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VIOLATION DE L’ARTICLE 6
Le 16 août 2009
Monsieur le Président,
et Monsieur Louis Pierre CLEMENTI, né le 24 juillet 1935 à Soccia (Corse 2A), de nationalité
française, demeurant 583 Chemin de Milord 40220 Tarnos
COMITE DE DEFENSE DES PAYSAGES DE FRANCE, dont le siège social est « 583 Chemin de
Milord 40220 TARNOS, représenté par M. CHEVRAT Henri et M. Louis Pierre CLEMENTI
Ayant pour Avocat : Maître Philippe FORTABAT LABATUT, avocat au Barreau de Paris,
demeurant 91, rue du Faubourg Saint Denis 75010 Paris - Tél : 06 26 36 62 42 - Fax : 01 42 77 44
34 - Palais E 411 - - Courriel : fortabat-labatut@wanadoo.fr, qui se constitue,
Domiciliés pour la présente procédure chez leur avocat ci-dessus désigné, qui accepte.
Déposent par la présente une plainte contre la république française pour violation de la convention
européenne des droits de l’homme qui prévoit un accès effectif à une juridiction impartiale.
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EXPOSE DES FAITS ET PROCEDURES
Le 14 août 2009 une juridiction française, le tribunal administratif de Pau a rendu une décision sans
appel susceptible d’un recours au Conseil d’Etat dont la jurisprudence est négative amenant de ce fait
l’épuisement des voies de recours interne et la recevabilité du présent recours dirigé contre la
république française.
Au départ, une affaire d’urbanisme : la Mairie de Bayonne a été saisie le 4 septembre 2007 d’une
demande de permis de construire par l’association des musulmans de la côte basque.
Un 1er permis de construire initial n° 64 102 07 B1129 a été attribué le 6 mars 2008 à l'association
des musulmans de la côte basque.
La Mairie de Bayonne a été saisie le 11 mars 2008 d’une demande de permis de construire par
l’association des musulmans de la côte basque.
Un 2ème permis de construire modificatif N° PC 064 102 07 B112901 a été attribué le 10 avril 2008 à
l'association des musulmans de la côte basque.
Or, l’affichage n’a pas été fait comme cela est prescrit, l’information sur les 2 permis de construire
accordés par la Mairie de Bayonne n’a pas été donnée par l’association des musulmans de la côte
basque. Ce n’est que par l’intermédiaire de la presse, qu’a été connue, plusieurs mois après,
l’attribution par la Mairie de Bayonne de permis de construire à ladite association. Il a donc été
demandé à un Officier Ministériel de venir constater que les indications fournies par un panneau
d’affichage mal placé, aux informations difficiles à voir et fausses ou incomplètes, ne pouvaient
valoir affichage valide des 2 permis de construire attribués. Un constat d’huissier a été dressé à
Bayonne, le 11 mai 2009, dont voici un extrait de ce que dit l’huissier de Justice dans ce procès-
verbal :
On ne peut que constater à la lecture du constat d’huissier dressé, à l’examen des textes applicables
en matière d’affichage des permis de construire, non seulement que les obligations d’affichage des
permis de construire délivrés par la Mairie de Bayonne les 6 mars 2008 et 10 avril 2008 n’ont pas été
remplies, mais qu’une manoeuvre d’occultation a été réalisée pour empêcher de connaître la réalité
des destinataires des permis de construire et le but de la construction ; le tout au moyen d’un
ensemble de manœuvres qui constituent un faux intellectuel avec usage. Il importe de lire les textes
concernant les obligations d’affichage pour constater leur irrespect.
« Le panneau indique
• le nom, la raison sociale ou la dénomination sociale du « bénéficiaire,
• la date et le numéro du permis,
• la nature du projet
• et la superficie du « terrain
• ainsi que l'adresse de la mairie où le dossier peut être consulté.
• Il indique « également, en fonction de la nature du projet :
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« - si le projet prévoit des constructions,
• la superficie du plancher hors oeuvre nette autorisée
• ainsi que la hauteur de la ou des constructions, exprimée en mètres par rapport au sol
naturel
Enfin, le panneau d'affichage doit être installé de telle sorte que les renseignements qu'il contient
demeurent lisibles de la voie publique ou des espaces ouverts au public pendant toute la durée du
chantier. L’affichage constaté par l’huissier n’est pas conforme aux textes légaux IL EST
TROMPEUR.
PREMIEREMENT
ABSENCE DE VISIBILITE DU PANNEAU D’AFFICHAGE
C’est sur une petite route à part sur un bord de terrain et avec une visibilité difficile qu’a été affiché
un panneau d’affichage aux informations en partie cachées par de hautes herbes. L’huissier de
Justice, qui est spécialiste de la recherche, a pu, au bout d’un moment, trouver le panneau d’affichage
mais difficile d’accès et de lisibilité.
« (…) il ressort des pièces du dossier et, notamment du procès-verbal de constat d'huissier
(…) que, si le permis de construire avait fait l'objet d'un affichage sur le terrain d'assiette du
projet dès cette date, il n'était pas lisible depuis la voie publique, dans la mesure où le
chemin bordant le terrain était un chemin de terre, caillouteux, non revêtu et affecté au
service départemental de lutte contre l'incendie ; qu'en conséquence, l'affichage ne pouvait
être regardé comme régulier au regard des dispositions sus-rappelées des articles R.490-7,
R.421-39 et A.421-7 du code de l'urbanisme »
Ce qui vient d’être cité est l’extrait de l’arrêt de la Cour administrative d'appel de Marseille, 13
Janvier 2005 . Il en résulte de ce qui est indiqué supra que l'affichage du permis de construire du 6
mars 2008 ne peut être regardé comme régulier au regard des dispositions du code de l'urbanisme
DEUXIEMEMENT
DEFAUT TOTAL D’AFFICHAGE DU 2EME PERMIS DU 10 AVRIL 2008
Il ne peut y avoir aucune constatation sur une réalité certaine : Il n’y a eu aucun affichage du permis
de construire modificatif N° PC 064 102 07 B112901 du 10 avril 2008.
« Certifie m'être transporté ce jour en présence de M. CLEMENTI où j'ai constaté
« l'affichage d'un panneau de permis de construire, rue Latxague à l'enseigne ABADIE
« COURTOIS, cabinet d'architectes contenant les mentions suivantes :
« Propriétaire : A.M.C.B.
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« Permis de construire PC 64 102 07 B1129
« Date : 06.03.08
Il n’y a en effet que l’affichage du Permis de construire PC 64 102 07 B1129 Date : 06.03.08.
TROISIEMEMENT
SUR LE DEFAUT D’IDENTIFICATION DU BENEFICIAIRE
L’affichage constaté par l’Huissier de Justice le 11 mai 2009 montre que le seul bénéficiaire des
« permis de construire » est : AMCB . Il n’y a que des initiales. Il n’est pas indiqué s’il s’agit d’une
société commerciale, d’un établissement public ou Epic, d’une association … Il y a
incontestablement défaut d’information au niveau du bénéficiaire exact. L’information légale
indispensable n’est pas donnée. mais il y a aussi, en outre, véritablement, et incontestablement, de
graves éléments de confusion dans ce simulacre d’affichage, car, si l'on tape, sur internet, les
initiales qui sont indiquées sur le panneau d'affichage : amcb, le résultat est une réponse totalement
différente de la réalité qui est occultée. Constatons-le en effet : Il est clair et démontré par Huissier
de Justice Voir 2ème Procès-verbal Constat que le citoyen qui lit le panneau d'affichage ne peut penser
qu'il s'agisse d’autre chose que : « AMCB : Association Motorcycle de la Côte Basque », d’Urrugne
(Pays Basque)
Puisque la simple recherche sur ces initiales sortant lorsque l‘on tape AMCB sur un moteur de
recherches par internet, donne cette association Motorcycle de la Côte Basque », ce que l’on
comprend puisque l’on est dans la zone où se fait la construction dans une zone réputée pour être une
zone verte, où est d’ailleurs située une déchetterie – zone changée seulement tout récemment parle
Maire de Bayonne) en zone verte. Et par ailleurs, le Journal Officiel n’étant plus accessible que sur
support électronique, par internet, depuis l’ordonnance du 20 février 2004 applicable à partir du 21
juin 2004, en cherchant par internet au journal officiel les initiales de l’affichage : AMCB il est
IMPOSSIBLE de trouver l'association des musulmans de la côte basque.
Pourtant dans les statuts de l'association des musulmans de la côte basque, il y a bien les initiales
ais on ne les retrouve pas dans le journal officiel des associations. Ainsi il est radicalement
impossible, en voyant les initiales du bénéficiaire des permis de construire sur le panneau d'affichage
sur le terrain, d'être alerté du fait que ces permis de construire sont accordés à cette association des
musulmans de la côte basque et d’exercer un recours. Ainsi, le citoyen qui passe devant le panneau
d’affichage n’est pas informé du lien entre les initiales et l'association des musulmans de la côte
basque ; Il faut pour faire le lien avoir les statuts de l'association des musulmans de la côte basque,
on peut voir le lien entre eux les initiales et le libellé exact de cette association et voir le terme
religieux dans les objectifs de cette association, Cela met à jour les éléments d’occultation et de
confusion existants. Il en résulte que cet élément vicie l'élément de légalité et de publicité, et crée une
confusion dans l'esprit du citoyen qui n’a pas la totalité des indications nécessaires à sa parfaite
information
QUATRIEMEMENT
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SUR LE DEFAUT D’INFORMATION SUR LA NATURE DE LA CONSTRUCTION :
L’organisme demandeur au permis de contruire est une association dont les statuts de l'association
des musulmans de la côte basque, après avoir mis les initiales « AMCB » dès l'article 1, indiquent,
tout de suite après, dès l'article 2, qu’il s'agit de « favoriser le service religieux des musulmans ». OR
sur le panneau d'affichage, il n'est pas indiqué le terme « religieux » sur l'objet de la construction.
Pourtant, la sous-commission départementale pour l’accessibilité des personnes handicapées rendant
compte de sa réunion du 18 octobre 2007 indique bien « Construction d’une mosquée et d’un centre
culturel » Mais ce mot de « Mosquée » n’apparaît pas sur le panneau d’affichage. Le défaut
d’information sur cette nature de la construction entache donc la publicité d’illégalité.
CINQUIEMEMENT
SUR LE DEFAUT D’INFORMATION SUR LA CONSTRUCTION D’UN MINARET :
Sur la demande de permis de construire à partir duquel a été accordé le permis de construire qui y fait
référence explicite en y renvoyant il est clairement indiqué qu’il y a la construction d’un « minaret ».
OR, sur le panneau d'affichage il n'est pas marqué qu'il y a la construction d'un « minaret ». Le défaut
d’information sur cette nature de la construction entache donc la publicité d’illégalité. Les mots
« mosquée », « minaret » et « religieux » sont absents du panneau d’affichage
SIXIEMEMENT
SUR L’AFFICHAGE ERRONE DE LA HAUTEUR DE LA CONSTRUCTION
Sur la demande de permis de construire à partir duquel a été accordé le permis de construire qui y fait
référence explicite en y renvoyant, il est indiqué qu’il y a une construction de 10,50 m OR, Sur le
panneau d'affichage, il est seulement indiqué une hauteur de 10 m. Ce qui est différent des 10,50m
pour lesquels a été accordé le « permis de construire ». C’est une mention erronée donnant une
information fausse entachant donc la publicité d’illégalité.
SEPTIEMEMENT
SUR LE DEFAUT DE MENTION DE L’ADRESSE DE LA MAIRIE
Sur le panneau d'affichage, selon le Procès-Verbal établi par l’Huissier de Justice le 11 mai 2009,
force est de constater que l'adresse de la mairie fait défaut. OR. Or, les textes légaux prévoient et
font obligation de mettre sur le panneau d'affichage : l'adresse de la mairie où était obtenu le permis
de construire. Le défaut d’information sur cette mention rendue obligatoire par le texte concernant
l’affichage des permis de construire entache donc la publicité d’illégalité.
HUITIEMEMENT
SUR LE DEFAUT D'INFORMATION DU DROIT AU RECOURS :
« Mention du permis explicite ou tacite ou de la déclaration préalable doit être affichée « sur
le terrain, de manière visible de l'extérieur, par les soins de son bénéficiaire, dès « la
notification de l'arrêté ou dès la date à laquelle le permis tacite ou la décision de « non-
opposition à la déclaration préalable est acquis et pendant toute la durée du « chantier. Cet
affichage n'est pas obligatoire pour les déclarations préalables portant « sur une coupe ou
un abattage d'arbres situés en dehors des secteurs urbanisés.
« Cet affichage mentionne également l'obligation, prévue à peine d'irrecevabilité par
« l'article R. 600-1, de notifier tout recours administratif ou tout recours contentieux à
« l'auteur de la décision et au bénéficiaire du permis ou de la décision prise sur la
« déclaration préalable.
Les demandes de permis de construire des 04 09 2007 et 11 03 2008, en leur première page, ne
comportent pas le numéro de la rue Joseph Latxague à Bayonne où est situé le terrain sur lequel
portent les demandes qui sont donc radicalement irrecevables. Il en résulte que les 2 permis de
construire des 06/03/2008 et 10/04/2008, affectés à un lieu et un terrains non identifié, n’alertent pas
sur le lieu réel sur lequel portent les permis.
Les permis de construire des 06 03 2008 et 0 04 2008 portent sur des parcelles AK 244 qui n’existent
pas comme en témoigne le service du Cadastre de Bayonne (Conservateur de Hypothèques). La
vente à l’association des musulmans de la côte basque concernait la parcelle AK 652 comme en
atteste la réponse du Conservateur des Hypothèques à la demande de renseignements N° 2009 H4763
Il en résulte que les 2 permis de construire des 06/03/2008 et 10/04/2008, sont affectés à une parcelle
qui n’existe pas, ce qui n’alerte pas celui qui pourrait être tenté de faire un recours.
Le demandeur, qui prétend le faire au nom d’une association n’indique pas son prénom. Ce défaut de
respect des prescriptions légale entache de nullité sa demande. En effet, ni en page 1, ni en dernière
page de ses demandes de permis de construire des 04 septembre 2007 et 11 mars 2008, la personne
qui fait les demandes de permis de construire ne mentionne son ou ses prénoms. Il y a donc une
absence, d’ailleurs curieuse, dans 2 documents officiels, du ou des prénoms du demandeur.
La personne qui a demandé les permis de construire ne démontre pas être président de l'association
des musulmans de la côte basque. Déjà les demandes de permis de construire déposées ne
comportent pas ni en page 1 ni en dernière le prénom de la personne physique qui se présente comme
Président. Et il ressort de l'examen du dossier de l'association des musulmans de la côte basque à la
sous-préfecture de Bayonne que le document fourni par cette association, qui indique pourtant que 2
signatures sont obligatoires, ne comporte pas la signature de la 2ème personne nécessaire à la
validation de l'assemblée générale dont fait état ce document. Ce document voulant montrer qui est
le président de l'association, le but n'est pas atteint puisqu’il manque la 2ème signature sur ce
document.
Il n'y a pas de procès-verbal d'assemblée générale ou de documents prouvant que l'association des
musulmans de la côte basque a donné mandat ou pouvoir à son représentant pour demander des
permis de construire, documents que la Mairie de Bayonne aurait dû demander et avoir au dossier.
La partie n’a ni mandat ni pouvoir. La conséquence en est que les demandes de permis de construire
ne pouvaient prospérer.
1) - LOI DU 09/12/1905 :
CETTE ASSOCIATION CULTUELLE ET CULTURELLE
NE PEUT BENEFICIER DE PERMIS DE CONSTRUIRE
Or le Maire de Bayonne avait parfaitement connaissance des statuts de l'association des musulmans
de la côte basque, bénéficiaire de ses 2 permis de construire, qui exposent que :
« ART. 18.- Les associations formées pour subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice public
d'un culte devront être constituées conformément aux articles 5 et suivants du titre premier de la
loi du 1er juillet 1901. Elles seront, en outre, soumises aux prescriptions de la présente loi.
ART. 19.-
« Ces associations devront avoir exclusivement pour objet l'exercice d'un culte »
Or il n’y a incontestablement qu’une seule association qui a bénéficié du Maire de Bayonne des 2
permis de construire des 06/03/2008 et 10/04/2008. Or, l'immeuble est destiné à une fin autre que
celle qui prévue. La finalité est détournée car elle poursuit effectivement de deux buts :
- un but cultuel
- et un but culturel.
C’est en toute connaissance de cause que la loi a été violée car il apparaît clairement sur la page 2 de
la demande du permis de construire du 06 03 2008 :
Or les permis de construire accordent ce qui est demandé exemple, page 3 de la demande de
permis du 06 03 2008 :
« Logement de fonction ou occupation à titre gratuit : 1
« Habitation nombre prévu : Logts : 2 »
Et ce d’autant qu’on ne sait pas, en violation des textes applicables, et alors même que le formulaire
le demande explicitement, quelle est la part du religieux et du culturel : Les permis de construire sont
accordés et on ne sait pas combien de surface est pour la mosquée et le minaret et combien de surface
est pour le centre culturel, on lit en effet en page 3 de la demande de permis de construire du 06 03
2008 :
PARTIE A USAGE AUTRE QU’HABITATION :
Indiquer les 3 principales destinations prévues
ainsi que leur surface hors œuvre nette en mètres carrés
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2) - ZONE VERTE INCONSTRUCTIBLE
Il y a eu, dans l’attribution des 2 permis de construire des 06/03/2008 et 10/04/2008, une mauvaise
interprétation de la règle de droit, suffisante pour rendre les décisions illégales. La zone verte, dont
faisaient partie les terrains, sur lesquels portent les 2 permis de construire, a été déclaré constructible
au terme d'une procédure viciée et donc totalement illégale y compris dans ses éléments
d’officialisation et de publication. En effet le terrain en question faisait partie d’une zone
inconstructible, zone verte ne devant pas comporter telle construction. On sait les manœuvres
d’occultation, dénoncées le 27 mars 2009 lors des interventions de conseillers municipaux de
Bayonne, du Maire de Bayonne :
Le Conseil Municipal de Bayonne lui-même, les élus de la Ville, n’ont pas eu connaissance
d’éléments primordiaux que sont les Observations (défavorables) de la Chambre régionale des
Comptes ! Le maire de Bayonne, est, par ailleurs, également, Président de la Communauté
d’agglomérations de Bayonne Anglet et Biarritz, la CAPAB, qui a vendu à la Commune de Bayonne
les terrains que cette dernière a cédés sans bénéfice à l’association des musulmans de la cote basque.
Les requérants sollicitent donc, en vertu des pouvoirs inquisitoriaux dont dispose le tribunal
administratif, que ce dernier ordonne la production par la Mairie de Bayonne et par tous organismes
concernés, et sans que le Maire de Bayonne puisse faire valoir aucune clause de confidentialité,
l’ENTIER DOSSIER concernant tant la zone entière dans laquelle sont situés les terrains qu’elle a
vendus, avec tous les évènements administratifs, urbains, financiers et autres, qui ont affecté ces
zones. Il résulte de ce qui est indiqué supra que le Maire de Bayonne a commis une erreur manifeste
d’appréciation en accordant à tort SUR DES ZONES VERTES INCONSTRUCTIBLES:
En prétendant utiliser les textes à partir desquels il prétend pouvoir signer les permis de construire
des 6 mars 2008 et 10 avril 2008 au profit d’une association religieuse, le Maire de Bayonne, qui
connaît les lois puisque, député à l’Assemblée Nationale, il fait partie de ceux qui la font, utilise une
procédure de vente selon la norme, alors que cette procédure n’est pas utilisable en raison des
interdictions qui l’affectent
tant au niveau des textes constitutionnels, supérieurs dans la hiérarchie des normes aux
textes qu’il invoque
qu’au niveau de textes qui s’y opposent et en interdisent l’utilisation
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• 1 - Le Maire de Bayonne occulte à son Conseil Municipal le rapport défavorable à son égard
de la Chambre Régionale des Comptes, comme le révèle l’intervention du Conseiller
Municipal de Bayonne Jean ETCHETO lors de son intervention au Conseil Municipal du 27
mars 2009.
Mais la véritable révélation de la déloyauté du Maire est dans sa lettre du 15 juillet 2009 au Comité
de Défense des Paysages de France (CODEPAF), représenté par le requérant au présent recours
Monsieur CLEMENTI. En effet, le Maire de Bayonne, saisi le 9 juin 2009 d’une lettre du CODEPAF
lui demandant une salle pour accueillir 100 personnes avec pour objet d’informer de la construction
d’un minaret au sein d’une mosquée, répond par la négative le 15 juillet 2009 :
Mais Monsieur GRENET, ne peut l’ignorer la loi de 1901 sur les associations. Une association, pour
être légale, n’a pas besoin d’être déclarée ; une association de fait, non-déclarée, est tout à légale et
peut même avoir un compte en banque, ce qui le cas du Comité de Défense des Paysages de France,
qui a un compte bancaire dans une banque de la région. D’autre part, comment le Député-Maire de
Bayonne peut-il s’avancer avec tant de certitude en écrivant : « Il n’apparaît pas que votre comité
relève de l’une des catégories précitées. » ? Il ne demande pas si ce Comité est déclaré ou non ; il le
sait : c’est une association non-déclarée. Pourtant, cette association n’est pas dans sa ville de
Bayonne, elle n’est même pas dans le Département des Pyrénées-Atlantiques dont il est Député.
Pourtant il sait exactement ce qu’il en est. C’est qu’il s’est évidement renseigné pour savoir si elle
était déclarée en Préfecture et a découvert que non. Si le Maire de Bayonne a vite trouvé alors que le
Comité est dans un autre département c’est qu’il est PARFAITEMENT informé et capable de
s’informer. Ce qui donne d’autant plus de certitude au fait qu’il sait exactement l’objet des statuts de
l’association des musulmans de la côte basque qui lui interdisaient absolument de lui vendre le
terrain sur lequel est prévu la construction de la mosquée et de lui accorder les subventions déguisées
et les 2 permis de construire. Toujours est-il que le Maire sait très bien que pour autant ce Comité
(CODEPAF) est une association selon la loi de 1901, tout à fait légale même si elle n’est pas
déclarée. Mais pourquoi ce refus ? Le Maire de Bayonne n’a pas laissé à un autre le soin de répondre
ainsi sur un sujet sur lequel il cherche l’occultation, comme sur le rapport de la Chambre régionale
des Comptes qui lui est défavorable, et qu’un Conseiller municipal lui a reproché de cacher à son
propre Conseil Municipal. Pareillement, il y a ce refus parce que le Maire de Bayonne veut occulter
l’information de la centaine de citoyens prévus pour cette réunion du Comité à Bayonne. Il est clair
que, par ce refus systématique et fallacieux de toute salle sur Bayonne au CODEPAF sur ce sujet qui
intéresse au premier chef les Bayonnais, le Maire dissuade toute velléité de réunion et d’information.
Il est clair pour tout le monde, à commencer pour le Maire de Bayonne, que le défaut de location
d’une salle de réunion à Bayonne, pour la centaine (ou plus) de personnes du CODEPAF, est de
nature à décourager les organisateurs et les intéressés qui doivent trouver du fait du refus du Maire de
Bayonne une salle de 100 à 200 personnes hors de Bayonne alors même que cette réunion concerne
des habitants de Bayonne. Tout autant, comme le sait parfaitement le Maire de Bayonne, la location
payante d’une salle pour 100 à 200 personnes est de nature à en empêcher la tenue car cela oblige le
CODEPAF soit à débourser lui-même le coût - élevé pour une salle pour un tel nombre de personnes
- , soit à faire payer l’entrée de la réunion, autre inconvénient, d’autant qu’il faut payer la salle avant
la réunion. Mais, ELEMENT DETERMINANT, lorsque le Maire de Bayonne a procuré une salle à
des réunions du CADE, il ne s’agissait en rien pour cette dernière d’association déclarée, mais d’une
association de fait, tout comme le CODEPAF. Le détournement de procédure dénoncé nécessitait la
démonstration de la déloyauté de l’auteur de la décision, Monsieur Jean GRENET, Député, Président
de cette CAPAB qui a vendu à la Ville de Bayonne dont il est maire ce terrain que le même Maire de
Bayonne a aussitôt revendu à l’association des musulmans de la côte basque, sans bénéfice, pour 10
euros /m2, alors même que sa ville est endettée, comme il le reconnaît lui-même pour 15 ans, en
raison de près de 70 millions d’euros de dette, qu’il prétend combler par l’augmentation du prix des
cantines et de la taxe d’habitation, préjudiciant ainsi à tous les contribuables de Bayonne. La
réitération et la réunion, par Monsieur Jean GRENET, de plusieurs actes illégaux, est la preuve d’un
plan concerté de sa part, de favorisation d’une construction au bénéfice d’une communauté religieuse
par un détournement de procédure.
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Les 2 permis de construire des 06/03/2008 et 10/04/2008 viennent à la suite de la vente de 2 terrains.
Ces 2 terrains – un seul terrain à l’origine - ont été achetés par la Ville de Bayonne à la CAPAB.
Le Maire de Bayonne, Monsieur Jean GRENET est à la fois Maire et Président de la CAPAB.
La loi du 09/12/1905, à fortiori à la lecture de la Constitution de 1958, toujours en vigueur, est d’une
grande clarté :
Il y a eu vente, le 28 décembre 1994, par acte administratif (Préfet des Pyrénées-Atlantiques), par
l’Etat français, au District Bayonne Anglet Biarritz, au prix de 187.775 euros, de la parcelle Section
AK numéro 244, de 53 ares et 65 centiares.
La CAPAB dont il est Président a vendu à la Ville dont il est Maire ce terrain La parcelle AK 244 a
été divisée en 4 lots :
Il est argué que le prix de vente de 10m2 est une estimation des services fiscaux ; Mais plus
précisément quand on lit le document (Conservation des Hypothèques) on voit Que c’est un PRIX /
EVALUATION …. APRES la vente Et que cela est fondé sur le prix qu’a fait payer la CAPAB à la
Mairie de Bayonne. Or Monsieur Jean GRENET est à la fois Président de la CAPAB et Maire de
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Bayonne. Or, la parcelle vendue par l’Etat français à la CAPAB (Communauté Agglomération
CAPAB)
perdant un manque à gagner important préjudiciable, aux contribuables bayonnais dont font partie
ici 2 des demandeurs bayonnais, et aux 2 autres contribuables demandeurs, l’un, de Biarritz, membre
de la Communauté de District de la CAPAB et contribuable des Pyrénées-Atlantiques, l’autre du
département des Landes, région Aquitaine.
Et ce d’autant que le but précis des permis de construire donnés par le Conseil Municipal est pour le
reciter : « But : permettre à l’association d’assurer le déroulement de ses activités »
Or les activités de l’association sont définies dès le 1er article de ses statuts :
La vente, à Bayonne, d’un terrain de 2000 m2 à 10 euros le mètre carré est une subvention déguisée.
Il a été accordé des permis de construire à l’association des musulmans de la côte basque, pour un
bâtiment religieux de plus de 500 m2 , avec minaret de 10 mètres de haut, et ce, sur un terrain de 2
000 m2 qu’on veut faire croire rendu constructible. Et pourtant la Ville de Bayonne a une situation
financière catastrophique comme l’a dénoncé la Chambre des Comptes et comme cela apparaît dans
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diverses interventions au Conseil Municipal : Voilà ce qu’écrit la section du Parti Socialiste de
Bayonne Conseil municipal du 27 mars 2009 Intervention de Henri ETCHETO
« Monsieur le Maire,
« En prenant la présidence de la CABAB, vous avez dit vouloir lui donner davantage
« d’ambition. C’est d’ailleurs le moins que l’on puisse attendre tant cette institution ne
« s’est pas montrée depuis au moins 15 ans à la hauteur des enjeux de l’agglomération. « Je
ne m’attarderai pas sur ce point, et je me contenterai de renvoyer à la fois à « l’expérience
quotidienne de nos concitoyens, en matière de déplacement urbain par « exemple, ou encore
aux dernières observations, courtoises mais néanmoins cruelles de « la Chambre Régionale
des Comptes, document que vous n’avez pas cru bon de porter à « la connaissance de votre
conseil municipal. Comme si la réalité municipale bayonnaise « était déconnectée de celle de
l’agglomération. »
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comptiez sur une augmentation des procès verbaux pour améliorer les finances de « la ville
…. Voilà une commande politique bien étrange ….
« Vous comprendrez bien Monsieur le Maire que pour toutes ces raisons nous ne pouvons
« voter que contre ce budget. »
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« Nous croyons au rôle régulateur de l’impôt.
« Une énième fois, nous vous demandons une réforme de la fiscalité locale à Bayonne.
« Nous sommes tout à fait d’accord pour participer à la mise en place d’une commission
« que nous vous demandons d’installer dans les meilleurs délais compte tenu de
« l’importance de cette question pour nos concitoyens.
« En conséquence de ces observations, nous nous abstiendrons sur le vote des taux
« d’imposition. »
Et alors même qu’il ressort des délibérations du Conseil Municipal de Bayonne que :
• la Commune de Bayonne est endettée à un seuil critique,
• elle vend un terrain à bas prix
Et le Maire, dans le même temps, augmente le prix des cantines, des parcs de stationnement et des
taxes d’habitation. Il est clair que la vente à bas prix ne participe pas à une mission de service public.
En effet, la communauté religieuse à laquelle le maire de Bayonne a accordé les 2 permis de
construire est très réduite et, pour le petit nombre annoncé de ses membres, cette communauté va
appauvrir la communauté publique du fait du manque à gagner de la vente à 10 euros / m2 de ce
terrain de 2.000 m2 de Bayonne. Il faudrait tout d’abord que l’association produise la liste certifiée,
avec originaux des pièces d’identité à l’appui, et preuve d’adhésion à son association, de ses
membres pour justifier du nombre qu’elle pourrait revendiquer ; La demande de permis de construire
est faite pour 41 places de parking ; si l’on compte 5 personnes par voiture, cela fait 41 X 5 = 205
personnes. Même si le nombre qui est donné de ses membres était exact, la subvention déguisée, par
la vente, à cette association des 2.000 m2 à 10 euros / m2 :
A Bayonne le Maire élargit la rue en affectant à cet élargissement une des parcelles dont la Mairie est
propriétaire ce qui est une subvention déguisée à l’association pour un parking « extérieur » lui
permettant l’utilisation de son terrain à autre chose.
Ce n’est pas la première fois que le Maire soutient une activité religieuse :
Il suffit de lire les délibérations du Conseil Municipal de Bayonne de 24 mai 2006
« PRESENTS :
Dr Jean Grenet, Maire-Président ; MM. Etchegaray, Millet-Barbé, « Pommiez,Mme
Dufrêne, M. Saussié, Mmes Favoreu-Dumas, Lauqué, Adjoints ; « MM.Laroche,Lozano,
Mmes Ipharraguerre, Darmendrail, Jeambrun, Gentili-« Bedarrides, MM. Escapil-
Inchauspé, Arandia, Melle Carreiro, M. Charrier, Mmes « Doucet Joyé, Levraud,M.
Hontabat, Mmes Gramont, Larran-Lange, M. Causse, « Mme Bisauta, M. Casenave,Mme
Peyrucq, M. Larralde, Mme Baratchart-Damestoy « Conseillers Municipaux. ONT DONNE
POUVOIR : M. Labayle à M. le Maire, Mme Durruty à M. Saussié ; M. Massé à Mme
Dufrene ;M. Delas à Mme Darmendrail, M. Trunet à M. Escapil-« Inchauspé ; Mme Chevrel
à M. Lozano ; Mme Bordenave à Mme Ipharraguerre, « Mme Boé à Mme Lauqué ; Mme
Chabaud-Nadin à M. Etchégaray, Mme Capdevielle à M. Casenave.
« SECRETAIRE : Mme Doucet-Joyé.
« OBJET : FINANCES - Affaires Foncières – Bilan des acquisitions et des cessions
« d'immeubles et de droits réels immobiliers - Année 2005.
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« Page 13 :
« - bail emphytéotique au profit de l’Association des Musulmans de la Côte Basque « portant
sur les parcelles cadastrées AO 166 et AO 175, sises avenue B. Gomez
« D.C.M. : 22/12/2005 (n° 18)
« But : Permettre à l’Association des Musulmans de la Côte Basque qui est à la « recherche
d’un local d’assurer le bon déroulement de ses activités.
« Prix : Loyer de 2 200 € par an
Là encore on lit :
Jean GRENET, Député-Maire est toujours présent dans les 3 délibérations qui accordent des
subventions déguisées à l’association religieuse, et déjà à cette séance d’il y a 3 ANS, en 2006. Il ne
peut pas dire qu’il ne sait pas quel est le but de cette association quand il accorde les 2 permis de
construire, en 2008. Il ne peut dire qu’il ignore la loi, lui membre du corps législatif, député depuis
de nombreuses années, surtout lui, qui participe à son élaboration à l’Assemblée Nationale, et qui
représente l’exécutif au plan local, en tant que Maire de Bayonne. Il viole donc sciemment la
Constitution de la république et la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, par
l’attribution des 2 permis de construire à l’association des musulmans de la côte basque les 06 mars
2008 et 10 avril 2008, réitérant les soutiens qu’il a accordés, en tant que Maire de Bayonne, selon les
statuts exacts de l’association des musulmans de la côte basque, à la promotion, au soutien et à la
favorisation des services religieux d’une religion en violation de la loi du 9 décembre 1905 opérant
pour la 3ème fois un véritable détournement de pouvoir. Il y a donc eu de la part du Maire de Bayonne
3 subventions déguisées : Qui servent une cause qui n’est pas l’intérêt public par vente sans bénéfice
d’1/5 ème d’hectare à 10 euros /m2 avec cet élargissement de voirie qui bénéficie au parking
extérieur de l’association à la suite du précédent bail donné à cette association
Ces 3 actes de Jean GRENET, Maire de Bayonne, sont autant de subventions déguisées à une
association religieuse, définie comme telle par ses statuts, ce sont des actes INTERDITS, du Maire
de Bayonne, qui viole la loi de 1905, qui porte interdiction de subventionner, sous quelque forme que
ce soit, une association cultuelle, et donc de favoriser par une subvention déguisée la construction
d’un édifice religieux et d’autre part de permettre la construction d’un édifice religieux sur un terrain
ayant de ce fait l’objet d’une subventions déguisées.
Deux recours administratif ayant été déposés, une audience a été fixée en référé par le tribunal
administratif de Pau au 14 août 2009, audience au cours de laquelle le Maire de Bayonne n’a en rien
infirmé ce qui vient d’être exposé supra.
Mais de plus, sans en rien s’expliquer sur sa violation de la constitution et de la loi de 1905 et sur les
subventions déguisées et la vente à vil prix, le maire de Bayonne a invoqué le code de l’urbanisme
pour ne pas s’expliquer et justifier ses actes
L’association des musulmans de la cote basque, quant à elle, dument convoquée par le tribunal
administratif ne s’est pas présentée et n’a pas constitué avocat.
Le tribunal de Pau a rendu une décision de rejet le 14 août 2009 sur la base des éléments fournis aux
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débats par les deux parties dont le Maire de Bayonne.
Or,
Le juge des référés du tribunal administratif fonde sa décision sur le pouvoir EXORBITANT de la
manière suivante :
Aussi, si l’on pourrait penser de prime abord qu’il est nécessaire pour que le recours devant la Cour
EDH soit recevable, que toutes les voies de recours interne sont épuisées.
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une ordonnance de référé au tribunal administratif n’étant pas susceptible d’appel
CEPENDANT le Conseil d’Etat a une jurisprudence qui rejette les recours sur ce moyen de droit ET
VALIDE l’utilisation de cet article du code de justice administrative qui permet au juge des référés
de décider sans appel et comme, le fait le juge des référés de Pau, de DECIDER SANS MOTIVER
de rejeter la requête.
DE CE FAIT de la jurisprudence du Conseil d’Etat les voies de recours interne SONT EPUISEES.
Aussi la Cour EDH condamnera la république française pour violation de l’article 6 de la Convention
EDH qui oblige les Etats signataires à fournir aux citoyens un droit effectif à un tribunal impartial.
Pour le CODEPAF
Henri CHEVRAT
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PIECES SUR LESQUELLES LA DEMANDE EST FONDEE
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