Vous êtes sur la page 1sur 15

Dossier de syntaxe et sémantique :

Enquête linguistique sur


l'expression de l'espace.

Encadrée par : Mme Sylvie


Voisin

Réalisée par : CHAKRI


Maryam et ATTAR Basma

Le : 03/01/2022
I-Introduction :
1.1 L'objectif et la problématique de notre objet d'étude :
Dans le cadre de notre UE " Syntaxe et Sémantique" présentée par Mme Voisin,
nous allons effectuer un rapport intitulé " Les expressions spatiales dans les
langues". Et on a choisi la langue arabe comme objet d'étude, l'arabe moderne
standard en particulier.

Notre problématique est comme suite : Comment sont encodées les éléments
de l'espace dans la langue arabe moderne ?

Afin de trouver la réponse à notre problématique, on a présenté un ensemble


d'images contenant une entité localisée par rapport à un endroit ou région où on
localise l'entité à un locuteur arabophone dans le but de voir comment cette
langue encode cette localisation.

Notre travail s'articule autour de trois axes : Dans le premier axe, on fera une
présentation de la langue arabe. Dans le deuxième axe, on présentera la notion
de l'espace telle que nous la conservons dans cette étude. Par la suite, on fera
l'analyse de notre corpus en se basant sur les données recueillies auprès de notre
locuteur arabophone. Et on termine par une conclusion récapitulant les critères
pertinents sur la grammaire de la langue étudiée.
1.2 Recueil des donnés et difficultés :
On a choisi à travailler sur l'outil 2 [Extrait 1992 topological picture series], avec
un locuteur arabophone de nationalité marocaine qui s'appelle Chetoui Ayoub
âgé de 32 ans et qui exerce le métier d'ingénieur en Energie renouvelable.
Parmi les difficultés qu'on a rencontrées :
- La similarité entre les images et les positions particulières des portés par
rapports aux porteurs ont fait que le locuteur à bégayer pour situer quelques
images correctement.
- Pendant la phase de la description des images, le locuteur s'est confronté à la
difficulté du choix des prépositions parmi une longue et riche liste de
prépositions dans la langue arabe. Cette langue dispose d'un champ de
synonymes très vaste et précis, tandis que le choix des prépositions dans la
langue française était moins difficile et portait moins de confusions.
- On avait prévu un rendez-vous de 1h30min avec le locuteur, et suite aux
difficultés cités ci-dessus, on n'a pas pu terminer. Et on a dû reprogrammer un
deuxième rendez-vous d'une heure pour pouvoir terminer et décrire
correctement les images.
1.3 La présentation de la langue étudiée :

L'objet de notre étude porte sur l'arabe, une langue chamito-sémitique ou afro-
asiatique. L'une des langues les plus parlées au monde. Elle est parlée
aujourd’hui par plus de 290 millions de personnes, elle est considérée la
4e langue après l’anglais, le mandarin et l’espagnol. Cette langue est apparue il
y a plus de 1 500 ans, et a eu beaucoup d’influence dans le monde. Elle était
surtout parlée par quelques tribus nomades du désert de l'Arabie.
Puis, vers l’an 600, elle s’est répandue au Proche-Orient, au bord de la
méditerranée et en Afrique du Nord. A cette même époque, la langue arabe s'est
propagée à travers la religion de l'islam et surtout avec le Coran "le livre sacré
des musulmans". Puis les musulmans étendent leur territoire et leur religion. Là
où ils s'installent, leur langue prospère. Elle est devenue la langue du culte
religieux, de l'administration, de la science et de l'art. De nombreux livres de
médecine comme Firdous al-Hikmah (Paradis de la Sagesse) d'Ali Ibn Sahl
Rabban al-Tabarii écrit en 860. De poésie avec les Mukhadramun (Ceux qui ont
vécu entre deux époques ; l'avant et l'après l'islam, des poètes nés dans l'Arabie
préislamique). Ainsi les livres de philosophie avec le célèbre Al Farabi et son
élève Ibn Adiyy, et de géographie qui s'est développée entre 800 et 1050 à partir
de la redécouverte de la syntaxe mathématique de Ptoléme que les Arabes
nomment l'Almageste traduite en arabe par Al-khawarizmi. Sans oublier les
grands voyageurs géographes tels qu’Al Maqdisi, El Idrissi, Ibn Battouta et Ibn
Khaldun qui ont conservé et enrichi l'héritage gréco-romain.

Il existe essentiellement trois différents types de la langue arabe :

L'arabe coranique ou ce qu'on appelle l'arabe classique : C'est l'arabe utilisé pour
écrire le Coran. Cette forme de l'arabe est très rigide et n'a pas beaucoup changé
depuis que le Coran a été écrit il y a environ 1500 années. Elle est largement
utilisée dans les cercles religieux pour la prière, discussions sur les questions
islamiques et les délibérations sérieuses.
L'arabe vernaculaire où ce qu'on appelle Les dialectes régionaux : C'est l'arabe
informelle que chacun des 290 millions d'arabophones utilise toute sa vie et qui
véhicule toute une culture populaire, traditionnelle et contemporaine. Ils ont
tendance à se diviser en trois catégories géographiques : Le dialecte d'Afrique du
Nord [Le Maroc, la Libye, l'Algérie et la Tunisie], le dialecte égyptien [l'Egypte,
partie de la Syrie, la Palestine et la Jordanie], et du golfe arabe [l'Arabie
saoudite, l'Irak, le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar].

Et l'arabe moderne standard : La forme la plus largement utilisée et comprise de


la langue arabe dans le monde, alors que ce n'est pas la langue maternelle de tout
locuteur de la langue arabe. Elle est utilisée dans les écoles, les émissions de
nouvelles et d'autres paramètres formels. En gros, on peut dire qu'elle est moins
rigide que l'arabe coranique et plus formelle que les dialectes locaux.
Les échanges entre les pays, le mélange des populations font voyager les
langues et les mots. C’est ainsi qu’aujourd’hui la langue française possède plus
de 500 mots d’origine arabe, il y a deux fois plus de mots français d'origine
arabe que de mots français d'origine gauloise. Certains sont entrés directement
dans le langage courant comme (toubib, charabia, soum, kif-kif, harissa, bézef,
macache…), d'autres mots désignent des réalités locales comme (bled, casbah,
djellaba, gandoura, harissa, souk, tajine…). Et d'autres se sont transformés en
passant par algèbre comme (bougie, magasin, abricot, café, chimie, pyjama,
tarif, échecs, jupe, raquette, sirop…). Ces mots retracent l'histoire de près de 400
termes à travers leur étymologie, leur évolution orthographique et leurs usages
anciens et modernes, tous les domaines du savoir ou de la vie quotidienne sont
touchés par ce métissage linguistique vieux de plusieurs siècles.

Du point de vu linguistique, notre travail portera sur l'étude de la façon dans


laquelle les langues encodent l'espace, cette notion a fait couler des flots d'encre
de quelques linguistes comme Talmy et Vendeloise, ainsi des cognitivistes
comme Levinson.

Axe II : Définition de la théorie des prépositions spatiales selon Vandeloise.

Le travail de Vandeloise qu'on présente ici concerne les descriptions


géométrique et logique des prépositions spatiales en français. Il explique que : "
La logique, négligeant le caractère fonctionnel du langage, réduit l'étude des
prépositions spatiales à la description de leurs usages formellement descriptibles
en faisant l'abstraction du contexte.

Vandeloise souligne que dans la description des relations spatiales, le langage


humain, contrairement aux sciences, ignore tout détail inutile à ses fins
immédiates et exploite au maximum la connaissance commune aux participants
du discours. Le but principal de son travail est de donner une description
fonctionnaliste des prépositions spatiales en français sous forme de règles, en
tenant compte de la multitude de leurs usages. La description d’une proposition
part de son impulsion, et on obtient ensuite, à travers le pont pragmatique, des
règles d’usages. Plus précisément, le linguiste part de caractéristiques
préthéoriques pour les trier ensuite et pour ne retenir que celles qui sont
déterminantes, c’est-à-dire nécessaires pour motiver ou exclure au moins un
type d’emploi d’une certaine préposition. Ces caractéristiques déterminantes,
que Vandeloise appelle les traits, se combinent entre elles pour former une série
de combinaisons qui décrivent chacune un emploi particulier de la préposition
qu’on traite. L’hypothèse de Vandeloise est que les combinaisons sont
contrôlées par des concepts pré-linguistiques, à savoir cognitifs. Chaque
préposition spatiale décrit une relation entre le site, qui est l’objet dont la
position est déjà connue, et la cible, qui est l’objet dont la position est définie
par rapport à la position du site. Vandeloise note que les phrases où le locuteur
est la cible d’une relation apparaissent très tard dans l’apprentissage du langage
et que l’identification du locuteur au site (le transfert) joue probablement un
grand rôle dans la manipulation des prépositions avant ce stade.

Il n'est pas possible de parler de cette théorie de Vandeloise sans parler des
primitifs conceptuels à la base des prépositions spatiales. Il a classé cinq groupes
de traits universels spatiaux à savoir :

1-Les directions déterminées par la symétrie du corps humain ; Il convient de les


définir plus précisément. La symétrie anatomique et la fonction du corps humain
déterminent clairement deux directions privilégiées : la direction frontale et la
direction latérale. Le sens positif de la première est donné par la position du
front et des orteils et son sens négatif par la position de la nuque et des talons.
Mais, selon Vandeloise, la direction frontale doit être remplacée par une notion
plus complexe : l’orientation générale qui comprend en plus la direction du
mouvement et la ligne du regard. Cette notion définit les
prépositions devant et derrière. Vandeloise explique aussi qu'à la différence des
prépositions 'devant et derrière' les prépositions 'en face de et dans le dos
de' sont définies uniquement par la direction frontale. C’est pourquoi elles ne
peuvent pas être employées avec des objets non-orientés.

2-Les concepts de la physique naïve (relation porteur-porté, contenant-contenu,


axe vertical) ; Ces relations sont pour Vandeloise des critères extra-linguistiques
fonctionnels issus de la physique naïve. La première relation définit les
prépositions dans et hors de, et la cible est toujours mobile par rapport au site et
contrôlée par lui.

3-L'accès physique et l'accès à la perception ; Elles signifient que la cible est


cachée par le site et par conséquent, elles sont présentes dans le sémantisme des
prépositions devant et derrière et aussi dans celui des prépositions sur et sous.
L'autre notion qui définit ces prépositions est la relation porteur-porté qui est un
concept de la physique naïve.

4- La rencontre potentielle ; Cette notion joue un rôle crucial lorsque la cible et


le site sont en mouvement. La rencontre potentielle est la rencontre de la cible et
d’un but fixé vers lequel ils bougent. De cette notion découle une autre notion,
celle de l’ordre dans le mouvement. Cette notion sera largement exploitée dans
les analyses des prépositions avant et après qui sont toujours liées.

5-L'orientation générale et l'orientation latérale ; Ce concept déterminé l'usage


des prépositions devant-derrière, il peut être représenté par différentes
combinaisons de ses traits. En effet, aucun trait de ce concept ne doit
nécessairement être une condition nécessaire pour l'emploi du mot qui le décrit.

Axe III : L'analyse de notre corpus.

Dans cette partie on a fait l’analyse de notre corpus. On a repris la notion de


cible en tant qu’unité située dans un sens large qui inclus les situations spatiales.
Alors que le site exprime l’objet de référence ou le repaire.

1) la préposition ‫ داخم‬dakhil = dans

‫األسَة داخم انمفص‬


El-qafas daakhil el-arnab

Def+n Gen pré loc Def+acc

Le lapin est dans la cage.

Dans cette exemple on a la cible le lapin et le site la cage, la préposition « dakhil


» (dans) exprime le concept de « contenu / contenant », qui se définit comme : «
le contenu bouge vers le contenant et non l’inverse ; le contenant contrôle la
position du contenu et non l’inverse ; le contenu est inclus, au moins
partiellement dans le contenant » (Vandeloise, 1986 : p. 227) ; aussi la
description géométrique ; la forme de la cage est tridimensionnelle.

2) La preposition ً‫ ف‬fi = dans

ٍ‫انرفادح فً انصذ‬

El-ṣhni fi El-tofahato

Def+n Gen pré loc Def +acc

La pomme est dans l’assiette

On a dans cette exemple le site est (la pomme) et la cible est (l’assiette). La
préposition ‘fi’ équivalent de la préposition ‘dans’ en français indique la relation
de contenu contenant comme la préposition précédente dakhil or ce qui fait la
différence entre le choix de’ fi’ et non’ khadil ‘ dans ce contexte est la notion
géométrique ; la forme de la cible est bi bidimensionnel.

3) Les prépositions ‫ ػهـى‬al et ‫فىق‬/ fawqa/ = sur

A) ‫انطاتغ ػهى انظشف‬

El-ẓarfi alla el-ṭabi?

Def+n Ge pré loc Def +acc

Le timbre est sûr l’enveloppe

B)

‫انفُجاٌ فىق انطاونح‬

El-tawilati fawq el-fenjano

Def-ngn pré loc def-acc


La tasse est sur la table

Les deux prépositions ‫ ػهـى‬al et ‫فىق‬/ fawqa/ reconnues comme étant de par -
faits synonymes dans la langue Arabe traduisibles par "sûr" en français. Dans les
exemples A et B nous avons les 2 prépositions qui expriment une relation de
verticalité et de supériorité par rapport au site. Vandeloise 4 (1986) recense
quelques propriétés tels que la verticalité de la position entre cible / site, le
contact, la pesanteur et le terme localisé qui doit être normalement plus petit que
le terme localisateur. Or, en remarquant une petite nuance sémantique entre les
deux prépositions.

La préposition ‫ فىق‬fawqa a l’idée que la tasse est visuellement repérable au-


dessus de et au contact du repère, qui est la table.

Cependant, la préposition ‫ ػهـى‬al /apporte une précision de la façon par


laquelle le timbre (la cible) se trouve collé au enveloppe. Ce qui fait la
différence entre ces deux prépositions.

4) la préposition ‫ ذذد‬tahta

‫انًهؼمح ذذد انًُشفح‬

El-minchafai tahta el-melqto

Def-gen pré loc def-acc

La cuillère est sous le torchon

La préposition "tahta" correspond à l’équivalent de sous en français. La cuillère


(la cible) est cachée par le site le torchon. Donc elle exprime innascibilité à la
perception selon la direction transversalement lié au vertical.

5) la préposition ‫ تجاَة‬BIJANIBi = à coté

‫انكهة تجاَة تٍره‬

Baytih bijanibi el-kalbo

Def-gen-pos pré loc def-acc

Le chien est à côté de sa maison

Dans cette exemple on a la préposition bijanibi liée la forme du corps humain


(les côtés). La position où se trouve la cible par rapport au site joue un rôle dans
l’orientation textuelle.
‫انهاذف يؼهك ػهى انجذاس‬

El-jidari alla moallaqon elhatifo

Def-gen pré loc predicat el -accu

Le téléphone est accroché sur le mur

Cette exemple nous montre que la langue arabe exprime la localisation à travers
des prédicats locatifs.

Il s’agit d’une localisation d’un sujet sur un support qui peut être stable ou
instable et la détermination de ses propriétés est inhérente à la situation globale
de l’énoncé. Equivalent de la locution être accroché sur. En effet, dans cette
exemple le sujet localisé est le téléphone, sur le mur qui a une position stable.
Donc, le sens de localisation est encodé dans le prédicat non pas dans la
préposition "alla".

IV-Conclusion :
Les résultats de notre étude nous amènent à la conclusion suivante : la langue
arabe encode la notion de l’espace à travers les prédicats locatifs, les déictiques,
et les prépositions qui prennent en considération la logique, les caractéristiques
de la cible et le site au niveau de la taille, la forme et le poids. Leurs fonctions
selon les critères fonctionnels tels que Vandeloise a présenté sous forme des
primitifs.

Enfin l'encodage de l’espace dans la langue arabe est loin d’être objectif car il y
a d’autres facteurs implicites qui imposent tel ou tel façon d’encodage comme le
contexte et la culture.

V-Annexe :

La langue : Arabe

Le locuteur arabophone : Chetoui Ayoub

Le travail est réalisé par : Attar Basma-CHAKRI Maryam


‫?‪1-Où est la tasse‬‬
‫‪-١‬انفُجاٌ فىق انطاونح‪.‬‬
‫?‪2-Où est la pomme‬‬
‫‪-٢‬انرفادح داخم اإلَاء‪.‬‬
‫? ‪3 -Où est le timbre‬‬
‫‪-٣‬انطاتغ ػهى انظشف‪.‬‬
‫?‪4-Où est le ruban‬‬
‫‪-٤‬انششٌظ دىل انشًؼح‪.‬‬
‫?‪5-Où est le chapeau‬‬
‫‪-٥‬انمثؼح ػهى انشأط‪.‬‬
‫?‪6-Où est le chien‬‬
‫‪-٦‬انكهة تجاَة تٍره‪.‬‬
‫? ‪7-Où est l'araignée‬‬
‫‪-٧‬انؼُكثىخ فً انسمف‪.‬‬
‫? ‪8- Où est le livre‬‬
‫‪-٨‬انكراب فىق انشف‪.‬‬
‫? ‪9-Où est la veste‬‬
‫‪-٩‬انًؼطف يؼهك ػهى انًؼالق‪.‬‬
‫?‪10-Où est la bague‬‬
‫‪-١١‬انخاذى فً اإلصثغ‪.‬‬
‫?‪11-Où est le bateau‬‬
‫‪-١١‬انماسب فً انثذش‪.‬‬
‫?‪12-Où sont les gouttes de sang‬‬
‫‪-١٢‬تمغ انذو ػهى انسكٍٍ‪.‬‬
‫? ‪13-Où est la lampe‬‬
‫‪-١٣‬انًصثاح أػهى انطاونح‪.‬‬
‫?‪14- Où est le carton‬‬
‫‪-١٤‬انؼهثح داخم انذمٍثح‪.‬‬
‫? ‪15- Où est la clôture‬‬
‫‪-١٥‬انسٍاج ٌذٍظ تانًُضل‪.‬‬
‫?‪16- Où est le ballon‬‬
‫‪-١٦‬انكشج ذذد انكشسً‪.‬‬
‫?‪17- Où est l'arbre‬‬
‫‪-١٧‬انشجشج تجاَة انرم‪.‬‬
‫? ‪18- Où est le trou‬‬
‫‪-١٨‬انثمة فً انًُشفح‪.‬‬
‫?‪19- Où est la pomme‬‬
‫‪-١٩‬انرفادح فً انصذٍ‪.‬‬
‫? ‪20- Où est le ballon‬‬
‫‪-٢١‬انثانىٌ يؼهك ػهى انؼصى‪.‬‬
‫?‪21- Où est le chaussure‬‬
‫‪-٢١‬انذزاء فً انمذو‪.‬‬
‫? ‪22- Où sont les bouts de papiers‬‬
‫‪-٢٢‬لطغ االوساق ذخرشق االتشج‪.‬‬
‫? ‪23- Où est le tuyau d'arrosage‬‬
‫‪-٢٣‬أَثىب انسمً فىق جزع انشجشج‪.‬‬
‫?‪24- Où est la cuillère‬‬
‫‪-٢٤‬انًهؼمح ذذد انًُشفح‪.‬‬
‫?‪25- Où est le telephone‬‬
‫‪-٢٥‬انهاذف يؼهك ػهى انجذاس‪.‬‬
‫? ‪26- Où est la fissure‬‬
‫‪-٢٦‬انشك ػهى واجهح انفُجاٌ‪.‬‬
‫? ‪27- Où est la grenadine‬‬
‫‪-٢٧‬انشياَح فً انشجشج‪.‬‬
‫? ‪28- Où est le logo‬‬
‫‪-٢٨‬انشؼاس ػهى انطاتغ انثشٌذي‪.‬‬
‫? ‪29- Où est le tissu‬‬
‫‪-٢٩‬انثىب ػهى انطاونح‪.‬‬
‫? ‪30- Où est la flèche‬‬
‫‪-٣١‬انسهى ٌخرشق انرفادح‪.‬‬
‫? ‪31- Où est le Chat‬‬
‫‪-٣١‬انمظ ذذد انطاونح‪.‬‬
‫?‪32- Où est le poisson‬‬
‫‪-٣٢‬انسًكح داخم انذىض‪.‬‬
‫? ‪33- Où est le pince à linge‬‬
‫‪-٣٣‬يشثك انغسٍم ػهى انذثم‪.‬‬
‫? ‪34- Où est l'homme‬‬
‫‪-٣٤‬انشجم فىق سطخ انًُضل‪.‬‬
‫? ‪35- Où est le pansement‬‬
‫‪-٣٥‬انضًادج ػهى لصثح انساق‪.‬‬
‫? ‪36- Où est le nuage‬‬
‫‪-٣٦‬انغًٍح فىق انجثم‪.‬‬
‫? ‪37- Où est le linge‬‬
‫‪-٣٧‬انغسٍم يؼهك ػهى انذثم‪.‬‬
‫? ‪38- Où est l'homme‬‬
‫‪-٣٨‬انشجم تجاَة انُاس‪.‬‬
‫? ‪39- Où est la cigarette‬‬
‫‪-٣٩‬انسٍجاسج فً فى انشجم‪.‬‬
‫? ‪40- Où est le chat‬‬
‫‪-٤١‬انمظ فىق انسجادج‪.‬‬
‫? ‪41- Où sont les feuilles d'arbre‬‬
‫‪-٤١‬األوساق ػهى انغصٍ‬
‫? ‪42- Où est la ceinture‬‬
‫‪-٤٢‬انذضاو دىل انخصش‪.‬‬
‫? ‪43- Où est le tuyau d'arrosage‬‬
‫‪-٤٣‬أَثىب انسمً يًذد ػهى جزع انشجشج‪.‬‬
‫? ‪44- Où est le tableau‬‬
‫‪-٤٤‬انهىدح يؼهمح ػهى انجذاس‪.‬‬
‫? ‪45- Où sont les fruits‬‬
‫‪-٤٥‬انفىاكه فً انشجشج‪.‬‬
‫? ‪46- Où est le bandeau‬‬
‫‪-٤٦‬انشتاط ٌذٍظ تانشأط‪.‬‬
‫? ‪47- Où est le chien‬‬
‫‪-٤٧‬انكهة داخم سهره‪.‬‬
‫? ‪48- Où sont les gouttes d'eau‬‬
‫‪-٤٨‬لطشاخ انًاء ػهى صجاج انُافزج‪.‬‬
‫? ‪49- Où est la couronne de l'arbre‬‬
‫‪-٤٩‬ذاج انشجشج ػهى جزػها‪.‬‬
‫? ‪50- Où sont les crochets‬‬
‫‪-٥١‬انًؼانٍك يثثرح ػهى انذائظ‪.‬‬
‫? ‪51- Où est le collier‬‬
‫‪-٥١‬انمالدج دىل انؼُك‪.‬‬
‫? ‪52- Où sont la mouche, l'araignée et l'escargot‬‬
‫‪-٥٢‬انزتاتح انؼُكثىخ وانذهضوٌ ػهى انجذساٌ‪.‬‬
‫? ‪53- Où est l'insecte‬‬
‫‪-٥٣‬انذششج ػهى انىاجهح انسفهى نهطاونح‪.‬‬
‫? ‪54- Où est le lapin‬‬
‫‪-٥٤‬األسَة داخم انمفص‪.‬‬
‫? ‪55- Où est le tuyau d'arrosage‬‬
‫‪-٥٥‬أَثىب انسمً يهرف دىل انشجشج‪.‬‬
‫? ‪56- Où est le drapeau‬‬
‫‪-٥٦‬انؼهى ػهى انؼًىد‪.‬‬
‫? ‪57- Où est le pendentif‬‬
‫‪-٥٧‬انذهٍح يرذنٍح يٍ انسهسهح‪.‬‬
‫? ‪58- Où est l'échelle‬‬
‫‪-٥٨‬انسهى يركئ ػهى انجذاس‪.‬‬
‫? ‪59- Où est le crayon‬‬
‫‪-٥٩‬انمهى فىق انًكرة‪.‬‬
‫? ‪60- Où est la maison‬‬
‫‪-٦١‬انًُضل يذاط تانسٍاج‪.‬‬
‫? ‪61- Où sont les poignets‬‬
‫‪-٦١‬انًماتط يثثرح ػهى األتىاب‪.‬‬
‫? ‪62- Où est le bouchon‬‬
‫‪-٦٢‬انغطاء ٌغطً انماسوسج‪.‬‬
‫? ‪63- Où est la lampe‬‬
‫‪-٦٣‬انًصثاح يرذنً يٍ انسمف‪.‬‬
‫? ‪64- Où est le garçon‬‬
‫‪-٦٤‬انىنذ يخرثئ وساء األسٌكح‪.‬‬
‫? ‪65- Où est l'arbre‬‬
‫‪-٦٥‬انشجشج ػهى لًح انرم‪.‬‬
‫? ‪66- Où est la bretelle‬‬
‫‪-٦٦‬انذضاو يهرصك تانذمٍثح‪.‬‬
‫? ‪67- Où est le hibou‬‬
‫‪-٦٧‬انثىيح داخم جزع انشجشج‪.‬‬
‫? ‪68- Où est le logo‬‬
‫‪-٦٨‬انشيض ػهى انمًٍص‪.‬‬
‫? ‪69- Où est la boucle‬‬
‫‪-٦٩‬انمشط فً األرٌ‪.‬‬
‫? ‪70- Où est la pomme‬‬
‫‪-٧١‬انرفادح داخم انسهى‪.‬‬
‫? ‪71- Où est le chien‬‬
‫‪-٧١‬انكهة داخم يُضنه‪.‬‬
VI-Références :

-La thèse Espace, Représentation Préparé par Abdelkader BEZZAZI

-L’espace en arabe marocain entre idéalisation et subjectivation

Édition électronique

URL :https://revues.imist.ma/index.php?journal=

L2C ISSN : 2550-6501

-137 Analyse sémantico-cognitive des prépositions "dans / sur" en arabe et


français SASSANE Ali University Putra Malaysia

- LES LOCUTIONS EN SUR : ÉTUDE DES CORRESPONDANCES


ARABES Mongi Kahloul

Association Sens-Public | « Cahiers Sens public » 2010/1 n° 13-14 | pages 145 à


156

-Article disponible en ligne à l'adresse :

- https://www.cairn.info/revue-cahiers-sens-public-2010-1-page-145.htm

-le cours 8 expression de l’espace présentée par madame VOISIN

https://ametice.univ-amu.fr/mod/resource/view.php?id=2104528

-Vandeloise 1986 chapitre introduction.

VII-Liste des abréviations (gloses) :


Loc : locution
Pré : préposition
Déf : définitif
Gén : génitif
Acc : accusatif

Vous aimerez peut-être aussi