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l'arabe, accompagné de
notes, et précédé d'un
abrégé de la vie de
Mahomet, tiré des
écrivains [...]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Coran , traduit de l'arabe, accompagné de notes, et précédé d'un abrégé de la vie de Mahomet, tiré des écrivains orientaux les plus estimés, par M. Savary. 1783.
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PRÉCÉDÉ
t
DE LA VIE DE MAHOMET.
TOME SECOND.
LE CORAN,
TRADUIT DE L'ARABE,
D'UN ABRÉGÉ
LA VIE DE MAHOMET,
DE
Par M. SAVARY.
TOME SECOND.
A PARIS,
KN A PE N & Fils, Impr. - Libraires de la Cour
Chez des Aides, au bas du Pont Saint-Michel.
ONFROY , Libraire, Quai des Augustins.
M. DCC. LXXXIII.
Avec Approbation & Privilègeg e du
du ROK
Rat&
LE CORAN.
r
i;
CHAPITRE XV.
-
, NE GR (1).
CHAPITRE XVI.
LES ABEILL-ES.
LE VOYAGE NOCTURNE.
C2)
3& LE CORAN.
LA CAVERNE.
( I ) Antioche.
48 LE CORAN.
aux habitans. On la leur refusa. Un mur
menaçoit
ruine. Le serviteur de Dieu le rétablit dans sa
première solidité. Tu aurois pu , lui dit Moyse,
attacher un prix à ce bienfait.
Ici nous nous réparerons, répondit le serviteur
de Dieu; mais auparavant je dois t'apprendre la
signification de ces actions sur lesquelles tu n'as
pu garder le silence.
La barque appartenoit à de pauvres mariniers ;
je l'ai mise en pièces, parce qu'il y avoit à sa pour-
fuite un Roi qui enlevoit tous les bateaux par
force.
Le jeune homme étoit né de parens fidèles, &:
j'ai craint qu'il ne les infectât de ses erreurs, & de
son incrédulité.
J'ai voulu que Dieu leur donnât des fils meil-
leurs, plus tendres ,& plus dignes de ses grâces.
Le mur étoit l'héritage de deux jeunes orphe-
lins. Il cachoit un trésor qui leur appartenoit. Leur
père fut juste, & Dieu a voulu les laisser parvenir
à l'âge de raison, avant qu'ils retiraient leur trésor.
Voilà l'explication des événemens qui ont excité
tes questions.
Ils t'interrogeront au sujet d'Alexandre. (1) Dis-
leur: je vous raconterai son histoire.
CHAPITRE XIX.
CHAPITRE XX.
T. H. (i).
4
Donné à la Mecque, composé de 135 versets.
i1.* "i-— : : —
x (I) Les Aiititun1Araljès disent que les Chaldéens
ayant fait un grand bûcher, y jettèrent Abraham
enchaîné , mais que les flammesconsumèrent ses liens
Jans toucher à sa pçzfoùnc. Maracci,
TomeII, *
Si ,.L "E C 0 R A H.
donnâmes une
Rpj' às 'Omîmes tontes t
les créatures.. c%gfifflf f^on^
''1' '11 !rtr jJ,-T. :)u.lU; , ': t::';
F iv.
88 LE C O R À N.
CHAPITRE XXII.
»
LE LEP É
PÈLERINAGE. A G E..
L E R J N
Donné à la Mecque, composé de 78 versets.
: , ,
TomeIL G
98 LE CORAN
CHAPITRE XXIII.
LES FIDÈLES.
Giij
102 LE C 0 R A N
Nous donnâmes a Moyse un livre pour conduire
les Israëlites.
Nous offrîmes Jésus & sa Mère à l'admiration
de l'univers. Nous les avons enlevés dans un séjour
qu'habite la paix, & où coule une eau pure.
Prophètes du Seigneur, nourrissez-vous d'ali-
mens purs; pratiquez la vertu; je fuis le témoin
de vos actions.
Votre religion est une. Je fuis votre Dieu. Crai-
gnez-moi.
Les peuples se font divisés en différentes sectes,
& chacune est contente de sa croyance.
Laisse-les dans leurs erreurs, jusqu'au temps.
Pensent-ils que les richesses, & les enfans que
nous leur avons donnés ,
Soient un bienfait garant de leur bonheur? Ils
se trompent, & ils ne le sentent pas.
Ceux que la crainte de Dieu rend circonspects,
Ceux qui croient à ses commandemens,
Ceux qui ne lui donnent point d'égal,
Ceux qui font l'aumône, & que la pensée du
jugement tient dans la crainte ,
Ceux-là animés par un saint zèle, devancent les
autres dans la voie du salut.
Nous n'exigerons de chacun que suivant ses
forces. Nous possédons le livre de la vérité. Per-
sonne n'éprouvera d'injustice.
Ceux qui ignorent cette doctrine , ceux dont
les œuvres n'ont point la vertu pour objet, reste-
ront dans leur aveuglement.
temps où les plus puissans d'entr'eux
Jusqu'au
éprouvant notre vengeance, crieront tumultueuse-
ment.
LE C O R. A N 10 J
On leur dira: calmez vos clameurs; aujourd'hui
vous n'avez plus de secours à attendre.
On vous a lu mes préceptes, & vous êtes re-
tournés sur vos pas.
Aveuglés par l'orgueil, vous proferiez vos dis-
cours criminels, dans l'ombre de la nuit.
Ont-ils confidéré attentivement la doctrine du
Coran? Renferme-t-il d'autres commandemens que
ceux qui ont été prescrits à leurs pères?
Ne connoissent-ils pas leur Apôtre? &ils nient
la vérité de sa mission!
Diront-ils qu'il eftinfpiré par Satan? Il est venu
leur prêcher la vérité , & la plupart d'entr'eux
l'abhorrent.
Si la vérité eût suivi leurs désirs, la corruption
auroit gagné le Ciel, la terre, & tout ce qu'ils ren-
ferment. Nous leur avons apporté le livre de l'inf-
truction, & ils le rejettent avec mépris.
Leur demanderas-tu le prix de ton zèle ? Ta
récompense est dans les mains de Dieu. Nul ne
fait mieux récompenser que lur.
Ta voix les appèle au chemin du salut,
Dont s'écartent ceux qui ne croient point à la
vie future.
Si la pitié nous eût fait leur prédire les maux
qu'ils alloient éprouver, ils n'en auroient été que
plus opiniâtres dans leur égarement.
Nous leur avons envoyé des disgraces passagè-
res. Ils ne se font point humiliés, & n'ont point
adressé au Seigneur d'humbles prières.
Mais lorsque nous avons ouvert sur eux la porte
du malheur ils se font abandonnés au déleipoir.
G iv
104 LE CORAN.
C'est Dieu qui vous a donnél'orne, la vue, &:
un cœur pour sentir. Combien peu reconnoissent
ces bienfaits !
Il vous a mis sur la terre. Il vous rassemblera
devant ton Tribunal.
C'est lui qui fait vivre & mourir; c'est lui
qui a
établi la vicissitude de la nuit & du jour; ne le
comprennez-vous pas?
Loin d'ouvrir les yeux, ils répètent ce qu'ont
dit leurs pères :
Quand nous ferons morts, & qu'il ne restera de
notre être qu'un amas d'os & de poussière , ferons-
nous ranimés de nouveau?
On berça nos pères de cette espérance. On
nousen flatte de même; mais ce n'est qu'un vain
songe de l'antiquité.
Demande-leur : à qui appartient la terre, & ce
qu'elle contient ? Le savez-vous?
Ils répondent : elle appartient à Dieu. N'ouvri-
ront-ils donc point les yeux ?
Demande-leur : qui est le Souverain des sept
Cieux, & du trône sublime ?
C'est Dieu, repondent-ils. Ne le craindront-ils
donc point ?
Demande-leur : qui tient les rênes de l'univers?
Quel est celui qui protège & qui n'est point pro-
tégé? Le savez-vous ?
Dieu, répondent-ils. Dis-leur: vos yeux feront-
ils donc toujours fermés à la lumière ?
Nous leur avons apporté la vérité, & ils per-
fissent dans le mensonge.
Dieu n'a point de fils. Il ne partage point l'em-
I E CORAN. tor
pire avec un autre Dieu. S'il en étoit ainn, chacun
d'eux voudroit s'approprier sa création, & s'élever
au-dessus de son rival. Louange au Très Haut !
Loin de lui ces blasphêmes.'
Son œil perce dans l'ombre du mystère. Il voit
tout. Anathême aux idoles !
Dis: Seigneur, fais-moi voir les tourmens que
tu leur prépares ,
Ne me confonds pas avec les pervers.
Nous pouvons te montrer les supplices dessinés
aux méchans.
Oublie le mal qu'ils t'ont fait. Nous connoif-
fons leurs discours.
Dis: Seigneur, tu es mon refuge contre les tenta-
tions de Satan.
Défends-moi contre ses desseins.
l'impie subit la mort, il s'écrie: Seigneur;,
Quand
laisse-moi retourner sur la terre.
Je ferai le bien, dans l'espace de temps que tu
m'accorderas. Ces vains souhaits font rejettes. Une
barrière impénétrable l'arrête jusqu'au jour de la
résurrection.
Lorsque la trompette sonnera tous les liens du
fang feront brifés. On ne s'interrogera plus.
Ceux dont la balance penchera, jouiront de la
félicité.
Ceux pour qui elle fera légère, auront trahi
leur ame, & demeureront éternellement dans
l'enfer.
Le feu dévorera leur visage, & leurs lèvres se
retireront.
Ne vous a-t-on pas lu ma doctrine? Et vous
l'avez accusée de fausseté !
106 LE CORAN.
Seigneur, répondront-ils : le malheur a prévalu
sur nous; nous étions dans l'aveuglement.
Délivre-nous des flammes. Si nous retournons
à l'erreur, nous mériterons de périr.
Restez-y couverts d'opprobre, dira Dieu, & ne
m'adressez plus vos plaintes.
Une partie de mes serviteurs s'écrioient : Sei-
gneur , nous croyons. Pardonne-nous. Aye pitié
de nous. Ta misericorde est infinie.
Vous avez insulté à leur piété jusqu'à ce qu'ils
ayent celle de vous rappeler mon souvenir, &
vous vous êtes joués de leur crédulité.
J'ai récompensé aujourd'hui leur confiance. Ils
possèdent le bonheur suprême.
On leur demandera: combien de temps êtes-
vous restés sur la terre ?
Un jour, ou moins encore, répondront-ils ;
interrogez ceux qui comptent.
On ajoûtera : vous ne l'avez habitée que peu
de temps, &: vous l'ignorez encore.
Avez-vous pu croire que nous vous avions créés
en vain, que vous ne paroitriez plus devant nous?
Gloire foit au Très-Haut! il est le Roi véritable,
le Dieu unique, & le Souverain du trône glorieux.
Celui qui donne un égal à l'Eternel ne sauroit
justifier sa croyance. Il lui rendra compte de son
impiété. Le bonheur ne fera point le partage des
Idolâtres.
Dis: Seigneur,
pardonne-nous. Av&compaflîon
de nous. Ta miséricorde est sans
bres.
L E. C O R. A N. 107
CHAPITRE XXIV.
LA LUMRÈRE.
CHAPITRE XXV.
LE CORAN.
CHAPITRE X~VI.
LES POÈTES.
CHAPITRE XXVII,
LA FOURMI.
, ---------------- -----=-- —.
(1) Salomon encendoit ce qu'un oiseau faisoit com-
prendreà unautre par sescris & ses chants Z:lm,h,licar.
e4p LE C O R A N.
Un jour il rassembla ses armées de démons
d'hommes & d'oiseaux, rangées séparément.
Lorsqu'il fut arrivé à la vallée des fourmis, une
d'elles dit à ses compagnes: rentrons dans nos de-
meures, de peur que Salomon & ses soldats ne
nqus foulent aux pieds; car ils ne feront pas atten-
tion à nous.
Salomon entendit le discours de la fourmi ,
& éclata de rire. Seigneur, dit-il, rends moi re-
connoissant des grâces que tu as versées sur ma
famille, & sur moi; fais que j'opère le bien que tu
aimes. Que ta miséricorde me mette au nombre
de tes serviteurs vertueux.
Il parcourut de l'œil l'armée des oiseaux, & leur
dit: pourquoi la huppe n'est-elle pas ici? Est-elle
absente?
Je la punirai sévèrement ; elle n'évitera pas la
mort, si elle ne me donne une excuse légitime.
La huppe étant venue se poser près du Roi,
lui dit: j'ai parcouru un pays que tu n'as point vu;
je t'apporte des nouvelles du royaume de Saba,
Une femme (i) le gouverne. Elle possède mille
avantages. Elle s'asseoit sur un trône magnifique.
Elle & son peuple adorent le soleil. Satan leur
a rendu ce culte agréable. Il les a détournés du
vrai chemin, & ils font dans les ténèbres.
Il les empêche d'adorer le Dieu qui dévoile ce
t¡ui est caché dans les Cieux & sur la terre; & qui
connoit ce que le cœur recèle , comme ce qu'il
produit au grand jour.
CHAPITRE XXVIII.
-
(I) C'est-à-dire son entrée à la Mecque, d'où il
avoit été obligé de fuir pour sauver ses jours.
LE CORAN. 16
C H A P I T RE XXIX.
L' A R A I G N Ê E.
L'A R A I G N É E.
Donné à la Mecque, composé de <59 versets.
'0
CHAPITRE XXX.
LES GRECS.
TomtII. M
17 LEe 0 R A H.
CHAPITRE XXXI.
L O C M A N.
Mw
J 4 LEe O Il Aic.
CHAPITRE XXXII.
L' ADORATION.
CHAPITRE XXXIII.
LES CONJURÉS.
CHAPITRE XXXIV.
S A B A (1).
CHAPITRE XXXV,
Oif
Ïl2 ï. E CORAN
J. S,
CHAPITRE XXXVII.
LES ORDRES.
CHAPITRE XXXVIII.
S. (1).
CHAPITRE XXXIX.
LES TROUPES.
Q üj
F.46 LE CORAN.
CHAPITRE XL.
LE CROYANT.
CHAPITRE. XLI.
V EXPLICATION.
Riij
i6i LE Coran.
V 1
CH A P 1 T RE X L II.
LE CONSEIL.
CHAPITRE XLIII.
LA PARURE.
CHAPITRE XLIV.
LA F U M si E.
CHAPITRE XLV.
LA GÉNUFLEXION.
CHAPITRE XLVI.
HACAF (I).
CHAPITRE XLVII.
LE COMBAT.
TJV
296 LE COR AN
CHAPITRE XLVIII.
LA VICTOIRE.
lm
CHAPIT RE XLIX.
LE SANCTUAIRE.
-----
(1) Par l'intérieur on doit entendre l'appartement
des femmes Les Arabes le nomment harem , ( lieu dé-
sendu). Il n'est permis qu'au mari d'y entrer. Il y va
ordinairement passer l'après-dîner. Il s'y trouve au
milieu de Cesenfans & de ses épouses. Lorsqu'il y est,
il souffreavec peine qu'on l'appèle. Mahomet reprend
302 LE CORAN.
ceux qui le violent en t'appelant, manquent au
respect qu'ils doivent à l'interprète du Ciel.
Ils doivent attendre que tu viennes à eux. La
décence l'exige ; mais le Seigneur est indulgent
&: miséricordieux.
0 croyans ! si un calomniateur vous apporte
une nouvelle (1), soumettez-la à un examen ri-
goureux. Tremblez de nuire à votre prochain, &
de vous préparer d'amers repentirs.
Souvenez-vous que l'envoyé du Très-Haut est
au milieu de vous; 6 trop facile il condefcendoit
à tous vos désirs, vous deviendriez coupables. Dieu
vous a l'amour de la foi; il l'a embellie
donpé
dans vos cœurs. Il vous inspire l'horreur de l'in-
fidélité, du crime & de la rebellion, & vous mar-
chez dans les voies de la justice.
Rendez-en grâces à la bonté céleste. Le Tout-
Puissant est savant & fage.
S'il naît un différent entre les fidèles, pacifiez-
le. Si l'un des partis s'élève injustement contre
CHAPITRE
LE COR AN. 305
CHAPITRE L.
K.
Viij
310 *L E C o R. A K;
CH API T R E L I.
CHAPITRE LII.
LA MONTAGNE.
CHAPITRE I I I.
L'ÉTOILE.
TomeIL X
322 LE COR A N.
CHAPITRE LIV.
LA L UNE.
t,*1
CHAPITRE L V.
LE MISÉRICORDIEUX.
CHAPITRE LVI.
LE JUGEMENT.
CHAPITRE L V I I
L È TE R,
Yiij
34* LE C O R A N.
CHAPITRE LVIII.
LA PLAINTE.
CHAPITRE LIX.
L'A S S E itl B L É F.
CHAPITRE LX,
VÊ P R E V V E.
CHAPITRE LXI.
•
0
L' 0 R DR E.
CHAPITRE L X I I.
-e
LE VENDREDI (i).
CHAPITRE LXIII.
LES IMPIES.
CHAPITRE LXIV.
LA FOURBERIE.
CHAPITRE LXV.
LA RÉPUDIATION,
1
Donné à Médine, composé de 12 versets.
CHAPITRE LXVI.
LA DÉFENSE.
-eameII. Ai
370 E Coran.
CHAPITRE LXVII.
LE ROYAUME.
A
1
374 LE ConiNt
CHAPITRE LXVIII.
LA PLU ME.
CHAPITRE L X I X.
LE JOUR INEVITABLE.
LE jour inévitable !
Que ce jour fera terrible !
Qui pourroit t'en faire la peinture ?
Themod & aodle traitèrent de chimère.
Un cri épouvantable extermina les Themu-
déens.
Un vent impétueux fit périr les Adéens
Dieu le fit souffler contr'eux pendant sept nuits
& huit jours. On vit les coupables renverses par
terre, comme des palmiers déracinés.
Ce fléau n'en épargna pas un seul.
Pharaon, les peuples anciens, & les habitans
des sept villes ont été anéantis.
Ils se révoltèrent contre les Minières du Sei-
des chàtimens suivirent leur ré-
gneur; multipliés
bellion.
les eaux du s'élevèrent, nous
Lorsque déluge
vous portâmes dans l'arche flottante.
soit un monument pour la terre ; que
Qu'elle
vos cœurs en gardent le souvenir.
Le C O R A M- 374
Au premier son de la trompette ,
La terre & les montagnes emportées dans les
airs, feront réduites en poussière.
Dans ce jour, l'heure fatale sonnera.
Les Cieux se fendront, la voûte du firmament
s'ouvrira.
Un Ange en gardera l'entrée. Huit Anges pbrJ
teront le trône de l'Eternel.
Le genre humain paroîtra devant lui. Nul mortel
ne pourra se dérober à ses regards.
Celui qui recevra son livre dans la main droite,
dira aux Anges: prenez ce livre (i) ; lisez.
Je n'oubliai jamais que je devoissubir cet exa.-
men.
Il jouira de la félicité.
Hôte du jardin élevé, -."
Les fruits s'offriront à ses déhrs.
Rassasie-toi des plaisîrs qui te font offerts; ils
font le prix du bien que tu as fait sur la terre.
Celui qui recevra son livre dans la main gau-
che, s'écriera: plût à Dieu qu'on ne me l'eut point
u-
présenté 1
Que ne puis-je pour toujours ignorer cet exa-
menJ
0 mort! fais-moi rentrer dans le néants
Que m'ont servi les richesses?
Ma puissance s'est évanouie.
Saisissez, liez l'impie;
Jettez-le dans les feux du tartare. »
CHAPITRE LXX.
LES ORDRES.
O N a interrogé le
Prophète sur les châtimens
a venir.
Les infidèles ne trouveront
point d'abri con-
tr'eux.
Dieu en est l'auteur. Il
possede les degrés ce-
lestes.
Par eux les Anges & Gabriel monteront vers
son trône au jour du
jugement, dont la durée fera
de cinquante mille ans.
Souffre avec patience 8c
gaieté.
Ils voient la punition dans le
lointain ;
Mais nous la voyons qui s'avance.
Un jour le Ciel fera semblable à
l'argent fondu.
Les montagnes ressembleront à des amas de
laine
agitée par les vents.
L'ami n'interrogera point son ami;
- ils lè -
Cependant verront.
Le méchant voudroit le racheter des
peines de
ce jour ; au prix de. iesenrans,
Au prix de son épouse, de son
frère,
):&' LE CORAN.
Des parens qui le chérissoient,
Au prix du genre humain, & ensuite les déli-
vrer eux-mêmes.
Vains souhaits! les gouffres de l'enfer
Sefaiúront de leur proie.
11s revendiqueront le lâche & l'infidèle,
Et le riche qui aura été avare.
La nature mit dans le cœur de l'homme l'im-
patience.
Dans l'adversité il devient timide ;
Dans la prospérité il est dur & avare.
Mais ceux qui persévèrent dansla prière ,
Qui donnent la portion prescrite de leurs biens,
A sollicite, & à celui que la
l'indigent qui
honte retient ;
: Ceux ui confessent la- vérité du jour du
jugement ;
Qui évitent avec foin de mériter le courroux du
Ciel,
Dont personne ne peut se croire à l'abri ;
Ceux qui gardent la continence ;
Quin'ont de commerce qu'avec leurs femmes &
leurs esclaves, (car la loi leur accorde ce droit ,
Et celui qui porte ses désirs au-dela est coupable);
Ceux .qui font fidèles à leurs sermens & à
leurs traités ;
Qui, dans leurs témoignages, ne s'écartent
jamais de la vérité ;
Ceux qui accomplirent avec zèle la prière ;
Seront tous environnés de gloire dans le jar-
din de délices.
Pourquoi les incrédules, le regard baissé,
paisens-iis rapidement devant toi,
LE Coran; 383
A droite, à gauche, rassemblés en troupes ?
Espèrent-ils entrer dans le séjour des voluptés ?
Non sans doute. Ils savent de quoi ils ont été
créés.
Je ne jure point par le Souverain de l'orient &
de l'occident,
Que nous pouvons leur substituer un peuple
meilleur qu'eux, & que rien ne mettroit obstacle
à notre volonté.
Laiflfe-les consumer leur vie dans des disputes
frivoles; le jour dont on les menace les y sur-
prendra.
Dans ce jour, ils s'élanceront de leurs tombeaux
avec la même promptitude qu'ils courent se ranger
fous les drapeaux militaires.
Leurs yeux feront timidement baissés. L'oppro-
bre les couvrira. Tel est le jour qui leur est an-
noncé.
384 L E C OR A NI
CHAPITRE L X X I.
CHAPITRE LXXII.
LES GÉNIES.
Bbiij
390 LE Coran;
CHAPITRE LXXIII.
LE MANTEAU.
CHAPITRE L X X V.
LA RÉSURRECTION.
CHAPITRE LXXVI.
L' H O M M E.
*
CHAPITRE LXXVII.
les Messagers.
Cc iij
406 L E e O R A N.
C H A P l T R E L XXVIII.
LA GRANDE NOUVELLE
D, E quoi s'entretiennent-ils ?
( Est-ce la grande nouvelle,
Qui fait le sujet de leurs disputes ?
Ils sauront la vérité.
Ils la sauront infailliblement.
N'avons-nous pas étendu la terre comme un
-
tapis ?
N'avons-nous pas élevé les montagnes, pour
lui servir d'appui ?
Nous avons tiré l'homme & la femme du
néant.
Nous vous avons donné le sommeil pour dé-
lassement.
Nous avons abaisse sur vous le voile de la nuit.
Nous avons créé le jour pour le travail.
Nous avons élevé sur vos têtes sept Cieux
*solides.
Nous y avons suspendu un flambeau lumineux.
Nous versons du sein des nuages comprimés
une pluie abondante.
L E C O R A N. 407
Elle fait éclore le grain, & les plantes.
Elle fait croître les arbres de vos jardins.
Le jour de la séparation est le terme marqué.
Dans ce jour, la trompette retentira, & vous
vous hâterez de paroître devant l'Eternel.
Les portes des Cieux s'ouvriront.
Les montagnes feront balancées dans les airs
comme des nuages.
L'enfer tendra ses filets.
Les méchans y feront pris.
Ils y demeureront des siècles.
Ils n'y goûteront point les douceurs du (om..
tneil ; ils n'auront rien pour se désaltérer.
De l'eau bouillante & corrompue fera leur uni-
que breuvage.
Digne récompense !
Ils ne vouloient pas croire qu'ils auroient rendu
compte.
Ils blafphémoient contre la religion sainte ;
Mais nous écrivons toutes les actions.
Subissez des tourmens dont la rigueur ne fera
qu'accroître.
Le séjour de la félicité fera le partage des hom-
mes vertueux.
Il fera planté d'arbres & de vignes.
Des filles célestes au sein arrondi, & palpitant,
en feront l'ornement.
On boira des coupes remplies.
Les discours frivoles & le mensonge, feront
bannis de ces lieux.
Telle est la récompense de Dieu; elle suffit au
bonheur,
Cc iv
408 LE CORAN.
Il est le souverain du Ciel, de la
terre, Se
de l'immensité de l'espace. La miséricorde
est son
partage. Il ne conversera point avec ses créatures.
Dans ce jour, Gabriel se tiendra
l es Anges garderont leur ordre. Ils ne debout,
parleront
à personne sans la permission du
& ils ne diront que ce Tout-Puissant
qui est convenable.
Ce jour viendra ; c'est une vérité indubitable.
Que celui qui veut se convertir tourne son cœur
vers le Seigneur.
Nous vous avons menacés d'un châtiment
prochain.
Dans ce jour l'homme verra le tableau de ses
actions, & l'infidèle s'écriera: plût à Dieu
que
je fusse réduit en poussière !
L E C OR AN. 409
CHAPITRE LXXIX.
C H A P I T R E L X X X.
LE FRONT SÉVÈRE.
CHAPITRE LXXXI.
LES TÉNÈBRES.
CHAPITRE
LjR CO Il AN. III,
CHAPITRE tXXXIl
LA R U P T U R E (1).
CHAPITRE LXXXIII.
LA MESURE l N JUS T E.
Dd iij
J^îê% t> E C O R. À N<
-
CHAPITRE LXXXIV.
V OUVERTURE,
Dd iv
;.. LE CORAN
CHAPITRE LXXXV.
CHAPITRE LXXXVI.
L'ASTRE NOCTURNE.
CHAPITRE LXXXVII.
CHAPITRE LXXXVIII4
LE VOILE TÉNÉBREUX. 1
CHAPITRE LXXXIX.
L'AURORE.
CHAPITRE
LE Coran* 435
CHAPITRE XC (1).
L APl L L E (i).
LE SOLEIL.
LA NUIT
CHAPITRE
- XCIIL
- 1
LE' SOLEIL au plus haut de son cours.
C H A PITRE X C I V.
LA DILATATION.
CHAPITRE XCV.
LE FIGUIER,,
CHAPITRE XCVI
CHAPITRE XCVII.
LA NUIT CÉLÈBRE.
CHAPITRE XCVIII,
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L'ÉVIDENCE (I).
É>"\
(I) Les Mahométans vertueux qui liront le Cha-
pitre de l'évidence, feront placés au jour de la
résurrection parmi les créatures les plus excellentes
qui soient sorties des mains de l'Eternel: c'est le sen-
timent des Docteurs Musulmans
(2) Par l'évidence, on doit entendre la doctrine
du Coran que prêcha Mahomet. Gelaleddin.
4G LEe 0 R A N
Certainement les Chrétiens, les Juifs incrédules
& les idolâtres feront jettés dans les brâsiers de
l'enfer. Ils y demeureront éternellement. Ils font
les plus pervers des hommes;
Mais les croyans qui pratiquent la vertu font
ce que le Ciel a créé de plus parfait.
Leur récompense est dans les mains de Dieu. Il
leur donnera les jardins d'Eden où coulent des fleu-
ves, séjour d'un bonheur éternel.
Il mit en eux ses complaisances.Ils placèrent en
lui leur amour. La félicité fera le partage de ceux
qui le craignent.
LE C O R A 441
CHAPITRE XCIX;
LE TREMBLEMENT DE TERRE,
CHAPITRE C.
LES COURSIERS.
CHAPITRE
LE CORAN 449
CHAPITRE CI.
Tome il. f f
ti S C O S. A N«
CHAPITRE CI I (I).
LA CUPIDITÉ.
CHAPITRE C I I I.
L'APRÈS-DINER (i).
J
Donné à la Mecque (2) ,
composé de 3 versets.
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LE COR À N.
J 'f
CHAPITRE CIV.
LE CALOMNIATEUR.
CHAPITRE CV.
.cf
L'ÉLÉPHANT.
CHAPITRE C V I.
LES COREISHITES.
F f iv
^5*5 ? C O R A Kj
CHAPITRE CVII
CHAPITRE CVIII,
LE K A U T S E R (i).
CHAPITRE CIX.
LES INFIDÈLES.
CHAPITRE CX,
LE SECOURS.
, CHAPITRE CXI.
ABU - L A H A B (i).
CHAPITRE CXIL
L' U N I T Ê (i).
CHAPITRE CXIII.
LE DIEU DU MATIN.
Fin in ei
TABLE
PRIVILEGE DU R O I