METHODE DES ELEMENTS FINIS POUR INGENIEURS

M. Khaled MAALLA
Département de Génie Civil ENIS

METHODE DES ELEMENTS

FINIS “MEF”
POUR INGENIEURS

Sommaire
Chapitre 1 .................................................................................................................................... 2
1. GENERALITES ....................................................................................................................... 2
2. PROBLEME PHYSIQUE, MODELE MATHEMATIQUE SOLUTION DISCRETE ......... 3
3. PROCEDURE D’UNE ANALYSE PAR E. FINIS ................................................................. 4
4. EXEMPLE................................................................................................................................ 5
5. DESCRIPTION GENERALE DE LA M.E.F ......................................................................... 8
6. SOLUTION D’UNE EQUATION DIFFERENTIELLE PAR M.E.F ...................................11

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Chapitre 1 INTRODUCTION A LA MEF

1. GENERALITES

 Méthode efficace et générale

1. Mécanique des solides
2. Mécanique des structures
3. Transfert thermique
4. Fluides

 Méthode Numérique : De plus en plus utilisée avec l’arrivée des moyens de

calcul modernes (Les PC)

L’essentiel de la méthode est qu’un système d’équations algébriques est formulé puis
résolu :

Knn .U n1  Fn1

La signification physique de cette équation dépend de la nature du problème. Pour
les problèmes 1 et 2 :

K  n n : matrice de rigidite ( connue )

F  n1 : vecteur force ( connu )
U n1 : deplacements nodaux ( solution discrete du modele)

 Méthode des déplacements, des rotations : Premières applications sur les

problèmes de mécanique des structures puis généralisée

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2. PROBLEME PHYSIQUE, MODELE MATHEMATIQUE

SOLUTION DISCRETE
Dans chaque analyse d’un problème physique il faut choisir un modèle mathématique et puis
le résoudre. La résolution peut être analytique par les méthodes classiques de la mathématique
ou numériques par les méthodes approchées comme la MEF.

Problème
Physique

Modèle simple Modèle compliqué

mathématique mathématique

Solution Solution
Exacte Approchée

 La solution obtenue est la solution du modèle mathématique et non pas du problème

physique.

 Il est toujours impossible de prédire la réponse exacte d’un problème physique parce que
le modèle ne peut pas reproduire toutes les informations contenues dans le problème.

 L’étape la plus importante dans une analyse est le choix approprié du modèle
mathématique.

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3. PROCEDURE D’UNE ANALYSE PAR E. FINIS

Problème physique

Modèle mathématique
Équations différentielles
 Géométrie
 Loi de comportement
 Charges et C.L

Solution discrète / E.F

Choix de :
 Type élément
 Maillage
modèle
Amélioration

Design
Amélioration
raffiné
Maillage

Vérification solution EF

Interprétation
des résultats

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4. EXEMPLE

l= 27,5cm
E= 2x107 N/cm2
ν=0,3
h= 6cm t=0,4cm

W= 1000N

L= 28cm

Fig.1 Problème physique d’une console en acier (Bathe k.j)

Deux modèles mathématiques :

 Modèle poutre (1D) : Bernoulli ou Timoshenko

 Modèle plaque en contrainte plane (2D)

M  Q.l  27500 N.cm

Q=1000N
EI=2x107x7,2 1 QL3 QL
 . 
Δ 3 EI 5 GA
6
L=28cm  0.0508  0.0018
 0.0526cm
Fig.2 modèle poutre

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Modèle Plaque en contraintes planes

 nn
 nt n
A  yy t
 xy
 xx C
y
B Q

Une plaque mince chargée dans son plan.

Le modèle mathématique :

 Equations différentielles d’équilibre (a)

 xx  xy
 0
x y
 xy  yy
 0
x y
 Loi de comportement : Relations contraintes-déformations (b)
 xx  1  0   xx 
  E   
 yy   2 
 1 0 . yy 
1   
  0 0 1    / 2  xy 
 xy 
 Cinématiques : Relations déformations-déplacements (c)
u v u v
 xx  ,  yy  ,  xy  
x y y x
 Les conditions aux limites
 nn   nt  0 Sur la frontière
u A  vA  0 ; uB  vB  0

(a)+(b)+(c) est un système de deux équations aux dérivée partielles (Second degré) en termes
de u et v. La solution u(x,y) et v(x,y) de ce problème mathématique s’appelle la solution forte
ou la solution exacte ou encore la solution continue.

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Modèle discret Plaque en contraintes planes (Solution discrète/ E. Finis)

u2=v2=0

Modèle Elément finis plaque contraintes planes

vj vi
uj
ui
u1=v1=0
vk vl
uk ul

Elément contraintes planes à 4 nœuds

Fig.3 Console discrétisée en un certain nombre fini d’éléments

M  27500 N.cm
Solution discrete du modele : Logiciel EF 
 Δ  0.064 cm

Comparaison avec modèle poutre :

 Les contraintes  xx ;  xy sont les mêmes pour les 2 modèles

 Une erreur de 17.8 % sur les déplacements

 Même si l’erreur est considérable, le modèle 1D reste compétitif vu que l’effort de calcul
est insignifiant.

 Pour le modèle poutre  yy  0 : Limitation du modèle

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5. DESCRIPTION GENERALE DE LA M.E.F

 Le milieu à analyser par la M.E.F est supposé comme un assemblage de plusieurs

subdivisions appelées éléments
 Ces éléments sont liés entre eux a travers des nœuds appelés aussi points nodaux
 Ces nœuds se trouvent sur les frontières de l’élément ou les éléments adjacents sont
connectés.

5 Nœuds et 4
éléments
U(x) : Fonction inconnue variant
selon une loi mathématique U1 U2 U5

1
x L Le 2 3 4 5

Milieu continu 1D Milieu discret 1D

Fig.4 Discrétisation géométrique d’un milieu continu 1D :Σ Le=L

25 Nœuds et 20
éléments
U(x,y) : Fonction inconnue variant
selon une loi mathématique U1
1 5
U(x,y)

Ω
Ωe

y
21 24 25
x
U25
Milieu continu 2D Milieu discret 2D

Fig.5 Discrétisation géométrique d’un milieu continu 2D :Σ Ώe=Ώ

 A l’échelle de l’élément les équations mathématiques sont discrétisées à travers

l’utilisation des fonctions d’interpolation.

Exemple : Dans le problème de la barre, la fonction inconnue u(x) ; déplacement axial à

déterminer ; u(x) est exprimée sous forme d’une fonction simple dans le domaine de
l’élément.

u(x) = (1-x/l) u1+ (x/l) u2

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Ces fonctions 1-x/l et x/l sont appelées fonctions d’interpolation. u1 et u2 sont les valeurs
de u(x) sur les nœuds de l’élément (extrémités de l’élément).
Cette opération va nous permettre de transformer les équations mathématiques (Formes
différentielles ou formes intégrales) en un système d’équations algébriques dont les
inconnues sont les valeurs nodales de la fonction inconnue et sa ou ses dérivées.
L’équation matricielle obtenue s’appelle l’équation de rigidité de l’élément :
K(e).U(e)=F(e)
A partir de la quelle on obtient l’équation de rigidité de tout le domaine discret
K.U=F

La résolution de ce système d’équations algébriques donne une solution discrète exacte

ou approchée selon les problèmes et selon les fonctions d’interpolation choisies. Dans des
cas on est obligé de raffiner la discrétisation (augmenter le nombre d’éléments localement
ou globalement) afin d’obtenir une solution EF acceptable. Ceci nécessite une étude de
convergence de la solution.

Solution exacte en déplacement

Solution E.F en déplacement

nc Nombre d’éléments

Fig.6 Courbe de convergence modèle déplacement

L’analyse par éléments finis A.E.F d’un problème dans le cas général doit suivre les
étapes suivantes par ordre :

(1). Discrétiser le domaine (structure)

Diviser la structure en éléments. Numéroter les nœuds et les éléments. Le
nombre et le type des éléments doivent être décidés. C’est l’étape de la
construction du model éléments finis.

(2). Ecrire l’équation de rigidité de chaque élément

Le type d’élément est défini par la nature de déformation de l’élément ou
encore par l’énergie de déformation que peut emmagasiner l’élément.

K(e).U(e)=F(e)

(3). Assembler les équations élémentaires

La matrice de rigidité de toute la structure doit être formée à partir des matrices
élémentaires d’une manière appropriée pour obtenir les équations d’équilibre

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globales. Cette opération s’appelle assemblage.

K.U=F

Pour les problèmes de mécanique cette opération est basée sur : (1) Continuité
des déplacements et (2) Equilibre des nœuds.

(4). Résoudre le système d’équations et obtenir les déplacements nodaux

Les équations d’équilibre globales doivent être modifiées pour prendre en
considération les conditions aux limites "C.L." du problème. Après
introduction des C.L. on obtient le système d’équations à résoudre

Remarque : K est une matrice carrée singulière avant l’introduction des C.L.

Le nombre de lignes et de colonnes de la matrice Kest égal au nombre de ddl

de la structure.

(5). Calculer les déformations et les contraintes dans chaque élément

A partir des déplacements nodaux obtenus on peut calculer les déformations et
les contraintes en utilisant les équations appropriées.
Dans le domaine de calcul des structures les équations de rigidité élémentaires
sont utilisées pour déterminer les efforts intérieurs au niveau des sections
nodales.

La terminologie utilisée dans les cinq étapes précédentes doit être remplacée si on veut
étendre le concept à d’autres domaines. Par exemple on doit dire milieu à la place de
structure, la variable du champ à la place de déplacement, matrice caractéristique à la place de
matrice de rigidité.

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6. SOLUTION D’UNE EQUATION DIFFERENTIELLE PAR M.E.F

La solution EF d’un problème de mécanique de solides et de structures est basée sur
l’équation de rigidité d’un élément. Les étapes pour obtenir cette équation matricielle sont les
mêmes pour tous les problèmes. Dans ce paragraphe nous allons détailler ces étapes pour la
résolution d’une équation différentielle (problème 1 D) afin de maitriser la procédure.

EQUATION DIFFERENTIELLE D’UN PROBLEME

d2y
k 2  f ( x)  0 ; x  0 h (a)
dx
 dy
En x  0 : y  y1 ou bien (1)(k dx )  s1
Les condition aux limites :  (b)
En x  h : y  y ou bien (1)(k dy )  s
 2
dx
2

EQUATION INTEGRALE DU PROBLEME :

L’équation différentielle (a) est multipliée par la fonction arbitraire δy (une variation de la
fonction y) et on intègre sur le domaine :
h d y  h d2y 
2
h
   k 2  f ( x) ydx  0     k 2 ydx   f ydx  0
0
 dx  0
 dx  0

Intégration par parties pour le premier terme:

h
h  d2y   d y  h  d y   dy 
0   k dx 2 ydx   k dx .y   0  k dx   dx dx
0

On obtient
h
h  dy   d y   d y  h
 0
 k 
 dx   dx 
dx  k
 dx
.y    f ydx
0 0
(c)

En utilisant les conditions aux limites (b) on obtient finalement :

 dy   d y 
   dx k  dx
h
dx  s1.y1  s2 .y2   f ydx
h
(d)
0
 0

La fonction y qui satisfait l’équation différentielle (a) satisfait obligatoirement l’équation

intégrale (d).

EQUATION MATRICIELLE DE L’ELEMENT :

Ici on remplace la fonction inconnue y par son approximation nodale.

y ( x)  N Y  N1
T
N2 y1 y2 (e)
On en déduit

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 BY  B1
dy T
B2 y1 y2 (f)
dx

[N] : Matrice d’interpolation

Exemple d’une Interpolation linéaire: N1=1-x/h ; N2=x/h
[B] : Une dérivée de la Matrice d’interpolation
dN dN 2
B1  1 ; B2  
dx dx
Exemple d’une Interpolation linéaire: B1=-1/h ; B2=1/h
Y : Vecteur qui contient les valeurs nodales de la fonction y.

Introduisons les équations (e) et (f) dans l’équation (d), nous obtenons :
 dy   d y 
dx  s1 .y1  s2 .y2   f ydx   YT   BT k BdxY   YT s f 
h h h
   dx k  dx
0
 0 
 0  (g)

Puisque δy est arbitraire, on peut simplifier par  Y des deux côtés pour obtenir finalement
T

l’équation matricielle de l’élément :

K Y  s f K   0 BT k Bdx
h h h
et f1   N1  f ( x)dx; f 2   N 2  f ( x)dx (h)
0 0

Pour une interpolation linéaire i.e. N1=1-x/h ; N2=x/h, et f(x)= p1(1-x/h) + p2(x/h), on peut
trouver rapidement :
 1/ h  k
K   0 BT k Bdx  0  1 k
k  1 / h 1 / hdx  
h h
 h  k k 
 1/ h 
h h h h
f1   N1  f ( x)dx  (2 p1  p2 ); f 2   N 2  f ( x)dx  (2 p2  p1 )
0 6 0 6

Résumé : Formuler un problème en utilisant la M.E.F repose sur la détermination des matrices N et B
et en déduire l’équation matricielle de l’élément.

Application 1 :
Cette équation différentielle peut représenter le problème statique de la barre en structures :
 k ≡ EA (rigidité axiale de la barre)
 y(x) ≡ u(x) déplacement axial
 f(x) ≡ p(x) Charge repartie axiale
 h ≡ l (Longueur de la barre)

L’équation intégrale (d) s’écrit avec la nouvelle notation :

l
 du  l  du   du 
 EA dx .u   0 pudx  0   dx  EA dx dx  0
l

La signification de cette équation est :

 Le premier terme : Travail virtuel des forces aux extrémités de la barre
 Le deuxième terme : Travail virtuel des forces réparties sur la barre

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 Le troisième terme : Travail virtuel de l’effort normal dans la barre

Conclusion : L’équation intégrale pour les problèmes de structures ou de la mécanique des

milieux continus représente le principe du travail virtuel.

Problème : Chercher une solution approchée de l’équation différentielle suivante en utilisant

la méthode des éléments finis sur la base d’une interpolation linéaire:

 d 2 y  f ( x)

 2  2 x  1  0 sur D  0  x  1
 dx
 y (0)  0 et y (1)  0


1. Discrétisons le domaine D en plusieurs sous domaines (éléments)

y1 X y2

1 2
❶ ❷ e
1 2

1 2 3 i h j

x=0 x=1
D

2. Pour un élément ‘e’ de taille h avec une interpolation linéaire:

 dy 
h    
1  1  1  y1   s1   f1   f1   6 ( 2 f ( xi )  f ( x j ))   s1   dx x xi 
 
               
h  1 1   y2  s2   f 2   f 2   h (2 f ( x )  f ( x )) s2   dy
;

6 
j i
 dx x x j 

 Solution pour discrétisation en 2 éléments :

Elément 1: h=1/2 ; xi=0 et xj=1/2 ;f(xi)=1 et f(xj)=2

(1)
1
 2  2  y1   s1  3
 2 2   y   s    5 
  2   2   
12 
Elément 2 : h=1/2 ; xi=1/2 et xj=1 ; f(xi)=2 et f(xj)=3
( 2)
7
 2  2  y 2   s1   
 2 2   y   s   12 
  3   2  2
 
3

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Assemblage : Elément 1+ Elément 2

2 y1  2 y 2  s1(1)  1 / 3  2 y1  2 y 2  s1  1 / 3
(1)

   0

 2 y1  2 y 2  s2  5 / 12 
(1)

       s1  5 / 12  7 / 12
(1) ( 2)
  2 y1 ( 2 y 2 2 y 2 ) 2 y 3 s 2
2 y 2  2 y3  s1  7 / 12
( 2)
  2 y 2  2 y3  s 2  2 / 3
( 2)
 
 2 y 2  2 y 3  s 2  2 / 3
( 2)


Introduction des conditions aux limites y1=y3=0 on obtient le système à résoudre :

4y2=5/12+7/12

La solution discrète : y2=1/4⇒s1(1) = -2(1/4)-1/3 = -5/6 ; s2(2) = -2(1/4)-2/3 = -7/6

Comparaison avec solution exacte : y( x)   x3 / 3  x 2 / 2  5 / 6x

x y : Exacte y : EF (2elements) y' : Exacte y' : EF (2elements)

0 0 0 5/6 5/6
0.5 0.25 0.25 1/12 1/12
1 0 0 -7/12 -7/12

Commentaire : La solution EF et la solution exacte sont les mêmes dans ce domaine discret.

Tableau : Résumé des étapes de la méthode

d2y
k  f ( x)  0 ; x  0 L
EDP dx 2
 Conditions aux limites

Discrétisation du domaine 0 L   xi xj 

 dy   d y 
   dx k  dx
xj
dx   f ydx  si .yi  s j .y j
xj
Equation Intégrale xi
 xi

y  N Y  N1
T
N2 y1 y2
Interpolation : Les matrices N et B
 BY  B1
dy T
B2 y1 y2
dx
Equation matricielle de l’élément K Y  f  s
 dy   d y 
dx   f ydx  si .yi  s j .y j   YT   BT k BdxY   YT f  s
xj xj xj
   dx k  dx
xi
 xi 
 xi 

La matrice K   B k Bdx

xj T
xi

Le vecteurf   f   N xj
 f ( x)dx
T
xi

Le vecteurs …

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Résumé :
C’est quoi la méthode des éléments finis ‘MEF’ ?
La MEF est une méthode numérique pour trouver des solutions approchées à des problèmes mathématiques
en utilisant la technique de discrétisation.
La discrétisation est une technique qui permet de changer un problème d’équations différentielles dans un
domaine continu à un problème d’équations algébriques dans le domaine discret associé basé sur des
interpolations linéaires, quadratiques ou autres.
Plus le domaine discret est fin plus la solution s’approche de la solution continue.

:‫ملخص‬
‫ماهي طريقة العناصر المنتهية؟‬
.‫هي طريقة عددية تعتمد على تقنية التجزئة إليجاد حلول تقريبية لمسائل رياضية‬
‫تقنية التجزئة تم ّكن من تحويل مسألة المعادالت التفاضلية و التكاملية في المجال المتصل إلى مسألة معادالت جبرية في‬
ّ ‫المجال المجزأ باالعتماد على مقاربات خ‬
.‫طية أو تربيعية أو أكثر‬
.‫تتحسن الحلول التقريبية أكثر فأكثر في المجال المجزأ أكثر فأكثر‬

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