Vous êtes sur la page 1sur 27

‫اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ اﻟﺪﻳﻤﻘﺮاﻃﻴﺔ اﻟﺸﻌﺒﻴﺔ‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة اﻟﻄـﺎﻗﺔ واﻟﻤﻨـﺎﺟﻢ‬


MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES MINES

‫ﺳﻠﻄﺔ ﺿﺒﻂ اﻟﻤﺤﺮوﻗﺎت‬


AUTORITE DE REGULATION DES HYDROCARBURES

PROCEDURE DE CONTROLE HSE DES


INSTALLATIONS ET OUVRAGES
HYDROCARBURES

Phases : Conception, Construction et Mise en


Produit

Dir. Audit et Pour application par les structures


0 Oct. 2009
Contrôle HSE
Mr R.Allouani Mr. N.Cherouati
chargées des projets
Révision Date Elaborée par Vérifiée par Approuvée par Description

Page 1 sur 27
Sommaire
1 PREAMBULE ...............................................................................................................................................................3
1.1 INTRODUCTION .......................................................................................................................................................3
1.2 DEFINITION DES TERMES. .......................................................................................................................................3
1.3 OBJET DE LA PROCEDURE .......................................................................................................................................3
1.4 MODE DE TRANSMISSION DES DOCUMENTS ............................................................................................................4
1.5 DELAI DE TRANSMISSION ET DE TRAITEMENT DES DOCUMENTS :............................................................................4
1.6 INFORMATION SUR L’ETAT D’AVANCEMENT DU PROJET .........................................................................................5
1.7 EXIGENCES REGLEMENTAIRES APPLICABLES ..........................................................................................................5
2 PROCEDURE DE CONTROLE HSE APPLICABLE AVANT LA PHASE CONSTRUCTION DES
INSTALLATIONS HYDROCARBURES. ...........................................................................................................................6
2.1 ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT.............................................................................................................6
2.2 ETUDE DE DANGER.................................................................................................................................................6
2.3 DECISION D’ACCORD PREALABLE DE CREATION D’ETABLISSEMENT CLASSE .........................................................6
2.4 EXTENSION OU MODIFICATION DES INSTALLATIONS ET OUVRAGES HYDROCARBURES ...........................................7
3 PROCEDURE DE CONTROLE HSE APPLICABLE PENDANT LA PHASE CONSTRUCTION DES
INSTALLATIONS ET OUVRAGES HYDROCARBURES. .............................................................................................8
3.1 CONTROLE DE CONFORMITE REGLEMENTAIRE DU DOSSIER PRELIMINAIRE HSE.....................................................8
3.2 AUDIT ET INSPECTION HSE PENDANT LA PHASE CONSTRUCTION ............................................................................8
4 PROCEDURE DE CONTROLE HSE APPLICABLE AVANT LA MISE EN PRODUIT DES
INSTALLATIONS ET OUVRAGES HYDROCARBURES. .............................................................................................9
4.1 DOSSIER FINAL HSE AVANT LA MISE EN PRODUIT DE L’INSTALLATION ET DE L’OUVRAGE.....................................9
4.2 ESSAIS DES SYSTEMES DE PROTECTION AVANT LA MISE EN PRODUIT......................................................................9
4.3 OCTROI DE L’AUTORISATION DE MISE EN PRODUIT PAR L’ARH..............................................................................9
4.4 OCTROI DE L’AUTORISATION D’EXPLOITATION DE L’ETABLISSEMENT CLASSE ....................................................10
ANNEXE I : LISTE DES SYSTEMES DE PROTECTION DANS UNE INSTALLATION D’HYDROCARBURE.11
ANNEXE II : LISTE DES MOYENS HUMAINS ET MATERIELS RELATIFS A LA MEDECINE DU TRAVAIL
................................................................................................................................................................................................12
ANNEXE III : SYSTEME DE GESTION DE LA SECURITE (SGS) ............................................................................13
ANNEXE IV : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE (PGE) .........................................................................16
ANNEXE V : PLAN INTERNE D’INTERVENTION ......................................................................................................20
ANNEXE VI : PLAN DE PREVENTION HSE TYPE PENDANT LA PHASE CONSTRUCTION ...........................21
ANNEXE VII : EXIGENCES REGLEMENTAIRES APPLICABLES ..........................................................................24

Page 2 sur 27
1 PREAMBULE

1.1 Introduction

Au cours des dernières années, les installations classées ont fait l’objet d’un renforcement sur le plan
réglementaire au vu de garantir le contrôle efficace des risques induits par leur activité, sur la santé au
travail, la sécurité et l’environnement. La procédure décrite ci-dessous s’inscrit dans le cadre de la
consolidation de toute la réglementation en vigueur, applicable aux installations classées de première
et deuxième catégorie, relevant du secteur des hydrocarbures.

1.2 Définition des termes.


− HSE: Health Safety & Environment
− HAZOP : Hazard & Operability Study
− HAZID: Hazard Identification Study
− SIL: Safety Integrity Level
− QRA: Quantitative Risk Assessment
− SGS : Système de Gestion de la Sécurité
− PII : Plan Interne d’Intervention
− PAM : Plan d’Assistance Mutuelle
− PPI : Plan Particulier d’Intervention
− PGE : Plan de Gestion de l’Environnement
− EIE : Etude d’Impact sur l’Environnement
− EDD : Etude de Dangers
− ALARP : As Low As Reasonably Practicable (aussi bas que raisonnablement applicable)
− JPSA: Job Plan Safety Analysis
− MEM: Ministère de l’Energie et des Mines
− ARH: Autorité de Régulation des Hydrocarbures
− MATET : Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme
− Activités Hydrocarbures : activités de recherche, d'exploitation, de transport par
canalisation, de raffinage, de transformation des hydrocarbures, de commercialisation, de
stockage, de distribution des produits pétroliers ainsi que des ouvrages et installations
permettant leur exercice
− Installation : Ensemble des ouvrages relevant du secteur des hydrocarbures
− Projet : Toute activité permettant la réalisation ou la modification d’une installation ou d’un
ouvrage relevant du secteur des hydrocarbures
− Réserves suspensives : réserves suspendant la procédure d’autorisation jusqu’à leurs levées ;

1.3 Objet de la procédure


Cette procédure a pour objet de fixer les obligations du Maitre de l’Ouvrage en matière de respect de la
règlementation relative;
− Au contrôle des documents réglementaires en matière de HSE, à savoir l’étude d’impact sur
l’environnement et l’étude de dangers, avant la phase construction,
− Au contrôle de conformité réglementaire du dossier préliminaire HSE élaboré pendant la phase
conception (engineering) de l’ouvrage,
− Aux audits et inspections pendant la phase construction de l’ouvrage,
− Au contrôle de conformité réglementaire du dossier final HSE avant la mise en produit,

Page 3 sur 27
− Aux essais règlementaires des systèmes relatifs à la sécurité industrielle.

1.4 Mode de transmission des documents


Tous les documents cités dans la présente procédure doivent être transmis en langue française. Dans le
cas ou le document original est élaboré en langue anglaise, le maitre de l’ouvrage devra transmettre à
l’ARH les deux versions (anglaise et française).

Le mode de transmission ainsi que le lieu de consultation des documents cités dans la procédure sont
décrits dans le tableau ci-dessous :

Tableau 1.3
Mode de transmission et lieu de traitement des documents
Format Consultation
Document
Electronique Papier Sur site à l’ARH
EIE, EDD X X X
Plan de prévention, X X X X
Etudes de risques X X
Descriptif et notes de
X X X
calcul
Plans X X X X
Fiches d’actions
X X
préliminaires
Fiches d’actions
X X
finales
Procès verbaux X X
PII, SGS, PGE (avant
X X X
la mise en produit)
Dossier préliminaire
X
HSE Comme décrit précédemment
Dossier final HSE X

1.5 Délai de transmission et de traitement des documents :


Le maitre de l’ouvrage est tenu de valider tous les documents avant de les transmettre à l’ARH. Les
délais donnés dans le tableau 1.4, hormis ceux fixés par voie réglementaire, sont à titre indicatif pour
faciliter la gestion des documents.

Tableau 1.4
Délais de transmission et de traitement des documents
Délai de transmission par le
Documents Délai de traitement par l’ARH
maitre de l’ouvrage
EDD et EIE Selon les décrets 06-198 et 08-312
Avant la mobilisation du
Plan de prévention 01 Semaine avec notification
chantier
Dossier préliminaire HSE Dès finalisation 03 Semaines
Au minimum 02 semaines avant
Dossier final HSE et essais
la date prévue de la visite sur 02 Semaines
réglementaires sur site 1
site

Page 4 sur 27
Dès la levée de toutes les
Demande d’autorisation de mise
réserves suspensives HSE et 01 Semaine
en produit
Contrôle technique2

(1) Le maitre de l’ouvrage doit transmettre une lettre d’invitation à l’ARH pour le traitement du
dossier final sur site.
(2) La demande d’autorisation de mise en produit doit être adressée au Président du Comité de
Direction de l’ARH par le maitre de l’ouvrage.

1.6 Information sur l’état d’avancement du projet


Le maitre de l’ouvrage devra tenir l’ARH informée de l’état d’avancement du projet par des
présentations comme décrit ci-dessous :
• Première présentation : après le dépôt au niveau de l’ARH de l’EIE et de l’EDD, le maitre de
l’ouvrage doit faire une présentation du projet à l’attention de l’ARH. La présentation devra
contenir la description générale du projet ainsi que le résultat des études réglementaires EIE et
EDD.
• Deuxième présentation : à la suite de la réalisation des études de risque (HAZID, HAZOP, SIL,
QRA …), le maitre de l’ouvrage doit présenter à l’ARH les résultats de ces études ainsi que les
fiches d’action y afférentes.
• Troisième présentation : le maitre de l’ouvrage doit faire une présentation sur site du dossier
final HSE avant de procéder aux essais réglementaires en présence de l’ARH. Cette
présentation devra contenir les actions réalisées issues des études de risque, ainsi que les mises
à jour des documents réglementaires soit : PII, PGE et SGS.

1.7 Exigences réglementaires applicables


Les projets d’ouvrages ainsi que les installations relevant du secteur des hydrocarbures sont soumis
aux exigences réglementaires nationales en vigueur, dont un inventaire non exhaustif est listé en
annexe VII.

Page 5 sur 27
2 PROCEDURE DE CONTROLE HSE APPLICABLE AVANT LA PHASE
CONSTRUCTION DES INSTALLATIONS HYDROCARBURES.

2.1 Etude d’Impact sur l’Environnement


Avant d’entreprendre toute activité, objet de la Loi n° 05-07 relative aux hydrocarbures, le maître de
l’ouvrage doit soumettre à l’approbation de l’ARH, une Etude d’Impact sur l’Environnement (EIE)
incluant un Plan de Gestion de l’Environnement (PGE). Le contenu minimum du PGE est décrit en
annexe IV.

La procédure de dépôt et les modalités d’approbation de l’EIE incluant le PGE sont décrites par le
décret exécutif n° 08-312 fixant les conditions d’approbation des études d’impact sur l’environnement
pour les activités relevant du secteur des hydrocarbures.

2.2 Etude de Danger


Avant d’entreprendre toute activité, objet de la Loi n° 05-07 relative aux hydrocarbures, le maître de
l’ouvrage doit soumettre à l’avis de l’ARH, une Etude de Danger (EDD) incluant la description d’un
plan interne d’intervention (PII) conformément à l’article 62 de la loi n° 04-20 relative à la prévention
des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable, ainsi
qu’un Système de Gestion de la Sécurité (SGS) conformément à l’article 14 alinéa 7 du décret exécutif
n° 06-198 définissant la réglementation applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement relatif aux installations classées. Le contenu minimum du SGS est décrit en annexe
III.

Après le dépôt de l’étude de Danger au niveau de l’ARH, celle-ci examinera son contenu
conformément à l’article 13 de la Loi 05-07 relative aux hydrocarbures en veillant au respect :
− de la réglementation en matière de santé, de sécurité industrielle, d'environnement et de prévention
et gestion des risques majeurs notamment la loi 04-20 et le décret exécutif n° 06-198;
− de l'application des normes et des standards établis sur la base des meilleures pratiques
internationales.

En cas de non-conformité réglementaire ou normative, l’ARH notifie ses réserves au maitre de


l’ouvrage qui doit les lever.

Après avis favorable exprimé par l’ARH, l’Etude de Danger peut être déposée auprès du Wali de la
wilaya concernée.

2.3 Décision d’accord préalable de création d’établissement classé


Une fois l’étude d’impact sur l’environnement approuvée par l’ARH conformément au décret exécutif
n° 08-312 et après la vérification de la conformité réglementaire de l’Etude de Danger, le maitre de
l’ouvrage entame les démarches de demande de l’autorisation d’exploitation d’un établissement classé,
conformément au décret exécutif n° 06-198, notamment ses articles 5 à 8.

Lorsque la décision d’accord préalable de création d’établissement classé est octroyée par la
Commission de contrôle des établissements classés de wilaya, conformément aux articles 16 et 17 du
décret exécutif n° 06-198, le maitre de l’ouvrage doit transmettre une copie à l’ARH.

Conformément à l’article 18 du décret exécutif n° 06-198, les travaux de construction d’un


établissement classé ne peuvent être engagés par le promoteur avant l’obtention de la décision de
l’accord préalable cité ci-dessus sauf en cas de dérogation.

Page 6 sur 27
2.4 Extension ou modification des installations et ouvrages hydrocarbures
Conformément à l’article 38 du décret exécutif n° 06-198, toute modification dans l’établissement
classé visant la conversion de l’activité, le changement dans le procédé, la transformation des
équipements ou l’extension des activités, nécessite une nouvelle demande d’autorisation d’exploitation
d’établissement classé ou une nouvelle déclaration.

Il est entendu qu’une nouvelle demande d’autorisation d’exploitation d’établissement classé nécessite
une nouvelle Etude d’Impact sur l’Environnement et une nouvelle Etude de Danger. Les études
réglementaires (EIE et EDD) seront traitées comme défini aux points 2.1 et 2.2.

Page 7 sur 27
3 PROCEDURE DE CONTROLE HSE APPLICABLE PENDANT LA PHASE
CONSTRUCTION DES INSTALLATIONS ET OUVRAGES HYDROCARBURES.

3.1 Contrôle de conformité réglementaire du dossier préliminaire HSE.


Au cours de la phase conception (engineering) des ouvrages et installations, le maître de l’ouvrage
doit transmettre à l’ARH, le Dossier préliminaire HSE contenant :
− Une copie électronique des résultats des Etudes de Risques (type HAZOP, HAZID, SIL,
QRA…), identifiant les barrières passives et actives de protection.
L’ARH peut demander des garanties quant à la fiabilité des méthodes d’évaluation des risques
utilisées et, le cas échéant, solliciter l’avis d’une tierce expertise et ce, pendant toute la durée de
vie du projet. Cette expertise sera à la charge du Maitre de l’Ouvrage.
− Les fiches d’actions issues des recommandations des études de risques énumérées
précédemment,
− Les spécifications et les notes de calcul des systèmes de protection de l’ouvrage, pour avis et
validation. Une liste non exhaustive des systèmes concernés est décrite en annexe I
− Les spécifications des moyens mobiles et portables de lutte anti-incendie ;
− Le descriptif des moyens de suivi réglementaire des rejets liquides et des émissions
atmosphériques;
− Le descriptif des moyens, des installations et des équipements prévus pour la prise en charge de
la médecine du travail. Les conditions réglementaires minimales sont décrites en annexe II.

3.2 Audit et inspection HSE pendant la phase construction


Le maître de l’ouvrage doit élaborer un Plan de Prévention HSE couvrant les risques présents
pendant toute la phase de construction. Une copie électronique du plan doit être transmise à l’ARH
avant la mobilisation du chantier. L’ARH notifiera la réception du plan après la vérification de son
contenu et pourra demander son éventuelle révision.
Un plan de prévention type est décrit en annexe VI
De par ses prérogatives, l’ARH a la latitude d’auditer et d’inspecter l’ouvrage en phase de
construction afin de veiller au respect de la réglementation en vigueur en matière de HSE et de
vérifier l’application du plan de prévention.

Page 8 sur 27
4 PROCEDURE DE CONTROLE HSE APPLICABLE AVANT LA MISE EN PRODUIT
DES INSTALLATIONS ET OUVRAGES HYDROCARBURES.

L’autorisation de mise en produit est octroyée par l’ARH au maitre de l’ouvrage par une décision du
Comité de Direction de l’ARH. L’autorisation de mise en produit ne sera délivrée que si le maitre de
l’ouvrage répond à toutes les exigences réglementaires en vigueur dont le volet HSE est décrit ci
dessous

4.1 Dossier final HSE avant la mise en produit de l’installation et de l’ouvrage.


A la fin de la phase construction, le maître de l’ouvrage doit mettre à jour le dossier préliminaire HSE
afin de constituer le Dossier final HSE, dont la conformité réglementaire sera contrôlée par l’ARH sur
site.
Le Dossier final HSE doit comprendre les éléments suivants :

− Le dossier préliminaire HSE mis à jour, comprenant les documents ‘’as built’’ (comme
construit);
− Les procès-verbaux de pré-commissioning des systèmes relatifs au HSE;
− Les procédures de tests des systèmes relatifs au HSE.
− Les fiches d’action réalisées, issues des études de risques, décrites au point 3.1 ;
− Le SGS et le PGE actualisés, en prenant en considération les modifications apportées à l’Etude
d’Impact sur l’Environnement et à l’Etude de Danger fournies au départ ;
− Le PII définissant l'ensemble des mesures d’urgences, les moyens humains, les moyens fixes et
mobiles mis en place ainsi que les procédures d’organisation des secours et d’intervention prenant
en compte les accidents majeurs cités dans l’étude de danger.

4.2 Essais des systèmes de protection avant la mise en produit.


− A l’issue de l’acceptation par l’ARH du dossier final HSE cité ci-dessus, des essais de
performance des systèmes de protection de l’ouvrage seront conduits en présence de l’ARH ou
de l’organisme délégué. Ces essais seront sanctionnés par un procès verbal ;
− En cas d’existence de réserves suspensives, celles-ci seront notifiées au maître de l’ouvrage par
l’ARH dans les 10 jours qui suivent la réalisation des essais de performance ;
− Le maître de l’ouvrage ne peut prétendre à l’obtention de l’autorisation de mise en produit avant
la levée de l’ensemble des réserves suspensives ;
− En cas de réserves non suspensives, et après décision du comité de direction de l’ARH, le maitre
de l’ouvrage peut obtenir l’autorisation de mise en produit de l’installation ou de l’ouvrage, à
condition de lever l’ensemble des réserves non suspensives dans un délai arrêté par l’ARH et
mentionné dans la décision d’autorisation de mise en produit.

4.3 Octroi de l’autorisation de mise en produit par l’ARH


L’autorisation de mise en produit de l’installation ou ouvrage Hydrocarbures est délivrée par l’ARH au
maître de l’ouvrage par une décision du Comité de Direction de l’ARH sur la base des résultats des
contrôles relatifs au volet HSE et contrôle technique.

Page 9 sur 27
4.4 Octroi de l’Autorisation d’exploitation de l’Etablissement classé
Conformément aux articles 19 et 20 du décret exécutif 06-198 :
• L’autorisation d’exploitation de l’établissement classé n’est délivrée qu’après visite sur site de la
commission de wilaya à l’issue de la réalisation de l’établissement classé, afin de vérifier sa
conformité aux documents du dossier de demande et aux termes de l’accord préalable ;
• L’autorisation d’exploitation est délivrée, selon le cas :
− par arrêté conjoint du ministre chargé de l’environnement et du ministre chargé des
Hydrocarbures, pour les établissements classés de première catégorie ;
− par arrêté du wali territorialement compétent pour les établissements classés de deuxième
catégorie ;
− par arrêté du président de l’assemblée populaire communale territorialement compétent,
pour les établissements classés de troisième catégorie.
Pour les établissements classés de première catégorie, l’arrêté ministériel portant autorisation
d’exploitation est tributaire de l’obtention de l’Autorisation de Mise en Produit délivrée par l’ARH.
Conformément à l’article 21 du décret exécutif 06-198 : L’arrêté d’autorisation d’exploitation de
l’établissement classé fixe les prescriptions techniques spécifiques de nature à prévenir, réduire et/ou
supprimer les pollutions, les nuisances et les dangers générés par l’établissement classé sur
l’environnement.

Page 10 sur 27
Annexe I : Liste des systèmes de protection dans une installation d’hydrocarbure

• Système d’arrêt d’urgence


• Système de détection feu et gaz
• Systèmes fixes anti-incendie :
o Pomperie anti-incendie
o Réseau anti-incendie
o Systèmes de refroidissement
o Système d’extinction à base d’eau (RIA, canons, poteaux, déluge, eau pulvérisée, eau
brumisée etc.)
o Système d’extinction à base de mousse
o Système d’extinction à base de gaz inerte (CO2, FM200 etc.)
o Système d’extinction poudre sèche
• Protection passive contre l’incendie
• Système d’alarme
• Système de signalisation
• Classification des zones pour les équipements électriques
• Equipements électriques agréés pour atmosphères explosibles
• Moyens d’évacuation et de rassemblement du personnel en cas d’urgence
• Système de protection des équipements contre la surpression
• Système de protection des équipements contre les sur-remplissages
• Système de protection contre la corrosion
• Système de mise à la terre
• Douches de sécurité et les laves-œil
• Moyens mobiles
o Véhicules de lutte anti-incendie (camions type : VMR, PG, PS)
o Véhicules de secours (ambulance, véhicule desincarcérateur, etc.)
o Moyens tractables de luttes anti-incendie
• Moyens portables de lutte anti-incendie (extincteurs etc.)
• Stockage émulseur et poudre sèche

Page 11 sur 27
Annexe II : Liste des moyens humains et matériels relatifs à la médecine du travail
(Conformément à l’arrêté du 16 octobre 2001 fixant les normes en matière de moyens humains, de
locaux et d'équipement des services de médecine du travail.)

A. Moyens humains :

• 1 médecin du travail à temps plein pour 1730 travailleurs fortement exposés aux risques
professionnels.
• 1 médecin du travail à temps plein pour 2595 travailleurs moyennement ou peu exposés aux
risques professionnels.
• Pour les organismes employant des travailleurs fortement exposés aux risques professionnels :
o 1 infirmier pour 200 travailleurs et plus,
o 2 infirmiers pour 800 à 2000 travailleurs.
o Au dessus de 2000 travailleurs, un infirmier supplémentaire par tranche de 1000
travailleurs.
• Pour les organismes employant des travailleurs moyennement ou peu exposés aux risques
professionnels :
o 1 infirmier pour 500 travailleurs et plus,
o 2 infirmiers pour 1000 travailleurs et plus.
o 1 secrétaire médicale lorsqu'il ya plus de 2 médecins.

B. Moyens matériel

• Un cabinet médical par médecin à temps plein,


• Une salle de soins et d'investigations complémentaires,
• Un secrétariat médical lorsqu'il y a plus de deux médecins,
• Une salle d'attente,
• Des installations sanitaires à proximité.
• Une salle d'observation avec lit pour les organismes employant 2000 travailleurs et plus.
• Un matériel nécessaire à un examen clinique complet par cabinet,
• Une toise et un pèse personne pour les examens biométriques,
• Une échelle optométrique pour l'examen de la vision,
• Un négatoscope par cabinet médical pour la visualisation des clichés radiologiques,
• Un fichier pour la conservation des dossiers médicaux dans les conditions assurant le secret
médical,
• Un matériel nécessaire aux examens de laboratoire courants,
• Des appareillages propres à des explorations fonctionnelles et des mesures sur le milieu du travail
en fonction des situations spécifiques,

Page 12 sur 27
Annexe III : Système de Gestion de la Sécurité (SGS)
1 Objectif
Cette annexe est un guide à l’usage du maitre de l’ouvrage pour la mise en place d’un système de
gestion de la sécurité. Elle décrit les éléments que doit contenir au minimum un SGS.

2 Système de Gestion de la Sécurité


Le SGS est un outil documenté au service du maître de l’ouvrage lui permettant de mieux maîtriser son
organisation et de progresser en continu. Sa mise en œuvre a pour but de créer une culture de la
sécurité.

Le SGS définit l’organisation, les responsabilités, les procédures et les ressources qui permettent
d’atteindre les objectifs HSE.

Le SGS précise par des dispositions spécifiques, les situations ou les aspects suivants de l'activité :

• Organisation,
• Identification et évaluation des risques,
• Maîtrise des procédés et de l'exploitation,
• Formation
• Gestion de la documentation
• Gestion des modifications,
• Gestion des situations d'urgence,
• Gestion du retour d'expérience,
• Responsabilités en matière de sécurité pour les contractants
• Reporting et analyse des accidents et presqu’accidents
• Audits internes
• Revues de direction.

2.1 Organisation :

Le responsable de l’installation doit définir le rôle des différents acteurs en matière de sécurité
(missions, responsabilités, obligations,...) impliqués dans la démarche du SGS. Il consulte, informe et
forme le personnel et ses représentants pour qu’ils s’approprient la démarche.

2.2 Identification des dangers et évaluation des risques :

Le responsable de l’installation doit identifier les dangers et évaluer les risques inhérents à son activité.
Il doit mettre en place un plan d’actions qui définit les mesures de prévention appropriées aux risques
évalués.

Page 13 sur 27
2.3 Maîtrise des procédés et de l’exploitation :

Le responsable de l’installation doit identifier les équipements sensibles nécessitant une attention
particulière en termes de maintenance et d’exploitation.

Le responsable de l’installation doit mettre en place des procédures afin de maîtriser les procédés et
l’exploitation des installations dans des conditions de sécurité optimales, telles que les phases de
démarrage et de mise à l’arrêt des installations et aussi des opérations d’entretien et de maintenance.

2.4 Formation

Le responsable de l’installation doit identifier les besoins en formation de son personnel, mettre en
œuvre le plan de formation et évaluer sa qualité. Il doit veiller au maintien de ce processus, son
évaluation et son amélioration et ce, tout au long de l’exploitation de l’installation.

2.5 Gestion de la documentation

Le responsable de l’installation doit mettre en place un système de gestion de la documentation qui


prend en charge :
− L’enregistrement et le suivi des documents relatifs au SGS
− La mise à jour des procédures, instructions, modes opératoires et documentation technique
− Le retrait des versions périmées de la documentation
− La veille réglementaire et normative

2.6 Gestion des modifications :

Le responsable de l’installation doit mettre en place une gestion rigoureuse des modifications ayant
trait aux installations, aux procédés, aux produits ou à l’organisation qui peuvent avoir une influence
sur la maîtrise des risques. Toute modification nécessite la mise à jour des documents y afférente.

2.7 Gestion des situations d'urgence :

Le responsable de l’installation doit élaborer et mettre en œuvre un programme de gestion des


situations d’urgence pour chaque risque identifié. Ce programme doit comprendre entre autres le PII au
niveau de l’unité, le PAM au niveau de la zone en collaboration avec les autres unités et le PPI avec la
wilaya correspondante.

2.8 Gestion du retour d'expérience :

Le responsable de l’installation doit mettre en place un système pour capitaliser le retour d’expérience
et d’information afin d’assurer l’amélioration continue de la sécurité. Un registre spécifique aux
événements significatifs doit être mis en place.

2.9 Responsabilités en matière de sécurité pour les contractants :

Un accord écrit doit être établi entre le responsable de l’installation et le contractant qui décrit
clairement les responsabilités de chaque partie et qui permet de définir l’engagement des contractants.

Page 14 sur 27
2.10 Reporting et analyse des accidents et presque accidents :

Le responsable de l’installation doit mettre en place un système de reporting et d’analyse des accidents
et des presque accidents qui permettent d’identifier les causes directes et indirectes ainsi que leurs
conséquences.

2.11 Audits internes :

Le responsable de l’installation doit conduire périodiquement des audits internes pour évaluer
l’efficacité du système de gestion de la sécurité par rapport à la réglementation, aux objectifs fixés et
aux standards. Ces audits doivent permettre l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’actions.

2.12 Revues de direction :

Le responsable de l’installation doit tenir une revue de direction périodique et documentée du SGS
dans le but de revoir les objectifs globaux et allouer les moyens nécessaires à leur réalisation.

Page 15 sur 27
Annexe IV : Plan de Gestion Environnementale (PGE)
1 Objectif

L’objectif du Plan de Gestion Environnementale est de mettre en place les outils nécessaires et
adéquats en vue d’éliminer, d’atténuer et/ou de compenser les impacts environnementaux identifiés
dans l’étude d’impact tout au long des phases de réalisation et d’exploitation des installations et des
ouvrages.

2 Plan de Gestion Environnementale

Les éléments du PGE doivent être documentés. Il doit comprendre entre autres :

• Plan d’utilisation optimale des ressources naturelles

• Programme de surveillance et de suivi des impacts environnementaux

• Plan d’information et de sensibilisation environnementale

• Gestion des modifications

• Plan de gestion des déchets

• Plan de gestion des rejets liquides

• Plan de gestion des émissions atmosphériques

• Plan de gestion des produits chimiques

• Plan de gestion des nuisances

• Plan de prévention et de maitrise des pollutions

• Plan d’intervention en cas de pollution

• Plan de gestion des sites et sols contaminés

• Programme d’audit environnemental

• Programme d’abandon et de remise en état des lieux

2.1 Plan d’utilisation optimale des ressources naturelles


Il doit identifier les moyens et les techniques permettant une exploitation rationnelle des ressources
naturelles.

2.2 Programme de surveillance et de suivi des impacts environnementaux :


Il doit permettre le suivi et la surveillance des impacts des rejets liquides, des émissions
atmosphériques, des déchets ainsi que des nuisances. Il doit définir les méthodes, les paramètres, les
points et la fréquence des mesures. Les résultats de ces mesures doivent être enregistrés, conservés et
mis à la disposition des services de contrôle habilités.

Page 16 sur 27
2.3 Plan d’information et de sensibilisation environnemental :
Le maitre de l’ouvrage doit informer et sensibiliser le personnel notamment en matière de :
- Politique nationale environnementale,
- Exigences réglementaires,
- Impact des produits manipulés sur la santé et l’environnement,
- Impacts environnementaux significatifs résultants des activités,
- Rôles et de responsabilités dans la protection de l’environnement,
- Communication interne et externe.

2.4 Gestion des modifications :


Un processus de gestion des changements doit être défini afin de s’assurer que toute modification
génère le minimum d’impact possible sur l’environnement.

2.5 Plan de Gestion des déchets :


La gestion de tous les déchets générés doit prévoir un plan spécifique selon les possibilités de tri, de
récupération, de réutilisation, de réduction, de recyclage, de valorisation et d’élimination ainsi que de
l’entreposage réglementé. Le plan doit contenir des spécifications et/ou exigences destinées aux sous-
traitants pour le suivi du programme mis en place.

Pour assurer la traçabilité de traitement des déchets spéciaux, un registre output déchets doit être mis
en place, décrivant les types de déchets, les quantités, le lieu de disposition et le devenir de tous les
déchets.

2.6 Plan de Gestion des rejets liquides :


Il doit contenir au minimum :
- Les exigences réglementaires en matière de rejets liquides
- L’inventaire des points de rejet et de leurs caractéristiques
- Un registre contenant les résultats d’analyses qualitatives et quantitatives des rejets
- Le schéma d’assainissement
- Les spécifications du traitement retenu

2.7 Plan de Gestion des émissions atmosphériques :


Il doit contenir au minimum :
- Les exigences réglementaires en matière d’émissions atmosphériques
- L’inventaire des points d’émission et de leurs caractéristiques,
- Un registre contenant les résultats d’analyses qualitatives et quantitatives des émissions
atmosphériques.
- Un programme de monitoring des émissions atmosphériques.

2.8 Plan de Gestion des produits chimiques :


Il doit contenir au minimum les éléments suivants :

- L’acquisition des substances dangereuses ; qui doit préalablement faire l’objet d’une
procédure de sélection afin de s’assurer que la substance acquise présente le minimum
d’impacts sur la santé des travailleurs et sur l’environnement.
- Le transport ; les exigences relatives à l’habilitation du conducteur, la conformité du
véhicule de transport et la classe de la substance dangereuse doivent être prises en compte.
- Les conditions de stockage ; qui doivent préserver les travailleurs et l’environnement contre
tout risque y afférent.

Page 17 sur 27
- L’information sur le risque chimique ; qui est basée sur la fiche de données de sécurité
« FDS » à 16 rubriques qui sont indispensables pour la mise en place des barrières de
protection.
- La formation ; qui doit prendre en charge la sensibilisation des travailleurs sur les risques
liés à la manipulation et l’utilisation des substances dangereuses.
- La protection des travailleurs contre les risques chimiques; qui doit être assurée par
l’employeur en prenant toutes les dispositions nécessaires, assurant notamment la
surveillance médicale du personnel et la mise en place de dispositifs d’évacuation et
d’urgence.

2.9 Plan de Gestion des nuisances :


Il doit inclure au minimum :
- Les exigences réglementaires en matière de nuisances.
- L’inventaire des nuisances dont les poussières, les odeurs, le bruit …
- L’inventaire des sources de nuisances.
- Un programme de monitoring des nuisances.

2.10 Plan de prévention et de maitrise des pollutions :


Il doit contenir au minimum les mesures de prévention permettant d’éliminer, réduire ou contrôler les
aspects environnementaux. Elles peuvent comprendre le recyclage, la substitution de produits ou de
matériaux et les modifications ou améliorations des procédés.

Le plan de prévention de la pollution doit être revu dans le cadre:


- D’une nouvelle réglementation en la matière
- D’un retour d’expérience
- De résultats d’analyses non conformes aux exigences réglementaires ou normatives.

2.11 Plan d’intervention en cas de pollution :


Le responsable de l’installation doit élaborer et mettre en œuvre un programme de gestion pour chaque
type de pollution préalablement identifié dans les EIE, EDD et les audits environnementaux.
Il doit inclure notamment des procédures d’urgence permettant d’évaluer les conséquences et décrivant
les moyens et les mesures à mettre en œuvre en cas de pollution.

2.12 Plan de gestion des sites et sols contaminés


Il doit prendre en charge au minimum les éléments suivants :

- Identification des sols contaminés, de l’étendue et de la nature de la pollution.


- Mise en place d’une méthode appropriée d’enlèvement des sols contaminés.
- Contrôle et vérification de la qualité des sols après excavation.
- Recouvrement de la zone excavée.
- Traitement des sols contaminés récupérés par une méthode appropriée.
- Programme de suivi de la zone traitée.
- Formation du personnel sur les risques des produits contaminants.
- Documentation de toutes les phases du plan.

Page 18 sur 27
2.13 Programme d’audit environnemental
Il doit permettre :
- L’identification des écarts par rapport aux exigences réglementaires et normatives
- L’évaluation de l’efficacité de la mise en œuvre des mesures préventives
- L’exploitation des résultats d’audit dans le cadre de l’amélioration continue.

2.14 Plan d’abandon et de remise en état des lieux :


Dans le cas de l’abandon d’un ouvrage ou à la fin des travaux de réalisation d’un projet, le plan
doit contenir au minimum les éléments suivants :
- l’évacuation ou l’élimination des produits dangereux, ainsi que des déchets présents sur le
site
- la dépollution des sols et des eaux souterraines éventuellement polluées
- les étapes de restauration du site
- les modalités de surveillance du site, en cas de besoin.

Page 19 sur 27
Annexe V : Plan interne d’intervention

Le plan interne d’intervention doit contenir les éléments d’information suivants :

1. Situation géographique de l’installation ou de l’ouvrage : Elle contient les informations


permettant d’évaluer l’environnement concerné par l’impact des accidents majeurs. Elle
comprend :

a. Un plan de situation : il décrit la situation de l’installation dans la commune, les


caractéristiques de l’environnement, ses coordonnées géographiques, les voies de
communication, les réseaux VRD etc.

b. Plan de masse : il décrit les secteurs à risques ainsi que la répartition des flux tels
que les fluides, les énergies, les produits dangereux, etc.

2. Plan d’alerte : décrit les modalités et la procédure d’alerte

3. Poste de commandement : Décrit la procédure de constitution du poste de commandement


ainsi que les rôles et les responsabilités de chaque membre.

4. Plan des mouvements et fiches d’actions.

5. Moyens d’intervention tels que les moyens humains, les moyens matériels et la logistique
disponibles sur le site ainsi que les moyens mis en œuvre pour chaque scenario
d’intervention sur un risque majeur.

6. Organisation des secours : décrit les moyens de secours disponibles ainsi que leur
déploiement pour chaque scenario d’intervention.

7. Logistique : décrit les moyens logistiques disponibles sur site

8. Scenarii d’accidents et stratégie d’intervention : Un ensemble de plan d’attaque pour le


contrôle des scenarii d’accidents majeurs décrivant les moyens humains et matériels mis en
œuvre.

9. Communication : Décrit l’interface entre le PII et les différents plans d’urgence

10. L’information : concerne les populations limitrophes qui doivent être informées sur les
principaux risques liés à l’établissement ainsi que sur la conduite à tenir en cas d’alerte. La
collectivité locale doit être informée au moment du déclenchement du PII.

11. Exercice de simulation : Les exercices de simulation doivent démontrer l’efficacité du plan
et doivent être conduits régulièrement.

Page 20 sur 27
Annexe VI : Plan de Prévention HSE Type pendant la phase construction

Le plan de prévention HSE doit être élaboré avant la mobilisation du chantier. Ce plan doit être mis en
œuvre par le maitre de l’ouvrage, l’entrepreneur, les sous-traitants ainsi que toute partie concernée par
le projet.
Ce plan a pour objectif la protection de la santé, la sécurité et l’environnement par l’élimination à la
source des dangers et la maitrise des risques y afférents.

Il doit comprendre au minimum les éléments suivants :

• Descriptif du projet

• Politique HSE

• Formation et qualification

• Préparation et organisation du travail

• Maitrise de la sous-traitance

• Évaluation des résultats

• Suivi de l’amélioration continue.

1 Descriptif du projet :

Il doit comprendre entre autre les éléments suivants :


• Un plan d’implantation et la localisation du projet ;
• L’organisation du projet avec la définition des tâches et des responsabilités
• L’échéancier des travaux avec le plan de mobilisation du personnel.

Page 21 sur 27
2 Politique HSE

− Engagement HSE : Une charte HSE doit être établie et signée par le maître de l’ouvrage et
l’entrepreneur et doit être suivie par les sous-traitants et les parties concernées par le projet. Elle
doit être affichée et diffusée sur le chantier du projet.

− Objectif : La charte HSE définit les objectifs généraux du projet. Ces objectifs doivent constituer
la base des plans d'actions mis en œuvre.

− Veille réglementaire : Ce plan doit être conforme aux exigences réglementaires et doit être mis à
jour par rapport à toute nouvelle disposition réglementaire.

− Organisation : Le plan doit contenir le descriptif de l’organisation mise en place mentionnant les
fonctions impliquées dans la prévention et intégrant les objectifs HSE.

− Règles internes : Le plan doit définir les procédures, instructions et consignes adaptées aux risques
inhérents au chantier. Les règles internes doivent être diffusées aux parties concernées par le projet.

3 Formation et qualification

− Formation : Le plan doit définir un programme de formation, d'information et de sensibilisation en


fonction des risques liés aux activités, destiné aux intervenants sur site.

− Qualification : Le plan doit définir les modalités de contrôle et d’évaluation de la qualification des
intervenants particulièrement dans les activités à risques telles que : le levage, la radiographie, les
travaux électriques, etc.

4 Préparation et organisation du travail

− Planification et délai : Le plan doit contenir le planning des travaux du projet afin de prendre en
charge les risques liés aux travaux simultanés. Toute modification de planning doit être
communiquée à tous les intervenants dans un délai permettant la maitrise des risques engendrés.

− Plan de prévention, identification et analyse des risques : Le plan doit contenir l'analyse des
risques des opérations habituellement réalisées, en particulier l’évaluation des risques aux postes de
travail. Il doit contenir aussi les Fiches de Données de Sécurité (FDS), des produits ou substances
couramment utilisés, qui doivent être résumées sous une forme utilisable par les intervenants.

− Traitement des modifications : Toute modification importante pour la sécurité dans la nature des
tâches, leur ordre d'exécution, le planning doit faire l'objet d'une analyse des risques.

− Permis de travaux : Le plan doit contenir les procédures générales et les procédures spécifiques
aux autorisations de travail, permis de feu, permis de fouille, permis de pénétrer et tout autre permis
de travail nécessaire à la maitrise des risques liés aux activités.

− Moyens : Le plan doit définir tous les moyens qui seront mis en place, nécessaires à la maitrise des
risques présents sur site. Il doit contenir entre autre :

Page 22 sur 27
o La procédure de gestion documentaire,
o Les Equipements de Protection Collectifs et Individuels,
o Les équipements et outillages appropriés aux travaux,
o Procédures de travail
o Les procédures de vérification du matériel,
o Les procédures d’inspection des locaux et de lieux de travail

− Traitement des situations d’urgence: Le plan doit contenir une procédure d’urgences traitants les
éventuelles situations d’urgence qui peuvent se produire sur site.

5 Maitrise de la sous-traitance
Le plan de prévention doit contenir des exigences claire entre autre en matière de :
o Politique de sous-traitance
o Prise en compte de la sécurité
o Suivi des performances des sous-traitants

6 Évaluation des résultats

Le plan doit permettre le suivi et l’évaluation des indicateurs de performances en matière de HSE et
prendre en charge entre autre ; les résultats sécurité ainsi que le retour d’expérience.

7 Suivi de l’amélioration continue.

Afin d’assurer une amélioration continue des performances HSE, le plan de prévention doit définir les
procédures à mettre en œuvre en matière :
o D’inspections et audits,
o D’actions correctives et anomalies et,
o De revue de direction.

Page 23 sur 27
Annexe VII : Exigences règlementaires applicables

• Ordonnance n°06-10 du 29 juillet 2006 modifié complétant la loi 05-07


• Loi n°05-12 du 04 août 2005 relative à l’eau
• La loi n° 05-07 du 28 avril 2005, modifiée et complétée, relative aux hydrocarbures, notamment
ses articles 18 et 113 ;
• Loi n° 04-09 du 14 août 2004 relative à la promotion des énergies renouvelables dans le cadre du
développement durable.
• Loi n°04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des
catastrophes dans le cadre du développement durable
• La loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du
développement durable ;
• Loi n°01-19 du 12 décembre 2001 réglementant la gestion, au contrôle et à l’élimination des
déchets

• Loi n°99-09 du 28 juillet 1999 relative à la maîtrise de l’énergie

• Loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail,

• Loi n° 83-13 du 2 Juillet 1983 relative aux accidents de travail et aux maladies professionnelles
modifiée par l’ordonnance 96-19 du 06 juillet 1996

• Décret présidentiel n° 06-59 du 11 février 2006 portant ratification de la convention 155


concernant la sécurité, la santé des travailleurs et le milieu de travail, adoptée à Genève le 22 juin
1981.

• Décret présidentiel n° 06-206 du 7 juin 2006 portant ratification de la convention de Stockholm


sur les polluants organiques persistants, adoptée à Stockholm le 22 mai 2001.

• Décret présidentiel n°05-119 du 11 avril 2005 relatif à la gestion des déchets radioactifs

• Décret présidentiel n°05-280 du 14 août 2005 portant ratification de la convention arabe n-7
concernant l’hygiène et la sécurité professionnelle, adoptée à Alexandrie, en mars 1977.

• Décret présidentiel n° 04-326 du 10 octobre 2004 portant ratification de la convention


internationale de 1990 sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les
hydrocarbures, faite à Londres le 30 novembre 1990.

• Décret présidentiel n°99-64 du 15 Mars 1999 modifiant et complétant certaines dispositions du


décret présidentiel n°90-198 du 30 juin 1990 portant réglementation des substances explosives

• Décret exécutif n° 08-312 du 5 octobre 2008 fixant les conditions d’approbation des études
d’impact sur l’environnement pour les activités relevant du domaine des hydrocarbures

Page 24 sur 27
• Décret exécutif n°07-145 du 19 mai 2007 déterminant le champ d’application, le contenu et las
modalités d’approbation des études et des notices d’impact sur l’environnement

• Décret exécutif n°07-144 du 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations classées pour la
protection de l’environnement

• Décret exécutif n°07-297 du 27 septembre 2007 relatif aux procédures d’obtention des
autorisations de construction et d’exploitation des canalisations de transport des hydrocarbures,

• Décret exécutif n° 07-299 du 27 septembre 2007 fixant les modalités d’application de la taxe
complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle.

• Décret exécutif n° 06-02 du 7 janvier 2006 définissant les valeurs limites, les seuils d’alerte et les
objectifs de qualité de l’air en cas de pollution atmosphérique

• Décret exécutif n°06-104 du 28 février 2006 fixant la nomenclature des déchets, y compris les
déchets spéciaux dangereux

• Décret exécutif n° 06-161 du 17 mai 2006 déclarant la zone industrielle de Skikda zone à risques
majeurs.

• Décret exécutif n° 06-162 du 17 mai 2006 déclarant la zone industrielle d’Arzew zone à risques
majeurs.

• Décret exécutif n° 06-163 du 17 mai 2006 déclarant le pôle In Amenas zone à risques majeurs.

• Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux


établissements classés pour la protection de l’environnement

• Décret exécutif n°05-08 du 08 janvier 2005 relatif aux prescriptions particulières applicables aux
substances, produits ou préparations dangereuses en milieu de travail

• Décret exécutif n°05-09 du 8 janvier 2005 relatif aux commissions paritaires et aux préposés à
l’hygiène et à la sécurité
• Décret exécutif n°05-10 du 8 janvier 2005 fixant les attributions, la composition, l’organisation et
le fonctionnement du comité inter-entrepris d’hygiène et de sécurité

• Décret exécutif n°05-11 du 8 janvier 2005 fixant les conditions de création, d’organisation et de
fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions
• Décret exécutif n° 05-16 du 11 janvier 2005 fixant les règles spécifiques d’efficacité énergétique
applicables aux appareils fonctionnant à l’électricité, aux gaz et aux produits pétroliers.

• Décret exécutif n° 05-127 du 24 avril 2005 déclarant Hassi Messaoud zone à risques majeurs.

• Décret exécutif  n°05-315 du 10 septembre 2005 fixant les modalités de déclaration des déchets
spéciaux dangereux

• Décret exécutif n° 05-476 du 20 décembre 2005 déclarant Hassi-R.Mel zone à risques majeurs.

Page 25 sur 27
• Décret exécutif n° 05-477 du 20 décembre 2005 déclarant le pôle Berkine zone à risques majeurs.

• Décret exécutif n°05-495 du 26 décembre 2005 relatif à l’audit énergétique des établissements
grands consommateurs d’énergie.

• Décret exécutif n° 05-08 du 8 janvier 2005 relatif aux prescriptions particulières applicables aux
substances, produits ou préparations dangereuses en milieu de travail.

• Décret exécutif n°04-409 du 14 décembre 2004 fixant les modalités de transport des déchets
spéciaux dangereux

• Décret exécutif n° 03-451 du 1er décembre 2003 définissant les règles de sécurité applicables aux
activités portant sur les matières et produits chimiques dangereux ainsi que les récipients de gaz
sous pression.

• Décret exécutif n° 03-452 du 1er décembre 2003 fixant les conditions particulières relatives au
transport routier de matières dangereuses.

• Décret exécutif n°02-372 du 11 novembre 2002 relatif aux déchets d’emballages


• Décret exécutif n°97-424 du 11 novembre 1997 fixant les conditions d’application du titre V de la
loi n°83-13 du 2 Juillet 1983, modifiée et complétée, relatif à la prévention des accidents du travail
et des maladies professionnelles

• Décret exécutif n°93-161 du 10 juillet 1993 réglementant le déversement des huiles et lubrifiants
dans le milieu naturel

• Décret exécutif n°93-162 du 10 juillet 1993 fixant les conditions et les modalités de récupération et
traitement des huiles usagées

• Décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de protection
applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail

• Décret exécutif n°90-411 du 22 Décembre 1990 relatif aux procédures applicables en matière de
réalisation et de déplacement des ouvrages d’énergie électrique et gazière, et au contrôle

• Décret n° 88-35 du 16 février 1988 définissant la nature des canalisations et ouvrages annexes
relatifs à la production et au transport d’hydrocarbures ainsi que les procédures applicables à leur
réalisation.

• Décret n°85-105 du 12 mai 1985 portant institution d’un périmètre de protection des installations
et infrastructures

• Décret n°85-232 du 25 Août 1985 relatif à la prévention des risques de catastrophes


• Décret n°85-231 du 25 Août 1985 fixant les conditions et modalités d’organisation et de mise en
œuvre des interventions et secours en cas de catastrophes.
• Décret n°84-105 du 12 mai 1984 portant institution d’un périmètre de protection des installations et

Page 26 sur 27
infrastructures
• Décret n°84-385 du 22 Décembre 1984 fixant les mesures destinées à protéger les installations,
ouvrages et moyens
• Arrêté du 16 octobre 2001 fixant les normes en matière de moyens humains, de locaux et
d'équipement des services de médecine du travail.
• Arrêté du 16 octobre 2001 fixant les modalités d'application des dispositions de l'article 30 du
décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l'organisation de la médecine du travail.
• Arrêté interministériel du 9 juin 1997 fixant la liste des travaux où les travailleurs sont fortement
exposés aux risques professionnels
• Arrêté interministériel du 5 Mai 1996 fixant la liste des maladies présumées d’origine
professionnelle
• Arrêté ministériel du 10 Août 1993 portant classification et objets explosibles
• Arrêté interministériel du 12 décembre 1992 portant réglementation de sécurité pour les
canalisations de transport d’hydrocarbures liquides, liquéfiés sous pression et gazeux et ouvrages
annexes.
• Arrêté du 15 Janvier 1986 fixant les limites du périmètre de protection autour des installations et
infrastructures du secteur des hydrocarbures
• Arrêté interministériel du 05 mars 1984 portant cahier des charges-type relatif à l’administration
des zones industrielles
• Circulaire 330/ARH/2008 du 30 avril 2008 portant prescriptions applicables aux travaux effectues
dans un établissement relevant du secteur des hydrocarbures par une structure interne ou une
entreprise extérieure.
• Circulaire n° 04 du 28 septembre 1994 portant constitution du dossier réglementaire à fournir aux
services de l'Administration pour les canalisations et ouvrages annexes
• Circulaire n° 02 du 21 juillet 1993 portant sur le contrôle technique réglementaire des installations
de traitement et de stockage d’hydrocarbures ainsi que des installations de production de l’énergie
électrique.

Page 27 sur 27

Vous aimerez peut-être aussi