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Geek

La définition du geek peut varier d'un individu à l'autre, mais la définition qui en
1
ressort le plus souvent est celle-ci : un geek (/gi:k/) ou guic, -cque est une
personne passionnée par un ou plusieurs domaines précis, plus souvent utilisé pour
les domaines liés aux « cultures de l'imaginaire » (certains genres du cinéma, la
bande dessinée, les jeux vidéo, les jeux de rôles, etc.), ou encore aux sciences, à la
2
technologie et l'informatique .

Du fait de ses connaissances pointues, le geek est parfois perçu comme trop
3
cérébral . Le mot a été peu à peu utilisé au niveau international sur Internet de
manière revendicative par les personnes s'identifiant comme tel. Le terme a alors
acquis une connotationméliorative et communautaire.

Avec le succès commercial des gadgets de techniques avancées, une personne qui
aime de tels objets voudra s'autoproclamer « geek », bien que cela ne corresponde ni
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au sens premier (péjoratif) ou second (passionné) du terme . Il y a souvent
2
confusion entre les geeks, lesnolifes, les Gamers, les Otaku et les nerds .
Carte et bannière Free Geek.
Son comportement d'avant-garde peut en faire unlead user typique.

Cependant, bien que le geek ne soit pas à confondre avec le nolife, ou freak, il existe différents niveaux d'intensité du geek, qui
rapproche parfois la personnalité de certains geeks à desnolifes, ou des freaks.
Sommaire
Histoire
Origines du terme
Terme actuel
Confusions
Statut contemporain
Univers et activités
« Rencontres Geek »
Endroits dédiés
Informatique
Œuvres de fiction iconiques de la culture geek
Romans
Œuvres de fictions ayant les geeks pour sujet
Bande dessinée
Web-séries
Webcomics
Films
Télévision
Filmographie
Notes et références
Articles connexes

Histoire

Origines du terme
Selon l’Oxford American Dictionary (en), l’origine du mot se trouve dans le moyen bas-allemand geck, qui désigne un fou, un
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espiègle, et du néerlandais gek qui désigne quelque chose de fou i(k ben gek, littéralement « je suis fou ») .

Dans le Nord et l’Est de la France, il existe le mot patois gicque, qui désigne un fou de carnaval ; en Alsace, lors des défilés de
carnaval, on porte des shellekapp, gickeleshut ou bien des bonnets de gicque, avec des pointes et des clochettes. Lors des bals du
carnaval de Dunkerque, des rondes de gicques sont effectuées. Le gille désigne en France au XVIIIe siècle un individu « niais, nigaud,
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benêt », du nom de Gilles le Niais, acteur du théâtre de la Foire qui se produisait à Paris dès 1640 . Par extension, c'est un ancien
personnage de la comédie burlesque, représentant le type du niais ; il est dit « faire le gille », « jouer le gille », etc. Si le gicque peut
être plutôt assimilé au nolife, le gille, figure de l'adolescent perdu dans son univers imaginaire (Pierrot de Watteau, anciennement
appelé Le Gille, ou Gilles) est plus proche du geek actuel [réf. nécessaire]. En Belgique, le gille est un personnage traditionnel du
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carnaval de Binche .

Au XVIIIe siècle, dans l’Empire austro-hongrois, les cirques ambulants présentaient déjà des gecken, des monstres de foire (personnes
avec des déformations, femmes à barbe, etc.). De nombreux arrêtés municipaux interdisaient à ces bateleurs de pénétrer dans les
villes avec leurs monstres ou les obligeaient à les faire coucher avec les bêtes dans les granges [réf. souhaitée]. Vers la fin du XIXe siècle,
en Amérique du Nord, dans les foires, on a commencé à présenter des geek dans les side-shows, ces expositions annexes aux
spectacles de cirque. On y présentait souvent des freaks, c’est-à-dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap étrange
ou une déformation physique vraie ou fausse. Dans ce « bestiaire », le geek était souvent une personne handicapée mentale
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(syndrome de Down ) ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numéros habituels [réf. nécessaire]. Il se tenait
généralement nu ou vêtu de peaux de bêtes dans une cage, couvert de boue, et rugissait et secouait les barreaux de la cage pour
effrayer les visiteurs ayant payé pour le voir [réf. nécessaire]. Il était présenté comme le « chaînon manquant », comme l’« homme
sauvage » capturé en forêt. Parfois on lui faisait égorger ou décapiter des poulets avec ses dents et le geek devait faire semblant de
boire leur sang [réf. nécessaire]. Dans sa trilogie romanesque The Deptford Trilogy, l’auteur Robertson Davies décrit sa rencontre avec
un artiste de cirque alcoolique forcé à faire le geek dans une cage[réf. nécessaire].

Aux États-Unis, le terme va ensuite être appliqué aux gens décalés et bizarres, qui ne s’intègrent pas dans la société. Dans les années
1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour désigner des hommes solitaires et
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un peu fous que l’on peut voir rentrer chez eux les vêtements négligés, les cheveux en désordre et absorbés dans leurs pensées . Ce
n’est que vers les années 1960, avec le développement des calculatrices puis des ordinateurs, que le terme a commencé à s’utiliser
pour parler des « forts en maths » et autres « intellos » en sciences et technologies qui — dans les lycées et les universités — ne
s’intéressaient pas à la plupart des activités de leurs camarades. « Au départ, le terme vient de l’américain freak, monstre de foire »,
explique David Peyron, réalisant une thèse en sociologie sur la culture geek. « Dans les lycées, c’étaient les intellectuels mis de côté.
10
Comme ils étaient isolés, ils se sont réfugiés dans des mondes imaginaires » [réf. insuffisante].

En 1981, le journal Libération publie un feuilleton intitulé Arnold, le Geek de New York de Jérôme Charyn et Michel Martens. Le
terme de geek est alors employé comme synonyme de monstre (freak) et son apparition dans un pays (qui découvre tout juste le
Minitel) a alors généré des interrogations savantes sur le sens qu'il convenait de lui donner et les usages qu'on pouvait en faire. Plus
récemment [Quand ?], le terme « geek » a commencé à désigner des individus qui investissent beaucoup de temps dans une passion
dévorante pour le domaine de l’informatique, parfois aux dépens de leur vie sociale ; ce qui pouvait apparaître effectivement comme
un peu monstrueux dans des années 1990 où le nolife n'était pas encore formulé. Cependant les deux termes ont toujours tendance à
être confondus.

Terme actuel
Le terme s’est rapidement développé depuis l'émergence des nouvelles techniques à la fin des années 1950, ne désignant plus
quelqu’un possédant une simple passion pour l’informatique, mais une passion pour plusieurs domaines différents parmi lesquels la
11, 12
science-fiction ou le fantastique . Avec l'émergence de la génération Y, familiarisée en masse avec la culture du jeu vidéo, cette
13, 14
culture geek, perçue jusque-là comme minoritaire et péjorative, tend à se populariser auprès de la population et des médias .

e
Depuis le début du XXI siècle, les multiples définitions qui furent attribuées au terme geek peuvent se résumer par leur point
commun : le geek est celui qui s’évade grâce à son imaginaire, c’est-à-dire qui se divertit grâce à celui-ci, en se passionnant pour des
domaines précis (science-fiction, fantastique, informatique…) dans lesquels il aura une connaissance poussée, et en s’insérant au sein
de communautés actives de passionnés[réf. souhaitée].

Confusions
Il faut différencier le geek du nolife, du nerd, du Gamer et du technophile (techie). Si nolife et geek sont parfois compatibles, ils ne
sont pas pour autant synonymes. Le nolife est celui dont la passion (généralement le jeu vidéo, en particulier le MMORPG) devient
une dépendance, puisqu’elle occupe une part démesurée dans sa vie, et va jusqu’à être un frein pour son emploi, sa vie sociale ou ses
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études . Ce n’est pas forcément le cas du geek. Une autre différence majeure entre les geeks et les nolifes consiste dans le fait
que le geek entretient en principe des relations sociales communautarisées, se retrouvant sur Internet mais aussi dans le monde réel
(on parle alors, dans le jargon d'Internet, de rencontre « IRL » pour In Real Life, c'est-à-dire dans la vraie vie). Le nolife, lui,
n’entretient pratiquement pas ou plus de relations avec le monde extérieur, et il sacrifiera ses relations sociales pour se livrer à son
activité. On peut enfin noter que le geek aura le plus souvent des connaissances plus lar
ges que le nolife, qui (de même que le Gamer)
n'aura de connaissances plus pointues que sur sa passion. Dans le domaine de l’informatique par exemple, quand le geek aura une
connaissance précise du fonctionnement d’un ordinateur et des programmes qu’il utilise, le nolife n’aura que des connaissances
2
élémentaires, qui lui permettront simplement d’utiliser des jeux vidéo et des fonctions peu poussées
.

En outre, il est important de différencier précisément les termes nerd et geek. Ces deux termes peuvent parfois se recouper mais ne
sont pas pour autant synonymes. En effet, le terme geek fait davantage référence aux personnes partageant une culture commune (la
culture geek, composée de jeux de rôle, de jeux vidéo et d’œuvres littéraires et cinématographiques principalement de fantasy et de
science-fiction) que le terme nerd, qui englobe d’autres passions de l’ordre de la science et du savoir principalement, de manière
poussées. Le terme nerd est, depuis les années 1990, plus négatif et renvoie souvent à un physique disgracieux, à une inadaptation
sociale et à des centres d'intérêts différents des centres d'intérêt de la plupart des gens. Le nerd typique fait partie des clichés du
microcosme étudiant américain, au même titre que le joueur de football américain ou la pom pom girl, clichés entretenus par la
fiction et, parfois, les médias. À noter que la signification de ces deux mots varie en fonction du pays dans lequel ils sont usités, allant
presque parfois jusqu'à s'inverser l'un et l'autre. Le freak geek aura quant à lui tendance à se déguiser régulièrement entretenant sa
passion publiquement même à l'âge adulte.

La différence entre « geek » et « technophile » est simple, puisque radicale : le technophile est simplement celui qui apprécie l’usage
d’un téléphone portable, d’un ordinateur, d’Internet, en bref, des nouvelles techniques (à la différence du power user qui utilise les
fonctions avancées de ces appareils). Or, si tous les geeks ou presque sont technophiles, un utilisateur de téléphone portable n’est pas
4
nécessairement un geek . De nombreux geeks aiment à approfondir leurs connaissances en se tournant vers des logiciels libres et
systèmes d'exploitation de typeGNU/Linux, ou au contraire, vers du matériel considéré comme obsolète.

Enfin, le « techie » est un technophile qui affiche un grand, voire obsédant, intérêt pour les technologies, les appareils électroniques,
et particulièrement lesordinateurs.

Statut contemporain

Univers et activités
Un individu dit geek est souvent adepte d’un univers ou d’une activité en particulier. En général, une activité peut être considérée
comme geek si elle entretient un rapport très étroit avec les nouvelles techniques et/ou avec des univers fantastiques [réf. nécessaire].
Des exemples non-exhaustifs de ce type peuvent inclure : informatique et sciences, univers littéraires, web-séries, comics et bande
dessinée franco-belge, jeux de rôle (le plus souvent issus des univers précités, ou d’univers spécifiques, comme pour Donjons et
Dragons) et jeux de société, et enfin tout ce qui a trait à la culture japonaise comme les mangas, la japanimation ou encore les arts
17
martiaux . Cependant, ce domaine est particulièrement réservé auxotakus.

« Rencontres Geek »
Il est difficile de fixer la limite entre une rencontre que l’on peut qualifier de « geek » ou une simple rencontre d’amateurs. En
général, seuls l’état d’esprit et l’idée qu’en retiennent les participants peuvent faire la différence. Quoi qu’il arrive, les manifestations
qualifiées de « rencontres geeks » traitent des thèmes des techniques, de la science-fiction ou associés. Il s’agira d’un regroupement
de passionnés profitant de la manifestation pour se retrouver et pratiquer ensemble leur activité favorite.

Les rencontres du logiciel libre, qu’elles soient locales oumondiales.


Les rencontres de jeux multi-joueurs de toutes sortes, leslan-parties, les présentations ou les ventes de nouveaux
jeux informatiques ne sont pas en elles-mêmes des rencontres geeks, mais des rencontres de passionnés de jeux
vidéo. Cependant, il arrive souvent que ces manifestations soient un lieu de rencontre pour les geeks adeptes
d’un même univers.
Les conventions de jeu de rôle grandeur nature, voire de reconstitution historique.
Les conventions et tournois dejeux de rôle sur table ou de wargames.
Les grands rassemblements de passionnés, qui représentent un événement majeur où se retrouvent, souvent
chaque année, un grand nombre de geeks. Il peut s'agir d'événements centrés sur un même univers comme la
Comic Con', la Japan Expo (France), Trolls et Légendes (Belgique),Geek Faëries, Polymanga (Suisse) ou des
événements généralistes commeGeekopolis (France).

Endroits dédiés
Les cybercafés sont des lieux de rencontre pour accéder à Internet ou jouer en réseau. Sur le même schéma, les « manga café », cafés
où on peut lire des mangas mis à disposition et éventuellement jouer à des jeux vidéo, sont également un lieu de rencontre de la
culture geek. Originaire du Japon, les premiers cafés de ce type se développent en France à partir du milieu des années 2000.

18
18
En 2012 a ouvert à Paris dans le quartier du Châtelet le dernier bar avant la fin du monde consacré sur 500 m2 aux cultures de
l'imaginaire, une manière pour la culture geek de s'inscrire dans la culture de masse.

Depuis 2011 existe également un site de rencontres 100% geek, pour vivre une histoire à la hauteur de sa passion geekmemore.com.
:

Informatique
Bien que cela ne soit pas une généralité, la plupart des geeks ont un niveau plus élevé que la moyenne en informatique. En effet, la
plupart des geeks, qu’ils soient particulièrement adeptes de programmation ou non, entretiennent un rapport étroit avec l’informatique
et les nouvelles technologies, et sauront se servir d’un ordinateur à un niveau plus élevé qu’un individu moyen. Cela entraîne parfois
entre les geeks une certaine appropriation de l’informatique, chaque geek se reconnaissant une compétence dans le domaine, ce qui
peut donner lieu à de longs débats sur le sujet [réf. nécessaire]. La fonction principale de l’informatique chez les geeks est en réalité de
souder la communauté des passionnés, par le biais par exemple de forums de discussion ou d’équipes de joueurs (dans le cas des jeux
vidéo). Cette pratique sociale informatisée se combine par ailleurs avec des rencontres bien réelles entre geeks, comme précisé plus
haut.

Cette importance de l’informatique chez les geeks a donné lieu à une conception erronée du geek, qui serait alors un simple adepte
d’informatique ou d’outils techniques modernes. Cette conception est tout à fait partielle puisque le geek ne se limite pas à une
4
simple utilisation d’outils électroniques.

Œuvres de fiction iconiques de la culture geek


Certaines œuvres des genres fantastiques et science-fiction, romanesques comme cinématographiques, sont à la base de la culture
17
geek . Les geeks se les approprient et les utilisent dans le cadre des activités qu'ils pratiquent. Une liste indicative et non exhaustive
est présentée ci-dessous.

Romans
19
L’œuvre de J. R. R. Tolkien ;
19
Le Trône de fer de George R. R. Martin ;
Conan le Barbare de Robert E. Howard ;
Les Annales du Disque-Mondede Terry Pratchett ;
Les romans de Isaac Asimov et notamment le Cycle de Fondation ;
Le cycle des univers de Dune de Frank Herbert ;
Les Cantos d'Hypérionde Dan Simmons ;
L'œuvre de H. P. Lovecraft ;
Le Neuromancien de William Gibson (père fondateur du cyberpunk) ;
La « trilogie en cinq volumes »Le Guide du voyageur galactiquede Douglas Adams.
Harry Potter de J.K Rowling ;

Œuvres de fictions ayant les geeks pour sujet

Bande dessinée
Les Cybériens, de François Cointe ;
Geek & Girly, de Nephyla et Rutile aux Éditions Soleil ;
Les Geeks, de GANG, Thomas Labourot et Christian Lerolle ;
Les Informaticiens, de Brrémaud et Mathieu Reynès (collection Bamboo) ;
Kräkændraggøn, Ordinateur mon ami et Cyberculture mon amour, de Lewis Trondheim ;
Pussey!, de Daniel Clowes.
Web-séries
(fr) Flander's Company ;
(fr) Hello Geekette ;
(fr) Hero Corp ;
(fr) Karaté Boy
(fr) Le Visiteur du Futur ;
(fr) Nerdz ;
(fr) Noob ;
(fr) SaturdayMan ;
(en) The Guild ;
(fr) Warpzone Project ;
(fr) Young Karaté Boy.
(fr) Les Geeks (trilogie, 2012-2014) de Davy Prost. Courts-métrages retraçant les aventures de jeunes héros
dans la ville de Coulommiers.

Webcomics
(en) Applegeeks de Mohammad Haque et Ananth Panagariya ;
(en) Ctrl+Alt+Del de Tim « Absath » Buckley ;
(fr) Geek's World de Salagir ;
(en) Homestuck de Andrew Hussie ;
(fr) Le Geektionnerd de Simon « Gee » Giraudot ;
(en) Piled Higher and Deeperde Jorge Cham ;
(fr) Plus Tard… de NeoGrifteR ;
(en) PvP Online de Scott R. Kurtz ;
(en) Sabrina Online d’Eric W. Schwartz ;
(en) User Friendly de J.D. « Illiad » Frazer ;
(en) xkcd de Randall Munroe.

Films
Ici sont cités quelques films où des informaticiens (souvent hackers) sont les héros mais aussi présentant un ou plusieurs geeks
comme personnages principaux.

Antitrust (film) écrit par Howard Franklin et dirigé par Peter Howitt (2001) ;
Avalon de Mamoru Oshii (2001) ;
Ben X, de Nic Balthazar (2007) ;
Clerks de Kevin Smith (1994) ;
Cyprien de David Charhon (2009) ;
Die Hard 4 : Retour en enferde Len Wiseman (2007) ;
Fusion de Jon Amiel (2003) Taz « Rat » Finch, un geek hacker aide à sauver la planète ;
Geekus, documentaire de Olivier Marmey (2004) ;
Grandma’s Boy de Nicholaus Goossen (2006) ;
La Recrue de Roger Donaldson (2003) ;
Les Tronches de Jeff Kanew (1984) ;
Les Experts de Phil Alden Robinson (1992) ;
Pirates of Silicon Valley de Martyn Burke (1999) ;
Mallrats de Kevin Smith ;
Matrix I, II et III de Lana et Lilly Wachowski 1999 à 2003 ;
Napoleon Dynamite de Jared Hess (2003)
Opération Espadon (film, 2001) de Dominic Sena. Un geek est enrôlé de force pour s'introduire dans un système
informatique ;
Scott Pilgrim, d'Edgar Wright, 2010. Ce film est un cas (jusqu'à présent unique) où aucun des personnages n'est
un geek, mais où tout le film utilise les codes et références des geeks (thématique des boss de jeux vidéo,
stéréotype de la princesse à sauver issue du genre de l'Heroic fantasy, pixel art, etc.).
Tron de Steven Lisberger (1982) ;
Weird science de John Hughes (1985) ;
WarGames de John Badham (1983) ;
The Social Network de David Fincher, retraçant l'histoire de la création du réseau socialFacebook.

Télévision
Les personnages

Les personnages principaux de la sérieThe Big Bang Theory.


Alexander Harris, Willow Rosenberg et le Trio dans la série Buffy contre les vampires.
Elliot Alderson, dans la sérieMr Robot.
Jerry Steiner de la sérieParker Lewis ne perd jamais.
Seth Cohen dans la série Newport Beach
Matt dans Death Note
Timothy McGee dans la série NCIS : Enquêtes spéciales
Russell « Rusty » Cartwright, Dale Kettlewell et Max dans la série Greek
Frohike, Langly et Byers formant à eux trois le trio des Lone Gunmens dans la série X-Files
Dez dans la série Austin et Ally
Chloe O'Brien dans la série24 heures chrono

Les séries télévisées (etweb-séries)

Alias
Battlestar Galactica
Chuck
Code Lisa
Doctor Who
Farscape
Freaks and Geeks de Judd Apatow
Hero Corp
La Quatrième Dimension
Les Allumés d'Edgar Wright
Le Prisonnier
Lost
Fringe
Misfits
Mr Robot
MythBusters
Nerdz
Noob
The Big Bang Theory
The IT Crowd
The Lone Gunmen : Au cœur du complot, les 3 scientifiques/hackers dans X-Files.
Twin peaks
Greek
Stargate SG-1

Filmographie
Le réalisateur Jean-Baptiste Péretié a réalisé La Revanche des geeks, un documentaire sur la sous-culture geek, diffusé sur Arte le
28 avril 2012. Le documentaire montre comment les geeks, exclus de la société dans les années 1970, sont finalement devenus à la
20
mode au cours des années 1990 et 2000 .

Suck my Geek ! est à la fois une soirée à thème sur Canal+, et un documentaire de 52 minutes qui a été diffusé durant cette soirée
(2007).
21
Le web-documentaire Le Geek, cet idiot du village , écrit et réalisé par Sébastien Raynal en 2013, tente de définir le terme geek à
travers son histoire pour décrypter son sens contemporain. À contre-courant des idées reçues, il tend à montrer comment ce terme
s'est à la fois démocratisé tout en restant un terme péjoratif.

Notes et références
1. francisé en « allumé », terme d'argot américain,
2. « Geek / Nerd / NoLife » (http://www.travailleursduweb.com/2007/12/23/geek-nerd-nolife.html), sur
travailleursduweb.com, 23 décembre 2007 (consulté le 23 décembre 2007).
3. (en) « « a peculiar or otherwise dislikable person, especially one who is perceived to be overly intellectual. » » (htt
p://dictionary.reference.com/browse/geek), sur dictionary.reference.com (consulté le 23 décembre 2007).
4. « Fillon n’est pas un geek (ou alors ça ne veut plus rien dire)» (http://www.rue89.com/2009/06/20/fillon-nest-pas-un-g
eek-ou-alors-ca-ne-veut-plus-rien-dire), sur Rue89, 20 juin 2009 (consulté le 29 juin 2009).
5. (en) « Definition of geek in English» (http://oxforddictionaries.com/definition/english/geek) , sur Oxford American
Dictionary (consulté le 2 août 2013).
6. « Définition » (http://www.cnrtl.fr/definition/gille), sur cnrtl.fr (consulté le 9 mars 2010).
7. (fr) Michel Revelard, Le carnaval de Binche, Renaissance Du Livre,2002, 149 p.
8. (en) Steve Silberman, « The Geek Syndrome » (https://www.wired.com/wired/archive/9.12/aspergers_pr.html), sur
Wired (consulté le 2 août 2013).
9. Laurent Suply, « Tentative d’étymologie du mot Geek» (http://blog.lefigaro.fr/hightech/2008/01/-geek-tentative-detym
ologie.html), sur Le Figaro, 29 janvier 2008 (consulté le 2 août 2013).
10. Le Monde 2, 17 novembre 2007, p. 43.
11. « Nolife, la télé qui réveille les Geek» (http://www.ecrans.fr/Nolife-la-tele-qui-reveille-les.html), sur Libération.fr,
6 mars 2007 (consulté le 9 décembre 2007).
12. Laurent Suply, « Suivez le Geek - "T’es Geek, toi ?» (http://blog.lefigaro.fr/hightech/tes-geek-toi/), sur Le Figaro,
20 février 2009 (consulté le 2 août 2013).
13. (es) P. F., « La ruta de las fiestas 'geek'» (http://www.elpais.com/articulo/internet/ruta/fiestas/geek/elpeputec/200707
06elpepunet_5/Tes), sur Diario El País, Madrid, 6 juillet 2007 (consulté le 24 septembre 2009).
14. (es) M. Carmen, « LA COMPAÑÍA GEEK SQUAD » (http://www.elmundo.es/mundodinero/2008/08/01/economia/121
7599363.html), sur elmundo.es, 3 août 2008 (consulté le 24 septembre 2009) : « El escuadrón de 'agentes Geek' -
término que designa a una persona con una gran fascinación por la tecnología y la informática-. »
15. (en) Darkwater.com, « geek definition » (http://www.darkwater.com/omni/geek.html), 17 décembre 2007 (consulté le
6 janvier 2010).
16. (en) « geek definition » (http://koeln.ccc.de/ablage/artikel/geek-definition.xml)(consulté le 6 janvier 2010).
17. Cf. le documentaire Suck my Geek de Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff (voir sur Youtube (https://www.youtube.
com/watch?v=cUfoW3dCdrQ)).
18. Sophie de Santis, « On a testé... le dernier bar avant la fin du monde» (http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2012/12/02/
03013-20121202ARTFIG00162-on-a-testele-dernier-bar-avant-la-fin-du-monde.php), sur Lefigaro.fr,
3 décembre 2012 (consulté le 22 septembre 2014).
19. « Six livres qu'il faut avoir lus pour être un vrai geek» (http://www.lepoint.fr/guide-du-numerique/six-livres-qu-il-faut-a
voir-lus-pour-etre-un-vrai-geek-15-06-2012-1473753_482.php) , sur Le Point, 15 juin 2012 (consulté le
22 septembre 2014).
20. Erwan Cario, « « La Revanche des geeks », sortie de quarantaine», Libération, 28 avril 2012 (lire en ligne (http://ww
w.ecrans.fr/La-Revanche-des-geeks-sortie-de,14585.html)).
21. Sébastien Raynal, « Docu : Le geek, cet idiot du village» (http://www.cnetfrance.fr/news/docu-le-geek-cet-idiot-du-vill
age-39790214.htm), 13 mai 2013 (consulté le 25 mai 2013).

Articles connexes
Geek Code
Geek Pride Day
Nerd
Nolife
Lead user
Otaku
Techie
Technophilie

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