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LORS DE LA RÉHABILITATION
D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU
OU RÉSERVOIR
GUIDE GCEE/CRAMIF
J UIN 2008
et de la réglementation, la CRAMIF et le GCEE ont souhaité faire le point sur les problèmes rencontrés
et mettre à disposition des intervenants un guide le plus complet possible sur la prévention des risques
encourus lors ce type d’opération.
//
Il concerne l’évaluation de ces risques et le choix des mesures de prévention et des pratiques en liaison
Le Génie Civil de l’Eau et de l’Environnement est membre de l’Union des Industries et Entreprises de l’Eau et de l’Environnement (UIE)
S OMMAIRE
Principes généraux de prévention ..........................................................................P5
Fiches thématiques
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6 - Serrurerie et sécurité....................................................................................P21
8 - Conditionnement de la cuve..........................................................................P29
13 - Risques routiers............................................................................................P43
4/43
PRINCIPES GÉNÉRAUX DE PRÉVENTION
Issus de l’article L 230-2 du Code du travail
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c/ Combattre les risques à la source.
//
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
e/ Tenir compte de l’état d’évolution de la technique.
f/ Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est
moins dangereux.
h/ Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les
mesures de protection individuelle.
> Etablir un PGCSPS ou PGC simplifié SPS et prévoir les cantonnements communs
à toutes les entreprises intervenant sur le chantier (descriptif, emplacement,
raccordement).
P RÉVENTION
> Préconiser dans l’appel d’offre les prescriptions de la partie bonnes pratiques des
fiches de la présente documentation.
6- Caractéristiques Ouvrage en béton armé Relever et vérifier les principales Communiquer les documents disponibles.
de l’ouvrage caractéristiques
Cuve unique cylindro-tronconique
sur tour cylindrique
Cuve de 500 m3 sur tour de 40 m de hauteur.
Construit en 1960
7-Photographies Annexe 2 : Dossier à constituer Dossier à communiquer
Photos de l’ouvrage et de son
environnement immédiat
(Vue en pied, vue de ligne EDF
et antennes, clôtures,…)
8-Relevé des cotes Annexe 3 :
Croquis de la vue en coupe Relevé à établir ou plans à vérifier Communiquer les plans disponibles
de l’ouvrage côté
P RÉVENTION
F ICHE 1
9- Désordres de Annexe 4 :
structure et de Etats des structures et revêtements des Etablir un relevé détaillé ou vérifier Communiquer les diagnostics établis
parement différentes parties de l’ouvrage : tour, le diagnostic fourni et les notes de calcul disponibles.
cuve, intrados et extrados du dôme de
couverture, isothermie,… avec photos
10- Nature Annexe 5 :
des revêtements Nature des revêtements en place Identifier les produits à risques Vider la cuve pour la visite et fournir :
6/43
EXEMPLE DE CHECK-LIST
OUI NON Actions à mener
Localisation exacte de l’ouvrage à préciser Fiche 1
Route d’accès praticable aux véhicules et personnels Fiche 2
Précautions vis-à-vis de l’existant : route, école, parking, etc Fiche 2
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Clôture ou fermeture à mettre en place Fiche 2
Place au pied de l’ouvrage pour les installations Fiche 2
du chantier et les échafaudages
//
Equipements à déposer ou arbres à élaguer Fiche 2
SITUATIONS DE RISQUES
F ICHE 1 A NNEXE
LIGNES HAUTE TENSION ANTENNES
P RÉVENTION
7/43
ECHELLE SANS CRINOLINES COUVERTURE SANS GARDE-CORPS, CAPOT DÉGRADÉ CHUTE DE BÉTON
I NSTALLATION DE CHANTIER :
LES CANTONNEMENTS
LA PROBLÉMATIQUE
La situation : Installation :
>
> Les châteaux d’eau sont souvent implantés dans > Les raccordements EU, EV, électricité et eau et
des zones isolées. sont parfois difficiles et doivent faire l’objet de
> L’emprise de chantier se situe dans une zone démarches en amont.
protégée au niveau de l’environnement, il faut > La zone d’installation peut être séparée du
veiller à ne pas polluer la nappe phréatique. château d’eau.
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> Les salariés sont en grands déplacements. produits doit être particulièrement étudié.
> L’effectif est réduit. > Les outils doivent être nettoyés tous les jours.
> Des entreprises sous-traitantes sont amenées à
intervenir.
Différents fournisseurs proposent des locaux de chantier préfabriqués à la vente ou à la location : roulotte de
chantier tractable, camion ou fourgonnette aménagé ou bungalow préfabriqué et modulable.
>
définir une zone de cantonnement facilement si aucun réseau EU EV n’existe à proximité, prévoir
accessible aux engins et aux salariés à proximité de une citerne de stockage avec vidange périodique
l’ouvrage, ou au minimum des WC chimiques.
évaluer les effectifs en fonction du planning pour prévoir une zone de parking véhicules,
dimensionner les cantonnements et définir la date installer une signalétique de la route jusqu’au
de montage et de repli pour l’ensemble des chantier,
entreprises, prévoir une zone de déshabillage aménagée près des
prévoir un plan d'installation de chantier, avec la postes de travail pour l’équipement de protection
mention des cantonnements, les voies de circulation individuelle et la sur-combinaison,
et les points de raccordement, lister les produits utilisés et prévoir une zone de
dans l'enceinte de chantier, aménager les voies de stockage adaptée, séparée des cantonnements,
circulation praticables par tous les temps en béton prévoir un lieu clos ou un container pour stocker le
ou gravillon ou platelage et éclairées dès l’entrée du matériel,
P RÉVENTION
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DESCRIPTIF DES CANTONNEMENTS
Au-delà de la réglementation qui prévoit pour 4 Les différents compartiments ou bungalows
personnes présentes sur un chantier pour une durée reprendront les caractéristiques suivantes :
//
inférieure à 4 mois : un vestiaire avec armoires vestiaires métalliques
Code du travail :
Articles R 238-18 et R 238-22
Article L 232-1
Articles R 232-2 à R 232-2-7, R232-3 à R232-10-3
Décret du 8 janvier 1965 modifié
Article 186 à 192 bis nouveau
10/43 P RÉVENTION DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR // J UIN 2008
F ICHE 2
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liser des véhicules de chantier, spécialement aménagés
à cet effet, qui doivent pouvoir répondre aux mêmes
besoins.
D.8/01/65
Tous locaux • Pour un chantier de travaux souterrains, le local-
//
art. 187 et 188
vestiaire doit se trouver au jour
Local réfectoire Tables et chaises • en nombre suffisant, nettoyage après chaque repas D.8/01/65
(dès que art.190
les salariés Appareil de réchauf- • Chauffe-gamelle, cuisinière ou micro-ondes, D.8/01/65
prennent leur fage ou de cuisson avec consignes d’utilisation art.190
repas sur
le chantier) Eau potable fraîche • Un robinet pour 10 usagers conseillé
R.232-10-1
et chaude (obligatoire dès que 25 salariés prennent leur repas)
Moyens de D.8/01/65
nettoyage, séchage • Savon liquide adapté, rouleaux tissu ou séchoirs art.189
ou essuyage électriques adaptés R.232-2-3
D.8/01/65
d‘aisance papier hygiénique art. 192
(WC, urinoirs) • Un cabinet au moins avec poste d’eau R.232-2-5
>
LA PROBLÉMATIQUE
Les besoins du chantier sont : Les châteaux d’eau sont implantés dans des zones
> l’électricité isolées.
> l’eau Des entreprises sous-traitantes sont amenées à
> le téléphone intervenir.
Les raccordements EU EV (eaux usées, eaux vannes) La pollution de l’environnement doit être évitée.
électricité et eau sont parfois difficiles et doivent Le délai de préparation est court et parfois
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faire l’objet de démarches pour le raccordement en incompatible avec les délais de raccordement des
amont du démarrage de chantier. concessionnaires
//
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
Le raccordement est possible sur le site en eau et en Les fournisseurs de matériel en location ou vente
électricité pour de faibles puissances. proposent des coffrets électriques, des groupes
Les concessionnaires qui sont présents à proximité électrogènes, des compresseurs…
du chantier sont : EDF, France Télécom, Service des
Eaux, Commune pour les égouts…
>
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principales et secondaires jusqu’aux prises habilitation B0H0.
électriques destinées au chantier. Conseil pratique : vérifier régulièrement l'efficacité
Intervention sur l’installation existante : de la terre en actionnant le testeur des disjoncteurs
habilitation BR. 30 mA
//
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
HABILITATION DOMAINE BT DOMAINE HT
travaux intervention travaux
hors tension sous tension hors tension sous tension
Executant electricien B1 B1T BR H1 H1T1
Non electricien B0 \ \ H0 \
L’INSTALLATION D’ÉCLAIRAGE
Prévoir une installation d’éclairage de chantier à Circulation
l’intérieur du château d’eau et sur les 40 lux - protection IP 45
cantonnements. Stockage
Prévoir pour les zones sans lumière naturelle ou 60 lux - cas courant IP 45
pour les travaux de nuit, un éclairage de sécurité (Etude spécifique si risque d’explosion, de chocs,…)
complémentaire autonome (lampes de poche, Poste de travail
boîtiers d’éclairage autonomes). 120 lux - protection IP 45
Elle est à effectuer avant le démarrage du chantier, lors La vérification doit s’effectuer selon le décret
de la mise en service par une personne compétente 88-1056 du 14 novembre 1988.
(qui peut être un électricien entreprise effectuant Il doit être remédié sans délai aux observations du
//
régulièrement des vérifications) ou un organisme rapport de vérification, dont une copie doit être
agréé. conservée sur le chantier. La mention de cette
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
F ICHE 3
LA PROBLÉMATIQUE
LES INSTALLATIONS EXISTANTES ELECTRICITÉ ET CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Les lignes électriques peuvent se trouver à proximité Il est nécessaire d’évaluer les risques liés à
des réservoirs. l’électrisation ou l’électrocution ainsi que les champs
Les antennes téléphoniques sont installées sur le électromagnétiques, à l’occasion des travaux ou des
dôme ou sur les parois verticales. interventions ultérieures sur l’ouvrage.
Diverses autres lignes : téléphone, télétransmission
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sont fixés sur la tour ou sur les parois verticales.
//
CONSULTATION ET LA PHASE DE TRAVAUX
Déviation ou déplacement des lignes électriques ou Mise en place de périmètres de protection vis-à-vis
antennes. des antennes.
Coupures des lignes électriques ou antennes.
Mise en place de gaines d’isolement sur les lignes à
basse tension (jusqu’à 400 V).
>
protection isolante sur les lignes. œuvre et si possible, les engins utilisés, et en
particulier, pompe à béton, PEPM, qui pourraient
lors de leurs évolutions ou déploiement entrer en
contact avec les lignes électriques même gainées,
devront être équipés de détecteurs de champs
électriques. Ceci afin d’éviter qu’ils se trouvent
15/43
F ICHE 4
Antenne 1
Hauteur minimum
d’1m entre la base
de l’antenne et la tête
d’une personne située
sur le point le plus
Antenne 2 haut de la couverture.
1m
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minimum
3m
minimum
//
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
1m
minimum
Antenne 2
1m
minimum
Antenne 1
F ICHE 4 A NNEXE
Antenne 2
P RÉVENTION
Anten
1m
minimum 3m
minimum
3m 1m
minimum minimum
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1m
minimum
1m 1m
minimum minimum
1m
minimum
Antenne 1
LE RÔLE DU MAÎTRE D’OUVRAGE
LA PROBLÉMATIQUE
Les manutentions manuelles représentent la Les accès et trémies sont de dimensions réduites,
principale cause de maladies professionnelles voire exiguës.
//
(70 %), ainsi que la principale cause des accidents L’approvisionnement se fait le plus souvent par
du travail (30 %). l’extérieur, sur la couverture, puis redescendu dans
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
F ICHE 5
Formation PRAP : Prévention des risques > Code du travail, article R23-67 : “éviter le recours à la
liés à l’activité physique manutention manuelle”.
Norme AFNOR 39-109 : Manutention > Code du travail, article R231-68 : “évaluer les risques que
manuelle font encourir les opérations de manutention”, “mettre à
disposition des travailleurs des aides mécaniques propres à
rendre leur tâche plus sûre et moins pénible”.
RAPPEL RÉGLEMENTAIRE > Code du travail, article R231-71 : “faire bénéficier les
Loi coordination article du Code du travailleurs… d’une information sur les risques… d’une
travail formation adéquate”.
> Textes coordination Les principes généraux de prévention L230-2, L235-1
> Loi 93-1418 du 31 décembre 1993 Arrêté du 1er mars 2004 : vérification des appareils de levage.
> Articles R238-18 et R238-22
APPROVISIONNEMENTS, STOCKAGE,
MANUTENTION, DÉCHETS
SAPINE DE MANUTENTION
L’approvisionnement des matériaux est souvent réalisé par l’extérieur, sur la couverture,
puis redescendu dans les cuves.
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> haubanées sur une partie solide (lanterneau) de l’ouvrage,
> à contrepoids avec bras pivotants (le contrepoids doit être constitué de fonte ou béton attaché
sur le support)
//
Un treuil électrique dont la capacité doit être limitée (250 kg), avec commande à distance, permet
Afin de limiter les coûts et d’optimiser le traitement, séparer les déchets suivant les catégories
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ci-dessous :
> Métaux
Acier, alu, fonte, inox, cuivre,…
//
>
> DIB (Déchet Industriel Banal) :
Polystyrène, plastique, bois, véral, carton, déchets de résine polymérisée (résidu de décapage),
rouleau de résine polymérisée.
Coût environ : 100€ la tonne en 2008
> Amiante :
filière d’élimination spécifique.
F ICHE 5 A NNEXE 2
P RÉVENTION
20/43
S ERRURERIE ET SÉCURITÉ
IL S’AGIT LE PLUS SOUVENT DE TRAVAUX DE GRANDE HAUTEUR. L’OUVRAGE DATANT DE PLUS DE 10 ANS EN GÉNÉRAL,
LES DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ DES ACCÈS ET PLATEFORMES NE SONT PLUS ADAPTÉS, VOIRE PARFOIS MANQUANTS.
LA PROBLÉMATIQUE
La démolition d’ouvrages et la dépose des Les atmosphères corrosives vis-à-vis des serrureries.
serrureries existantes. Les accès existants sont limités ou sous
L’intervention des salariés dès le début du chantier. dimensionnés.
Les dispositifs provisoires et les dispositifs définitifs.
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LES MOYENS EXISTANTS
//
condamnation de trémie.
Mise en place dès le début du chantier, à l’aide des > Donner priorité aux protections
EPI et des points d’ancrage préalablement collectives par rapport aux protections
individuelles (garde-corps ou crinolines
déterminés, des dispositifs provisoires de sécurité plutôt que ligne de vie ou point d’ancrage).
contre les risques de chutes, si l’on ne peut pas
mettre en place les dispositifs définitifs. > Favoriser la mise en place des protections
définitives dès le début du chantier, en
Démolition ou dépose des serrureries métalliques ou tenant compte des contraintes de délai de
béton ou verre dégradés, présentant des risques de fabrication.
chute d’éléments.
> Mettre en conformité les moyens d’accès,
Définir les choix en matière d’équipements (respect les trémies et plateformes avec les
des normes en vigueur), en matière de matériaux réglementations et les normes en vigueur.
(inox, aluminium, métal, matériaux composites, > Prévoir la création de trémie pour le
suivant l’agressivité de l’environnement) et des matériel ou l’évacuation des blessés
accessoires (portillon, rehausse), suivant les éventuels, distincte de la trémie d’accès à la
caractéristiques de l’ouvrage. cuve.
Vérifier et rétablir les ventilations existantes.
Privilégier le remplacement total des équipements
qui ne sont plus aux normes ou dégradés par du
matériel fabriqué sur mesure.
P RÉVENTION
RAPPEL
F ICHE 6
RÉGLEMENTAIRE
Norme NF EN ISO 14-122 : plateformes
de travail et passerelles, escaliers,
échelles à marches et garde-corps,
échelles fixes
INRS ED 829 : Maintenance et
21/43
7
S ERRURERIE ET SÉCURITÉ
DISPOSITIF DE SÉCURITÉ POUR CHÂTEAU D’EAU
5
4
1 Potence 1
3
2 Garde-corps
8 3 3Bis Trappe à peigne
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4 Capot
2
5 Poignée
7
6 6Bis Echelle à crinolines*
//
7 Palier de repos
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
8 Palier intermédiaire
9 Garde-corps de trémie
j Escalier colimaçon
6
3B
9
3B
>
6B
P RÉVENTION
3B
22/43
10
// J UIN 2008
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
2 Garde-corps périphérique de
couverture d’une
hauteur de 1,10 mètre.
rabattement intempestif.
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les paliers de repos ou
de grande dimension,
facultatif si le palier
n’est qu’une transi-
//
tion entre
2 échelles ou volées
> formes,
> voisinages (présence de lignes haute tension,
d’antennes téléphoniques…),
//
F ICHE 7
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MODE INDICATION + -
//
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
Échafaudage roulant > Faible hauteur > Manutention limitée > Aménagement
extérieur particulier.
Échafaudage fixe > Grande hauteur > Facilité d'accès aux > Nombreux déplacements
(de préférence > Porte à faux important surfaces à traiter. pour le personnel.
à montage > Risque d'encombrement et
en sécurité et/ou en > Travaux lourds
aluminium si existant) > Protection environnement > Confinement du surcharge plancher.
et voisinage. chantier. > Pièces de jonction.
> Fermeture trappes d'accès.
> Portance du sol à vérifier.
Échafaudage volant > Grande hauteur. > Facilité d'accès aux > Éloignement possible de
motorisé > Porte à faux limité. surfaces à traiter. l'ouvrage - (cf. géométrie).
> Travaux sans > Charge physique > Maîtrise des points
manutention lourde allégée pour le d'ancrage supérieurs.
personnel. > Sensibilité au vent
> Moyens d'accès et de > Obligation respect
manutention (à la > verticalité des câbles
coupole) si > horizontalité des planchers
aménagements
spécifiques.
Nacelle autoélévatrice > Travaux de faible > Rapidité d’intervention. > Portance du sol à
(PEMP - importance sur > Économique pour vérifier.
CACES recommandé) ouvrages grande opérations ponctuelles. > Personnel formé.
surface/hauteur. > Charge physique
allégée pour le
personnel.
P RÉVENTION
Plate-forme sur mât > Alternative à > Charge physique > Portance du sol à
F ICHE 7
Rappel réglementaire
Echafaudage Echafaudage
roulant/volant de pied
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Décret du 01/09/04
Réglementations R 408
(Recommandation CNAM)
(Sauf échafaudage volant)
Notice/plan
de montage Plan spécifique au chantier
sur le chantier
>
Formation 1 (Spécifique)
Formations
Formation 2 (Standard)
Examen d’adéquation
Vérifications
périodiques Panneaux consignation
(A.21/12/04)
Examen de montage
et d’installation
Vérifications journalières
P RÉVENTION
Vérifications trimestrielles
F ICHE 7
Formation 2 : Réception/Conformité pour les échafaudages de pied - sensibilation au port des EPI contre les chutes
de hauteur.
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> hauteur, salariés.
> milieu confiné,
//
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
Le plus souvent on utilise un soufflage d’air Le respect des contraintes techniques en matière de
extérieur, et/ou une aspiration de l’air intérieur, à température et d’hygrométrie est favorable à la
proximité (pas trop près pour ne pas générer de santé et à la sécurité des salariés.
courant d’air) de la zone de travail et une extraction Il est souvent constaté une mauvaise aéraulique liée
ou une introduction naturelle par l’ouverture à une méconnaissance et/ou une mauvaise mise en
existante en partie haute. œuvre des règles générales de ventilation des
En période hivernale, réchauffage par une chaudière espaces confinés que constituent les cuves et
ou par des radiateurs électriques. réservoirs.
>
Rédaction préalable à l’opération d’une fiche de On n’utilise pas de chauffage à combustion directe
dimensionnement et de positionnement aéraulique dans la cuve. Pour les chauffages à échangeur d’air,
détaillée, intégrée dans le PPSPS (porter une les gaz brûlés doivent être évacués à l’extérieur de la
attention particulière à la formation du rédacteur). cuve.
Le débit minimal correspondra à la plus grande des Les opérations ponctuelles telles que décapage des
2 valeurs : 1 volume/heure ou 2000 m3/h. Il pourra supports, mélange des produits, ponçages,
être très supérieur à cette valeur en fonction des soudures, sablage, projection de béton…) doivent
risques que présentent les produits utilisés (VME : être effectuées sous aspiration à la source et/ou avec
Valeur Moyenne d’Exposition, création d’une ATEX : des opérateurs équipés d’EPI spécifiques.
Atmosphère Explosive) et des quantités appliquées Les opérations avec solvants volatils seront
journellement. En particulier en cas d’utilisation de effectuées à l’extérieur (en milieu non confiné).
solvant des débits de plusieurs dizaines de milliers de Les récipients de produits chimiques vides seront
m3/h pourraient être nécessaires. stockés à l’extérieur, ceux entamés dans la zone de
Proposition de l’entreprise pour la mise en place préparation (où sera positionnée l’extraction de
d’une deuxième trappe sur le dôme, pouvant servir l’air).
à l’approvisionnement du chantier, à l’évacuation Voir annexe 1 la ventilation des châteaux d’eau pour
P RÉVENTION
LA DOCUMENTATION EXISTANTE
EN SAVOIR PLUS
Guides ventilation de l’INRS (www.inrs.fr) et de la CRAMIF (www.cramif.fr ), en particulier :
> ED 695 “Principes généraux de ventilation”
> ED 665 “Mise en œuvre des polyesters stratifiés”
> ED 703 “Ventilation des espaces confinés”
CONDITIONNEMENT DE LA CUVE
VENTILATION DES CHÂTEAUX D’EAU
POUR L’APPLICATION DE RÉSINES
Principe général
> Le principe de ventilation préconisé est essentiellement de diluer les gaz et vapeurs toxiques.
Influence du produit utilisé
> L’efficacité de la ventilation est dépendante de la nature et de la quantité des solvants utilisés dans les résines.
EXEMPLE
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Débit d’air pour 1/3 VME 2500 m3/h 6250 m3/h 120 000 m3/h
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
> Utiliser un flux d’air neuf soufflé, qui a plus de portée qu’un flux d’air aspiré.
Vue du dessus
CONDITIONNEMENT DE LA CUVE
Air extrait
SCHÉMA DE PRINCIPE
par surpression naturelle
Plus grande
D’UNE VENTILATION EFFICACE distance possible
Air
Extraction mécanique
Extraction mécanique Extraction
Extraction par surpression
par naturelle
surpression naturelle aspiré Soufflage
non pollué
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Extraction
2
Vue e
//
Vue en coupe Vue en coupe
Vue
2 du dessus Vue du dessus
e distance possible
Grande cuve
Air extrait
Plus grande par surpression naturelle
distance possible
Soufflage
Air Air
aspiré Soufflage aspiré
non pollué non pollué
Extraction par surpression naturelle
Soufflage
Air
aspiré Air extrait
Soufflage non pollué par surpression
naturelle Air naturelle
aspiré 1
non pollué
F ICHE 8 A NNEXE
Vue en coupe Vue du dessus
Vue en coupe
Soufflage Soufflage
P RÉVENTION
Aspiration
à proximité
Soufflage
1 Soufflage de la sortie
d'air pollué.
Plus grande distance possible
de distance possible
Air extrait
par surpression
Vue du dessus naturelle
31/43
Air
aspiré
Soufflage Vue en coupe
Air extrait
!
non pollué par surpression A ne pas faire
naturelle Vue du dessus
Mauvaise circulation car réaspiration de l’air vicié
DÉCAPAGE DES SURFACES
>
LA PROBLÉMATIQUE / LES CONTRAINTES DE L’ENTREPRISE
Décaper le support en place afin d’obtenir une > résines stratifiées,
surface saine et cohésive > résines époxy brai ou solvantées
Difficultés : la nature exacte de l’ancien revêtement > membrane PVC (attention on peut trouver en
est parfois ignorée, jusqu’à la réalisation des travaux dessous des revêtements autres et des problèmes
(visite au moment du diagnostic initial : cuve pleine). de moisissures),
Différents revêtements existants :
J UIN 2008
Risque accident lié à la UHP (Ultra Haute Pression) ou Risque manutention du matériel et de l’évacuation
THP (Très Haute Pression). des déchets.
> Perforation ou coupure, voire sectionnement par Risque TMS (Trouble musculo-squelettique) et
le jet à haute pression : les blessures dues à une vibrations lors d’utilisation de marteau piqueur.
perforation par jet liquide sous pression sont Risques électriques : défectuosité du matériel, jet
toujours graves (destruction rapide des tissus atteignant un équipement resté sous tension.
pouvant conduire à la gangrène, développement Risque bruit : niveau sonore extrêmement élevé 118
d’infections gravissimes…) dB (A).
> Rupture flexible ou dessertissage d’un raccord : Risque de dermatose cutanée par contact avec les
P RÉVENTION
F ICHE 9
encombré). Ce risque est d’autant plus grave qu’il Risques de brûlures thermiques : échauffement de la
peut se produire lors de travaux en élévation. buse.
Risque lié à la charge physique : posture lors du
maintien de la lance. Effort pour maintenir
l’accessoire de projection, pour actionner l’organe
de commande.
LE RÔLE DU MAÎTRE D’OUVRAGE
Travailler seul au poste de lanceur pour éviter un Le port de protection respiratoire peut être rendu
accident sur une tierce personne dans le champ nécessaire par la présence dans les vapeurs et
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d’évolution du jet. brouillards générés lors du décapage de particules
respirables toxiques telles que des poussières
Etablir un système de surveillance permettant de pulvérisées de brai époxy ou de bitume ;
détecter tout incident affectant le lanceur. La
//
présence d’un opérateur en mesure d’arrêter la Eclairage : éclairage de type IP45 appareil de classe
2 ou 3
Bruit : casque anti-bruit + protection auditive Port d’un badge pour chaque opérateur se servant
complémentaire permettant une atténuation de 40 de la lance pour indiquer le risque spécifique d’une
dB > le choix du type de buse équipant la lance blessure liée à un jet haute pression
permet d’atténuer le bruit.
LA DOCUMENTATION EXISTANTE
EN SAVOIR PLUS
P RÉVENTION
F ICHE 9
RAPPEL RÉGLEMENTAIRE
Valeurs limites d'exposition à la poussière : décret 84-1093
du 7 décembre 1984
Exposition à la silice : décret 97-331 du 10 avril 1997
Exposition au bruit : décret 2006-892 du 19 juillet 2006
Exposition aux vibrations : décret 2005-746 du 4 juillet 2005
RENFORCEMENT DE STRUCTURE
>
LA PROBLÉMATIQUE / LES CONTRAINTES DE L’ENTREPRISE
Le choix de la technique est imposé par le bureau Difficultés spécifiques : approvisionnement des
d’études du maître d’ouvrage ou fait en chantiers, conditions d’accès des hommes et du
concertation avec le bureau d’études et l’entreprise. matériel aux postes de travail (travail en hauteur).
Renforcement composite : risque lié à l’application Rupture de flexible lors de la projection de béton.
des résines en stratifié ou en pâte. Projection par rebond de graviers lors de la
Injection de fissure : risque lié au contact avec la projection par voie sèche.
résine d’injection. Coup de bélier, de fouet lors du débouchage
d’agglomérat et de béton projeté.
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LE RÔLE DU MAÎTRE D’OUVRAGE
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Echafaudage à étudier pour prendre en compte le Privilégier la projection par voie humide (par rapport
recul nécessaire à la projection de béton. à la voie sèche) pour limiter les rebonds et
Choisir un adjuvant au béton projeté à PH neutre. l’empoussièrement.
//
Equiper le lanceur et ses aides d’un casque à
Traitement des fissures : bande hypalon collée à la de condensation, le point de rosée, qui dépend de
pâte époxy ou pâte souple. la température ambiante, de la température de la
Réalisation de revêtement stratifié ou non en surface à peindre et du degré d’humidité, ne doit
manuel ou en projeté. pas être atteint. Un assèchement, réchauffement,
Désinfection de la cuve avant remise en service. de l’air est souvent nécessaire.
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Les risques sont : de pénétrer dans les poumons profonds même
> cutanés (dermite d’irritation ou allergique) en cas lorsqu’ils sont poncés.
de contact avec la peau, Les poussières en revanche peuvent contenir des
> respiratoires (rhinite, asthme liés aux amines) si fibres de gros diamètres, qui sont irritantes pour la
//
inhalation de l’aérosol lors de la pulvérisation. peau ou le nez ou la gorge, ou des poussières issues
LES NUISANCES PHYSIQUES Les rouleaux de tissu ou mat de verre pèsent chacun
La manutention 50 kg et ont une largeur d’environ 1 m.
Les pots de résines se présentent en kit de 5 à 25 kg. Les sacs de matériaux de saupoudrage peuvent
Pour un réservoir de 500 m3, l'approvisionnement peser de 25 à 50 kg.
des seuls pots représente près d'une tonne, pour Posture pour l’application
couvrir une surface de 300 m2. Les plus pénibles sont celles liées à l’application en
sous face des dômes ou coupoles.
Les maladies professionnelles liées à certains gestes
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les phrases de risques. L'annexe 1 vous indique les Les gants en nitrile sont dégradés au contact de la
étiquetages correspondants.De plus le décret methylethylcétone. Ne pas les utiliser pour le
“prévention des risques cancérogènes, mutagènes nettoyage du matériel.
et toxiques pour la reproduction” (décret du
//
substance ou préparation cancérogène sauf Utiliser des protections respiratoires (en cas de
impossibilité technique. pulvérisation des résines ou en cas de ponçage),
Utiliser une résine non solvantée et contrôler la vérifier leur efficacité contre la nuisance concernée,
nature et les quantités de solvant utilisées sur le leur durée d'utilisation auprès du fabricant et à
chantier pour le nettoyage qui doit s'effectuer en l’aide des FDS. Privilégier le conditionnement
dehors de la cuve confinée. individuel des masques et filtres. En cas de
Utiliser des mélangeurs dédiés à vitesse lente. pulvérisation, les masques à ventilation assistée
Préférer un tissu de verre (tissé) et à faible ensimage pourraient être remplacés par des cagoules à
au mat de verre. ventilation assistée à visière “pelable” qui offrent un
En cas de pulvérisation, tous les salariés présents plus grand confort et un facteur de protection de
doivent être équipés d' EPI 20, suffisant sur ces chantiers.
LA DOCUMENTATION EXISTANTE
EN SAVOIR PLUS
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ou
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> R 45 Peut causer le cancer
> R 49 Peut causer le cancer par inhalation
> R 40 Effet cancérogène suspecté, preuves insuffisantes
//
> R 46 Peut provoquer des altérations génétiques héréditaires
> R 68 Possibilité d’effets irréversibles
Les produits étiquetés ainsi doivent être substitués, sauf en cas d’impossibilité technique justifiée.
Si l’un des produits ne peut pas être substitué, son utilisation nécessite des mesures spécifiques,
plus contraignantes que celles indiquées dans ce guide.
La nature du gant (nitrile, butyle, néoprène, type de matière et délai de rupture de la matière
polyvinylalcool, caoutchouc naturel ou latex, constitutive, compte tenu du niveau et de la durée
laminés…) doit être choisie selon les indications du du contact avec la peau).
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fabricant, en fonction de la composition de la résine Un gant peut se dégrader au contact avec le produit
et à l’aide des fiches de données de sécurité et du chimique. Ses propriétés physiques changent : il
type de sécurité (la Directive européenne peut se gonfler, durcir, ne plus être étanche, le
2001/60/CE du 7 août 2001 demande aux produit se diffuse à travers le gant…
//
fabricants de spécifier sur la fiche de données de Il doit être alors impérativement changé.
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
Conseils pour le choix de gants lors de la préparation et l'application de résines époxy ou polyuréthane
Les gants en butyle sont les plus résistants. nettoyage prolongé avec du méthyléthylcétone ils se
Cependant, ils offrent une dextérité parfois jugée détériorent vite : leur préférer, dans ce cas, les gants
insuffisante en butyle.
Les gants en nitrile épais offrent une résistance très
acceptable et une bonne dextérité, mais en cas de
Quelques règles
Les gants fins jetables sont à proscrire.
Utiliser des gants à longues manchettes en faisant un revers.
Les gants devront être portés sur des mains propres et sèches.
Il faut éviter de nettoyer les gants réutilisables en les trempant dans le solvant de nettoyage.
Avant réutilisation, laisser sécher le gant.
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MISE EN ŒUVRE DES RÉSINES
CHOISIR UN APPAREIL DE PROTECTION
RESPIRATOIRE EFFICACE
Principe d’un masque respiratoire efficace
La cartouche filtrante est choisie en fonction de la nature des poussières, aérosols (lettre P associée et couleur
blanche) et des gaz ou vapeurs (lettre A,B,E,K et couleur associées)
Attention : les filtres se saturent à l’utilisation :
> Avec les poussières, ils se colmatent : rendant l’effort à faire pour respirer de plus en plus pénible.
> Avec les gaz et vapeurs, à saturation ils deviennent inefficaces, et dans ce cas, laissent passer la
totalité des gaz et vapeurs. Le seuil olfactif (odeur de solvant) n’est pas efficace pour apprécier ce cas.
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Changer la cartouche en fonction de sa saturation (étude à faire au cas par cas).
Le stockage des cartouches doit se faire à l’abri de toute atmosphère polluée sinon le filtre se charge de
polluant pendant son stockage et devient inefficace.
//
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
Catégories Travaux Exposition Exposition
et nature concernés courante prolongée
> Particules solides > Démolition Exposition < 1h > Masque à ventilation
et liquides > Décapage > Masque en papier FFP2 et FFP3 assistée ou à
> Poussières > Projection adduction d’air
A jeter après
> Gouttelettes de béton chaque utilisation
liquides (brouillard, > Pulvérisation
aérosols) de peinture > Solution préférable au masque
> Fumées > Fumée de en papier
chalumeau
Demi masque
Masque
Filtre à particule
P2 ou P3
> Gaz et vapeurs > brûlage Demi masque > Masque à ventilation
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identifiés sans > projection de assistée ou à
toxicité spécifique résine adduction d’air
> solvants > mélange de Masque
> gaz (chalumeau) produits
> brouillard de > nettoyage au
projection de solvant
résine
> Choix de la cartouche : 2 indications
> lettre : nature du gaz ou vapeur
> chiffre : indice de protection
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Les techniques et produits utilisés sont courants et détaillés dans les DTU.
//
>
DES RISQUES LORS DE LA RÉHABILITATION D ’ UN CHÂTEAU D ’ EAU OU RÉSERVOIR
Travaux en hauteur (voir fiche échafaudage). Prévoir un extincteur en couverture lors de pose de
Approvisionnement, déchets (voir fiche approvisionnement, revêtement à la flamme.
stockage, manutention, déchets). Etablir un permis de feu en cas de substance
Ravalement : privilégier les produits en phase inflammable présente.
aqueuse plutôt qu’en phase solvant
Port de masque lors des projections suivant la
production de poussières ou la pulvérisation de
produit chimique ou de l’application d’un primaire
solvanté (voir fiche résine).
RAPPEL RÉGLEMENTAIRE
LE RÔLE DU MAÎTRE D’OUVRAGE
DTU 42-1 Imperméabilité de façade
DTU 43-1 Etanchéité des toitures terrasses en maçonnerie. > Prévoir un revêtement antidérapant
pour les circulations en couverture.
> Permettre les variantes techniques
pour diminuer les risques.
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LE RÔLE DU MAÎTRE D’OUVRAGE
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> 55 % des accidents mortels surviennent sur la travail à son employeur, qui doit lui garantir les
route, conditions nécessaires à une conduite en toute
> 16 % des handicapés du travail le sont suite à un sécurité.
accident de la route, Le risque routier est rarement considéré comme un
//
> 10 % des accidents du travail avec arrêt risque professionnel devant être évalué (en
Equipements de sécurité actifs et passifs des Légers) : cloison résistante entre habitacle et zone
véhicules routiers: airbags, ABS, ESR, limiteurs de arrière réservée au chargement, points
vitesse, GPS, climatisation, équipements hiver d’accrochage, moyens d’arrimage…
spécifiques (pneus “contact”, chaînes)… Logiciels de préparation et d’évaluation des
Aménagements spécifiques de sécurité des déplacements.
véhicules, en particulier des VUL (véhicules Utilitaires
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