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• La science-fiction est un genre littéraire de l’imaginaire dans lequel le progrès scientifique est
central : les auteurs s’inspirent des innovations technologiques pour imaginer des mondes et
des situations qui pourraient devenir réalité.
• Le genre s’est développé au XXe siècle, mais s’est inspiré d’œuvres bien plus anciennes (Cyrano de
Bergerac, L’Histoire comique des États et Empires de la Lune, qui raconte un voyage imaginaire sur
la Lune, au xviie siècle ; Jules Verne, au xixe siècle).
• Les récits de science-fiction ont connu une grande popularité aux États-Unis, au début du XXe siècle,
par leur diffusion dans des magazines spécialisés très peu chers, appelés « pulps », qui touchent
un large public.
• Dans ces récits, les créatures artificielles, façonnées par l’homme, incarnent son rêve ancien de
donner vie à un objet qu’il a fabriqué et qu’il veut contrôler. Ces créatures artificielles sont de
natures diverses : robots ou automates de forme humaine, ou encore machines dotées
d’intelligence artificielle.
La science fait bon ménage avec la religion pendant des siècles. De grands scientifiques œuvrent dans le
sens du progrès et demeurent de fervents croyants ; pour Newton ou Pascal, le rôle du scientifique est
de prouver l'existence de Dieu ou de la justifier par l'observation des beautés du monde.
Une rupture se fait aux XVIe et XVIIe siècles : Giordano Bruno est brulé vif par l'Église, Galilée est
contraint par le pape d'affirmer publiquement que la théorie de l'héliocentrisme est fausse. Ceux qui
défendent les idées scientifiques nouvelles doivent être très prudents (Cyrano de Bergerac).
Ce tournant mène aux Lumières. Dans l'introduction à l'Encyclopédie, D'Alembert exige l'autonomie du
scientifique à l'égard de la religion.
B-Perspectives et peurs
La science fait un saut dans la littérature au XIXe siècle. S'y mêlent fiction et perspectives scientifiques :
on rêve de voyager vers la Lune ou dans le temps (Verne, Wells). C'est le vrai début de la science-fiction.
Mais au XXe siècle, ces rêves sont mêlés d'inquiétude. On prend peur à l'idée que la science conduise à
la fin de la démocratie ou de la liberté individuelle (Bradbury, Huxley).
Plan à suivre : -Présentation de l’œuvre (titre, auteur, genre, date de parution) (2pts)
-Résumé de l’œuvre (raconter l’essentiel du récit d’une manière cohérente) (4pts)
-Donner son avis sur l’œuvre en présentant au moins deux arguments. (4pts)
N’oubliez pas de noter sur votre carnet de lecture vos observations sur l’œuvre.
Le XXIe siècle a fait un bond technologique prodigieux ! Les voitures volent, l'alimentation est cultivée en
usine… Un jour, hélas, tout s'arrête. Il va falloir survivre. René Barjavel signe là l'un des romans de
science-fiction les plus célèbres.
La Cité des eaux mouvantes, Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, 1970 Dargaud.
La première des aventures de Valérian et Laureline, agents spatiotemporels : une chasse à l'homme, un
compte à rebours dans un New York dévasté, où la nature a repris ses droits après une explosion
nucléaire.
Les humains ne peuvent plus avoir d'enfants. Or, ce 16 novembre 2027, le dernier enfant né est
assassiné. Le monde est sous le choc. Le personnage principal, Theo Faron, nous fait découvrir une
société dystopique, menacée par les extrémismes et les maladies.
Dans « Automates, société anonyme », une des nouvelles de ce recueil, Braling ne supporte plus son
épouse tyrannique. Un soir, il s'en libère pour bavarder avec son ami Smith. Comment a-t-il fait ? Grâce
à son double robotisé. À son retour à la maison, il retrouve son clone...
Qui sont les transhumanistes ?, Florence Pinaud et Élodie Perrotin, 2018, Ricochet.
Ce documentaire présente et explique les progrès scientifiques, les évolutions technologiques comme la
génétique et les nanotechnologies. Partez à la découverte de la convergence NBIC (Nanotechnologies,
biotechnologies, informatique, sciences cognitives).
La conservation des données est saturée. Il faut faire des choix. Yves, archiviste, refuse cette disparition
et sauvegarde des données dans son robot personnel. Les autorités le soupçonnent. Une traque
s'engage.
Dans un futur hyper-technologique, la quête d'une substance mystérieuse au doux nom d'aâma
équivaut pour Verloc Nim à une enquête sur son propre passé, oublié et misérable. Une grande BD en 4
tomes.
La Cité des eaux mouvantes, Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, Dargaud, 2010.
La première des aventures de Valérian et Laureline, agents spatiotemporels : une chasse à l'homme, un
compte à rebours dans un New York dévasté, où la nature a repris ses droits après une explosion
nucléaire.
Jusqu'où peut aller l'homme pour que progresse la science ? Dans ce recueil, divers thèmes : le clonage,
l'hyper-industrialisation, le patrimoine génétique mis en vente, la réalité virtuelle, la surveillance.
Dans « Automates, société anonyme », Braling ne supporte plus son épouse tyrannique. Un soir, il s'en
libère pour bavarder avec son ami Smith. Comment a-t-il fait ? Grâce à son double robotisé. À son retour
à la maison, il retrouve son clône...
Sur un satellite de Saturne, les habitants, tous les deux ans, se classent selon leur comportement.
L'enjeu est de rester dans la norme. Un roman sur une société de contrôle doucement terrifiante.
L'Île du Docteur Moreau, Herbert George Wells, 1896, traduction de Henry D. Davray, Gallimard, 2010.
Edward Pendrick fait naufrage. Recueilli par des hommes étranges, il échoue sur une ile peuplée de
créatures dont il découvre bien vite qu'elles ne vivent que parce que le Docteur Moreau en a décidé
ainsi...
Au XXVIIIe siècle, l'Hégémonie, confédération des planètes colonisées par l'homme, craint l'invasion de
la planète Hypérion. Sept pèlerins sont envoyés en mission. Tous racontent leur périple.