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D’INSTALLATIONS CLASSEES
Rubriques 2510‐1 et 2515‐1‐a des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.
Etude de dangers
Cet article définit l’étude de dangers comme une étude prospective qui met l'accent à la fois sur les
dangers que peut présenter une installation et sur les moyens de les réduire.
Comme le précise l'article R.512-9 du Code de l'Environnement : "le contenu de l'étude de dangers
doit être en relation avec l'importance des risques engendrés par l'installation compte tenu de son
environnement et de la vulnérabilité des intérêts mentionnés aux articles L.211-1 et L.511-1".
Cette étude s'attache à quantifier et à qualifier différents scenarii pris en compte, en tenant compte de
l'efficacité des mesures de prévention et de protection.
Dans l’esprit de la méthodologie décrite dans la circulaire du 24 juillet 2003 précisant les principes
généraux pour l’élaboration des études de dangers, seuls sont étudiés les évènements
physiquement vraisemblables, à l’exclusion de ceux résultant d’actes de malveillance éventuels.
Rappelons que l'arrêté ministériel du 10 mai 2000, relatif à la prévention des accidents majeurs
impliquant des substances ou des préparations dangereuses, n'est pas applicable à une installation de
ce type. Aucun accident majeur n'est susceptible de résulter de cette exploitation. Il n'y a donc pas
lieu de décrire de scenario envisageant ce type d'accident.
Les problèmes de sécurité du personnel employé sur le site ne seront pas abordés dans ce document.
En effet, ils font l'objet de la notice relative à la conformité des installations avec les prescriptions
relatives à l'hygiène et à la sécurité du personnel, fournie dans le cadre de ce dossier.
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Etude de dangers 1
SOMMAIRE
PRESENTATION......................................................................................................................1
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Etude de dangers 3
SOMMAIRE
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Etude de dangers 4
RESUME DE L’ETUDE DE DANGERS
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Résumé de l’étude de dangers 5
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
Le projet fait l’objet de descriptions détaillées dans le dossier de demande et dans l’étude d’impact :
méthode d’exploitation, moyens matériels utilisés… Elles ne sont pas reprises dans le cadre de ce
chapitre.
Par arrêté préfectoral du 29 juillet 2010, la société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE reprend les
activités du site à la SA BOUCHARD.
Le précédent arrêté préfectoral a été obtenu par la SA BOUCHARD le 23 juin 1999 pour une durée de
15 ans. La validité de cet arrêté a pris fin le 23 mai 2014.
Début 2014, la société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE a sollicité auprès de la Préfecture, une
prolongation de la durée d’exploitation de la carrière dans le cadre d’une demande d’autorisation de
modification des conditions d’exploitation. Cette demande a été refusée.
Les réserves de gisement disponibles sur le site et ses abords, incitent la société GRANULATS
BOURGOGNE AUVERGNE à envisager un renouvellement et une extension de la carrière actuelle afin
de pérenniser ses activités.
Par ailleurs, la société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE souhaite accueillir des déchets inertes
extérieurs au site dans le cadre de la remise en état de ce dernier.
L'exploitation se fait à ciel ouvert, en dent creuse, hors nappe et par campagne (3 à 4 par an) de 5 à 6
semaines chacune.
Contrôle des matériaux entrants lors de leur dépôt sur le stockage tampon,
Utilisation dans la remise en état de la carrière des matériaux inertes extérieurs au site.
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Résumé de l’étude de dangers 7
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
Une aire étanche bétonnée équipée d’un séparateur à hydrocarbures sera également présente sur le
site.
Durée demandée : 30
ans
2510-1 Exploitation de carrières - A 3 km
Production moyenne
annuelle : 60.000 t
Production maximale
annuelle : 100.000 t
Broyage, concassage,
criblage, ensachage, Puissance
pulvérisation, nettoyage, installée (P) :
tamisage, mélange de Installations de traitement
pierres, cailloux, minerais et A si P > 550 kW d’une puissance totale
2515-1-a A 2 km
autres produits minéraux E si 200 < P ≤ 550 installée :
naturels ou artificiels ou de kW P = 981 W
déchets non dangereux D si 40 < P ≤ 200
inertes kW
Station de transit de
1. si S > 30 000
produits minéraux ou de
m²
déchets non dangereux Surface vouée à la
2. si 10 000 m² <
2517-2 inertes autres que ceux plateforme : E -
S ≤ 30 000 m²
visés par d'autres S ≈ 20 000 m²
3. si 5 000 m2 > S ≤
rubriques
10 000 m²
Quantité totale
(Q):
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Résumé de l’étude de dangers 8
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
Le volume total des deux bacs de rétention (de 500 L chacun) est de 1 m3.
Une société sous-traitante effectuera les tirs de mines nécessaires à l’exploitation du gisement calcaire.
Ces opérations seront effectuées par un boutefeu d’une société sous-traitante possédant toutes les
habilitations nécessaires à la réalisation de cette opération.
Les plans de tir seront mis en œuvre en fonction des besoins en matériaux, soit deux ou trois tirs de
mines par semaine lors des campagnes d’extraction.
Il n’y aura pas de stockage d’explosifs sur le site. La charge unitaire utilisée sera de 56 kg.
1-1-1-3 HORAIRES
Les activités du site ont lieu du lundi au vendredi, hors jours fériés avec les horaires suivants :
7 h à 17 h pour le négoce,
7 h à 18 h pour l’exploitation de la carrière (fonctionnement de l’installation de traitement mobile).
Les risques potentiels inhérents à ces produits ont également été pris en compte.
Pollution du sous-sol
Explosifs (utilisation)
Risque d’explosion
L’étude d’impact (cf Partie 2) indique que la carrière de Corpoyer-La-Chapelle se trouve en classe d’aléa
0 : Absence de minéraux amiantifères. Aucune fibre d’amiante ne peut donc être émise dans l’air sur le
site de la carrière et à ses abords, lors de l’exploitation de cette dernière.
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Résumé de l’étude de dangers 9
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
A proximité immédiate ou au droit du site étudié, les biens matériels sont, principalement, représentés
par :
Les axes de circulation, notamment la RD6 longeant le site au nord et la RD130k longeant le
site à l’est et à 600 m au sud-est,
Le sentier n°8 : de Frôlois à Corpoyer, prochainement inscrit au Plan Départemental des
Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR), est localisé à 425 m au sud-est du site,
Un poteau téléphonique est présent dans l’angle sud-ouest de la carrière, a une distance de 20
m du bord du front de taille. Le secteur où est implanté ce poteau téléphonique n’a jamais était
exploité car il se trouve dans la bande des 10 m qui borde la limite d’extraction. Il restera
inexploité dans le cadre de la nouvelle autorisation sollicitée.
Le milieu naturel : le site est situé hors de toute Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et
Floristique (ZNIEFF) et de Zones de Protection Spéciale - Natura 2000. Le projet aura pour effet
principale la destruction de quelques hectares de cultures. Ces milieux n'abritent aucune espèce
végétale protégée. Les milieux présents sur la carrière sont d'origine anthropique, exclusivement liés à
l'activité d'extraction. Le prolongement de l'exploitation permettra de maintenir ces habitats durant la
période d'autorisation.
Les eaux souterraines : bien que le site soit situé en dehors de tout périmètre de protection de captage
d'eau destinée à l'alimentation en eau potable, la qualité des eaux souterraines sera à préserver et à
protéger de toute pollution par déversement accidentelle de produits divers, notamment pétroliers.
Les eaux superficielles : il n'y a pas de circulation d’eau notable à proximité du site. Sur le site, les
eaux pluviales vont ruisseler sur le carreau et s’infiltrer et/ou évaporer.
L'environnement humain et industriel : les terrains se situent dans un environnement rural : des
parcelles cultivées et les premières habitations à l’entrée du village à 30 m au sud composent le contexte
autour de la carrière.
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Résumé de l’étude de dangers 11
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
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Résumé de l’étude de dangers 12
SOURCES
RISQUES POTENTIELLES DE MESURES DE MAITRISE DES RISQUES MISES EN PLACE
DANGERS
Stockages des hydrocarbures, des huiles et des liquides de refroidissement sur des bacs de rétention,
Le ravitaillement des engins et du groupe électrogène alimentant en électricité l’installation de traitement mobile est réalisé sur une aire étanche bétonnée équipée d’un séparateur à hydrocarbures
régulièrement vidangé par un récupérateur agréé. Le pistolet de remplissage est équipé d’un dispositif anti-débordement,
Les opérations d’entretien des engins sont réalisées sur le site de la carrière sur l’aire étanche bétonnée équipée d’un séparateur à hydrocarbures,
Les opérations d’entretien de l’installation de traitement mobile sont réalisées sur la carrière située sur la commune de Marcigny-le-Thil, à environ 25 km au sud-ouest du site, appartenant à la
société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE,
Hydrocarbures Curages et nettoyages du séparateur à hydrocarbures assurés par une entreprise spécialisée,
(fioul – huiles) Le personnel du site est formé à la gestion des hydrocarbures,
Toute fuite sur un engin ou un véhicule entraîne l’arrêt et la réparation immédiate de celui-ci. Les matériaux souillés seront évacués du site par une société agréée,
Les engins et véhicules amenés à circuler sur le site font l’objet d’entretiens réguliers afin de prévenir les fuites (carburants, huiles),
Des matériaux absorbants (kit anti-pollution) sont disponibles sur le site afin de limiter toute expansion/propagation d’une pollution accidentelle (fuite d’hydrocarbure). Par ailleurs, l’exploitant
donnera à son personnel des consignes d’intervention précises pour lutter contre une éventuelle pollution susceptible de contaminer les sols puis les eaux souterraines,
En cas de pollution et/ou d’incendie non maitrisé, un plan d’intervention sera activé par la société en vue de prévenir rapidement les services de secours (pompiers) et les services compétents
(Préfecture, DREAL, ARS).
Afin d'éviter tout dépôt sauvage, le site est interdit au public pendant toute la durée de l'exploitation par des clôtures périphériques. En dehors des heures d’ouverture du chantier, un portail ferme les
Dépôts sauvages accès à la carrière. En outre, des panneaux interdisant l'accès au site, les dépôts sauvages et indiquant les dangers seront régulièrement apposés sur l’ensemble du périmètre d’autorisation.
Dans le cas où d'éventuels déchets seraient néanmoins déposés sur le site par des tiers, ils seraient évacués vers des sites habilités.
POLLUTION
ACCIDENTELLE
DES EAUX ET Eaux sanitaires Les sanitaires employés sur le site seront des WC chimiques et seront régulièrement vidangés par un opérateur agréé.
DES SOLS
Les eaux superficielles seront principalement constituées par les eaux pluviales.
Eaux de ruissellement Aucune prise en charge des eaux de ruissellement n’est nécessaire car elles s’infiltreront dans le substrat calcaire au gré des porosités du gisement.
La qualité des eaux de la source du Lavoir et de la source de la Douix sera analysée deux fois par an.
Les déchets produits sont collectés et évacués :
Les déchets ménagers et emballages divers seront collectés et évacués par l’intermédiaire des services de la Communauté de Communes du Pays d’Alésia et de la Seine pour leur
Stockage des déchets traitement, en conformité avec la réglementation,
Les huiles usagées sont collectées régulièrement par un récupérateur agréé,
Au minimum une benne sera présente sur le site pour la gestion des déchets.
Des dispositions seront prises afin de s’assurer que les matériaux extérieurs arrivant sur le site pour être mis en remblai ne contiennent pas de déchets interdits :
Les apports de matériaux feront l’objet de 2 contrôles visuels : avant déchargement (entrée du site) de la benne puis lors du déchargement sur une plate-forme de stockage strictement
Apport de matériaux réservée à cet usage, afin de déceler les éléments indésirables et suspects (bidons, fûts, sacs plastiques…),
extérieurs
(réaménagement) Les matériaux non-conformes, refusés à l'arrivée sur le site, seront rechargés ou évacués. Une fiche de non-conformité sera établie et transmise au responsable du chargement,
La traçabilité des matériaux importés sur le site sera assurée : accompagnement d'un bordereau de suivi indiquant provenance, destination, quantités, …,
Réalisation de tests de lixiviation inopinés sur les matériaux entrants, 2 fois par an.
Afin de limiter les émissions et la propagation de poussières hors du site, l’exploitant prendra les dispositions suivantes :
Les engins d’exploitation sont conformes aux réglementations en vigueur relatives aux pollutions engendrées par les moteurs. Ils sont entretenus et révisés régulièrement,
La vitesse des véhicules sur les chantiers est limitée pour éviter de soulever trop de poussières,
Entretien régulier (nettoyage/balayage) de l’intersection entre l’entrée de la carrière et la RD6,
POLLUTION
Poussières / Emission Maintien des écrans végétaux en bordure de site,
ACCIDENTELLE
de gaz
DE L’AIR Les jetées de l’installation de traitement mobile seront équipées d’un système d’aspersion,
Arrosage des pistes lors des périodes sèches et venteuses pour éviter l’envol intempestif de poussières,
Bâchage obligatoire pour les matériaux pulvérulents (04/),
Concernant les émissions de gaz liées à un éventuel incendie, les mesures prises par la société sont décrites ci-après.
SOURCES
RISQUES POTENTIELLES DE MESURES DE MAITRISE DES RISQUES MISES EN PLACE
DANGERS
Les mesures de prévention des incendies sont les suivantes :
Il est interdit de fumer lors des opérations de ravitaillement et ces dernières sont effectuées moteur éteint. Cette interdiction est rappelée au moyen de panneaux,
Chaque engin dispose d’un extincteur homologué permettant d’intervenir, le cas échéant, rapidement,
RISQUES Les équipements électriques de l’installation de traitement mobile et des engins de chantier sont conformes aux normes en vigueur,
D’INCENDIE Des extincteurs adaptés sont disposés à proximité des sources potentielles d’incendie pour faciliter les premières interventions,
Les extincteurs et les installations électriques sont contrôlés périodiquement par une société agréée,
Il est interdit de brûler des déchets sur le site (à l’exception des emballages d’explosifs),
Les numéros de téléphone des services de secours sont affichés dans le bungalow.
Avant chaque tir : Le responsable du tir fera le tour de la carrière afin d'assurer la surveillance de l'opération, l'accès à la zone d'extraction sera interdit et l'accès au site surveillé, le personnel se mettra
à l'abri, les tiers seront avertis des dangers par des coups de trompe et des panneaux.
L'explosif sera ensuite acheminé au lieu de tir. La quantité sera adaptée aux besoins d'exploitation à un temps t. Le transport sera assuré par un véhicule adapté à cet usage. La quantité d'explosif sera
alors stockée momentanément en face des trous, la quantité correspondant à la charge unitaire.
L'espacement entre chaque tas sera conforme à la distance calculée pour la quantité d'explosif employée afin que la détonation accidentelle d’un tas ne puisse pas faire détonner les autres tas,
RISQUES LIES
sachant que la détonation d’une masse Q entraîne dans un rayon R = 0,5 x Q 1/3 la détonation simultanée de toute autre masse susceptible de détonner (charge en terrain plat sans protection
AUX TIRS DE
particulière). Dans le cas de l’exploitation cette distance minimale sera de 2,06 m.
MINES, AU
Explosion
STOCKAGE, AU Par ailleurs, 5 minutes avant le déclenchement du tir de mines, les salariés de la carrière se posteront sur les RD6 et RD103k afin d’arrêter le trafic automobile à l’aide de panneaux à main portant la
accidentelle ou mal
TRANSPORT ET mention STOP. Le trafic sera rétabli 3 minutes après la réalisation du tir.
contrôlée, incendie
A LA
MANIPULATION Ce mode opératoire sera suivi dès la phase d’exploitation n°3 (arrêt du trafic sur la RD103k) et jusqu’en phase n°6 (arrêt du trafic sur la RD103k et la RD6). Seuls les axes routiers situés dans un rayon
D’EXPLOSIFS inférieur à 70 m de la zone de tir seront concernés par cette mesure.
Le tir : La mise à feu sera réalisée pour tous les trous de mine chargés d'un même front et en une seule volée (sauf en cas de raté), selon le plan de tir défini au préalable. Le boutefeu quittera le
chantier le dernier et effectuera lui-même la mise à feu.
Après chaque tir : L'interdiction d'accès sera maintenue 3 minutes au moins après le tir avant de pénétrer dans la zone dangereuse. Le chantier fera l'objet d'une reconnaissance par le boutefeu afin de
repérer notamment les ratés éventuels. Reprise de l’activité après le signal.
Le matériel e et les engins de transport seront conformes à la législation et entretenus régulièrement par l'exploitant pour les entretiens courants et par des entreprises spécialisées en cas de
problèmes plus sérieux,
Les pièces mécaniques en mouvement seront munies de toutes les protections nécessaires : grilles de protection au point rentrant des bandes transporteuses, carter sur les courroies
Installation de d'entraînement,
traitement mobile Les têtes motrices et les tambours des tapis transporteurs seront protégés par des plaques grillagées,
Des arrêts d'urgence "coup de poing" seront installés à chaque niveau d'intervention du personnel,
En outre, des panneaux rappelant les dangers et exhortant à la prudence seront apposés à chaque niveau où existe un risque,
Le personnel se conformera aux consignes de sécurité relatives au port de chaussures de sécurité, du casque, des protections auditives et des lunettes.
Les risques liés à la circulation des engins pourraient provenir d'un entretien insuffisant (mauvaise adhérence des pneus, défaillance des freins ou de la signalisation par exemple) ou d'une conduite
imprudente ou dangereuse du ou des conducteurs (qui pourrait être liée à un état de fatigue importante). Un engin pourrait alors percuter un véhicule ou une personne et entraîner des blessures plus
ou moins graves.
Dans de bonnes conditions d'utilisation, ces risques seront très limités.
RISQUES Les mesures prises sur le site sont les suivantes :
D’ACCIDENT
CORPOREL Engins de chantier conformes à la réglementation et entretenus régulièrement,
Priorité absolue aux engins de chantier sur tous les autres véhicules,
Circulation des
Vitesse limitée dans l'enceinte du site pour réduire la gravité d'éventuels accidents,
engins
Affichage du plan de circulation à l’entrée du site et présence de panneaux prévenant les risques,
Tous les véhicules de chantier sont équipés d'un avertisseur de recul de type cri du lynx et de feux de recul,
Balisage et entretien régulier des pistes,
Accès aux zones sensibles strictement réglementé,
Création d'emplacements de stationnement autorisé,
Consommation d'alcool interdite sur les lieux de travail.
Apport et évacuation
des matériaux hors Entretien régulier (nettoyage/balayage) de la RD6 au niveau de l’accès au site sera opéré si nécessaire.
site
SOURCES
RISQUES POTENTIELLES DE MESURES DE MAITRISE DES RISQUES MISES EN PLACE
DANGERS
Des mesures ont déjà été prises et seront maintenues, voire étendues, afin d'interdire l'accès de la carrière au public :
Accès de la carrière interdit au public. Ceci est matérialisé par une clôture sur l’ensemble du périmètre, des pancartes et panneaux, et par la fermeture des accès par un portail en dehors des
heures d’ouverture de la carrière,
Interdiction de l’accès Des panneaux indiquant les dangers du site sont apposés aux endroits adéquats.
au site – Accueil des
Par ailleurs, des dispositions sont également prises pour l'accueil des visiteurs :
visiteurs
Aire de stationnement à l'entrée du site,
Des casques et des gilets fluorescents sont également disponibles et leur port sera obligatoire.
Pendant les heures de fonctionnement, aucun visiteur ne peut circuler sans l'accord du chef de carrière.
Projection de blocs Les risques sont limités du fait des plans de tirs, adaptés, qui sont mis en place.
lors de la mise en
œuvre d’explosif Les tirs sont réalisés par du personnel spécialisé.
Les mesures mises en place pour éviter la chute du haut des fronts sont les suivantes :
les banquettes sont suffisamment larges pour permettre aux engins d'évoluer loin des bords. De plus, des blocs sont disposés en bordure des fronts et des pistes,
Existence de fronts
de taille des dossiers de prescription précisent les consignes de sécurité qu'il y a lieu de suivre. Ces consignes sont affichées de manière visible dans les divers points de l'installation et des
consignes particulières sont diffusées sous forme de document.
Cet aspect est plus particulièrement développé au niveau de la Notice Hygiène et Sécurité.
Pour pallier ce type d'effet, la réglementation à laquelle l'installation est soumise (notamment le RGIE et l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploiter) prévoit notamment le maintien d'une bande de
Affaissement des terrain inexploitée en limite de site d'une largeur minimale de 10 m.
terrains limitrophes
Présence d’une distance horizontale de 20 m depuis les limites cadastrales du périmètre de la carrière en bordure de la RD6 (limite nord) et en bordure de la RD103k (en limite Est),
Grille des scenarii
Risques
Dangers potentiels Phénomènes dangereux Evènements initiateurs Cinétique d'occurrence Retour d'expérience Probabilité Intensité des effets Gravité EVALUATION DU RISQUE
théoriques
Opérations de ravitaillement
Débordement des réservoirs Mesures permettant de contenir une infiltration (présence de kits anti-
(engins, groupes électrogènes) Soudaine
pollution dans les engins).
Circulation des engins Collision conduisant à un épandage Infiltration de
Dépôt de déchets Dépôt de déchets polluants substances Lente Intervention rapide possible.
Pollution des eaux indésirables
Manque d'entretien Classe C Modérée Acceptable
et des sols pouvant toucher En matière de pollution des eaux et du sol, le nombre d'accidents recensé
Cibles environnementales
Opérations de ravitaillement
des opérations de ravitaillement
et matérielles
Erreur humaine ou aléas géologiques le BARPI entre 1988 et 2013 est de 52 accidents, soit environ 2 par an.
Utilisation d'explosifs : projection de blocs Classe C Traumatismes corporels Sérieuse
entraînant la projection de blocs Concernant les dommages corporels, le nombre d'accidents recensé par le Acceptable
BARPI entre 1988 et 2013 est de 73 accidents, soit un peu moins de 3 par
Traumatismes an.
Accident corporel Chute depuis une structure élevée Soudaine
corporels
Utilisation d' une installation de traitement mobile Risque d'incendie
Risque d'électrocution Aucun accident de ce type ne s'est produit sur le site.
niveau de gravité
catastrophique
/désastreux
important
sérieux
modéré
E D C B A niveau de probabilité
Pour répondre aux dispositions de l’article R 512-9 du livre V du Code de l’Environnement sur la
présentation d'une cartographie des zones de risques significatifs, ces derniers ont été déterminés de la
façon suivante :
Un risque significatif est grave et probable et a des effets en dehors des terrains étudiés,
Un risque significatif sous condition est grave et peu probable et a des effets en dehors des
terrains étudiés. Un risque grave et peu probable qui n'a pas d'effets en dehors des terrains
étudiés est un risque non significatif,
Un risque non significatif est également un risque peu grave, probable ou peu probable et a
des effets ou n'a pas d'effets en dehors des terrains étudiés.
Niveau de probabilité
Niveau gravité E D C B A
Désastreux
Catastrophique
Important
Sérieux
Modéré
Niveau de risque :
L’utilisation d’explosifs :
Pour l’explosion d’une charge unitaire de 56 kg, la distance Z2 de blessures graves pouvant
être mortelle, se situerait à une distance théorique inférieure à 30,61 m du lieu de tir1.
L’évolution des engins : la zone potentielle d’accident corporel est représentée par :
Toute l’aire d’évolution des engins au sein du site,
Les réseaux routiers.
1
Cette distance représente l’explosion théorique de la quantité maximale acheminée au niveau de la ligne de tir.
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Résumé de l’étude de dangers 17
ETUDE DE DANGERS
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Etude de dangers 19
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
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1 – PRINCIPALES DEFINITIONS
Les définitions présentées ci-après sont tirées du "Glossaire technique des risques technologiques", joint
à la circulaire du 7 octobre 2005, abrogée par la circulaire du 10 mai 2010, diffusée par la Direction de la
Prévention des Pollutions et des Risques (DPPR).
Les termes ou expressions explicités ci-après font référence, lorsqu'elles existent, à des définitions
extraites de normes ou de textes réglementaires.
La notion de danger définit une propriété intrinsèque à une substance, à un système naturel ou créé
par l'homme et nécessaire au fonctionnement du processus envisagé, à une disposition…, de nature à
entraîner un dommage sur des intérêts à protéger.
Sont ainsi rattachées à la notion de "danger" les notions d’inflammabilité ou d’explosivité, de toxicité, de
caractère infectieux… inhérentes à un produit, et celle d'énergie disponible (pneumatique ou potentielle)
qui caractérisent le danger.
Le risque constitue une "potentialité". Il ne se "réalise" qu’à travers "l’événement accidentel", c’est-à-
dire à travers la réunion et la réalisation d’un certain nombre de conditions et la conjonction d’un certain
nombre de circonstances qui conduisent, d’abord, à l’apparition d’un (ou plusieurs) élément(s)
initiateur(s) qui permettent, ensuite, le développement et la propagation de phénomènes permettant au
"danger" de s’exprimer, en donnant lieu d'abord à l'apparition d'effets et ensuite en portant atteinte à un
(ou plusieurs) élément(s) vulnérable(s).
Le risque peut être décomposé selon les différentes combinaisons de ses trois composantes que sont
l’intensité, la vulnérabilité et la probabilité (la cinétique n’étant pas indépendante de ces trois
paramètres) :
La réduction du risque recouvre l'ensemble des actions entreprises en vue de diminuer la probabilité,
les conséquences négatives (ou dommages) associées à un risque, ou les deux. [FD ISO/CEI Guide 73].
Cela peut être fait par le biais de chacune des trois composantes du risque que sont : la probabilité,
l’intensité et la vulnérabilité :
Réduction de la probabilité : par amélioration de la prévention, par exemple par ajout ou
fiabilisation des mesures de sécurité,
Réduction de l’intensité : par action sur l’élément porteur de danger (ou potentiel de danger), par
exemple substitution par une substance moins dangereuse, réduction des quantités mises en
œuvre, atténuation des conditions de procédés (T°, P...), simplification du système…,
La réduction de l’intensité peut également être accomplie par des mesures de limitation,
La réduction de la probabilité et/ou de l’intensité correspond à une réduction du risque "à la
source", réduction de la vulnérabilité : par éloignement ou protection des éléments vulnérables
(par exemple par la maîtrise de l’urbanisation…).
Les "intérêts à protéger" (ou éléments vulnérables ou enjeux, ou cibles) sont représentés par les
personnes, les biens ou les différentes composantes de l’environnement susceptibles, du fait de
l'exposition au danger, de subir, en certaines circonstances, des dommages (art. L.511-1 du Code de
l'Environnement).
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Etude de dangers 21
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
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Effets dominos : Action d’un phénomène dangereux affectant une ou plusieurs installations d’un
établissement qui pourrait déclencher un autre phénomène sur une installation ou un établissement
voisin, conduisant à une aggravation générale des effets du premier phénomène [effet domino =
« accident » initié par un « accident »].
2-1 LE PROJET
2-1-1 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Le projet fait l’objet de descriptions détaillées dans le dossier de demande et dans l’étude d’impact :
méthode d’exploitation, moyens matériels utilisés… Elles ne sont pas reprises dans le cadre de ce
chapitre.
Par arrêté préfectoral du 29 juillet 2010, la société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE reprend les
activités du site à la SA BOUCHARD.
Le précédent arrêté préfectoral a été obtenu par la SA BOUCHARD le 23 juin 1999 pour une durée de
15 ans. La validité de cet arrêté a pris fin le 23 mai 2014.
Début 2014, la société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE a sollicité auprès de la Préfecture, une
prolongation de la durée d’exploitation de la carrière dans le cadre d’une demande d’autorisation de
modification des conditions d’exploitation. Cette demande a été refusée.
Les réserves de gisement disponibles sur le site et ses abords, incitent la société GRANULATS
BOURGOGNE AUVERGNE à envisager un renouvellement et une extension de la carrière actuelle afin
de pérenniser ses activités.
Par ailleurs, la société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE souhaite accueillir des déchets inertes
extérieurs au site dans le cadre de la remise en état de ce dernier.
L'exploitation se fait à ciel ouvert, en dent creuse, hors nappe et par campagne (3 à 4 par an) de 5 à 6
semaines chacune.
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Etude de dangers 22
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Contrôle des matériaux entrants lors de leur dépôt sur le stockage tampon,
Utilisation dans la remise en état de la carrière des matériaux inertes extérieurs au site.
Une aire étanche bétonnée équipée d’un séparateur à hydrocarbures sera également présente sur le
site.
▼ Tableau : Rubriques de la nomenclature des installations classées visées
Durée demandée : 30
ans
2510-1 Exploitation de carrières - A 3 km
Production moyenne
annuelle : 60.000 t
Production maximale
annuelle : 100.000 t
Broyage, concassage,
criblage, ensachage, Puissance
pulvérisation, nettoyage, installée (P) :
tamisage, mélange de Installations de traitement
pierres, cailloux, minerais et A si P > 550 kW d’une puissance totale
2515-1-a A 2 km
autres produits minéraux E si 200 < P ≤ 550 installée :
naturels ou artificiels ou de kW P = 981 W
déchets non dangereux D si 40 < P ≤ 200
inertes kW
Station de transit de
1. si S > 30 000
produits minéraux ou de
m²
déchets non dangereux Surface vouée à la
2. si 10 000 m² <
2517-2 inertes autres que ceux plateforme : E -
S ≤ 30 000 m²
visés par d'autres S ≈ 20 000 m²
3. si 5 000 m2 > S ≤
rubriques
10 000 m²
ENCEM
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Quantité totale
(Q):
Une société sous-traitante effectuera les tirs de mines nécessaires à l’exploitation du gisement calcaire.
Ces opérations seront effectuées par un boutefeu d’une société sous-traitante possédant toutes les
habilitations nécessaires à la réalisation de cette opération.
Les plans de tir seront mis en œuvre en fonction des besoins en matériaux, soit deux ou trois tirs de
mines par semaine lors des campagnes d’extraction.
Il n’y aura pas de stockage d’explosifs sur le site. La charge unitaire utilisée sera de 56 kg.
2-1-1-2 HORAIRES
Les activités du site ont lieu du lundi au vendredi, hors jours fériés avec les horaires suivants :
7 h à 17 h pour le négoce,
7 h à 18 h pour l’exploitation de la carrière (fonctionnement de l’installation de traitement mobile).
Les risques potentiels inhérents à ces produits ont également été pris en compte.
Pollution du sous-sol
Explosifs (utilisation)
Risque d’explosion
ENCEM
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L’étude d’impact (cf Partie 2) indique que la carrière de Corpoyer-La-Chapelle se trouve en classe d’aléa
0 : Absence de minéraux amiantifères. Aucune fibre d’amiante ne peut donc être émise dans l’air sur le
site de la carrière et à ses abords, lors de l’exploitation de cette dernière.
ENCEM
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A proximité immédiate ou au droit du site étudié, les biens matériels sont, principalement, représentés
par :
Les axes de circulation, notamment la RD6 longeant le site au nord et la RD130k longeant le
site à l’est et à 600 m au sud-est,
Le sentier n°8 : de Frôlois à Corpoyer, prochainement inscrit au Plan Départemental des
Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR), est localisé à 425 m au sud-est du site,
Un poteau téléphonique est présent dans l’angle sud-ouest de la carrière, a une distance de 20
m du bord du front de taille. Le secteur où est implanté ce poteau téléphonique n’a jamais était
exploité car il se trouve dans la bande des 10 m qui borde la limite d’extraction. Il restera
inexploité dans le cadre de la nouvelle autorisation sollicitée.
ENCEM
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Le milieu naturel : le site est situé hors de toute Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et
Floristique (ZNIEFF) et de Zones de Protection Spéciale - Natura 2000. Le projet aura pour effet
principale la destruction de quelques hectares de cultures. Ces milieux n'abritent aucune espèce
végétale protégée. Les milieux présents sur la carrière sont d'origine anthropique, exclusivement liés à
l'activité d'extraction. Le prolongement de l'exploitation permettra de maintenir ces habitats durant la
période d'autorisation.
Les eaux souterraines : bien que le site soit situé en dehors de tout périmètre de protection de captage
d'eau destinée à l'alimentation en eau potable, la qualité des eaux souterraines sera à préserver et à
protéger de toute pollution par déversement accidentelle de produits divers, notamment pétroliers.
Les eaux superficielles : il n'y a pas de circulation d’eau notable à proximité du site. Sur le site, les
eaux pluviales vont ruisseler sur le carreau et s’infiltrer et/ou s’évaporer.
L'environnement humain et industriel : les terrains se situent dans un environnement rural : des
parcelles cultivées et les premières habitations à l’entrée du village à 300 m au sud composent le
contexte autour de la carrière.
ENCEM
Etude de dangers 28
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Les industries extractives prises en compte dans les statistiques BARPI présentées ci-après sont les
Nomenclatures des Activités Françaises (INSEE) suivantes :
B 08.11 : Extraction de pierres ornementales et de construction, de calcaire industriel, de gypse,
de craie et d’ardoise,
B 08.12 : Exploitation de gravières et sablières, extraction d’argiles et de kaolin,
B 08.99Z : Extraction de minéraux et de matériaux divers :
Matières abrasives, amiante, farines siliceuses fossiles, graphite naturel, stéatite (talc),
feldspath…,
Asphaltes naturels, asphaltites et roches asphaltiques, bitumes solides naturels,
Pierres gemmes, quartz, mica… .
88 à
98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13
97
Incendie 4 1 3 2 1 1 1 2 3 1 5 1 1 1 2
Explosion 4 1 2 1 1 1 1
Rejet de
matières
dangereuses 21 3 1 2 2 5 1 1 4 1 3 1 1
ou
polluantes
Chutes et
5 1 2 3 1 1 3 4 10 6 11 5
projections
Effet domino 1 1
Au total, entre 1988 et 2013, 140 accidents ont été recensés par le BARPI concernant les activités
extractives prises en compte.
La majeure partie des accidents concerne le rejet de matières dangereuses ou polluantes et, dans une
moindre mesure, les chutes / projections et l’incendie.
Au regard du nombre total de sites d’extraction et de traitement autorisés sur le territoire national
(de l’ordre de 3 000), ces 140 accidents répertoriés sur ces 26 années indiquent que ce type
d’activités est faiblement accidentogène.
ENCEM
Etude de dangers 29
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Les conséquences de ces accidents ont également été recensées, comme l’indique le tableau ci-
dessous :
88 à 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13
Pollution des
12 2 1 2 1 5 1 1 1
eaux
Pollution du
4 1 1 1 1 1
sol
Dommage
corporel 6 3 3 1 6 1 2 1 9 13 7 16 5
(dont décès)
Evacuation ou
confinement 1 2 2
de riverains
Dommage
matériel 1 1 1 2 2 1
externe
Atteinte à la
flore et à la 7 1 1 1 1
faune sauvage
Chômage
1 3 1
technique
D’une manière générale, les dommages corporels restent la conséquence la plus fréquente des
accidents en carrière.
Aucun décès de personne n'a jamais été enregistré à l'extérieur d’un périmètre autorisé, en relation avec
un incident intervenu à l'intérieur du site.
ENCEM
Etude de dangers 30
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Les risques de pollution de l'air pourraient être liés à la combustion accidentelle d'hydrocarbures, aux
émissions de poussières et à la pollution engendrée par l’usage de moteurs thermiques.
Dans le cas d’une combustion accidentelle, des émissions importantes de gaz et de fumées grasses
pourraient entraîner un danger pour le personnel. La nature des gaz émis se composera essentiellement
de gaz carbonique (CO2) et d’hydrocarbures incomplètement brûlés.
Notons que la combustion d’hydrocarbures donne lieu à d’importantes fumées grasses et asphyxiantes.
Il faut répertorier également parmi les risques, ceux liés au fonctionnement des engins (engin de
terrassement, foreuse, …). Il s'agirait dans ce cas d'un feu classique ne présentant pas de problèmes
particuliers.
ENCEM
Etude de dangers 31
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L’explosion est assimilée à une expansion volumique violente et soudaine, accompagnée ou non d’une
onde de chaleur. Le danger est lié à la présence d’une importante quantité de produits gazeux en
mélange avec une concentration adéquate d’un comburant (oxygène de l’air le plus souvent).
L’oxygène n’étant pas un combustible mais un comburant, pour induire une explosion, celui-ci a donc
besoin de se mélanger avec un produit inflammable.
Des risques d’explosion existeront compte tenu de la mise en œuvre d’explosifs sur le site. Toutefois, en
cas d’explosion non contrôlée, les effets du souffle de l’explosion resteraient relativement limités, car
confinés dans la fosse d'extraction.
Les tirs seront réalisés par du personnel d’une société sous-traitante, disposant de toutes les
habilitations nécessaires.
Concernant les stockages d’hydrocarbures présents dans le container et dans les engins et du groupe
électrogène, le risque d'explosion est très improbable car il faut une pression importante pour qu’un tel
risque existe, ce qui n’est pas le cas en temps normal, sauf s’ils ont été préalablement chauffés (par un
incendie proche par exemple).
4-1-5-1 ORIGINE
Ces risques correspondent à des déplacements de matériaux à des distances ou des localisations non
prévues par le mineur.
ENCEM
Etude de dangers 32
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Les principales circonstances pouvant entraîner des projections sont synthétisées dans le document ci-
contre.
Afin de limiter les risques de projections, la progression des fronts d'exploitation s'effectuera de façon à
ce que le dégagement des tirs soit orienté vers le centre de la carrière.
Par ailleurs, 5 minutes avant le déclenchement du tir de mines, les salariés de la carrière se posteront
sur les RD6 et RD103k afin d’arrêter le trafic automobile à l’aide de panneaux à main portant la mention
STOP. Le trafic sera immédiatement rétabli après la réalisation du tir.
Ce mode opératoire sera suivi dès la phase d’exploitation n°3 (arrêt du trafic sur la RD103k) et jusqu’en
phase n°6 (arrêt du trafic sur la RD103k et la RD6). Seuls les axes routiers situés dans un rayon inférieur
à 70 m de la zone de tir seront concernés par cette mesure.
Pour ce faire, des consignes auront été données aux employés de la carrière et les numéros de
téléphone de ces services seront affichés visiblement dans le bungalow.
ENCEM
Etude de dangers 34
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Les risques liés aux travaux d'exploitation sont, entre autres, visés par les articles suivants de l'arrêté
ministériel du 22 septembre 1994 modifié :
Article 13 : clôtures et panneaux d'affichage en matière de carrière,
Article 14-1 : distances limites en matière d'exploitation à ciel ouvert.
et par les articles du titre "Règles générales"4 du Règlement Général des Industries Extractives (RGIE),
institué par le décret n°80.331 du 7 mai 1980 modifié par le décret n° 95.694 du 3 mai 1995.
Les dangers présentés par un site d’extraction et une installation de traitement de matériaux se
réduisent, compte tenu de l'automatisation des asservissements des cycles de fabrication, à des
accidents corporels dus au non respect des règles élémentaires de sécurité.
Concernant la manipulation d’explosifs, le risque de projection sera minime compte tenu des dispositions
prises par la société : manipulation d’explosifs confiée à des personnes habilitées, plans de tir adaptés,
…
D’autres activités annexes peuvent présenter certains dangers vis-à-vis des tiers. Ces activités seront
principalement l’évacuation des matériaux hors du site.
La société mettra en œuvre des mesures afin de limiter le risque lié au transport des matériaux (cf. Partie
7 de l’étude d’impact – Chapitre 9).
4
Voir le tableau récapitulatif du titre en annexe de la Notice Hygiène et Sécurité
ENCEM
Etude de dangers 35
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AXES ROUTIERS
Les risques liés aux voies de circulation seront donc essentiellement limités à ceux d’un éventuel
accident d’un véhicule provenant de la carrière avec ceux des usagers.
AXES FERROVIAIRES
AXES FLUVIAUX
AXES AERIENS
Il n’existe pas d’axe aérien dans le secteur du projet. La base aérienne la plus proche est l’aéroport de
Dijon Bourgogne (21) situé à 47 km au sud-est du projet.
Il n’y a pas d’activité industrielle soumise à autorisation à proximité immédiate du projet. L’installation
classée pour la protection de l’environnement la plus proche du site est dans la commune de Darcey à
plus de 3 km du site.
A noter que le site de la société DIJON CEREALES, situé à 4,1 km au sud-ouest du site, est classé
SEVESO seuil bas. Il y a un risque d’explosion accidentel. D’après la DREAL, la zone d’effet est de
quelques mètres. La zone d’étude n’est donc pas concernée par la zone d’effet en raison de son
éloignement avec le site de la société DIJON CEREALES (4,1 km).
En ce qui concerne les équipements présents dans le voisinage immédiat ou droit du site (champ,
sentier, réseau télécom, …), la société prendra un certain nombre de dispositions en vue d’assurer
l’intégrité des ouvrages et la sécurité du personnel et des tiers.
Sur le site, ce risque est maîtrisé par l’existence d’une clôture sur toute la périphérie et la fermeture des
accès à la carrière en dehors des heures de travail.
ENCEM
Etude de dangers 36
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Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
En cas de fortes pluies, les eaux de ruissellement pourraient s'accumuler au niveau des points bas du
carreau d’exploitation et s’infiltrent naturellement.
Le risque d'incendie des terrains voisins n'est théoriquement pas à écarter. Au niveau du site étudié, les
risques de propagation d’un incendie seront réduits par la nature généralement minérale des sols et par
la présence de parcelles cultivées alentours.
VENT FORT
Les vents forts pourraient être à l’origine de chutes d’arbres près des lisières. Les structures
hautes/verticales de l’installation de traitement mobile pourraient souffrir d’un vent violent. Toutefois,
celle-ci est située partiellement à l’abri. En effet, les merlons périphériques et les linéaires de front
limitent la prise au vent.
FOUDRE
La foudre représente un risque notamment par sa capacité à allumer des matières combustibles. Les
installations les plus sensibles à ce risque sont les stockages d’hydrocarbures dans les engins et le
groupe électrogène
L’arrêté du 19 juillet 2011, relatif à la prévention des risques accidentels au sein des installations
classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation et concernant la protection
contre la foudre de certaines installations, réglemente les dispositifs de protection à mettre en place.
Cet arrêté ne vise pas les installations de traitement des matériaux, ni les ateliers de réparation et
d’entretien des véhicules et des engins.
Par ailleurs, les installations susceptibles de subir les dommages de la foudre sont équipées de
dispositifs de protection (parafoudre avec transformateur et installations mises à la terre).
Toutefois, en France, le niveau kéraunique moyen est de 20, par conséquent la foudre ne constituera
pas un facteur aggravant de risques.
SEISME
ENCEM
Etude de dangers 37
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Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
En cas de découverte à l’intérieur du site d’un engin explosif, les consignes suivantes seront à observer :
Aucune manipulation ou déplacement de celui-ci n’est entrepris. Le maire de la commune et les
services de sécurité civile sont alors aussitôt avertis,
Si l’engin se trouve dans une position instable qui risque d’entraîner sa chute, il doit être calé
soigneusement, mais en aucun cas manipulé ou déplacé,
Si l’engin est découvert dans le godet d’un engin d’extraction ou dans la benne d’un véhicule de
transport, celui-ci doit être immédiatement immobilisé et maintenu dans cet état jusqu’à l’arrivée
d’une personne habilitée à la manipulation de ce type d’engins,
Enfin, les abords de l’engin sont balisés et aucune activité ne doit se dérouler à l’intérieur de ce
périmètre.
La diversité des accidents potentiels pouvant intervenir sur ou à proximité du site nécessite que des
mesures soient prises pour en limiter la probabilité (mesures préventives) ou en réduire les
conséquences (mesures d’intervention).
Les mesures préventives résultent principalement des programmes d’entretien du matériel et des
examens périodiques des divers points de l’installation par des organismes agréés.
A ces programmes et examens, viennent se greffer d’autres mesures dont certaines font l’objet d’une
description détaillée dans l’étude d’impact. Ces mesures limitent encore un peu plus les risques.
Enfin d’autres mesures relèvent des dispositions du RGIE, applicable aux carrières et à leurs
dépendances, en matière d’hygiène et de sécurité du personnel. Elles sont reprises de manière
exhaustive dans la Notice Hygiène et Sécurité jointe au dossier.
ENCEM
Etude de dangers 38
SOURCES
RISQUES POTENTIELLES DE MESURES DE MAITRISE DES RISQUES MISES EN PLACE
DANGERS
Stockages des hydrocarbures, des huiles et des liquides de refroidissement sur des bacs de rétention,
Le ravitaillement des engins et du groupe électrogène alimentant en électricité l’installation de traitement mobile est réalisé sur une aire étanche bétonnée équipée d’un séparateur à hydrocarbures
régulièrement vidangé par un récupérateur agréé. Le pistolet de remplissage est équipé d’un dispositif anti-débordement,
Les opérations d’entretien des engins sont réalisées sur le site de la carrière sur l’aire étanche bétonnée équipée d’un séparateur à hydrocarbures,
Les opérations d’entretien de l’installation de traitement mobile sont réalisées sur la carrière située sur la commune de Marcigny-le-Thil, à environ 25 km au sud-ouest du site, appartenant à la
société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE,
Hydrocarbures Curages et nettoyages du séparateur à hydrocarbures assurés par une entreprise spécialisée,
(fioul – huiles) Le personnel du site est formé à la gestion des hydrocarbures,
Toute fuite sur un engin ou un véhicule entraîne l’arrêt et la réparation immédiate de celui-ci. Les matériaux souillés seront évacués du site par une société agréée,
Les engins et véhicules amenés à circuler sur le site font l’objet d’entretiens réguliers afin de prévenir les fuites (carburants, huiles),
Des matériaux absorbants (kit anti-pollution) sont disponibles sur le site afin de limiter toute expansion/propagation d’une pollution accidentelle (fuite d’hydrocarbure). Par ailleurs, l’exploitant
donnera à son personnel des consignes d’intervention précises pour lutter contre une éventuelle pollution susceptible de contaminer les sols puis les eaux souterraines,
En cas de pollution et/ou d’incendie non maitrisé, un plan d’intervention sera activé par la société en vue de prévenir rapidement les services de secours (pompiers) et les services compétents
(Préfecture, DREAL, ARS).
Afin d'éviter tout dépôt sauvage, le site est interdit au public pendant toute la durée de l'exploitation par des clôtures périphériques. En dehors des heures d’ouverture du chantier, un portail ferme les
Dépôts sauvages accès à la carrière. En outre, des panneaux interdisant l'accès au site, les dépôts sauvages et indiquant les dangers seront régulièrement apposés sur l’ensemble du périmètre d’autorisation.
Dans le cas où d'éventuels déchets seraient néanmoins déposés sur le site par des tiers, ils seraient évacués vers des sites habilités.
POLLUTION
ACCIDENTELLE
DES EAUX ET Eaux sanitaires Les sanitaires employés sur le site seront des WC chimiques et seront régulièrement vidangés par un opérateur agréé.
DES SOLS
Les eaux superficielles seront principalement constituées par les eaux pluviales.
Eaux de ruissellement Aucune prise en charge des eaux de ruissellement n’est nécessaire car elles s’infiltreront dans le substrat calcaire au gré des porosités du gisement.
La qualité des eaux de la source du Lavoir et de la source de la Douix sera analysée deux fois par an.
Les déchets produits sont collectés et évacués :
Les déchets ménagers et emballages divers seront collectés et évacués par l’intermédiaire des services de la Communauté de Communes du Pays d’Alésia et de la Seine pour leur
Stockage des déchets traitement, en conformité avec la réglementation,
Les huiles usagées sont collectées régulièrement par un récupérateur agréé,
Au minimum une benne sera présente sur le site pour la gestion des déchets.
Des dispositions seront prises afin de s’assurer que les matériaux extérieurs arrivant sur le site pour être mis en remblai ne contiennent pas de déchets interdits :
Les apports de matériaux feront l’objet de 2 contrôles visuels : avant déchargement (entrée du site) de la benne puis lors du déchargement sur une plate-forme de stockage strictement
Apport de matériaux réservée à cet usage, afin de déceler les éléments indésirables et suspects (bidons, fûts, sacs plastiques…),
extérieurs
(réaménagement) Les matériaux non-conformes, refusés à l'arrivée sur le site, seront rechargés ou évacués. Une fiche de non-conformité sera établie et transmise au responsable du chargement,
La traçabilité des matériaux importés sur le site sera assurée : accompagnement d'un bordereau de suivi indiquant provenance, destination, quantités, …,
Réalisation de tests de lixiviation inopinés sur les matériaux entrants, 2 fois par an.
Afin de limiter les émissions et la propagation de poussières hors du site, l’exploitant prendra les dispositions suivantes :
Les engins d’exploitation sont conformes aux réglementations en vigueur relatives aux pollutions engendrées par les moteurs. Ils sont entretenus et révisés régulièrement,
La vitesse des véhicules sur les chantiers est limitée pour éviter de soulever trop de poussières,
Entretien régulier (nettoyage/balayage) de l’intersection entre l’entrée de la carrière et la RD6,
POLLUTION
Poussières / Emission Maintien des écrans végétaux en bordure de site,
ACCIDENTELLE
de gaz
DE L’AIR Les jetées de l’installation de traitement mobile seront équipées d’un système d’aspersion,
Arrosage des pistes lors des périodes sèches et venteuses pour éviter l’envol intempestif de poussières,
Bâchage obligatoire pour les matériaux pulvérulents (04/),
Concernant les émissions de gaz liées à un éventuel incendie, les mesures prises par la société sont décrites ci-après.
SOURCES
RISQUES POTENTIELLES DE MESURES DE MAITRISE DES RISQUES MISES EN PLACE
DANGERS
Les mesures de prévention des incendies sont les suivantes :
Il est interdit de fumer lors des opérations de ravitaillement et ces dernières sont effectuées moteur éteint. Cette interdiction est rappelée au moyen de panneaux,
Chaque engin dispose d’un extincteur homologué permettant d’intervenir, le cas échéant, rapidement,
RISQUES Les équipements électriques de l’installation de traitement mobile et des engins de chantier sont conformes aux normes en vigueur,
D’INCENDIE Des extincteurs adaptés sont disposés à proximité des sources potentielles d’incendie pour faciliter les premières interventions,
Les extincteurs et les installations électriques sont contrôlés périodiquement par une société agréée,
Il est interdit de brûler des déchets sur le site (à l’exception des emballages d’explosifs),
Les numéros de téléphone des services de secours sont affichés dans le bungalow.
Avant chaque tir : Le responsable du tir fera le tour de la carrière afin d'assurer la surveillance de l'opération, l'accès à la zone d'extraction sera interdit et l'accès au site surveillé, le personnel se mettra
à l'abri, les tiers seront avertis des dangers par des coups de trompe et des panneaux.
L'explosif sera ensuite acheminé au lieu de tir. La quantité sera adaptée aux besoins d'exploitation à un temps t. Le transport sera assuré par un véhicule adapté à cet usage. La quantité d'explosif sera
alors stockée momentanément en face des trous, la quantité correspondant à la charge unitaire.
L'espacement entre chaque tas sera conforme à la distance calculée pour la quantité d'explosif employée afin que la détonation accidentelle d’un tas ne puisse pas faire détonner les autres tas,
RISQUES LIES
sachant que la détonation d’une masse Q entraîne dans un rayon R = 0,5 x Q 1/3 la détonation simultanée de toute autre masse susceptible de détonner (charge en terrain plat sans protection
AUX TIRS DE
particulière). Dans le cas de l’exploitation cette distance minimale sera de 2,06 m.
MINES, AU
Explosion
STOCKAGE, AU Par ailleurs, 5 minutes avant le déclenchement du tir de mines, les salariés de la carrière se posteront sur les RD6 et RD103k afin d’arrêter le trafic automobile à l’aide de panneaux à main portant la
accidentelle ou mal
TRANSPORT ET mention STOP. Le trafic sera rétabli 3 minutes après la réalisation du tir.
contrôlée, incendie
A LA
MANIPULATION Ce mode opératoire sera suivi dès la phase d’exploitation n°3 (arrêt du trafic sur la RD103k) et jusqu’en phase n°6 (arrêt du trafic sur la RD103k et la RD6). Seuls les axes routiers situés dans un rayon
D’EXPLOSIFS inférieur à 70 m de la zone de tir seront concernés par cette mesure.
Le tir : La mise à feu sera réalisée pour tous les trous de mine chargés d'un même front et en une seule volée (sauf en cas de raté), selon le plan de tir défini au préalable. Le boutefeu quittera le
chantier le dernier et effectuera lui-même la mise à feu.
Après chaque tir : L'interdiction d'accès sera maintenue 3 minutes au moins après le tir avant de pénétrer dans la zone dangereuse. Le chantier fera l'objet d'une reconnaissance par le boutefeu afin de
repérer notamment les ratés éventuels. Reprise de l’activité après le signal.
Le matériel e et les engins de transport seront conformes à la législation et entretenus régulièrement par l'exploitant pour les entretiens courants et par des entreprises spécialisées en cas de
problèmes plus sérieux,
Les pièces mécaniques en mouvement seront munies de toutes les protections nécessaires : grilles de protection au point rentrant des bandes transporteuses, carter sur les courroies
Installation de d'entraînement,
traitement mobile Les têtes motrices et les tambours des tapis transporteurs seront protégés par des plaques grillagées,
Des arrêts d'urgence "coup de poing" seront installés à chaque niveau d'intervention du personnel,
En outre, des panneaux rappelant les dangers et exhortant à la prudence seront apposés à chaque niveau où existe un risque,
Le personnel se conformera aux consignes de sécurité relatives au port de chaussures de sécurité, du casque, des protections auditives et des lunettes.
Les risques liés à la circulation des engins pourraient provenir d'un entretien insuffisant (mauvaise adhérence des pneus, défaillance des freins ou de la signalisation par exemple) ou d'une conduite
imprudente ou dangereuse du ou des conducteurs (qui pourrait être liée à un état de fatigue importante). Un engin pourrait alors percuter un véhicule ou une personne et entraîner des blessures plus
ou moins graves.
Dans de bonnes conditions d'utilisation, ces risques seront très limités.
RISQUES Les mesures prises sur le site sont les suivantes :
D’ACCIDENT
CORPOREL Engins de chantier conformes à la réglementation et entretenus régulièrement,
Priorité absolue aux engins de chantier sur tous les autres véhicules,
Circulation des
Vitesse limitée dans l'enceinte du site pour réduire la gravité d'éventuels accidents,
engins
Affichage du plan de circulation à l’entrée du site et présence de panneaux prévenant les risques,
Tous les véhicules de chantier sont équipés d'un avertisseur de recul de type cri du lynx et de feux de recul,
Balisage et entretien régulier des pistes,
Accès aux zones sensibles strictement réglementé,
Création d'emplacements de stationnement autorisé,
Consommation d'alcool interdite sur les lieux de travail.
Apport et évacuation
des matériaux hors Entretien régulier (nettoyage/balayage) de la RD6 au niveau de l’accès au site sera opéré si nécessaire.
site
SOURCES
RISQUES POTENTIELLES DE MESURES DE MAITRISE DES RISQUES MISES EN PLACE
DANGERS
Des mesures ont déjà été prises et seront maintenues, voire étendues, afin d'interdire l'accès de la carrière au public :
Accès de la carrière interdit au public. Ceci est matérialisé par une clôture sur l’ensemble du périmètre, des pancartes et panneaux, et par la fermeture des accès par un portail en dehors des
heures d’ouverture de la carrière,
Interdiction de l’accès Des panneaux indiquant les dangers du site sont apposés aux endroits adéquats.
au site – Accueil des
Par ailleurs, des dispositions sont également prises pour l'accueil des visiteurs :
visiteurs
Aire de stationnement à l'entrée du site,
Des casques et des gilets fluorescents sont également disponibles et leur port sera obligatoire.
Pendant les heures de fonctionnement, aucun visiteur ne peut circuler sans l'accord du chef de carrière.
Projection de blocs Les risques sont limités du fait des plans de tirs, adaptés, qui sont mis en place.
lors de la mise en
œuvre d’explosif Les tirs sont réalisés par du personnel spécialisé.
Les mesures mises en place pour éviter la chute du haut des fronts sont les suivantes :
les banquettes sont suffisamment larges pour permettre aux engins d'évoluer loin des bords. De plus, des blocs sont disposés en bordure des fronts et des pistes,
Existence de fronts
de taille des dossiers de prescription précisent les consignes de sécurité qu'il y a lieu de suivre. Ces consignes sont affichées de manière visible dans les divers points de l'installation et des
consignes particulières sont diffusées sous forme de document.
Cet aspect est plus particulièrement développé au niveau de la Notice Hygiène et Sécurité.
Pour pallier ce type d'effet, la réglementation à laquelle l'installation est soumise (notamment le RGIE et l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploiter) prévoit notamment le maintien d'une bande de
Affaissement des terrain inexploitée en limite de site d'une largeur minimale de 10 m.
terrains limitrophes
Présence d’une distance horizontale de 20 m depuis les limites cadastrales du périmètre de la carrière en bordure de la RD6 (limite nord) et en bordure de la RD103k (en limite Est),
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Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
Il possède une connaissance spécifique en matière de sécurité : les textes de lois, les règlements en
vigueur dans les industries extractives, le matériel de sécurité tel que les protections individuelles et
collectives, les dispositifs de protection des appareils. Il connait en outre les produits manipulés sur le
site ainsi que les matériels en service.
En dehors des heures d'activité du chantier, l’accès au site sera interdit. Cela est matérialisé par des
pancartes et panneaux, par la fermeture des accès et par la mise en place de merlons/clôtures
périphériques.
Hors des horaires de travail, il sera fait appel aux secours extérieurs.
L'ensemble du personnel aura pris connaissance des cahiers de prescriptions et des consignes de
sécurité. Ces cahiers et consignes seront créés dans le cadre de ce dossier.
Le personnel amené à évoluer sur le site sera formé au maniement des matériels de lutte contre
l'incendie. L'ensemble du personnel recevra une formation pratique à la sécurité (exercices, simulations
d'entraînement face à des situations accidentelles...). Des journées de sensibilisation seront organisées
et des fiches de sécurité disponibles et diffusées.
Des visites de sécurité seront également effectuées. Leur objectif est de détecter par l'observation les
actes dangereux et les conditions dangereuses afin de définir des mesures de prévention.
ENCEM
Etude de dangers 42
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Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
Des moyens de protection individuelle seront fournis à l'ensemble du personnel (cf. Notice Hygiène et
Sécurité).
Pompiers : 18
Secours par téléphone portable : 112
SAMU : 15
Gendarmerie : 17
Le personnel étant dispersé sur l’ensemble du site, une alerte pourra être transmise grâce aux
téléphones portables
En cas de risque d'extension d'un sinistre au voisinage, les consignes prévoient d'avertir les voisins
menacés.
En cas d'épandage de produits sur ou à proximité du site, les autorités seront alertées dans les meilleurs
délais, soit par la Direction de l'Entreprise (pendant les horaires de travail), soit par les secours
extérieurs (en dehors de ces horaires).
Les autorités compétentes en matière d'installations classées sont la DREAL et la Préfecture à Dijon :
DREAL de la Côte d’Or : 03 45 83 22 22
Préfecture : 03 80 44 64 00
ENCEM
Etude de dangers 43
PRINCIPE D’ESTIMATION
DANGERS POTENTIELS
Evénements Phénomènes
initiateurs dangereux
Cinétique
INTENSITE THEORIQUE
(Effets thermiques et/ou de surpression)
RETOUR D’EXPERIENCE
MESURES DE REDUCTION
Statistique du Expérience DES RISQUES
BARPI de la société
Description
Adéquation
EVALUATION DU RISQUE
Au regard du procédé mis en jeu et de l’accidentologie répertoriée, le projet n’est pas susceptible
d’engendrer des risques d’accident majeur.
Rappelons que le BARPI n'a jamais enregistré d'accident, en carrière, ayant entraîné le décès de
personnes situées à l'extérieur du périmètre d'autorisation.
7-1 METHODOLOGIE
L’évaluation repose sur les prescriptions de l’arrêté du 29 septembre 2005. Il a ainsi été procédé de la
manière suivante :
Identification des phénomènes dangereux et des évènements initiateurs (élaboration de scenarii),
Estimation du risque théorique,
Prise en compte des mesures de maîtrise des risques mises en place au regard de la cinétique
avant occurrence et des expériences acquises,
Estimation de la probabilité d’occurrence,
Evaluation de l’intensité théorique des effets si les effets de seuils sont connus (annexe 2 de
l'arrêté du 29/9/2005),
Evaluation de la gravité théorique au regard de l’intensité, des intérêts à protéger et des
expériences acquises,
Estimation du risque à partir d’une grille de criticité.
La grille d’estimation des risques est basée sur l'arrêté du 29 septembre 2005. Elle a été adaptée à celle
utilisée par l'INERIS, afin de répondre aux spécificités des risques associés aux activités en carrière.
Niveau de
gravité des
conséquences
Désastreux à
Catastrophique
Important
Sérieux
Modéré
Niveau de
E D C B A probabilité
d'occurrence
ENCEM
Etude de dangers 45
ECHELLE DE COTATION DE PROBABILITE
CRITERE DE CHOIX
NIVEAU DE
PROBABILITE
TRADUCTION QUALITATIVE TRADUCTION EN TERMES DE MESURES DE SECURITE
Evènement probable : il s'est produit et/ou peut se produire Performances moyennes des mesures de sécurité. Au moins
CLASSE B
pendant la durée de vie de l'installation. un contrôle permanent nécessaire
Un niveau de maîtrise optimal, passant notamment par des tâches organisationnelles, doit être maintenu
pour assurer les performances des mesures mises en place ou à mettre en place.
L’échelle de cotation retenue est basée sur les classes précédemment définies (Cf. annexe 1 de l’arrêté
de septembre 2005), mais tient également compte de celle que l’INERIS utilise parfois pour l’analyse
des risques d’accidents majeurs dans le cadre de l’étude de danger.
La cinétique du risque est la vitesse d’enchaînement des événements constituant une séquence
accidentelle, de l’événement initiateur aux conséquences sur les éléments vulnérables6.
5
Arrêté du 29/09/2005 - Annexe 1 relative aux échelles de probabilité.
6
Cf. articles 5 à 8 de l’arrêté du 29/09/2005.
ENCEM
Etude de dangers 47
ECHELLE DE COTATION DE GRAVITE
NIVEAU DE
CIBLES HUMAINES CIBLES MATERIELLES CIBLES ENVIRONNEMENTALES
GRAVITE
Pas d’effets significatifs sur le personnel Pas d’effet significatif sur les équipements Pas d’atteinte significative à
MODERE
du site du site l’environnement
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L’intensité (Titre IV, article 9 de l’arrêté du 29 septembre 2005) est définie selon des seuils de référence
pour des effets :
Toxiques,
De surpression,
Thermiques.
Dans le cas de la détermination d’effets de seuil, la gravité sur les "personnes potentiellement exposée à
ces effets de seuil" est alors définie comme étant la combinaison, de l'intensité des effets du phénomène
dangereux et de la vulnérabilité des personnes potentiellement exposées à l'extérieur du site.
Il convient dans ce cas d’utiliser l'annexe 3 de l'arrêté du 23 septembre 2005, dont le tableau est
reproduit ci-dessous :
▼ Tableau : Niveau de gravité
Entre 1 et 10 personnes
"Important" Au plus 1 personne exposée Entre 10 et 100 personnes exposées
exposées
"Sérieux" Aucune personne exposée Au plus 1 personne exposée Moins de 10 personnes exposées
Dans le cas où les trois critères de l'échelle ne conduisent pas à la même échelle de gravité, c'est la
classe la plus grave qui est retenue.
Les effets dus à des projections, à des accidents corporels ou concernant une atteinte à
l’environnement n'étant pas quantifiables en l'état actuel des connaissances, ils sont traités selon
la méthode présentée au § 7.1.2.
La méthode utilisée est ici une méthode semi-quantitative basée sur les travaux menés par l’INERIS.
L’échelle de cotation en gravité retenue est également basée sur celle que l’INERIS utilise parfois pour
l’analyse des risques d’accidents majeurs dans le cadre de l’étude de danger.
7
Personne exposée : en tenant compte le cas échéant des mesures constructives visant à protéger certaines personnes contre
certains effets et la possibilité de mise à l'abri des personnes en cas d'occurrence d'un phénomène dangereux, si la cinétique de ce
dernier et de la propagation de ses effets le permettent.
ENCEM
Etude de dangers 49
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L’élaboration de scenarii potentiellement envisageables sur le site a été confrontée aux accidents déjà
survenus sur le site et sur d’autres carrières (cf. paragraphe 3 Accidentologie).
La cinétique d’occurrence est également mentionnée. Les résultats de cette approche sont présentés
sous forme d’un tableau.
7-3 CINETIQUE
La cinétique du risque est la vitesse d’enchaînement des événements constituant une séquence
accidentelle, de l’événement initiateur aux conséquences sur les éléments vulnérables.
La cinétique des scenarii est liée à la réactivité des secours en interne (secouriste en particulier) et en
externe mais elle est aussi intrinsèque (incendie : cinétique plus rapide qu’une pollution d’une nappe sauf
en milieu karstique).
La cinétique d’un accident est qualifié de lente, si elle permet la mise en œuvre de mesure de sécurité
adaptées pour protéger les personnes exposées à l’extérieur des installations, avant qu’elles ne soient
atteintes (art 8 de l’arrêté du 29 septembre 2005).
ENCEM
Etude de dangers 50
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Dossier de demande d’autorisation 2510-1 et 2515-1-a Septembre 2015
L'intensité d'un incendie est calculée sur la base d'un "feu sur la plus grande cuvette" de rétention.
Pour la détermination des valeurs de référence relative aux seuils d'effets thermiques8, nous utiliserons
la méthode décrite par l'instruction technique du 9 novembre 1989, relative aux dépôts aériens existants
de liquides inflammables, qui a pour origine les modèles présentés par A. LANNOY, et mis en formule
par la DREAL Midi-Pyrénées et le CERCHAR9. Le flux thermique de 8 kW/m² a été introduit par l’arrêté
du 22 octobre 2004.
Dans les formules suivantes, "K" correspond à la longueur du côté d’une cuvette carrée de même
surface que la surface examinée. Elle est exprimée en mètres :
Zone délimitée par un flux thermique de 8 KW/m², correspondant au seuil de dégâts graves
sur les structures et à « la zone de dangers très graves pour la vie humaine » :
d = 2,25 . K0,85 (1 – 1,8.10-3 . K0,85)
Zone délimitée par un flux thermique de 5 KW/m², correspondant au seuil des destructions
de vitres significatives et à « la zone de dangers graves pour la vie humaine » :
d = 2,8 . K0,85 (1 – 2,2.10-3 . K0,85)
Zone délimitée par un flux thermique de 3 KW/m², correspondant à « la zone de dangers
significatifs pour la vie humaine » :
d = 3,8 . K0,85 (1 – 3.10-3 . K0,85)
Dans le cas du site étudié, le bac de rétention de la cuve d’hydrocarbures, possède une longueur K de
1,5 m. Par conséquent :
La zone de dangers très graves pour la vie humaine est située à 3 m de la paroi du bac,
La zone de dangers graves pour la vie humaine est située à 4 m de la paroi du bac,
La zone de dangers significatifs pour la vie humaine est située à 5 m de la paroi du bac.
De même, le bac de rétention des fûts d’huiles et du liquide de refroidissement possède une longueur
cumulée de 1,5 m. Par conséquent, les zones de dangers sont définies par des distances globalement
équivalentes à celles de la cuve d’hydrocarbures.
De plus, la cuve d’hydrocarbures et les fûts d’huile et de liquides de refroidissement sont stockés
à l’intérieur d’un container, au sein duquel seront confinés les flux thermiques.
A partir de l'arrêté du 20 avril 2007 fixant les règles relatives à l’évaluation des risques et à la prévention
des accidents dans les établissements pyrotechniques, on peut établir les risques mais surtout les zones
dangereuses (Z1 à Z5), en fonction d'une charge de matière explosive donnée.
Ces zones dangereuses, dont il faut distinguer les cinq catégories indiquées ci-après, sont classées
selon les conséquences potentielles qu’elles présentent pour les personnes et pour les biens.
8
Seuils décrits à l'annexe 2 de l'arrêté du 29 septembre 2005.
9
Centre d'Etudes et Recherches des Charbonnages de France.
ENCEM
Etude de dangers 51
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Désignation des
Z1 Z2 Z3 Z4 Z5
zones d’effets
Extrêmement Seuil des effets
grave Très graves délimitant la
Graves Significatives
Conséquence sur (blessures (seuil des effets zone des effets
(seuil des effets (seuil des effets
l’homme mortelles dans létaux indirects par
létaux) irréversibles)
plus de 50% des significatifs) bris de vitre sur
cas) l’homme
Dégâts Destructions
Extrêmement Importants et
prévisibles aux Graves Légers significatives de
grave effets dominos
biens vitres
Les distances des zones de danger sont définies pour des charges explosives placées au niveau du sol,
en atmosphère normale au-dessus d'un terrain sans protection particulière.
Les distances ainsi définies pour une charge donnée peuvent cependant être réduites selon les
conditions d'environnement du site (circulaire du 20 avril 2007).
Ainsi, la configuration d'un site, avec merlons de terre et parement du front de taille, forme une protection
naturelle de plusieurs mètres permettant d’atténuer les zones de danger de façon non négligeables.
Rappelons toutefois que l’ensemble de ces définitions des zones d’isolement sont évaluées pour des
installations pyrotechniques, des explosifs et munitions militaires (très puissants).
Les conclusions de leur application dans le cadre d’explosifs en carrière sont donc à considérer
comme restrictives et contraignantes.
Ainsi, dans le cadre de l'exploitation du site de la société, les charges de matière explosives présentes
sur le site à chaque tir de mines sont à l'origine de zones dangereuses qui sont définies conformément à
l'arrêté du 20 avril 2007 modifié.
La définition de ces zones s'est effectuée sur la base d'une charge de matières ou objets explosibles de
la division 1-1 : « Matières ou objets comportant un risque d'explosion en masse, c'est à dire affectant de
façon pratiquement instantanée la quasi totalité du chargement » - article 4 de l'arrêté du 20 avril 2007
modifié.
L'espacement entre chaque tas permettant d'éviter que la détonation accidentelle d'un tas fasse
détonner les autres tas, pour le calcul des zones d’isolement, seule la charge unitaire placée en face de
chaque trou est prise en compte.
Le type d’explosif utilisé nécessite l’emploi de détonateur pour initier la réaction. Le risque d’une
explosion avant le remplissage des trous est donc très faible.
Le calcul des distances d’isolement a été réalisé pour l’exploitation du secteur est correspondant aux
phases 3 à 6. En effet, l’exploitation débute sur le terrain naturel et le risque d’une explosion peut aller
vers l’extérieur du site.
ENCEM
Etude de dangers 52
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Tandis que pour l’exploitation du secteur sud (phases 1 et 2), le secteur est décaissé et le risque
d’explosion reste confiné à l’intérieur du site. C’est la raison pour laquelle, ce secteur n’a pas été pris en
compte dans le calcul des distances d’isolement.
▼ Tableau : Calcul des distances d’isolement
Hors protection
Zones de dangers
Découpage pyrotechnique Z1 Z2 Z3 Z4 Z5
Formules < 0,5 Q(1/3) < 5 Q(1/3) < 8 Q(1/3) < 15 Q(1/3) < 22 Q(1/3) < 44 Q(1/3)
Distances (m)
Q = 56 kg
Charge maximale
Quantité 1,91 19,13 30,61 57,39 84,17 168,34
stockée en face de
chaque trou
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Etude de dangers 53
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L'annexe 2 de l'arrêté du 19 septembre 2005 précise "qu'il n'existe pas à l'heure actuelle de valeur de
référence en matière d'impact de projectiles ou d'effets de projection ».
A ce jour, la base de données ARIA du BARPI ne recense que 2 tirs de mines ayant entraîné des
projections de pierres hors du périmètre de la carrière (accidents n°20977, en mars 2001 et n°24565 en
octobre 2002). Des dégâts, uniquement matériels, ont été occasionnés aux toitures des habitations
voisines, situées dans un rayon maximal de 300 m autour du lieu du tir.
Les conclusions des enquêtes ont fait ressortir que la configuration géologique était localement très
défavorable, et que les plans de tirs n'étaient pas adaptés à ces cas particuliers et se trouvaient donc à
l'origine de ces incidents.
Compte tenu du retour d'expérience actuel, la gravité des conséquences humaines à l'extérieur des
installations peut être considérée comme "modérée".
Les enregistrements obtenus sont nettement inférieurs à 10 mm/s, seuil fixé par le Ministère de
l’Environnement. De plus, rappelons que la société respectera une bande non exploitée de 10 m de large
au minimum en périphérie du site et une distance horizontale de 20 m depuis les limites cadastrales du
périmètre de la carrière en bordure de la RD6 (limite Nord) et en bordure de la RD103k (en limite Est).
Pour la plupart des phénomènes dangereux identifiés (opérations d’exploitation, installation de traitement
mobile …), les risques concernent uniquement le personnel du site et sont bien maitrisés.
La notion d'effet de seuil ne s'applique pas à ce type d'effet et n'est pas abordée dans l'annexe 2 de
l'arrêté du 29 septembre 2005. La grille d'évaluation destinée à l'appréciation de la gravité des
conséquences humaines, présentée à l'annexe 3, n'est donc pas directement applicable.
Toutefois, considérant qu'un accident de la route impliquant un poids lourd et un ou plusieurs véhicules
tiers, peut entraîner des "effets létaux" sur 1 à 10 personnes, le niveau de gravité des conséquences
sera qualifié "d’important".
L'annexe 2 de l'arrêté du 29 septembre 2005 n'est pas adaptée à la qualification de l'intensité de ce type
d'effet.
On rappellera ici qu’une pollution théorique des eaux par hydrocarbures ou matières en suspension ne
peut être à l'origine de mortalité chez l'homme. En effet, même à faible concentration, les hydrocarbures
confèrent une odeur caractéristique à l'eau, et les MES une turbidité peu engageante.
La gravité des conséquences humaines d'un tel accident est donc "modérée", au regard de l'échelle
présentée à l'annexe 3.
L'occurrence de ce type de risque est effectivement "courant" (effet modéré), mais en raison d'une
intensité et d'une cinétique "faibles", ces évènements ont une portée minime.
ENCEM
Etude de dangers 55
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Globalement, aucun risque inacceptable n’a été défini. Un constat contraire signifierait que les mesures
envisagées ou actuellement mises en place ne sont pas en adéquation avec les risques identifiés. Il
conviendrait alors de les revoir.
Le niveau de risque est considéré comme "acceptable", à l’exception des accidents corporels et de
l’explosion lors de l’emploi des explosifs où l’évaluation atteint un niveau "critique". Toutefois, pour ces
risques, les mesures de sécurité qui seront mises en place sont jugées suffisantes.
ENCEM
Etude de dangers 56
Grille des scenarii
Risques
Dangers potentiels Phénomènes dangereux Evènements initiateurs Cinétique d'occurrence Retour d'expérience Probabilité Intensité des effets Gravité EVALUATION DU RISQUE
théoriques
Opérations de ravitaillement
Débordement des réservoirs Mesures permettant de contenir une infiltration (présence de kits anti-
(engins, groupes électrogènes) Soudaine
pollution dans les engins).
Circulation des engins Collision conduisant à un épandage Infiltration de
Dépôt de déchets Dépôt de déchets polluants substances Lente Intervention rapide possible.
Pollution des eaux indésirables
Manque d'entretien Classe C Modérée Acceptable
et des sols pouvant toucher En matière de pollution des eaux et du sol, le nombre d'accidents recensé
Cibles environnementales
Opérations de ravitaillement
des opérations de ravitaillement
et matérielles
Erreur humaine ou aléas géologiques le BARPI entre 1988 et 2013 est de 52 accidents, soit environ 2 par an.
Utilisation d'explosifs : projection de blocs Classe C Traumatismes corporels Sérieuse
entraînant la projection de blocs Concernant les dommages corporels, le nombre d'accidents recensé par le Acceptable
BARPI entre 1988 et 2013 est de 73 accidents, soit un peu moins de 3 par
Traumatismes an.
Accident corporel Chute depuis une structure élevée Soudaine
corporels
Utilisation d' une installation de traitement mobile Risque d'incendie
Risque d'électrocution Aucun accident de ce type ne s'est produit sur le site.
niveau de gravité
catastrophique
/désastreux
important
sérieux
modéré
E D C B A niveau de probabilité
8 – EFFETS DOMINOS
Il s’agit ici d’examiner les interactions avec les établissements industriels proches mais également entre
les différentes unités du site.
Situation par
Commune Société Activité principale
rapport au projet
SARL Bernard
Extraction de blocs calcaires 5,1 km au nord-est
BABOUILLARD
BAIGNEUX-LES-
JUIFS
POISEUL-LA- CARRIERES ET
Extraction de blocs calcaires, roche
VILLE-ET- MARBRERIES DE 4,3 km au nord-est
ornementale
LAPERRIERE FRANCE
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Etude de dangers 58
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
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Les installations classées pour la protection de l’environnement dans les communes voisines les plus
proches du site sont listées ci-après.
Situation par
Commune Société Activité principale
rapport au projet
Silos de stockage de céréales,
DIJON CEREALES 4,1 km au sud-ouest
d’engrais et de phytosanitaires
DARCEY
EARL DE LA
Elevage de porcs 3 km à l’ouest
CREUSOTTE
BAIGNEUX-LES- COOPERATUVE Production de granulés de végétaux
JUIFS ET AGRICOLE DE destinés à l’alimentation végétale, de
7,3 km au nord
AMPILLY-LE- DESHYDRATATION granulés de bois à partir de sciure,
HAUT DE HAUTE-SEINE destinés au chauffage urbain
Le site de la société DIJON CEREALES est classé SEVESO seuil bas. Il y a un risque d’explosion
accidentel. D’après la DREAL, la zone d’effet est de quelques mètres. La zone d’étude n’est donc pas
concernée par la zone d’effet en raison de son éloignement avec le site de la société DIJON CEREALES
(4,1 km).
Etant données les distances, la nature de ces activités et la nature du projet, aucune interaction entre le
site exploité par GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE et les activités menées sur les communes
environnantes n’est possible.
L’analyse des risques effectuée précédemment permet de recenser les phénomènes initiateurs
suivants :
Incendie d’un engin,
Explosion non maîtrisée des matières explosives.
En l’absence de stockage et d’utilisation de produits chimiques, ces phénomènes ont pour facteur
déclenchant une source de chaleur ou un effet de souffle (phénomène de surpression) pouvant
théoriquement conduire à une réaction en chaîne.
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Etude de dangers 59
Société GRANULATS BOURGOGNE AUVERGNE Commune de Corpoyer-La-Chapelle (21)
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L’entretien régulier des engins permettra de limiter au minimum les risques de défaillance d’ordre
technique. Si toutefois un incendie se déclenchait, la présence d’extincteur permettrait de circonscrire et
limiter l’incendie. Il convient de rappeler que les surfaces d’évolution de ces derniers seront
majoritairement minérales ce qui limitera les phénomènes de propagation.
Le site ne présente aucun stockage de fûts d’huile et de carburants sauf dans le réservoir des engins.
Avant chaque tir, le responsable du tir (Boutefeu) fait réaliser le tour de la carrière afin d'assurer la
surveillance de l'opération et ses modalités de déclenchement.
De plus, la quantité d'explosif stockée momentanément en face des trous correspond à la charge
unitaire. L'espacement entre chaque tas permet d'éviter que la détonation accidentelle d'un tas fasse
détonner les autres tas.
Sachant que la détonation d'une masse Q (56 kg au maximum) entraîne dans un rayon R = 0,5 x Q1/3 la
détonation simultanée de toute autre masse susceptible de détonner (charge en terrain plat sans
protection particulière), la distance minimum à respecter entre les tas sera de 1,91 m.
ENCEM
Etude de dangers 60