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Chapitre #II :

Fours industriels (suite)


1. Définition
2. Fours à hautes températures
• Ce sont les fours de sidérurgie, de verrerie ainsi que de briqueterie. La
température dans ces types d’applications dépasse bien les 1200ºC . C’est
également le cas d’un certain nombre de fours de l’industrie pétrolière et de la
chimie.
• Le transfert de chaleur est assuré principalement par rayonnement de la
flamme et des gaz issus de la combustion.
• La loi de Stefan Boltzmann est appliquée :
3. Fours à basses températures

• Ce sont les fours de traitement thermique et de métallurgie des métaux


• La température qu’on veut obtenir sur le produit dépasse rarement 700ºC
• Le transfert de chaleur se fait essentiellement par convection régit par la loi
de Newton:
• Le coefficient de transfert de chaleur par convection « h » est fonction d’une
part des conditions d’écoulements de l’air autour de la charge , définie par le
nombre de Reynolds « Re » . D’autre part ,des caractéristiques physiques du
fluide définis par le nombre de Prandtl « Pr » , où :

• Des études expérimentales effectuées sur ces types d’applications , ont


montré la relation suivante de détermination du coefficient de convection
« h » en fonction du nombre adimensionnel de Nusselt « Nu » donné par :
• Où , μ = viscosité de l’air ; K=conductivité thermique de l’air ; V= vitesse
d’écoulement d’air;α , a et b sont des constantes qui dépendent de la
géométrie et de la rugosité de la surface d’échange ; D = dimension
caractéristique.
• On utilise souvent les valeurs suivantes des constantes citées :
α = 0,023 ; a = 0,8 et b =0,33
• Ils sont établis suite à des études expérimentales d’écoulement entre deux
plans ou dans un tube .
• Le nombre de Prandtl (Pr) dépend essentiellement du fluide (air mélangé au
gaz de combustion dans notre cas).
• Pour obtenir un coefficient « h » élevé , il faudrait augmenter le
nombre de Reynolds « Re »:
• Soit par la mise en vitesse du fluide: implantation de
ventilateurs à l’intérieur du four, ou bien , l’utilisation de
brûleurs à grande vitesse d’éjection de gaz de combustion dans
le foyer.
• Soit par augmentation de l’effet pointe : par l’ajout d’ailettes
dans les zones de convection , ce qui augmente la surface
d’échange.
• Enfin , malgré que le rayonnement et la convection
assurent la majeur partie du transfert thermique du four
vers la charge (avec prédominance de l’un ou d’autre ), la
conduction assure le transfert de chaleur à l’intérieur des
produits.
• Pour les produits de grande dimension, la conduction est le mode
déterminant : le transfert de chaleur à l’intérieur de la charge limite
la vitesse de chauffage ainsi que la durée du temps de séjours.

4. Bilan énergétique d’un four


• Le rendement énergétique d’un four est :
•Q = Energie consommée par le four sous forme combustible ou
consommée
électrique .
• La chaleur utile « Q » est déterminée selon les températures initiales et
utile
finales de la charge, ainsi que l’état thermo-physique initial et final (solide,
liquide).

• Avec m= masse de la charge ; C = capacité calorifique; L


p = chaleur
fusion
latente de fusion (KJ/Kg); ∆T = différence de température (T fusion-Tinitiale).
• Alors Q = m*C (T
utile p fusion -Tinitiale) +m*Lfusion
• Si on désigne par Q les différentes pertes thermiques (fumées, parois,
pertes
ouverture du four , etc) on aura :
• D’autre part , si on considère un combustible quelconque
caractérisée par son pouvoir calorifique (PCI) , le volume d’air
nécessaire à sa combustion stœchiométrique (Vao) et le volume
de la fumée produit par sa combustion (Vfo) , l’expression des
volumes d’air utilisés et des fumées produites sont :
• e= excès d’air ;
• Vao = Volume d’air nécessaire pour assurer la combustion d’1 Kg de
combustible solide (1m3 de combustible fluide) (pouvoir comburivore).
• Vfo= volume de fumées dégagées par la combustion d’1 Kg de
combustible solide (1m3 de combustible fluide) (pouvoir fumigène ).
• Les pertes par fumées s’écrivent :
Qf = Vf * Cpf*Tf
• Vf = volume des fumées ( m3 )

• Cpf = Capacité calorifique volumique des fumées (KJ/ m 3K)

• Tf = température des fumées (K)

• La chaleur apportée par l’air s’écrit :

• Va = volume d’air
• Cpa = capacité calorifique volumique de l’air comburant (KJ/m 3K)
• Ta = température de l’air (K).
• On appelle rendement de combustion :

• le rendement de combustion ne dépend que du combustibles : des conditions


d’excès d’air et des températures des fluides entrants et sortants du four (air+
fumée). Il ne dépend pas : ni du type de four , ni de sa technologie .
• Enfin , le rendement du four peut s’écrire :

Avec :

Où , Qf = pertes relatives au fumées


Qparois = pertes relatives au chauffage dans les parois et à travers les parois
Q ouvertures = pertes par ouverture du four

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