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République Tunisienne
Et de la Recherche Scientifique
Support de Cours
Module: D’électronique
Enseignant:
Slim Yacoub
1
Electronique Slim Yacoub
I.1 Introduction:
II.1 Rapport α et β
IV.1Polarisation de base 25
I Introduction
3
Electronique Slim Yacoub
I.2 En dynamique 41
Impédance de sortie 43
D. Paramètre hybride
I les paramètres hybride 48
4
Electronique Slim Yacoub
B Amplificateur classe C
I Fonctionnement en classe C 65
Impédance d’entrée:
5
Electronique Slim Yacoub
II l’Amplificateur opérationnel
II.1 Introduction 73
II.1.1 Symboles
II.2 La rétroaction
II.2 .1 Définition
Chapitre 6 Oscillateur
I Oscillateur sinusoïdaux 85
6
Electronique Slim Yacoub
II.2 fonctionnement 88
III.Oscillateur colpitts 89
IV Cristaux de quartz 91
V Minuterie 555 92
V.1 Bascule RS
Bibliographie 96
7
Electronique Slim Yacoub
I.1 Introduction:
Les modèles sont utilisés pour l’analyse des phénomènes, des processus, des systèmes et des
éléments. La diode est un élément non linéaire, l’équation liant le courant ID et la tension VD
est non linéaire :
VD
I D = I S (e m.VT
− 1)
VT : potentiel thermique
Is ; courant inverse
Ceci rend l’analyse d’un circuit électrique comportant des diodes difficile. Pour faciliter donc
cette analyse on remplace les diodes par des modèles linéaires.
VD =0 pour ID ≥ 0
ID =0 pour VD ≤ 0
a b c
A
A
ID
ID VD VD
0 VD K K
Fig1 Modèle idéal d’une diode a jonction PN a: forme graphique; b: schéma équivalent de la
diode en direct; c: schéma équivalent de la diode en inverse
8
Electronique Slim Yacoub
I.3 Le modèle a seuil: La forme analytique du modèle est exprimée par les équations :
VD = V0 pour ID ≥ 0
ID = 0 pour VD ≤ V0
a b c
A
A
ID ID
V0 VD VD
0 V0 VD K K
Fig2 Modèle a seuil a: forme graphique; b: schéma équivalent de la diode en direct; c: schéma
équivalent de la diode en inverse
VD = V0 + rD .I D pour ID ≥ 0
ID = 0 pour VD ≤ V0
a b c
A
A
ID ID
VD VD
V0
∆ ID
α
rD
0 V0 VD
∆ VD K K
∆VD
rD . = cot anα =
∆I D
9
Electronique Slim Yacoub
Quand on fait passer un courant variable (par exemple sinusoïdal) id à travers une diode, si la
tension VD sur la diode a la même forme, la diode fonctionne en régime linéaire. Ceci est vrai
pour de très petites amplitudes de id et VD.
ID iD
A
t
VD
vD
Le rôle de ID0 est de placer le point A au milieu d’une section linéaire de la caractéristique. La
diode doit être polarisée par le courant ID0 avant qui id ne soit appliqué.
V D = E 0 − .I D .R (1)
.I D . = I S .e m.VT (2)
VD
ID
E0
Circuit de polarisation
10
Electronique Slim Yacoub
E0/R
ID
ID0 A
E0
VD0 VD
0
Fig5 Détermination graphique du point de fonctionnement de la diode
Tj − Ta
P = V D 0 .I D 0 = .
Rth
Puissance Puissance dissipée
électrique
Rth résistance thermique de la diode de l’ordre °c/W et atteint quelques centaines de °c/W
pour les diodes de petites puissance.
Tj : Température de la jonction
Ta : Température ambiante
Tj max − Ta
Pmax de la diode : P = (V D 0 .I D 0 )max = .
Rth
Dès que la tension inverse atteint une valeur critique appelée tension de claquage VBR , le
courant inverse s’accroit vite et sa valeur est limitée seulement par la résistance branchée en
série avec la jonction.
11
Electronique Slim Yacoub
dVD
La résistance dynamique de claquage : rz = = cot anα pour I d 〈 I z min
dI D
ID
VBR
α IZmin VD
IZmax
Il se produit quand l’anode et la cathode de la diode sont fortement dopées dans ce cas le
claquage par effet tunnel précède le claquage par avalanche
Quand la diode est polarisée en inverse, VD0 est la tension inverse et ID0 le courant inverse.
Quand VD0 augmente la puissance électrique s’accroit et provoque une augmentation de la
température de la jonction Tj jusqu'à Tjmax d’où le claquage thermique
ε 0 .ε r .S
La capacité de transition CT =
d
S : aire de la jonction
d : largeur de la jonction
ε 0 Permittivité du vide
12
Electronique Slim Yacoub
τp.I Dp + τn.I Dn
La capacité de diffusion C D =
m.VT
τp.I Dp
τp >> τn et I Dp >> I Dn ⇒ CD =
m.VT
id
Vd C=CD+CT
rd C
m.VT τp.
rD = ⇒ CD =
ID rD
En inverse C D << CT ⇒ C = CT
En direct C D >> CT ⇒ C = CD .
Les diodes en inverse sont utilisées comme condensateur dans les circuits intégrés. On les
utilisent aussi comme capacité commandé en tension dans les circuits de syntonisation.
Remarque : en continu l’impédance de la diode tend vers l’infini et les capacités sont
négligeables
Presque toutes les diodes à jonction PN peuvent fonctionner dans leurs zones de claquage
électrique a condition qu’il reste réversible. Mais on conçoit des diodes zener spéciales pour
obtenir contrôler et garantir leurs paramètres souhaités.
13
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Iz
Vz
Symbole
a b c
K
K
ID IZ
VZ VD VD
0 VZ VD A A
Fig.8 Modèle idéale d’une diode Zener a: forme graphique; b: schéma équivalent dans la zone
de claquage; c: schéma équivalent avant le claquage
V D = VZ pour IZ ≥ 0
IZ = 0 pour VD ≤ VZ
a b c
K
K
IZ Iz
VZ VD VD
α
rz
0 Vz VD
A A
Fig.9 Modèle linéarisé d’une diode à jonction PN a: forme graphique; b: schéma équivalent
dans la zone de claquage; c: schéma équivalent avant le claquage
14
Electronique Slim Yacoub
VD = VZ + rZ I Z pour I Z ≥ 0
IZ = 0 pour VD ≤ VZ
VD
IZ
E0
E 0 − VZ
I D0 =
R + rz
E0 .rZ + R.VZ
VD 0 =
R + rz
15
Electronique Slim Yacoub
I.1 Introduction
L’impact du transistor dans le monde est énorme. En effet ce dernier a permit de réaliser
les circuits intégrés, les composants optoélectroniques et les microprocesseurs.
C C
B B
E E
NPN PNP
Fig.1 Symbole d’un transistor
N P N P N P
La base est légèrement dopée et très étroite elle conduit la plupart des électrons injectés
par l’émetteur dans le collecteur
16
Electronique Slim Yacoub
Le transistor comporte deux jonctions il ressemble donc a deux diode, la première est
appelée la diode émetteur la seconde diode collecteur.
N P N
- - -
- VEB VCB
+
+ +
+
Fig.3 Polarisation des deux diodes en direct.
N P N
+ + +
+ VEB VCB
-
- -
-
• Tension de claquage
Pour avoir l’effet transistor normal la diode collecteur doit être polarisé en inverse avec une
tension collecteur inférieure a la tension limite BVCE de même pour la diode émetteur qui
parfois dans certains transistor est polarisée temporairement en inverse.
17
Electronique Slim Yacoub
RC
N
VCC
RB
P
Pt commun des deux sources de tension
N
VBB Reliées a l’émetteur d’où émetteur commun
commun
L’émetteur est plein d’électron libres lorsque VBE> 0.7 V ce dernier injecte ces électrons
dans la base qui diffusent dans le collecteur d’où ils sortent pour aller vers la source externe
de tension.
Dans la plupart des transistors plus de 95% des électrons injectés par l’émetteur passent au
collecteur. Le rapport αcc qui lie Ic à IE :
IC
α CC = ≈1
IE
Moins de 5 % des électrons tombent dans la base Le rapport βcc qui lie Ic à IB :
IC
β CC =
IB
Relation entre β CC et α CC
18
Electronique Slim Yacoub
IE I 1 1
On a I E = I C + I B ⇒ = 1+ B ⇒ = 1+
IC IC α CC β CC
α CC
⇒ β cc =
1 − α CC
N +
VCE
P -
+
N
VBE
-
Fig.6 Transistor
IC=αCC.IE
+
α CC. Ι E
IB
VCE
+ +
-
VBE r’b V’BE IE
-
-
Fig.7 Modèle d’un transistor
- VBE=0.7V
19
Electronique Slim Yacoub
- IB r’b =0
- IC =IE α CC=1
- IB =IE /β CC
Conclusion :
Les caractéristiques qui lient les courants et les tensions d’un transistor représentent
graphiquement son fonctionnement.
RB
RC
β CC=100 +
+ VCC
VBB
-
-
Fig.8 Montage pour tracer les caractéristiques du transistor
Claquage
IB=20µA
2mA
IB=10µA
1mA
1V 1V
VCE VCE
Fig.9 Caractéristiques pour IB=10µA et IB=20µA
20
Electronique Slim Yacoub
Si VCE fonctionne au dessus de la zone de claquage le transistor ne fonctionne plus en tant que
source de courant.
IB
1mA
0.7V
VBE
β CC T=150°c
T= -50°c
IC
Le gain β CC d’un transistor change avec la température. Il faut concevoir des circuits qui ne
dépendent pas trop de β CC.
21
Electronique Slim Yacoub
Région de
saturation
Région de Claquage à
éviter
VCE
Fig.12 Ic en fonction de Vce à Ib cste
RB
RC
VCE +
+ VCC
VBB
-
-
VCC − VCE
On a I C = équation de la droite de charge statique
RC
La droite de charge statique définit la dynamique d’un transistor elle va d’environ 0 à Vcc et
le transistor se comporte comme une source de courant à l’exception des points de saturation
et de blocage.
22
Electronique Slim Yacoub
IC Saturation
Q pt de fonctionnement
IB>IB sat
Vcc/Rc
IB=IB sat
Q
Blocage
IB= 0
Vcc VCE
La droite de charge statique définit la dynamique d’un transistor elle va d’environ 0 à Vcc et
le transistor se comporte comme une source de courant à l’exception des points de saturations
et de blocages.
• Courant de base
V BB − VBE
La maille d’entrée donne I B =
RB
IC
Vcc/Rc Interrupteur fermé
Interrupteur ouvert
VCE
Vcc
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Electronique Slim Yacoub
RC
VCE
+
+ VCC
RE
VBB
-
-
IC
Vcc/(Rc+RE)
Q
VCE
VCC − VCE
⇒ IC ≈
RC + RE
VBB − VBE
La maille d’entrée => IE = ≈ IC
RE
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Electronique Slim Yacoub
IV .1 Polarisation de base
Appelée aussi polarisation fixe cette façon de polariser un transistor n’est pas bonne car le
point Q n’est pas stable en effet βcc peut varier d’un rapport 9/1 selon le courant et la
température.
RC
VCE
VBB VCC +
+ RB
-
-
VCC
RB RC
RC
VCE
VCC +
+ RB
-
VBB RE -
25
Electronique Slim Yacoub
VCC
RB RC
RE
VCC − VCE
⇒ IC ≈
RC + RE
IC
La maille d’entrée => ⇒ V BE + I E .R E − VCC + I B .R B = 0 or I B =
β cc
VCC − V BE
IC ≈
R
RE + B
β CC
Si on augmente trop RE on risque de saturer le transistor elle est presque aussi sensible que la
polarisation de base donc on l’évite.
26
Electronique Slim Yacoub
VCC
430Kohm 910ohm
100ohm
IC
14,9mA
βcc=300
9,33mA Q
βcc=100
3,25 mA
15 V
VCE
15
I Csat = = 14,9mA
910 + 100
15 − 0.7
IC pour β cc = 100 ⇒ I C = = 3,25mA
430.10 3
+ 100
100
Droite de charge
27
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VCC − VCE
I C >> I B IC ≈
RC
si T↑ ⇒ β cc ↑ ⇒ IC ↑ ⇒ VCE ↓ ⇒ RB I B ↓ ⇒ IB ↓ ⇒ IC ↓
VCC
RB
RC
Maille d’entrée
IC
⇒ V BE − VCC + (I C + I B ).RC + I B R B = 0 or IB =
βcc
VCC − V BE
⇒ IC ≈
R
RC + B
β cc
On est toujours sensible à la variation de βcc mais ce montage est beaucoup plus efficace que
celui par réaction d’émetteur, avec cette méthode le transistor n’est jamais saturer en effet :
Vcc − 0,7
Si R B ↓ I C au pire = < I Csat
Rc
R2
Vth = VCC
R2 + R1
Rth = R1 // R2
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Vcc
R1 Rc
R2
RE
RC
VCE
VCC +
+ Rth
-
Vth RE -
IC
VCB
IB
VCE
VBE IE
Les diodes émetteur et collecteur pointent dans des sens opposés donc tous les courants et
29
Electronique Slim Yacoub
toutes les tensions sont inversées et pour polariser en direct la diode émetteur d’un transistor
PNP la polarité de VBE doit être négative et pour polariser la diode collecteur en inverse VCB
doit voir la polarité positive.
VCC -VCC
RB RB
RC RC
Fig.26 Polarisation d’un NPN Fig.27 Polarisation d’un PNP circuit original
+VCC
RB RB
RC RC
RC
+VCC
30
Electronique Slim Yacoub
- La résistance entre le collecteur et l’émetteur doit être élevée dans les deux sens. Si la
résistance est de zéro à quelques milliers d’ohms dans les deux sens le transistor est court-
circuité
-Lire les résistances inverse et directe de la diode collecteur (collecteur base) et la diode
émetteur (émetteur base) il faut que le rapport résistance inverse / résistance directe soit
supérieure a 1000/1 (dans le cas du silicium)
-On mesure Vc et VE par rapport à la masse la différence Vc-VE doit être supérieure à 1 volt
et inférieure à Vcc. Si la différence est inférieure à 1 volt le transistor est court-circuité et si
elle est égale à Vcc le transistor est ouvert.
-Pour vérifier VBE on mesure VB et VE la différence doit être de 0,6 à 0,7 volt pour les
transistors petit signaux et au moins 1V pour les transistors de puissance : si la différence est
inférieure a 0,6 volt => la diode émetteur n’est pas polarisé en direct le défaut réside dans le
transistor ou dans les composants de polarisation.
-Vérifier le blocage : on court circuite les bornes base émetteur avec un cavalier => on
supprime la polarisation directe de la diode émetteur et bloque de force le transistor : la
tension (collecteur-masse) doit égaler la tension d’alimentation du collecteur. Sinon le
transistor ou la circuiterie est défectueuse.
31
Electronique Slim Yacoub
I. Introduction
Après avoir polarisé le transistor et choisi le point de fonctionnement Q au milieu de la droite
de charge statique on peut appliquer un petit signal alternatif à la base. Si l’entrée est une
onde sinusoïdale de fréquence 1 Khz la sotie sera une onde sinusoïdale agrandie de fréquence
1Khz. Un amplificateur est linéaire (haute fidélité) s’il ne change pas l’allure du signal. Si le
signal d’entrée est trop grand les fluctuations le long de la droite de charge saturent ou
bloquent le transistor.
XC
A B
Vth
Rth
RL
Ouvert en continu
XC
A B
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Electronique Slim Yacoub
Vth
I= avec R = Rth + RL
R² + X C ²
Pour que la transmission ait lieu la résistance capacitive Xc doit être petite comparée à la
résistance série.
Si f augmente Xc décroit jusqu'à devenir beaucoup plus petite que R => le courant passe par
un maximum I=U/R => le condensateur transmet convenablement le signal quand Xc<<R.
-Couplage soutenu
La capacité d’un condensateur de couplage dépend de la plus petite fréquence qu’on veut
transmettre nous utiliserons la règle X C ≤ 0,1.R .
Exemple :
1 1
XC = ⇒ C= = 7.96 µF on normalise a la valeur
2.π . f .C 2.π .(20hz ).(1Kohm)
sup erieure ⇒ 10 µF
- En continu : annuler la source alternative ce qui revient à court circuiter une source de
tension et ouvrir une source de courant. Ouvrir toutes les capacités.
- En alternatif : annuler la source continu ce qui revient à court circuiter une source de
tension et ouvrir une source de courant. Court circuiter toutes les capacités de couplages
et de découplages.
33
Electronique Slim Yacoub
VCC
Condensateur de couplage
R1 Rc
Condensateur de couplage
E
RS Condensateur de
V0
découplage
Vi RE
R2
VS RL
V0
RS
Vi
rc=RC/ / RL
VS R2 R1
R1 Rc
R2 RE
34
Electronique Slim Yacoub
B B B
+ +
vbe
VBE r’e
E
- -
E
E
Transistor Modèle ebers-Moll en continu Modèle ebers-Moll en alternatif
IE
∆IE
Q
Α
VBE
∆VBE
∆VBE
r' e =
∆I E
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Electronique Slim Yacoub
Si le signal d’entrée est grand nous aurons une distorsion pour éviter cela nous utiliserons la
règle suivante : ie=10% IE
25mV
On montre que r' e =
IE
∆I C
β=
∆I B
IC
Β
VCE constant
∆IE
∆IC
Q
Α
∆IB VBE
IB
Fig.7 Ic en fonction de Ib
VCC
Condensateur de couplage
R1 Rc
Condensateur de couplage
E
Condensateur de
V0
découplage
C RE
R2
Vi
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Electronique Slim Yacoub
IC
VCE
VBE
V0
Vi
rc=RC
Vi R2 R1
B C
VO
R1 r’E
rc=RC
R2
Vi
E
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Electronique Slim Yacoub
Vi
ie = or ic ≈ ie
r' e
Vo = −ie.RC
Vo − ie.RC − .RC
A= = = =A
Vi ie.r ' e .r ' e
Exemple
− .RC
A= = −188
.r ' e
Impédance d’entrée
Vi Vi
Zi = on note Z i (base ) = or Vi = ie.r ' e
ii ib
β .ib.r ' e
et Z i ( base ) ≅ = β .r ' e
ib B C
Vi
VO
R1 R2
β.r’e
RC
iC
Impédance de sortie
38
Electronique Slim Yacoub
β .r’e
R1// R2.//β RC
VO
Vi
AVi
Ce modèle simple d’un amplificateur à émetteur à la masse permet d’analyser rapidement des
étages en cascades.
Vi Vi 1 1
ii = ib + ie = β .ib = ⇒ ii = Vi .( + )
Req r' e β .r ' e Req
Amplificateur stabilisé
La résistance r’e peut varier du simple au double pour différentes températures toute variation
de r’e fera varier le gain en tension d’un amplificateur a émetteur à la masse pour y remédier
on insère une résistance re en série avec l’émetteur (re>>r’e)
re
Re
Fig.13 Stabilisation
Si on stabilise très fort on risque d’avoir un gain A très faible (tout dépend de l’application).
39
Electronique Slim Yacoub
I. Principe
Un amplificateur à collecteur commun ressemble à un amplificateur à émetteur commun
fortement stabilisé.
VCC
VCE
Vi
Vo
RE0
IC
VCC/RE
VCC VCE
40
Electronique Slim Yacoub
VCE + R E I E − VCC = 0
VCC − VCE
⇒ IC =
RE
I.2 En dynamique
ic
r’e V1
Vi Vo
RE
V0 = ie .RE
Vi = ie (.RE + r ' e )
V0 RE
A= = gain en tension
Vi (.RE + r ' e )
Dans la plupart des amplificateurs à émetteur suiveur RE masque r’e et le gain en tension
A ≈1
VCC
R1
Rs
V1
R2 RE V0
Vs1
V
41
Electronique Slim Yacoub
r’e
R2 R1
VVs
1 io
RE
I1 Ib ic
RE
V1
Z1 =
i1
V1
i1 = ib +
R3
42
Electronique Slim Yacoub
- Impédance de sortie
V0
Z0 = On éteint les sources autonomes Vs=0
i0 Vs =0
Ib io ic
I
Req=R1//R2//RS r’e
RE VS
V0
i0 = − (ib + ic )
RE
V0
= − (1 + β ).ib
RE
V0 = −( Req .ib + i.r 'e ) = −((1 + β ).r 'e + Req ).ib
Req
V0 = −(.r 'e + ).(1 + β ).ib
(1 + β )
V0 V0 .(1 + β )
i0 = +
RE Req
(.r ' e + ).(1 + β )
(1 + β )
( R1 // R2 // RS )
Z 0 = R E //(r ' e + ) avec β ≈ β + 1
β
Gain à vide
V0 RE
A= =
V1 r ' e + RE
( R1 // R2 // RS )
Z 0 = R E //(r ' e + )
β
( R1 // R2 // RS ) ( R1 // R2 // RS )
≈ ( r 'e + ) car RE > (r 'e + )
β β
43
Electronique Slim Yacoub
Z0
Z1
V1 V0
A V1
44
Electronique Slim Yacoub
RC
VE
VS
RE
-VEE
Fig.1 amplificateur a base
On règle le point Q avec la polarisation d’émetteur : circuit équivalent en courant continu =>
VCC
RC
V1
RE V0
-VEE
Fig.2 Circuit équivalent en courant continu
VEE − VBE
IE =
RE
VE
VS
RE
R1 RC
VCC
R2
45
Electronique Slim Yacoub
R1 Rc
RE
R2
r’e
ie iS
i
Ve ic Rc VS
RE
i = iC + i S
On néglige la résistance RE devant r’e en effet r ' e // R2 ≈ r ' e car r ' e << R2
Ve
Ze = = r'e avec Ve = r ' e.ie
ie
Vs
ZS = avec Vs = RC .ic
is Ve =0
Vs Rc
A= =
Ve r ' e
46
Electronique Slim Yacoub
RC
r’e
V1 VS
A V0
Fig.6 Modèle
Rc
Avec A =
r' e
La différence entre cette amplificateur et celui à émetteur commun est la petite impédance
d’entrée. C’est pour cela qu’on ne l’utilise pas beaucoup. Il est surtout utilisé dans des
applications haute fréquence (>10 Mhz) ou l’impédance de source sont souvent petites.
47
Electronique Slim Yacoub
D. Paramètres hybrides ou h
Les paramètres hybrides ou h permettent d’analyser mathématiquement et de façon poussée
les circuits linéaires a transistors. Ils constituent l’outil suprême pour calculer le gain en
tension, l’impédance d’entrée et l’impédance de sortie exacte, d’un amplificateur à transistor/
Dans le cas de petites variations (petits signaux) autour du point de repos statique (Vce0, Ib0)
situé dans la zone de fonctionnement linéaire le modèle d’un transistor peut être défini à partir
des paramètres hybrides (pas les mêmes dimensions).
En émetteur commun :
V
h11 = be
ib Vce =const
V
h12 = be
Vce I b =const
i
h21 = c
ib Vce =const
i
h22 = c
Vce I b =const
ic C
ib
Vbe
E
48
Electronique Slim Yacoub
h11
B ib C
ic
Vbe
h12. Vce h21. ib 1/h22 Vce
E
Fig.1 Schéma équivalent petit signaux
Exemple : Les paramètres d’un 2N3904 à émetteur commun et courant collecteur de 1mA
sont :
B h11 C
I1 i2
I3 i4
rS
h21. i1
V1 h12. V2 1/h22 V2
VS
rL
E
Fig.2 Schéma équivalent petit signaux
49
Electronique Slim Yacoub
i2 h21
Ai = =
i1 1 + h22 .rL
− rL .h21
Av =
h11 + (h11.h22 − h12 h21 ).rL .
h21
Z i = h11 − h12 .rL
1 + h .r
22 L
V2 rS + h11
ZS = =
i 2 vs =0 h22 .(rS + h11 ) − h21 h12
50
Electronique Slim Yacoub
I. Transistor classe A
Rc
R1
B E
RS V0
Vi
R2 RE
VS RL
Rc
R1
B E
R2 RE
51
Electronique Slim Yacoub
B
RS
E rc=RC/ / RL
rB
VS
- En statique
Ic
Vcc
RC + R E
Vcc VCE
Fig.4 Droite de charge statique
rB = RS // R1 // R2
rC = RC // RL
VCE
Maille de sortie => VCE + ic.rc = 0 ⇒ ic = −
rc
On a ic = ∆I C . = I C − I CQ
- A la saturation
52
Electronique Slim Yacoub
VCEQ
I C ( sat ) = I CQ + car VCE = 0
rc
- Au blocage
Ic
Saturation
VCEQ
I CQ +
rc
Q
I CQ
Blocage
VCE
VCEQ VCEQ + I CQ rc
La dynamique du signal alternatif de sortie d’un amplificateur à émetteur commun est égale a
la plus petites des deux valeurs approchées suivantes:
53
Electronique Slim Yacoub
Exemple
VCC V
+10
3.6Kohm
10 Kohm
B E
1Kohm RS V0
Vi
1Kohm
VS 2.2Kohm RL
1.5Kohm
5.76mA
2.17mA
V VCE
4.94V
6.11V
10V
1.17V
1.17V
Dynamique du signal
54
Electronique Slim Yacoub
2.2 Kohm
VB = .10 = 1.8V
12.2 Kohm
V B − V BE
IE = = 1.1mA ≈ I CQ
1Kohm
VCC
I C ( sat ) = = 2.17mA
RC + RE
VCEQ 4.94
I C ( sat ) = I CQ + = 1.1 10 −3 + = 5.76 10 −3 A
en CA VCEQ rc 1 . 06 Kohm
V (blocage) = V −3
CE CEQ + I CQ rc = 4.94 + 1.1 10 . 1.06 Kohm = 6.11 V
RC
Le gain en tension vaut Av = − sans charge
r'e
rC
Le gain en tension en charge Acv = − rC = RC // RL
r'e
iC
Le gain en courant Ai = ≈β
ib
p0
Le gain en puissance A p =
Pi
A p = − Acv . Ai
55
Electronique Slim Yacoub
Exemple :
7500
Ai ≈ β = 125 Acv = − = −150 A p = −(−150).(125) = 18750
50
V pp
V pp = 2.VL (max) = 2.VL 2 ⇒ VL =
2 2
V pp ²
PL (max) =
8 .R L
Lorsqu’un amplificateur n’est attaqué par aucun signal la puissance dissipée par le transistor
est égale au produit de la tension continu par le courant continu.
PDQ = VCEQ .I CQ
Cette puissance ne doit pas dépasser la puissance limite d’un transistor sinon on risque
d’endommager le transistor.
Exemple :
VCC
Le courant continu consommé par le pont diviseur vaut I 1 =
R1 + R2
56
Electronique Slim Yacoub
PL (max)
η= .100 %
PS
Le fonctionnement en classe A d’un transistor n’est pas le plus rentable en effet le courant
collecteur circule durant 360° du cycle alternatif. En classe B le courant collecteur ne circule
que durant 180° du cycle alternatif donc le point Q est voisin du point de blocage de la droite
de charge dynamique.
Un transistor classe B supprime une alternance pour éviter la déformation que cette
suppression entraine, il faut monter deux transistors en push-pull chacun son alternance le
montage push-pull ou symétrique donne un amplificateur classe B de faible distorsion de
grande puissance de charge et de rendement élevé.
+VCC
R1
B
NPN à émetteur
suiveur
R2 E
Vi R1
R2
B
PNP à émetteur
suiveur
R1
RL
R1 E
57
Electronique Slim Yacoub
+VCC
R1
B
NPN à émetteur
suiveur
R2
E
R1
R2
B
PNP à émetteur
suiveur
E
R1
iC
r’e
V0
+
Vi Zi (base) RL
58
Electronique Slim Yacoub
Les résistances de polarisation sont choisies de façon à placer le point Q au blocage. Cela
polarise la diode émetteur de chaque transistor entre 0,6V et 0,7 V juste ce qu’il faut pour
bloquer la diode émetteur ICQ=0 (idéal).
La symétrie du circuit (résistances de polarisations égales tensions des diodes égales) =>
chaque transistor consomme la moitié de la tension d’alimentation
Comme il n’y a pas de résistance en courant continu dans les circuits des collecteurs ni dans
ceux des émetteurs => le courant continu est infini donc la droite de charge statique est
verticale (classe B présente un problème de stabilisation du point Q au blocage).
VCEQ
I C ( sat ) = I CQ + rE = RL
rE
en CA VCEQ
V (blocage) = V + I r VCC
VCEQ =
CE CEQ CQ E
2
Droite de charge
Ic
Dynamique
Vcc
2 RL
Vcc/2 VCE
Q1
Q2
Q1
pp ≈ Vcc
RL
AV =
RL + r ' e
Ai ≈ β
59
Electronique Slim Yacoub
Ap = Av . Ai
B
Q1 NPN à
émetteur suiveur
R1
+
B
Vi Q2 PNP à
émetteur suiveur RL
Distorsion de croisement
Q1
Q2
Etant donné que la jonction VBE n’est pas polarisée alors la tension alternative d’entrée doit
monter jusqu'à environ 0,7 V pour Q1 et – 0,7 V pour Q2.
Ic
VCEQ
re
Q
ICQ
VCE
VCEQ
60
Electronique Slim Yacoub
Pour ne pas avoir ce problème il faut polariser légèrement la diode émetteur pour avoir un
point Q un peu plus haut que le blocage. C’est ce qu’on appelle le classe AB en effet chaque
transistor travaille plus de 180 °.
V pp ²
PL (max) = Vpp : tension crête à crête de charge
8 .R L
PP ²
PL (max) = PP = 2VCEQ
8.RL
VCEQ ²
=
2 RL
pp ²
PD (max) =
4.RL
PS = Vcc .I S
I S = I1 + I 2
PL (max)
η= .100%
PS (max)
VBE varie avec la température elle décroit de 2mV quand la température croit de 1° donc le
point Q devient incorrect et I c augmente. Si par exemple VBE diminue de 60 mV Ic
augmente 10 fois d’où danger. Pour remédier a cela nous devons utiliser des résistances
réglable sans toutefois régler complètement le problème.
61
Electronique Slim Yacoub
+VCC
R1
E R1
B
R1 E
+VCC
Miroir de R1
courant NPN B
2 VBE E
R1
Miroir de
courant PNP
R1 E
62
Electronique Slim Yacoub
I B Très inférieur a I R ⇒ I D ≈ I R
+VCC
IR R1
Miroir de
courant NPN IB B
E
ID
+VCC
Miroir de
courant PNP
IB
R1
E
63
Electronique Slim Yacoub
R1 R3
B
Q3
Vi
R1
E
RL
B
Q4
Q2
B
R2
R4
Les condensateurs servent à transmettre le signal AC notons que ce n’est pas la meilleure
façon d’attaquer un amplificateur classe B.
Le transistor Q2 est monté en source de courant qui fournit le courant de polarisation via les
diodes. Le courant IE2 est réglé en réglant R2 IE3=IE4=IE2 (effet miroir).
Quand on attaque T2 avec un signal alternatif ce dernier sera amplifié et inversé (gain A=-
R3/R4)
64
Electronique Slim Yacoub
B Amplificateur classe C
I Fonctionnement en classe C
Un amplificateur classe C peut fournir une plus grande puissance de charge qu’un
amplificateur classe B sauf que pour amplifier une onde sinusoïdale il faut accorder
l’amplificateur à la fréquence de l’onde d’entrée.
I fonctionnement en classe C
+Vcc
C L
Vi
E
RB Vo
RL
65
Electronique Slim Yacoub
Amax
fr
f
Fig.2 Réponse en fréquence
IC Droite de charge
dynamique
Vcc/r
c
Droite de charge
statique
Vcc
VCE
Fig.3Droit de charge statique et dynamique
La jonction BE n’est pas polarisée donc le point Q se confond avec Vcc, un courant collecteur
apparait quand la tension d’entrée est supérieure à 0,7 V. Le transistor fonctionne pendant
moins de 180 °.
66
Electronique Slim Yacoub
IC
.........
Cette onde est composée d’une onde fondamentale f et d’un deuxième harmonique, d’un
troisième etc…..
Si le circuit entre en résonance à f donc toutes les harmoniques sont éliminées et la tension de
charge est une onde sinusoïdale. Un bon fonctionnement du montage exige un facteur de
qualité supérieur à 10 (à bande étroite).
L’excursion maximale de tension le long de la droite de charge dynamique est d’environ Vcc
à plein signal la tension de charge dévie d’environ Vce(sat) à 2 Vcc, comme Vce sat est a peu
près nulle => la dynamique du signal PP est d’environ 2Vcc.
67
Electronique Slim Yacoub
Introduction
L’amplificateur opérationnel typique est un amplificateur a gain élevé pour des courant
continu fonctionnant de 0hz a 1Mhz pas de capacité de couplage découplage.
Les transistors, les diodes et les résistances sont les seuls composants pratiques d’un circuit
intégré monolithique. On fabrique parfois des condensateurs sur une puce mais leurs capacité
est habituellement inférieur à 50pf. Les concepteurs de CI ne peuvent pas utiliser des
condensateurs de couplages ils doivent donc coupler directement les étages d’un CI
monolithique. L’amplificateur différentiel et l’un des meilleurs étages couplés directement il
sert surtout d’étage d’entrée dans un amplificateur opérationnel.
VCC
RC RC
V0
V1 V2
-VEE
A: RC /r’e
68
Electronique Slim Yacoub
RC RC
Q1 Q2 Q1 Q2
RB
RB RB RB
2.RE 2.RE
RE
-VEE
-VEE
Fig.2 Courant continu
I i ( decalege ) = I B1 − I B 2
Si TQ1 = TQ 2 ⇒ Ii = 0
VC = VCC − I C .RC
On appelle toute déviation à partir de cette tension de repos une tension de décalage de
sortie.
69
Electronique Slim Yacoub
VCC VCC
RC RC
V0
V1
Q1 Q2 Q1
V1 V2
Q2
RB
V0
RE RE
-VEE -VEE
RC
ic V0
ic
V1 r’e
RC
ic
ic
V1 r’e
re
70
Electronique Slim Yacoub
V1
on a ie = V0 = ic.RC
2r ' e
V0 R
⇒ = C ⇒ gain en tension
V1 2.r ' e
V2 V2
V1 = 0 ⇒ ie = V0 = − ic.RC = − . RC
2r ' e 2r ' e
V0 R
⇒ = − C
V2 2.r ' e
RC
⇒ V0 = V0(1) + V0( 2) = .(V1 − V2 ) = A.(V1 − V2 )
2.r ' e
Impédance d’entrée:
V1
ri = = 2.β .r ' e
i1
RC
⇒ AMC = −
2 .R E
A
⇒ CMRR = si A = 200 et AMC = −0.5 ⇒ CMRR = 400
− AMC
Pour obtenir une très grande résistance RE on polarise l’émetteur par un circuit miroir de
courant.
71
Electronique Slim Yacoub
VCC
RC
Q1 Q2
V1 V2
RB
R
Q4
V1
-VEE
Q6
R
V0
Q1 Q2
V1 V2
RB
Q4
V1
-VEE
72
Electronique Slim Yacoub
II l’Amplificateur opérationnel
II.1 Introduction
Un amplificateur opérationnel idéal doit avoir une impédance d’entrée infinie une
impédance de sortie nulle un gain infini et une bande passante beaucoup plus large que le
spectre du signal à amplifier. Par ailleurs il doit être insensible aux variations de
température aux variations de la tension d’alimentation et le signal de sortie doit être nul
lorsqu’aucun signal n’est appliquée a l’entrée.
II.1.1 Symboles
- Symbole graphique
Fig.1 Symbole
- Modèle
+V1
ri
r0 +V0
Vε
A(V1 -V2)=Vε
+V2
r0 : impédance de sortie
ri : impédance d ' entrée V0
A : Gain
+Vsat
Vε
Zone linéaire
-Vsat
73
Fig.2 Modèle
Electronique Slim Yacoub
id +
Les générateurs de tension ed+ , ed- et les générateurs de courant id+ et id- représentent
les défauts.
En boucle ouverte
Pour avoir un fonctionnement linéaire on doit réaliser une contre réaction pour des
problèmes de stabilité elle sera toujours réalisé sur le (-) de l’amplificateur.
II.2 La rétroaction
II.2 .1 Définition
Le principe de la rétroaction consiste à ramener sur l’entrée une partie du signal de sortie.
Le cas de la rétroaction négative : contre réaction => le signal ramené est soustrait du
signal d’entrée.
Xe Xi
Ampli principal Xo
Chaine de contre-
réaction Gain B
Fig.2 Rétroaction
74
Electronique Slim Yacoub
XO Xf
A= B=
Xi XO
XO
on a Af = gain du système en boucle fermée
Xe
X O = A. X i = A.( X e − B. X O )
X O .(1 + A.B) = A. X e
XO A
⇒ = = Af
X e 1 + A.B
1
Si A est très grand ⇒ Af ≈
B
Donc le gain ne dépend que de la chaine de contre réaction qui ne comprend que des
éléments passif stables en fonction de la température.
Ve Vi Avv Vo
Vf
Bvv
Vf
Bvi
75
Electronique Slim Yacoub
RL
Io
Ve Vi Rm
Vf
Bvv
RL
Io
Ie
Ii Rm
If
Vf
Bvi
A = +∞ (V + = V − )
⇒ Ze = +∞ (i + = i − )
ZS = 0
76
Electronique Slim Yacoub
Ve = VS puisque Vε = 0
Ze = +∞ et Z S ≈ 0
Q1 - Q2
+
Vε
+Ve -
+V0
R2
R1
77
Electronique Slim Yacoub
R1
Ve = V + = V − = .VS
R1 + R2
V S R2
⇒ = 1 + .VS
Ve R1
R2
R1
I
-
Vε
+
+Ve +VS
Ve = R1 .I − Vε ≈ R1 .I
V S = − R 2 . I − Vε ≈ R 2 . I
VS R
. =− 2
Ve R1
R S est faible Re = R1
R1
R1
R2
-
+V1 Vε
R3 +
+V2
+VS
+V3
On a
Vi − V0
∑ Ri = R1
R1
V0 = ∑ .Vi
Ri
R
I
-
Vε
+
+V1 R
+V0
+V2
R
R V
V+ = .V2 = 2
2 .R 2
R R V + V0
V− = .V1 + .V0 = 1
2 .R 2 .R 2
V+ =V − ⇒ V0 = .V2 − V1
V1 − V − = R.I V1 + V0
⇒V− =
V − − V0 = R.I 2
79
Electronique Slim Yacoub
C I
-
Vε
+
+Ve +VS
V − − V S = i.R V − =V + = 0
− VS dVe
⇒ i= or i = C
R dt
dVe
⇒ V S = − R.C
dt
R
I
-
Vε
+
+Ve +VS
− Ve
V − − Ve = i.R ⇒ i=
R
80
Electronique Slim Yacoub
dVS
i=C
dt
dVS Ve 1
R.C ∫
⇒ =− ⇒ VS = − Ve.dt
dt R.C
i
-
Vε
+
+Ve
+VS
V0 = i.R
+
Vε
+Vi -
+V0
RL
+Vf
R
81
Electronique Slim Yacoub
V − = V + ⇒ Vi = V f
R Vf Vi
Vf = V0 ⇒ i0 ≈ ≈
R + RL R R
I
+
+Vi C -
R1 +VS
Réseau retard
R2
+ 1
V = I.
j.C.W V+ 1 1 1
⇒ = = avec fc =
1 Vi 1 + j.RC.W f 2πRC
Vi = I .( R + ) 1 + j.
j.C.W fc
R2
V− = VS
R1 + R2
VS R
−
= 1 + 1 = ACl
V R2
VS ACl
=
Vi f
1+ j.
fc
82
Electronique Slim Yacoub
La figure suivante donne le cas d’une structure à deux réseaux de retard d’où un filtre passe-
bas du deuxième ordre avec une pente de 40db/dec.
C
R R I
+Vi C -
R1 +VS
Réseau retard
R2
R1
1+ = 1,586 ⇒ On obtient la caractéristique de réponse la plus horizontale possible
R2
cette caractéristique de réponse s’appelle la caractéristique de réponse de butterworth.
1
ACl = 1,586 ⇒ fc =
2πRC C
R I
+ R R
+Vi + +VS
-
C
R1 +Vi C -
R1
Réseau retard
R2
Réseau retard R2
83
Electronique Slim Yacoub
Deuxième cellule
1
ACl = 2 ⇒ fc = Première cellule arbitraire
2πRC
+Vi R -
R1 +VS
Réseau retard
R2
Les gains sont les même que dans le cas du filtre passe-bas
Le filtre passe-bande possède une fréquence de coupure finf est supérieure fsup si la fsup est dix
fois supérieure à la finf on peu monter un filtre passe bas et un filtre passe haut en cascade.
84
Electronique Slim Yacoub
Chapitre 6 Oscillateur
I. Oscillateur sinusoïdaux
+
ABVi Vi A Vo
-
Fig.1 Principe
Soit une source de tension Vi attaquant les bornes d’entrée de l’amplificateur nous avons
VO = AVi
85
Electronique Slim Yacoub
Dans ce cas l’oscillateur fournit son propre signal d’entrée et produit une sortie
sinusoïdale.
A Vo
Fig.2 Principe
Tension d’amorçage
Au borne d’une résistance on a une tension de bruit qui comporte des fréquences
supérieures à 1000 GHz quand on applique l’alimentation cette tension est amplifiée à la
fréquence de résonance du circuit.
2- Une fois le niveau de sortie est atteint AB doit décroitre jusqu'à 1 par la réduction de
A ou de B.
+VO
+Vi
R
C
86
Electronique Slim Yacoub
R //(− j. X C )
VO = .Vi
R − j. X C + R //(− j. X C )
1
VO =
XC R
9+( − )²
R XC i
XC R
−
R XC
φ = arctan
3
1
f =
2π .R.C
1/3 φ
90°
fr f fr f
-90°
Le circuit de réaction d’un oscillateur à pont de wien est un réseau d’avance retard au dessus
et au dessous de la fréquence de résonance le taux de réaction est inférieur à 1/3 et le
déphasage n’est plus nul.
+
Réaction
positive -
2R’=R1 +VO
Réaction
RL
négative
R2 =R’ Lampe à incandescence
R
C
R
C
Il faut avoir un gain égal à 3 exactement, ce n’est pas possible avec des résistances de ce fait
nous utilisons une CTN car sa valeur croit avec la température.
R lampe
R’
V’ V lampe efficace
Fig.5 R en fonction de V
II.2 fonctionnement
La réaction positive fait croitre les oscillations lorsqu’on applique l’alimentation une fois le
niveau désiré du signal de sortie atteint, la contre réaction réduit le gain de boucle à 1.
A la mise sous alimentation la résistance de la lampe est petite et la contre réaction est faible
⇒ ACL B > 1 et les oscillations croissent à la fréquence de résonance.
R1
R
C R3
-
R +VO
C
R2 =R’
A la mise sous tension les diodes sont bloquées et le taux de réaction est < 1/3 puisque
R1
> 2 cela permet au signal de sortie de croitre. Une fois le niveau de sortie désiré atteint les
R2
diodes conduisent les alternances alternées ⇒ R3 // R1 et le taux de réaction augmente jusqu'à
1/3 et AB=1 et la tension de sortie se stabilise.
L’oscillateur à pont de wien ne convient pas aux hautes fréquences ( > 1 MHz). L’oscillateur
LC un dispositif utilisé pour des fréquences comprises entre 1 MHz et 500 MHz règle cette
difficulté.
V0
C1
R
L
Q4
V1
C2
R2
R3 C3
V0
C1
C2
89
Electronique Slim Yacoub
rc
Gain en tension en basse fréquence égale à rc : résistance en courant alternatif
r'e
vue par le collecteur.
On reconnait l’oscillateur colpitts par son diviseur capacitif de tension formé par C1et C 2 il
produit la tension de réaction nécessaire aux oscillations.
1 C1 .C 2
fr = C= C1et C 2 en série
2π . L.C C1 + C 2
1
Condition d’amorçage AB > 1 cette condition équivaut A >
B
Vf X C1 C1 C2
On a B = ≈ ≈ ⇒ A>
VO X C 2 C2 C1
Cette condition ne tient pas compte de l’impédance de base qui est en parallèle avec C2. Une
analyse plus rigoureuse devrait tenir compte de Z base.
1 Q²
fr = .
2π . L.C 1 + Q ²
1
Si Q > 10 on a fr = . fréquence idéale
2π . L.C
Q < 10 f r < f idéale De plus un facteur Q petit peut empêcher l’oscillateur de s’amorcer en
abaissant le gain en haute fréquence au dessus de 1/B. si la résistance de charge RL est grande
Q restera supérieure a 10 si RL est petite Q restera inférieur a 10 et les oscillations peuvent ne
pas s’amorcer. En y remédie a cela en insérant une capacité a grande réactance Xc comme le
montre la figure a. Une autre façon de transmettre le signal à une petite résistance de charge
est d’insérer un transformateur avec un secondaire de quelques spires (figure b).
90
Electronique Slim Yacoub
V0
C C1
V0 L
R2 RL
C2
Quelques cristaux naturel sont piézo-électrique (le quartz , les sels de rochelles et la
tourmalines). Lorsqu’on applique à ces matériaux une tension alternative ils vibrent à la
fréquence de la tension appliquée. Inversement si on les forces mécaniquement à vibrer ils
génèrent une tension alternative.
K
La formule de la fréquence fondamentale d’un cristal est f = avec K une constante qui
t
dépend de la coupe et d’autre facteur et t représente l’épaisseur du quartz.
Fig.10 Quartz
F inversement proportionnel a t plus t est petit plus f est grand les cristaux de quartz vont en
général jusqu'à 10 MHz au delà le quartz deviennent très mince car t est très faible ce qui
risque de casser le quartz. Néanmoins on peut utiliser un cristal monté pour vibrer sur les
harmoniques.
L’intérêt des cristaux par rapport aux circuits résonant LC est leurs facteur de qualité Q très
élevé il peut facilement dépasser les 10000 d’où une fréquence très stable des oscillateurs. Le
facteur Q d’un circuit résonant LC discret dépasse rarement 100.
91
Electronique Slim Yacoub
1
fS fréquence de résonance série avec f S = .
2π . L.C S
1
fP fréquence de résonance parallèle avec f P = .
2π . L.C Maille
C S .C m
avec C maille =
CS + Cm
Oscillateur à cristal
VCC
V0
C1
R
L
Q4
V1
C2
R2
R3 C3
V. Minuterie 555
V.1 Bascule RS
92
Electronique Slim Yacoub
VCC
RC RC
V0
Q Q
T2 T1
RB RB
+VCC
5 Kohm
+ 7 Décalage
Seuil 6
-
R
Commande 5
S Q T1
5 Kohm Q
R
3 Sortie
+ R
4 Remise au
niveau bas
-
Basculement 2
5 Kohm
1 Masse
93
Electronique Slim Yacoub
7
RT2
R’
5 Kohm
+ S2
6
-
S Q
5 Kohm Q
R
3 Vo Sortie
+ S1
-
Basculement 2
5 Kohm
1 Masse
Fig. 15 Multivibrateur Monostable
+ Vcc
Quand le point de basculement est légèrement < VS1 est au niveau haut => la bascule est
3
+ 2.Vcc
au niveau bas => T bloqué et C se charge a travers R si Vc > => VS2 est au niveau haut =>
3
bascule au niveau haut et T conduit et le condensateur se décharge.
+Vcc
+Vcc/3 Basculement
+2.Vcc/3 W=1,1 RC
0
Seuil
+Vcc
0 Sortie
W
Fig.16 Chronogramme
94
Electronique Slim Yacoub
Si Q au niveau bas => T bloqué et C se charge via (RA+RB) quand Vc dépasse 2Vcc/3 =>
VS2 passe au niveau haut et met la bascule au niveau haut (Q) => T sature et VCE =0 =>
V7=0 et C se décharge via RB quand Vc descend jusqu'à +Vcc/3 VS1 passe au niveau haut
=> la bascule passe au niveau bas.
+VCC
RA 8
7
RT2
R’
5 Kohm
RB
+ S2
6
-
S Q
5 Kohm Q
R
3 Vo Sortie
+ S1
2
-
5 Kohm
1 Masse
1/3
Vcc
W
Fig.18 Chronogramme
95
Electronique Slim Yacoub
W 1,44 RA + RB
D= .100% f sortie = D= .100%
T ( RA + 2.RB).C RA + 2.RB
Bibliographie
[1] A.P.Malvino, Principe d’électronique, Dunos Paris, 2002.
96
Electronique Slim Yacoub
97