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Mokhtar ZOUAOUI1
Introduction
Le Coran est sans doute lun des livres qui ont suscit, et suscitent
encore dinnombrables traductions. Traduit et retraduit dans plusieurs
langues, le texte coranique semble ne jamais se satisfaire dune seule
traduction, de la mme manire quil ne se satisfait dune seule exgse.
Introductions, interprtations, traductions, retraductions, exgses,
traduction dexgses, sont autant daspects renseignant sur lintrt
croissant que lon ne cesse de manifester pour ce livre, sans compter la
rdition, chaque fois renouvele danciennes et nouvelles traductions.
Pour ne sen tenir quau domaine franais, le nombre de
traductions offertes au public francophone a, en effet, dpass les
cent-vingt. Elles ont t publies dans diffrents pays et les traducteurs
sont de diffrentes nationalits et religions (C. Trabelsi, 2000, p. 401).
Devant cette multiplicit de traductions lon est que naturellement
enclin sinterroger : Pourquoi tant de traductions, en franais, pour un
seul livre ? Une premire rponse peut tre offerte et postule que,
certaines traductions devenues caduques, dautres voient le jour pour
rinstaurer un quilibre linguistique entre le texte traduit et la
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Matre Assistant, Universit Djillali Liabes de Sidi-Bel-Abbs, Algrie,
mokh_zouaoui@yahoo.fr.
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De Ryer, sans respect pour le texte, a li les versets les uns aux
autres, et en a fait un discours suivi. Pour oprer cet assemblage
difforme, il a recours de froides conjonctions, des bouts de phrases
qui dtruisant la noblesse des ides, le charme de la diction, rendent
loriginal mconnaissable (C. E. Savary, 1826, pp.vii-xi).
a rendu mot pour mot. Ce ne sont pas les penses du Coran quil
a exprimes, ce sont les mots quil a travestis dans un latin barbare.
Cependant quoique cette traduction fasse disparaitre les beauts de
loriginal, elle est encore prfrable celle de De Ryer. Maracci y a
joint des notes savantes, et un grand nombre de passages Arabes tirs
des Docteurs Musulmans ; mais comme son but est la rfutation, il a
soin de choisir ceux qui lui fournissent une plus ample matire. On peut
lui reprocher de sabandonner trop lardeur de son zle, et sans
respecter le titre dEcrivain, de fouiller sa plume par les injures les plus
grossires. (C. E. Savary, 1826, pp.xi-xii).
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Conclusion
Bibliographie :
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