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Cours MMC RDM chapII PDF
Cours MMC RDM chapII PDF
Nous allons présenter la notion de contrainte par extension de la mécanique des solides indéformables. Cette
présentation est directement liée à la signification physique des contraintes, et offre l'avantage d'utiliser un
bagage que vous maitrisez.
A savoir : Le mouvement d’un solide indéformable est complètement déterminé dès que l’on connaît à chaque
instant deux vecteurs : la force résultante et le moment résultant appliqués sur le solide (état actuel).
En effet, la position du solide est définie par deux vecteurs également (la position de son centre de
gravité et la rotation autour de ce centre de gravité) et le principe fondamental de la dynamique
permet de relier la force résultante au déplacement du centre de gravité et le moment résultant à la
rotation autour du centre de gravité.
Nous allons isoler par la pensée un petit élément de matière quelconque et écrire le Principe Fondamental de
la Dynamique "PFD".
Idée : consiste à isoler par la pensée un petit élément de matière pour faire apparaître les efforts de cohésion
dans la matière.
Un élément de volume sera un infiniment petit d'ordre 3 alors que les éléments de surface sont des infiniment
petits d'ordre 2, ce que nous notons :
dv
ε →0
→ 0(ε 3 ) et ds
ε →0
→ 0(ε 2 )
Écrivons les 3 équations, de résultante, déduites du PFD pour un petit trièdre de matière. La quantité
d'accélération est un infiniment petit d'ordre 3, ce qui revient à écrire les équations d'équilibre suivantes:.
e3
S : surface inclinée du trièdre de normale n
Si : faces des plans (e j , ek ) du trièdre, surfaces de normale −ei
3
PFD T ( P, n ) ds + ∑ T (Qi , −ei ) dsi = 0(ε )
S1
i
S
T (Qi , −ei ) = −T (Qi , ei )
S2
e2
T ( P, n ) ds = ∑ T (Qi , ei ) dsi or dsi = ds n.ei
S3
e1 i
17
Mécanique des Milieux Continus & calcul des structures
T ( P, n ) = ∑ T (Qi , ei )ni Il existe donc un opérateur linéaire n
→ T ( P, n ) = σ ( P ) n
i
Définition :
Le tenseur des contraintes est défini dans l’état déformé, noté σC : tenseur des contraintes de Cauchy
Il permet d'exprimer la tension sur un élément de surface de normale n n
T ( P, n ) = σ C ( P ) n / m2 )
c’est une pression. ( N
T ( P, n )
La force élémentaire exercée sur cette surface est : dF = T ( P, n ) ds P
T
ds
Ce tenseur est symétrique σ =σ
La signification physique des coefficients de cette matrice est donnée par e3
la figure ci-contre
T ( P, e1 )
σ 11 σ 11 σ 31
σ 21
T ( P, e1 ) = σ 21 = σ 12 σ 11 e1
σ σ
31 13
Les contraintes correspondent le plus souvent à des pressions très importantes (fonction de la cohésion du
matériau), c'est pourquoi le Méga-pascal est couramment utilisé comme unité.
Pa = 1N / m 2 et MPa = 106 Pa = 1N / mm 2
Historiquement :
Vous rencontrerez, dans certains ouvrages anciens, l'unité traditionnelle "l'hectobar" qui représente 10 N par
mm 2 soit approximativement 1Kgf par mm 2 . 1hbar = 10 MPa .
Le tenseur des contraintes est une grandeur spatiale (définie dans l'état actuel) pour pouvoir effectuer les
calculs dans une représentation Lagrangienne nous devons exprimer ce tenseur sur l'état de référence.
−T
Utilisons la transformation de surface présentée dans le chapitre précédent : nds = J F Ndso
Nous obtenons σL : Tenseur des contraintes de Piola-Lagrange ou 1er Tenseur de Piola-Kirchhoff
−T
dF ( P ) = σ L Ndso avec σ L = J σ C F
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II Tenseur des contraintes
−1
Puis exprimons dF ( P ) sur l'état initial : dFo ( P ) = F dF ( P )
1- Expliquer pourquoi ce parallélépipède est à l'équilibre, faire une figure pour représenter tous les efforts
sur cet élément de matière.
2- Exprimer les efforts de cohésion en fonction du tenseur des contraintes.
3- En déduire les deux équations d'équilibre de résultante et l'équation d'équilibre de moment
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Mécanique des Milieux Continus & calcul des structures
Théorème de Cauchy : n T ( P , n )
pour toutes directions n , n '
Nous avons T ( P , n ) . n ' = T ( P , n ') . n
T ( P , n ')
La figure suivante donne une représentation du théorème dans le cas
particulier où n ⊥ n '
Le théorème s'écrit : ∀n n ⊥ n ' τ n . n ' = τ n ' . n n'
Si pour toute facette les contraintes de cisaillement sont nulles, c'est que l'état de contrainte est
hydrostatique
σ 0 0
[σ ] = 0 σ 0 avec σ = −P si P est la pression hydrostatique
0 0 σ
Un état de contrainte est dit uni-axial (c'est une hypothèse de modélisation) si deux valeurs propres sont
supposées négligeables :
σ 0 0
[σ ] = 0 0 0 cas de l'hypothèse des barres en traction σ = F /S
0 0 0
Un état de contrainte est dit plan (c'est une hypothèse de modélisation) si une valeur propre est supposée
négligeable :
σ I 0 0 σ 11 σ 12 0
[σ ] = 0 σ II 0
, ou dans une autre base du plan [σ ] = σ 12 σ 22 0
0 0 0 0 0 0
C'est l'état de contrainte sur une surface, de normale eIII , non chargée. "dans le vide"
Application :
Plaques et coques minces : Le milieu étant mince l'état de contrainte, sur l'épaisseur, s'écartera peu de
l'état de contraintes sur les faces. Or si la pression atmosphérique est négligée devant les chargements
mécaniques extérieurs, l'état de contrainte sur les faces d'une plaque ou d'une coque est plan. L'hypothèse
consiste donc à considérer que l'état de contrainte est plan en tout point du milieu.
20
II Tenseur des contraintes
10 −5
σ = en MPa
5
2- Soit un état de contrainte de surface défini par :
−5
Déterminer les contraintes principales et directions associées.
Dans quelle position une fissure débouchant sur cette surface sera-t-elle la moins pénalisante ?
σ 1 n1 σ n
1 1
σ = σ2 T = σ 2 n2
Notons :
et n = n2 sur la base principale.
σ 3 n σ n
3 3 3
et la décomposition T = σ n + τ on pose τ =τ
Nous avons : n =1 n1 + n2 + n3 = 1
2 2 2
T. n = σ σ 1n1 + σ 2 n2 + σ 3 n3 = σ
2 2 2
2
Et T = σ 2 + τ 2 σ 12 n12 + σ 22 n22 + σ 32 n32 = σ 2 + τ 2
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Mécanique des Milieux Continus & calcul des structures
1 1 1 n12 1
σ σ σ n 2 = σ
Soit sous forme matricielle :
1 2 3 2
2 2 2
σ 1 σ 2 σ 3 n3 σ + τ
2 2 2
(σ 2 +σ 3 2
) ( )
2
σ − + τ 2 − σ 2 2−σ 3
n =2 2
1 (σ 2 − σ 1 )(σ 3 − σ 1 )
(σ 3 +σ 1 2
) ( )
2
σ − + τ 2 − σ 3 2−σ1
n2 =
2 2
D'où l'on tire :
(σ 3 − σ 2 )(σ 1 − σ 2 )
(σ 1 +σ 2 2
) ( )
2
2 σ− 2 + τ 2 − σ1 −2σ 2
n1 = (σ 1 − σ 3 )(σ 2 − σ 3 )
(
σ − σ 2 +σ 3
) +τ ≥ ( )
2 σ 2 −σ 3 2
2
2 2
( ) +τ ≤ ( )
σ 3 +σ 1 2 σ 3 −σ 1 2
σ− 2
2
2
( ) +τ ≥ ( )
2 σ1 −σ 2 2
σ − σ1 +2σ 2 2
2
Dans le plan (σ ,τ ) , la zone est donc délimitée par 3 cercles correspondants aux 3 cercles de Mohr des plans
principaux ni = 0 , nous limitons la représentation du tri-cercle de Mohr au demi-plan car τ ≥ 0 (τ = τ )
τ τ ∀n
MAX
n2 = 0
n3 = 0
n1 = 0
σ3 σ2 σ1 σ
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II Tenseur des contraintes
30
20
n π /3 e2 20
30
e1
Notion de critère
L'expérience montre que la notion de critère doit tenir compte de l'historique H 1du matériau. Le
critère de limite élastique est une fonction réelle f (σ , H ) telle que un état de contrainte sera dit
admissible si σ ∈ De .
De = σ ;{ }
f (σ , H ) ≤ 0
Les coefficients du polynome caratéristique P = det ( σ − λ 1) sont les invariants du tenseur des contraintes.
1
Le premier invariant est la contrainte moyenne définie par σ m = trσ
3
En contraintes principales : σ m = (σ 1 + σ 2 + σ 3 ) / 3
1
L'historique ou paramètres de mémoire du matériau sont des notions relatives au cours sur les matériaux.
Sachez que pour les métaux (matériaux ductiles, ils peuvent se déformer plastiquement) nous
parlerons d'écrouissage. Par opposition un matériau est dit fragile s'il ne se déforme pas plastiquement (verre).
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Mécanique des Milieux Continus & calcul des structures
Ce critère est bien indépendant de la partie sphérique du tenseur des contraintes. Le fait ajouter un état de
contrainte hydrostatique ne modifie pas la valeur du seuil.
La surface limite est définie par σT = σ o sa représentation graphique dans l'espace des contraintes principales
est une surface cylindrique de base hexagonale non bornée d’axe (1,1,1).
σ3
1,1,1 σ3
Von Mises
fo(σ) Tresca
σ2
σ1 σ2
σ1
Critère de Von Mises (1910)
Ayant observé que le critère de Tresca était trop sévère, Von Mises proposa un critère plus mathématique
basé sur le second invariant du tenseur des contraintes.
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II Tenseur des contraintes
J2 =
1
3
(
(σ 1 − σ 2 ) + (σ 2 − σ 3 ) + (σ 3 − σ 1 )
2 2 2
)
2 2
Pour l'essai de traction σ 2 = σ 3 = 0 J 2 = σ1
3
3
La grandeur σ VM = J 2 est appelée contrainte équivalente de Von Mises.
2
1
(σ1 −σ 2 )2 +(σ 2 −σ 3 ) +(σ 3 −σ1 )
2 2
En contraintes principales : σ VM =
2
La surface limite est définie par σ VM = σ o sa représentation graphique dans l'espace des contraintes
principales est une surface cylindrique non bornée d’axe (1,1,1) de rayon 2 σo
1,1,1 σ3
σ3 R = 2 σo
fo(σ)
σ1 σ2
σ2 Vue (1,1,1) dans le plan d’équation :
σ1 + σ 2 + σ 3 = 0
σ1
L’écart maximal entre le critère de Von Mises et celui de Tresca est 1 − 3 2 soit un écart de l’ordre de 13%.
De ce fait, le critère de Tresca plus restrictif est moins utilisé pour le dimensionnement des pièces mécaniques,
et la plus part des codes de calcul (éléments finis) en mécanique proposent, par défaut, la visualisation de la
contrainte équivalente de Von Mises.
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Mécanique des Milieux Continus & calcul des structures
1,1,1
σ3 σ3
C cotg ϕ
σ2
σ1 σ2
σ1
1- Dans la zone centrale de l'éprouvette l'état de contrainte est supposé uniforme et uniaxial, donner son
expression.
2- Exprimer, en fonction de F et S, la contrainte normale et celle de cisaillement sur une facette inclinée
d'un angle α quelconque.
Caractériser les états de contrainte pour α = 0° et 90°.
Quelle est la valeur du cisaillement maximal sur quels plans agit-il ?
Retrouver ces résultats en utilisant le cercle de Mohr
3- Représenter le critère de Tresca dans le plan (σ ,τ ) .
En déduire la valeur du cisaillement limite en fonction de la limite élastique du matériau σ o .
4- Représenter le critère de Mohr-Coulomb " τ ≤ τ C − γ σ " dans le plan (σ ,τ ) .
Dans quel plan se produira la rupture de l'éprouvette ?
Qu'elle est la charge limite de cette éprouvette ?
Analyser les résultats.
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II Tenseur des contraintes
d dA
∫ A dV = ∫ ( + A divv ) dV Formule valable avec a scalaire ou a vecteur
dt D D dt
Application : écrivons le TH de Reynolds dans le cas d'une grandeur scalaire.
d
∫ g dV = ∫ ( gɺ + g divv ) dV ∂g
dt D Utilisons La dérivée Eulérienne gɺ =+ gradg .v
D
∂t
Nous obtenons : Et gradg .v + gdivv = div( gv )
d ∂g
∫
dt D
g dV = ∫ + div( gv ) dV
D
∂t
d ∂g
Appliquons le Th d'Ostrogradsky: ∫
dt D
g dV = ∫ dV +
D
∂t ∫ g v . n dS
∂D
Soit : ∫(
D
)
ρ a − f − div(σ ) dV = 0 et ceci ∀D
Nous obtenons les 3 équations locales : ρ a = f + div(σ )
Ces équations sont définies à l'intérieur du domaine, dans son état actuel.
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Mécanique des Milieux Continus & calcul des structures
Sur la frontière du domaine nous devons écrire des conditions aux limites (échanges avec l'extérieur), ces
conditions aux limites sont de deux types :
Déplacements imposés u = ud sur la frontière ∂Du condition dite de Dirichlet
Forces imposées σ n = Td sur la frontière ∂Dσ condition dite de Neumann
Bien entendu ∂D = ∂Du ∪ ∂Dσ et ∂Du ∩ ∂Dσ = ∅
Il est impossible d'imposer à la fois le déplacement et les efforts
Du point de vue pratique l'ingénieur parlera de conditions aux limites cinématiques (déplacements ou vitesses)
et naturelles (forces ou pressions). Cette classification sera essentielle pour lorsque nous aborderons la
résolution de ces problèmes.
La mise en équations par le PFD conduit à un système d'Équations aux Dérivées Partielles "EDP"
Pour le PFD : Nous obtenons le problème aux limites représenté par la figure ci-dessous
ρ uɺɺ = f + divσ
∀M ∈ ∂Du
u = ud ∀M ∈ D
∀M ∈ ∂Dσ
σ n = Td
n Td
PTV
Écrivons maintenant le Principe des Travaux Virtuels : ∀δ u δ A = δ Te + δ Ti à tout instant
δ A = ∫ ρ a.δ u dV Représente le travail virtuel des quantités d'accélération
D
δ Te = ∫ f .δ u dV + ∫ T .δ u dS Représente le travail virtuel des efforts extérieurs
D ∂D
δ ε = grad (δ u ) + grad (δ u )
1 T
Le tenseur taux de déformation est défini par
2
Pour le PTV : Nous obtenons la formulation variationnelle du problème
∀δ u ∫ ρ uɺɺ.δ u dV = − ∫ σ : δ ε dV + ∫ f .δ u dV + ∫ T .δ u dS
D D D ∂D
à tout instant, pour tout système
L'intérêt de cette formulation est qu'elle se prête bien aux calculs numériques. Nous présentons dans un autre
cours "MEF : Méthode des Éléments Finis " comment passer de cette forme intégrale à une équation
matricielle calculée à partir d'une discrétisation du domaine en éléments de formes géométriques simples
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II Tenseur des contraintes
Les deux principes de la mécanique énoncés précédemment sont bien entendu équivalents
Partons de l’équation locale ρ a − f − div(σ ) = 0 sur le domaine
"EL" ⇔ ∀δ u ∫ δ u.( ρ uɺɺ − div( σ ) - f ) dV = 0
D
Or div(σ δ u ) = σ : grad (δ u ) + divσ . δ u
En cartésiennes ( pi σ ij ), j = σ ij pi , j − σ ij , j pi
De plus σ est un tenseur symétrique donc
T
div(σ δ u ) = σ : grad (δ u ) + divσ . δ u
grad T δ u + gradδ u
Nous avons donc divσ . δ u = div (σ δ u ) + σ :
2
En reportant dans la première relation nous obtenons :
ɺɺ
"EL" ⇔ ∀δ u ∫ (δ u . ρ u + σ : grad s ( δ u ) − div (σδ u ) - δ u . f ) dV = 0
D Utilise la symétrie du tenseur
des contraintes
Appliquons le TH d'Ostrogradsky
∫ div(σδ u ) dV = ∫ σδ u. n dS = ∫ δ u. σ n dS
D ∂D ∂D
ɺɺ
"EL" ⇔ ∀δ u ∫ (δ u . ρ u + σ : grad s ( δ u ) - δ u . f ) dV − ∫ (δ u. σ n ) dS = 0
D ∂D
En tenant compte des conditions aux limites sur la frontière ∂Dσ ∀M ∈ ∂Dσ σ n = Td
"EL."
C.Limites sur Γσ
ɺɺ
⇔ ∀δ u ∫ (δ u .ρ u + σ : grad s ( δ u ) - δ u . f ) dV − ∫ δ u . σ n dS − ∫ δ u .Td . dS = 0
D ∂Du ∂Dσ
Soit le PTV : σ n = TI Champ des efforts
∀δ u ∫ ρ uɺɺ.δ u dV + ∫ σ : δ ε dV = ∫ f .δ u dV + ∫ T .δ u dS inconnus sur cette frontière
D D D ∂D
Si nous utilisons un champ de déplacement virtuel à valeur nulle sur la frontière ∂Du
Champ de déplacement virtuel
∀M ∈ ∂Du δ u( M ) =0 ∫ δ u. σ n dS = 0 cinématiquement admissible
∂Du
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Mécanique des Milieux Continus & calcul des structures
Notes personnelles
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