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• Thème 2 : Analyse spatiale : gestion des flux et des réseaux, localisation, couplage de modèles ;
coordonateurs : Léna Sanders (Géographies-Cités, Paris) et Didier Josselin (THEMA, Besançon).
• Thème 5 : SIG et mobilité : Architecture des systèmes embarqués, objets et requêtes mobiles ;
coordonateurs : Philippe Rigaux (CNAM, Paris) et Sylvie Servigne (LISI, Lyon).
•
Laboratoire PACTE TERRITOIRES
http://iga.ujf-grenoble.fr/territoires/
Les composantes de l'UMR PACTE ont changé au 1er janvier 2007. Elle est désormais
composée de six dispositifs transversaux.
Sciences et société
De la production des connaissances à la construction de l'action
Connaissances, Méthodes, Outils, Données
De la donnée à la connaissance et à l'action. Enjeux de l'exploitation des données
sociales, politiques, territoriales et environnementales
Action publique, recompositions territoriales et gouvernance
De la transformation des politiques publiques au renouvellement de l'action collective :
entre changements d'échelles et recompositions territoriales
Les effets de la mondialisation
Construction du politique, innovation organisationnelle et changement social
Cohésion sociale
Politiques publiques et dynamiques territoriales
Environnement et durabilité
La question environnementale. De la compréhension des processus à la gestion des
territoires, nouvelles mobilisations, formes d'action collective et politiques publiques
Ce site va rester actif tant que les transferts de renseignements sur le site PACTE ne
seront pas terminés, en particulier les rubriques publications et éditions sont mises à jour
régulièrement
CSTB
Le département est composé d'un chargé de mission et de trois laboratoires qui bénéficient de
l'appui de l'ensemble des chercheurs et techniciens du CSTB :
Ses activités ont prioritairement porté sur les quartiers d’habitat social et plus récemment sur
les villes nouvelles et la requalification de centres anciens.
• L’analyse des modes d’habiter des habitants et des dynamiques résidentielles des
quartiers ;
• L’adaptation des organisations publiques, la gouvernance, la gestion urbaine et le
développement durable ;
• La conception et l’aménagement de l’espace habité : habitat, urbanité, paysage.
Il développe depuis quelques années une démarche originale d’articulation entre la recherche
et l'intervention sociologique et urbaine qui fonde par ailleurs sa problématique
d’intervention.
La sécurité urbaine
Les travaux dans ce champ sont étroitement articulés aux travaux réalisés dans les
domaines précédents.
En savoir plus
Responsable du projet
Eric Blanco, Laboratoire G-SCOP, INP Grenoble
Durée du projet
2003-2006, financé par la région Rhône-Alpes
Le partenariat Recherche-Industrie
Cinq laboratoires de la Région Rhône-Alpes ont contribué au projet Isocèle de 2003 à 2006 :
G-SCOP, CERAG, LIG, LIRIS. La volonté d’associer des entreprises dès l’origine du projet a
permis la mise en place de partenariats réels et profitables pour tous les acteurs, qu’il s’agisse
de partenaires associés (terrain d’analyse, d’observation et d’intervention) ou de partenaires
sensibilisés à ces thématiques (journées d’échanges régulières) : Schneider Electric,
ANTECIM, EDF R&D, CTDEC, EADS. Deux thèses Cifre en lien direct avec le projet et une
collaboration de longue durée entre un chercheur et un donneur d’ordre concrétisent les liens
tissés entre Recherche Académique et monde de l’entreprise.
"Les prestations d’Antecim s’éten dent de la réalisation d’une étude ou d’un calcul sur cahier
des charges, à la maîtrise d’oeuvre d’un projet complet impliquant calculs, essais et
conception. Actuellement, la société se développe et renforce ses compétences en conception
grâce au récent rachat de DBEI, un bureau d’études mécaniques de la région grenobloise.
L’ensemble comporte une quarantaine de personnes, ingénieurs mécaniciens pour la plupart,
et a su fidéliser au fil du temps un certain nombre de clients tels que Pomagalski, EDF,
Alstom, PSA mais aussi de nombreuses PME.
Notre implication dans le projet a été bénéfique tant pour l’entreprise que pour les
laboratoires. Nous avons offert un terrain de compréhension de nos besoins industriels. Quant
à eux, les laboratoires ont pu définir des axes de recherche, développer de nouveaux outils tels
que Kalis et surtout nous apporter une prise de recul sur nos processus d’ingénierie.
Aujourd’hui, les outils et méthodes de travail qu’ils nous ont proposé sont déployés dans
notre entreprise et accompagnent nos ingénieurs dans la réalisation des projets avec nos
clients.
Cette collaboration a eu un impact fort sur nos méthodes de travail et renforce la dynamique
d’amélioration continue au sein de l’entreprise. L’adéquation entre les méthodes de recherche
et nos activités quotidiennes nous conduiront à nous impliquer à nouveau dans les projets
futurs."
Quelques exemples de thèses
Equipe
Directeur : Jean-Paul Gilg
Secrétariat : Christiane Boghossian
Présentation
Equipe intégrée au CAMS le LATES poursuit deux objectifs majeurs :
Pour conduire ses travaux, le LATES s'appuie sur l'atelier PASTEL, dont il assure la direction
scientifique, unité de méso-informatique reconnue comme centre de compétence national par
le CNRS-SHS et le CNRS-COMI sous l'intitulé "Télédétection et analyse spatiale ". Cet
atelier dispose de 7 stations UNIX et de 5 PC, de périphériques adaptés et de logiciels
couvrant, outre la statistique usuelle, le champ de l'analyse d'image, des bases de données
géoréférencées et de la mathématique spatiale. Il dispose aussi des outils de développement.
Personnel
EHESS
CNRS
Et..
Site Internet
http://lps.ehess.fr
Equipe
Responsable : Elisabeth Lage
Secrétariat : Jacotte Caupenne
Présentation
Ce laboratoire se consacre à l’étude des représentations sociales et des processus d’influence,
avec le recours aux méthodes tant qualitatives que quantitatives.
Personnel
EHESS
Membres associés
Valérie Haas (maître de conférences, Univ. Lyon II), Saadi Lahlou (directeur de recherche,
EDF), Stéphane Laurens (maître de conférences, Univ. de Rennes), Béatrice Madiot (maître
de conférences, Univ. d'Amiens), Estelle Masson (maître de conférences, Univ. de Brest),
Bernard Personnaz (directeur de recherche, CNRS), Marie Personnaz (maître de conférences,
Univ. de Paris-X)
Centre d'étude des mouvements sociaux
(CEMS)
Adresse
54 bd Raspail - 75006 Paris
téléphone : 01 49 54 25 86 - télécopie : 01 49 54 26 70 cems@ehess.fr
Site Internet
http://cems.ehess.fr
Equipe
Directeur : Louis Quéré
Collège de direction : Marc Bessin, Monique de Saint Martin, Nathalie Viet-Depaule
Secrétariat de direction : Christine Colpin, téléphone : 01 49 54 24 59
Secrétariat du centre : Guillaume Braunstein, téléphone : 01 49 54 25 86
Gestion financière et comptable : Josiane Leconte, téléphone : 01 49 54 25 76
Présentation
Les principaux axes de recherche du Centre d'étude des mouvements sociaux, fondé et dirigé
par Alain Touraine jusqu'en 1981, sont les suivants :
-Espace public et action collective : recherches sur "l'espace public " (ou "sphère publique ",
ou "principe de publicité ") comme condition de la démocratie, comme lieu d'épreuve de la
légitimité. Etude des mouvements sociaux dans des sphères constituées pour l'occasion, ou
bien dans le cadre de scènes et "arènes publiques ". Recherches sur la production et les
professionnels des médias, mise en évidence de ce qui constitue tel et tel public. Analyse des
formes d'interaction en public. Recherches sur l'expérience des publics du théâtre
contemporain.
-Expériences limites du lien social : analyse de ce qui fait le lien social via certaines formes
extrêmes de sa dissolution ou de sa mise en cause (folies, terreurs, handicaps mentaux et/ou
physiques, expériences mystiques et carcérales). Les recherches s'accompagnent
d'interrogations sur les modes de narrativité de ces expériences souvent présentées comme
"incommunicables " ou "inénarrables " et sur le problème de l'écriture du social qui en
découle.
Enseignants-chercheurs
EHESS
Gilles Bataillon (directeur d'études), Robert Castel (directeur d'études), Sabine Chalvon-
Demersay (directrice d'études, directrice de recherche au CNRS), Alain Cottereau (directeur
d'études, directeur de recherche au CNRS), Françoise Davoine (maître de conférences), Jean-
Max Gaudillière (maître de conférences), Rose Marie Lagrave (directrice d'études), Daniel
Pécaut (directeur d'études), Monique de Saint Martin (directrice d'études).
CNRS
Michel Barthélémy (chargé de recherche), Marc Bessin (chargé de recherche), Daniel Bertaux
(directeur de recherche émérite), Juliette Caniou (ingénieur d'études), Jean-Marie Charon
(ingénieur d'études), Antoinette Chauvenet (directrice de recherche), Monique Dagnaud
(directrice de recherche), Daniel Dayan (directeur de recherche), Nicole Diederich (chargée
de recherche), Gérard Fabre (chargé de recherche), Véronique Garros (ingénieur d'études),
Pascale Gruson (chargée de recherche), Léonore Le Caisne (chargée de recherche), Michèle
Leclerc-Olive (chargée de recherche), Claude Liscia (chargée de recherche), Jean Lojkine
(directeur de recherche émérite), Dominique Lorrain (directeur de recherche), Dominique
Mehl (directrice de recherche), Albert Ogien (directeur de recherche), Françoise Orlic
(ingénieur d'études), Dominique Pasquier (directrice de recherche), Louis Quéré (directeur de
recherche), Claude Rosental (chargé de recherche au CNRS), Nathalie Viet-Depaule
(ingénieur d'études).
Autres institutions
Membres associés
Isabelle Astier (professeur à l'Université Lille I), Gilles Bataillon (maître de conférences,
Univ. de Caen), Mathieu Berger (chargé de recherche à l'Institut de sociologie de l'Université
libre de Bruxelles), Dominique Cardon (chargé de recherche), Marion Carrel (maître de
conférences à l'Université de Lille III), Tangi Cavalin (Enseignant du secondaire), Rodrigo
Contreras (Post-doc), Renaud Dulong (directeur de recherche à la retraite), Georges Goma-
Gassika (Post-doc), Liora Israël (maîtresse de conférences, EHESS), Louis Auguste Joint
(post-doctorant), Smaïn Laacher (chargé d'études), Alicia Marquez Murrieta (post-doctorant),
Jean-Robin Merlin (Post-doc), Johann Michel (professeur en science politique à l'Université
de Poitiers), Mokhtar Mohatar (post-doctorant), Danièle Moyse (professeur agrégé de
philosophie), Geneviève Pruvost (Post-doc), Marc Relieu (enseignant chercheur à l'ENST-
Paris), Juliette Rennes (maître de conférence à l'université Lyon-II), Daniella Rocha Naves
(post-doctorante), Patricia Sampaio (Maître de conférences, EHESS), Sylvia Sigal (Chargée
de recherche CNRS à la retraite), Guillaume Soulez (maître de conférences, Univ. Paris III),
Cédric Terzi (maître de conférences à l'Université de Lille III), Daniel Vidal (directeur de
recherche à la retraite), Izabela Wagner-Safray (post-doctorante).
Laboratoire MAP
Le paysage est ici considéré comme "totalité construite". Comme totalité, le paysage procède
d'une délimitation et d'une mise en ordre symbolique de la complexité de l'étendue et de la
durée, par conséquent d'une représentation. Comme construction, il résulte d'une exploitation,
d'une consommation de la nature. À cet égard, il doit être considéré comme le résultat d'un
processus dynamique.
Son étude, qui suppose des visées autant physiques que esthétiques, contribue à la
connaissance de l'architecture et à ses modes de production. L'architecture étant prise dans son
sens le plus général, comme l'ensemble de ce qui est construit, du cairn à la mégalopole. Cette
contribution se nourrit de l'examen des relations que tissent l'architecture et le paysage.
Celles-ci sont observées à partir d'un triple point de vue, selon les critères qu’Henri Lefebvre
assigne à la production sociale de l'espace :
• celui des pratiques spatiales (le vécu) ;
• celui des espaces de représentation (le perçu) ;
• celui des représentations de l'espace (le conçu).
L'évaluation de la qualité de ces relations étant déterminée par le degré de cohérence des
éléments de cette triade.
L’ensemble des acteurs de cette filière - maîtres d’ouvrage, concepteurs, entreprises - est
producteur d’informations. Tous souhaitent aujourd’hui développer une meilleure
communication de cette information. Loin d'une simple « mécanisation » des méthodes
traditionnelles, cette situation transforme le champ de la production de bâtiment. Plusieurs
aspects viennent en particulier modifier le domaine de l’ingénierie :
• accroissement quantitatif et qualitatif de l’information ;
• interconnexion ou interopérabilité des systèmes d'information porteurs des décisions de
chacun des acteurs ;
• développement d'outils de simulation et d'assistance à la décision dans de nombreux secteurs
;
• volonté de disposer des informations descriptives du bâtiment à tout moment de son cycle de
vie
C’est dans les champs particuliers de la conception technique et de l’ingénierie, vus à la fois
comme domaines de connaissances propres et comme domaines d’applications pour les outils
et méthodes de l’informatique, qu’entend se positionner cet axe de recherche.
Comment structurer des informations complexes et hétérogènes qui sont manipulées dans le
cadre d’un processus de production non linéaire ?
Comment modéliser les ouvrages à partir d'entités porteuses d'informations liées aux pratiques
des métiers, de la phase de conception, à celle de la réalisation et de la maintenance en vue de
leur implémentation dans des outils informatiques ?
Comment échanger et partager les données produites entre acteurs ?
Comment optimiser les méthodes de conception technique pour accroître les potentialités des
solutions ?
Comment simuler les processus de réalisation ou de comportement des ouvrages pour
fiabiliser les décisions ?
Telles sont les questions qui alimentent le thème « Processus de production de bâtiments »
dont les travaux convergent tous vers un même objectif d'aide à la maîtrise des informations
descriptives d'un bâtiment dans la continuité de son cycle de vie.
Optimisation du Système de Production
Parmi les principales mutations de l’environnement économique mondial, on assiste
actuellement à une accélération du changement technique et à un régime d’innovation
permanente. Si ce constat est aujourd’hui largement partagé, la clarification des véritables
enjeux sur la compétitivité des firmes, des nations et des territoires est loin d’être terminée.
Les formes de polarisation des capacités à innover sont diverses, entre secteurs, entre
entreprises, entre zones géographiques... et tendent à s’accentuer. Ceci pousse les pouvoirs
publics et les entreprises à investir pour être partie prenante du développement des nouvelles
connaissances et des innovations. Cependant les formes de l’innovation même sont aussi très
diverses qui ne nécessitent pas les mêmes engagements en ressources et en organisation.
Fondée sur l’entrecroisement de dynamiques scientifiques, l’innovation dans les secteurs High
Tech comme les biotechnologies, les TIC, ou les micro et nanotechnologies a un impact sur
tous les secteurs industriels en transformant les processus de production et en créant dans le
même temps de nouveaux produits et services. Dans les secteurs plus traditionnels,
l’innovation découle de processus spécifiques de conception ou d’inventions fortuites, les
processus à l’œuvre étant très différents.
Un tel contexte génère de nouveaux éléments de complexité, qui ne sont pas seulement
d’ordre scientifique et technique, mais qui sont liés à la diversité des trajectoires, aux usages,
aux nouveaux marchés qui vont émerger. L’objet de ce programme est de fournir des éléments
de compréhension de ce contexte complexe et de proposer des outils adaptés pour le pilotage
des processus innovant afin d’aider les industriels et les pouvoirs publics dans leur choix
d’investissement et de stratégies pour l’innovation. Nous avons choisi de présenter un nombre
réduit de thématiques à la croisée entre les compétences de la région Rhône Alpes (pôles de
compétitivité, histoire industrielle) et les compétences reconnues sur la scène internationale
des chercheurs en sciences sociales (rayonnement scientifique international, réseau
d’excellence, etc.). Nous distinguons deux niveaux principaux d’analyse fondateur des
différences de performances en matière d’innovation : l’organisation autour des clusters et
l’organisation de l’entreprise.
L’activité de R&D s’est fortement structurée au cours des dernières décennies. Cependant la
capacité des entreprises à innover reste encore très inégale et ne peut s’expliquer par
l’ampleur des moyens alloués à la R&D. La recherche des formes organisationnelles
favorables à l’innovation et des constituants d’une capacité dynamique d’innovation pour une
firme constitue donc un enjeu essentiel. Enjeu d’autant plus important que la systématisation
de l’activité de R&D fait aujourd’hui peser des contraintes fortes sur l’activité créative. De
fait, les travaux de March (1991) insistent sur la différence entre l’exploration de nouveaux
horizons, de nouveaux champs scientifique ou technologique et l’exploration des résultats
acquis pour les transformer en innovations. March souligne que les organisations ont tendance
à privilégier l’exploitation au détriment de l’exploration, ce qui est prévisible, aux dépens de
ce qui est imprévisible. Seul le maintien d’un équilibre permet d’assurer la survie et la
prospérité d’une organisation. Les solutions organisationnelles permettant cet équilibre
peuvent être trouvées en interne. Elles peuvent aussi impliquer des liens inter-organisations ou
encore des liens avec les utilisateurs permettant d’exploiter leur créativité. Dans ce sens on
peut considérer que les relations qui se nouent dans la conception permettent de produire des
connaissances nécessaires à l’innovation. Cela milite pour une meilleure appréciation des
acteurs partie prenante dudit processus, de leurs modalités (y compris spatiales) d’interaction
(relation client/Bureau d’Études, chef de projet/ingénieurs, ingénieur d’étude/ingénieur de
production/marketing, etc.), pour une compréhension plus fine des principes par lesquels ils
produisent des connaissances nécessaire à l’innovation. On notera que les solutions
organisationnelles proposées seront souvent dépendantes des contextes environnementaux au
sein desquels évoluent les firmes, notamment des contextes sectoriels impliquant des
dynamiques concurrentielles spécifiques.
En outre, derrière la dynamique des pôles comme celle de la créativité des firmes, notamment
lorsque ces dynamiques impliquent des liens inter-organisationnels, se trouve la question
d’une caractérisation pertinence, à la fois sur le plan juridique et technique, de la propriété
intellectuelle. Il s’agit en effet d’une variable clé de l’investissement en recherche par les
acteurs privés, d’un élément essentiel permettant les liens publics/privé et PME/grands
groupes mais aussi d’une des conditions essentielles du financement des entreprises high tech.
Les travaux de cet axe s’inscrive dans le réseau d’excellence européen PRIME.
Projet : Conception et Gestion des Systèmes
de Production Reconfigurables
Porteur de projet
Alexandre Dolgui, Laboratoire G2I, Ecole des Mines de Saint Etienne
dolgui@emse.fr
Durée du projet : 2006-2008
Mots-clés du projet
Systèmes de production reconfigurables, conception et dimensionnement, configuration et
reconfiguration, modélisation et simulation, pilotage et conduite, optimisation et robustesse
Partenaires scientifiques
G2I, Saint Etienne
G-SCOP, Grenoble
SYMME, Savoie
Enjeux
La compétition mondiale s’intensifie, ce qui nécessite désormais des systèmes de production
capables de réagir en temps réel à la demande des consommateurs avec des prix compétitifs.
La demande des clients, quant à elle, est de plus en plus imprévisible et instable. Dans cette
situation, les facteurs clés de la pérennité des entreprises sont : la robustesse et la flexibilité
vis-à-vis des aléas et la capacité d’adaptation à moindre coût à l’évolution de la demande en
volume et type de produits fabriqués.
L’organisation traditionnelle (taylorienne) des systèmes de production n’a pas ou peu de
flexibilité et de robustesse, elle ne répond pas non plus aux évolutions des produits. Suite à
cela, dans les années 80 et 90 le concept des ateliers flexibles est apparu. Mais, il s’est avéré
que les ateliers flexibles sont trop complexes, insuffisamment fiables, relativement chers et
sont difficiles à maintenir. Ce constat a amené à la recherche d’un nouveau concept
d’organisation des systèmes de production. En 1999, aux Etats-Unis, un tel concept est né
avec comme objectif de surpasser les inconvénients des chaînes de transfert et des ateliers
flexibles. Il s’agit de systèmes de production reconfigurables. Ce nouveau concept est
maintenant au cœur des réflexions scientifiques et développements techniques pour les
systèmes de production modernes.
Les grands groupes comme Honda, Toyota, Ford Motor, etc. ont déjà des exemples
d’implantation des systèmes d’usinage reconfigurables. En France, ces activités sont menées à
l’ENSAM de Metz, l’UTBM, l’INSA de Strasbourg, l’ENIM, etc. en contact avec des groupes
automobiles français et le CETIM.
Les systèmes de production reconfigurables se basent sur les principes suivants :
• Intégrabilité : Concevoir les systèmes et les composants prêts à une future introduction
de nouveaux éléments et technologies,
• Convertibilité : Permettre le changement rapide et à moindre coût de la configuration
du système pour l’adapter aux nouveaux produits,
Objectifs
Ce projet a comme objectif le développement d’un ensemble de méthodes d’optimisation et
d’aide à la décision permettant la réduction du cycle de production entre l’apparition d’une
nouvelle demande et la livraison du produit chez le client, la diminution du coût de production
et l’amélioration des conditions de travail dans le contexte des systèmes de production
reconfigurables.
Les résultats du projet sont, entre autres, des prototypes logiciels d’aide à la décision. Le
financement d’une bourse de thèse permettra de terminer ce travail qui n’a pas d’équivalent
actuellement au niveau mondial.
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