
chargé des mines jusqu'à concurrence de trois années pour exécuter les
modifications nécessaires.
La déclaration aux services chargés des mines des appareils fixes, en exploitation,
avant l'entrée en vigueur du présent règlement, doit être effectué dans un délai
n'excédant par une année ».
Tous ces tests doivent être effectués par un organisme de contrôle certifié reconnu
internationalement et de ce fait agrée par l’ARH (Veritas, AIB Vinçotte, TUV,
COFREND, Institut de Soudure……).
Ces contrôles non destructifs restent sous la responsabilité de cet organisme qui
devrait statuer sur la durée de la remise en service de ces équipements.
Cet organisme devrait définir avec précision la méthode utilisée pour chacun des
contrôles non destructifs exigés par les standards et normes en vigueur (codes
ASME, normes API ou autres).
Ces méthodes doivent être en accord avec les exigences minimales définies par les
normes.
Par exemple dans le code ASME section 8 :
PART UW: Requirements for pressure vessels fabricated by welding (nous
citons en particulier ,
- UW-50: nondestructive examination of welds on pneumatically tested
vessels
- UW-51: radiographic examination of welded joints
- UW-53: technique for ultrasonic examination of welded joints
PART UG: General requirements for all methods of construction and materials
(UG 93: inspection of materials).
PART UB: Requirements for pressure vessels fabricated by brazing
(inspection and tests UB-40: general).
D’autres méthodes d’examen peuvent être utilisées après accord entre les
différentes parties (l’entreprise, l’ARH et l’organisme certifié).
Pour l’exécution de ces contrôles et quel que soit la catégorie de construction, les
agents de contrôle non destructif, désignés sous le nom de contrôleurs doivent
disposer d’instructions écrites, établies en relation avec leur niveau de qualification.
Ces instructions sont validées par l’ARH et l’entreprise.
La compétence technique des contrôleurs est justifiée et un document s’y afférant
est remis à l’entreprise et peut être demandée par l’ARH (niveau de qualification
exigé : N2 minimum pour chacune des méthodes).
A côté des jeux de miroirs et des endoscopes rigides classiques, l’introduction des
endoscopes flexibles à fibres optiques de verre (0. 7 mm) a permis, malgré la
fragilité du matériaux, d’accroître nettement les possibilités de ce type d’appareils,
surtout grâce au faible rayon de courbure minimal de la fibre (75 mm).
Le diamètre des modèles les plus simples du point de vue télécommande peut
descendre jusqu’à environ 25 mm avec 250 mm de longueur, tandis que les modèles
plus élaborés ont un diamètre moyen de 50 mm et une longueur proche de 500 mm.
Malheureusement, le nombre de lignes de l’image est relativement faible.
Avantages
Facile à mettre en œuvre et dans les zones difficiles d’accès
Inconvénients
Ne détecte que les défauts de surface : nécessite une préparation de
surface
Pas de dimensionnement des indications
Pas utilisable sur peinture, revêtements
Hygiène : prévoir une ventilation
On utilise les rayons X ou gamma, ou les deux, pour détecter les défauts dans la
matière et les visualiser sur film.
Comme pour le contrôle par ultrasons, les radiographies à rayons X et γ permettent
de découvrir essentiellement des défauts internes. La quasi-totalité des matériaux
peut être examinée en radiographie, et les épaisseurs contrôlées peuvent être
importantes.
Comme pour toutes les techniques de CND, le CND par radiographie exige un savoir
faire important, tant au niveau des conditions opératoires qu’à celui de l’interprétation
des résultats, traduit l’absorption subie par un rayonnement ionisant qui a traversé
l’objet à contrôler.
Le film enregistre les écarts d’intensité du rayonnement après traversée de la
pièce. Les défauts du type cavité apparaissent en sombre. Les défauts du
type cavité apparaissent en sombre. Les défauts du type excès de métal
apparaissent en clair
Le contraste est d'autant plus important que le défaut est épais
Limitations —Exclusions
Ce procédé permet de détecter la présence de défauts débouchants à la
surface et sous-jacents (jusqu'à 2mm de profondeur maxi) des pièces
Ne permet pas de déterminer la profondeur du défaut
Ne fonctionne pas sur les alliages non ferromagnétiques : aciers
inoxydables austénitiques, aluminium, magnésium, laiton, cuivre, bronze,
plomb, titane
Avantages
Technique fiable, simple et faible coût de mise en œuvre
Permet des contrôles rapides en service
Très bonne sensibilité de détection des défauts débouchants et sous-
jacents
Inconvénients
Nécessite des surfaces propres et bien dégraissées
Absence de revêtement (possible sous peinture non métallique de
quelques micromètres)
Utilisation de produits nocifs, inflammables ou volatils
Domaine d'application
Matériaux : tous les ferromagnétiques
Epaisseurs : toutes
Température de mise en œuvre : dépend du révélateur utilisé (cf données
constructeur). De plus, au-delà du point de Curie un matériau perd ses
propriétés magnétiques. A partir du demi- point de curie du métal contrôlé :
la susceptibilité magnétique devient proportionnelle à la température. Cette
règle est empirique et non normalisée
Il est important de vérifier avec un témoin d'aimantation l'intensité du
champ magnétique induit lors de l'essai et de respecter les temps
d'aimantation pour garantir la qualité et la fiabilité des contrôles.
Variantes
Electroaimant portatif (nécessite du courant en 24 ou 48 volts).
Solénoïde (tresse en cuivre parcourue par un courant enroulée autour de la
pièce à contrôlée)
Le CND par courants de Foucault n’est applicable que sur les pièces réalisées en
matériaux conducteurs (d’un point de vue électrique). Il est bien adapté au contrôle
de structures cylindriques (barres et tubes) et permet de mettre en évidence des
défauts de surface ou sous-cutanés. Il convient bien également pour déceler les
variations de composition d’un alliage.
Pour réaliser le contrôle complet d’une pièce, il faut déplacer (à une vitesse qui peut
atteindre quelques m/s) la bobine à la surface de celle-ci et déceler les variations
d’impédance, qui traduisent la présence d’une anomalie à l’intérieur de la pièce.
8.7.1 Métallographie.
Ces contrôles de surface d’échantillons métalliques usinés et polis, laissent
apparaître la constitution et la structure de la matière. Ils permettent de faire la
relation avec les propriétés des métaux et alliages.
8.7.2 Macrographie.
Suite à une attaque chimique de la surface, sous faible grossissement (pas plus de
10 fois), la structure de la matière est visualisée.
8.7.3 Micrographie.
L’objectif de ce contrôle est de faire apparaître les constituants et la structure des
métaux et de leurs alliages au moyen d’un microscope.
La soupape de sûreté est un élément essentiel des installations sous pression qui a
pour fonction la protection ultime des opérateurs et des installations contre les
dommages (fissuration, fuite ou explosion) en cas de surpression interne. Cet
appareil répond à des exigences réglementaires fortes pour les réservoirs sous
pression de gaz et de vapeur.
Il ne faut pas confondre la soupape de sûreté avec la soupape de décharge dont la
fonction différente est de réguler une pression et non pas de protéger contre une
explosion.
Les capacités industrielles sont caractérisées par une pression de service maximale
qu'il est interdit de dépasser, c'est la pression qui a servi de base aux calculs de
résistance des matériaux constituant la capacité.
Fonctionnement :
Soupape fermée : position repos
Lorsque la pression interne du réservoir est inférieure à la
pression de tarage de la soupape (du ressort) le ressort
plaque le clapet sur son siège.
Service Normal :
Soupape fermée :
Pression process : P2
Pression ressort : P1
Les soupapes de sûreté sont tarées, en usine, à 0,1 bar près de la pression fixée par
les documents officiel de l’engineering. Elles sont conçues de façon à permettre une
correction aisée du réglage.
Le tarage des soupapes répond à des règles très précises, car se sont des
équipements de sécurités.
Certaines spécifications définissent un retarage tout au plus ou moins une fois par
an. Mais il faut différencier le retarage et la mise en service d’une soupape.
Dans tous les cas, un équipement pourra être mis en service avec ces soupapes si le
certificat date de moins de 90 jours, après la règle de maintenance prend effet.
Toutes les soupapes sont munies de documents data sheet et de certificats qui
doivent être absolument gardé, en cas de contrôle.
Le tarage d'une soupape, c'est à dire la pression à laquelle elle commence à ouvrir
doit être obligatoirement au plus égal à la pression maximal de service.
Avant d'être installée sur site, toute soupape neuve est identifiée par le responsable
du service inspection et/ou des méthodes. Il introduit les caractéristiques de
fabrication dans la GMAO.
La soupape est ensuite acheminée vers le réparateur agrée qui réalise un essai de
déclenchement et fixe sa plaque signalétique métallique, plombée, comportant les
indications gravées suivantes :
le repère poste
le repère équipement
la pression de tarage
la date du tarage
Elles sont munies d'une plaque métallique inaltérable fixée à demeure sur le corps des
appareils; cette plaque mentionne au moins la pression nominale du corps ou du
gabarit de perçage des brides, le diamètre nominal de l'appareil et le tarage de celui-ci.
Nature
Elle est réalisée par l’Inspecteur de Zone. Elle comporte les examens suivants :
Périodicité
Pour les soupapes installées sur des équipements en régime réglementaire normal,
l'inspection a lieu à l’occasion de la préparation d’arrêt de l’unité, au cours des 12
mois qui précèdent l'arrêt de l'unité.
Nature
La révision se fait chez un réparateur agréé par le MEM ou le service instrumentation
avec accord de la DMI, selon une procédure qui lui est propre.
Au minimum, la révision comporte :
un essai préliminaire au banc,
un démontage,
une vérification des éléments,
une remise en conformité si nécessaire,
un essai final sur banc.
Procès verbal de révision
Périodicité
- Le contrôle en atelier a lieu à chaque requalification et/ou visite intrusive
majeure (analyse RBI) de l équipement protégé, qu'il soit réglementé ou non.
Les Essais Sur Site permettent de s'assurer du bon fonctionnement des soupapes de
sûreté dans leur environnement avec la reprise éventuelle du tarage sans déposer
les soupapes, installations en fonctionnement normal.
Le but est de diminuer les coûts de maintenance tout en respectant les
réglementations en vigueur, les préconisations des constructeurs et les demandes
des assurances.
Ils évitent la dépose systématique de l'ensemble du parc de soupapes (pas de coûts
liés à la dépose / repose, limite les interférences lors des arrêts).
(En moyenne 11% des soupapes font l'objet d'une dépose pour remise en état).
Conditions d'intervention :
- Accessibilité à la soupape
- Disposer d'une distance libre d'environ 300 mm au-dessus de la soupape
- Une prise de pression isolable pour monter notre capteur de pression
- Disposer d'air service ou d'un compresseur mobile fournissant de l'air à 7
bars.
VISUEL (VT)
Normes actuellement en vigueur
NF EN 1330-10 : Essais non destructifs - Terminologie - Partie 10 : termes utilisés en
contrôle visuel
NF EN 13018/A1 : Essais non destructifs - Examen visuel - Principes généraux
NF EN 13927 : Essais non destructifs - Contrôle visuel – Équipement
NF EN ISO 18490 : Essais non destructifs — Evaluation de l'acuité visuelle du
personnel END (publication prévue pour 2015)
Ressuage (PT)
Normes actuellement en vigueur
ISO 3452-1
NF EN ISO 12706 : END - Contrôle par ressuage - Vocabulaire.
NF EN ISO 3059 : END - Contrôle par ressuage et contrôle par magnétoscopie -
Conditions d'observation.
NF EN ISO 3452-1 : END - Examen par ressuage - Partie 1: Principes généraux.
NF EN ISO 3452-2 : END - Examen par ressuage - Partie 2: Essai des produits de
ressuage.
NF EN ISO 3452-3 : END - Examen par ressuage - Partie 3: Pièces de référence.
NF EN ISO 3452-4 : END - Examen par ressuage - Partie 4: Equipement.
NF EN ISO 3452-5 : END - Examen par ressuage - Partie 5: Examen par ressuage à
des températures supérieures à 50 degrés C.
NF EN ISO 3452-6 : END - Examen par ressuage - Partie 6: Examen par ressuage à
des températures inférieures à 10 degrés C.
MAGNETOSCOPIE (UV)
Normes actuellement en vigueur
NF EN 12707 : Essais non destructifs - Magnétoscopie - Vocabulaire
NF EN ISO 3059 : Essais non destructifs - Contrôle par ressuage et contrôle par
magnétoscopie - Conditions d'observation
NF EN ISO 9934-1 :Essais non destructifs - Magnétoscopie - Partie 1 : Principes
généraux du contrôle
NF EN ISO 9934-2 : Essais non destructifs - Magnétoscopie - Partie 2 : Produits
indicateurs
NF EN ISO 9934-3 : Essais non destructifs -- Magnétoscopie -- Partie 3 :
Équipement
RADIOGRAPHIE (RT)
Normes actuellement en vigueur
NF EN ISO 5579 : Essais non destructifs - Contrôle radiographique des matériaux
métalliques au moyen de film et de rayons X et gamma - Règles de base
NF EN 12681 : Fonderie - Contrôle par radiographie
NF EN ISO 17636-1 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par
radiographie - Partie 1 : Techniques par rayons X ou gamma à l'aide de film
NF EN ISO 11699-1 : Essais non destructifs - Film pour radiographie industrielle -
Partie 1 : classification des systèmes de films pour radiographie industrielle
Radiographie/Radioscopie numérique
NF EN 14784-1 : Essais non destructifs – Radiographie industrielle numérisée avec
plaques-images au phosphore – Partie 1 : Classification des systèmes. (en projet
ISO/DIS 16371-1)
NF EN 14784-2 : Essais non destructifs – Radiographie industrielle numérisée avec
plaques-images au phosphore – Partie 2 : Principes généraux de l’essai
radiographique, à l’aide de rayons X et gamma, des matériaux métalliques
NF EN ISO 17636-2 : Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle par
radiographie - Partie 2 : techniques par rayons X ou gamma à l'aide de détecteurs
numériques
NF EN 13068-3 : Essais non destructifs - Contrôle par radioscopie - Partie 3 :
Principes généraux de contrôle par radioscopie à l'aide de rayons X et gamma des
matériaux métalliques
NF EN ISO 19232–1 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes -
Partie 1 : Détermination de l'indice de qualité d'image à l'aide d'indicateurs à fils
NF EN ISO 19232–2 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes -
Partie 2 : Détermination de l'indice de qualité d'image à l'aide d'indicateurs à trous et
à gradins
NF EN ISO 19232-3 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes -
Partie 3 : Classes de qualité d'image
NF EN ISO 19232–5 : Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes -
Partie 5 : Détermination de l'indice de flou de l'image à l'aide d'indicateurs de qualité
d'image duplex à fils
ULTRASONS (UT)
Normes actuellement en vigueur
NF EN 1330-4 : Essais non destructifs - Terminologie - Partie 4 : termes utilisés pour
les essais par ultrasons
NF EN 16018 : Essais non-destructifs - Terminologie - Termes utilisés pour le
contrôle par ultrasons en multiéléments
NF EN ISO 16810 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Principes
généraux
NF EN ISO 16811 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Réglage de la
sensibilité et de la base de temps
NF EN ISO 16823 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Technique par
transmission
NF EN ISO 16826 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Contrôle des
discontinuités perpendiculaires à la surface
NF EN ISO 16827 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Caractérisation
et dimensionnement des discontinuités
NF EN ISO 16828 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Technique de
diffraction du temps de vol utilisée comme méthode de détection et de
dimensionnement des discontinuités
NF EN ISO 2400 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Spécifications
relatives au bloc d'étalonnage n° 1
NF EN ISO 7963 : Essais non destructifs - Contrôle par ultrasons - Spécifications
relatives au bloc d'étalonnage n° 2
(*) Documents devant être visés par la Chambre de Commerce et le Consulat d'Algérie.
NB : Dans le cas ou les équipements sont identiques un seul dossier préliminaire suffit,
avec indication des numéros d'item ou de série.
3. Dossier final:
Dans un délai n'excédant pas 30 jours à compter de la date d'essais en usine, un
exemplaire du dossier final des équipements doit être transmis à l’ARH , avec la
composition survente :
Copie de la lettre d'approbation du dossier préliminaire éprise par la DPP;
Copie de la convocation pour les essais réglementaires émise par le fabricant;
Réponse de la DPP confirmant ou non sa présence;
Certificats des matériaux ayant servis à la construction de l'équipement;
Spécifications des procédures de soudage (WPS) et certificat d'homologation
des procédures de Soudage (PQR) ;
Attestations de qualification des soudeurs et des opérateurs CND;
Certificats de tous les essais et contrôles réalisés;
Diagramme de traitement thermique, s'il y a lieu;
Procès verbaux des essais hydrostatiques;
Photocopie de la plaque d'identification après poinçonnage;