Vous êtes sur la page 1sur 16

SEARCH Tout OpenEdition

Presses
universitaires
de Rennes
L'apprentissage de la lecture | Mohamed Nouri Romdhane,
Jean Emile Gombert, Michèle Belajouza

La Langue arabe :
spécificités et
évolution
Taieb Baccouche
p. 377-387

Texte intégral
1 L’histoire connue des arabes remonte à environ trois
milles ans. Ils occupaient l’espace septentrional de la
péninsule qui porte leur nom : l’Arabie.
2 Leur langue, l’arabe, connut un destin extraordinaire
dès le VIIème siècle, avec l’avènement de l’Islam.
3 Aujourd’hui, l’arabe est la langue officielle de 22 pays
(250 millions d’habitants), plus Malte dont l’idiome est
typologiquement d’origine arabe. Mais l’arabe est
également pratiqué assez largement dans plusieurs pays
musulmans non arabes comme l’Iran ou la Turquie,
dont les langues ont connu au cours de l’histoire
diverses formes d’interférence.

Historique
4 1.1 Avant l’avènement de l’Islam, l’arabe était en contact
avec les langues appartenant à la famille sémitique
comme l’akkadien, le phénicien, l’hébreu, l’araméen,
l’assyrien, etc. Ces langues forment typologiquement
deux sous-groupes : le septentrional et le méridional.
Bien que l’arabe fasse partie de ce dernier, il partage
avec l’autre certaines caractéristiques.
5 Ainsi, parmi les principales caractéristiques qu’il
partage avec le groupe méridional on peut citer :

Un système phonologique proche du sémitique


ancien avec un taux élevé de consonnes d’arrière
(gutturales).
Un système morphologique structuré par la
dérivation : verbes affixés et pluriels internes.

6 Parmi les principales caractéristiques qu’il partage avec


l’autre groupe :

La suffixation nasalisée du pluriel masculin.


Le passif interne.
Le diminutif.

7 Ceci semble conférer à l’arabe, le statut de langue de


synthèse ou de jonction entre les deux groupes ; ce qui
en fait la langue encore vivante la plus proche du
sémitique ancien.
8 On connaît les états anciens de cette langue à travers
des inscriptions remontant au VIIIème siècle av. J.C. ; mais
c’est surtout la production littéraire, notamment
poétique et essentiellement orale, qui permet de saisir
les spécificités de l’arabe à l’époque préislamique.
9 Le raffinement de la poésie ancienne, prouve qu’elle est
le fruit d’une longue maturation. Par ailleurs, elle
semble être véhiculée par une sorte de koiné, plus
proche des parlers ouest-arabiques du Hijàz. Cette
koiné, semble être élaborée autour du parler de la tribu
de Quraych, qui habitait la Mecque, ville du prophète
Muhammed. Elle était déjà ville sainte et lieu de
pèlerinage. C’est là que la révélation s’est réalisée au
début du VII après J.C. et dans cet idiome précisément.
10 C’est grâce à l’immense apport coranique et à toute la
production religieuse qu’il a engendrée, que l’arabe dit
classique a succédé à l’arabe ancien. Cette mutation est
attestée en particulier par le développement de
l’écriture, enrichie par des signes diacritiques et
vocaliques à valeurs graphémo-phonologiques, et par la
codification de la langue et l’apparition des premiers
dictionnaires et traités de grammaire.
11 La langue du Coran, sacrée et « inimitable », est prise
comme norme immuable, avec certes une marge de
souplesse, puisque les particularités dialectales de sept
parlers jugés représentatifs du Bon Usage (f a s a :h a)
ont été récupérées et intégrées dans la norme, suite à la
tradition du Prophète qui ordonnait aux fidèles de
s’adresser aux gens, notamment les candidats à la
conversion, dans la langue qui leur est familière.
12 L’activité linguistique liée initialement au Coran et à son
exégèse contribue en même temps à la normalisation de
l’arabe classique et à sa diffusion dans les contrées ou
l’Islam réussit à pénétrer, en Asie, en Afrique et en
Europe. Il réussit à supplanter le copte en Egypte, et les
autres langues sémitiques au Moyen Orient, tout en
subissant leur influence, tout comme celle du persan et
du turc.
13 Ces diverses influences sont à l’origine des variétés
d’arabe qui ont évolué vers les parlers actuels pratiqués
dans chacun des pays arabes.
14 Après quelques siècles de rayonnement intense qui a
fait de l’arabe la première langue mondiale de culture,
commence une période de stagnation, limitant sa
fonction à l’expression littéraire et à la conservation du
patrimoine. Ce déclin coïncide avec la désintégration de
l’Empire musulman et du Califat abbasside, sous les
coups des barbares mongols puis tatars.
15 L’évolution de l’arabe classique et de ses dialectes
pendant un millénaire finit par engendrer ce qu’on
appelle l’arabe moderne, avec la Renaissance,
notamment au XIXème siècle.
16 Cette renaissance linguistique et culturelle s’est réalisée
conjointement par un retour aux sources et une
redécouverte ou relecture du patrimoine et par une
grande ouverture sur la civilisation européenne, par le
biais de la traduction, de l’emprunt et du calque. Ces
influences sont surtout perceptibles dans la langue de la
presse. Ceci sans négliger l’influence plus ou moins
inconsciente des parlers locaux. L’opposition littéral /
dialectal, à la base du phénomène de diglossie, est une
donnée fondamentale de la situation linguistique
actuelle dans les pays arabes. Comment cette évolution
linguistique se manifeste-t-elle sur le plan de la
structure ?

Structures
17 La structure générale de l’arabe littéral moderne ne
diffère pas sensiblement de celle du classique qui reste
la norme, représentée par la bonne lecture du Coran
(tajwid). Pour éviter les détails des particularités
régionales et locales du littéral dues notamment aux
influences dialectales, nous présenterons les principales
caractéristiques structurelles de la norme classique.

Phonologie
18 L’arabe dispose de 28 phonèmes consonantiques dont
deux semi-consonnes (w et y) et de 6 phonèmes
vocaliques (trois timbres : u-a-i, doublés par la durée).
Le tableau en annexe, illustre ce système.
19 Le pendant de l’allongement vocalique, pour les
consonnes est la gémination qui peut affecter toutes les
unités du système.

On remarque que les consonnes d’arrière sont


relativement nombreuses (presque le quart).
La corrélation de sonorité comporte une double
série de huit consonnes chacune, et six d’entre elles
(3x2) forment un faisceau avec une troisième série
d’emphatiques (3 interdentales, 3 dentales et 3
sifflantes).

20 Cette norme classique de référence, selon la tradition


grammaticale, a connu dans l’usage du dialectal et
même du littéral moderne, des variations notables :

L’emphatique dad, considérée comme spécifique à


l’arabe au point de lui donner son nom, n’est plus
réalisée comme une latéro-interdentale. Etant hors
système, elle est devenue soit une dentale comme
en Egypte, soit assimilée à l’interdentale comme en
Tunisie, soit une latérale comme dans de rares
parlers arabiques.
L’ordre des interdentales, maintenu en Tunisie
(sauf à Mahdia), a donné des dentales comme au
Maroc, et des sifflantes comme en Egypte.
La dentale emphatique sonore /d/ est devenue
curieusement sourde même dans les lectures
coraniques.
Il en est de même de l’occlusive vélaire. Sa
réalisation sonore continue à caractériser les
parlers d’origine bédouine /g/ et sa réalisation
sourde, les parlers citadins /q/.

21 Ces changements intervenus au niveau des parlers, ont


fini par affecter la prononciation du littéral.
La combinaison des phonèmes en littéral est très
restrictive. En effet, un mot doit commencer par
une consonne suivie nécessairement d’une voyelle ;
d’où un système syllabique très réduit (cv (v) et cv
(v)c).
A ce niveau, les changements affectant le dialectal
sont importants, les combinaisons plus variées ont
donné un système syllabique plus riche permettant
d’intégrer plus facilement les emprunts.
Le système vocalique s’est également enrichi par
des apertures intermédiaires dans beaucoup de
dialectes arabes (notamment /e/ et /o/, comme c’est
le cas dans la plupart des parlers tunisiens).

morphosyntaxe

Système morphologique arabe


22 La principale caractéristique du système morphologique
arabe réside dans sa structuration dérivationnelle qui
fait de lui un système paradigmatique de schèmes,
alliant complexité et rigueur. En effet, certains schèmes
sont analogiquement prévisibles ; d’autres relèvent au
contraire de l’usage et présentent souvent des variantes
(ex : bank « banque » donne au pluriel bunu:k en Tunisie
et abna:k au Maroc). Les schèmes sont générés par
l’amalgame d’une racine fonctionnant comme unité
lexicale consonantique virtuelle, et d’un affixe ou plus,
comme l’illustre le tableau suivant :
23 Les racines, relevant du lexique, forment un système
ouvert alors que les schèmes, relevant de la
morphologie, forment un système relativement clos. Ces
racines sont essentiellement triconsonantiques. L’arabe,
qui a toujours emprunté des mots comme toutes les
langues vivantes, doit pouvoir les intégrer dans l’un de
ses schèmes. On en arrive ainsi à dégager une racine
virtuelle et fictive qui pourrait devenir
dérivationnellement productive (ex : recyclage [rskl] ;
doublage [dbl∞]). Mais ceci n’est pas toujours possible,
comme pour stratégie qui est intégrée mais non
productive.
24 C’est également le cas pour les noms composés, perçus
comme unités simples.
25 Pour le mot emprunté, son intégration dans un schème
du pluriel interne, serait un signe d’intégration plus
avancée : (ex : faylasu:f / fala:sifa « philosophe/s »)
26 Si les schèmes des noms sont assez nombreux et peu
prévisibles, ceux des verbes, sont au contraire plus
réduits et rigoureusement prévisibles. Cependant, cette
régularité ne manque pas de complexité du fait que
40 % des verbes trilitères forment des sous-ensembles
ayant chacun une régularité interne. Cet écart apparent
par rapport à la norme est dû à la présence dans la
racine d’une consonne instable comme le hamza
(occlusive laryngale sourde qui ressemble à l’attaque
vocalique) et les deux semi-voyelles (w et y). Le système
de base, servant de norme qualifiée de sa:lim « sain » est
du type R1 R2 R3.
27 Les sous-systèmes à semi-voyelles sont les suivants :

w/y R2 R3.
R1 w/y R3.
R1 R2 w/y.
w/y R2 y.

Les verbes arabes ont moins une valeur temporelle


qu’une valeur aspectuelle (accompli/inaccompli. Ce
dernier a trois modes : indicatif, subjonctif et
jussif).
L’avantage d’un tel système est qu’il permet d’une
part une lecture non voyellée, grâce à la régularité
des schèmes, et d’autres parts la génération de
nouvelles unités, et l’usage d’unités en réserve dans
le système, car aucune racine ne couvre tous les
schèmes tant verbaux que nominaux. Mais cet
avantage n’est pas sans limites, imposées par le
mécanisme de la dérivation arabe qui marginalise
toute unité qui ne s’intègre pas dans le moule
schématique.
En outre, l’arabe connaît un duel à morphème
suffixé a:n au nominatif et ayn à l’accusatif et au
génitif.
L’une des caractéristiques les plus importantes de
l’arabe est qu’il est une langue à flexion casuelle
pour les noms et les adjectifs (sujet à suffixe u, objet
direct en a et indirect en ï) ; cette flexion confère
aux mots une grande marge de liberté
distributionnelle dans la phrase arabe.
Pour reconnaître un mot ou le chercher dans les
dictionnaires, il faut connaître sa racine
consonantique et son schème ; ce qui exige une
connaissance minimale préalable du système
linguistique arabe.

Le dialectal
28 L’écart du dialectal par rapport à la norme du littéral est
à ce niveau très important, au point d’en faire
typologiquement deux langues, bien que nettement
apparentées.

L’écart le plus notable est la disparition des


désinences flexionnelles avec comme corollaire une
limitation de la liberté distributionnelle des mots
dans la phrase.
Le duel a pratiquement disparu ; il n’en reste que
des témoins figés.
Le système verbal a changé surtout au niveau
vocalique. En effet, le littéral semble avoir une
prédilection pour l’alternance vocalique,
notamment a/i et i/a dans l’opposition
accompli/inaccompli, alors que le dialectal semble
préférer la similitude comme tendance dominante
(il s’agit de la voyelle de la deuxième consonne
radicale, qui est le pivot et l’élément le plus stable
du schème et du mot).
La variation syllabique a entraîné une plus grande
variation schématique et par voie de conséquence,
une plus grande souplesse structurelle dans le mot
et une capacité d'intégration des emprunts et des
néologismes.
Les divers dialectes arabes ont laissé leur empreinte
dans les variétés d’arabe littéral. Mais les
différences dialectales d’un pays arabe à un autre
sont beaucoup plus importantes que les différences
littérales. Ces dernières ne constituent aucunement
un obstacle à l’intercompréhension, notamment
entre lettrés. Il convient de noter à ce propos que le
développement actuel des moyens de
communication, notamment les médias, favorise de
plus en plus les facteurs de convergence.

Conséquences sociolinguistiques de cette


évolution

Diglossie
29 Nous appliquons ce terme à la dualité littéral /dialectal.
Il est évident qu’au cours des siècles, le dialectal, de par
son caractère usuel vivant et utilitaire, a évolué plus
rapidement par rapport à la norme classique.
30 Cette différence dans le rythme de l’évolution a creusé
davantage le fossé séparant les deux registres de l’arabe,
au point que le célèbre socio-historien arabe Ibn
Khaldoun parle déjà au XIVème siècle de deux langues.
31 Si nous leur appliquons aujourd’hui l’approche
typologique, à tous les niveaux d’analyse, nous pouvons
aller jusqu’à les considérer comme deux langues,
malgré leur parenté incontestable. Cependant, leur
dynamique propre et l’influence réciproque qu’elles
exercent l’une sur l’autre favorisent l’émergence de
niveaux intermédiaires observables dans tous les pays
arabes grâce aux médias, à la culture de masse et à
l’alphabétisation. Ces niveaux intermédiaires, peu
décrits, en font de plus en plus des registres ou des
niveaux d’une même langue.

Répartition
32 Dans la vie de tous les jours, toutes les catégories
sociales utilisent le dialectal. Mais les lettrés, quand ils
abordent des sujets intellectuels, l’enrichissent de mots
puisés dans le stock lexical littéral que le dialectal
intègre facilement. L’usage dans la vie courante du
littéral, serait plus que pédant, ridicule. Par contre, en
classe, dans un discours public, ou dans un canal
médiatique, le locuteur choisit le registre qui lui
convient en fonction de ses compétences et de son
auditoire. On peut donc dire qu’il y a une répartition
complémentaire entre les registres avec des
interférences presque inévitables.
33 Si le dialectal domine à l’oral, le littéral s’impose plus à
l’écrit, car la transcription du dialectal n’est pas
normalisée. A ce niveau, la spécialisation est encore plus
nette qu’à l’oral. C’est pour ces raisons que les journaux
utilisent presque exclusivement un arabe littéral
moderne, alors que les canaux radiophoniques et
télévisés utilisent tous les registres selon les personnes
et les émissions.
34 Dans la production littéraire et artistique, la plupart des
publications sont en littéral, excepté le théâtre et la
poésie populaire. Dans le cinéma produit, le dialectal est
dominant. Mais lorsqu’il s’agit de films historiques ou de
doublage, le littéral est assez présent.
35 Cette situation se complique dans certains pays par le
bilinguisme ou même le plurilinguisme. En Algérie et au
Maroc une proportion notable de la population est
berbérophone (unilingue ou non). Dans ces deux pays,
avec la Tunisie, le français, est largement utilisé, non
pas comme langue étrangère, mais comme langue
seconde véhiculaire, dans l’enseignement et dans des
secteurs administratifs, économiques et culturels
importants.

Conclusion
La langue arabe, dans sa forme écrite, est l’une des
plus anciennes langues vivantes dans le monde
actuel ; et ce, tout en continuant à développer des
niveaux dialectaux ou intermédiaires.
Les Arabes, vénèrent leur langue et la considèrent
comme le symbole de leur unité culturelle et
spirituelle.
Au lieu d’éclater (comme la plupart des langues
classiques) en variantes régionales ou dialectales
accédant par la suite au statut de langues standards,
comme ce fut le cas pour les langues romanes,
l’arabe a développé parallèlement les deux registres
qui tendent de plus en plus à se compléter dans leur
distribution et leur répartition géographique et
sociale.
On pourrait même dire sans forcer les traits, qu’il
s’agit de plus en plus d’un continuum à la fois
géographique, socioculturel et structurel.

Bibliographie
Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références
par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique
d'OpenEdition.
Les utilisateurs des institutions qui sont abonnées à un
des programmes freemium d'OpenEdition peuvent
télécharger les références bibliographiques pour
lequelles Bilbo a trouvé un DOI.
Format
APA
MLA
Chicago
Le service d'export bibliographique est disponible aux
institutions qui ont souscrit à un des programmes
freemium d'OpenEdition.
Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un
des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie
de ses services, écrivez à : contact@openedition.org

Bibliographie
Baccouche, T. (1970). Bibliographie critique des études
linguistiques concernant la Tunisie. Revue Tunisienne
des Sciences Sociales, 20, 239-286.

Baccouche, T. (1973). at-tasrif al ?araby... Tunis. Une


synthèse en a été tirée : Structure morphologique des
verbes trilitères en arabe classique GLECS, Tomes XVIII-
XXIII, 1973-1979, 33-48.

Baccouche, T. (1974). Esquisse d’une étude comparative


des schèmes des verbes en arabe tunisien. Cahiers de
Tunisie, XXII, no 87-88, 167-176.

Baccouche, T. (1994). L’emprunt en arabe moderne.


Carthage : éd. Beit El-Hikma et IBLV, Université de Tunis
I.

Format
APA
MLA
Chicago
Le service d'export bibliographique est disponible aux
institutions qui ont souscrit à un des programmes
freemium d'OpenEdition.
Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un
des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie
de ses services, écrivez à : contact@openedition.org
Baccouche, T. (1998). La langue arabe dans le monde
arabe. In T. Baccouche & S. Mejri (Eds.), L’information
grammaticale, no spécial Tunisie, 49-54.
DOI : 10.3406/igram.1998.3700

Baccouche, T. (2001). L’arabe, d’une koiné dialectale à


une langue de culture. In Mémoires de la Société
Linguistique de Paris, 87-93.

Baccouche, T. Mejri, S. (Eds, 2000). Langage et altérité :


l’expérience de l’Atlas linguistique de Tunisie. RSST, Ed.
CERES, no 120.

Badawiy, S.M. (1973).-al-?arabiyya l-mu?àsira fi Misr,


dar-l-dar-l-ma?a:rif. Egypte.

Format
APA
MLA
Chicago
Le service d'export bibliographique est disponible aux
institutions qui ont souscrit à un des programmes
freemium d'OpenEdition.
Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un
des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie
de ses services, écrivez à : contact@openedition.org

Bakalla, M.H. (1975). Bibliography of Arabic linguistics.


Londres.
DOI : 10.1515/9783111713700

Blachere, R. (1952). Histoire de la littérature arabe, T.I.


Paris.

Cantineau, J. (1960). Etudes de linguistique arabe. Paris :


Klincksiek.

Cohen, D. (1970). Etudes de linguistique sémitique et


arabe. Paris.
Cohen, D. Langue arabe. In L'Encyclopédie Universalis,
423-430.

Collectif. (1969) Travaux de Phonologie. Cahiers du


CERES, Série Linguistiques 2, Tunis.

Collectif. (1970). Quelques Aspects du Bilinguisme en


Tunisie Cahiers de CERES, Série Linguistique 3, Tunis.

Collectif. « Arabiyya ». In Encyclopédie de l’Islam. 879-


622.

Collectif. « Tunisie ». In Encyclopédie de l’Islam.


(Baccouche, T. « Langue », 709-712).

De Landberg, C (1905). La Langue arabe et ses dialectes.


Leyde.

Fleisch, H. (1956). L‘Arabe classique, Esquisse d’une


structure linguistique. Beyrouth.

Fuck, J. (1955). Arabiyya, recherches sur l’histoire de la


langue et du style arabe, trad.fr. C. Denizeau, Paris.

Grandguillaume, G. (1983). Arabisation et politique


linguistique au Maghreb. Paris: Maison Neuve et Larose.

Jamoussi, S. (1984). A Case Study in Multilingual


Behaviour: Code Switching, Among Educated Speakers in
Tunisia. Thèse de 3éme cycle Inédite (DRA), Tunis.

Monteil, V. (1956). l’Arabe moderne. Paris.

Pellat, C. (1952). Langue et littérature arabe. Paris.

Pellat, C. (1960). Introduction à l’arabe moderne. Paris.

Annexes

Annexe : le système phonologique de l'arabe


Auteur

Taieb Baccouche
Professeur de linguistique arabe.
Université de Tunis-Carthage.
Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes
importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention
contraire.

Cette publication numérique est issue d’un traitement automatique


par reconnaissance optique de caractères.

Référence électronique du chapitre


BACCOUCHE, Taieb. La Langue arabe : spécificités et évolution In :
L'apprentissage de la lecture : Perspectives comparatives [en ligne].
Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2003 (généré le 12
février 2024). Disponible sur Internet :
<http://books.openedition.org/pur/48480>. ISBN : 978-2-7535-6405-3.
DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.48480.

Référence électronique du livre


NOURI ROMDHANE, Mohamed (dir.) ; GOMBERT, Jean Emile (dir.) ;
et BELAJOUZA, Michèle (dir.). L'apprentissage de la lecture :
Perspectives comparatives. Nouvelle édition [en ligne]. Rennes :
Presses universitaires de Rennes, 2003 (généré le 12 février 2024).
Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/48403>.
ISBN : 978-2-7535-6405-3. DOI :
https://doi.org/10.4000/books.pur.48403.
Compatible avec Zotero

L'apprentissage de la lecture

Perspectives comparatives
Ce chapitre est cité par
Yaiche, Sameh. Maillochon, Isabelle. Bassano, Dominique.
(2020) L’émergence du figement dans la production
langagière précoce. Language, Interaction and Acquisition, 11.
DOI: 10.1075/lia.20002.yai
González-Valenzuela, Maria-José. López-Montiel, Dolores.
Chebaani, Fatma. Cobos-Cali, Marta. Piedra-Martínez, Elisa.
Martin-Ruiz, Isaías. (2023) Predictors of Word and
Pseudoword Reading in Languages with Different
Orthographic Consistency. Journal of Psycholinguistic
Research, 52. DOI: 10.1007/s10936-022-09893-5

Ce livre est cité par


Billières, Michel. (2005) Codage phonologique et boucle
articulatoire en mémoire de travail. Corela. DOI:
10.4000/corela.1110

Vous aimerez peut-être aussi