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PROGRAMME 2010

Livre du professeur
Sous la direction de
Mathieu Ruffenach
Inspecteur d’académie, inspecteur pédagogique régional,
académie de Montpellier

Sophie Decroix
Professeur en classes préparatoires, Montpellier

Thierry Cariat Valérie Mora


Lycée Dhuoda, Nîmes Polytech, Montpellier

Pierre Fabre Frédéric Patto


Lycée Joliot-Curie, Sète Lycée français La Pérouse, San Francisco

Bastien Gravière Stéphane Serrano


Lycée Lalande, Bourg-en-Bresse Lycée Philippe-Lamour, Nîmes

Adeline Marois Cédric Vial


Lycée Victor-Duruy, Paris Lycée Honoré-d’Urfé, Saint-Étienne

Dominique Mercier
SOMMAIRE

1 Analyse de signaux périodiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3


2 Imagerie médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Des atomes aux ions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4 Composition d’un médicament . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5 Les molécules présentes dans les médicaments . . . 23
6 Fabrication de médicaments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
7 Observation et analyse de mouvements . . . . . . . . . . . 31
8 Appréhender la nature des mouvements . . . . . . . . . 36
9 Chronométrage et mesure de durées . . . . . . . . . . . . . . 43
10 Concentrations et quantité de matière . . . . . . . . . . . . 48
11 Transformations chimiques et activité . . . . . . . . . . . . . 53
12 Pression et plongée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
13 Pression et sport en altitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
14 Les matériaux et molécules du sport . . . . . . . . . . . . . . 70
15 À la découverte de l’Univers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
16 Lumière d’étoiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
17 Les éléments chimiques dans l’Univers . . . . . . . . . . . . 85
18 La gravitation universelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89

Compléments
Sciences et histoire des arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Culture scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

© BORDAS / SEJER 2010


ISBN : 978-2-04-732674-9
pHYsiQue cHaPitre

1
manuel, p. 12

Analyse de signaux
périodiques
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Signaux périodiques : période, fréquence, tension maximale,  – Connaître  et  utiliser  les  définitions  de  la  période  et  de  la 
tension minimale. f  réquence d’un phénomène périodique.
– Ondes sonores, ondes électromagnétiques. – Identifier  le  caractère  périodique  d’un  signal  sur  une  durée 
 donnée.
– Déterminer les caractéristiques d’un signal périodique.

SITUATION 3
Les compétences à acquérir du chapitre 1
Cette situation permet d’introduire l’une des différences 
1.  Savoir  identifier  et  caractériser  un  phénomène 
entre onde sonore et onde électromagnétique, à tra-
périodique sur une durée donnée.
vers une erreur que l’on retrouve fréquemment dans 
2.  Savoir analyser un signal périodique.
les jeux vidéo et les films de science-fiction : les ondes 
3.  Savoir définir et distinguer une onde sonore et 
sonores ne se propagent pas sans support matériel, et 
une onde électromagnétique.
ne peuvent donc pas se propager dans le vide, à la dif-
férence des ondes électromagnétiques. Les explosions 
Évaluation diagnostique p. 12 dans  l’espace  sont  par  conséquent  visibles,  mais  pas 
audibles. Cette situation est reprise, en guise d’intro-
SITUATION 1 duction, dans la seconde partie de l’activité 3.
Les tracés  a  et  b  représentent une tension périodique 
sur la durée d’acquisition, car ils présentent la répéti-
tion régulière d’un même motif. Le tracé  c  ne repré- activités
sente  pas  une  tension  périodique,  l’amplitude  dimi- Activité 1
nuant au fur et à mesure. Les phénomènes périodiques p. 14
L’identification  d’une  tension  périodique  a  été  trai-
1.  Fig. 1 : Passage au rouge, passage à l’orange, pas-
tée en classe de 3e. Elle est reprise dans l’activité 2 sur 
sage au vert des feux de signalisation.
l’électrocardiographie.  Cette  situation  introduit  aussi 
Fig. 2 : Les phases de la Lune.
les phénomènes périodiques, abordés dans l’activité 1.
Fig. 3 : Ouverture de la paupière, fermeture de la pau-
SITUATION 2 pière ou battements des cils.
La tension alternative périodique sinusoïdale est enre- Fig. 4 : Parution régulière des journaux.
gistrée  à  l’oscilloscope.  Elle  est  caractérisée  par  sa  Fig. 5 :  Répétition  régulière  des  cours,  des  salles  fré-
période,  sa  fréquence,  la  valeur  maximale  de  la  ten- quentées…
sion et la valeur minimale de la tension. Une tension  Fig. 6 : Tour complet du cadran par les 3 aiguilles de 
alternative périodique sinusoïdale est aussi caractéri- l’horloge.
sée par sa valeur efficace, déterminée par la relation :  2.  Fig. 1 : Le temps qui s’écoule entre deux passages au 
Ueff = Umax/ 2. rouge (vert, orange) est de l’ordre de quelques minutes, 
Dans l’activité 4, les élèves réalisent l’enregistrement  il dépend de la situation des feux de signalisation.
et  l’analyse  de  tensions  périodiques  à  l’oscilloscope.  Fig. 2 : Deux phases de la Lune identiques sont sépa-
Les  grandeurs  telles  que  la  période,  la  fréquence  et  rées d’environ 29,5 jours.
les tensions minimale et maximale sont introduites et  Fig. 3 : Il suffit de mesurer le nombre de battements 
exploitées dans l’activité 2 sur l’électrocardiographie. de cils en une minute par exemple, puis de diviser une 

3
minute par le nombre trouvé. Deux battements de cils  Activité 3
sont séparés par quelques secondes (introduction à la  De l’onde au son p. 16
notion de fréquence). 1. Qu’est-ce qu’une onde ?
Fig. 4 : La parution des journaux quotidiens se répète  1. a. Non, il n’y a pas de déplacement de matière : les 
tous les jours, des journaux hebdomadaires, toutes les  barreaux retournent à leur position initiale après le pas-
semaines, des mensuels, tous les mois… sage de l’onde, ils ne se déplacent pas avec l’onde.
Fig. 5 : L’emploi du temps d’un lycéen se répète à l’iden- b.  C’est la perturbation qui se déplace.
tique chaque semaine (pour certains cours, toutes les 
deux semaines). 2.  Une onde est la propagation d’une perturbation sans 
Fig. 6 : Le tour complet du cadran par la trotteuse est  déplacement de matière.
effectué en 1 min, par la grande aiguille en 1 h et par  2. Son et lumière
la petite aiguille en 12 h. 3. a. On peut voir dans l’espace, puisque l’astronaute 
3.  L’emploi du temps du lycéen se répète à l’identique,  peut filmer dans l’espace.
hors vacances scolaires, sur la durée d’une année sco- b.  On ne peut pas entendre dans l’espace puisque l’es-
laire. Certains phénomènes sont périodiques sur une  pace est majoritairement constitué de vide (structure 
durée donnée. lacunaire, voir chap. 13) et que le son ne se propage 
4.  On peut citer, par exemple, l’inspiration, l’expiration,  pas dans le vide. En effet, on n’entend plus le son du 
les battements du cœur, les menstruations, etc. réveil lorsqu’on a fait le vide dans la cloche.
4.  Une onde sonore a besoin de matière (d’un support 
Activité 2 matériel) pour se propager.
Le principe de l’électrocardiographie p. 15
Pour conclure
1. a. – Bradycardie : la fréquence cardiaque diminue ;  5.  C’est l’onde sonore se propageant dans l’air qui met 
les motifs sont plus écartés. en vibration le tympan de l’oreille.
– Tachycardie : la fréquence cardiaque augmente ; les 
motifs sont plus rapprochés.
– Arrêt cardiaque : il n’y a plus de motifs, seul un trait  Activité 4
au centre est observable. Tester son audition p. 17
b.  – Bradycardie : la fréquence diminue, la période aug- 1.  Le haut-parleur convertit la tension délivrée par le 
mente, les tensions minimale et maximale restent iden- GBF en une onde sonore de même fréquence.
tiques. 2.  Voir sur le cahier de l’élève.
– Tachycardie : la fréquence augmente, la période dimi-
nue, les tensions maximale et minimale restent iden- 3.  Mesure de la fréquence et de la tension maximale 
tiques. pour laquelle on entend un son, à l’oscilloscope.
– Arrêt cardiaque : fréquence, période et tensions maxi- Fréquence : on détermine la période du signal en calcu-
male et minimale changent. lant la moyenne sur le plus grand nombre de périodes 
présentes sur l’oscillogramme, à l’aide du réglage de la 
2. a. Le motif qui se répète périodiquement est :
sensibilité horizontale. On calcule alors la fréquence à 
partir de la relation f = 1/T.
Tension maximale : Il faut préalablement bien régler le 
« zéro » de l’oscilloscope, puis lire la valeur maximale 
du signal correspondant à une détection par l’oreille, 
à l’aide du réglage de la sensibilité verticale.
4.  Le signal du GBF converti par le haut-parleur est un 
b.  Deux motifs sont représentés sur 8 graduations (il  signal périodique. Un son est donc une onde sonore 
faut faire la moyenne sur le maximum de périodes repré- périodique.
sentées). Une graduation correspond à 200 ms.
5.  Les sons aigus correspondent aux hautes fréquences, 
Donc 2 T = 8 ¥ 0,200 = 1,60 s  et  T = 1,60/2 = 0,800 s.
les sons graves, aux basses fréquences.
c.  On a un battement de cœur toutes les 0,800 s, donc, 
en une seconde, on a 1/0,800 battement, soit 1,25 bat- 6.  Voir sur le cahier de l’élève.
tement. La fréquence cardiaque est donc de 1,25 bat- 7. a. L’audition est intacte si la tension maximale limite 
tement par seconde. pour le son de fréquence 17 000 Hz est non nulle.
3.  f = 1,25 ¥ 60 = 75 battements par minute. b.  Pour préserver son audition, il faut par exemple évi-
Comme 50 < 75 < 110, l’adolescent est en bonne santé. ter d’écouter la musique trop fort.

4
exercices 6   1. 10 Hz = 600 battements par minute.
20  battements  par  seconde =  1 200  battements  par 
OBJECTIF 1 : Identifier et caractériser un phéno- minute.
mène périodique sur une durée donnée. 2,5 Hz = 150 battements par minute.
1   1. Un phénomène périodique est un phénomène  On  classe  les  fréquences  de  la  plus  petite  à  la  plus 
qui se reproduit à l’identique au bout d’un même inter- grande, et les animaux du plus grand au plus petit (ce 
valle de temps. qui est déjà fait dans l’énoncé). On a donc :
2.  La coupe du monde de football  a , les cycles de res- Animal (du plus grand Fréquence cardiaque
piration au repos  b , le passage d’un bus à un arrêt de  au plus petit) (bpm)
bus  d , les élections  e  sont périodiques. Le temps qu’il  Baleine 10
fait  c  n’est pas périodique.
Cheval 40
3. a  Période de 4 ans.  b  Période de 3 à 5 secondes. 
d  Cela dépend du bus et du jour de la semaine. Deman- Chat 150
der aux élèves de travailler sur les horaires du bus proche  Moineau 600
de chez eux.  e  Pour les élections présidentielles, période 
Oiseau-mouche 1 200
de 5 ans en France depuis 2002.
Le phénomène  d  est périodique sur la durée du service.
2.  Par sa taille, l’Homme se situe entre le cheval et le 
2  1. Les phénomènes périodiques cités sont : les crises  chat, on peut donc en conclure que sa fréquence car-
économiques, l’expansion, la crise et la récession et le  diaque se situe entre 40 et 150 battements par minute.
cycle en lui-même.
2.  Entre 1837  et 1937,  c’est-à-dire  sur  100 ans,  on  a 
OBJECTIF 2 : Analyser un signal périodique.
constaté 12 cycles de Juglar. Il y a donc 100/12 = 8,3 ans 
qui séparent deux cycles de Juglar successifs, soit une  7  1. Les  signaux  a ,  b   et  d   sont  périodiques.  Le 
période de T = 8,3 ans. signal  c  n’est pas périodique. Seuls les signaux  a  et 
d  sont des tensions périodiques, le signal  b  étant une 
3  1. La  fréquence  est  le  nombre  de  reproductions  intensité.
d’un phénomène périodique en une seconde. 2.  Vérifier sur le cahier de l’élève.
2.  La période est la durée qui sépare deux reproduc- 3.  Signal  a , période : 3T = 12 s donc T = 4 s ; fréquence : 
tions à l’identique d’un phénomène périodique. f = 1/T = 1/4 = 0,25 Hz ; Umax = 2 V et Umin = 0 V.
3. a. Faux : si T est multipliée par 2, f est divisée par 2  Signal  d , période : 3T = 1,8 s donc T = 0,60 s ; fréquence : 
(on pourra exhiber un contre-exemple, et calculer la fré- f = 1/T = 1/0,60 = 1,7 Hz (f = 100 bpm) ; Umax = 1 V et 
quence d’un phénomène dont la période est doublée). Umin = – 0,3 V.
b.  Faux : f n’est pas égale à l’opposée de la période (– T ) 
mais à son inverse (1/T ). 8  1. Période : T = 5 div, or le réglage de la sensibilité 
c.  Vrai : f = 1/T  donc f ¥ T = 1,  si f est exprimée en Hz  horizontale est 0,2 ms/div, donc T = 0,2 ¥ 5 = 1 ms.
et T en seconde. Fréquence :  f =  1/T  avec  T =  1 ms =  1  ¥  10–3  s,  donc 
d.  Faux : la période est de 1 jour, mais pour calculer la  f = 1/(1 ¥ 10–3) = 1 ¥ 103 Hz.
fréquence en hertz, il faut que la période soit en seconde.  2.  L’amplitude est ici de 2,6 div, or le réglage de la sensi-
T = 86 400 s et f = 1/86 400 = 1,2 ¥ 10–5 Hz. bilité verticale est : 0,2 V/div. Donc U = 2,6 ¥ 0,2 = 0,52 V, 
soit Umax = 0,52 V et Umin = – 0,52 V.
4   1. et 2. 
3. a. L’amplitude du tracé diminue, le nombre de motifs 
Fréquence Période Phénomène périodique de l’oscillogramme reste le même.
440 Hz 2,27 ms Son pur La3 b.  L’amplitude du tracé reste identique, il y a plus de 
motifs représentés sur l’oscillogramme.
Tour du cadran par 
0,017 Hz 1 min = 60 s
la trotteuse d’une montre
9  1.
107,7 MHz 9,285 ¥ 10–9 s Onde radio d’une station
10 cm
1 Hz Rythme cardiaque d’un sportif 
1 s
(60 bpm) au repos
Défilement des images 
24 Hz 0,042 s Jour
au cinéma 1,4 cm

Chapitre 1   Analyse de signaux périodiques 5
Nuit
1 cm
Jour
1,4 cm

f.  Faux. C’est le cas pour les ondes sonores, mais pas 
pour les ondes en général.
Nuit
1 cm
13  Dans l’ordre :  c ,  a ,  b . La perturbation engendrée 
par la main à gauche se propage sur l’ondoscope de 
gauche à droite, de barreau en barreau. Cependant, 
Intimidation le jour les  barreaux  ne  se  déplacent  pas,  ils  reviennent  à 
0,9 cm
leur position initiale après le passage de la perturba-
tion. Cette expérience illustre bien la notion d’onde : 
la ­propagation d’une perturbation sans transport de 
Soumission le jour matière.
2 cm

2.  Les bonnes réponses sont les réponses b, c et d. La  14  1. La compression du ressort se propage de spire 


réponse a est fausse puisque les signaux du jour et de  en spire de gauche à droite.
la nuit n’ont pas la même période.
direction de propagation de la pertubation
10  1. Pour une vitesse de rotation de la roue de
750 tours · min–1 :
Période : 
2 périodes sur 8 divisions (réglage à 20 ms · div–1) donc  compression
2T = 8 ¥ 20 = 160 ms = 0,160 s et T = 0,160/2 = 0,080 s.
Fréquence : f = 1/T = 1/0,080 = 12,5 Hz. direction de propagation de la pertubation
Tensions maximale et minimale : Umax : 1 division (réglage 
1 V · div–1) donc Umax = 1 ¥ 1 = 1 V.
Par analogie, Umin = – 1 V.
Vitesse de rotation de la roue de 1 500 tours · min–1 : compression
Période : 
4 périodes sur 8 divisions (réglage à 20 ms · div–1) donc  2.  Cette  expérience  peut  faire  penser  aux  ondes 
4T = 8 ¥ 20 = 160 ms et T = 160/4 = 40 ms = 0,040 s. sonores : une suite de compressions et de dilatations 
Fréquence : f = 1/T = 1/0,040 = 25,0 Hz. du milieu, mais, dans cette expérience, seule la com-
Tensions  maximale  et  minimale :  Umax :  3  divisions  pression des spires se propage.
(réglage à 1 V · div–1) donc Umax = 1 ¥ 3 = 3 V.
Par analogie, Umin = – 3 V. 15  1. Une onde sonore est la propagation d’une suite 
de compressions et dilatations du milieu de propaga-
2.  Nous  constatons  à  partir  des  signaux  précédents 
tion.
que plus la roue tourne vite, plus la tension maximale 
et la fréquence du signal augmentent. Donc : 2.  La vibration des lames du diapason et la vibration 
–  si le cycliste accélère,  la  tension  maximale  et  la  fré- des cordes du violon sont à l’origine des ondes sonores.
quence du signal augmentent (et la période diminue) ; 3.  Diapason : lame métallique – air – oreille.
–  si le cycliste ralentit,  la  tension  maximale  et  la  fré- Violon : corde – chevalet – structure du violon – air – 
quence du signal diminuent (et la période augmente) ; oreille.
– si le cycliste s’arrête, il n’y a plus de signal.
16  1. Le  phénomène  à  l’origine  des  ondes  électro-
OBJECTIF 3 : Définir et distinguer ondes sonores magnétiques est l’oscillation électrique entre les deux 
bornes de l’éclateur. L’émetteur est donc l’éclateur, le 
et ondes électromagnétiques.
récepteur, l’anneau métallique.
11  a.  Faux. Une onde ne transporte pas de matière : une 
2.  Oui, car les ondes électromagnétiques se propagent 
vague peut soulever un bateau, mais celui-ci retourne 
aussi dans le vide.
à sa position initiale après le passage de la vague.
b.  Vrai. C’est la définition d’une onde. 3.  On peut  citer, entre autres, le téléphone, la télévi-
c.  Faux.  Les  ondes  lumineuses  sont  une  catégorie  sion, Internet, etc.
d’ondes électromagnétiques.
d.  Vrai.  Une  vague  est  une  montée  des  eaux  qui  se 
déplace de proche en proche. ExErcices de synThèsE
e.  Faux. Les ondes électromagnétiques se propagent  17  1. Succession de stades pour une nuit de sommeil 
dans le vide. de 4 cycles :

6
Endormissement : stade I. 20  1.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV.
Telsar
Sommeil paradoxal : stade V.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV.
Sommeil paradoxal : stade V.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV.
Sommeil paradoxal : stade V.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV. Terre
Sommeil paradoxal : stade V. Andover Pleumeur-
Bodou
2. a   sommeil  à  ondes  lentes  b   endormissement 
c  sommeil paradoxal.
3.  Non, il n’y a pas de motifs qui se répètent régulière- 2.  Les ondes électromagnétiques n’ont pas besoin de 
ment. support matériel pour se propager, elles peuvent donc 
se propager en dehors de l’atmosphère terrestre.
4.  Ce  sont  les  phases  du  sommeil,  sommeil  à  ondes 
lentes et sommeil paradoxal, qui se répètent approxi- 3.  Pour le signal d’émission : 
mativement  toutes  les  90  minutes  dans  une  nuit  de  T = 1/f = 1/(4 169,72 ¥ 106) = 2,398 24 ¥ 10–10 s.
sommeil. Pour le signal de réception : 
T = 1/f = 1/(6 389,58 ¥ 106) = 1,565 05 ¥ 10–10 s.
18  La tension à New York
21  1. Nous pouvons dire que l’onde sonore issue du 
Quand Gentien est parti à New York, il a rencontré quelques 
soucis avec ses appareils électriques. Il n’était pas au cou- diapason est une onde périodique, puisque sa traduc-
rant que la tension électrique aux États-Unis était diffé- tion en signal électrique est un signal périodique.
rente de celle en France.  2. a et b.
Les différences entre la tension électrique en France et  a  : 4T = 9 div donc 4T = 9 ms, soit T = 2,25 ms.
aux États-Unis sont indiquées dans le tableau ci-dessous  f =  1/T =  1/(2,25  ¥  10–3)  =  444 Hz.  Il  s’agit  du  la3,  de 
(voir manuel).  fréquence 440 Hz (fréquence la plus proche).
b  : 2T = 10,4 div  donc  2T = 10,4 ms  et  T = 5,20 ms.
1.  Quelle est la période de chaque signal ?
f = 1/T = 1/(5,20 ¥ 10–3) = 192 Hz donc il s’agit du sol2, 
En France : f = 50 Hz, donc T = 1/50 = 0,020 s.
de fréquence 196 Hz (fréquence la plus proche).
Aux États-Unis : f = 60 Hz, donc T = 1/60 = 0,017 s.
c  : 8T = 9,2 div  donc  8T = 9,2 ms  et  T = 1,15 ms.
2.  Dessiner  l’allure  des  deux  signaux  électriques  sur  f = 1/T = 1/(1,15 ¥ 10–3) = 870 Hz donc il s’agit du la4 de 
4 périodes. fréquence 880 Hz (fréquence la plus proche).
En France : Umax = Ueff ¥  2 = 230 ¥  2 = 325 V.
3.  Ce sont les tensions maximale et minimale qui vont 
La courbe est donc une sinusoïde de valeur maximale 
être modifiées (la tension maximale augmente, la ten-
325 V  et  un  motif  s’étale  sur  20 ms.  Échelle possible  : 
sion minimale diminue), mais la fréquence et la période, 
1 graduation, 5 ms sur l’axe des abscisses et 1 gradua-
qui caractérisent la note du diapason, ne le sont pas.
tion, 50 V sur l’axe des ordonnées.
Aux États-Unis : Umax = Ueff ¥  2 = 110 ¥  2 = 156 V.
La courbe est donc une sinusoïde de valeur maximale  En rOuTE vErs la PrEmIèrE
156 V  et  un  motif  s’étale  sur  17 ms.  Échelle possible  : 
22  1. On parle d’ondes sismiques car il s’agit de la pro-
1 graduation, 5 ms sur l’axe des abscisses et 1 gradua-
pagation d’une perturbation sans transport de matière.
tion, 50 V sur l’axe des ordonnées.
2.  Les ondes P et S ont une période plus faible que les 
19  1. Les deux premiers ECG sont périodiques. Le troi- ondes L et R.
sième ECG n’est pas périodique. Période  moyenne  des  ondes  P  et  S :  Tmoy =  5  s,  donc 
fmoy =  1/5 =  0,2 Hz.  Période  moyenne  des  ondes  R  et 
2.  La tachycardie ventriculaire se traduit par une aug-
L : Tmoy = 35 s or fmoy = 1/35 = 0,030 Hz.
mentation de la fréquence de l’ECG, une diminution 
de sa période, une augmentation de sa valeur maxi- 3.  Le schéma  a  correspond aux ondes P et le schéma 
male. b  aux ondes S.
3. a. Période : 4T = 8/2 = 4,0 s et T = 4,0/4 = 1,0 s. 4.  Oui,  les  zones  traversées  par  les  ondes  sismiques 
b.  f = 1/T = 1/1 = 1,0 Hz. sont des milieux matériels.
c.  f = 1,0 Hz = 1 battement par seconde.  5.  L’onde P, car cette onde est une succession de com-
Donc f = 1,0 ¥ 60 = 60 battements par minute. pressions et dilatations du milieu de propagation.

Chapitre 1     Analyse de signaux périodiques 7
cHaPitre pHYsiQue

2
manuel, p. 28

Imagerie médicale
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Ondes sonores, ondes électromagnétiques.  – Extraire et exploiter des informations concernant la nature 
  Domaines de fréquences. des  ondes  et  leurs  fréquences  en  fonction  de  l’application 
médicale.
– Connaître une valeur approchée de la vitesse du son dans l’air.
– Propagation rectiligne de la lumière. – Connaître la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide 
– Vitesse de la lumière dans le vide et dans l’air. (ou dans l’air).
– Réfraction et réflexion totale. – Pratiquer une étude expérimentale sur la réfraction et la réflexion 
totale.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour comprendre le prin-
cipe de méthodes d’exploration et l’influence des propriétés des 
milieux de propagation.

même vitesse ; les ondes sonores se propagent beau-
Les compétences à acquérir du chapitre 2
coup moins vite que les ondes électromagnétiques.
1.  Savoir  extraire  et  exploiter  des  informations 
L’activité 2 permet, en s’appuyant sur des techniques 
concernant la nature des ondes et leurs fréquences.
d’imagerie médicale, d’introduire et de donner quelques 
2.  Connaître  les  vitesses  de  propagation  de  la 
caractéristiques de propagation de rayons non visibles 
lumière et du son.
par  l’œil  (les  rayons  X)  et  de  sons  non  audibles  par 
3.  Savoir identifier les phénomènes de réflexion et 
l’oreille (les ultrasons).
de réfraction.
SITUATION 3
Il  s’agit,  connaissant  la  vitesse  v  d’un  train,  de  déter-
Évaluation diagnostique p. 28
miner la durée Dt du parcours sur une distance don-
SITUATION 1 née d : Dt = d/V. 
Il s’agit de vérifier que les élèves ont bien acquis, à tra- Pour :  v =  574,8  km  ·  h–1  et  d =  100 km,  on  trouve 
vers la construction des rayons de lumière, les notions  Dt =  100/574,8 = 0,174 h.
suivantes vues en cinquième : La durée du parcours est 0,174 h = 10,4 min.
– la lumière se propage dans l’air en ligne droite ; L’activité 4, à travers l’exemple de l’échographie, met 
– un objet opaque diffuse la lumière ; en évidence la réflexion des ultrasons.
– pour qu’un objet soit visible, il faut qu’il émette de 
la  lumière  et  que  celle-ci  pénètre  dans  l’œil  de  l’ob-
servateur. activités
L’activité 1 permet  d’introduire  les  phénomènes  de  Activité 1
réfraction de la lumière. À la découverte du phénomène
L’activité 3 permet de comprendre que la lumière se  de réfraction p. 30
propage dans une fibre optique en subissant une suc-
1.  Un objet peut être vu par un observateur s’il existe 
cession de réflexions totales.
au moins un rayon lumineux issu de l’objet qui parvient 
SITUATION 2 à l’œil de l’observateur.
L’idée  est  d’amener  l’élève  à  formuler  deux  notions  2. a.  Sachant  que  l’eau  et  l’air  peuvent  être  considé-
importantes : les signaux ne se propagent pas tous à la  rés comme deux milieux homogènes et transparents, 

8
la propagation de la lumière dans ces deux milieux se  e.  La sonde est dans l’air et la peau est un tissu mou. 
fait en ligne droite. Or, lorsque l’onde rencontre une interface tissu mou-air, 
b.  Aucun rayon lumineux issu de la pièce de monnaie  la quasi-totalité de l’onde ultrasonore est réfléchie. Si 
ne peut atteindre l’œil de l’expérimentateur. les ultrasons ne pénètrent pas dans la peau, l’échogra-
webcam phie est impossible : le gel évite cette réflexion quasi-
totale et permet la transmission de l’onde.
3. a. Non, car seules les ondes électromagnétiques de 
fréquence élevée sont suffisamment énergétiques pour 
pénétrer la matière lors d’une radiographie.
b.  De même, lors d’une échographie, les réflexions sur 
les interfaces ne peuvent être observées que si les ondes 
sonores  ne  sont  pas  trop  absorbées  par  les  organes 
3. a. La lumière se propage en ligne droite dans chaque  explorés, d’où la nécessité d’utiliser des fréquences suf-
milieu homogène et transparent, mais au changement  fisamment élevées (supérieures à 1 MHz).
de milieu, le rayon lumineux change de direction.
b.  Au passage à la surface de séparation entre l’eau et  Activité 3
l’air, le rayon lumineux change de direction. Le fibroscope pour voir à l’intérieur du corps p. 32
webcam Pour montrer, en classe, la propagation de la lumière à 
l’intérieur d’une fibre optique, on peut utiliser une tige 
de verre recourbée ou une fibre en matière plastique.
1.  La proposition « La lumière resterait toujours dans le 
milieu où elle est la plus lente » est facilement rejetable, 
car la lumière passe à travers une vitre alors que sa vitesse 
dans le verre est inférieure à celle dans l’air. De même, 
du bord de la piscine, on voit un objet dans l’eau.
4. À la surface de séparation entre deux milieux trans- • Avec le matériel proposé, on peut étudier le passage 
parents différents comme l’eau et l’air, il y a réfraction,  de la lumière entre deux milieux transparents (passage 
c’est-à-dire un brusque changement de la direction de  air-verre, mais aussi verre-air) et faire varier la direction 
propagation de la lumière. du faisceau incident par rapport à la surface de sépa-
ration entre les deux milieux.
Activité 2 2.  Le  faisceau  de  lumière  passe  de  l’air  dans  le  verre 
Des ondes pour explorer le corps humain p. 31 sans subir de déviation.
1. a. Les ondes électromagnétiques évoquées dans le  •  Lorsque  i    0,  une  partie  du  faisceau  incident  est 
document sont les rayons X. réfléchi, l’autre est dévié lorsqu’il pénètre dans le verre, 
b.  Le pouvoir pénétrant des ondes électromagnétiques  il se rapproche de la normale à la surface de séparation. 
est lié à leur énergie donc à leur fréquence. Le faisceau réfléchi et le faisceau incident sont symé-
c.  Si le radiologue se place derrière un écran de plomb  triques par rapport à la normale à la surface de sépa-
pour se protéger des rayons X (ionisants), c’est parce  ration des deux milieux.
que le plomb est une structure dense qui absorbe for- 3.  On appelle angle de réflexion i’ l’angle entre un rayon 
tement les rayons X. réfléchi et la normale, et angle de réfraction r l’angle 
2. a.  Les  ultrasons  permettent  d’obtenir  une  image  entre le rayon réfracté et la normale : i’ = i et r < i. 
échographique. Quand i croît de 0 à 90°, l’angle de réfraction croît de 
b.  Les fréquences des ultrasons (> 2 ¥ 104 Hz) sont plus  0 à 42°.
grandes  que  celles  des  sons  audibles  (compris  entre  4.  Lorsque i = 0°, le faisceau de lumière passe du verre 
20 Hz et 2 ¥ 104 Hz). dans l’air sans subir de déviation.
c.  D’après le document, la vitesse du son dépend du  Lorsque 0 < i < 42°, une partie du faisceau incident est 
milieu de propagation (elle augmente avec la densité  réfléchi, l’autre est dévié lorsqu’il pénètre dans l’air, il 
du milieu). s’éloigne de la normale à la surface de séparation. Dans 
d.  La réflexion des ultrasons a lieu lors d’un change- ce cas, i’ = i et r > i. Quand i croît de 0 à 42°, l’angle de 
ment de milieu de propagation. Elle est due à la modi- réfraction croît de 0 à 90°.
fication de la vitesse de propagation des sons au niveau  Lorsque i > 42°, il y a toujours un faisceau réfléchi, mais 
de l’interface entre les deux milieux. il n’y a plus de faisceau réfracté.

Chapitre 2   Imagerie médicale 9
5. a. Deux conditions sont indispensables pour que le  3.  Plaque face à l’émetteur (E) et au récepteur (R) côte 
faisceau réfracté ne soit plus observé lorsque la lumière  à côte :
change de milieu : Plaque
– la lumière incidente doit se propager dans le milieu  carton laine de verre toile de jute
en…
qui a la plus faible vitesse de propagation ; à peine plus 
– l’angle d’incidence doit être suffisamment grand. Signal pratiquement  pratiquement 
faible que le 
observé nul nul
Remarque : plus précisément, l’angle d’incidence doit  signal incident
être supérieur à un angle appelé angle limite de réfrac-
tion. 4.
La valeur de l’angle limite de réfraction dépend de la  Plaque en… carton laine de verre toile de jute
vitesse de propagation de la lumière dans les milieux  Transmet
de part et d’autre de la surface de séparation. Pour le  non très faiblement oui
les ultrasons
passage verre-air, on a trouvé expérimentalement un  Réfléchit
angle limite de 42°. oui non non
les ultrasons
b.  La lumière incidente est totalement réfléchie dans 
le milieu d’incidence. On dit qu’il y a réflexion totale. 5.  La  toile  de  jute  transmet  pratiquement  la  totalité 
des ultrasons.
6.  La lumière a une vitesse légèrement plus faible dans 
Le carton réfléchit pratiquement la totalité des ultrasons.
le  cœur  de  la  fibre  optique  que  dans  la  gaine.  Donc 
La  laine  de  verre  ne  transmet  pratiquement  pas  les 
lorsqu’un faisceau de lumière rentre dans la fibre à l’une 
ultrasons, elle ne les réfléchit pas non plus, donc elle 
de ses extrémités avec un angle convenable, il subit de 
les absorbe.
multiples réflexions totales à l’interface entre le cœur 
et la gaine. Le faisceau se propage alors à l’intérieur du  6.  On déplace l’ensemble émetteur-récepteur à la sur-
cœur jusqu’à l’autre extrémité de la fibre, en emprun- face de la toile de jute et on observe le signal recueilli 
tant un trajet en zigzag : sur l’oscilloscope. Le signal observé ne sera notable qu’à 
la verticale de la forme en carton.
7.  La toile de jute transmet pratiquement la totalité des 
ultrasons, elle joue le rôle de la peau sur laquelle on a 
appliqué un gel (voir activité 2).
Le carton réfléchit pratiquement la totalité des ultra-
sons, il joue le rôle d’un tissu mou.
La laine de verre absorbe fortement les ultrasons, elle 
joue le rôle des os ou des poumons.

Activité 4 exercices
Exploration par échographie p. 33
OBJECTIF 1 : Extraire et exploiter des informa-
1.  Schéma de l’expérience mise en œuvre : tions sur la nature des ondes et leurs fréquences.
1  1. Une onde sonore a besoin d’un milieu matériel 
récepteur émetteur pour se propager. Or, entre la Terre et la Lune, il y a le 
vide : une  communication  par onde sonore est  donc 
10 cm impossible.

oscilloscope 2.  Les ondes électromagnétiques, comme par exemple 
la lumière, peuvent se propager dans le vide.

2.  Plaque intercalée entre l’émetteur (E) et le récepteur  2   La fréquence d’une onde de période T = 45 ms vaut 


(R) : f = 1/T = 1/(45 ¥ 10–3) = 22 Hz.
La fréquence est supérieure à 20 Hz, l’onde sonore est 
Plaque laine 
carton toile de jute audible.
en… de verre
pratiquement  3   La  fréquence  des  ultrasons  est  supérieure  à  celle 
Signal pratiquement  très 
identique au signal  des sons. On en déduit que l’absorption des sons par 
observé nul faible
sans la plaque
l’air augmente avec la fréquence.

10
4  1. L’oreille détecte des sons dont la fréquence est  3.  Quelle récompense reçut-il pour sa découverte ?
comprise  entre  20 Hz  et  20 kHz,  donc  le  perroquet  a  Il reçut le premier prix Nobel de physique en 1901.
le  domaine  de  fréquence  le  plus  proche  de  l’oreille 
humaine.
OBJECTIF 2 : Savoir utiliser les vitesses de propa-
2.  La fréquence maximale perçue par ces animaux est  gation de la lumière et du son.
inférieure à 20 kHz, ils n’entendent donc pas les ultra-
8  1. La lumière ne se propage que dans les milieux 
sons.
transparents.
5  1. a. 100 milliards de hertz = 100 ¥ 109 = 1 ¥ 1011 Hz ; 2.  La  lumière  se  propage  plus  vite  dans  le  vide  que 
30 000 milliards de hertz = 3 ¥ 104 ¥ 109 = 3 ¥ 1013 Hz. dans les milieux matériels transparents.
b.  D’après  le  texte,  0,1 THz =  1  ¥  1011  Hz  (ou  30 THz  3.  Le son se propage bien plus vite dans l’eau que dans 
= 3 ¥ 1013 Hz), donc le préfixe « téra » correspond à 1012. l’air, mais c’est le contraire pour la lumière.
c.  Avec  les  domaines  de  fréquences  des  ondes  élec- 4.  Les  sons  et  les  ultrasons  se  propagent  à  la  même 
tromagnétiques donnés dans le cours, on peut vérifier  vitesse dans l’air.
que les rayons T (fréquences autour de 1012 Hz) se trou-
vent entre l’infrarouge (fréquences autour de 1013 Hz)  9  a.  300 000 m · s–1 = 3 ¥ 105 m · s–1 ; 
de la télécommande TV et les micro-ondes (fréquences  c.  300 000 km · s–1 = 3 ¥ 108 m · s–1 ; 
autour de 1011 Hz) du four.  e.  300 000 km · h–1 = 3 ¥ 108 m · h–1 ; 
2.  Les  rayons  X  sont  utilisés  pour  l’image  radiogra- f.   3 ¥ 105 km · s–1 = 3 ¥ 108 m · s–1.
phique médicale ou industrielle. La vitesse de la propagation de la lumière dans le vide 
3.  Les rayons T sont intéressants car ils ont un fort pou- est 3,00 ¥ 108 m · s–1  : les valeurs correctes sont donc 
voir pénétrant sans être ionisants, car moins énergé- b, c et f.
tiques que les rayons X. Ils semblent donc inoffensifs.
10  Les  sons  se  propagent  plus  rapidement  dans  les 
6  1. Sur l’oscillogramme, une période correspond à  solides que dans l’air.
x = 2,5 div. Le coefficient de balayage est b = 10 µs/div. 
11  1. La vitesse de la propagation de la lumière dans l’air 
d’où T = b · x = 10 ¥ 2,5 = 25 µs.
est 3,00 ¥ 108 m · s–1. La distance qu’elle parcourt en :
2.  Sa fréquence est f = 1/T = 1/(25 ¥ 10–6)  a.  une seconde vaut d1 = 3,00 ¥ 108 m = 300 000 km 
= 4,0 ¥ 104 Hz = 40 kHz. (sept fois et demie le tour de la Terre !) ;
3.  La fréquence est supérieure à 20 kHz, l’onde sonore  b.  un jour, d2 = 3,00 ¥ 108 ¥ 3 600 ¥ 24 = 2,59 ¥ 1013 m ;
n’est pas audible, elle est ultrasonore. c.  un an, d3 = 3,00 ¥ 108 ¥ 3 600 ¥ 24 ¥ 365 
= 9,46 ¥ 1015 m.
7   Qui a découvert les rayons X ? 2.  La  vitesse  de  la  propagation  du  son  dans  l’air  est 
Le physicien allemand Wilhelm Conrad Roentgen (1845- 340 m · s–1. La distance qu’il parcourt en :
1923), découvrit les rayons X en 1895, alors qu’il expéri- a.  une seconde vaut d'1 = 340 m ;
mentait sur l’électricité. Ne comprenant pas vraiment ce  b.  un jour vaut d'2 = 340 ¥ 3 600 ¥ 24 = 2,94 ¥ 107 m 
que ces radiations étaient, il les nomma « Rayons X », car,  = 29 400 km ;
en mathématiques, les inconnues sont désignées par la  c.  un an vaut d'3 = 340 ¥ 3 600 ¥ 24 ¥ 365 = 1,07 ¥ 1010 m.
lettre X. Une semaine après sa découverte, Roentgen prit 
une photographie aux rayons X de la main de sa femme,  3.  Pour parcourir la même distance (300 000 km) que 
qui mettait clairement en évidence son alliance et ses  la lumière en 1 s, il faut environ 10 jours au son. Le son 
os. Vers 1900, les médecins utilisèrent les rayons X pour  se propage rapidement (vitesse comparable à un avion 
prendre des photos (appelées radiographies) des os, ce  de ligne), mais la lumière se propage vraiment plus vite.
qui les aidait à soigner les blessures plus efficacement.  13  Les infrarouges sont des ondes électromagnétiques, 
En 1901, Roentgen reçut le premier prix Nobel de phy- leur vitesse de propagation est 3,00 ¥ 108 m · s–1 dans 
sique pour sa découverte. l’air. Le temps mis par un signal infrarouge pour parcourir 
1.  Pourquoi Roentgen nomma-t-il ces rayons « rayons  3,5 m est Dt = 3,5/(3,00 ¥ 108) = 1,2 ¥ 10–8 s = 0,012 µs !
X » ?
Parce qu’il ne comprenait pas ce qu’étaient ces radia- 14  1.  Dans  l’air,  la  vitesse  de  propagation  des  ondes 
tions et qu’en mathématiques, on utilise la notation X  sonores est 340 m · s–1, celle de la lumière 3,00 ¥ 108 m · s–1.
pour une inconnue. 2.  La vitesse de propagation du son dans ce monde serait 
2.  Quelle fut la première application de sa théorie ? (1 000 ¥ 340)/(3,00 ¥ 108) = 1,13 ¥ 10–3 km · h–1 = 1,13 m · h–1 
La radiographie. = 0,315 mm · s–1. Donc, dans ce monde, si la vitesse de la 

Chapitre 2   Imagerie médicale 11
lumière est celle d’un avion de ligne sur Terre, la vitesse  Schémas incorrects :
du son est comparable à celle d’un escargot très lent  b : le rayon incident n’est pas dévié alors que l’angle 
sur Terre (environ 5 m · h–1). d’incidence n’est pas nul ;
c :  l’angle  de  réfraction  dans  l’eau  serait  supérieur  à 
15  1. Dans  l’air,  le  signal  reçu  a  un  retard  de  600 µs  l’angle d’incidence dans l’air ;
sur le signal émis. Dans l’eau, le signal reçu a un retard  d : l’angle d’incidence dans l’eau est nul, le rayon ne 
proche de 150 µs sur le signal émis. On en déduit que  devrait subir aucune déviation en passant dans l’air.
les ultrasons se déplacent plus rapidement dans l’eau 
que dans l’air. 21  1.
2.  Dans l’eau, le retard du signal reçu par rapport au 
signal émis est Dt = 150 µs = 1,50 ¥ 10–4 s. La distance 
parcourue  par  les  ultrasons  est  ℓ =  0,200 m.  On  en 
déduit  que  la  vitesse  des  ultrasons  dans  l’eau  est 
ℓ 0 , 200
v eau  = 1,33 ¥ 103 m · s–1.
Dt 1, 50 ¥ 10 –4
Dans l’air, le retard est Dt’ = 600 µs = 6,00 ¥ 10–4 s, d’où 
ℓ 0, 200 2. a. Le rayon lumineux est dévié.
v air  = 3,33 ¥ 102 m · s–1.
Dt 6, 00 ¥ 10 –4 b.  Ce phénomène s’appelle le phénomène de réfrac-
tion de la lumière.
c.  Il se produit quand la lumière change de milieu.
OBJECTIF 3 : Savoir identifier les phénomènes de d.  Le poisson ne se trouve pas là où le chat le croit.
réflexion et réfraction. 3.  Pour ne pas subir ce phénomène, deux possibilités 
pour le chat :
16  a.  Réflexion.
– mettre sa tête au-dessus de la surface de l’aquarium 
b.  Réflexion totale.
au niveau du poisson ;
c.  Réfraction.
– mettre sa tête dans l’eau !
17  Correction des affirmations inexactes.
22  La lumière se propage plus vite dans l’air que dans 
a.  Quand il y a réfraction, le rayon réfracté ne se rap-
l’eau, donc tout rayon incident (angle d’incidence entre 
proche de la normale que si la lumière se propage plus 
0 et 90°) dans l’air pénètre dans l’eau. Il est réfracté en 
lentement dans le second milieu.
se rapprochant de la normale à la surface de sépara-
c.  Un  rayon  lumineux  ne  peut  traverser  la  surface 
tion air-eau. L’angle de réfraction varie de 0 à 42° (voir 
de séparation de deux milieux transparents quel que 
activité 3).
soit  son  angle  d’incidence  que  si  la  lumière  se  pro-
Pour « voir », le poisson doit recevoir de la lumière pro-
page  plus  lentement  dans  le  second  milieu.  Dans  le 
venant de ce qui est au-dessus de l’eau. il voit donc tout 
cas contraire, le rayon incident ne sera réfracté que si 
l’espace situé dans l’air à l’intérieur d’un cône de rayon 
l’angle qu’il fait avec la normale à la surface de sépa-
r dont le sommet est son œil et dont le demi-angle au 
ration est inférieur à l’angle limite (caractéristique des 
sommet est égal à 42° (angle limite de réfraction pour 
deux milieux).
la surface de séparation air-eau).
19  Exemples  de  réflexion  sonore :  écho  devant  une 
falaise, dans une salle vide.
Exemples d’absorption sonore : les boules en cire ou  ExErCICEs dE synThèsE
en  silicone  (boule  Quiès®),  matériau  d’isolation  pho-
23  1. Il correspond à une réflexion.
nique (liège, ouate de cellulose, tissus, mousse polyu-
réthane, fibre de verre…). 2.  Distance aller et retour : 
L = v · Dt = 340 ¥ 9,0 ¥ 10–3 = 3,1 m.
20  Schémas corrects : Distance obstacle-voiture : d = L/2 = 1,5 m.
a : il correspond à une réflexion ;
e :  il  correspond  à  une  réflexion  totale  dans  l’eau,  24  1. Durée entre la réception des échos issus de B et 
l’angle d’incidence dans l’eau étant supérieur à l’angle  de C : Dt = 0,6 ¥ 50 = 30 µs.
limite de réfraction ; 2.  La durée entre la réception des échos issus de B et 
f : il correspond à une réfraction, l’angle de réfraction  de C correspond à la propagation des ultrasons sur une 
dans l’air est bien supérieur à l’angle d’incidence dans  distance 2d (aller BC + retour CB), donc la dimension 
l’eau, cet angle étant inférieur à l’angle limite. d de la structure explorée dans les tissus mous vérifie 

12
2d = v · Dt = 1,5 ¥ 103 ¥ 30 ¥ 10–6 = 4,5 ¥ 10–2 m = 4,5 cm  b.  Simplicio pense que la vitesse de la lumière est infinie.
d’où d = 2,2 cm.
A B
25  1. a. L’éclair se propage avec une vitesse :  2.
c = 3,00 ¥ 108 m · s–1. 
Il sera vu par le promeneur au bout de :
Dte = d/c =  (5,0 ¥ 103)/(3,00 ¥ 108) = 1,6 ¥ 10–5 s = 16 µs. 3. a. La durée mise par la lumière pour parcourir la dis-
b.  Le tonnerre se propage à la vitesse v = 340 m · s–1, il  tance entre deux lanternes distantes de un mille serait 
sera entendu par le promeneur au bout de :  Dt = d/c = 1 600/3,00 ¥ 108 = 5,33 = 5,33 ¥ 10–6 s = 5,33 µs. 
Dts =  d/v = (5,0 ¥ 103)/340 = 15 s. b.  Le temps de réaction (de l’ordre de 0,1 s) des deux 
opérateurs lors de la perception des signaux lumineux 
2.  La durée de propagation de l’éclair est négligeable 
est considérable devant les 5 microsecondes nécessaires 
par  rapport  à  celle  du  son.  Autrement  dit,  on  peut 
à la lumière pour franchir une distance de 1,6 km.
confondre  la  durée  de  propagation  du  son  avec  l’in-
c.  Multiplier la distance entre les lanternes par 2 ou 3 
tervalle de temps qui s’écoule entre la vision de l’éclair 
ne fait qu’augmenter Dt d’un facteur 2 ou 3, ce qui est 
et  l’audition  du  tonnerre :  Dts  –  Dte =  Dts  donc  pour 
très insuffisant !
connaître la distance à laquelle la foudre est tombée, 
d.  La distance parcourue par la lumière en une seconde 
on calcule d = v · Dts ª v · (Dts – Dte) 
1 est d’ = 3,00 ¥ 108 m = 300 000 km (sept fois et demie 
avec v = 340 m · s–1 = 0,340 km · s–1 ª  km · s–1. le tour de la Terre !).
3
D’où d (en km) = (Dts – Dte) (en s)/3.

26  1. Une chauve-souris émet des ondes ultrasonores. En rOute vErs la PrEmIèrE


2.  Elle avancerait d’une distance D à la vitesse v, soit  29  1. Sur  l’oscillogramme  1,  tR  correspond  à  7,0  div, 
une durée t = D/v = 2,0/5,0 = 0,40 s. donc tR = 7,0 ¥ 20 = 140 µs = 1,4 ¥ 10–4 s.
3.  Les ultrasons vont effectuer un aller-retour soit une  2.  Les  ultrasons  se  réfléchissant  en  R,  parcourent  un 
distance 2D avec une vitesse v’ = 340 m · s–1 dans l’air.  aller et un retour entre l’émission et la réception, soit 
La  chauve-souris  reçoit  donc  un  écho  au  bout  d’une  2D
durée t' = 2D/v' = 2 ¥ 2,0/340 = 1,2 ¥ 10–2 s. une distance 2D à la vitesse v, d’où tR =  .
v
4.  Elle peut éviter le mur car t’ + t < t où t = 100 ms est  3.  La durée t'R étant inférieure à la durée tR, et la dis-
son temps de réaction. tance à parcourir identique, on en déduit que les ultra-
sons se propagent plus vite dans le Plexiglas que dans 
27  1. l’eau.
4.  La plaque de Plexiglas a une épaisseur e, le signal 
Terre parcourt  un  aller-retour  dans  l’eau,  soit  une  distance 
Lune L = 2(D – e).
5. a. Le signal se réfléchissant en A parcourt une dis-
2.  L’impulsion LASER fait un aller-retour donc D = c · Dt/2. 2d
tance 2d dans l’eau à la vitesse v, soit une durée t A = .
v
3.  D = 3,00 ¥ 105 ¥ 2,536/2 = 3,80 ¥ 105 km.
b.  Le signal se réfléchissant en B parcourt une distance 
28  1. a. Sagrédo se demande si la vitesse de la lumière  2d  dans  l’eau  à  la  vitesse  v  et  une  distance  e  dans  le 
2d 2e
est finie ou infinie. Plexiglas à la vitesse v', soit une durée tB   .
v v'

Chapitre 2   Imagerie médicale 13
cHaPitre cHimie

3
manuel, p. 44

Des atomes aux ions


Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Un modèle de l’atome. – Connaître la constitution d’un atome et de son noyau.
– Noyau (protons et neutrons), électrons. – Connaître et utiliser le symbole AZX.
– Nombre de charges et numéro atomique Z. – Savoir que l’atome est électriquement neutre.
– Nombre de nucléons A. – Connaître le symbole de quelques éléments.
– Charge  électrique  élémentaire,  charges  des  constituants 
de l’atome.
– Électroneutralité de l’atome.
– Isotopes, ions monoatomiques.
– Caractérisation  de  l’élément  par  son  numéro  atomique  et  – Savoir que le numéro atomique caractérise l’élément.
son symbole. – Mettre en œuvre un protocole pour identifier des ions.
– Répartition  des  électrons  en  différentes  couches,  appelées  – Dénombrer les électrons de la couche externe.
K, L, M. 
– Répartition des électrons pour les éléments de numéro ato-
mique compris entre 1 et 18.
– Les règles du « duet » et de l’octet. – Connaître et appliquer les règles du « duet » et de l’octet pour 
– Application aux ions monoatomiques usuels. rendre compte des charges des ions monoatomiques usuels.

de ce savoir-faire. On pourra se référer à la fiche pratique 
Les compétences à acquérir du chapitre 3
15, p. 332 du manuel élève, qui présente les tests d’iden-
1.  Connaître le modèle de l’atome.
tification des ions monoatomiques les plus courants.
2.  Savoir établir la structure électronique des atomes 
et des ions monoatomiques.
3.  Savoir lire une analyse chimique simple. activités
Activité 1
Le modèle de l’atome à travers le temps p. 46
Évaluation diagnostique p. 44
1, 2, et 3.
SITUATION 1
Année de
Il  est  impossible  de  représenter  un  atome  à  l’échelle  Personnage Date Phrases
naissance
d’une  page :  la  dimension  du  noyau  est  environ 
Démocrite 460 av. J.-C. 430 av. J.-C. b
100 000 fois  plus  petite  que  celle  de  l’atome.  L’acti-
Thomson 1856 1904 a
vité 2, au travers de l’expérience de Rutherford, per-
met de revenir sur cette notion importante. Bohr 1885 1913 c
Schrödinger 1887 1926 d
SITUATION 2
Les ions monoatomiques ont été vus au collège et cette  4.
situation permet de s’en assurer. Personnage Titre
Démocrite Naissance de l’atome
SITUATION 3
Thomson Modèle du plum pudding
L’activité 4 permet la mise en œuvre des tests d’identifi-
Bohr Modèle planétaire
cation des ions, dont certains ont déjà été rencontrés au 
collège : la situation 3 permet de s’assurer de l’acquisition  Schrödinger Modèle quantique

14
Activité 2 3.  On  réalise  un  test  d’identification  des  ions  (voir  la 
L’expérience de Rutherford p. 47 fiche pratique 15, p. 332 du manuel élève). On utilise 
1.  Les particules alpha sont repoussées par les noyaux  comme réactif de la soude et on observe la couleur et/
des  atomes  d’or.  Certaines  rebondissent  même  en  ou la texture des précipités.
arrière. 4.  Gants, tubes à essais, pipette, bécher.
2.  Les  particules  alpha  sont  chargées  positivement.  5.  On verse le contenu d’une ampoule dans un bécher. 
Comme les noyaux les repoussent, elles sont elles aussi  On en prélève 2 cm3 à l’aide de la pipette, que l’on intro-
chargées positivement. duit dans un tube à essais. On ajoute quelques gouttes 
3.  La majorité des particules alpha ne subissant aucune  du réactif approprié (ici la soude) et l’on observe la cou-
déviation, on peut affirmer qu’elles ne rencontrent aucun  leur et/ou la texture des précipités. Grâce au document, 
obstacle sur leur trajet. on peut alors identifier la nature des ions présents. Pour 
le schéma, voir la fiche pratique 15, p. 332 du manuel 
4.  Le noyau doit être très petit par rapport à la taille  élève.
de l’atome puisque, en traversant une feuille d’or faite 
d’atomes, la quasi-totalité des particules alpha traverse  6.  Ils  sont  récupérés  dans  les  bidons  réservés  à  cet 
ces atomes sans rencontrer le noyau. usage.
Le noyau n’occupe qu’une très petite partie du volume  7.  On observe le résultat des tests d’identification réali-
d’un  atome :  on  peut  donc  affirmer  que  l’atome  est  sés à partir de ce médicament (il faut qu’il soit en solu-
presque  exclusivement  constitué  de  vide.  On  parle  tion) : lorsqu’un précipité se forme, on l’identifie grâce 
de structure lacunaire de la matière (voir aussi le cha- à  sa  couleur  et  à  sa  texture  et  on  peut  en  déduire  la 
pitre 15). nature de l’ion présent dans la solution étudiée.

Activité 3
Les gaz nobles et la règle de l’octet p. 48 exercices
1. a. On  les  appelle  « gaz  nobles »,  « gaz  inertes »  ou  OBJECTIF 1 : Connaître le modèle de l’atome.
« gaz rares ».
1  1. Démocrite était un savant grec du ive siècle avant 
b.  L’expression « gaz inertes » ne convient pas : il existe 
notre ère. Il fut le premier à énoncer que la matière était 
par exemple des composés du xénon et du krypton.
faite d’« atomes ».
L’expression « gaz rares » ne convient pas non plus : l’ar-
gon représente 1 % de notre atmosphère. 2.  « Atome »  signifie  « qui  ne  peut  pas  être  coupé ». 
c.  Ils sont très peu réactifs. Démocrite a eu tort, car on sait désormais que l’atome 
est constitué de nucléons et donc est divisible.
2.  Ne : (K)2 (L)8 et Ar : (K)2 (L)8 (M)8.
3.  L’atome est constitué d’électrons et d’un noyau conte-
3.  Ils possèdent 8 électrons sur leur couche externe (ou 
nant les nucléons (protons et neutrons).
périphérique).
4.  a. O2- et Na+ : (K)2 (L)8. 2  1. a. (atomes et ions monoatomiques) et b. (atomes 
Cℓ- et Ca2+ : (K)2 (L)8 (M)8. seulement).
b.  Les ions O2- et Na+ ont la même structure électro- 2.  b. et c.
nique que le néon, tandis quel les ions Cℓ- et Ca2+  ont 
3.  a.
la même structure électronique que l’argon. Ces ions 
ont tous 8 électrons sur leur couche externe. 3  1. q = 7 × e = 1,12 × 10-18 C.
5.  Un atome forme un ion afin d’acquérir la structure  2.  q' = - 7 × e = - 1,12 × 10-18 C.
électronique  particulièrement  stable  d’un  gaz  noble 
3.  qtotale = q + q' = 0 C.
avec  2  électrons  sur  sa  couche  externe  (un  duet)  ou 
8 électrons sur sa couche externe (un octet). 4.  L’atome est électriquement neutre.

4 
Activité 4 Atome Chlore Bore Cuivre Oxygène
Identifier des ions dans un médicament p. 49 Nombre d’électrons 17 5 29 8
1.  L’ion hydroxyde a pour formule OH- ou HO-. Nombre de protons 17 5 29 8
Nombre de neutrons 18 6 35 8
2.  Un  précipité  est  un  solide  en  suspension  dans  un 
liquide. Nombre de nucléons 35 11 64 16

Chapitre 3   Des atomes aux ions 15
5  1. 86 protons et 220 - 86 = 134 neutrons. 2.  En gagnant 2 électrons, il acquiert la structure élec-
2.  mnoyau = 220 × mn = 3,67 × 10-25 kg. tronique de l’argon avec un octet sur sa couche externe : 
(K)2 (L)8 (M)8.
3.  matome = 220 × mn + 86 × me = 3,67 × 10-25 kg.
4.  Relativement au nombre de chiffres significatif choisi,  14  1. 3 électrons.
les deux masses trouvées sont égales : la masse des élec-
2.  (K)2 (L)1.
trons est donc négligeable devant la masse du noyau.
3.  Il forme l’ion lithium (I) Li+.
6  1. On note r le rapport : r = 100/(1 × 10-3) = 1 × 105.
2.  Dnoyau = Datome/r = (1 × 10-10)/(1 × 105) = 1 × 10-15 m. 15  1. (K)2 (L)8 (M)8 (N)1.
3.  L’atome est constitué, en grande partie, de vide. 2.  Z = 19 (c’est le potassium, de symbole K).

8  1. Des  isotopes  sont  des  atomes  ou  des  ions  qui  16  1. 6 électrons.
ont le même nombre d’électrons et de protons, mais  2.  Seule la couche K est complète.
des nombres de neutrons différents.
3.  (K)2 (L)4.
2.  a. Il existe 3 isotopes de l’oxygène.
4. 146C, cet atome possède 2 neutrons supplémentaires.
b.  16O : 8 protons et 8 neutrons ; 17O : 8 protons et 9 neu-
trons ; 18O : 8 protons et 10 neutrons. 5.  C’est la même que celle du carbone 12.
3. a. Il existe 2 isotopes du chlore.
b.  35Cℓ : 17 protons et 18 neutrons ;  37Cℓ : 17 protons 
et 20 neutrons. OBJECTIF 3 : Lire une analyse chimique simple.
17  1. Un  ionogramme  est  un  examen  qui  consiste  à 
doser les ions contenus dans une solution organique 
OBJECTIF 2 : Établir la structure électronique des comme le sang ou l’urine.
atomes et des ions. 2.  C’est la comparaison des quantités de deux isotopes 
9  1. Pour les atomes de numéro atomique inférieur  dans un échantillon.
ou égal à 18, les électrons se répartissent d’abord dans 
la couche K, puis dans la couche L, et ainsi de suite. Le  18  1. La natriurie est la recherche de l’ion sodium, la 
remplissage d’une couche commence lorsque la couche  kaliurie celle de l’ion potassium et la calciurie celle de 
précédente est complète. l’ion calcium.

2.  K : 2 électrons ; L : 8 électrons et M : 18 électrons. 2.  Une  hypocalciurie  est  une  insuffisance  d’ions  cal-
cium (100 mg est inférieur à 120 mg) et une hyperka-
3.  La couche externe est la dernière couche remplie.
liurie est un excès d’ions potassium (5,5 g est supérieur 
4.  Un ion monoatomique est un atome qui a perdu ou  à 4 g).
gagné un ou plusieurs électrons.
5.  Un anion est un ion négatif et un cation un ion posi- 19  1. Gants,  tubes  à  essais,  pipette,  soude  (solution 
tif. aqueuse d’hydroxyde de sodium).
2.  Voir fiche pratique 15, p. 332.
10  O : (K)2 (L)6 ; 
Mg : (K)2 (L)8 (M)2 ;  20  1. On les trouve sous forme d’ions sodium et d’ions 
B : (K)2 (L)3 ;  potassium.
F- : (K)2 (L)8 ; 
Ca2+ : (K)2 (L)8 (M)8 ;  2.  Le rapport sodium/potassium est égal à 2/3, soit envi-
P : (K)2 (L)8 (M)5 ;  ron 0,66. Ce rapport étant inférieur à 1, il s’agit d’une IR 
N3- : (K)2 (L)8. fonctionnelle.
3.  Le rein retient bien le sodium puisque la valeur mesu-
11  a.  Faux. Il a pour structure électronique (K)2 (L)8 (M)4. rée est inférieure à la valeur normale.
b.  Faux. C’est (K)2 (L)8 (M)2.
c.  Faux. Il forme l’ion béryllium (II) Be2+. 21  1. L’urée se transforme en CO2 dans l’organisme.
d.  Faux. Les atomes forment des ions afin d’acquérir la  2.  C’est le rapport des quantités de 12C et 13C.
structure électronique des gaz nobles qui ont deux ou 
huit électrons périphériques. 3.  On compare le rapport isotopique du patient à celui 
d’un patient sain. S’il est plus grand, le patient est infecté 
12  1. (K)2 (L)8 (M)6. par la bactérie.

16
22  1. Non, car il peut s’agir tout autant des ions cal- 4.  Possédant 20 électrons, il en perd 2 pour former l’ion 
cium que des ions sodium. Ca2+,  de  structure  électronique  (K)2  (L)8  (M)8,  comme 
2.  Il s’agit des ions calcium. L’atome de calcium va perdre  l’argon.
2 électrons pour acquérir la structure électronique de 
28  1. 197 - 79 = 118 neutrons.
l’argon, (K)2 (L)8 (M)8, en formant l’ion Ca2+.
2.  mnoyau/malpha = 197/4 = 49,3.
On voit que la particule alpha est près de 50 fois plus 
légère que le noyau.
ExErcices de synThèsE
23  1. Il possède un seul électron sur sa couche externe.  3.  Vatome/Vnoyau = R3atome/R3noyau = 8,71 × 1012.
Il  va  perdre  cet  électron  pour  former  un  ion  dont  la  4.  Oui, le volume de l’atome étant beaucoup plus grand 
structure électronique respecte la règle de l’octet. que celui du noyau, la plupart des particules alpha ne 
seront pas déviées.
2.  Le cation Ag+ réagit avec l’anion chlorure.
3.  Un tel solide est appelé « précipité ». Ici, c’est un pré- 29  1.  Il contient 12 électrons, 12 protons et 12 neutrons.
cipité de chlorure d’argent. 2.  m = 24 × mn + 12 × me = 4,01 × 10-26 kg.
On  pouvait  négliger  la  masse  des  électrons  devant 
24  1. L’atome d’aluminium Aℓ, de structure (K)2 (L)8 (M)3, 
celle des nucléons.
perd 3 électrons pour former un ion dont la structure 
électronique respecte la règle de l’octet. 3.  (K)2 (L)8 (M)2.
2.  Non, ils forment tous deux un précipité blanc. 4. a. (K)2 (L)8.
b.  C’est l’ion Mg2+, de même structure électronique que 
3.  Oui,  la  présence  d’un  précipité  gélatineux  permet 
le néon. Il s’agit d’un cation.
d’identifier les ions Zn (II).
5.  Non,  seul  le  cortège  électronique  diffère  entre  un 
25  1. Chlorure de cuivre (II). atome et un ion.
2.  La soude (réactif utilisé) donne avec les ions Cu2+ un  6.  q = + 2e = 3,20 × 10-19 C.
précipité d’hydroxyde de cuivre (II).
3.  Cu(OH)2, de couleur bleue. En rOute vErs la PrEmIèrE
4.  Oui, car elle contient aussi des ions OH-. 30  Une autre unité de masse
Le numéro atomique du carbone est 6. Un atome de car-
26  1. Soit Q la charge électrique du noyau :  bone 12 possède 6 neutrons. L’unité de masse des atomes 
Z = Q/e = (1,44 × 10-18)/(1,60 × 10-19) = 9. unifiée (uma) est donnée par un douzième de la masse 
2.  Il y aura 9 électrons, pour respecter la neutralité élec- d’un atome de carbone 12.
trique de l’atome. 1.  Quelle est la masse (en kg) d’un atome de carbone 12 ?
3.  19 - 9 = 10 neutrons. mC = 6 mp + 6 mn + 6 me = 2,009 105 ×10-26 kg.
4.  a. m = 19 × mn + 9 × me = 3,17 × 10-26 kg. 2.  Convertir 1 uma en kg.
b.  On peut négliger la masse des électrons devant celle  1 amu = 1/12 mC = 1,674 254 × 10-27 kg.
des nucléons.
31  1. m = 70 mg.
5. a. C’est un ion portant une charge négative.
b.  L’atome de fluor, (K)2 (L)7, gagne un électron et forme  2. a. m1 = 27 mp + 13 me = 4,510 × 10-26 kg.
l’ion F- pour respecter la règle de l’octet. b.  m2 = 27 mn = 4,509 × 10-26 kg.
c.  Dm = (m1 - m2/m1) × 100 = 2,62 × 10-2.
6.  Ils renforcent l’émail des dents. C’est pour cette rai-
d.  m1 et m2 sont très proches. On peut négliger la masse 
son qu’ils sont présents dans les dentifrices.
des électrons devant celle des nucléons.
27  1. Il  est  composé  de  20  électrons,  20  protons  et  3.  N = m/m1 = 1,55 × 1024 atomes.
20 neutrons. 4.  C’est  l’ion  Aℓ3+.  En  effet,  la  structure  électronique 
2.  m = 40 × mn + 20 × me = 6,68 × 10-26 kg. de l’atome d’aluminium est (K)2 (L)8 (M)3. Il peut donc 
mnoyau = 40 mn = 6,68 × 10-26 kg. La masse des électrons  perdre 3 électrons pour respecter la règle de l’octet.
est négligeable par rapport à celle de l’atome. 5. a. Na+ (aq) + OH- (aq)  ou  Na+ (aq) + HO- (aq)
3.  42 43 44
20Ca,  20Ca et  20Ca.
b.  C’est l’hydroxyde d’aluminium.

Chapitre 3   Des atomes aux ions 17
cHaPitre cHimie

4
manuel, p. 60

La composition
d’un médicament
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Principe actif, excipient, formulation. – Analyser la formulation d’un médicament.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour montrer qu’une 
espèce active interagit avec le milieu dans lequel elle se trouve 
(nature du solvant, pH).
– Extraction, séparation et identification d’espèces chimiques. – Interpréter les informations provenant d’étiquettes et de divers 
– Aspect historique et techniques expérimentales. documents.
– Caractéristiques physiques d’une espèce chimique : aspect,  – Élaborer et mettre en œuvre un protocole d’extraction à partir 
température  de  fusion,  température  d’ébullition,  solubilité,  d’informations sur les propriétés physiques des espèces chimiques 
densité, masse volumique. recherchées.
– Utiliser une ampoule à décanter, un dispositif de filtration, un 
appareil de chauffage dans les conditions de sécurité.
– Chromatographie sur couche mince. – Réaliser et interpréter une chromatographie sur couche mince 
(mélanges colorés et mélanges incolores).
– Densité, masse volumique. – Déterminer la masse d’un échantillon à partir de sa densité, 
de sa masse volumique.

ticulier celle de la quinine, répondant ainsi de manière 
Les compétences à acquérir du chapitre 4
précise à la question posée ici.
1.  Savoir exploiter les notices des médicaments.
2.  Savoir  caractériser  et  identifier  des  espèces  SITUATION 3
chimiques. Cette  situation  vise  à  rappeler  le  vocabulaire  des 
3.  Savoir  élaborer  un  protocole  de  séparation  et  mélanges  homogènes  et  hétérogènes,  normalement 
d’extraction. acquis à la sortie du collège.
La deuxième question met l’accent sur le fait que, même 
dans un mélange homogène, il y a plusieurs composés 
Évaluation diagnostique p. 60 différents, sinon ce ne serait pas un mélange.
SITUATION 1
Les deux boîtes portent l’indication « paracétamol » : 
tous ces médicaments contiennent la même substance  activités
active. En revanche, pour savoir s’ils sont complètement  Activité 1
identiques, il faut lire la notice dans le détail. L’activité 1 Les notices des médicaments p. 62
permet  d’établir  la  différence  précise  entre  médica- 1.  C’est le clopidogrel, principe actif de tous ces médi-
ment princeps et médicament générique, terme que les  caments.
élèves auront sans doute déjà eu l’occasion d’entendre.
2.  Les excipients sont des substances a priori sans acti-
SITUATION 2 vité thérapeutique mais qui sont incorporées au médi-
Cette activité doit pousser les élèves à citer des extrac- cament pour en faciliter l’administration, la conserva-
tions qu’ils peuvent réaliser par eux-mêmes dans leur  tion ou l’absorption par l’organisme.
cuisine ou dont ils ont été témoins, comme lors de la  3. a. Le Clopix, médicament princeps, et le Clopidigrel 
préparation de tisanes, de thé ou de café. L’activité 2 Santix présentent des différences : leurs excipients ne 
permet de détailler ces méthodes d’extraction, en par- sont pas les mêmes. Cela n’est pas toujours le cas : il 

18
arrive  que  le  laboratoire  qui  fabrique  le  médicament  2.  L’une des taches du Claradol est au niveau de la tache 
princeps propose un médicament dit générique rigou- du paracétamol, l’autre au niveau de la tache correspon-
reusement identique au princeps. De plus, le Clopido- dant à la caféine : le Claradol contient donc ces deux 
grel Santix est moins cher que le Clopix. substances.
b.  C’est un moyen pour le laboratoire qui fabrique le  3.  Pour le Doliprane, on observe une seule tache, qui 
médicament princeps de concurrencer les autres géné- est au niveau de la tache du paracétamol : le Doliprane 
riques du Clopidogrel. contient du paracétamol, mais pas de caféine.
4. a. Le principe actif est identique, mais pas les exci- 4. a. La valeur du rapport frontal avec l’éluant éthanol/
pients. eau est 0,5.
b.  Le générique d’un médicament princeps ne contient  b. Il est indispensable de repérer la hauteur maximale 
pas forcément les mêmes excipients : certains pensent  atteinte par l’éluant pour connaître la valeur de H, dis-
que  cela  peut  provoquer  des  allergies,  une  efficacité  tance parcourue par l’éluant entre la ligne de dépôt et 
moindre de la substance active. Cette question conti- le moment où l’on retire et sèche la plaque, puisque H
nue à faire l’objet d’un débat, mais les autorités de santé  intervient dans le calcul du rapport frontal.
s’accordent à dire qu’en terme d’efficacité, princeps et 
5.  Pour le chromatogramme de la figure 1, la valeur du 
génériques sont parfaitement identiques.
rapport frontal de la caféine vaut 0,6.
5.  DCI  est  l’acronyme  de  « dénomination  commune 
6.  La manipulation proposée met en évidence que le 
internationale » : elle permet d’identifier la substance 
rapport frontal dépend de l’éluant utilisé, il faut donc 
active d’un médicament, quelle que soit la langue uti-
le préciser.
lisée pour écrire la notice.
7.  La chromatographie permet à la fois de séparer (on 
6.  Les  médicaments  génériques  sont  généralement 
a ici séparé la caféine et le paracétamol) et d’identifier 
moins  chers  que  les  médicaments  de  référence.  Les 
(on a ici identifié la présence de caféine et de paracé-
inconvénients peuvent résider dans des allergies à tel ou 
tamol dans le Claradol) des espèces chimiques.
tel excipient, d’où l’intérêt de toujours lire avec précau-
tion les notices des médicaments que l’on consomme.
Activité 4
Extraction d’une huile essentielle p. 65
Activité 2
L’extraction du principe actif d’une plante p. 63
1.  Les pictogrammes qui figurent sur le flacon de cyclo-
hexane indiquent qu’il faut porter des gants et des lunettes 
1.  Extraire le principe actif de la quinine permettait de  de protection et travailler sous une hotte aspirante.
mieux doser les quantités utilisées et éventuellement 
de supprimer des effets secondaires désagréables dus  2.
support
à la consommation de la plante entière. De plus, cela 
permettait de supprimer la « variabilité des effets thé-
papier filtre
rapeutiques en fonction des récoltes ». entonnoir
2.  Supposons qu’en 1826, le rendement d’extraction de  résidu
la quinine était le même que celui de 1820 (8 %). Pour 
préparer  12  tonnes  de  quinine,  les  ateliers ­devaient 
donc consommer 12/0,08 = 150 tonnes d’écorce végé- bécher
tale par an.
3. a. De l’alcool à 90° contient 9 volumes d’éthanol pour 
10 volumes de solution. Ce n’est donc pas une indica- filtrat mélange à filtrer
tion de température.
b.  La préparation du Guignolet se fait par macération. 3. a.  La  phase  organique  est  au-dessus  car  le  cyclo-
hexane est moins dense que l’eau.
4.  Afin d’extraire la quinine à partir d’écorce, partie dure 
b.  Si  l’on  ne  connaît  pas  la  densité  des  différentes 
de la plante, Pelletier et Caventou ont pu réaliser une 
phases, on peut réaliser le test dit « de la goutte d’eau » : 
décoction ou une macération.
on  dépose  une  goutte  d’eau  dans  le  mélange  et  on 
regarde si elle reste dans la phase du dessus ou si elle 
Activité 3 va dans la phase du dessous. La phase dans laquelle la 
La CCM p. 64 goutte se dissout est la phase aqueuse.
1.  Deux  taches  apparaissent  au-dessus  du  dépôt :  le  4.  On dit que l’on sèche la phase organique parce que 
Claradol contient au minimum deux espèces chimiques. le  sulfate  de  magnésium  anhydre  absorbe  l’eau.  Le 

Chapitre 4   La composition d’un médicament 19
cyclohexane reste bien sûr liquide à la fin du séchage,  Le pictogramme indique que la solution est facilement 
mais ce liquide ne contient plus d’eau. inflammable (voir pages de garde du manuel élève).
5.  Pour vérifier que la phase organique contient bien  2.  Pourquoi les trousses de premier secours contiennent-
de l’anéthol, on peut réaliser une CCM : on dépose une  elles de l’éthanol ?
goutte de la phase recueillie à la fin du TP et une goutte  Dans les trousses de secours, l’éthanol à 70° peut être 
d’un échantillon témoin d’anéthol dilué dans un sol- utilisé comme désinfectant.
vant. Sur le chromatogramme obtenu, les deux taches 
doivent être à la même hauteur. 6  1. Les  agrumes  (oranges,  citrons…)  sont  réputés 
pour leur forte teneur en vitamine C.
2. a.  D’après  les  informations  de  la  boîte,  un  cachet 
exercices apporte une masse de 500 mg.
b.  D’après le texte, pour éviter le scorbut, il suffit d’in-
OBJECTIF 1 : Exploiter les notices des médicaments. gérer 10 mg de vitamine C par jour. En dehors de tout 
1  1. Le  principe  actif  des  deux  médicaments  est  le  autre apport de vitamine C, il suffit donc de prendre 1/50 
paracétamol. comprimé. Ces comprimés ne seraient donc pas adap-
2.  Ce sont les excipients. tés si le but était strictement de prévenir le scorbut !
3.  Si la posologie du paracétamol est de 10 mg par kg 
toutes les quatre heures, un enfant pesant 30 kg peut 
ingérer 300 mg de paracétamol toutes les quatre heures.  OBJECTIF 2 : Caractériser et identifier des espèces
Le médicament A, qui apporte 500 mg de paracétamol,  chimiques.
n’est donc pas adapté à l’enfant.
7  1.  On complète la ligne relative à l’eau avec la tem-
2  1. La prednisone. pérature d’ébullition (100 °C) et la température de fusion 
(0 °C).
2.  Un  médicament  de  référence  est  un  médicament 
pour lequel un brevet a été déposé. Il est vendu sous  2. a. L’éthanol devient solide en dessous de – 114 °C.
un nom de marque plutôt que sous le nom de la subs- b.  Le sel devient liquide au-dessus de 1 440 °C.
tance active. La boîte qui correspond ici au médicament  3.  Sous pression atmosphérique, le butane se trouve en 
de référence est celle qui porte l’indication Cortancyl. phase gazeuse dès – 1 °C. Pour le maintenir à l’état liquide 
à des températures plus élevées, comme c’est le cas pour 
3  1. Le racécadotril.
les bouteilles de gaz, il faut qu’il soit sous une pression 
2.  « Excipient  à  effet  notoire »  signifie  que  cet  exci- supérieure à la pression atmosphérique.
pient est connu pour provoquer des effets secondaires 
gênants chez certaines personnes. 8  1. Eupeptique signifie « qui facilite la digestion ».

3.  Pour 10,35 €, le patient achète 30 sachets contenant  2.  Puisque  la  densité  vaut  0,88,  la  masse  volumique 
chacun  30 mg  de  racécadotril,  soit  900 mg  de  subs- vaut r = 0,88 g · mL–1.
tance active. 10 mg lui reviennent donc à 10,35/90 =  3.  20 mL de cette huile ont une masse : 
11,5 centimes d’euro. m = 20 ¥ 0,88 = 18 g.

4  1. « Galénique » vient du nom d’un médecin grec  9  1. Puisque la solubilité dans l’eau de la vitamine C 
de l’Antiquité, Claudius Galenus, dit Galien.  est de 0,33 g · mL–1, on peut en dissoudre une masse 
m = 0,33 ¥ 2,0 ¥ 103 = 6,6 ¥ 102 g dans 2,0 L d’eau.
2.  Comprimés, suppositoires, solutions injectables, etc.
2.  Utiliser un volume de 100 mL d’eau. Introduire, par 
3.  Pour  certains  génériques  dits  « médicaments  assi-
petites fractions, de la vitamine C. Agiter pour la dis-
milables », des modifications minimes peuvent affec-
soudre.  Lorsque  la  vitamine  C  ne  se  dissout  plus,  la 
ter  la  forme  galénique  (comprimé  au  lieu  de  gélule 
masse totale introduite doit être multipliée par 10 : la 
par exemple).
valeur obtenue donne la solubilité en g · L–1.
5  À propos de l’éthanol 10  La solubilité du paracétamol
L’éthanol est un liquide incolore, plus connu comme étant  Le paracétamol est le principe actif de certains médica-
le type d’alcool contenu dans le vin ou dans la bière, mais  ments utilisés couramment pour soigner la fièvre. Sa solu-
aussi utilisé en pharmacie. bilité dans l’eau est de 14,0 g · L–1 à 20,0 °C. En considérant 
1.  Que signifie le pictogramme sur la bouteille ci-contre ?  qu’un comprimé de 500 mg ne contient que du paracéta-
Quelle précaution doit-on prendre lors de l’utilisation de  mol, déterminer le volume d’eau minimal nécessaire pour 
ce solvant ? dissoudre entièrement le comprimé.

20
Soit s la solubilité et m la masse du cachet en gramme. 
Il faut un volume minimal : 
V = m/s = (500 ¥ 10–3)/14,0 = 35,6 ¥ 10–3 L = 35,6 mL. 40 mL d’eau
11  1. La température de fusion lue sur le banc Kofler 
vaut 118 °C.
2.  La température de fusion de l’acide benzoïque pur  20 mL de dichlorométhane
sous  pression  atmosphérique  étant  de  122 °C,  on  en 
déduit que le composé étudié n’est pas de l’acide ben-
zoïque pur.

12  1. L’acétone et le cyclohexane ne conviennent pas,  19  1. Le solvant convient si :


car ils ne permettent pas de bien séparer les différents  –  l’espèce  à  extraire  y  est  plus  soluble  que  dans  le 
corps purs. Avec l’acétone, tous migrent à peu près à la  liquide de départ ;
même vitesse ; avec le cyclohexane, les composés ne  – il est non miscible au liquide de départ ;
migrent quasiment pas. – il est volatil.
2.  Avec le dichlorométhane comme éluant, le chroma- 2.  Le dichlorométhane est un bon solvant d’extraction 
togramme fait apparaître trois taches : ce médicament  de l’anéthol puisque l’anéthol y est très soluble et que 
est donc composé d’au moins trois corps purs. la  température  d’ébullition  du  dichlorométhane  est 
13  1. Le médicament analysé contient du paracétamol  faible.
et de la caféine.
2.  Le  médicament  analysé  contient  du  paracétamol,  ExErcices de synThèsE
mais aussi de la caféine, qui est une autre substance 
22  1. Un  médicament  antispasmodique  vise  à  éviter 
active : il ne peut donc pas être considéré comme un 
les  spasmes,  contractions  brutales,  intenses  et  invo-
générique du Dafalgan.
lontaires des muscles.
Un médicament cholérétique favorise la sécrétion de 
OBJECTIF 3 : Extraire et séparer des espèces la bile.
Un aliment carminatif favorise l’expulsion des gaz résul-
chimiques.
tant de la fermentation intestinale.
14  1. Faux. Il doit être non miscible.
2.  (1) : chauffe-ballon ; (2) : ballon monocol à fond rond ; 
2.  Faux. Il est en dessous. (3) : réfrigérant à eau ; (4) : éprouvette graduée.
3.  Faux. La  filtration  ne  permet  pas  de  séparer  deux  3. a. Le trait repéré par la lettre B correspond à la ligne 
liquides. de dépôt des différents échantillons. La ligne du haut, 
repérée par la lettre A, correspond à la limite atteinte 
15  1. Ampoule à décanter.
par l’éluant (front de l’éluant).
2.  Sous pression réduite. b.  L’échantillon analysé contient bien de la menthone, 
3.  Distillation. puisqu’il présente une tache à la même hauteur que la 
tache du composé 1, la menthone.
16  1. Voir fiche pratique 11, p. 328 du manuel élève. c.  La  CCM  de  l’huile  essentielle  extraite  présente 
2.  L’éthanol s’évapore le premier, puisqu’il a la tempé- 6 taches : cette huile contient donc au moins 6 com-
rature d’ébullition la plus basse. posés chimiques. Les 4 composés de référence dépo-
sés  (menthone,  menthol,  eucalyptol,  menthofurane) 
17  1. Schéma d’une filtration simple (par gravité) : voir  sont présents dans cette huile essentielle.
fiche pratique 9, p. 326 du manuel élève. d.  R = 0,53.
2. a. C’est la filtration sous pression réduite.
b.  Le  deuxième  groupe  a  mieux  séché  le  produit  23  1. Un placebo est un « médicament » qui ne contient 
obtenu :  il  contient  moins  d’eau,  mais  peut-être  plus  pas de substance active, mais qui peut avoir une action 
de paracétamol pur. psychologique  positive  si  le  patient  croit  recevoir  un 
traitement efficace.
18  1.  La densité de l’eau vaut 1,00. 2.  Soit d la densité de l’huile et m la masse recueillie 
2.  L’eau  étant  moins  dense  que  le  dichlorométhane,  en g. Le volume V recueilli en mL est égal à : 
elle est située au-dessus : V = m/d = 2,3/0,85 = 2,7 mL.

Chapitre 4   La composition d’un médicament 21
3.  L’eau  se  trouve  en  3.  Pour séparer deux liquides non miscibles, on utilise 
dessous,  puisqu’elle  une ampoule à décanter. La phase organique sera en 
a une densité égale à  dessous  puisque  le  dichlorométhane  est  plus  dense 
1,0 : 2,7 mL d’huile que  l’eau.  La  quasi-totalité  de  la  caféine  sera  dans  le 
5 mL d’eau dichlorométhane,  puisque  sa  solubilité  y  est  grande, 
alors qu’elle est faible dans l’eau froide.
4.  Intuitivement,  on  sait  que  la  masse  se  conserve 
lors du mélange. Il faut donc calculer les masses des  4.  « Anhydre » signifie « sans eau » : le sulfate de magné-
composés  de  départ :  20,0 mL  d’huile  essentielle  de  sium anhydre absorbe les traces d’eau qui pourraient 
gingembre (d = 0,85) ont une masse de 17 g et 30,0 mL  rester dans le dichlorométhane.
d’une  huile  essentielle  de  basilic  (d =  0,95)  ont  une  5.  1 000 mL d’eau à 65 °C contiennent 180 g de caféine 
masse de 29 g. La masse du mélange final vaut donc  à la limite de saturation. 200 mg, soit 0,200 g, sont donc 
46 g. contenus dans 1,10 mL. Cependant, les tasses de café 
ne sont pas à la limite de saturation.
24  A. 1.  Les deux substances actives contenues dans 
ces comprimés sont l’aspirine et la caféine.
2.  Les autres composants sont appelés excipients. En rOute vErs la PrEmIèrE
B. 1. Le réfrigérant permet de refroidir les vapeurs for- 25  1. Une substance est d’autant plus toxique que sa 
mées afin qu’elles se condensent et retombent dans le  DL50 est faible.
ballon. Le schéma du montage est représenté dans la  2.  La DL50 de la digitaline valant 10 mg · kg–1, il suffit 
fiche pratique 11, p. 328. d’une masse supérieure à 10 g pour qu’un cachet de 
2.  D’après  les  données,  la  solubilité  de  la  caféine  est  0,1 mg ne dépasse pas la DL50. Avec ces comprimés, 
grande dans l’eau chaude, mais faible dans l’eau froide,  on  est  donc  certains  de  ne  pas  atteindre  cette  DL50 
d’où l’intérêt du chauffage. pour les êtres humains.

22
cHimie cHaPitre

5
manuel, p. 76

Les molécules présentes


dans les médicaments
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Formules et modèles moléculaires. – Représenter des formules développées et semi-développées 
– Formules développées et semi-développées. correspondant à des modèles moléculaires.
– Isomérie. – Savoir  qu’à  une  formule  brute  peuvent  correspondre  plu-
sieurs formules semi-développées.
– Utiliser des modèles moléculaires et des logiciels de représen-
tation.

2. a. He : (K)2. 
Les compétences à acquérir du chapitre 5
b.  Les gaz nobles ont 2 ou 8 électrons externes.
1.  Connaître  les  différentes  représentations  des 
molécules. 3.  Il manque un électron à l’atome d’hydrogène.
2.  Savoir utiliser la règle de l’octet pour retrouver les  4.  H  H.
liaisons que les atomes établissent dans les molé- 5. a. H–H.
cules. b.  Chaque atome d’hydrogène est entouré de 2 élec-
3.  Savoir ce que sont des isomères. trons, comme l’atome d’hélium.
6.  C :  (K)2  (L)4  et  Ne :  (K)2  (L)8.  L’atome  de  carbone  va 
établir 4 liaisons, d’où : 
Évaluation diagnostique p. 76 H
SITUATION 1 H C H
L’objectif est ici de vérifier que l’élève sait interpréter 
la formule brute d’une molécule. La molécule de para- H
cétamol comporte 20 atomes. 7.  Une liaison covalente correspond à la mise en com-
mun de deux électrons par deux atomes, chaque atome 
SITUATION 2
fournissant un électron. Les liaisons covalentes permet-
La photographie apporte un élément de réponse à la 
tent aux atomes de gagner le nombre d’électrons dont 
question posée : les modèles moléculaires sont un pre-
ils ont besoin pour acquérir la même structure électro-
mier outil pour représenter les molécules.
nique qu’un gaz noble.
SITUATION 3
Cette situation confronte l’élève à deux composés ayant  Activité 2
des noms différents mais la même formule brute : elle  Visualiser des molécules en 3D p. 79
permet d’amorcer la réflexion sur la notion d’isomères. 1.  et 2. C2H6, C2H4, C2H2.
H H

activités 3.  H C C H
Activité 1 H H
Comment sont formées les molécules ? p. 78 4.  Les modèles éclatés permettent de bien visualiser 
1. a. H2, dihydrogène. la structure, les liaisons chimiques, et surtout la géo-
b.  H : (K)1. métrie tridimensionnelle de la molécule. Les modèles 

23
compacts rendent compte correctement de l’encom- 3   Un atome de chlore a été remplacé par un atome 
brement des atomes dans l’espace. de carbone.

4  1.  a  C3H6O3 ;  b  C2H6O ;  c  C3H6O.


5.  O
O
2.  CH3 CH C  ; CH3 CH2 OH ;  C
CH3 CH3
OH OH
Activité 3
Différencier des molécules 3.  b  est un modèle compact ;  a  et  c  sont des modèles 
de même formule brute p. 80 éclatés.
1.  Méthoxyméthane et éthanol. 4.  Les modèles éclatés permettent de bien visualiser 
H H H H la structure, les liaisons chimiques, et surtout la géo-
métrie tridimensionnelle de la molécule. Les modèles 
2.  et 3. H C O C H   et  H C C O H compacts rendent compte correctement de l’encom-
H H H H brement des atomes dans l’espace.
4.  L’atome d’oxygène est situé entre deux atomes de  5  1. N (bleu), C (gris) et H (blanc).
= 
carbone.
2.  On observe 2 liaisons doubles C  N représentées 
par un double trait, alors que les liaisons simples sont 
Activité 4
représentées par un seul trait.
L’aspirine, un médicament universel p. 81
3.  C4H11N5.
1.  Un fébrifuge est un médicament qui fait tomber la 
fièvre. 4. Formule développée :
H N H N H
2.  Elle  est  présente  en  très  faible  quantité  dans  ces 
végétaux. H C N C N C N H
3.  L’acide  salicylique  et  l’aspirine  sont  des  composés 
H H H
synthétiques et non pas naturels comme la salicine.
H C H
4.  L’abondance d’une ressource naturelle peut varier, 
par exemple selon les conditions météorologiques. H
COOH Formule semi-développée :
NH NH
C O CH3
5.  HC C C CH3 N C NH C NH2
HC CH O CH3
CH
6.  L’aspirine est plus active et surtout moins irritante 
6   Dessiner des modèles moléculaires
pour l’estomac.
Les formules chimiques nous indiquent combien d’atomes et 
7.  Un atome d’hydrogène H est remplacé par le groupe 
quels types d’atomes sont présents dans chaque molécule.
d’atomes — COCH3.
1.  CO2 , NH3 , H2 , CH4 et O2  sont des formules chimiques. 
Faites une liste de tous les atomes dans chacune d’elles, en 
exercices suivant l’exemple donné pour CO2 : oxygène-2, carbone-1.
NH3 : azote-1, hydrogène-3.
OBJECTIF 1 : Connaître les différentes façons de H2 : hydrogène-2.
représenter les molécules. CH4 : carbone-1, hydrogène-4.
1   Formules brutes :  d  et  f . O2 : oxygène-2.
Formules développées :  b  et  e . 2.  Au laboratoire, on peut utiliser des modèles molécu-
Formules semi-développées :  a ,  c  et  g . laires constitués de boules et de bâtonnets pour repré-
Cℓ senter une molécule. Que représentent les boules ? Que 
représentent les bâtonnets ?
2   Cℓ C Cℓ  ;   H2C CH2  ;   NH3.
Les  boules  représentent  les  atomes  et  les  bâtonnets, 
Cℓ les liaisons.

24
3. et 4. O C O H H 4.  C forme 4 liaisons.
N 5.  O est divalent.

H 14  1. C, H, Cℓ et O.

H H 2.  C : 4 ; H : 1 ; Cℓ : 1 et O : 2.
H
Cℓ O
C
O O 3.  Cℓ C C
H
H Cℓ H
H

OBJECTIF 3 : Savoir reconnaître des isomères.


OBJECTIF 2 : Savoir utiliser la règle de l’octet pour
justifier les liaisons entre les atomes. 15   c  et  d  sont isomères.

7  1. a est fausse : les atomes qui établissent des liaisons  17  1. C : 4 ; H : 1 et N : 3.


peuvent posséder un octet d’électrons sur leur couche  2.  CH3 — NH — CH3
externe.
H H H
2.  La proposition a est fausse : ils ont un duet ou un 
octet d’électrons. 3.  H C C N

8  1. H : (K)1 et C : (K)2 (L)4. H H H
H
18  Des molécules isomères
2.  H C H 1.  Le propane est un gaz. Dessiner la formule développée 
d’une molécule de propane C3H8.
H
H H H
9  1. C : (K)2 (L)4 et O : (K)2 (L)6.
H C C C H
2.  Il manque 4 électrons à l’atome de carbone pour satis-
faire à la règle de l’octet. Il forme donc 4 liaisons cova- H H H
lentes (2 liaisons doubles ici). Il manque 2 électrons à  2.  Si l’on remplace l’un des atomes H du propane par un 
l’atome d’oxygène pour satisfaire à la règle de l’octet. Il  atome Cℓ, on forme du chloropropane. De combien de 
forme donc 2 liaisons covalentes (1 liaison double ici). façons différentes peut-on remplacer un atome H par un 
atome Cℓ ? Dessiner une des formules développées.
10  a.  H — Cℓ  b.  N N c. H — O — H
Il existe deux façons.
H
Cℓ H H H Cℓ H
d.  N H e.    H C N f. Cℓ — O — H
H C C C H   ou  H C C C H
H
H H H H H H
g.  H C C H
19  1. C2H6O.
11  1. Les gaz nobles ont 2 ou 8 électrons sur leur couche  2.  CH3 — O — CH3.
externe.
3.  CH3 — CH2 — OH.
2.  Un atome forme des liaisons afin d’acquérir la struc-
ture électronique particulièrement stable d’un gaz noble  O O
avec 2 ou 8 électrons externes (ou périphériques), soit  20  1.  H3C C CH3 CH3 CH2 C H
un duet ou un octet.
acétone propanal
3.  En général non, car ils sont stables.
2.  CH3 CH CH OH  ;   CH2 C CH3  ; 
13  1. C : (K)2 (L)4.
2.  Il lui manque 4 électrons pour respecter la règle de  OH
HO
l’octet et il forme 4 liaisons.
CH2 CH
3.  La  structure  électronique  de  l’atome  d’oxygène  O 
  CH2
est : (K)2 (L)6. O forme donc 2 liaisons. La formule semi-
développée est : H2C  O. =  21  1. C2H4O.

Chapitre 5   Les molécules présentes dans les médicaments 25
2.  Éthanal : CH3 — CHO. 27  1. C a pour structure électronique (K)2 (L)4. Il forme 
3.  Éthénol : CH2  = CH — OH. 4 liaisons.
H : (K)1, H ne forme qu’une seule liaison.
O : (K)2(L)6. O forme deux liaisons.
ExErcices de synThèsE H H H H
22  1. Il permet de visualiser les angles et les longueurs  2.  H C C O C C H
des liaisons.
H H H H
2.  C établit 4 liaisons.
3.  CH3–CH2–CH2–CH2–OH
3.  Si : (K)2 (L)8 (M)4 : il lui manque 4 électrons pour acqué-
rir la structure électronique d’un gaz noble, donc il éta- 4.  CH3 CH CH3 CH3
blit 4 liaisons.
OH
4.  SiH4. OH

23  1. C’est une formule développée. 5.  CH3 CH CH2   et  CH3 C CH3 .


2.  Sa formule brute est C3H8O. CH3 OH CH3
3.  CH3 — CH2 — CH2 — OH.
6.  Elles sont différentes.
4.  Par exemple, le propan-2-ol :  CH3 CH CH3 .
7.  Les chimistes se basent sur ces différences de pro-
OH priétés physiques et/ou chimiques pour les distinguer.
24  1. H : 1 ; C : 4 ; N : 3 et O : 1.
H
En rOute vErs la prEmIèrE
2.  N H 3.  L’ammoniac.
28  1. C : 4 liaisons et H : 1 liaison.
H
2.  C2H6.
4.  O  = C = O  5.  Dioxyde de carbone.
H H
25  1. N : (K)2 (L)5 ; H : (K)1 ; C : (K)2 (L)4 et O : (K)2 (L)6.
3.  H C C H
2.  N forme trois liaisons, H une, C quatre et O deux.
O H H
4.  Non, il faut utiliser les modèles moléculaires.
3.  H2N C NH2
H H H H
5.  H C C Cℓ 6.  H C C Cℓ

H H H H
4. 
CH
HC CH
29  1.  CH3 CH CH3 2. 
HC CH
5.  Ce sont des isomères. CH3 CH
6.  NH2 — NH — CH  = O  et  NH2 — N  = CH — OH. OH
26  1. L’atome  de  carbone  forme  4  liaisons,  l’atome  CH2 CH CH NH CH3
d’azote 3 et celui d’hydrogène, une seule liaison, d’où :  3.  HO C C CH2 C
H C N. H3C CH3
C CH
2.  L’atome de phosphore a pour structure électronique  HO CH
(K)2 (L)8 (M)5. Il forme 3 liaisons, d’où la formule PH3.
NH

3.  4. 
O
OH

26
cHimie cHaPitre

6
manuel, p. 92

Fabrication
de médicaments
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Synthèse d’une espèce chimique. – Mettre en œuvre un protocole expérimental pour réaliser la syn-
–  thèse d’une molécule et son identification.
– Solution : solvant, soluté, dissolution d’une espèce molécu- – Savoir qu’une solution peut contenir des molécules ou des ions.
laire ou ionique. – Savoir  que  la  concentration  d’une  solution  en  espèce  dis-
– Concentration massique d’une espèce en solution non saturée. soute peut s’exprimer en g · L-1.
– Connaître et exploiter l’expression de la concentration mas-
sique d’une espèce moléculaire ou ionique dissoute.
– Prélever une quantité de matière d’une espèce chimique donnée.
– Élaborer ou mettre en œuvre un protocole de dissolution.

synthèse sont souvent lentes à température ambiante : 
Les compétences à acquérir du chapitre 6
une élévation de température permet de les accélérer. 
1.  Savoir mettre en œuvre un protocole de synthèse.
L’inconvénient est que les réactifs ou les produits de 
2.  Connaître la constitution d’une solution.
la transformation sont susceptibles de s’évaporer. Pour 
3.  Savoir  préparer  une  solution  de  concentration 
éviter ces pertes de matière, les chimistes utilisent des 
massique précise.
réfrigérants qui permettent de condenser les vapeurs 
produites lors du chauffage. 
Le  chauffage  à  reflux  est  utilisé  dans  la  synthèse  du 
Évaluation diagnostique p. 92
paracétamol proposé dans l’activité 4.
SITUATION 1
L’aspect macroscopique d’un solide ne permet pas d’en 
connaître la constitution au niveau microscopique. Dans 
le cas des solides solubles dans l’eau, certaines proprié-
tés  de  la  solution  obtenue  permettent  de  mettre  en  activités
évidence la  présence d’espèces ioniques  ou molécu- Activité 1
laires. L’activité 1 met en place la notion de solutions  Deux grands types de solutions aqueuses p. 94
aqueuses moléculaire ou ionique.
1.  On voit sur les photos que la lampe brille dans le cas 
SITUATION 2 de la solution d’eau salée.
On conçoit aisément qu’en réalisant la solution de la  2. a. NaCℓ (s) Æ Na+ (aq) + Cℓ- (aq).
manière qui est décrite, le volume de solution obtenu  b.  C12H22O11 (s) Æ C12H22O11 (aq).
est supérieur à 100 mL. La concentration de la solution 
3.  Un solide moléculaire est composé de molécules. 
obtenue est donc inférieure à celle désirée. L’activité 3
Sa  dissolution  dans  l’eau  conduit  à  une  solution  iso-
propose la préparation expérimentale de solutions de 
lante. C’est le cas du sucre.
concentrations données de façon exacte, moyennant 
Un solide ionique est composé d’ions. Sa dissolution 
l’utilisation  de  verrerie  permettant  de  s’affranchir  du 
dans l’eau conduit à une solution conductrice du cou-
volume du soluté utilisé.
rant électrique. C’est le cas du sel.
SITUATION 3 4.  Une solution ionique conduit le courant électrique ; 
L’utilisation du chauffage à reflux pour la synthèse d’es- une solution moléculaire ne conduit pas le courant élec-
pèces chimiques est vu en classe de 3e. Les réactions de  trique.

27
Activité 2 4.  À  froid,  le  paracétamol  cristallise.  On  peut  ainsi  le 
Un antibiotique à préparer p. 95 récupérer par simple filtration.
1.  Ces composés sont des excipients. 5.  Voir fiche pratique 9 p. 326.
2.  De  par  son  effervescence,  une  eau  gazeuse  peut  6.  Comparer  les  masses  obtenues  par  les  différents 
gêner le bon ajustement de la solution au trait. groupes  permet  de  faire  réfléchir  sur  le  nombre  de 
chiffres significatifs à garder pour la valeur de la masse, 
3.  Un  liquide  homogène  a  la  même  composition  en 
sur les sources d’erreurs de manipulation ou de lecture 
tout point. Il est important de bien agiter la solution, 
des appareils, ou encore sur la précision du matériel et 
sinon on pourrait prélever des quantités variables de 
les erreurs systématiques éventuelles. 
principe actif pour un même volume.
7.  Puisque l’on dispose de paracétamol de référence, 
4.  D’après la notice, une cuillère-dose de 5 mL contient 
pour vérifier que le solide synthétisé est bien du para-
250 mg d’amoxicilline.
cétamol, on peut :
5.  Puisque le flacon permet de préparer 60 mL de solu- –  réaliser  une  CCM  en  déposant  aussi  le  produit  de 
tion, soit 12 fois 5 mL, il doit contenir 3,0 g d’amoxicilline. référence ;
6.  La masse totale de poudre contenue dans le flacon  – déterminer la température de fusion des deux solides 
est supérieure puisqu’en plus de l’amoxicilline, le médi- (à l’aide d’un banc Kofler par exemple) et les comparer.
cament renferme des excipients.
7.  Si le mode de préparation est correctement suivi, il 
y aura 0,25 g d’amoxicilline pour 5 mL de solution, soit 
exercices
une concentration massique égale à 50 g · L-1. OBJECTIF 1 : Comprendre les étapes d’une synthèse.
1  1.  Le montage  c .
Activité 3
2.  Montage  a  :  montage  de  distillation,  permet  de 
Préparer une solution séparer les constituants d’un mélange homogène.
de concentration donnée p. 96
Montage  b  : montage de décantation avec ampoule à 
1. Étude de la dissolution décanter : permet de séparer deux liquides non miscibles.
2.  Sur la figure 2, on voit que le volume final est infé-
rieur  à  50 mL :  il  n’y  a  pas  toujours  conservation  du  2  1. Voir schémas des exercices 5 et 4.
volume lors d’une dissolution. 2.  Le chauffage provoque une élévation de tempéra-
2. Préparation d’une solution ture qui augmente la vitesse de la transformation.
3.  C’est  la  solution  présentée  sur  la  photo  b,  dans  la  3.  Le réfrigérant permet de condenser les vapeurs issues 
fiole jaugée, qui correspond à une solution de 100 mL  du milieu réactionnel chauffé et ainsi de ne pas perdre 
contenant 8 g de sucre. de matière par évaporation.
4.  La solution ainsi préparée a pour concentration mas- 4.  Cela dépend des températures de chauffage et des 
sique 80 g · L-1. températures  d’ébullition  des  espèces  chimiques  qui 
interviennent dans la synthèse.
Pour conclure
5.  Il est difficile de préparer une solution de 60 mL conte- 3   Ordre chronologique : d-a-c-b.
nant 8 g de sucre car il n’existe pas de fiole jaugée de 60 mL.
4  1.  Le produit est corrosif : port de gants, lunettes 
Activité 4 et blouse.
Synthèse du paracétamol p. 97 2.  On peut utiliser des pipettes graduées, éventuelle-
1.  Le pictogramme qui figure sur la bouteille d’anhy- ment des éprouvettes graduées.
dride éthanoïque indique que c’est une solution cor- 3. a.
rosive, d’où le port de gants et de lunettes lors de son 
réfrigérant à air
utilisation. erlenmeyer
2.  Cette  étape  de  chauffage  permet  de  dissoudre  le 
paraminophénol.
mélange barreau aimanté
3.  Le réfrigérant à air permet de condenser les vapeurs 
réactionnel
formées  par  le  chauffage  du  mélange :  les  produits 
retombent alors dans l’erlenmeyer. Pour des chauffages  bain-marie
plus forts, on utilise de préférence un réfrigérant à eau,  plaque
plus efficace mais plus lourd à mettre en œuvre. chauffante

28
b. La température de chauffage est basse par rapport 9  a. NaCℓ (s) Æ Na+ (aq) + Cℓ- (aq).
aux températures d’ébullition des espèces chimiques. b. FeCℓ3 (s) Æ Fe3+ (aq) + 3 Cℓ- (aq).
c. La réaction est lente. c. FeSO4 (s) Æ Fe2+ (aq) + SO42- (aq).
4. Le bain de glace fait chuter la température et la solu- d. Na2SO4 (s) Æ 2 Na+ (aq) + SO42- (aq).
bilité de l’acétanilide diminue : il apparaît donc sous
forme solide. 10  1. Une solution conductrice contient des ions, une
solution non conductrice contient des molécules.
5. Après extraction, on peut réaliser une chromatogra-
phie ou prendre le point de fusion du solide obtenu. 2. C6H12O6 (s) Æ C6H12O6 (aq).
CuCℓ2 (s) Æ Cu2+ (aq) + 2 Cℓ- (aq).
5  1. La pierre ponce permet de réguler l’ébullition et C2H6O (l) Æ C2H6O (aq).
d’homogénéiser la température dans le ballon. MgCℓ2 (s) Æ Mg2+ (aq) + 2 Cℓ- (aq).
Aℓ2(SO4)3 (s) Æ 2 Aℓ3+ (aq) + 3 SO42- (aq).
2. On doit pouvoir séparer le ballon du chauffe-ballon
sans difficulté dans le cas où la réaction s’emballerait :
11  1. KCℓ (s) Æ K+ (aq) + Cℓ- (aq).
en abaissant le support, ceci est fait rapidement.
2. Dans le premier cas, la solubilité ne sera pas dépas-
3. Il faut assurer la stabilité du dispositif. sée : tout le solide ionique sera dissous, le système
4. L’extrémité doit rester ouverte. Dans le cas contraire sera homogène, il ne présentera qu’une phase. Dans
des surpressions seraient créées dans le dispositif ! le second cas, la solubilité est dépassée, une partie
5. L’alimentation par le bas permet d’avoir le réfrigé- du solide ne sera pas dissoute, le système ne sera pas
rant en permanence rempli d’eau, lui permettant de homogène, il présentera deux phases.
jouer correctement son rôle de condenseur.
12  1. On fait barboter ce gaz dans de l’eau de chaux :
un précipité blanc apparaît.
2. Cette solution contient des ions.
Objectif 2 : Connaître la constitution d’une
­solution. 3. La réponse b est exacte : le dioxyde de carbone est
une molécule, donc une espèce chimique non chargée
6  1. Le solvant est l’espèce chimique qui permet de
globalement.
dissoudre, le soluté est l’espèce chimique que l’on dis-
sout.
2. Les molécules du solvant entrent en interaction avec
les constituants du soluté et les séparent, puis les dis- Objectif 3 : Exploiter l’expression de la concen-
persent dans le solvant. tration massique.
3. On s’intéresse à la conductivité électrique de cette 13  1. Spatule, capsule, entonnoir, fiole jaugée de
dernière : une solution ionique conduit le courant, à la 100 mL et son bouchon, pipette compte-gouttes et
différence d’une solution moléculaire. pissette d’eau.
7  a. Faux : les molécules de saccharose se retrouvent 2. Voir fiche 14 p. 331 du manuel de l’élève.
en solution. m
b. Faux : la fusion ne nécessite pas un solvant mais un 3. cm =   = 25 g · L-1.
Vsolution
apport d’énergie.
c. Exact.
15  1. mglucose = cm · Vsolution = 4,5 g.
d. Faux : elles interagissent avec l’eau.
2. a. Il n’a pas été tenu compte du volume du soluté
8  qui contribue, lui aussi, au volume de la solution.
b. Voir fiche 14, p. 331 du manuel de l’élève.
Mélange Solution Soluté Solvant
a oui chlorure de eau 16  Solution n° 1 : cm = 60 g · L-1.
sodium Solution n° 2 : cm = 80 g · L-1.
b non Solution n° 3 : cm = 1,8 ¥ 102 g · L-1.
c oui eau éthanol
d non 17  1.  %massique = 0,398 % ª 0,400 %.
e oui éthanol eau 2. 500 mL d’eau.
f oui aspirine éthanol 3. cm = 4,00 g · L-1.

Chapitre 6 Fabrication de médicaments 29


ExErcices de synThèsE 4. a. m’peroxyde = 7,33 g.
18  1. Ion magnésium Mg2+ ; ion chlorure Cℓ-. b.  Vs = 2,00 ¥ 10-2 L = 20,0 mL.
c.  On tare la balance avec un petit bécher dans lequel 
2. a. MgCℓ2(s) Æ Mg2+ (aq) + 2 Cℓ- (aq).
on verse petit à petit le peroxyde d’hydrogène en ajus-
b.  cm = 2,7 ¥ 102 g · L-1.
tant près des 7,33 g à prélever avec une pipette à usage 
3.  c1m = 5,3 ¥ 102 g · L-1   et   c2m = 1,3 ¥ 102 g · L-1. unique ou un compte-gouttes. Voir fiche 14 p. 331 du 
manuel de l’élève.
19  1. Masse à prélever : m = 5,0 ¥ 10-1 g.
Protocole : voir fiche 14 p. 331 du manuel de l’élève. 25  1. Les réactifs sont l’acide salicylique et l’anhydride 
2.  Masse à prélever : m = 5,0 ¥ 10-3 g. éthanoïque.
Cette masse est difficile à prélever, car on ne dispose  2.  Vanhydride = 20,0 mL.
pas  d’une  balance  ayant  une  précision  suffisante  (au 
3. b. Le chauffage à reflux permet d’augmenter la vitesse 
1/10 000).On réalisera cette solution par dilution d’une 
de la réaction de synthèse par chauffage sans perdre 
solution-mère.
de matière par évaporation grâce au réfrigérant.
20  1. cm = 2,7 g · L-1. 4.  La chute de la température diminue la solubilité dans 
2. a. c’m = 1,6 g · L-1. le milieu réactionnel de l’aspirine, qui cristallise alors.
b.  cm = 48 g · L-1. 5.  Filtration sous pression atmosphérique et filtration 
3.  m = 0,16 g. sous pression réduite avec filtre büchner et fiole à vide. 
La seconde est nettement plus rapide et plus efficace.
22  1. Le solvant est l’éthanol, les solutés sont l’eau et  6. a. Le produit synthétisé n’est pas pur (deux taches = 
le camphre. deux  espèces  chimiques),  mais  contient  de  l’aspirine 
2.  Valcool = 105 mL. puisqu’une  tache  a  migré  à  la  même  hauteur  que  le 
3.  malcool = 83 g. témoin d’aspirine pure.
b.  Rf = 0,7.
4.  cm = 5,5 ¥ 102 g · L-1.

23  1.  NaCℓ (s) Æ Na+ (aq) + Cℓ- (aq).
En rOute vErs la PrEmIèrE
MgCℓ2 (s) Æ Mg2+ (aq) + 2 Cℓ- (aq).
MgSO4 (s) Æ Mg2+ (aq) + SO42- (aq). 26  1. Il  y  a  montée  de  l’eau  dans  le  ballon  (création 
d’une  dépression  par  « disparition »  du  gaz)  et  chan-
2.  m = 1,03 kg.
gement de coloration de la solution.
3.  msel = 36 g dans un litre d’eau de mer.
2.  La solution est conductrice donc elle contient des 
4.  mchlorure de sodium = 77 % ¥ msel  ions.
soit 28 g dans 1 L d’eau de mer.
3.  Les ions chlorure Cℓ- (aq).
24  1.  m = 555 g. 4.  Les ions H+ (aq).
2.  mperoxyde = 33,0 % ¥ m = 1,83 ¥ 102 g. 5.  La solution est acide.
3.  cm = 3,66 ¥ 102 g · L-1. 6.  HCℓ (g) Æ H+ (aq) + Cℓ- (aq).

30
pHYsiQue cHaPitre

7
manuel, p. 110

Observation et analyse
de mouvements
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Relativité du mouvement. – Comprendre que la nature du mouvement observé dépend 
– Référentiel. Trajectoire. du référentiel choisi.
– Réaliser et exploiter des enregistrements vidéo pour  analyser 
des mouvements.

Les compétences à acquérir du chapitre 7 activités


1.  Observer et analyser des mouvements. Activité 1
2.  Donner les caractéristiques d’un mouvement. De la trajectoire au mouvement p. 112
3.  Comprendre  que  la  nature  d’un  mouvement 
1. a. Les trajectoires sont matérialisées sur les figures 1 
dépend du référentiel choisi.
et 4 par les traces laissées, soit par les skis soit par les 
empreintes des pas dans le sable.
b.  « Rectiligne » qualifie ce qui est droit, « curviligne » 
ce qui est formé par des lignes courbes et « circulaire » 
Évaluation diagnostique p. 110
ce qui décrit un cercle.
SITUATION 1 c.  Les trajectoires sont rectilignes sur les figures 1 et 4. 
Lors du 100 m, pour Usain Bolt, la vitesse passe de 0  Elles sont curvilignes pour les deux autres pour un tour 
à 12,4 m · s-1 sur les 80 premiers mètres. Elle décroît  de piste, mais elles présentent des portions circulaires 
généralement avant la ligne d’arrivée. La vitesse varie  et des parties rectilignes.
donc pendant la course. 2. a. Si la vitesse reste toujours la même, le mouvement 
est uniforme. Si la vitesse diminue, il est ralenti et si la 
SITUATION 2 vitesse augmente, il est accéléré.
La  distance  entre  les  deux  pieds  donne  l’échelle  des  b.  La  vitesse  ne  change  pas  au  cours  des  épreuves 
distances.  L’intervalle  de  temps  entre  deux  positions  décrites  par  les  figures 3  et 4.  En  revanche,  elle  aug-
de la balle est de 1/500 seconde soit 2 ms. La distance  mente pour les deux autres.
mesurée  sur  le  document,  puis  ramenée  à  sa  valeur 
réelle grâce à l’échelle, permet de déterminer la vitesse  3.  Fig. 1 : mouvement rectiligne accéléré.
sur un intervalle de temps de 10 ms par exemple. La  Fig. 2 : mouvement curviligne accéléré.
vitesse a pour valeur 68 m · s-1 soit 245 km · h-1… Un  Fig. 3 : mouvement curviligne uniforme.
swing  d’entraînement  puisque  la  vitesse  d’une  balle  Fig. 4 : mouvement rectiligne uniforme.
frappée par un champion peut atteindre les 300 km · h-1.
Activité 2
SITUATION 3 La chronophotographie au service du sport p. 113
Pour un observateur au sol, le parachutiste ne remonte  1.  Étymologiquement, le mot « chronophotographie » 
pas, il continue de descendre, mais sa vitesse diminue.  se décompose en trois parties : khrônos, « le temps » ; 
En  revanche,  si  son  vol  est  filmé  par  un  autre  para- phôtos, « la lumière » et graphos, « l’écriture ». Ce terme 
chutiste, qui, lui, n’ouvre pas son parachute, le mou- est  inventé  par  Marey.  Cette  technique  permet  de 
vement  observé  donne  l’impression  que  le  parachu- décomposer  un  mouvement  par  des  photographies 
tiste remonte. successives et rapprochées.

31
2. a. De  haut  en  bas,  en  partant  de  l’image  située  à  Activité 4
droite. Mesurer des vitesses p. 115
b.  À l’aide d’une règle d’un mètre posée sur le sol, qui  1. a. L’objectif de la caméra doit être perpendiculaire 
n’est pas visible sur la photographie, mais qui apparaît  au plan du mouvement.
dans le dessin. b.  Car les caméras suivent l’action. L’objectif est donc 
3.  Sept images ont été supprimées pour obtenir une  mobile.  S’il  se  déplace  à  la  même  vitesse  que  l’évé-
figure plus claire. nement  filmé,  il  est  toutefois  possible  d’effectuer  un 
4.  Ce saut, mesuré entre l’extrémité du pied d’appui et  changement de repère pour chaque image, mais cette 
l’impact du pied dans le sable, a pour longueur 4,0 m. manipulation est assez fastidieuse, et peut générer des 
erreurs sur la mesure.
5.  La distance parcourue par le sauteur est plus impor-
tante que la longueur du saut, sa valeur est de 5,7 m.  2. Il faut un objet de dimensions connues, pour pou-
La durée du saut est de 10 ¥ 1/14 s. La vitesse est donc  voir ensuite déterminer l’échelle sur le logiciel de poin-
v ª 8 m · s-1. tage à partir de l’image filmée.
3.  Après avoir choisi une taille d’image adaptée, l’écran 
doit  être  étalonné  à  l’aide  de  l’objet  de  dimensions 
Activité 3 connues. Il faut ensuite choisir la place et la direction 
Analyser un mouvement p. 114 des axes du repère d’espace, puis définir l’origine des 
temps.
1. De l’objet au point
4. Le logiciel donne les coordonnées du point : x et y 
1.  Le  ballon  doit  avoir  un  mouvement  de  rotation.  Il  en mètre, et le temps t en seconde.
est possible de coller quelques marques bien visibles 
sur celui-ci, afin de faciliter le pointage. 5. b. La courbe y = f(x) est la trajectoire.

3.  Le centre du ballon possède le mouvement le plus  6. a. La formule est du type : = (cellule dernière valeur 


simple. pour  x  –  cellule  première  valeur  de  x)/(cellule  temps 
final – cellule origine des temps).
2. Des trajectoires différentes b.  Car l’ordonnée y ne varie pas, sa vitesse est nulle.
1.  La trajectoire obtenue est la suivante :
7. a. On utilise une formule du type : = (cellule valeur 
1 9 de x à t + 0,1 s – cellule valeur de x à t = 0,1 s).
2 8 b.  Les valeurs de la vitesse sont calculées par une for-
3 7 mule du type : = (cellule trouvée à la question 7.a)/0,1.
4 6 8.  Ce  mouvement  est  étudié  dans  le  référentiel  ter-
5 restre.
Cette trajectoire est curviligne. C’est une cycloïde, éga- 9.  Le mouvement est rectiligne, il sera uniforme si la 
lement appelée roue d’Aristote ou roulette de Pascal.  vitesse ne change pas, accéléré ou ralenti sinon.
Elle est tracée par rapport au référentiel route, qui est 
qualifié de terrestre.
2.  On obtient la trajectoire ci-dessous : exercices
1/9
8 2 OBJECTIF 1 : Observer et analyser des mouve-
ments.
1  1. Le centre de la balle.
7 3
2.  La rotation de la balle.

6 4 2  1. Une roue, le cadre, le pédalier.
5 2.  Le cadre possède le mouvement le plus simple.
La  trajectoire  est  circulaire,  elle  est  obtenue  dans  le  3.  Tous les points des éléments fixés au cadre : le gui-
référentiel vélo. don, la selle et le porte-bidon par exemple.
Pour conclure 3  1. a. Tous les points situés sur l’axe central du mobile.
3.  La trajectoire dépend du référentiel choisi pour obser- b.  Les longueurs sont mesurées directement sur l’en-
ver un mouvement. registrement papier.

32
c.  Les durées sont sélectionnées à l’aide du générateur  2.  La vitesse sur 100 m est v = 100/9,58 = 10,44 m · s-1. 
d’impulsion. Deux points consécutifs sont séparés par  Sur 200 m, elle vaut v’ = 10,42 m · s-1.
cette durée. L’origine du temps correspond à la posi- Les valeurs de vitesse valident la réponse précédente.
tion initiale du point. 3.  En  multipliant  par  3,6  les  valeurs  calculées  à  la 
d.  Cette technique permet surtout la modélisation de   question 2, on obtient : 
certains mouvements dans des conditions particulières.  v = 37,58 km · h-1  et  v’ = 37,52 km · h-1.
Elle se limite à des mouvements plans, sur des durées 
très courtes. 9  1. En seconde, ce temps vaut : 
2.  La photo, et plus précisément la chronophotogra- 6 ¥ 3 600 + 11 ¥ 60 + 31 = 22 291 s.
phie, et l’enregistrement vidéo. 2.  v = (224 ¥ 103/22 291) = 10,05 m · s-1, soit en multi-
pliant par 3,6, une vitesse v = 36,18 km · h-1.
4  1. Il s’agit d’une chronophotographie.
11  1. Rectiligne ralenti.
2.  En mesurant la longueur du ballon sur le document, 
afin de déterminer une échelle qui permet de graduer  2.  Curviligne  ralenti  dans  sa  phase  ascendante,  puis 
les axes. accéléré pendant la descente.
3.  Rectiligne uniforme.
5  1.
4.  Rectiligne ralenti.
x (m) 0,05 0,08 0,14 0,21 0,32
y (m) 0,77 0,64 0,44 0,24 0,10 12  1. Une chronophotographie.
2.  La chute est verticale, la main doit être en haut.
2.  L’origine  des  temps  correspond  au  point  de  coor-
3.  Le mouvement est rectiligne accéléré.
données x = 0,05 et y = 0,77 m.
13  Figures  a   et  b  : le mouvement est rectiligne ver-
6  1. L’échelle pour chaque axe peut être de 1 cm pour  tical. La vitesse de la bille lâchée à l’air libre augmente 
5 cm. tout le temps : le mouvement est accéléré. La vitesse 
2. de la bille lâchée dans l’huile augmente jusqu’à la cin-
y (cm) quième position, puis devient stable ensuite. Le mou-
vement est donc accéléré, puis uniforme.
25
14  1. Car le sol est horizontal, l’ordonnée du point reste 
20
donc toujours constante. Le repère choisi ici a pour ori-
15 gine la position de départ du point mobile.
2.  Le mouvement est rectiligne. Les intervalles de temps 
10
sont égaux entre chaque position. En revanche, la dis-
5 tance parcourue (x ici) augmente, la vitesse augmente 
x (cm) aussi, le mouvement est donc accéléré.
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 3.  En D6, on indique : = (K2 - B2)/(K1 - B1).
4. a. Les vitesses sont calculées pour les distances par-
7  1. Puisque le repère est orthonormé, les abscisses 
courues  chaque  seconde.  En  C4,  par  exemple,  la  for-
correspondent à la seconde ligne du tableau. Le pre-
mule est : = (C2 - B2)/1 ; en K4, elle est : = (K2 - J2)/1. 
mier  point  a  en  effet  pour  coordonnées  2,5  gradua-
b.  En B4, il est impossible de connaître la distance par-
tions comme abscisse et 1 graduation comme ordon-
courue.
née. Chaque graduation des axes correspond donc à 
c.  Le mouvement est bien accéléré, puisque la vitesse 
10 cm, soit 0,1 m.
augmente à chaque seconde.
2.
y (cm) 10 20 30 40 50 60
OBJECTIF 3 : Décrire un mouvement par rapport
x (cm) 25 50 75 100 125 150
à un référentiel.
15  1. a. Par rapport au référentiel terrestre.
b.  La caméra filme le mouvement sur la ligne de départ 
OBJECTIF 2 : Caractériser un mouvement. supposée droite. La trajectoire est donc rectiligne. La 
8  1. Le temps sur 200 m est plus grand que le temps  vitesse varie car la voiture accélère, le mouvement est 
sur 100 m multiplié par 2. Il va donc plus vite sur 100 m. rectiligne accéléré.

Chapitre 7   Observation et analyse de mouvements 33
2. a. Par rapport au référentiel voiture. ExErcices de synThèsE
b.  Le pilote est immobile (ou presque). 21  1. Une chronophotographie.
16  a.  Avant l’ouverture, par rapport au sol, le mouve- 2.  Elle permet de donner l’échelle des longueurs.
ment est rectiligne accéléré au début, puis uniforme.  3.  À la première représentation du lanceur.
Pour la seconde caméra, le parachutiste paraît immo- 4.  Il y a 7 positions, la durée entre chaque dessin est 
bile. 0,75/6 = 0,13 s.
b.  À  l’ouverture,  le  mouvement  filmé  est  rectiligne 
5.  Un repère d’espace.
ralenti,  puis  uniforme  quand  la  vitesse  du  parachu-
tiste se stabilise, seul le sens change selon la caméra.  6.  On utilise un papier calque ou transparent fixé sur 
Par rapport au sol, le parachutiste descend, et par rap- la chronophotographie.
port au caméraman, le parachutiste « remonte ».

17  1. Ils sont immobiles dans le référentiel voiture et 
en mouvement par rapport à la route.
2.  Ils sont immobiles par rapport au sol, mais pour un 
observateur qui se trouverait sur la Lune par exemple, 
ils sont en mouvement. On peut également introduire 
ici le référentiel géocentrique.

18  Le  fromage  a  un  mouvement  rectiligne  accéléré 


pour  le  renard.  Le  corbeau  voit  son  fromage  devenir 
de plus en plus petit, s’il est dans l’axe du fromage, le 
centre de celui-ci semble ne pas avoir de mouvement.  7.  Le référentiel terrestre.
Le fromage n’a pas de mouvement par rapport à lui- 8.  Le mouvement est curviligne uniforme pour les 4 pre-
même. mières positions, puis curviligne accéléré ensuite.

19  Agent secret… perdu 22  1. Vitesse  de  Strobl =  vS =  3 312/(60  +  51,58)
Au cours d’une filature, un agent secret a envoyé des infor- = 29,68 m · s-1.
mations au quartier général de son agence. Malheureuse- Vitesse de Cuche = vC = 3 312/(60 + 53,74) = 29,12 m · s-1.
ment, la transmission a été mauvaise. Au quartier géné- 2.  vS = 106,9 km · h-1 et vC = 104,8 km · h-1.
ral, les gens ont seulement été capables de lire le message 
3.  Pendant la durée de la descente de F. Strobl, D. Cuche 
suivant, mais des mots manquent :
parcourt la distance = vC ¥ (60 + 51,58) = 3 249 m, soit 
« Métro… Entre les stations… un type a l’allure suspecte  62,8 m de moins que F. Strobl.
immobile comme moi… mais nous avançons… danger… 
4.  La vitesse varie : le mouvement est le plus souvent 
les gens arrivent vite en face de moi… pourtant certains 
accéléré dans les parties rectilignes et ralenti dans les 
ne marchent pas… »
courbes.
1.  Où l’agent secret est-il situé ?
Sur un tapis roulant. 23  1. L’axe des abscisses suit la pente, l’axe des ordon-
2.  Quel est son mouvement par rapport au référentiel ter- nées est perpendiculaire à la pente et l’origine est au 
restre ? point A.
Rectiligne uniforme. 2.  À l’aide du diamètre de la balle. En fonction du repère 
choisi et du point étudié (le centre de la balle), la valeur 
20  1. Dans le référentiel terrestre. de y correspond au rayon de la balle. Le diamètre de la 
2.  L’Étoile polaire. balle est donc de 4,2 cm.
3.  Ce mouvement circulaire uniforme des étoiles est lié  3.
en fait à la rotation de la Terre sur son axe des pôles. Il  y (cm)
ne correspond pas au mouvement réel des étoiles pour  2,5
un observateur qui ne pointe pas l’Étoile polaire. 2
1,5
4.  Un cercle pour 24 h. Il faut mesurer l’angle au centre 
1
d’un arc de cercle. On trouve 16°.
0,5 x (cm)
En 24 h, l’étoile parcourt 360°. Pour 16°, ce temps est  0
de 1,1 h. 1 2 3 4 5 6

34
4.  Le  centre  de  la  balle  est  animé  d’un  mouvement  b.  Simon est immobile dans le référentiel tapis et son 
 rectiligne accéléré pour les 5 premières positions, puis  mouvement est rectiligne uniforme dans le référentiel 
rectiligne uniforme. terrestre (murs du métro).
2.  Par rapport au tapis, la vitesse de Dylan est : 
24  1. La  vitesse  augmente,  le  mouvement  est  recti-
vD = 95 ¥ 0,70/60 = 1,1 m · s-1 = 4,0 km · h-1.
ligne vertical vers le bas et accéléré.
Par rapport aux murs du métro, sa vitesse est : 
2. a. vD’ = vD + vitesse tapis = 7,0 km · h-1.
Graduation (mL) 300 260 220 180 140 100 Dylan  a  un  mouvement  rectiligne  uniforme  dans  les 
Temps (s) 0 4,0 8,0 12,0 16,0 20,0 deux référentiels, mais des vitesses différentes.
Distance D (cm) 0 6,0 12,0 18,0 24,0 30,0
28  1. Le  bateau  est  en  mouvement.  Les  pierres  sont 
b.  lâchées sans vitesse initiale.
D (cm)
2.  Dans le référentiel terrestre, la pierre B a une trajec-
0 5 10 15 20 25 30 35
toire rectiligne.
c.  La distance entre les points est constante pour des 
3.  Dans le référentiel bateau, la pierre A possède une 
durées égales, la vitesse est donc constante.
trajectoire rectiligne.
Sa valeur est v = distance parcourue/durée de parcours 
= 0,30/20 = 0,015 m · s-1. 4.  Il se place dans le référentiel bateau.
d.  La bille a un mouvement rectiligne vertical vers le 
bas et uniforme.
En rOute vErs la PrEmIèrE
25  1. a. Il parcourt 47,5 m pour 50 pas.
b.  Il compte 7 fois 50 pas, la distance totale est donc  29  1. C’est une orbite circulaire par rapport au centre 
de 7 ¥ 47,5 = 332,5 m. de la Terre, située dans le plan équatorial. La vitesse de 
rotation d’un satellite, sur une telle orbite, est la même 
2.  Un  stade  comporte  des  parties  rectilignes  et  des 
que celle de la Terre (un tour en 24 h).
courbes, la trajectoire sera donc rectiligne et curviligne. 
Pour un tour complet, elle est curviligne. 2.  Il est immobile.
3. a. On utilise un calcul identique pour chaque durée  3.  Circulaire uniforme. On peut toujours demander de 
chronométrée tous les 47,5 m. On obtient les valeurs  calculer la vitesse du satellite si on donne le rayon de 
suivantes : son orbite par rapport au centre de la Terre.
Durée (s) 11,5 10 10 9,9 9 8,5 8
30  1. Le référentiel terrestre.
v (m · s-1) 4,13 4,75 4,75 4,80 5,28 5,59 5,94
2.  Elle augmente. Le mouvement est rectiligne ­accéléré.
b.  La vitesse augmente.
3.  Elle devient constante et sa valeur est de 53 m · s-1 
4.  Il s’agit d’un mouvement curviligne accéléré. soit 191 km · h-1.
26  1. Différentes propositions sont possibles. 4.  Un mouvement rectiligne uniforme.
2.  Inutile de se déguiser en gymnaste. Il suffit de ­marcher  5.  La vitesse minimale de 12 km · h-1 est égale à 3,3 m · s-1.
et de lancer une balle verticalement vers le haut. Le bal- La  courbe  donnant  l’évolution  de  sa  vitesse  à  l’allure 
lon retombe dans la main, ou au niveau de celle-ci. suivante :
3.  Dans le référentiel terrestre, le mouvement est cur- v (m · s–1)
viligne ralenti pendant la montée, puis accéléré dans  60
la descente. Dans le référentiel gymnaste, il est recti- 50
ligne vertical ralenti vers le haut, puis rectiligne verti- 40
cal accéléré vers le bas. 30
20
27  1. a. Simon  est  immobile  par  rapport  au  tapis,  sa  10
vitesse est nulle. Par rapport aux murs du métro, il a la  t (s)
0
vitesse du tapis roulant, soit 3,0 km · h-1. 25 26 27 28 29 30

Chapitre 7   Observation et analyse de mouvements 35
cHaPitre pHYsiQue

8
manuel, p. 126

Appréhender la nature
des mouvements
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Actions mécaniques, modélisation par une force. – Savoir qu’une force s’exerçant sur un corps modifie la valeur 
– Effets d’une force sur le mouvement d’un corps : modifica- de  sa  vitesse  et/ou  la  direction  de  son  mouvement  et  que 
tion  de  la  vitesse,  modification  de  la  trajectoire.  Rôle  de  la  cette modification dépend de la masse du corps.
masse du corps. – Utiliser le principe d’inertie pour interpréter des mouvements 
– Principe d’inertie. simples en termes de forces.
– Réaliser et exploiter des enregistrements vidéo pour analyser 
des  mouvements.

L’activité 3 présente les différentes théories du mouve-
Les compétences à acquérir du chapitre 8
ment et permet d’établir la différence entre les notions 
1.  Connaître les effets d’une action mécanique.
de force et de vitesse.
2.  Savoir modéliser une action mécanique par une 
force. SITUATION 3
3.  Savoir utiliser le principe d’inertie pour  interpréter  Les  élèves  parlent  souvent  dans  ce  cas  de  force 
des mouvements.  centrifuge pour justifier le mouvement du pilote et du 
copilote. Le diagramme objets-actions de la situation et 
le principe d’inertie abordée dans l’activité 4 permet-
Évaluation diagnostique p. 126 tent de montrer que le pilote projeté vers  l’extérieur 
SITUATION 1 du  virage  n’est  pas  soumis  à  une  force  supplémen-
L’action  mécanique  de  l’air  en  mouvement  explique  taire : son mouvement s’explique par l’application du 
l’envol  du  kitesurfeur.  Cette  action  est  repartie  et  de  principe d’inertie.
contact. De nombreux élèves auront tendance à  penser 
qu’il s’agit d’une action à distance. L’activité 1 permet 
de  classer  de  manière  précise  les  différentes  actions  activités
mécaniques.
Activité 1
SITUATION 2 Notion d’action mécanique p. 128
Contrairement à une idée reçue, la flèche une fois déco- 1., 2. et 3.
chée de son arc n’est plus soumise à l’action mécanique  Fig. 1 Fig. 2 a Fig. 2 b Fig. 3 Fig. 4
de  l’arc,  conception  aristotélicienne  du  mouvement 
la ou les
(notion  d’impetus).  Les  élèves  font  souvent  la  confu- Donneur
pied
Terre athlète
air en 
mains
sion entre action mécanique et vitesse. du joueur mouvement
du joueur
L’activité 2 permet l’introduction de la notion de force  Receveur ballon athlète trampoline voile ballon
qui modélise l’action mécanique. Cette force est repré- Action… de contact à distance de contact de contact de contact
sentée par un segment fléché. On ne parlera pas ici de  Action… localisée répartie localisée répartie localisée
vecteurs, car c’est une notion que les élèves n’ont pas  modification
abordée au collège. Dans cette activité est aussi pré- mise en  de la vitesse  déformation augmentation changement
senté le diagramme objets-actions : c’est un outil per- Effet mouvement  de l’athlète et  du  de la vitesse de direction
mettant de réaliser correctement le bilan des actions  du ballon changement trampoline du bateau du ballon
de direction
mécaniques s’exerçant sur l’objet d’étude.

36
4.  Si le ballon était plus lourd, la ballon serait mis en  Fig. 3
mouvement, mais envoyé moins loin. La vitesse don-
née au ballon serait moins importante. charge

Activité 2
De l’action mécanique à la force p. 129 main main
Terre
1. a. Fig. 1 gauche droite

corde Fig. 4

balle
skieur

raquette Terre
Terre eau
b.  Fig. 1 : actions de la Terre, de l’eau, de la corde.
Fig. 2 Fig. 2 : actions de la Terre, du sol et du ballon.
Fig. 3 :  actions  de  la Terre,  de  la  main  gauche,  de  la 
ballon main droite.
Fig. 4 : actions de la Terre et de la raquette.
2.  Pour les 4 situations, l’action de la Terre est modélisée 
par le poids, possédant les caractéristiques ­suivantes :
footballeur –  point  d’application :  le  centre  de  gravité  de  l’objet 
d’étude ;
– droite d’action : la verticale du lieu considéré ;
Terre sol – sens : vers le centre de la Terre ;
– intensité : proportionnelle à la masse de l’objet d’étude. 

Action mécanique Point d’application Droite d’action Sens d’action


de l’eau le centre des skis direction de  vers le haut
l’inclinaison du skieur
Fig. 1
de la corde le centre de la zone de contact  la direction de la corde vers le bateau
entre la main et la corde
du sol le centre de la zone de contact  verticale vers le haut
entre le joueur et sa chaussure
Fig. 2
du ballon le centre de la zone de contact  direction du tir vers le bas
entre la chaussure et le ballon
de la main gauche  le centre de la zone de contact entre  verticale vers le haut
Fig. 3 (respectivement droite) la main gauche (respectivement droite) 
et la barre
de la raquette le point de contact entre la balle  la direction donnée  le sens donné 
Fig. 4
et la raquette par la raquette par la raquette

Chapitre 8   Appréhender la nature des mouvements 37
3.  Fig. 1 Mais,  la  plupart  des  élèves  ayant  une  conception 
dFcorde/skieur  aristotélicienne  du  mouvement,  ils  vont  représenter 
 l’action mécanique de l’arc sur toutes les flèches.
2. a.
G dFeau/skieur
Aristote Philopon Galilée
Action de l’air  Action de l’arc Action de la Terre
dFTerre/skieur derrière la flèche. sur la flèche sur la flèche
Action de la Terre (impetus)
sur la flèche. Action de la Terre
sur la flèche
Fig. 2 b.  Aristote :
dFmain droite/charge dFmain gauche/charge
G

dFTerre/charge

Philopon :

Fig. 3

dFsol/footballeur
dFballon/footballeur
Galilée : voir schéma de la question 1.
dFTerre/footballeur 3. a.      b.  
arc flèche
Fig. 4

flèche Terre
dFraquette/balle

Terre

dFTerre/balle 4.  La  réponse  dépend  des  élèves.  C’est  l’occasion 


d’amorcer une discussion sur l’activité.
5.  La flèche continue son mouvement car une vitesse 
lui a été communiquée au départ. Cette vitesse dimi-
Activité 3 nue au cours du temps lors de l’ascension de la flèche. 
La théorie du mouvement à travers les âges p. 130 Conformément au diagramme objets-actions, la flèche 
n’est soumise à aucune action mécanique en vol à l’ex-
1.  Le schéma correct est le suivant :
ception de son poids.

Activité 4
dFarc/flèche Le principe d’inertie p. 131
1. et 2. Vérifier sur l’ordinateur de l’élève.
dFTerre/flèche 3. a. Vérifier sur l’ordinateur de l’élève. La courbe doit 
être une droite.

38
b.  L’unité  de  la  pente  de  la  courbe  est  m  ·  s–1,  cette  d.  Action de la main sur une corde tendue, du poing 
pente représente donc la vitesse du mobile. d’un boxeur sur un autre boxeur, de l’index sur un inter-
c.  La vitesse est constante. rupteur.
4. a. 
sol glaçon Terre 3  a.  Répartie et de contact.   b.  Répartie et à distance.
c.  Localisée et de contact.
b.  Le glaçon est donc soumis à :
– l’action mécanique de la Terre ; 4  1. La modification de la trajectoire et de la vitesse 
– l’action mécanique du sol. de la balle.
c.  2.  La balle ayant une masse plus importante, si le joueur 
dFsol/glaçon
tape la balle de softball de la même façon que la balle 
de baseball, la balle sera moins déviée et sa vitesse sera 
moins importante.

5  1. L’action  mécanique  de  l’aimant  sur  la  bille  est 


une action à distance et répartie.
2.  Les effets sont la modification de la trajectoire et de 
la vitesse de la bille.
dFTerre/glaçon 3.  La trajectoire sera moins déviée car, plus la masse de 
l’objet considéré est grande, plus les effets des actions 
mécaniques sont faibles.
5.  En  l’absence  de  frottements,  la  pierre  est  animée  6  1. L’effet de l’action mécanique exercée par les mains 
d’un mouvement rectiligne uniforme. du perchiste est la déformation de la perche.
6.  Les  actions  mécaniques  s’exerçant  sur  la  pierre  2.  L’action mécanique du plongeur en natation sur un 
se compensent. Donc, d’après le principe d’inertie, la  plongeoir souple. L’action du boxeur sur les cordes du 
pierre est soit au repos soit en mouvement rectiligne  ring lorsqu’il est projeté sur celles-ci.
uniforme.
7.  D’après le principe d’inertie, il est impossible de don- 7  1. La vitesse de la balle augmente au moment de 
ner à la pierre une trajectoire circulaire. l’impact. Après impact et dans sa phase de montée, elle 
diminue. Après impact et dans sa phase de descente, 
elle augmente.
2.  L’effet de l’action mécanique du club sur la balle est 
exercices la mise en mouvement de la balle.
OBJECTIF 1 : Connaître les effets d’une action
mécanique.
OBJECTIF 2 : Modéliser une action mécanique
1  par une force.
a b c d
8  a. Le point d’application est au centre de la zone 
air en 
donneur gardien piste Terre de contact entre la voile et l’air en mouvement, soit au 
mouvement
centre de la voile.
receveur ballon kitesurfeur surfeur plongeuse
b.  C’est le centre de gravité du ballon.
action de contact de contact de contact à distance c.  Le  point  d’application  est  le  centre  de  la  zone  de 
mécanique localisée répartie répartie répartie contact entre la tête et le ballon.

2  a.  Action de la raquette sur un volant de badmin- 9   Situation  a  :


ton, de l’air en mouvement sur les branches d’un arbre,  a.  L’objet donneur est la main de l’athlète. L’objet rece-
des chaussures sur le sol. veur est le javelot.
b.  Action de la Terre sur un objet de son voisinage, de  b.  Caractéristiques :
l’aimant sur la limaille de fer, de la règle électrisée sur  –  le  point  d’application  est  le  centre  de  la  zone  de 
une boule de polystyrène. contact entre le javelot et la main ;
c.  Action de l’air dans un ballon de baudruche, de la  – la droite d’action est la direction donnée par la flèche 
piste sur une luge, de la Terre sur un objet de son voi- représentant la force de la main sur le javelot ;
sinage. – le sens est celui de la force représentée.

Chapitre 8   Appréhender la nature des mouvements 39
Situation  b  : Bobsleigh :
a.  L’objet donneur est la Terre. L’objet receveur est le 
javelot. dFsol/bobsleigh
b.  Caractéristiques :
dFsol/bobsleigh
–  le  point  d’application  est  le  centre  de  gravité  du 
javelot ;
– la droite d’action est la verticale (direction de la force 
représentée) ; dFTerre/bobsleigh dFpousseur/bobsleigh
– le sens est orienté vers la Terre (sens de la flèche repré-
sentant la force).

11  1. L’objet d’étude est la balle. 14  1. Le point d’application de la force est le centre de 


2.  La balle est soumise à l’action mécanique de la Terre  la zone de contact entre les mains et la corde ; sa droite 
et à celle de la raquette. d’action est la direction de la corde, son sens est dirigé 
vers les joueurs qui tirent.
3.  La flèche Terre-balle doit être en pointillés, car elle 
représente une action à distance. 2.  La schématisation est la suivante :
dFéquipe 1/corde dFéquipe 2/corde
12 

bateau

OBJECTIF 3 : Utiliser le principe d’inertie pour


interpréter des mouvements.
skieur
15  D’après le principe d’inertie, la moto est soumise à 
des actions mécaniques qui se compensent.

eau Terre 17  1. Les deux actions mécaniques se compensent.


2.  D’après  la  réciproque  du  principe  d’inertie,  si  les 
actions mécaniques se compensent, le ballon est soit 
13  1.  Volley :
au  repos  soit  animé  d’un  mouvement  rectiligne  uni-
ballon main forme. Les deux élèves ont raison.

18  1. Il est rectiligne uniforme.
2.  D’après le principe d’inertie, la voiture est soumise 
Terre à des actions mécaniques qui se compensent.
3.  D’après le principe d’inertie, la voiture persévère dans 
Bobsleigh : son état de mouvement rectiligne uniforme. Elle sera 
donc déportée vers l’extérieur du virage afin de conti-
pousseur(s) bobsleigh piste nuer sa trajectoire rectiligne.

19  1.  Avant et après le choc, le passager du raft est sou-
mis à l’action mécanique de la Terre et à l’action méca-
Terre nique d’appui du bateau.
2.  D’après le principe d’inertie, avant le choc, les deux 
2.  Volley : actions  mécaniques  se  compensent ;  au  moment  du 
choc, le passager persévère dans son état de mouve-
ment rectiligne uniforme. Il est donc projeté vers l’avant 
dFmain/ballon
et non vers l’arrière. Ce dessin ne représente donc pas 
une situation réaliste.

20  Attachez votre ceinture


Lorsqu’on appuie sur les freins d’une automobile, l’action 
dFTerre/ballon
mécanique de la route sur les roues bloquées change le 
mouvement du véhicule.

40
1.  Faire un bilan des actions mécaniques qui s’exercent  23  1. a.
sur le conducteur.
paroi corde
Le conducteur est soumis à deux actions mécaniques : 
celle de la Terre (le poids) et celle exercée par le siège.
2. a.  Qu’est-ce que le principe d’inertie (première loi de  Terre alpiniste
Newton) ?
Voir cours.
b. et 2. a. L’alpiniste est soumis à :
b.  Expliquer pourquoi la partie supérieure du corps du 
– l’action mécanique de la Terre (action à distance et 
conducteur est projetée vers l’avant lorsque la voiture 
répartie) ;
freine.
–  l’action  mécanique  d’appui  de  la  paroi  (action  de 
Le  conducteur  est  toujours  dans  la  voiture :  les  deux 
contact et répartie) ;
actions  s’exerçant  sur  le  conducteur  se  compensent 
–  l’action  mécanique  de  la  corde  (action  de  contact 
donc. Par application du principe d’inertie, le conduc-
et localisée).
teur persiste dans son état de mouvement rectiligne : 
b.  Le  point  d’application  de  la  force  modélisant  l’ac-
il est donc projeté vers l’avant.
tion de la Terre est le centre de gravité de l’alpiniste, sa 
3.  Quel est l’intérêt de la ceinture de sécurité ? droite d’action est la verticale et son sens est orienté 
La  ceinture,  exerçant  une  action  mécanique  sur  le  vers la Terre.
conducteur, l’empêche d’être projeté en avant. Le point d’application de la force modélisant l’action de 
la paroi est le centre de la zone de contact entre l’alpi-
21  1. a. Le surfeur est soumis à l’action mécanique de 
niste et la paroi, sa droite d’action est l’horizontale, et 
la Terre et à celle de la piste.
son sens est orienté vers l’alpiniste.
b.  Les actions mécaniques s’exerçant sur le surfeur se 
Le point d’application de la force modélisant l’action 
compensent.  D’après  le  principe  d’inertie,  le  mouve-
de la corde est le centre de la zone de contact entre les 
ment du surfeur est rectiligne et uniforme.
mains de l’alpiniste et la corde, sa droite d’action est la 
2. a.  Sa  vitesse  diminue  au  cours  du  temps  jusqu’à  direction de la corde, et son sens est orienté vers le haut.
 l’arrêt complet du surfeur.
b.  D’après la contraposée du principe d’inertie, comme  24  1. a. – Première phase : action de la Terre ;
le mouvement n’est plus uniforme, les actions méca- –  deuxième  phase :  action  de  la Terre  et  action  de 
niques s’exerçant sur le surfeur ne se compensent plus. l’élastique ;
– troisième phase : action de la Terre seulement si l’élas-
tique est complétement détendu.
ExErcices de synThèsE
2.  L’action mécanique exercée par le sauteur sur l’élas-
22  1. a. tique a pour effet de déformer l’élastique.
palet
25  1. dFpoussée d’Archimède

sol Terre

b.  Le palet est soumis à l’action du sol glacé et à celle 
de la Terre.
2.  Le palet étant immobile, d’après le principe d’inertie,  dFTerre/montgolfière
les actions mécaniques s’exerçant sur le palet se com-
pensent.
3. 2. a. La montgolfière aura un mouvement ascendant 
si la poussée d’Archimède a une intensité plus impor-
dFpiste/palet
tante que le poids.
b.  La montgolfière aura un mouvement descendant si 
la poussée d’Archimède a une intensité plus faible que 
le poids.

dFTerre/palet 26  1. a. Le poids d’un objet de masse m est donné par 


la formule suivante : P = m · g.

Chapitre 8   Appréhender la nature des mouvements 41
Donc Pballe = 55 ¥ 10–3 ¥ 9,81 = 0,54 N  2. a.  La  vitesse  de  la  parachutiste  augmente  jusqu’à 
et Pballon = 450 ¥ 10–3 ¥ 9,81 = 4,4 N. l’instant t = 14 s, puis reste constante.
b. et 2.a. D’après le principe d’inertie, comme les objets  b.  Le mouvement de la parachutiste est rectiligne et 
son immobiles, ils sont soumis à des actions ­
ur mécaniques  uniforme.
qui se compensent. Les forces F sol/ballon (respectivement  c.  D’après le principe d’inertie, elle est soumise à des 
ur ur ur actions mécaniques qui se compensent.
F sol/balle ) et F terre/ballon (respectivement F terre/ballon ) ayant 
3.  Comme l’action mécanique de l’air sur la parachu-
même direction et des sens opposés, elles ont même 
tiste dépend de la vitesse de cette dernière, à l’instant 
intensité.  On  pourra  les  représenter  en  utilisant  une 
t = 14 s, elle est égale au poids de la parachutiste. La 
échelle de 1 cm pour 0,5 N (voir schéma de l’exercice 17, 
parachutiste est alors soumise à des actions mécaniques 
p. 138 du manuel élève).
qui se compensent et, d’après le principe d’inertie, son 
b.  Fsol/balle = Pballe = 0,54 N et Fsol/ballon = Pballon = 4,4 N.
mouvement est rectiligne et uniforme. Elle atteint donc 
3.  Non, l’effet d’une action mécanique est d’autant plus  une vitesse limite.
important que la masse de l’objet est faible. Une même 
action mécanique aura donc un effet plus important sur  30  Haltérophilie
la balle de tennis que sur le ballon de football, plus lourd. L’objet d’étude sera la charge du dessin ci-dessus.

27  1. et 2. La balle est seulement soumise à l’action  1.  Faire le bilan des actions mécaniques auxquelles est 


mécanique de la Terre. soumise la charge. On tiendra compte des mains de l’hal-
térophile.
3. La  charge  est  soumise  aux  actions  de  la Terre  et  des 
deux mains de l’haltérophile.
2.  L’athlète tient la charge au-dessus de sa tête. Que peut-
dFTerre/balle on dire des actions mécaniques qui s’exercent sur lui ?
D’après  le  principe  d’inertie,  si  la  charge  ne  bouge 
pas, c’est qu’elle est soumise à des actions qui se com-
4. a. La vitesse de la balle diminue au cours du temps.
pensent.
b.  La balle monte, car on lui a communiqué une vitesse au 
moment de son lancer. Après avoir quitté la main, elle n’est  3.  Dessiner l’haltérophile et la charge. Indiquer, par des 
plus soumise à l’action mécanique de la main du joueur.  flèches, les forces auxquelles la charge est soumise.
Il ne faut pas confondre les grandeurs force et vitesse. Voir le schéma p. 37 (Fig. 3).

28  1. a. 31  1. Action  mécanique  de  la Terre  et  action  méca-
sol bille Terre
nique de la ceinture du manège.
b.  La bille est soumise à l’action mécanique de la Terre  2.  La personne ne tombe pas à cause de la ceinture, 
et  à  celle  du  sol.  Pour  le  schéma,  voir  celui  de  l’exer- bien sûr, mais également parce que la vitesse du manège 
cice 17, p. 138 du manuel élève. l’empêche de tomber (voir chapitre 18).
c.  Simplicio a raison car, d’après le principe d’inertie, 
la bille est au repos.
3. a. Non, car les deux actions mécaniques se compen- En rOute vErs la PrEmIèrE
sent toujours une fois l’élan donné. 32  1. Pballon = m · g = 400 ¥ 10–3 ¥ 9,81 = 3,92 N.
b.  D’après  le  principe  d’inertie,  le  mouvement  de  la  2.  Le ballon est soumis à l’action mécanique de la Terre, 
bille sera rectiligne et uniforme. celle de l’eau et celle de la main du joueur.
29  1. a. La parachutiste est soumise à l’action méca- 3. a. V = (4/3) pR3 = (4/3) ¥ p ¥ 113 = 5,6 ¥ 103 cm3.
nique de la Terre et à celle de l’air. b.  La poussée d’Archimède est donnée par la formule 
suivante : PA = reau · V · g.
b. dFair/parachutiste soit PA = 1,00 ¥ 5,6 ¥ 9,81 = 56 N.
4. a.  Le  ballon  étant  immobile  sous  l’eau,  les  actions 
mécaniques s’exerçant sur lui se compensent.
b.  Les  trois  actions  mécaniques  sont  modélisées  par 
trois  forces  ayant  même  droite  d’action  (la  verticale) 
mais  des  sens  différents.  On  en  déduit  que  l’action 
dFTerre/parachutiste mécanique de la main du joueur est modélisée par la 
force F d’intensité F = PA – Pballon = 52 N.

42
pHYsiQue cHaPitre

9
manuel, p. 142

Chronométrage et mesure
de durée
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Mesure d’une durée ; chronométrage. – Porter un regard critique sur un protocole de mesure d’une 
durée en fonction de la précision attendue.

2.  Le cadran solaire sur une année.
Les compétences à acquérir du chapitre 9
1.  Mesurer et convertir des durées. 3.  La clepsydre, le sablier, la bougie ne mesurent que 
2.  Connaître la technique du chronométrage. des durées et ne donnent pas d’indication au niveau 
3.  Porter  un  regard  critique  sur  la  mesure  d’une  de l’heure dans une journée par exemple.
durée et sa précision. 4. a. L’unité légale est la seconde.
b.  Une  minute  est  composée  de  60 secondes,  une 
heure  de  3 600  s  et  une  journée  de  24 heures  soit 
Évaluation diagnostique p. 142 24 ¥ 3 600 = 86 400 s.
Une milliseconde est un millième de seconde, 1 ms = 10-3 s.
SITUATION 1
Les sabliers proposés à la vente sont généralement uti- 5. a.
lisés pour surveiller la cuisson des œufs à la coque. La  Une journée :  le  cadran  solaire  ;  l’horloge-bougie  ; 
durée qu’ils mesurent est de l’ordre de 3 minutes, et,   l’horloge à balancier ; l’horloge atomique ; la clepsydre.
si l’on veut déterminer une durée plus longue, il faut le  Une heure :  l’horloge-bougie  ;  le  cadran  solaire  ;  le 
retourner ou acheter un sablier de plus grande conte- clepsydre ; l’horloge atomique ; l’horloge à balancier.
nance. Ce n’est donc pas un instrument d’une grande  Une minute : le sablier ; l’horloge à balancier ; l’hor-
précision, en tout cas bien moins précis qu’un pendule  loge atomique.
qui, correctement étalonné, peut être utilisé pour mesu- Une seconde : l’horloge atomique ; l’horloge à balancier.
rer des durées à la seconde près, comme cela est mon- Une milliseconde : l’horloge atomique.
tré au cours de l’activité 3. b.  L’horloge atomique.

SITUATION 2
Activité 2
On  peut  utiliser  la  photo-finish,  dont  le  principe  est 
détaillé dans l’activité 2. La photo-finish p. 145
1.  Il s’agit d’une photo prise sur une pellicule, recou-
SITUATION 3 verte d’ions argent. L’image obtenue sur la pellicule est 
La durée est de 1 minute et 37,8 secondes. appelée le positif. Il faut, pour obtenir une photo, déve-
lopper cette pellicule à l’aide de procédés chimiques.
2.  La caméra est dans l’axe de la ligne d’arrivée, mais 
activités elle est placée en hauteur, afin de différencier les dif-
Activité 1 férents concurrents.
Des outils et des unités pour mesurer 3. a. Le temps est affiché en dessous de l’image, sur un 
le temps p. 144 axe gradué horizontal.
1.  Classement du plus ancien au plus moderne : cle- b.  Entre chaque valeur indiquée au dixième de seconde 
psydre  –  cadran  solaire  –  horloge-bougie  –  sablier  –  sur cet axe, il y a dix intervalles. On peut donc obtenir 
horloge à balancier – horloge atomique. les durées au centième de seconde.

43
4.  En plus du nom de l’épreuve, ce cliché indique, en  b.  Par rapport à la réalisation pratique du chronomé-
haut à gauche, le jour et l’heure de la course, et la vitesse  trage, le chronographe numérique est le plus adapté, 
du vent en mètre par seconde. car  il  va  falloir  se  positionner  au  niveau  du  sol  pour 
5.  Son temps est de 19 secondes et 19 centièmes. repérer l’instant précis où la voiture aura parcouru la 
distance souhaitée.
4.  Par exemple : Dt = 1,02 s.
Activité 3
Un dispositif pour mesurer une durée p. 146 5. a. et b. Les mesures ne sont pas toutes identiques de 
par la technique utilisée. En revanche, certaines valeurs 
1. a. Un  pendule  simple,  c’est-à-dire  un  fil  rigide  de 
seront fausses. Les erreurs relevées peuvent être liées 
masse  négligeable  au  bout  duquel  est  attaché  une 
aux chronométreurs, à une mauvaise lecture sur le chro-
masse.
nographe, ou à l’écriture du résultat sans unité ou avec 
b.  Oui, car le mouvement semble régulier pour un cer-
une mauvaise unité.
tain nombre d’aller-retour.
c.  Il  faut  chronométrer  la  durée  d’un  aller-retour,  on  6.  Pour six mesures conservées par exemple, la moyenne 
peut alors introduire la notion de période. est  obtenue  en  ajoutant  ces  6  valeurs  et  en  divisant 
Chaque groupe mesure généralement la durée d’une  par 6.
seule période. En comparant plusieurs résultats pour  7.  La voiture la plus rapide est celle qui aura parcouru 
un même dispositif, les résultats sont assez différents. la distance pendant la durée la plus courte.
2.  Mesurer  plusieurs  périodes  (10  généralement)  et 
prendre un point de référence précis.
3. a. Il  faut  donner  une  valeur  d’une  seconde  à  la  exercices
période.
b.  Avec des pendules différents, les valeurs de la période  OBJECTIF 1 : Mesurer une durée.
sont différentes. La masse m et la longueur ℓ du fil sem- 1  1. L’unité légale est la seconde. Son symbole est s.
blent avoir une influence sur la durée d’un aller-retour.  2. a. Une minute = 1 min = 60 s.
Pour finir, chaque groupe réalise un pendule, qui donne  b.  Une heure = 1 h = 60 min = 3 600 s.
une seconde pour un aller-retour. On montre alors que  c.  Un jour = 24 h = 24 ¥ 3 600 = 86 400 s.
la masse n’intervient pas au niveau de la valeur de la  d.  Une année = 365 jours = 365 ¥ 86 400 
période. = 31 536 000 s ª 3,15 ¥ 107 s.
4. a. Le  travail  s’effectue  par  deux :  un  élève  compte 
ses  pulsations  cardiaques,  alors  que  l’autre  compte  2  a.  Dt = 2 h 02 min.
60 périodes. Le professeur peut également chronomé- b.  Dt = 6 h 50 min.
trer la prise de pouls pour montrer en parallèle la pré- c.  Dt = 1 h 15 min 16 s.
cision du pendule. d.  Dt = 1 h 46 min 56 s.
b.  Par un lacet ou un bout de ficelle, et un petit caillou 
3  1. Marc Webber,  Nico  Rosberg,  Sebastian Vettel, 
par exemple.
Adrian Sutil et Robert Kubica.
2.  Le meilleur tour a été effectué par Robert Kubica lors 
Activité 4 de la première séance de qualification.
Vers une mesure plus précise p. 147
3.  Par rapport à Mark Webber, les écarts sont de 1,346 s 
1.  Le chronographe mécanique peut mesurer au 1/10  avec  le  deuxième ;  1,462  s  avec  le  troisième ;  1,587  s 
de seconde, le chronographe numérique au 1/100 de  avec le quatrième et de 1,724 s avec le cinquième.
seconde, et le logiciel au 1/1 000 de seconde.
2. L’instrument le plus précis est le logiciel. 4  b. 40 min ;  d.  la  première  séance  dure  20  min,  la 
deuxième 15 min et la dernière 10 min ; e. 60 min.
3. a. Les  lignes  de  départ  et  d’arrivée  peuvent  être 
matérialisées  par  des  rubans  adhésifs.  Elles  doivent  5  a.  1 h 20 min et 24 s.
être séparées d’un mètre. Il faut un élève pour action- b.  23 min 15 s.
ner la radiocommande, un pour donner le départ et  c.  2 h 54 min.
un autre pour chronométrer. Ce dernier se trouve dans  d.  46 min 48 s.
l’axe de la ligne d’arrivée. Le top départ peut ici être 
donné par un son, qui doit être assez fort et le plus  6  1. Le  voyageur  attend  pendant  une  durée  com-
bref  possible,  comme  celui  produit  par  un  « clap »  prise  entre  09 h 58 min  et  08 h 51 min  soit  1 h  et 
de cinéma. (58 - 51) min = 1 h 07 min.

44
2.  La durée passée dans le premier train est de 51 - 32  4.  Il est 6 h du matin, puisque le Soleil éclaire le style 
= 19 min. La durée passée dans le second train est de  par la droite (l’Est).
2 h - (58 - 49) min soit 1 h et 51 min. La durée totale 
passée dans un train est donc : 1 h + (51 + 19) min soit 
2 h et 10 min. OBJECTIF 3 : Porter un regard critique sur la
3.  Le voyage a duré 2 h 10 min + 1 h 07 min = 3 h 17 min. mesure d’une durée et sa précision.
15  1. Plusieurs, afin de minimiser les risques d’erreur.
2.  La valeur moyenne calculée sur les 10 mesures.
OBJECTIF 2 : Connaître la technique de chrono-
métrage. 16  1. Il est capable de mesurer un temps au centième 
de seconde.
8  1. Un cadran solaire.
2.  Les  valeurs  b  et  e  sont  exprimées  au  dixième  de 
2.  10 h 30. seconde, il manque un chiffre.
3.  Ce dispositif ne permet pas de lire l’heure la nuit ni  La valeur c est exprimée au millième de seconde. Il y a 
par temps nuageux. donc un chiffre en trop.
9   Le chronomètre est adapté pour les valeurs a et c,  17  L’heure du repas peut être déterminée par un cadran 
le chronographe pour les valeurs b et d. solaire,  la  durée  d’une  course  sera  mesurée  avec  un 
10  1. Graphiquement, on lit pour t = 3 min soit 180 s  chronographe, la cuisson d’un œuf peut être surveillée 
un volume V = 30 mL. à l’aide d’un sablier, et l’heure d’arrivée du train peut 
2.  La clepsydre, où le sable est remplacé par de l’eau. être lue sur une montre.

11  1. Une demi-seconde. 18  1. La période correspond à 2 cm sur l’écran.


2.  En graduant le cadran tous les 36°, on obtient des  2.  Il correspond à une durée t = 0,1 ¥ 1 = 0,1 ms.
durées de 1/10 de seconde. 3.  Il faut prendre en compte ici deux traces du signal, 
12  1. La période du quartz est T = 1/32 768 = 3,1 ¥ 10-5 s. soit  une  durée  de  2 t =  0,2 ms.  Le  pourcentage  est : 
2t 0, 2
Celle du signal final est : T ' = 1/2 = 0,5 s. ¥ 100  ¥ 100   = 10 %.
T 2
2.  215 = 32 768 soit n = 15.
4.  En réduisant la largeur du signal.
3.  Il faut donc n - 1 = 14 diviseurs de fréquence.
13  1. 3,7 milliards  d’année =  3,7  ¥  109  ¥  365,25  ¥  24  19  1. Ces chronographes peuvent mesurer un dixième 
¥ 3 600 = 1,2 ¥ 1017 s. de seconde.
63 millions d’années = 63 ¥ 106  ¥ 365,25 ¥ 24 ¥ 3 600  2.  La valeur moyenne des trois mesures est de 55,1 s.
= 2,0 ¥ 1015 s. 3.  Le jugement humain.
2.  La  précision  de  l’horloge  atomique  est  donc  de :  4.  À l’aide d’une plaquette, qui stoppe le chronomé-
1/(2,0 ¥ 1015) = 5 ¥ 10-16. trage dès que le nageur la touche.
Celle de l’horloge optique est de 1/(1,2 ¥ 1017) = 8 ¥ 10-18.
20  1. À une période.
14  1. Le Soleil est moins haut en hiver qu’en été, l’ombre 
du style est donc plus longue l’hiver que l’été. 2.  En mesurant la distance sur le document qui corres-
pond à 12 s, on obtient l’échelle. On mesure ensuite la 
2.  La table doit être horizontale et le style parallèle à 
distance pour 5 périodes, grâce à l’échelle et en divi-
l’axe de rotation de la Terre :
sant par 5, on obtient T = 2,3 s.
A
22  1.  Le chronographe est précis au 1/100 de seconde.
2.  Les  valeurs  5  s  et  4,6  s  ne  sont  pas  données  avec 
j le  nombre  de  chiffres  significatifs  correspondant  au 
chronographe. La valeur 3,67 s est trop éloignée des 
autres.
ur 3.  Avec  les  valeurs  conservées,  on  trouve  une  durée 
é q u ate moyenne égale à 4,58 s.
4. a. La période T.
3.  Il correspond à la latitude j. b.  Sa valeur est 4,58/5 = 0,92 s.

Chapitre 9   Chronométrage et mesure de durée 45
ExErcices de synThèsE 3.  f = 80/60 = 1,33 Hz.
23  1. Cette  mesure  est  exprimée  au  millième  de  4.  T = 1/1,33 = 0,750 s = 750 ms. Pour une base de temps 
seconde. de 100 ms · div-1, une période correspond à 7,5 divisions. 
2.  Il  est  préférable  d’exprimer  la  durée  totale  en  Pour une base de temps de 200 ms · div-1, la période 
seconde,  soit  5 628,412  s ;  la  durée  d’un  tour  est :  correspond à 3,75 div. La mesure est plus précise pour 
Dt = 5 628,412/56 = 100,507 s soit 1 min 40 s 507. 100 ms · div-1.
3.  v = 5 543/100,507 = 55,15 m · s-1 soit 198,5 km · h-1. 29  1. a. 1 h 23 min 20 s  =  1  ¥  3 600  + 23  ¥  60  + 20 
= 5 000 s.
24  1. Le millième de seconde.
b.  La formule est : = A3*3 600+C3*60+E3
2.  Médaille d’or : F. Loch en 193,085 s soit 3 min 13,085 s.
2. a. En posant N le nombre de minutes on a : 
Médaille  d’argent :  D.  Möller  en  193,764  s  soit  3 min 
6 543 = 3 600 + N ¥ 60 + 3
13,764 s.
( 6 543 - 3 600 - 3)
Médaille de bronze : A. Zöggeler en 194,375 s soit 3 min  soit N =  = 49.
60
14,375 s.
On a bien 6 543 s = 1 h 49 min et 3 s.
3.  Le classement aurait été le même. b.  En F3 : = ENT(A3/3 600) ;
4.  Il y a 0,679 s d’écart entre le premier et le deuxième,  en H3 : = ENT((MOD(A3;3 600))/60),
et 1,290 s entre le premier et le troisième. en J3 : = MOD(MOD(A3;3 600);60).

25  Chronométrage vidéo 30  1. La vitesse du militaire est v = 3,4/3,6 = 0,94 m · s-1.


L’enregistrement vidéo d’une course permet de la regarder  0, 75
La durée d’un pas est donc Dt =   = 0,79 s.
plusieurs fois, mais aussi de la chronométrer. 0, 94
1.  Sachant que 25 images sont enregistrées en 1 seconde,  2.  La  durée  d’un  pas  correspond  à  la  période  T. 
déterminer le temps écoulé entre 2 images. La  fréquence est donc : f = 1/T = 1,26 Hz.
1/25 = 0,040 s, donc la durée qui s’écoule entre deux 
images est de 40 ms.
En rOute vErs la PrEmIèrE
2.  En supposant que l’enregistrement vidéo débute en 
31  1. a. La mesure est plus précise sur 10 périodes.
même temps que la course, est-il possible de mesurer une 
b.  Pour obtenir la valeur de T, il suffit de diviser le résul-
durée de 11,02 s ?
tat par 10.
On  ne  peut  pas  mesurer  une  durée  de  11,02  s  car  la 
précision est au 1/25 s (on ne peut pas être plus pré- 2.  La masse n’influe pas sur la période, puisque T reste 
cis que 40 ms). proche de la valeur moyenne 1,41 s.
3.  Comment rendre le chronométrage vidéo plus précis ? 3.  La longueur du fil influe sur la période.
Pour  augmenter  la  précision,  il  faut  des  caméras  qui  4.  Si on calcule T pour les longueurs ℓ différentes, on 
enregistrent plus de 25 images par seconde. obtient les valeurs suivantes :
∙ (cm) 25 35 45 60
26  1. « Allée et venue » et « vibration ».
T (s) 1,01 1,20 1,35 1,55
2.  La « position perpendiculaire ».
3.  La période ne dépend pas de la masse. En revanche, le  La longueur qui semble convenir est ℓ = 25 cm.
texte ne donne aucune information sur la longueur du fil. 5.  T = f(ℓ)
T (s)
27  1. La durée totale est de 48 jours 07 heures 44 minu-
1,8
tes et 52 s.
1,6
2.  La  durée  séparant  ces  deux  records  est  de  2 jours 
1,4
08 heures 35 minutes et 12 s.
1,2
3.  Le  record  correspond  à  une  durée  de  48  ¥  24  + 7 
1,0
+ 44/60 + 52/3 600 = 1 159,75 h.
28 523 0,8
La vitesse du record est donc v =   = 24,6 nœuds.
1 159, 75 0,6
0,4
28  1. Il faut monter la masse pour ralentir le rythme et 
0,2
la descendre pour l’augmenter. ℓ (m)
0
2.  En comptant le nombre de mesures en une minute. 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7

46
T = g(ℓ) a.  Le graphique le plus simple à exploiter est T = g( l ) 
T (s)
puisqu’il s’agit d’une fonction linéaire.
1,8 b.  Cette fonction linéaire a pour équation : T ª 2  l .
1,6 2p
c.  Il faut calculer le rapport   ª 2, la relation trouvée 
1,4 g
1,2 à la question 5.b est donc correcte.
1,0 T g
d.  La valeur de ℓ est donnée par la relation :  l 
0,8 2p
T 2  g 9, 8
0,6 soit l    0, 25  m = 25 cm. 
4 p2 4 p2
0,4
0,2
ℓ (m)
0
0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00

Chapitre 9   Chronométrage et mesure de durée 47
cHaPitre cHimie

10
manuel, p. 158

Concentrations et
quantité de matière
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Concentrations massique et molaire d’une espèce chimique  – Savoir que la concentration d’une espèce chimique dissoute 
en solution non saturée. en solution peut s’exprimer en g · L–1 ou en mol · L–1.
– La quantité de matière. Son unité : la mole. – Connaître et exploiter l’expression de la concentration mas-
– Constante d’Avogadro, NA. sique  ou  molaire  d’une  espèce  chimique  moléculaire  ou 
– Masses molaires atomiques et moléculaires : M (en g · mol–1). ionique dissoute.
– Dilution d’une solution. – Calculer une masse molaire moléculaire à partir des masses 
molaires atomiques.
– Déterminer  une  quantité  de  matière  connaissant  la  masse 
d’un solide ou le volume d’un liquide.
– Prélever une quantité de matière d’une espèce chimique donnée.
– Préparer une solution de concentration donnée par dissolu-
tion ou dilution.
– Pratiquer  une  démarche  expérimentale  pour  déterminer  la 
concentration d’une espèce (échelle de teintes, méthode par 
comparaison).

propose des méthodes de préparation d’échantillons 
Les compétences à acquérir du chapitre 10
divers de quantité de matière donnée.
1.  Savoir définir et utiliser la concentration molaire 
et l’unité de quantité de matière.
SITUATION 3
2.  Savoir  déterminer  et  mesurer  des  quantités  de 
La  comparaison  des  couleurs  permet  de  mettre  en 
matière.
évidence  la  différence  de  concentration  en  espèce 
3.  Savoir préparer des solutions par dilution.
chimique colorée des deux solutions. Les activités 3
et 4  permettent  de  mettre  en  évidence  les  moyens 
de déterminer la valeur de la concentration en espèce 
Évaluation diagnostique p. 158 chimique d’une solution : le premier repose sur la cou-
SITUATION 1 leur  et  sur  une  échelle  de  teintes,  le  second  sur  une 
« Cela  dépend  de  la  masse  de  l’espèce  chimique »  technique de dosage par comparaison.
n’est pas une réponse spontanée des élèves. L’idée de 
 l’activité 1 est donc, dans un premier temps, de dénom-
brer en passant par la masse de l’espèce chimique et  activités
d’introduire  ensuite  des  grandeurs  permettant  des  Activité 1
comparaisons sans équivoque : la mole et la concen- La façon de compter des chimistes p. 160
tration molaire.
1. De la concentration massique au nombre de
SITUATION 2 molécules
Il est clair ici que la masse (respectivement le volume)  1.  On détermine la masse d’une molécule (à l’aide des 
d’un échantillon dépend de la masse (respectivement  formules brutes) et l’on divise la masse du glucose (res-
du  volume)  de  l’entité  présente  dans  l’échantillon.  Il  pectivement de cholestérol) présent dans l’échantillon 
vaut mieux pour cela passer par le nombre d’entités et  par  la  masse  d’une  molécule  de  glucose  (respective-
mieux encore, par la quantité de matière. L’activité 2 ment de cholestérol).

48
Glucose Cholestérol b.  VNaCℓ = n(NaCℓ)/c = 1,0 ¥ 10–2 L = 10 mL.
Masse 3.  Comme l’on doit prélever 10 mL de solution, l’utili-
2,98 ¥ 10-22 6,40 ¥ 10-22
d’une molécule (en g) sation d’une pipette jaugée de 10 mL est la plus judi-
Nombre de molécules cieuse.
4,0 ¥ 1021 2,91 ¥ 1021
contenues dans 1 L de sang
4.  La solution obtenue a une concentration 10 fois plus 
2.  On constate donc l’espèce chimique qui possède la  faible que la solution S de départ : elle a donc été diluée 
concentration massique la plus élevée n’est pas forcé- 10 fois (le facteur de dilution est 10).
ment celle qui est majoritairement présente en nombre. 
La concentration massique ne constitue donc pas un 
Activité 3
bon indicateur du nombre d’entités présentes dans un 
De la couleur à la concentration p. 162
échantillon donné.
1. a. La quantité de matière contenue dans un volume 
2. Du nombre de molécules à la mole
VS  est n(KMnO4) = c0 · VS .
0 0
3. a. Une mole de glucose a une masse : 
Pour un mélange i : n(KMnO4) = ni = c0 · VS .
1, 2 0
Mg =   = 1,8 ¥ 102 g.
6, 67 ¥ 10 -3 Le volume du mélange est Vs = VS  + Veau
0

b.  Une mole de cholestérol a une masse :  n VS
1, 86 donc  c   c0  0
.
Mc =   = 3,87 ¥ 102 g. VS VS  Veau
0
4 , 81¥ 10 -3
2.
4.  On divise la masse d’une mole de molécules par la  N° du mélange 1 2 3 4 5 6
masse d’une molécule :
Concentration
1, 8 ¥ 102 2,0 4,0 6,0 8,0 10 20
a.  Ng =   = 6,0 ¥ 1023 molécules. c (¥ 10-5 mol · L-1)
2, 98 ¥ 10 -22
3, 87 ¥ 102 3.  Plus la concentration de l’espèce chimique colorée 
b.  Nc =   = 6,04 ¥1023 molécules. en solution augmente, plus l’intensité de la couleur de 
6, 40 ¥ 10 -22
la solution augmente aussi. Les deux grandeurs sont 
5.  Aux  incertitudes  expérimentales  près  et  compte  corrélées.
tenu du nombre de chiffres significatifs des données, 
4.  L’élève  doit  comparer  la  teinte  de  la  solution  de 
une mole de glucose contient autant de molécules de 
Dakin  à  celle  de  l’échelle  de  teintes,  en  plaçant  une 
glucose qu’une mole de cholestérol contient de molé-
quantité de solution dans un tube à essais permettant 
cules de cholestérol.
de ­travailler avec une même épaisseur de solution. En 
6.  Le nombre de moles est directement lié au nombre  comparant les teintes, on trouve que celle du Dakin se 
d’entités,  indépendamment  de  la  masse  de  ces  der- situe entre celle du tube 3 et celle du tube 4. La concen-
nières : la concentration molaire est donc un bon indi- tration en permanganate du Dakin est comprise entre 
cateur du nombre d’entités présentes dans un échan- 6,0 ¥ 10-5 mol · L-1 et 8,0 ¥ 10-5 mol · L-1.
tillon donné.
5.  On trouve c = 6,33 ¥ 10-5 mol · L-1.
Pour conclure 6.  Il y a cohérence entre la valeur de la concentration 
7.  a. et b. La mole représente donc « un paquet de réfé- calculée et la valeur estimée par l’échelle des teintes.
rence » contenant 6,0 ¥ 1023 entités (molécules, atomes 
ou ions).
c.  La concentration molaire représente le nombre de  Activité 4
moles (ou quantité de matière) de soluté dissous par  Dosage du glucose p. 163
litre de solution. Ce TP demande à être testé avant sa réalisation par les 
élèves, la concentration de la solution-étalon de glu-
Activité 2 cose dépendant de la quantité de matière d’ions com-
Préparation d’une boisson p. 161 plexés Cu2+ de la liqueur de Fehling utilisée. Les sucres 
1. a. n(glucose) = c(glucose) · Vsolution = 1,10 ¥ 10–2 mol. dosés sont les sucres réducteurs contenus dans la bois-
n(saccharose) = c(saccharose) · Vsolution = 5,0 ¥ 10–3 mol. son (glucose et fructose).
b.  m(glucose) = n(glucose) · M(glucose) = 2,00 g. 1.  n0 = c0 · V0.
m(sacharose) = n(saccharose) · M(saccharose) = 1,7 g. 2.  La quantité de glucose contenu dans le volume VS 
2. a. n(NaCℓ) = c(NaCℓ) · Vsolution = 5,0 ¥ 10–3 mol. versé est la même que précédemment.

Chapitre 10   Concentrations et quantité de matière 49
3.  On  note  cS  la  concentration  de  la  solution  S.  On  4  1. a. 1 L = 106 mm3. Le nombre d’hématies conte-
n c ·V nues dans un litre de sang est :
obtient donc cS = 0 = 0 0 .
VS VS N = 4,03 ¥ 106 ¥ 106 = 4,03 ¥ 1012 hématies.
4.  La boisson a été diluée 10 fois. Donc c = 10 ¥ cS. b.  Ce nombre est compris dans la fourchette normale 
du nombre d’hématies. Le sportif n’est pas dopé.
5.  La concentration massique en glucose est : 
cm = c · M(glucose). 2.  n = N/NA = 6,7 ¥ 10–12 mol.

6.  Sur un échantillon de solution pour sportif « Powe- 3.  c = n/V = 6,7 ¥ 10–12 mol · L–1.


rade » diluée 10 fois, les résultats obtenus sont : 5   La quantité de matière est donnée par n = c · V.
V0 = 7,5 mL ; VS = 7,1 mL ; cS = 2,1 ¥ 10–2 mol · L–1 ;  Ions sodium : n(Na+) = 0,84 mol ; 
c = 2,1 ¥ 10–1 mol · L–1 et cm = 38 g · L–1. ions potassium : n(K+) = 2,1 ¥ 10–2 mol ; 
L’étiquette indiquant « 3,7 g/100 mL de sucres », il y a  ions chlorure : n(Cℓ–) = 0,63 mol.
accord avec le résultat trouvé.
6  1. n(saccharose) = c · V = 1,13 mol.
Remarque : le terme « sucres » regroupe le glucose et le 
fructose (isomère du glucose qui réduit aussi la liqueur de  2.  Vprélevé = n/c = 0,15 L = 150 mL.
Fehling à chaud). La boisson testée contient 57 % de fruc- 3. a. n = c · V = 1,25 ¥ 10–1 mol.
tose et 43 % de glucose (indication fabricant). n
b.  c  = 1,7 mol · L–1.
7.  Le  dosage  est  une  méthode  qui  permet  de  déter- V  Veau
miner la valeur de la concentration de façon relative-
7  1. a. m(glucose) = cm(glucose) · V 
ment précise. On peut, à cette occasion, présenter les 
= 0,97 ¥ 5,00 ¥ 10–3 = 4,85 ¥ 10–3 g.
différents types d’erreur (erreurs systématiques, préci-
m(cholestérol) = cm(cholestérol) · V 
sion  des  instruments  de  mesure,  manipulation…)  et 
= 1,86 ¥ 5,00 ¥ 10–3 = 9,30 ¥ 10–3 g.
conclure sur la précision d’un tel dosage en donnant 
b.  N(glucose) = m(glucose)/mg = 1,62 ¥ 1019 molécules.
une (ou des) explication(s) aux écarts entre les valeurs 
N(cholestérol) = m(cholestérol)/mc = 1,44 ¥ 1019 molécules.
numériques obtenues par les différents groupes.
2. a. n(glucose) = c(glucose) · V = 2,69 ¥ 10–5 mol.
N(cholestérol) = c(cholestérol) · V = 2,41 ¥ 10–5 mol.
b.  N(glucose) = 1,62 ¥ 1019 molécules.
exercices
N(cholestérol) = 1,44 ¥ 1019 molécules.
Objectif 1 : Définir et utiliser la concentration 3.  Les  résultats  sont  identiques,  les  deux  concentra-
molaire et la quantité de matière. tions sont cohérentes.
1  1.  La mole est un « paquet » d’entités contenant un  4.  Non (c’est le cas du glucose ici). Il faut tenir compte 
nombre d’entités égal à 6,02 ¥ 1023. de la masse molaire de la molécule.
2.  La quantité de matière d’un échantillon correspond 
au nombre de moles contenues dans un échantillon,  Objectif 2 : Déterminer et mesurer des quantités
elle s’exprime en mole (de symbole « mol »). de matière.
3.  La concentration molaire c d’un soluté en solution  8  1.  Masse d’une mole d’atomes pris à l’état naturel.
est la quantité de matière de soluté dissous par unité  2.  La masse molaire d’un ion monoatomique est égale 
de volume de solution. à la masse de l’atome correspondant, la masse des élec-
2  1.  On utilise la relation n = N/NA. trons étant négligeable devant celle du noyau.
a.  n(C) = 8,07 ¥ 10–3 mol.  3.  La masse molaire moléculaire se calcule en effectuant 
b. n(H2O) = 13,9 mol. la somme des masses molaires atomiques de chacun 
2.  On utilise la relation : N = n · NA. des atomes qui constitue la molécule.
a.  N(Cu) = 3,01 ¥ 1021 atomes.  4. a. On applique la relation : 
b.  N(CO2) = 7,2 ¥ 1024 molécules. n = m(échantillon)/M(espèce chimique).
b.  On applique la relation : 
3  1. a. n = N/NA = 3,0 ¥ 10–2 mol. n = r · V(échantillon)/M(espèce chimique), 
b.  c = n/V = 2,0 ¥ 10–1 mol · L–1. où r désigne la masse volumique de l’espèce.
2.  La quantité de matière contenue dans l’échantillon  5.  cm = c · M.
est n = c ·V’ = 5,0 ¥ 10–3 mol.
Le nombre de molécules est :  9  1.  M(C12H22O11) = 342 g · mol-1.
N = n · NA = 3,0 ¥ 1021 molécules. 2.  n(C12H22O11) = m/M(C12H22O11) = 1,5 ¥ 10–2 mol.

50
3.  N(C12H22O11) = 8,8 ¥ 1021 molécules avec le calcul direct.  3.  m(glucose) = n’(glucose) ¥ M(glucose) 
Si l’on reprend le résultat de la question 2 avec ses deux  = 10,9 ¥ 10–3 ¥ 180 = 1,96 g. 
chiffres significatifs, on obtient 9,0 ¥ 1021 molécules. On  prélève  cette  masse  dans  une  capsule  sur  une 
balance tarée.
10  1.
4.  V(S1) = n’(saccharose)/c1 = 5,00 ¥ 10–2 L = 50,0 mL.
Nom M (g · mol-1) n (mol) V(S2) = n’(Na+)/c2 = 0,10 L = 100 mL.
Glucose 180 1,39
Chlorure de sodium 58,5 1,71 ¥ 10-3
ExErcices de synThèsE
Éthanol 46,0 1,1 ¥ 101
19  1. Concentration  massique  (m/V) ;  concentration 
2.  On applique la relation :  molaire (n/V) ; pourcentage volumique (V’/V).
m(échantillon) = n · M(espèce chimique). 2. a. Vplasma = 3,3 L.
a.  m(glucose) = 9,00 ¥ 10–1 g. b.  Veau = 3,0 kg.
b.  m(chlorure de sodium) = 1,46 ¥ 104 g = 14,6 kg. c.  c(Na+) = 4,6 ¥ 10–1 mol · L–1 ; c(K+) = 1,6 ¥ 10–2 mol · L–1 ; 
c.  m(éthanol) = 0,55 g. c(Cℓ–) = 3,5 ¥ 10–1 mol · L–1 ; c(HCO3–) = 9,4 ¥ 10–2 mol · L–1.
d.  m(Na+)  =  10,6 g  ;  m(K+)  =  0,62 g  ;  m(Cℓ–) =  12 g ; 
12  1. M(C3H6O3) = 90 g · mol–1.
m(HCO3–) = 5,7 g.
2.  m(C3H6O3) = r · V = 37 g. e.  c(Fe) = 9 ¥ 10-5 mol · L–1 ; V(O2) = 6,6 mL ; 
3.  n(C3H6O3) = m(C3H6O3)/M(C3H6O3) = 4,1 ¥ 10–1 mol. V(CO2) = 66 mL.
4.  V’ = m(C3H6O3)/r = 73 mL. 20  1. a. V = 1,5 L.
13  1. a. M(C6H12O6) = 180 g · mol–1. b.  m(Na+) = 1 800 mg   et  n(Na+) = 7,83 ¥ 10–2 mol.
b.  n(C6H12O6)= m(C6H12O6)/M(C6H12O6) = 2,2 ¥ 10–2 mol. 2.  V = n/c = 3,1 L.
2. a. m(eau) = 2,5 ¥102 g. 3. a. n(Na+) = 5,0 ¥ 10–2 mol.
b.  M(eau) = 18 g · mol–1. b.  m(NaCℓ) = 2,9 g.
c.  n(eau) = m(eau)/M(eau) = 14 mol.
21  Taux de glucose dans le sang
Le taux de glucose dans le sang constitue un indicateur de 
Objectif 3 : Préparer des solutions par dilution. certaines pathologies, comme le montre le tableau ci-des-
14  1.  n(NaCℓ) = c · V = 7,7 ¥ 10–3 mol. sous (voir manuel). Une analyse sanguine réalisée sur un 
2.  m(NaCℓ) = n(NaCℓ) · M(NaCℓ) = 0,45 g. patient montre que son taux de glucose est de 1,2 mmol L–1.

3.  Voir la fiche pratique 14, p. 331. 1.  Exprimer la concentration en glucose en mg · dL–1.


cm = 2,2 ¥ 102 mg · L–1 = 22 mg · dL-1.
16  1.  n1 = c1 · V1 = 2,0 ¥ 10–4 mol. 2.  Cette personne souffre-t-elle de diabète ou d’hypogly-
2.  n = n1 : la quantité de matière reste constante. cémie ?
3.  V = n/c = 1,0 ¥ 10–3 L. Elle souffre d’hypoglycémie.

4.  Voir la fiche pratique 13, p. 330. 3. a. Quelle est la masse totale de glucose circulant dans 


son sang ?
17  1. c1 = c/5 = 1 ¥ 10–2 mol · L–1. m(glucose) = 1,3 g.
2.  n = n1   donc   c1 · V1 = c · V,   d’où  V1 = 5V. b.  Théoriquement, combien de grammes de glucose cette 
personne devrait-elle ingérer pour atteindre un taux de 
3.  Il faut choisir une pipette jaugée de 20 mL et une   glucose normal ?
fiole jaugée de 100 mL. Elle doit ingérer une masse m = 2,9 g.
4.  Voir la fiche pratique 13, p. 330.
22  1.
18  1. Soit V = 200 mL.
Concentration molaire en diiode
• c(glucose) = n(glucose)/V = 1,09 ¥ 10–1 mol · L–1 ; Solutions
de la solution-fille (mol · L-1)
• c(saccharose) = n(saccharose)/V = 5,80 ¥10–2 mol · L–1 ;
S1 1,3 ¥10-4
• c(Na+) = n(Na+)/V = 4,80 ¥ 10–2 mol · L–1.
S2 2,5 ¥ 10-4
2.  Soit V’ = 100 mL.
S3 5,0 ¥ 10-4
• n’(glucose) = c(glucose) · V’ = 10,9 ¥ 10–3 mol ;
S4 7,5 ¥ 10-4
• n’(saccharose) = c(saccharose) · V = 5,80 ¥ 10–3 mol ;
• n’(Na+) = c(Na+) · V = 4,80 ¥ 10–3 mol. S5 10 ¥ 10-4

Chapitre 10   Concentrations et quantité de matière 51
2.  Non,  la  solution  de  Lugol  est  hors  de  l’échelle  de  n(K+) = n(KCℓ) = 3 ¥ 10–2 mol ; 
teintes : sa concentration est trop élevée. Il faut la diluer. n(Cℓ–) = n(NaCℓ) + n(KCℓ) = 1 ¥ 10–1 mol.
3.  2,5 ¥ 10-4 mol · L-1 < c(solution diluée)  3.  c(glucose) =  0,28  mol  ·  L–1 ;  c(Na+)  =  0,1  mol  ·  L–1 ; 
< 5,0 ¥ 10-4 mol · L-1. c(K+) = 0,5 mol · L–1 ; c(Cℓ–) = 0,2 mol · L–1.
D’où 2,5 ¥ 10  mol · L  < c(Lugol) < 5,0 ¥ 10-2 mol · L-1.
-2 -1
24  1. Une  même  quantité  de  liqueur  de  Fehling  est 
dosée  par  une  solution  de  concentration  en  glucose 
En rOute vErs la PrEmIèrE connue, puis par une solution de glucose de concen-
tration inconnue. Dans les deux cas, la quantité de glu-
23  Remarque : pour plus de précision, on pourra inviter 
cose est la même, donc c0 · V0 = c1 · V1.
les élèves à effectuer les calculs avec 2 chiffres significa-
tifs, contrairement aux données indiquées sur l’étiquette. 2.  c1 = 1,86 ¥10–2 mol · L–1.
1.  n(glucose) = 1,4 ¥ 10–1 mol ; n(NaCℓ) = 7 ¥ 10–2 mol ;  3.  c = 8c1 = 1,49 ¥ 10–1 mol · L–1.
n(KCl) = 3 ¥ 10–2 mol. 4.  cm = 26,8 g · L–1.
2.  n(Na+) = n(NaCℓ) = 7 ¥ 10–2 mol ; 5.  m(glucose) = 0,45 g (voir fiche pratique 14, p. 331).

52
cHimie cHaPitre

11
manuel, p. 174

Transformations chimiques
et activité physique
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Système chimique. – Décrire un système chimique et son évolution.
– Réaction chimique. – Écrire l’équation de la réaction chimique avec les nombres 
– Écriture  symbolique  de  la  réaction  chimique :  équation  de  stœchiométriques corrects. Exemple d’une combustion.
la réaction chimique. – Pratiquer une démarche expérimentale pour mettre en évidence 
l’effet thermique d’une transformation chimique ou physique.
– Étudier l’évolution d’un système chimique par la caractérisation 
des espèces chimiques présentes à l’état initial et à l’état final.

L’activité 4 permet d’établir le bilan énergétique de cer-
Les compétences à acquérir du chapitre 11
taines transformations se déroulant dans notre orga-
1.  Savoir  décrire  un  système  chimique  et  son 
nisme.
 évolution.
2.  Savoir écrire l’équation chimique d’une transfor- SITUATION 3
mation. Pour  modéliser  correctement  une  réaction,  l’écriture 
3.  Connaître  les  effets  thermiques  d’une  transfor- proposée doit utiliser les symboles exacts et non modi-
mation. fiables des espèces chimiques qui interviennent et doit 
aussi respecter la conservation des atomes au cours de 
la transformation. Ici, l’écriture proposée n’est pas cor-
Évaluation diagnostique p. 174 recte : il n’y a pas conservation des atomes de carbone 
SITUATION 1 et d’hydrogène. Au cours des différentes activités, l’ap-
L’amidon  contenu  dans  le  pain  est  « hydrolysé »  prentissage de l’écriture correcte et ajustée d’une équa-
(découpé en molécules plus petites grâce à une réac- tion de réaction sera systématiquement repris.
tion avec l’eau). Cette hydrolyse conduit à la formation 
de sucres, d’où la sensation sucrée ressentie. La diges- activités
tion  est  un  ensemble  de  transformations  chimiques 
de dégradation des aliments se produisant à plusieurs  Activité 1
niveaux de notre appareil digestif.  Des réactions dans notre corps p. 176
L’activité 1  est  un  exemple  d’hydrolyse  de  l’amidon  1.  Dans le tube 1, on observe une coloration noire (ou 
au laboratoire. bleu très foncé).
Dans le tube 2, on observe l’apparition d’un précipité 
SITUATION 2 rouge d’oxyde de cuivre (I) Cu2O.
Aux  transformations  chimiques  est  souvent  associé 
2. et 3. Les tests effectués permettent de parvenir aux 
un dégagement de chaleur (transfert thermique). Ces 
résultats suivants :
transformations produisent de l’énergie : au quotidien, 
nous connaissons nombre de ces transformations appe- Test Eau iodée Liqueur de Fehling
lées « combustions ». Cependant, des transformations 
chimiques « qui font du froid » parce qu’elles ont besoin  Coloration noire :  Incolore : l’amidon 
Tube 3
d’énergie existent.  il reste de l’amidon a totalement disparu
L’activité 3  met  en  évidence  quelques  transforma- Précipité rouge : il y a  Précipité rouge : il y a 
Tube 4
tions chimiques ou physiques et leur bilan énergétique.  apparition de glucose apparition de glucose

53
4.  De nouvelles espèces chimiques apparaissent : il s’est  Dans la transformation 1 : les ions HCO3– sont en excès 
donc produit une transformation chimique. Les réac- par rapport aux ions H+ ; ces derniers sont totalement 
tifs sont l’amidon et l’eau, le produit est le glucose. consommés (ils disparaissent) et la solution se teinte en 
5. a. Un catalyseur est une espèce chimique qui aug- bleu ; du solide reste et la quantité de matière de CO2 
mente  la  vitesse  d’une  réaction  et  que  l’on  retrouve  formé est proportionnelle à la quantité de matière d’ions 
intégralement en fin de transformation. H+ consommés, ces derniers limitant la transformation.
b.  La  salive  contient  donc  une  espèce  chimique  qui  Dans la transformation 2 : H+ est en excès par rapport 
joue  le  rôle  d’un  catalyseur.  C’est  une  enzyme  (amy- aux ions HCO3– ; ces derniers disparaissent totalement 
lase salivaire) qui joue le rôle de catalyseur. (plus de solide), la solution reste jaune (il reste des ions 
H+) et la quantité de matière de CO2 formé est propor-
6.  La  conservation  des  atomes  doit  être  respectée : 
tionnelle à la quantité de matière d’ions HCO3–, ces der-
C18H30O15 + 3 H2O Æ 3 C6H12O6.
niers limitant la transformation.
Remarque :  la  transformation  2  consomme  2,4 fois 
Activité 2
(1,2 ¥ 10–2/5 ¥ 10–3) plus de HCO3– que la transformation 
Évolution d’un système chimique p. 177
1, le volume de CO2 obtenu est donc 2,4 fois plus grand 
1.  Il faut réaliser un test à l’eau de chaux, connu des élèves  que celui obtenu par la transformation 1, ce qui est véri-
depuis le collège, pour identifier la présence de CO2. fié par la mesure des volumes.
2. 6.  L’arrêt de la transformation dépend d’un des réac-
Transf. 1 Transf. 2 tifs de la transformation : celui qui s’épuise en premier 
Couleur de la solution stoppe la réaction (on le qualifiera de réactif limitant). 
Jaune Jaune
dans l’état initial Dans le premier cas, le réactif limitant est l’ion H+ de 
l’acide  chlorhydrique ;  dans  le  second  cas,  c’est  l’ion 
Couleur de la solution hydrogénocarbonate.
Bleu Jaune
dans l’état final

Reste-t-il du solide
dans l’état final ?
Oui Non Activité 3
Effets thermiques p. 178
Volume de gaz Environ Environ
dans l’état final 120 mL 285 mL
1.  Expérience 1 : transformation chimique, car le chan-
gement  de  coloration  indique  un  changement  d’es-
3. pèce chimique dans le milieu.
Quantité de matière (mol) Transf. 1 Transf. 2 Expérience 2 : transformation chimique, car le trouble 
NaHCO3 (s) 1,2 ¥ 10–2 1,2 ¥ 10–2 de  l’eau  de  chaux  met  en  évidence  la  formation  de 
5 ¥ 10–3 2 ¥ 10–2
dioxyde de carbone.
H+ (aq)+ Cℓ- (aq)
Expérience 3 : transformation physique.
4. Expérience  4 :  transformation  physique,  car  il  s’agit 
Transformation 1 : d’une  fusion  (passage  d’un  corps  de  l’état  solide  à 
l’état liquide : seules les liaisons intermoléculaires sont 
État initial du système État final du système
•  HCO3– : 1,2 ¥ 10–2 mol •  HCO3– : < 1,2 ¥ 10–2 mol affectées).
•  Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol •  Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol 2. a.  L’augmentation  de  température  d’un  système 
Æ
•  H+ : 5 ¥ 10–3 mol •  Cℓ– : 5 ¥ 10–3 mol montre que ce système a reçu de l’énergie.
•  Cℓ– : 5 ¥ 10–3 mol •  Eau : solvant en excès b.  Expérience 1 : la température du système constitué 
•  Eau : solvant en excès •  CO2 : 120 mL du mélange des solutions augmente ; la réaction entre 
l’acide chlorhydrique et la soude libère de l’énergie qui 
Transformation 2 :
est reçue par le système.
État initial du système État final du système Expérience 2 : la température du bécher et de l’air envi-
•  HCO3– : 1,2 ¥ 10–2 mol •  Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol ronnant  augmente,  ils  reçoivent  de  l’énergie ;  cette 
•  Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol •  H+ : < 2 ¥ 10–2 mol
Æ énergie est libérée par la réaction de combustion de 
•  H+ : 2 ¥ 10–2 mol •  Cℓ– : 5 ¥ 10–3 mol
la bougie.
•  Cℓ– : 2 ¥ 10–2 mol •  Eau : solvant en excès
Expérience 3 :  dans  le  cas  de  la  dissolution  du  chlo-
•  Eau : solvant en excès •  CO2 : 288 mL
rure  d’ammonium,  la  température  du  système  dimi-
5.  L’équation  de  la  réaction  montre  que  HCO3–  et  H+  nue ; l’eau perd de l’énergie, elle la fournit au chlorure 
réagissent dans un rapport 1/1, c’est-à-dire, au niveau  d’ammonium pour réaliser sa dissolution. Dans le cas 
macroscopique, mole à mole. de la dissolution de l’hydroxyde de sodium, la tempéra-

54
ture du système augmente : l’eau reçoit de l’énergie et  2.  Un réactif (respectivement un produit) est une espèce 
cette énergie est libérée lors de la dissolution du solide. chimique  dont  la  quantité  de  matière  diminue  (res-
Expérience 4 : la  température  augmente, la cire  reçoit  pectivement augmente) au cours de la transformation 
de l’énergie et fond. chimique.
3.  Une transformation exothermique est une transfor- 3.  La masse d’un système chimique reste constante au 
mation qui libère de l’énergie par transfert thermique  cours d’une transformation chimique.
et la cède à ce qui se trouve dans son environnement. 4.  Une transformation chimique s’arrête dès lors qu’un 
Une transformation endothermique est une transforma- des réactifs a été totalement consommé.
tion qui absorbe de l’énergie par transfert thermique. 
Elle prend cette énergie à son environnement. 2  1. différente
4.  Les  transformations  exothermiques  sont  les  expé- 2.  augmente.
riences 1 et 2 et la dissolution de l’hydroxyde de sodium.  3.  diminue.
Les transformations endothermiques sont la dissolution 
4.  reste constante.
du chlorure d’ammonium et l’expérience 4.
3   Transformations physiques : a et c.
Activité 4
Transformations chimiques : b, d et e.
Le sportif : une usine à transformations
chimiques p. 179 4   Système A.  Réactifs :  C  et  O2 ;  réactif  limitant :  O2 ; 
1.  Un processus aérobie est un processus se produisant    roduit : CO2 ; espèce spectatrice : N2.
p
en présence de dioxygène, contrairement au proces- Système B. Réactifs : Cu2+ et Zn ; réactifs limitants : Zn 
sus anaérobie qui s’effectue, quant à lui, en l’absence  et  Cu2+  ;  produits :  Cu  et  Zn2+  ;  espèces  spectatrices : 
totale de dioxygène. H2O et SO42-.
2. a. La transformation se produisant lors d’un proces- 5  1. Butane, dioxygène et diazote.
sus aérobie peut être considérée comme une combus-
2. a. Le butane, car sa quantité diminue visiblement.
tion complète.
b.  Les réactifs sont le butane et le dioxygène de l’air.
b. C6H12O6 + 6 O2 Æ 6 CO2 + 6 H2O.
c.  Le réactif limitant est le butane.
3. a. Énergie musculaire = 2 800 ¥ 25 % = 700,0 kJ.
11 500 3. a. Le test à l’eau de chaux met en évidence le dioxyde 
b.  n(glucose) =   = 16,42 mol. de carbone.
700, 0
b.  Le sulfate de cuivre anhydre met en évidence la pré-
mglucose = 2,96 ¥ 103 g ª 3 kg. sence d’eau.
Ce  résultat,  important,  montre  que  d’autres  sources  4.  Le diazote est une espèce spectatrice.
d’énergie sont mises à contribution dans l’organisme.
5. 
4. a. Les autres sources énergétiques sont les lipides 
et les protides. État initial État final
•  Butane •  Dioxygène
b.  2 C15H26O6 + 37 O2 Æ 30 CO2 + 26 H2O.
•  Dioxygène Æ •  Diazote
5.  C6H12O6 Æ 2 C3H6O3. •  Diazote •  Dioxyde de carbone
6.  Une combustion complète. •  Eau
7.  Les réactifs d’une combustion complète d’une espèce 
chimique donnée sont l’espèce chimique elle-même (le  6  1. Dioxygène O2 (g) et fer Fe (s).
combustible) et le dioxygène en excès (le comburant).  2.  C’est une transformation chimique, car il y a forma-
Les produits de la réaction sont du dioxyde de carbone  tion d’une nouvelle espèce chimique qui s’accompagne 
et de l’eau. Cette transformation est toujours exother- de la production de lumière et d’un transfert thermique 
mique. (libération de chaleur).
3.  Le fer et le dioxygène sont consommés : ce sont les 
exercices réactifs.
4.  L’oxyde de fer est formé, c’est un produit.
Objectif 1 : Décrire un système chimique est
son évolution. 5.  Oxyde de fer Fe2O3 (s) et Fe (s).

1  1.  Un  système  est  le  siège  d’une  transformation  État initial État final
chimique  lorsque  la  nature  chimique  de  ses  consti- •  Dioxygène Æ •  Fer
tuants change. •  Fer •  Oxyde de fer

Chapitre 11   Transformations chimiques et activité physique 55
Objectif 2 : Modéliser une transformation 14  a.  Transformation chimique exothermique.
chimique par une équation. b.  Transformation chimique exothermique.
7  a.  Correct. c.  Transformation physique exothermique.
b.  Faux : 3 Fe (s) + 2 O2 (g) Æ Fe3O4 (s). d.  Transformation physique endothermique.
c.  Correct. 15  1. a. Non, la solidification de l’eau est une transfor-
d.  Faux : CaCO3 (s) + 2 H+ (aq)  mation physique.
  Æ H2O (ℓ) + Ca2+ (aq) + CO2 (g). b.  De la glace qui fond reçoit de l’énergie, le processus 
9  1. N2 (g) + 2 H2 (g) Æ N2H4 (g). inverse absorbe donc de l’énergie et est donc endother-
mique.
2.  2 C2H6 (g) + 7 O2 (g) Æ 6 H2O (ℓ) + 4 CO2 (g).
2.  La  dissolution  du  nitrate  d’ammonium  est  donc 
3.  CuO (s) + 2 H+ (aq) Æ Cu2+ (aq) + H2O (ℓ). endothermique, elle reçoit l’énergie de l’eau, qui voit 
4.  11 H2O (ℓ) + 6 CO2 (g) Æ C12H22O11 (s) + 6 O2 (g). son stock d’énergie diminuer suffisamment ici pour voir 
5.  CH4 (g) + 2 Cℓ2 (g) Æ C (s) + 4 HCℓ (g). son état physique changer.
6.  C2H6O (ℓ) + 3 O2 (g) Æ 3 H2O (ℓ) + 2 CO2 (g). 16  1. (NH4)2Cr2O7 (s) Æ Cr2O3 (s) + 4 H2O (ℓ) + N2 (g).
7.  Zn (s) + 2 H+ (aq) Æ Zn2+ (aq) + H2 (g). 2.  La transformation est exothermique, l’énergie libé-
rée lui permet de s’auto-entretenir.
10  L’airbag
L’airbag est un coussin frontal qui se gonfle très rapide-
ment lors d’une collision, de façon à éviter tout contact  ExErcices de synThèsE
entre le conducteur et le volant, par exemple. Au moment  18  1. Conservation des atomes (éléments) et conser-
du choc, une étincelle active la décomposition thermique  vation de la charge.
de l’azoture de sodium solide (NaN3). Il se forme du métal  2. a Cr2O72- (aq) + b H3O+(aq) + c C2H6O (aq)
sodium (Na) et il y a libération de diazote moléculaire (N2).   Æ d Cr3+ (aq) + e C2H4O2 (aq) + f H2O (ℓ).
1.  Identifier le(s) réactif(s) et le(s) produit(s) de la réaction 
Conservation Relations
chimique.
L’azoture de sodium NaN3 solide est le réactif, le sodium  chrome 2a = d
métal Na et le diazote N2 gazeux sont les produits. oxygène 7a + b + c = 2e + f

2.  Écrire l’équation chimique équilibrée en ajustant les  hydrogène 3b + 6c = 2e + 2f


nombres stœchiométriques. carbone 2c = 2e
2 NaN3 (s) Æ 2 Na (s) + 3 N2 (g). charge – 2a + b = 3d
3.  Pourquoi l’airbag gonfle-t-il lors du choc ? Si a = 2, alors d = 4, b = 16, f = 27, c = e = 3, soit :
Au cours de la transformation, il y a libération d’un gaz,  2 Cr2O72- (aq) + 16 H3O+ (aq) + 3 C2H6O (aq)
qui occupe un volume supérieur au solide.   Æ 4 Cr3+ (aq)+ 3 C2H4O2 (aq) + 27 H2O (ℓ). 
11  1. C6H12O6 (s) + 6 O2 (g) Æ 6 CO2 (g) + 6 H2O (ℓ). 19  1. L’état  initial  est  constitué  d’ions  Cu2+  (couleur 
2.  2 C15H26O6 (s) + 37 O2 (g) Æ 30 CO2 (g) + 26 H2O (ℓ). bleue), des ions SO42- et du zinc Zn.
2.  La coloration bleue disparaît : les ions du cuivre sont 
12  1. C5H10O3N2 + H2O Æ C3H7O2N + C2H5O2N.
les réactifs, de surcroît limitants.
2.  4 C3H7O2N (ℓ) + 15 O2 (g) 
3.  Du métal cuivre Cu.
  Æ 12 CO2 (g) + 14 H2O (ℓ) + 2 N2 (g).
4.  Mise en évidence des ions Zn2+.
5.  Oui, si le réactif limitant est Cu2+ et que le mélange 
Objectif 3 : Comprendre les effets thermiques
initial est non stœchiométrique.
d’une transformation.
6.  L’état final contient des ions Zn2+, des ions SO42-, du 
13  1. a.  Transformation exothermique.
zinc métal (Zn) et du cuivre métal (Cu).
b.  Augmentation de la température, certains change-
ments  d’état  (fusion,  ébullition,  sublimation)  dans  le  7.  Cu2+ (aq) + Zn (s) Æ Cu (s) + Zn2+ (aq).
système et aux alentours du système. 20  1. L’état  initial  est  constitué  d’eau  liquide  et  de 
2. a. Transformation endothermique. sodium métal.
b.  Diminution de température, certains changements  2.  La phénolphtaléine met en évidence les ions OH-. 
d’état (solidification, condensation, liquéfaction) dans le  Le test à la flamme met en évidence les ions Na+.
système et aux alentours du système (voir exercice 15). Le gaz détonant à la flamme est du dihydrogène.

56
3.  Il reste de l’eau (s’il n’y en avait pas, il ne resterait ni  2.  Les produits détectés sont l’eau et le dioxyde de car-
solide ni liquide, ce qui n’est pas le cas ici), qui est donc  bone : on peut éliminer la proposition  b .
le réactif en excès. 3. a. n(solide) = n(NaHCO3)/2.
4.  Na (s) + H2O (ℓ) Æ Na+ (aq) + OH- (aq) + H2 (g). b.  M(NaHCO3) = 84 g · mol-1 ; M(Na2O) = 62 g · mol-1 ;
21  1.  a. C6H12O6 (s) + 6 O2 (g) Æ 6 CO2 (g) + 6 H2O (ℓ). M(Na2CO3) = 106 g · mol-1.
b.  n(glucose) = 3 ¥ 10-2 mol.  c.  n(NaHCO3) = 2,4 ¥ 10-2 g.
L’énergie libérée est E = 3 ¥ 10-2 ¥ 2 800 = 84 kJ. d.  n(solide) = 1,2 ¥ 10-2 mol.
Avec le calcul direct, on obtient E = 93 kJ. Si le solide formé est du Na2O, la masse sera : 
msolide = 0,7 g.
2. a. 2 C18H34O2 (s) + 51 O2 (g)
Si le solide formé est du Na2CO3 la masse sera : 
  Æ 36 CO2 (g) + 34 H2O (ℓ).
msolide = 1,3 g.
b.  n(acide oléique) = 2 ¥ 10-2 mol. L’énergie libérée est 
E = 2 ¥ 10-2 ¥ 11 120 = 2 ¥ 102 kJ. e.  On  déduit  des  résultats  précédents  que  la  bonne 
proposition est la  d .
22  1. Le gaz formé est du dioxyde de carbone CO2.
24  1. Chaque fois que deux molécules de monoxyde 
2.  HCO3- (s) + H+ (aq) Æ CO2 (g) + H2O (ℓ).
de carbone rencontrent une molécule de dioxygène, 
3. et 4. mCO  m1 - m2 . il se forme deux molécules de dioxyde de carbone.
2

mCO Réactif limitant 2. a. Il va se former 4 CO2.


2

Expérience 1 0,22 g Acide chlorhydrique b.  Le  réactif  limitant  est  CO,  puisqu’il  reste  du  dioxy-
Expérience 2 0,44 g Les deux simultanément gène.
c.  4 molécules de CO2, 3 molécules d‘O2 et 1 molécule 
Expérience 3 0,44 g Hydrogénocarbonate de sodium
de CO.
5.  La quantité de matière de produit formé dépend de  3.  Au niveau macroscopique, à chaque fois que 2 moles 
celle du réactif limitant. de CO sont simultanément consommées avec une mole 
de O2, il se forme 2 moles de CO2.
En rOute vErs la PrEmIèrE 4.  Mélange 1 : 1 mole de O2 et 4 moles de CO2. 
23  1. On  peut éliminer  la  proposition  a , qui  ne  res- Mélange 2 : 5 moles de O2, 10 moles de CO2. 
pecte pas la conservation de l’atome de carbone. Mélange 3 : 6 moles de CO2.

Chapitre 11   Transformations chimiques et activité physique 57
cHaPitre pHYsiQue

12
manuel, p. 190

Pression et plongée
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Pression d’un gaz, pression dans un liquide. – Utiliser  la  relation  P =  F/S,  F  étant  la  force  pressante  exer-
– Force  pressante  exercée  sur  une  surface,  perpendiculaire- cée sur une surface S, perpendiculairement à cette surface.
ment à cette surface. – Savoir que la différence de pression entre deux points d’un 
– Pression dans un liquide au repos, influence de la profondeur. liquide dépend de la différence de profondeur.
– Dissolution d’un gaz dans un liquide. – Savoir  que  la  quantité  maximale  de  gaz  dissous  dans  un 
– Loi de Boyle-Mariotte, un modèle de comportement de gaz,  volume donné de liquide augmente avec la pression.
ses limites. – Pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle 
à partir d’une série de mesures.

autre sont mises en œuvre dans les activités 2 et 4. Si 
Les compétences à acquérir du chapitre 12
la relation de proportionnalité et sa représentation sont 
1.  Utiliser la relation P = F/S entre force pressante 
plutôt bien connues des élèves, il est aussi important 
et pression.
de savoir identifier, à partir d’une simple lecture gra-
2.  Expliquer, dans un liquide, l’influence de la pro-
phique, des grandeurs inversement proportionnelles. 
fondeur sur la pression.
Les relations et expressions littérales sont connues des 
3.  Comprendre les effets physiologiques ressentis 
élèves : d’une part, durée Dt et distance d sont propor-
en plongée subaquatique.
tionnelles (à vitesse v constante), ainsi d = v · Dt. D’autre 
part, vitesse moyenne v et durée Dt sont inversement 
proportionnelles (à d constante), ainsi v = d/Dt.
Évaluation diagnostique p. 190
SITUATION 1 SITUATION 3
L’objectif de la situation est un rappel des acquis du  Le bilan en podologie proposé représente la réparti-
collège sur la dissolution des gaz dans les liquides. La  tion du poids du patient sur l’aire de la surface de ses 
respiration des poissons prouve que le dioxygène de  pieds. Cette situation permet un retour sur les notions 
l’air est soluble dans l’eau. de force et d’aire d’une surface, deux grandeurs utili-
sées dans l’activité 2. Dans ce chapitre, il est impor-
Cette propriété de dissolution des gaz dans les liquides 
tant de ne pas confondre masse et poids d’une part, 
est  importante  en  plongée  (activité 3) :  les  tissus  du 
aire d’une surface et volume d’autre part.
corps humain, le plasma sanguin sont essentiellement 
constitués d’eau (respectivement de 60 à 70 % et 90 %).  Contrairement aux habitudes et en toute rigueur, il est 
Le diazote et le dioxygène de l’air inspirés par le plon- incorrect  d’exprimer  un  poids  en  kg :  le  poids  étant 
geur  s’y  dissolvent.  Le  dioxygène  y  est  consommé,  une force, il doit l’être en newton. Il y a donc confu-
contrairement au diazote. sion  entre  poids  et  masse  sur  le  document.  Le  bilan 
devrait indiquer un poids de 735 N et une répartition 
SITUATION 2 moyenne (poussée) de 4,45 N · cm-2.
Cette  situation  sollicite  lecture  et  interprétation  gra- Cette  situation  amorce  une  première  réflexion  sur 
phiques  (en  cohérence  avec  la  fiche  méthode  p. 316  le  rapport  poids/surface.  Le  poids  n’est  pas  réparti 
du manuel de l’élève). équitablement sur les deux pieds. La pression atteint 
Des  constructions  graphiques  permettant  de  déter- 11,9 N · cm-2 sur une petite surface du pied droit en 
miner  l’évolution  d’une  grandeur  en  fonction  d’une  rouge.

58
Les mesures montrent que la profondeur de la défor-
activités
mation augmente avec la masse des objets, donc leur 
Activité 1 poids, et diminue avec l’aire de la surface de contact.
Action mécanique des fluides
2.  La pression P exercée par un objet sur une surface 
et force pressante p. 192
est proportionnelle à l’intensité F de la force exercée, 
1. La bouteille se déforme, elle s’effondre sur elle-même  ici le poids, et inversement proportionnelle à l’aire S de 
lorsque l’air qu’elle contient en est retiré. la surface pressée. Le modèle qui convient est : P = F/S. 
2. a. Une action mécanique ne se manifeste que par  Un exercice permet d’appliquer cette conclusion à la 
ses effets. La déformation de la bouteille met donc en  situation déclenchante. Le yéti (s’il existe) ne laisse pas 
évidence l’existence d’une action mécanique. forcément les empreintes les plus profondes.
b.  Cette action mécanique est exercée par l’air atmos- On donne les masses suivantes : mchien = 15 kg ; 
phérique sur l’ensemble des parois de la bouteille en  mrandonneur = 90 kg ; myéti = 350 kg.
contact avec lui. Au départ, l’air exerce une poussée des  Surface d’un pied ou d’une patte : Schien = 7,0 cm2 ; 
deux côtés des parois de la bouteille. Si l’air à l’intérieur  Srandonneur = 300 cm2 ; Syéti = 700 cm2.
est  retiré,  l’action  ne  s’exerce  plus  que  sur  les  parois  Lors de son déplacement, deux pattes du chien sont 
extérieures : la bouteille s’effondre sur elle-même. simultanément en contact avec la couche de neige. On 
3. a.  L’eau  s’échappe  de  la  bouteille  selon  des  direc- peut prendre g = 9,79 N/kg à une altitude de 2 500 m.
tions normales à sa surface. Pchien = 1,0 bar ; Prandonneur = 0,29 bar ; Pyéti = 0,49 bar.
b.  La force pressante modélisant l’action mécanique exer- 2.  Réaliser un profondimètre
cée par le liquide dans la bouteille est perpendiculaire à  1.  L’expérience consiste à mesurer la pression absolue P 
sa surface et orientée du fluide vers la surface pressée. au sein du liquide (eau) à l’aide d’un capteur de pression 
4. a. L’intensité des jets d’eau est d’autant plus grande que  pour différentes profondeurs h. Il convient de graduer 
la hauteur de liquide au-dessus du trou est importante. à l’avance l’éprouvette à l’aide d’un double décimètre. 
b.  L’intensité de la force pressante exercée par le fluide  Une mesure tous les 5 cm permet d’effectuer jusqu’à 
à l’intérieur de la bouteille semble donc dépendre la  7 mesures sur une éprouvette de 30 cm de hauteur. 
hauteur de liquide ou de la profondeur. Une  saisie  informatique  permet  d’obtenir  les  résul-
5.  Un fluide, gaz ou liquide, exerce une action mécanique  tats suivants :
sur la surface des objets avec lesquels il est en contact. 
Cette action peut être modélisée par une force nommée 
force pressante. Cette force (qui peut s’exercer dans toutes 
les directions) présente les caractéristiques suivantes : sa 
direction est perpendiculaire à la surface pressée, son sens 
est celui du fluide vers la surface pressée et son intensité 
augmente avec la profondeur.

Activité 2
Plongée dans la notion de pression p. 193
1. Modifier une pression
1.  Afin  de  déterminer  l’influence  d’un  paramètre  sur 
Le graphique P = f(h) (h en m) peut être obtenu à l’aide 
la profondeur de la déformation, il faut faire varier ce 
d’un tableur. Il s’agit de la représentation d’une fonc-
paramètre en maintenant les autres constants et obser-
tion affine de type y = a x + b soit P = a h + b. 
ver la déformation provoquée par l’action sur le sup-
port. Pour une surface d’aire constante, poser les dif- 2.  Le coefficient directeur représente la variation de la 
férentes masses sur le support déformable et mesurer  pression hydrostatique pour une plongée de 1 m. La 
la profondeur de la déformation de la surface à l’aide  pression hydrostatique augmente de 1 bar lorsque la 
d’une règle graduée. Renouveler l’expérience à masse  profondeur d’immersion augmente de 10 m.
constante avec les disques de différents diamètres. Il est  3.  Un  profondimètre  est  un  capteur  de  pression  qui 
important de se replacer avant chaque mesure dans les  traduit la pression mesurée en profondeur à partir du 
mêmes conditions : farine non tassée (utiliser une spa- graphique ou de la relation entre P et h.
tule pour agiter entre 2 mesures), surface plane. Réa- En toute rigueur, le profondimètre affiche 0 en surface : 
liser des mesures à l’aide d’un réglet ou double déci- il s’agit donc d’un manomètre différentiel qui s’affran-
mètre en le plongeant dans la farine. chit de l’ordonnée à l’origine.

Chapitre 12   Pression et plongée 59
Activité 3 Remarque : dans le cas de l’utilisation d’un tuyau long, 
Les paliers de décompression p. 194 augmenter le volume d’air mesuré de celui piégé dans 
1.  La pression augmente avec la profondeur d’immer- la tuyauterie. L’exploitation pourra se faire à l’aide de la 
sion (voir activité 2). Dans le cas de l’eau, elle augmente  fiche p. 320 du manuel de l’élève.
de 1 bar tous les 10 m. 4.  Le tableau de mesures indique que volume et pres-
2.  Le diazote de l’air inspiré se dissout dans le sang et  sion d’un gaz sont deux grandeurs inversement pro-
les tissus du corps du plongeur (constitués principale- portionnelles.
ment d’eau). Plus un plongeur descend en profondeur,  5.  Un  parallèle  peut  être  effectué  avec  la  situation  2 
plus il y a de diazote qui se dissout. de  l’évaluation  diagnostique.  La  forme  du  graphique 
3. a. À l’inverse, lorsque la pression baisse (lors d’une  et la réponse à la question 4 permettent de proposer 
remontée en surface), la quantité de gaz dissous dans  une relation du type v = d/Dt soit P = k/V avec k une 
les  liquides  (suite  à  la  plongée)  devient  pendant  un  constante (en hPa · mL).
moment  supérieure  à  ce  qu’elle  devrait  être  compte  6.  Le produit P · V est constant.
tenu de la nouvelle pression : le plongeur est dans un  7.  À température constante, le volume V d’une quan-
état de sursaturation. Le diazote tend alors à reprendre  tité de gaz donnée varie de façon inversement propor-
sa  forme  gazeuse.  Dans  le  cas  d’une  remontée  trop  tionnelle à la pression P qu’il subit : le produit P · V est 
rapide, il peut se produire un accident de décompres- constant.
sion, l’élimination du diazote restitué par les tissus se  8.  Lorsque la profondeur augmente, la pression aug-
traduisant alors par la formation de bulles de gaz au  mente  également.  Le  produit  P · V  étant  constant,  le 
sein même des tissus, muscles… volume d’air va diminuer.
b.  Ces bulles de gaz perturbent la circulation sanguine 
et  peuvent  même  obstruer  des  vaisseaux  sanguins : 
c’est l’embolie gazeuse. Les conséquences peuvent être 
graves (paralysies, arrêts cardio-respiratoires…). exercices
c.  Ce  phénomène  peut  être  évité  en  effectuant  une  OBJECTIF 1 : Utiliser la relation P = F/S entre force
remontée lente (15 m · min-1 maximum) et en respec-
pressante et pression.
tant des paliers de décompression (pauses de quelques 
minutes  à  des  profondeurs  fixées  pour  permettre  au  1  1.
diazote d’être éliminé par les poumons). Cas n° 1 Cas n° 2 Cas n° 3
F en N 4,5 ¥ 102 4,5 ¥ 102 9,0 ¥ 102
4. a. L’ouverture d’une bouteille d’eau gazeuse s’accom-
pagne d’un dégazage : le dioxyde de carbone dissous  S en m2 2,5 ¥ 10-2 5,0 ¥ 10-2 2,5 ¥ 10-2
dans le liquide tend à reprendre sa forme gazeuse. P en Pa 1,8 ¥ 104 9,0 ¥ 103 3,6 ¥ 104
b.  Lors de l’ouverture d’une bouteille d’eau gazeuse, la  Expression P = F/S F = P · S S = F/P
pression à la surface du liquide diminue brutalement.
2. a. Pour une surface S donnée, la pression P exercée 
5.  La quantité de gaz dissous dans un liquide dépend 
est proportionnelle à la force pressante F : lorsque F 
de la pression exercée par le gaz à la surface du liquide.
est doublée, P est doublée.
b.  Pour  une  force  pressante  donnée,  la  pression  est 
Activité 4 inversement proportionnelle  à  la  surface  pressée : 
La loi de Boyle-Mariotte p. 195 lorsque S est doublée, P est diminuée de moitié.
2. et 3.  Exemples de résultats :
2  1.  S = 2,074 ¥ 10-4 m2.
2.  P = m · g   soit  P = 2,3 ¥ 10-2 N.
3.  P = 111 Pa = 1,1 ¥ 102 Pa.

3  1.  La  surface  de  la  paire  de  raquettes  en  contact 


avec la neige vaut S = 2 ¥ 7,6 ¥ 10-2 m2 = 1,5 ¥ 10-1 m2.
2.  Le poids du randonneur est 784 N = 7,8 ¥ 102 N soit 
une pression de 5,2 ¥ 103 Pa.
3.  Pour une pression P de 1,0 bar et S = 1,5 ¥ 10-1 m2, 
alors F = 1,5 ¥ 104 N soit une masse de 1,5 t !

4  1.  185 bar = 1,85 ¥ 107 Pa.

60
2. S = 1,37 ¥ 10-4 m2 soit 1,37 cm2 soit un diamètre de  3.  La pression absolue double entre 0 et 10 m, puis entre 
1,32 cm. 10  et  30 m,  puis  encore  entre  20  et  50 m.  C’est  donc 
entre 0 et 10 m que la variation est la plus importante 
6  1.  DP = 1,2 - 1,0 = 0,20 bar = 2,0 ¥ 104 Pa. et que les précautions à prendre le sont tout autant.
2.  Une  pression  de  2,0 ¥ 10 4  Pa  correspond  à  4. a. h = 10 Phydro. 
2,0 ¥ 104 N‌ · m–2 soit 2,0 N · cm–2. b.  h = 10 (Pabs - Patm).
3.  F = 3,0 ¥ 104 N soit le poids d’une masse de 3,1 tonnes.
10  1.  Pabs = 3,8 bar.
7  1.  F1 = 6,5 N. 2.  Il subira une pression de 2,5 bar lors de son passage 
2.  F2 = 9,8 N. à 15 m de profondeur.
3.   3.  Le  profondimètre  mesure  une  pression  relative,  la 
pression hydrostatique, puis la convertit en profondeur.
4.  Pabs = Patm + Phydro. En utilisant les unités bar et m : 
dF2
Phydro = h/10 et Patm = 1.
dF1
11  1.  1,3 ¥ 103 hPa = 1,3 bar. Le plongeur se trouve à 
13 m de profondeur (il s’agit ici d’une pression relative).
2.  La pression relative vaut 0,6 bar.

4.  Les tympans se déforment et le nageur peut ressen- 3. Si Pabs = 1,3 bar, alors Phydro = 0,3 bar et h = 3 m : le 
tir une gêne qui peut se transformer en douleurs pour  1er palier est alors dépassé et le second est atteint direc-
des profondeurs plus importantes. tement.

5. La  manœuvre  de Valsalva  a  pour  but  de  rééquili- 4.  La  connaissance  du  type  de  pression  mesurée  est 
brer les pressions de part et d’autre du tympan pour  essentielle en plongée. Si le protocole de décompres-
sion n’est pas respecté, un accident de décompression 
lui rendre sa forme initiale.
est  possible  et  peut  avoir  des  conséquences  graves. 
Pour cette raison, les plongeurs utilisent des profondi-
OBJECTIF 2 : Expliquer, dans un liquide, l’influence mètres qui leur indiquent directement la profondeur.
de la profondeur sur la pression.
12  1.  La  force  pressante  exercée  par  l’air  atmosphé-
8  1. a. La profondeur d’immersion a pour effet d’aug- rique sur la surface du liquide dans la cuve est respon-
menter la pression hydrostatique : 1 bar de plus tous  sable de la hauteur de la colonne de mercure restant 
les 10 m. dans le tube. Le poids de la colonne de 760 mm de Hg 
b.  La pression absolue est la valeur réelle de la pres- est ainsi équivalente à cette force pressante.
sion, c’est-à-dire la valeur mesurée par rapport au vide, 
le zéro de pression. Une pression relative est une pres- 2.  Le poids de la colonne de mercure est donné par : 
sion différentielle, c’est-à-dire la différence entre la pres- PHg = rHg · h · S · g.
sion exercée par le fluide et la pression atmosphérique. PHg = 13,6 ¥ 103 ¥ 760 ¥ 10-3 ¥ 1,00 ¥ 9,81 = 1,01 ¥ 105 N 
pour 1 m2.
2. a. Le capteur est un manomètre, gradué en bar. soit PHg = 1,01 ¥ 105 Pa.
b.  Une pression hydrostatique est une pression relative, 
il faut donc utiliser l’axe inférieur pour une telle mesure. 3.  PHg = Patm.
c.  La pression absolue mesurée est de 1,2 bar soit une  13  1. 
pression relative de 0,2 bar.
∆tmax (min)
9  1.  Pabs = Phydro + Patm.
300
2. 
250
Profondeur h Phydro Patm Pabs
0m 0 bar 1 bar 1 bar 200
10 m 1 bar 1 bar 2 bar 150
20 m 2 bar 1 bar 3 bar 100
35 m 3,5 bar 1 bar 4,5 bar
50
50 m 5 bar 1 bar 6 bar h (m)
0,5 km 50 bar 1 bar 51 bar 0 10 20 30 40 50

Chapitre 12   Pression et plongée 61
2.  À 18 m de profondeur, il est possible de rester 50 min  20  1.  s est exprimée dans la même unité que la concen-
environ et de remonter sans réaliser le palier. tration molaire, notée c en chimie.
3.  Non, lorsque h est doublée, Dt n’est pas réduit de moi- 2.  nN2 = c · V soit 2,8 ¥ 10-3 mol.
tié mais beaucoup plus, elle est divisée par 8 soit 23. Le 
3.  Sous 3 bar de pression, s est triplée. Il y a donc 3 fois 
modèle pourrait être du type Dt = k/h3 sur ce domaine. plus de diazote dissous dans le sang. nN2 = 8,4 ¥ 10-3 mol.
4.  La pression diminuant, le diazote reprend sa forme 
OBJECTIF 3 : Comprendre les effets physiologiques gazeuse.
ressentis en plongée subaquatique. 5.  Si  la  remontée  est  trop  rapide,  le  diazote  reprend 
14  2.  À température constante, le volume V d’un gaz  sa forme gazeuse directement au sein des tissus où il 
est  inversement proportionnel  à  la  pression  P  qu’il  se trouve. Ce dégazage brutal forme des bulles de gaz 
exerce. Lorsque V est doublé, P est divisée par 2. qui peuvent obstruer les vaisseaux sanguins et provo-
quer de graves accidents : c’est l’embolie gazeuse.
16  1.  Le volume occupé par cette quantité d’air sera 
3 fois plus petit soit 1,7 L.
2.  Le volume occupé par cette quantité d’air sera 5 fois  ExErcices de synThèsE
plus important soit 10 L. 21  1.  La plongée dure 41 min.
17  1.  Lors  de  la  remontée,  la  pression  diminuant,  la  2. a. La pression maximale subie sera de 3,5 bar.
bulle d’air enfermée dans la cavité va chercher à se dila- b.  F = 5,6 ¥ 105 N.
ter. Ici, le volume va chercher à atteindre 10 mm3. S’il  c.  F = P = m · g   soit  m = 57 tonnes !
s’agit d’un plombage mal refermé, celui-ci peut s’arra- d.  La pression subie sera 3,5 fois plus importante à 25 m 
cher ; la dent peut aussi éclater en cas de fortes diffé- de profondeur soit : V = 2,1 L.
rences de pression. e.  Elle sera plus importante.
2.  Il  est  vivement  conseillé  de  se  soumettre  réguliè- 3.  Le plongeur doit effectuer 1 palier à 3 m pour désa-
rement à une visite chez le dentiste afin de conserver  turer l’organisme en diazote (évacuer et éliminer le dia-
une dentition saine. zote supplémentaire dissous).

18  1.  a. Le volume d’air disponible en surface est :  22  1.  Sskis = 0,33 m2 ; Ssnowboard = 0,41 m2 ; 


V1 = P2 · V2/P1 soit V1 = 2 400 L. Ssnowblade = 0,20 m2.
b. L’autonomie est donc de 120 min = 2 h.
2.  Dans chaque cas, F = P = 7,1 ¥ 102 N.
2. a.  À  30 m  de  profondeur,  la  pression  subie  est  de 
4 bar. 3.  Pskis = 2,2 ¥ 103 Pa ; Psnowboard = 1,7 ¥ 103 Pa ; 
b.  À cette profondeur, le volume disponible n’est plus  Psnowblade = 3,5 ¥ 103 Pa.
que de 600 L. 4.  6 ¥ 10-3 bar soit 6 ¥ 102 Pa provoque une déforma-
c.  L’autonomie est alors de 30 min. tion  de  1 cm.  Les  skis  devraient  s’enfoncer  de  3,6 cm 
3.  La consommation en air augmente avec la profon- dans la poudreuse, le snowboard de 2,9 cm et les skis 
deur. Un plongeur ayant une autonomie de 2 h en sur- courts de 5,9 cm. L’équipement à conseiller est le snow-
face verra celle-ci atteindre seulement 30 min à 30 m.  board, celui à déconseiller les snowblades.
La  consommation  est  multipliée  par  4,  tout  comme 
la pression. 23  1.  La narcose liée au diazote débute aux environs 
de 40 m de profondeur.
19  1. a. Le volume d’air est divisé par 2 soit V2 = 2,1 L. 2.  La solubilité d’un gaz dans un liquide dépend de la 
b.  Il augmente. pression.
c.  Les  poumons  reprennent  leur  volume  initial  soit 
3.  Pour  une  même  pression  (donc  à  une  même 
4,2 L.
 profondeur), la quantité de matière d’hélium dissous 
2.  En surface, P1 = 1 bar et V1 = 8,4 L. sera presque 2 fois moins importante. Remplacer le dia-
3. a. Le plongeur avec bouteille risque un déchirement  zote par l’hélium permet d’atteindre de plus grandes 
pulmonaire car l’air des poumons va chercher à se dila- profondeurs. Le phénomène de narcose n’a pas lieu, 
ter et occuper un volume plus important que la capa- d’une part parce que l’hélium est moins soluble dans 
cité maximale des poumons. le sang que le diazote et, d’autre part, parce que son 
b.  Il est indispensable d’expirer régulièrement lors de  effet narcotique est moins prononcé que celui du dia-
la remontée. zote.

62
24  1. exercée  par  l’air  atmosphérique  est  supérieure  au 
poids de l’eau.
Manomètre
4.  Quelle hauteur de liquide est nécessaire pour faire tom-
ber la feuille ?
Le poids P d’une colonne d’eau est donné par : 
2.  Le volume de gaz enfermé au départ est de 20,0 mL.
P = reau · h · S · g. 
3.  P · V = constante : ce résultat est prévisible d’après la  La hauteur de la colonne est obtenue par : 
loi de Boyle-Mariotte car la température est constante. h = P/(reau · S · g).
4.  Il ne faut pas comprimer l’air en dessous d’un volume  Pour compenser une force pressante F = 304 N, la hau-
de 8,2 mL. teur de la colonne d’eau doit être égale à : h = 10 m.

25  1.  Lors de la remontée, P diminuant, les liquides de  28  A. 1.  La température doit rester constante.


l’organisme sont en état de sursaturation et se désatu- 2. P2 = P1 · V1/V2.
rent progressivement. Le diazote supplémentaire dissous  V1 = 6 L et V2 = 7 L donc P2 = 10 bar.
retourne à l’état gazeux sous forme d’un lent dégazage.
B.  1. P = P1 · V1/V.
2.  V = 4 p (D/2)3/ 3   soit  V = 6,5 ¥ 10-17 m3. V1 = 1,65 ¥ 103 L et V = 1,65 ¥ 103 + 18 ¥ 5 = 1,74 ¥ 103 L. 
3.  À  45 m  de  profondeur,  la  pression  est  de  5,5 bar.  Ainsi P = 201 bar.
D’après la loi de Mariotte, V2 = 5,5 ¥ 6,5 ¥ 10-17 soit un  2.  Chaque bouteille autorisera au plongeur une plon-
volume de 3,6 ¥ 10-16 m3 soit :  gée de 60 min (904/15).
D = 8,8 ¥ 10-6 m = 8,8 mm.
4.  Le plongeur doit remonter lentement afin que les 
En rOute vErs la prEmIèrE
microbulles  de  diazote  puissent  être  éliminées  pro-
gressivement sans augmenter de volume. 29  1.  En surface, P = Patm = 1,013 bar. Pour la suite de 
l’exercice, on prend Patm = 1 bar.
26  1.  F1 = 1,1 ¥ 103 N et F2 = 3,4 ¥ 105 N.
2.  Pmax = VT/Vr (en bar). A.N. : Pmax = 5 bar.
2.  La résultante des deux forces présente une valeur 
3.  La variation de pression est DP = 4 bar, donc h = 40 m.
F = 3,4 ¥ 105 N soit une force équivalente au poids d’une 
masse de 35 tonnes sur le hublot. 4. a. Pmax = VT/Vr (en bar) donc h = 10 ((VT/Vr) - 1).
b.  La pression maximale admissible est proportionnelle 
3.  Le risque est que le hublot ne résiste pas à la défor-
au volume total d’air contenu dans l’appareil respira-
mation. La résultante des forces est normale à sa sur-
toire et inversement proportionnelle à Vr.
face et orientée vers l’intérieur du sous-marin.
5.  Lors de la préparation à la descente, il s’agit d’aug-
27  Expérience du verre d’eau menter  VT  tout  en  réduisant  Vr  pour  augmenter  P  et 
Un verre contenant 200 g d’eau est recouvert d’une feuille  donc h.
de papier et retourné. La feuille reste collée au verre.
30  1. 
1.  Calculez le poids de l’eau dans le verre.
2,0 N.
2.  Quelle est la force pressante exercée par l’air environ- S2 S1
nant (pression atmosphérique) sur la surface de papier de  dF1
30 cm2 en contact avec l’eau ?
F = 304 N. 2. P1 = F1/S1 = P2 = F2/S2 donc F2 = F1 · (S2/S1).
3.  Expliquez le phénomène observé dans l’expérience. F1 = m1 · g   soit  F1 = 9,8 N.
La feuille reste collée sur le fond du verre car la pous- F2 = 9,8 ¥ 103 N.
sée exercée par l’air l’y maintient. La force pressante  3.  m2 = 1 tonne.

Chapitre 12   Pression et plongée 63
cHaPitre pHYsiQue

13
manuel, p. 206

Pression et sport
en altitude
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Pression d’un gaz. – Savoir que dans les liquides et les gaz la matière est consti-
tuée de molécules en mouvement.
– Savoir que, à pression et température données, un nombre 
donné de molécules occupe un volume indépendant de la 
nature du gaz.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle 
à partir d’une série de mesures.

il est question de vérifier un modèle que les élèves ont 
Les compétences à acquérir du chapitre 13
vu au collège : un gaz est constitué de particules (molé-
1.  Savoir  décrire  un  liquide  et  un  gaz  à  l’échelle 
cules ou atomes) qui se déplacent librement.
microscopique.
La diffusion est une propriété relative aux gaz unique-
2.  Savoir décrire la pression atmosphérique et son 
ment. Un gaz va peu à peu occuper tout le volume qui 
évolution.
lui est fourni, car les molécules de gaz se déplacent dans 
3.  Savoir  que  le  volume  occupé  par  un  nombre 
toutes les directions et vont peu à peu se répartir dans 
donné de molécules est indépendant de du gaz.
tout le volume disponible.
Autre possibilité pour introduire ce modèle : une bou-
teille de parfum ouverte à un endroit d’une pièce va 
Évaluation diagnostique p. 206 peu à peu diffuser le parfum dans toute la pièce. Cet 
SITUATION 1 exemple  permet  de  mettre  en  défaut  la  conception 
Cette situation met en évidence une conception très  selon laquelle une odeur ne serait pas « matérielle ».
souvent  présente  dans  l’esprit  des  élèves :  l’air  n’est  Le modèle microscopique sera réinvesti dans les acti-
pas pesant. Elle est l’occasion de se poser la question  vités 1 et 2, où il permettra notamment de faire le lien 
du poids de l’air et de mettre à l’épreuve cette concep- entre comportement des molécules et grandeurs phy-
tion. En effet, peut-on dire d’un ballon dirigeable, fait  siques macroscopiques.
de matière, qu’il est aussi, voire plus léger que l’air ? Du 
coup, comment peut-on être plus léger que quelque  SITUATION 3
chose qui n’a pas de masse ? On a tendance à dire que le ballon éclate à haute alti-
L’élève sera amené à confronter ses idées et à en déduire  tude  car  sa  pression  intérieure  est  plus  forte  que  la 
que l’air est constitué de molécules (de diazote et de  pression extérieure, ce qui est faux : en effet, la pres-
dioxygène essentiellement). Les molécules constituent  sion à l’intérieur s’équilibre avec la pression extérieure 
la matière qui nous entoure et, de ce fait, comme un  à chaque instant, étant entendu que lorsque le volume 
solide ou un liquide, l’air est pesant. du ballon devient assez grand, la force due à l’élasticité 
La notion de masse pour différents gaz sera utilisée pour  du ballon est négligeable devant les forces de pression. 
introduire le volume molaire des gaz dans l’activité 3. Si le ballon éclate, c’est tout simplement en raison de 
l’augmentation de son volume : au fur et à mesure que 
SITUATION 2 la pression diminue, le volume augmente, et ce jusqu’à 
Le modèle particulaire du gaz peut avoir été rappelé  ce que la limite d’élasticité du ballon soit atteinte. Ce 
précédemment pour justifier qu’un gaz est pesant. Ici,  raisonnement est repris dans l’activité 1.

64
gaz de l’atmosphère restent inchangées dans la tropos-
activités
phère, seule la quantité totale de gaz dans un même 
Activité 1 volume diminue.
Uu ballon pour mesurer la pression p. 208
1. a. On lit sur la figure 2 que l’altitude maximale atteinte  Activité 3
par le ballon est d’environ 30 000 m (30 km) au bout de  La loi d’Avogadro-Ampère p. 210
80 minutes. 1.  On procède à une première pesée de la bouteille, avec 
b.  Puisque  le  ballon  atteint  à  ce  moment-là  son  alti- l’air qu’elle contient (première ligne du tableau). On rem-
tude maximale, on peut en conclure que, 80 minutes  plit cette bouteille à l’aide d’un gaz choisi parmi ceux 
après son décollage, la baudruche a éclaté. proposés  (dioxygène,  dioxyde  de  carbone,  méthane) 
2. a. Si l’on observe la figure 3, on peut en conclure que  et on pèse de nouveau la bouteille (deuxième ligne du 
la pression diminue avec l’altitude. tableau).
b.  Les pressions s’équilibrent de chaque côté de la mem- Pour mesurer la masse d’air contenue dans la bouteille, on 
brane de la baudruche. La pression à l’intérieur du bal- pourra utiliser la méthode de récupération d’un gaz par 
lon évolue de façon identique à la pression à l’extérieur. déplacement d’eau. L’air peut être prélevé dans un ballon 
3. a. Les molécules d’air contenues dans le ballon et  dont on connaît la masse. Une seconde pesée, après le 
celles se trouvant à l’extérieur frappent la membrane  prélèvement, permet de calculer la masse de gaz préle-
de la baudruche. vée. On trouve 1,30 g dans les conditions de l’expérience.
b.  Les pressions intérieure et extérieure s’équilibrent,  Pour obtenir la masse de la bouteille seule, il faut retran-
ce qui signifie que la membrane subit autant de chocs  cher à la masse de la bouteille « vide » la masse de l’air 
à l’intérieur qu’à l’extérieur du ballon. Les effets de ces  qu’elle  contient.  Ainsi,  la  masse  de  la  bouteille  seule 
chocs se compensent. est : mb = 496,23 – 1,30 = 494,93 g.
4. a. Lorsque le ballon s’élève, la pression à l’extérieur  La masse d’O2 est alors m(O2) = 496,38 – 494,93 = 1,45 g, 
diminue : pour que les pressions intérieure et extérieure  celle de CO2 est m(CO2) = 496,87 – 494,93 = 1,94 g et 
s’équilibrent, il faut que le volume disponible pour les  celle de CH4 est m(CH4) = 495,65 – 494,93 = 0,72 g.
molécules contenues dans le ballon augmente. 2.  Soit m la masse d’une molécule, M la masse molaire 
b.  Le  ballon  éclate  lorsque  sa  limite  d’élasticité  est  moléculaire et NA le nombre d’Avogadro. On a m = M/NA. 
atteinte. Pour obtenir le nombre de molécules, il suffit de diviser 
la masse du gaz par celle de la molécule.
Activité 2 3. a. La différence entre les valeurs obtenues est infé-
Performances sportives en altitude p. 209 rieure  à  1,5 %.  Aux  incertitudes  de  mesures  près,  on 
1.  Ce sont « la raréfaction de l’oxygène » et « la faible  peut dire que les trois bouteilles contiennent le même 
résistance de l’air ». nombre de molécules. Le résultat obtenu peut s’écrire 
2. a.  La  raréfaction  de  l’oxygène  est  censée  avoir  un  N = (2,69 ± 0,04) ¥ 1022 molécules.
effet  négatif.  En  effet,  on  peut  imaginer  que  si  l’oxy- b.  En utilisant la formule n = N/NA, on obtient les résul-
gène  se  raréfie,  les  muscles  des  sportifs  ne  pourront  tats suivants : n(O2) = 4,53 ¥ 10–2 mol, 
pas fonctionner correctement. n(CO2) = 4,41 ¥ 10–2 mol et n(CH4) = 4,50 ¥ 10–2 mol.
b.  Plus on prend de l’altitude et plus il est difficile de  4. a.  Le  volume  molaire  Vm  s’obtient  par  la  relation 
respirer  et  d’alimenter  correctement  ses  muscles  en  Vm = V/n. Pour chaque gaz, V = 1,10 L, d’où
oxygène. Vm(O2) = 24,3 L · mol–1, VmCO2) = 24,9 L · mol–1 
3. a. La faible résistance de l’air a une influence positive :  et Vm (CH4) = 24,4 L · mol–1.
moins l’air « résiste » et plus il est facile de se déplacer. b.  Dans les conditions de l’expérience, Vm = 24,6 ± 0,3 L.
b.  Les  molécules  d’air  rencontrent  l’athlète  qui  se  5. a. Compte tenu des résultats trouvés précédemment, 
déplace. Les chocs de ces milliards de molécules s’op- cette affirmation est correcte.
posent au mouvement et freinent le déplacement. b.  Les masses des molécules de gaz sont généralement 
4.  En haute altitude, le nombre de molécules présentes  différentes (si leurs masses molaires sont différentes), 
dans un même volume d’air est plus faible qu’à faible  donc cette affirmation est fausse.
altitude.  Il  y  a  donc  moins  de  molécules  qui  s’oppo-
sent au mouvement, mais aussi moins d’air à respirer. Activité 4
5.  Il n’y a pas de raison que seule la quantité de molé- Les effets de la baisse de pression p. 211
cules de dioxygène diminue. En réalité, il y a moins de  1.  Le  volume  d’air  emprisonné  dans  le  bécher  aug-
diazote, de dioxygène, d’argon, etc. Les proportions en  mente, et l’aspect de la membrane est bombé.

Chapitre 13   Pression et sport en altitude 65
2.  L’air à l’extérieur se raréfie, le tympan va se retrouver  2.  Les molécules d’ammoniac se déplacent librement 
comme la membrane de l’expérience : bombé et donc  et se répartissent peu à peu dans la salle. C’est le phé-
en tension. Il ne pourra pas fonctionner normalement,  nomène appelé « diffusion des gaz ».
d’où la sensation d’« oreille bouchée ». 3.  Il  ne  faut  pas  rentrer  dans  la  salle  sans  protection 
3.  Lorsqu’on  fait  le  vide,  le  gaz  dissous  dans  l’eau  et il faut créer un courant d’air pour évacuer le gaz. Le 
s’échappe aussitôt. mieux est d’utiliser un système filtrant avant de rejeter 
4.  Il y a moins de dioxygène dissous dans le sang si la  ce gaz dans l’air, par précaution.
pression baisse. C’est pour cela qu’il est plus difficile de 
4  1. Le mouvement d’un grain de fumée n’est pas dû 
respirer à haute altitude.
aux chocs des autres grains de fumée proches de celui 
5.  On observe l’ébullition de l’eau à une température  observé (les grains ne se touchent pas directement)
inférieure  à  100 °C  (ici,  la  température  est  comprise 
2.  Ce sont les chocs des molécules d’air sur les parti-
entre 70 et 80 °C).
cules de fumée qui les mettent en mouvement. Cela 
6. a. La température d’ébullition de l’eau dépend de la  met en évidence le mouvement des molécules du gaz.
pression atmosphérique.
b.  Elle  peut  avoir  pour  conséquence  l’ébullition  des  5  1. Un gaz est constitué de particules (molécules ou 
liquides corporels à une température peu élevée. atomes) qui sont libres de se déplacer dans le volume 
7.  Ce graphique représente l’évolution de l’altitude en  disponible.  Les  chocs  de  ces  particules  sur  les  parois 
fonction de la pression. Il indique qu’au-dessus d’envi- sont responsables de la pression.
ron 7 000 m, la pression est inférieure à 300 hPa et qu’il  2.  Les molécules disposent de moins de volume pour 
est nécessaire de respirer du dioxygène. Au-dessus de  se déplacer. Leur vitesse n’est pas changée mais ils ren-
14 km, il y a nécessité d’une pressurisation. Au-dessus  contrent plus fréquemment les parois du récipient. La 
d’environ 20 km d’altitude, la pression est si faible (infé- force exercée s’en trouve alors augmentée, et la pres-
rieure à 100 hPa) que le sang se met à bouillir. sion aussi.
8.  Il faut s’équiper d’un masque à oxygène en raison de 
6   À l’intérieur et à l’extérieur d’une bulle de mousse, il 
la trop faible pression qui règne à l’altitude de 8 850 m.
y a de l’air. Les molécules d’air frappent de chaque côté 
de la paroi et les forces qui s’exercent sur cette paroi 
exercices se compensent. Lorsqu’on fait le vide sous la cloche, il 
y a de moins en moins de molécules à l’extérieur de la 
OBJECTIF 1 : Décrire un liquide et un gaz à l’échelle bulle. Il y a donc moins de chocs et moins de résistance 
microscopique. à l’extérieur de la bulle. Les chocs à l’intérieur ont ainsi 
1  1. La représentation  b . pour  conséquence  de  faire  augmenter  le  volume  de 
2.  Les  molécules  d’un  gaz  sont  animées  d’un  mou- la bulle, jusqu’à ce que les forces s’équilibrent à nou-
vement à grande vitesse et sont très espacées, tandis  veau. Puisque le volume de chaque bulle augmente, le 
que celles d’un liquide sont animées d’un faible mou- volume total de mousse augmente.
vement et sont proches les unes des autres.
7  1. Les représentations  b  et  c  ne sont pas correctes : 
2  1. a. Tant que la plaque de verre est présente, les  lors d’un changement de volume d’un gaz, les molé-
molécules d’air (pour le récipient du dessus) et de gaz  cules ne changent pas de volume ( b ) ; les molécules 
roux (pour le récipient d’en dessous) frappent la paroi  sont mobiles, elles ne vont pas s’accumuler contre le 
de verre, ainsi que les parois des flacons qui les contien- piston au fur et à mesure qu’il progresse ( c ).
nent, mais restent bloquées de leur côté respectif. 2.  Les  molécules  disposent  de  moins  d’espace,  elles 
b.  Quand la plaque de verre est retirée, les molécules  viendront donc percuter les parois plus fréquemment. 
se déplacent dans les deux récipients et se répartissent  La  pression  est  due  à  ces  chocs.  Puisqu’ils  sont  plus 
dans tout le volume disponible. nombreux, la pression augmente.
2.  Le gaz roux n’a imposé que sa couleur car l’air est 
transparent.  En  effet,  l’air  n’a  pas  disparu  pour  être  OBJECTIF 2 : Décrire la pression atmosphérique
remplacé par le gaz roux comme pourrait le suggérer  et son évolution.
l’image : tous les gaz sont maintenant mélangés et les 
8  1.  La  pression  atmosphérique  existe  à  cause  du 
molécules constituant l’air sont réparties dans le volume 
poids de la colonne d’air se trouvant au-dessus d’une 
total, comme le gaz roux.
surface donnée.
3  1. L’odeur de l’ammoniac a envahi la salle. 2. a. La pression atmosphérique diminue.

66
b.  Il y a de moins en moins d’air au-dessus de nous, au  b.  À  haute  altitude,  la  quantité  totale  de  molécules 
fur et à mesure que l’on s’élève. Le poids de la colonne  pour un même volume d’air est plus faible. Il est donc 
d’air sur une surface donnée est donc plus faible. difficile d’y respirer. Exposés brutalement à la pression 
qui règne au-dessus de 7 000 m, la plupart des indivi-
9  1. La pression à l’extérieur devient plus faible qu’à  dus perdent connaissance. Les masques à oxygène per-
l’intérieur de l’oreille (dans la caisse du tympan). L’air de  mettent aux passagers de compenser le manque d’air. 
la caisse du tympan pousse donc le tympan jusqu’à le  Si la dépressurisation est très violente, elle peut égale-
tendre. Il vibre moins bien et les sons nous semblent  ment avoir des conséquences graves sur les tympans.
moins audibles, d’où la sensation d’« oreille bouchée ».
3.  La chute est voulue par le pilote qui fait regagner à 
2.  En avalant sa salive ou en baillant, on ouvre la trompe  son appareil une altitude où les conditions sont viables : 
d’Eustache qui conduit à l’arrière du nez : l’air extérieur  une température plus élevée et une quantité de molé-
peut pénétrer dans la caisse du tympan et équilibrer la  cules plus importantes pour un même volume d’air.
pression de part et d’autre du tympan. Celui-ci est alors 
relâché et peut fonctionner correctement de nouveau. 14  Trekking en altitude
Lors d’un trekking en haute altitude, on ressent les effets 
10  1. a. Environ 1 000 mbar, soit 1 bar. de l’altitude. Par exemple, il devient plus difficile de respi-
b.  Environ 880 mbar, soit 0,88 bar. rer et le pouls s’accélère.
2.  Elle est atteinte vers 5 100 m d’altitude. 1.  À quel type de changement le corps humain réagit-il 
3.  D’après l’évolution observée de la pression en fonc- à haute altitude ?
tion de l’altitude, on peut en conclure qu’il n’y a pas pro- Le corps humain doit s’adapter à la raréfaction de l’air 
portionnalité entre ces deux grandeurs. De 0 à 1 000 m,  en altitude.
la pression diminue de 120 mbar. Si la diminution était  2.  Comment le corps humain réagit-il pour s’adapter à 
linéaire, la pression serait de 400 mbar à 5 000 m. ses changements ?
11  1.  Il n’y a plus d’eau dans la bouteille. Elle n’est pas  Lorsque la respiration nous semble plus difficile (sensa-
« vide » stricto sensu, car le liquide a été remplacé par  tion d’essoufflement), nous augmentons inconsciem-
l’air. ment  le  volume  d’air  inspiré  ainsi  que  la  fréquence 
 respiratoire  afin  d’augmenter  la  quantité  de  dioxy-
2.  Lorsque le randonneur vide sa bouteille, l’air qu’elle  gène respirée par le corps humain par unité de temps. 
contient alors est à la même pression que l’air à haute  Le pouls s’accélère.
altitude.  S’il  ferme  hermétiquement  sa  bouteille  et 
redescend à plus basse altitude, la pression à l’intérieur 
de la bouteille étant plus faible qu’à l’extérieur, la bou- OBJECTIF 3 : Savoir que le volume occupé par
teille  se  déforme  jusqu’à  ce  que  les  pressions  soient  un nombre donné de molécules est indépendant
de nouveau équilibrées. Lorsqu’on ouvre la bouteille,  du gaz.
l’air ambiant s’y introduit et la bouteille reprend alors 
15  1. Faux. Il ne dépend que de la température et de 
sa forme ­normale.
la pression.
12  1. Il n’y a pas une relation simple entre altitude et  2.  Faux. Il y a autant de molécules dans un 1 L d’air (qui 
pression, mais plus on prend de l’altitude, plus la pres- contient du dioxygène et du diazote) que dans 1 L de 
sion diminue. dioxygène : le nombre de molécules contenu dans un 
2.  L’altimètre construit autour de la mesure de la pres- volume donné de gaz ne dépend pas de la nature du 
sion atmosphérique ne donne pas forcément l’altitude  gaz.
par rapport au sol, mais par rapport à la référence que  3.  Vrai. Le volume occupé par un certain nombre de 
l’on a choisi au décollage. molécules de gaz ne dépend que de la pression et de 
3.  La pression atmosphérique est en permanente évolu- la température. Il est indépendant de la nature du gaz.
tion. D’un jour à l’autre, elle va donc changer et, puisque 
17  1. a. et b. 1 L d’air pur et 1 L d’hélium contiennent 
l’altimètre se cale sur la pression atmosphérique locale, 
le même nombre de molécules à pression et tempéra-
son indication sera faussée.
ture fixées, d’après la loi d’Avogadro-Ampère.
13  1. Plus on prend de l’altitude et plus l’air se raréfie.  2. a. M(N2) = 28,0 g · mol-1 ; M(O2) = 32,0 g · mol-1.
À haute altitude, il oppose peu de résistance aux ­avions  b.  Il faut calculer la moyenne pondérée : 
qui consomment donc moins de kérosène. M(air) = 0,78 ¥ 28,0 + 0,21 ¥ 32,0 = 28,6 g · mol-1.
2. a. Cela signifie que la pression à l’intérieur de l’avion  3.  Pour un même volume de gaz, il y a le même nombre 
chute brusquement. de molécules d’hélium ou d’air. Pour une même ­quantité 

Chapitre 13   Pression et sport en altitude 67
de matière de gaz, l’air pèse plus lourd que l’hélium :  ExErcices de synThèsE
1  mole  d’air  pèse  28,6 g  alors  qu’une  mole  d’hélium  21  1. Faux. La quantité totale d’air, en revanche, dimi-
pèse 4,0 g. Un même volume (à température et pres- nue avec l’altitude.
sion fixées) d’air pèse plus donc lourd que l’hélium.
2.  Vrai. L’air à l’extérieur a une pression plus faible qu’à 
18  1. 2 H2O Æ 2 H2 + O2. l’intérieur de l’avion. En effet, la pression diminue avec 
l’altitude mais elle doit rester forte dans l’habitacle de 
2. a. D’après le schéma, le volume du gaz produit du  l’avion afin que les passagers puissent respirer conve-
côté  de  la  borne  + est  en  plus  faible  quantité  que  le  nablement.  La  carlingue  doit  donc  résister  à  la  forte 
gaz produit du côté de la borne –. Or, le volume d’une  pression de l’air qui se trouve à l’intérieur de l’avion.
même quantité de gaz ne dépendant pas de la nature 
du gaz, il s’est produit environ 2 fois plus de quantité  22  1. « Hypoxie » signifie littéralement pauvre en oxy-
de  matière  de  gaz  dans  le  tube  correspondant  à  la  gène. Il s’agit d’un état d’oxygénation insuffisante des 
borne – que dans le tube correspondant à la borne +.  tissus.
b.  D’après l’équation chimique, on en déduit que le gaz  2.  Au fur et à mesure que l’on s’éloigne du sol terrestre, 
formé du côté de la borne + est du dioxygène. les molécules d’air sont de moins en moins nombreuses. 
Puisque la composition de l’atmosphère est toujours la 
19  Qu’y a-t-il dans l’air ?
même dans la stratosphère, la quantité totale de dioxy-
Les gaz les plus abondants dans notre atmosphère sont 
gène diminue au fur et à mesure que l’on s’élève.
l’azote et l’oxygène. L’atmosphère est composée d’environ 
78 % d’azote et 21 % d’oxygène. Le 1 % restant est majori- 3.
tairement constitué d’un gaz appelé argon.
1.  Soit un volume donné d’air contenant un litre d’oxy-
gène, déterminer les volumes correspondants d’azote et 
d’argon.
21 %  correspond  à  1  L,  donc  78 %  correspond  à 
V(N2)  =  (78  ¥  1,0)/21  =  3,7  L ;  1 %  correspond  à 
V(Ar) = (1 ¥ 1,0)/21 = 0,048 L = 48 mL.
2.  Un volume donné d’air contient une mole d’oxygène. 
Quelle quantité de matière d’azote et d’argon contient-il ?  Atmosphère  Atmosphère 
Justifier.   au niveau de la mer  en altitude
Dans un volume d’air, environ 78 % des particules sont 
23  Le  parachutiste  subit  les  effets  de  l’air :  les  molé-
des  molécules  de  diazote,  21 %  sont  des  molécules 
cules qui se trouvent dans l’air résistent à sa progres-
de dioxygène et 1 % sont des molécules d’argon (loi 
sion. Plus l’on se trouve haut, plus les molécules sont 
d’Avogadro-Ampère). On trouve donc ainsi, en faisant le 
rares. Ainsi, le parachutiste est peu freiné au début de 
même calcul qu’en 1, n(N2) = 3,7 mol et n(Ar) = 4,8 mmol.
sa chute et peut atteindre de très grandes vitesses. Au 
fur et à mesure qu’il descend, il se trouve de plus en 
20  1.  Les volumes des gaz dans 2,50 L d’air inspiré sont 
plus fortement ralenti et sa vitesse diminue.
V(N2) = 1,95 L ; V(O2) = 0,525 L = 525 mL et V(CO2) ≈ 0 mL. 
Dans 2,5 L d’air expiré, les volumes de ces gaz sont 24  1. Le  ballon  contient  un  peu  d’air.  Les  molécules 
V'(N2) = 1,95 L ; V'(O2) = 0,400 L = 400 mL ; d’air frappent sur la membrane à l’intérieur et à l’exté-
V'(CO2) = 0,125 L = 125 mL. rieur. Les effets des forces se compensent et la mem-
2.  Lors  d’une  inspiration-expiration,  l’organisme  brane s’affaisse sous son poids.
absorbe  V''(O2) =  125 mL  de  dioxygène  et  produit  2.  Si l’on fait le vide dans la cloche, on enlève des molé-
V''(CO2) = 125 mL de dioxyde de carbone. cules à l’extérieur de la baudruche. Les forces exercées 
Le volume de diazote n’a pas changé. sur  la  partie  interne  ne  sont  plus  compensées  et  le 
3.  D’après  l’équation  chimique,  il  semblerait  que  la  volume de la baudruche augmente, jusqu’à ce que les 
quantité de matière de dioxygène consommé corres- molécules situées à l’intérieur soient aussi diluées qu’à 
ponde à la quantité de matière de dioxyde de carbone  l’extérieur et que, de nouveau, les effets des forces se 
produit. Cela correspond à des volumes égaux de dioxy- compensent.  Plus  rigoureusement,  il  faut  également 
gène consommé et de dioxyde de carbone produit, dans  considérer la force exercée par la baudruche elle-même 
des conditions identiques de température et de pres- qui tend à faire diminuer le volume total. L’équilibre est 
sion. L’équation chimique est donc compatible avec la  atteint lorsque cette force, la force de pression à l’inté-
mesure. rieur et la force de pression à l’extérieur se compensent.

68
25  1.  La pression atmosphérique diminue. La pression  d’urgence que de déplacer les installations d’urgence 
à l’intérieur du cylindre devient alors plus grande qu’à  à haute altitude.
l’extérieur.  Le  piston  est  limité  dans  son  mouvement  5.  Le caisson doit résister à la pression atmosphérique 
par  la  butée.  Donc  le  clapet  s’ouvre,  laissant  s’échap- exercée par l’air se trouvant à l’extérieur. En effet, cette 
per de l’air du cylindre, jusqu’à ce que les pressions de  pression n’est plus compensée par la pression intérieure 
part et d’autre du clapet s’équilibrent de nouveau. devenue trop faible. Les forces en présence sont très 
2.  Pendant la phase de descente, c’est l’inverse : la pres- importantes.
sion extérieure augmente et devient plus grande que 
la pression intérieure. Ainsi, puisque cette fois le clapet 
En rOute vErs la PrEmIèrE
est fermé et permet l’étanchéité, c’est le piston qui va 
se déplacer, sous l’effet d’une pression extérieure plus  29  1. Les molécules sont plus agitées, car le système 
grande. Cela aura pour conséquence de tirer sur la gou- de chauffage leur fournit de l’énergie : les chocs à l’in-
pille. Le piston se déplacera ainsi jusqu’à l’arrivée au sol. térieur de la cocotte sont plus importants qu’à l’exté-
rieur. La pression à l’intérieur de la cocotte étant bien 
3.  En théorie oui, car le parachute se déclencherait dès 
supérieure à la pression à l’extérieur, la masselotte est 
que le système commencerait à descendre. En pratique, 
soulevée par la force de pression intérieure.
la moindre variation locale de pression due aux vents 
lors de la montée peut déclencher l’ouverture du para- 2. a. Elle est supérieure à 100 °C, car la pression à l’inté-
chute, si le système est trop sensible. rieur de la cocotte est supérieure à la pression atmos-
phérique.
27  1. On peut tout simplement tracer une représen- b.  L’eau liquide, qui cuit les aliments, se trouve à une 
tation graphique de l’altitude en fonction de la pres- température plus importante dans la cocotte que dans 
sion. Une fois ce graphique tracé, on pourra faire cor- une  casserole  d’eau  bouillante  à  pression  atmosphé-
respondre une altitude à la mesure d’une pression (et  rique. En effet, si la température d’ébullition de l’eau est 
vice-versa). de 100 °C, alors l’eau liquide ne peut pas dépasser cette 
température : au-delà, elle se transforme en vapeur. Dans 
altitude (m)
une eau plus chaude, les aliments cuisent plus vite.
300
3.  À très haute altitude, la pression atmosphérique est 
250
plus  faible  qu’au  niveau  de  la  mer  et  la  température 
200
d’ébullition de l’eau sera inférieure à 100 °C (voir acti-
150
vité 4). La température de l’eau de cuisson des pâtes 
100
sera trop faible et leur cuisson sera ratée : si l’eau n’est 
50 pression pas assez chaude, les pâtes se ramollissent.
0 (Pa)
30  A. 1. À mêmes températures et pression, le nombre 
00

00

00

00

00

00
0

0
50

00

50
00

05

10

15

20

25
98

99

99

de molécules pour un même volume de gaz est iden-
10

10

10

10

10

10

2.  On  trouve  environ  66 m  d’altitude  pour  une  pres- tique. Ainsi, si 1 000 mL contiennent 4,46 ¥ 10–2 mol, 
sion de 101 500 Pa. Le sommet de l’une des tours est  alors 780 mL en contiennent n(N2) = 4,46 ¥ 10–2 ¥ 0,78 
donc 66 m plus haut que le parvis de la tour Eiffel. = 3,48 ¥ 10–2 mol et 210 mL en contiennent :
4,46 ¥ 10–2 ¥ 0,21 = 9,37 ¥ 10–3 mol.
28  1. a. « Hypobare » signifie à basse pression. 2.  Dans le cas d’une marche à pied, il faut absorber 15 L 
b.  Le caisson hypobare simule les basses pressions qui  d’air, soit 15 fois plus de molécules que calculé précé-
existent à haute altitude. demment : n'(O2) = 9,37 ¥ 10–3 ¥ 15 = 1,4 ¥ 10–1 mol.
2.  Pour rendre un caisson hypobare, il faut tout simple- B. 1.  D’après  l’indication  de  l’énoncé,  la  quantité  de 
ment retirer des molécules d’air de l’intérieur du cais- matière de dioxygène vaut : 
son  (à  l’aide  d’une  pompe  par  exemple) :  la  quantité  n''(O2) = 9,37 ¥ 10–3 ¥ 0,32 = 3,0 ¥ 10–3 mol.
de chocs sur les parois, et donc la pression, diminuera.
2. a. On a besoin de n'(O2) = 1,4 ¥ 10–1 mol de dioxy-
3.  Le médecin porte un masque à oxygène afin de ne  gène par minute. Or, d’après la question précédente, 
pas  subir  le  manque  d’air  dû  à  la  faible  pression  qui  1 L d’air contient n''(O2) = 3,0 ¥ 10–3 mol.
règne dans le caisson. Le volume d’air à respirer par minute est donc : 
4.  En situation réelle, il est difficile de rétablir rapide- V = n'(O2)/n''(O2) : (1,4 ¥ 10–1)/(3,0 ¥ 10–3) = 47 L. 
ment  des  conditions  optimales  de  survie  si  le  sujet  b.  Le  volume V  est  compris  entre  celui  que  l’on  doit 
présente  des  difficultés.  De  plus,  il  est  plus  facile  de  absorber dans le cas d’une marche rapide et celui que 
transporter  un  caisson  près  d’installations  médicales  l’on doit absorber en cas de course à pied.

Chapitre 13   Pression et sport en altitude 69
cHaPitre cHimie

14
manuel, p. 222

Les matériaux
et les molécules du sport
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Espèces chimiques naturelles et synthétiques. – Savoir  que  certains  matériaux  proviennent  de  la  nature  et 
– Matériaux naturels et synthétiques. d’autres de la chimie de synthèse.
– Molécules  simples  ou  complexes :  structures  et  groupes  – Comprendre le rôle de la chimie de synthèse.
caractéristiques. – Repérer  la  présence  d’un  groupe  caractéristique  dans  une 
formule développée.

b.  La  valeur  de  la  masse  molaire  moléculaire  d’un 


Les compétences à acquérir du chapitre 14
polychlorure  de  vinyle  dont  le  DP  est  10 000  vaut 
1.  Connaître la différence entre espèces chimiques 
62,5 ¥ 104 g · mol-1.
naturelles et espèces chimiques de synthèse.
2.  Acquérir  des  connaissances  sur  les  matériaux  F F
modernes.
2. a. C C
3.  Savoir repérer la structure et les groupes carac-
téristiques des molécules. F F
F F
F F
polymérisation
Évaluation diagnostique p. 222 b.  n C C C C
SITUATION 1 F F F F n
Le but est ici d’insister sur le fait qu’une molécule extraite 
de la nature et sa version issue de la synthèse chimique  H H
H H
sont  rigoureusement  identiques.  Mais  l’homme  peut  polymérisation
3.  n C C C C
aussi modifier certaines espèces naturelles pour qu’elles 
correspondent mieux à ses attentes. H H H H n
  éthène (ou éthylène)  polyéthylène
SITUATION 2
Les deux molécules proposées présentent un groupe 
— COOH : il est caractéristique des acides carboxyliques. Activité 2
« Le caoutchouc : naturel ou synthétique ? » p. 225
SITUATION 3
Fibres de verre, Kevlar et nanoparticules sont des mots  1. a. « Le caoutchouc chaud sent l’isoprène » : c’est ce 
que l’on entend fréquemment. L’objectif de cette situa- qui a donné l’idée aux chimistes de partir de l’isoprène 
tion est de déclencher la curiosité et l’envie de savoir  pour synthétiser du caoutchouc.
ce que sont en fait ces matériaux. b.  C5H8.
2. a. Les premières synthèses conduisaient à un mélange 
de plusieurs isomères alors que le caoutchouc naturel est 
activités constitué d’un seul isomère : les propriétés du mélange 
Activité 1 étaient différentes.
Des polymères pour le sport p. 224 b.  Cette espèce chimique est appelée catalyseur.
1. a. Le degré de polymérisation est le nombre de fois  3. a. La  vulcanisation  a  été  découverte  en  1839  par 
que le motif se répète dans le polymère. l’Américain Charles Goodyear.

70
b.  Le  caoutchouc  vulcanisé  n’existe  pas  à  l’état  natu-
exercices
rel : c’est un produit synthétisé par l’homme. On peut 
ici introduire le terme « produit artificiel ». OBJECTIF 1 : Connaître la différence entre espèces
4.  Finalement, le caoutchouc peut être soit un produit  chimiques naturelles et synthétiques.
naturel soit un produit de synthèse. 1  a.  L’aspirine (ou acide acétylsalicylique) est un pro-
duit de synthèse. C’est l’acide salicylique qui se trouve 
Activité 3 dans l’écorce de saule qui est un produit naturel.
Les nanomatériaux p. 226 b.  Le  sucre  en  morceau  n’est  pas  un  produit  synthé-
tique, mais on ne le trouve pas tel quel dans la nature : 
1.  La surface de contact entre le carbone et la matrice 
c’est un produit naturel modifié (raffiné) par l’homme.
est plus grande dans la situation b.
c.  Le sel de cuisine est un produit naturel si on consi-
2.  D’après  le  texte,  le  carbone  ajouté  dans  le  caout- dère  qu’il  est  obtenu  dès  que  de  l’eau  de  mer  s’éva-
chouc renforce les propriétés du caoutchouc sur une  pore. En réalité, le sel que nous consommons est sou-
certaine épaisseur autour de la particule : plus la sur- vent enrichi en fluor pour lutter contre les caries.
face  de  contact  entre  les  particules  de  carbone  et  le  d.  Les hormones sont des composés naturels, même 
caoutchouc est grande, plus le caoutchouc sera résis- si on peut aussi les synthétiser.
tant.  D’où  l’intérêt  d’introduire  des  particules  de  car- e.  La  vanilline  contenue  dans  une  gousse  est  natu-
bone de taille nanométrique. relle.
3.  En  cosmétique,  les  nanoparticules  de  dioxyde  de  f.  La vanilline contenue dans le sachet de la photogra-
titane  peuvent  être  utilisées dans  les  crèmes  solaires  phie (b) est un produit de synthèse, comme l’indique 
(elles « stoppent les UV ») sans impliquer le dépôt d’une  le sachet lui-même !
pellicule blanche (que l’on peut trouver disgracieuse…) 
sur la peau. 2   Les ingrédients d’origine naturelle sont : eau ; glu-
4.  Déposer des nanoparticules hydrophobes permet : cose ; acide citrique (naturellement présent dans le citron) 
– d’obtenir des tissus parfaitement hydrophobes car les  et gomme arabique (issue de la sève de certains acacias).
petites particules peuvent se répartir sur une grande  Les  ingrédients  d’origine  synthétique  sont :  citrate de 
surface (comme le sucre sur une crêpe) ; sodium  (peut  être  obtenu  par  mélange  de  soude  et 
– de conserver à ces tissus un toucher agréable, sans  d’acide citrique), citrate de potassium, aspartame (édul-
« effet plastique », du fait de la très faible épaisseur des  corant artificiel découvert en 1965).
nanoparticules déposées. Remarques :
– Concernant les arômes, on ne sait pas où les ranger 
Activité 4 puisqu’on n’a aucune information à leur sujet !
Les groupes caractéristiques p. 227 – La maltodextrine est un mélange de différents sucres 
obtenu par transformation d’amidon (blé, maïs) ou de 
1. et 2.
fécule de pomme de terre. Dans l’industrie alimentaire, 
O la  maltodextrine  est  généralement  obtenue  par  voie 
H H
cétone enzymatique,  puis  la  réaction  est  stoppée  par  l’ajout 
C C amine
de sulfites : la maltodextrine ajoutée dans cette boisson 
a. H C C H B. H C N H peut donc être considérée comme artificielle.
H H H
H H H H
3   
H O
Produit naturel Produit artificiel
acide
Skis en bois Skis en polycarbonate
carboxylique H C
O C Vêtements en coton Vêtements en nylon, lycra…
C C H
C. d. Voiles de bateau en lin Voiles en Kevlar
C O aldéhyde
C C
H C H H C H
H H 4   Naturel, synthétique ou artificiel ?
H
Classer les produits suivants en « synthétique », ­­« natu-
3.  La réalisation de tests chimiques permet de détermi- rel » ou « artificiel ». Il se peut que vous ayez à rechercher 
ner les groupes caractéristiques présents dans les molé- des informations dans un dictionnaire ou sur Internet !
cules contenues dans les différents flacons (propanone,  a.  L’adrénaline est une hormone : c’est un produit natu-
éthylamine, acide éthanoïque et benzaldéhyde). rel, dont on sait aussi faire la synthèse.

Chapitre 14   Les matériaux et les molécules du sport 71
b.  Le cyclohexane est présent dans les essences. C’est  3.  De par leur petite taille, les nanoparticules peuvent 
un produit naturel. pénétrer au cœur du vivant et sont très difficilement 
c.  L’acide éthanoïque (qui rend le vinaigre acide). L’acide  confinables.
éthanoïque, comme le vinaigre, est un produit naturel.
d.  Le Teflon est un polymère artificiel. 10  1. Le béton, obtenu généralement par ajout de sable 
e.  Le paracétamol est un médicament artificiel. ou de gravier dans du ciment, est un autre exemple de 
f.  L’éthanol est l’alcool qui se forme lors de la fermen- matériau composite.
tation du vin. C’est un produit naturel. 2.  La paille constitue le renfort et la boue la matrice.

OBJECTIF 2 : Acquérir des connaissances sur les


OBJECTIF 3 : Savoir écrire les formules de molé-
matériaux modernes.
cules complexes et repérer des groupes caracté-
Remarque : afin de bien faire comprendre la répétition 
ristiques.
du motif dans les polymères, certains exercices deman-
dent d’écrire la formule de ce que serait un polymère  12  1. CH3 CH2 CH2 CH2 CH3
de degré de polymérisation faible (4 par exemple). On 
pourra signaler que, dans ce cas, on n’a pas réellement  CH3
affaire à une macromolécule !
CH3 CH2 CH CH3
5  1. Formule développée d’un polyéthylène de DP 5 
(X permet de « fermer » le polymère en faisant établir  CH3
4 liaisons aux atomes de carbone en bout de chaîne) :
CH3 C CH3
H H H H H H H H H H
CH3
X C C C C C C C C C C X
2.  Ces molécules sont des isomères.
H H H H H H H H H H
motif motif motif motif motif 13  Des isomères du cyclopentène ?
1.  Dessiner toutes les molécules de formule C5H10.
2.  Représentation d’un polyéthylène de DP n :
H H H2C CH CH2 CH2 CH3

C C H3C CH CH CH2 CH3

H H n CH3

H2C CH CH CH3
7  1. Le tétrafluoroéthylène est le monomère du Teflon.
F F F F F F CH3

2. X C C C C C C X H3C CH C CH3

F F F F F F CH2
CH2 CH2 CH3
8  1. Le monomère a pour formule brute C4H5Cℓ, donc 
pour masse molaire moléculaire 88,5 g · mol-1. CH2 CH2 H2C C CH2 CH3
2.  88,5 ¥ 104 g · mol-1. 2.  Le cyclopentène est un liquide incolore avec une odeur 
de pétrole. Il est utilisé comme monomère dans la synthèse 
9  1. Volume d’un globule blanc : V = 5,2 ¥ 10-19 m3 ; 
des matières plastiques. Comme son nom l’indique, le cyclo-
volume d’une nanoparticule : v = 1,4 ¥ 10-27 m3.
pentène est une molécule cyclique avec cinq atomes de 
On donne ici deux chiffres significatifs bien que l’énoncé 
carbone et une liaison double entre deux carbones.
n’en fasse apparaître qu’un puisqu’il donne le diamètre 
a.  Donner la formule développée du cyclopentène.
moyen des entités.
2.  Le volume d’une nanoparticule étant 3,6 ¥ 108 fois  CH2
plus petit que celui d’un globule blanc, on peut consi- CH2 CH
dérer  que  360 millions  de  nanoparticules  pourraient 
être contenues dans un globule blanc. CH2 CH

72
b.  Deux molécules sont isomères si elles sont composées  19  1. et 2.
du même type et du même nombre d’atomes mais ont des  alcool
formules développées différentes. Le cyclopentène est-il un  H
isomère des composés écrits à la question 1 ? O
H H
Le cyclopentène n’est pas un isomère des molécules de  H O
la question 1 puisqu’il n’a pas la même formule brute. H C C C aldéhyde C
H H C C
14   H
H H
H H O H H

a. H C C O H b. H C H
H
O H O
H H H H C O non vu
en cours
H C C C H
H O C C
H H
cétone H H
c. H C Br d. H C H H
H
H 3.  Ces molécules sont isomères.

H O 20  1. et 2.
H H O H
f. H H acide carboxylique
C C
e. H C C C C H O
H O C H
CH3 CH2 C
H H H
H OH
O ester
15  
H C O CH2 CH3
O cétone
a. CH3 CH2 CH2 OH O ester
b.
alcool CH3 C CH3
CH3 C O CH3

H
O 3. a. Pour mettre en évidence expérimentalement les 
N acide
carboxylique propriétés acides d’un liquide, on peut utiliser du papier 
c. CH CH3 d. CH3 C
2 pH.
amine
OH b.  La formule développée du composé correspondant 
CH3 est celle de l’acide carboxylique :

H
O dérivé H O
f. halogéné Cℓ
e. CH3 CH H C C C
CH3 CH2 H OH
aldéhyde H

16  1. La formule brute de la sérotonine est C10H12ON2.
2.  On reconnaît un groupe –OH et deux groupes carac- ExErcices de synThèsE
téristiques de la famille des amines. 21  1. Le PVC n’est pas un produit naturel.

17  1. et 2. a. C3H6O2 : acide carboxylique. Cℓ H


b.  C4H10O : alcool. 2. C C
c.  C4H11N : amine. H H
d.  C3H5OCℓ (ou C3H5OBr ou C3H5OF) : dérivé halogéné 
et aldéhyde. Cℓ H Cℓ H Cℓ H Cℓ H

18  1. La formule brute du Clenbutérol est C12H18N2Cℓ2O. 3. X C C C C C C C C X
2.  On reconnaît les groupes caractéristiques des familles  H H H H H H H H
alcool, amine et dérivé halogéné (deux fois). motif motif motif motif

Chapitre 14   Les matériaux et les molécules du sport 73
Cℓ H b. 
H H H H H H H H H H
4. C C
X C C C C C C C C C C X
H H n
H C H C H C H C H C

22  1. La vanilline appartient à la famille des aldéhydes  N N N N N
et à celle des alcools. 3.  En supposant son volume inchangé, si le cadre du 
2.  Une molécule naturelle et sa version issue de la syn- vélo était en aluminium, sa masse serait de 4,2 kg ; s’il 
thèse chimique sont identiques. La formule brute de  était en fibre de carbone, elle serait de 2,8 kg.
la vanilline de synthèse peut donc être déduite de la 
représentation moléculaire présentée dans l’exercice :  26  1. « Adrénaline » vient du latin ad renes, qui ­signifie 
C8H8O3. « près des reins ».
3.  Puisque la vanilline correspond à environ 2 % de la  2.  Oui.
masse de la gousse de 3,6 g, sa masse vaut 0,072 g. On  3. et 4. On reconnaît 3 groupes caractéristiques de la 
calcule que la masse molaire moléculaire de la vanilline  famille des alcools et un groupe caractéristique de la 
vaut 152 g · mol-1, donc la quantité de matière corres- famille des amines.
pondante est de 4,7¥ 10-4 mol.

23  1. Le dioxyde de titane est un composé naturel que 
En rOute vErs la PrEmIèrE
l’on peut extraire de différents minerais.
27  1.
2.  Les  crèmes  solaires  peuvent  contenir  des  filtres 
O
chimiques, qui absorbent les rayons UV, ou des filtres 
minéraux, qui réfléchissent ces rayons.
3.  L’oxybenzone appartient à la famille des alcools et  HO
à celle des cétones. OH

24  1. Les particules utilisées dans cette recette ne sont 
pas  des  nanoparticules  puisque  1 mm  est  plus  grand  O
que 100 nm. 2.  La molécule A appartient à la famille des acides car-
2.  Si  on  veut  utiliser  10 %  en  masse  de  dioxyde  de  boxyliques, B à celle des alcools.
titane, il faut 25,0 g de ce composé pour préparer 250 g  3.  H2O.
de crème.
4. a.  A  a  pour  formule  brute  C8H6O4  et  pour  masse 
3. a. Pour une particule de rayon 1,0 mm : 
molaire moléculaire 166 g · mol-1.
V = 4,2 ¥ 10-18 m3   et  S = 1,3 ¥ 10-11 m2.
B a pour formule brute C2H6O2 et pour masse molaire 
b.  Pour une particule de rayon 1,0 mm : 
moléculaire 62 g · mol-1.
V = 4,2 ¥ 10-27 m3   et   S = 1,3 ¥ 10-17 m2.
b.  C est obtenue par l’addition de A sur B avec élimi-
c.  Pour un volume 109 fois plus petit, la surface d’une 
nation d’eau : sa masse molaire vaut donc 166 + 62 - 
particule  nanométrique  est  seulement  106 fois  plus 
18 soit 210 g · mol-1.
petite.
d.  Pour un même volume de dioxyde de titane, donc  5. a.
pour une même masse, la surface couverte sera beau- O
coup plus grande.
C CH
4.  Certains pensent que les nanoparticules, du fait de  O C CH
leur petite taille, pourraient être dangereuses pour la 
santé. HC C O CH2 CH2
CH C
25  1. Le graphite et le diamant sont des espèces natu- O ester
n
relles, mais il existe également des diamants synthé-
tiques. b.  Le motif correspond à la molécule C moins H2O. S’il 
2. a. Le carbone établit 4 liaisons, l’azote 3 et l’hydro- se répète 100 000 fois, la masse molaire vaudra : 
gène 1. (210 - 18) ¥ 105 soit 1,9 ¥ 107 g · mol-1.

74
pHYsiQue cHaPitre

15
manuel, p. 240

À la découverte
de l’Univers
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Description de l’Univers : l’atome, la Terre, le système solaire,  – Savoir que le remplissage de l’espace par la matière est essen-
la Galaxie, les autres galaxies, exoplanètes et systèmes pla- tiellement  lacunaire,  aussi  bien  au  niveau  de  l’atome  qu’à 
nétaires extrasolaires. l’échelle cosmique.
– Propagation rectiligne de la lumière. – Connaître la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide 
– Vitesse de la lumière dans le vide et dans l’air. (ou dans l’air).
– L’année de lumière. – Connaître la définition de l’année de lumière et son intérêt.
– Expliquer l’expression « voir loin, c’est voir dans le passé ».
– Utiliser les puissances de 10 dans l’évaluation des ordres de 
grandeur.

L’activité 3 permet de travailler sur la conceptualisa-
Les compétences à acquérir du chapitre 15
tion d’une représentation du système Terre-Soleil-Lune.
1.  Savoir exprimer le résultat d’une mesure en uti-
lisant les puissances de 10.
SITUATION 3
2.  Savoir décrire l’Univers qui nous entoure.
3.  Savoir  utiliser  l’année  de  lumière  comme  unité  On cherche à déterminer une vitesse.
de longueur. La  relation  qui  permet  de  déterminer  une  vitesse 
connaissant la distance parcourue et le temps de par-
cours est connue : v = d/Dt.
Dans le cas de l’étude : d = 489 km et Dt = 4 h 24.
Évaluation diagnostique p. 240 On en déduit que v = 489/4,40 = 111 km · h–1.
SITUATION 1 La vitesse moyenne estimée est donc de 111 km · h–1.
La taille des cellules est très variable, d’un ordre de gran- L’activité 4 permet la mise en œuvre d’une stratégie de 
deur de 10 µm pour les cellules animales à 100 µm pour  mesure : la mesure d’une distance à l’aide d’un sonar. 
les cellules végétales. Cette technique de mesure nécessite de savoir appli-
L’ordre de grandeur de la distance interatomique dans  quer la relation entre une distance, une vitesse et une 
une molécule est de 1 nm. La taille des molécules est  durée : la situation permet de s’assurer de l’acquisition 
donc très variable, d’un ordre de grandeur de 1 à 100 nm  de ce savoir-faire. Elle permet également de travailler 
pour la plupart des molécules. Une molécule est plus  la rédaction d’un exercice (en cohérence avec la fiche 
petite qu’une cellule. Les dimensions relatives des objets  méthode des pages 314-315 du manuel élève).
de petites tailles (à l’échelle microscopique et encore 
plus petit) ne sont pas toujours connues des élèves.
L’activité 2 permet de classer différents objets de l’Uni- activités
vers, permettant ainsi une connaissance générale des 
Activité 1
grandeurs relatives de ces objets.
Les objets de l’Univers p. 242
SITUATION 2 1.  Classement du plus petit au plus grand : les quarks 
Contrairement  à  une  idée  reçue,  il  est  impossible  de  – le noyau de l’atome – un atome – une molécule – une 
représenter le système Terre-Soleil-Lune sur feuille de  cellule – un cil – un acarien – un lecteur MP3 – un gratte-
format A4 en respectant une échelle. ciel – la Terre – le système solaire – une galaxie.

75
2. a.  Pour  associer  à  chaque  objet  sa  longueur,  il  b.  Pour convertir l’année de lumière en mètre, on multi-
convient, après avoir classé les objets du plus petit au  plie la distance parcourue en une seconde (3,00 ¥ 108 m) 
plus grand, de classer les longueurs de la plus petite à  par le nombre de secondes dans une année (60 ¥ 60 
la plus grande. ¥ 24 ¥ 365). On obtient 9,45 ¥ 1015 m.
b.  La difficulté est de comparer la valeur de chaque lon- Donc 1 al = 9,45 ¥ 1015 m.
gueur (unités différentes). Il conviendra d’écrire chaque  5.  L’année de lumière est une unité adaptée pour l’as-
valeur de longueur en utilisant les puissances de 10 et  trophysique,  domaine  où  les  longueurs  manipulées 
la même unité. sont très importantes. Cette unité évite d’employer des 
3.  • 12 750 km = 1,275 · 107 m • 1021 m nombres trop grands ou des puissances de 10.
• 12 milliards de km = 12 000 000 000 000 m 
= 1,2 ¥ 1013 m
• 500 m = 5 ¥ 10  m • 10–18 m • 10 cm = 0,1 m = 10–1 m
2
Activité 3
• 10–15 m • 0,2 mm = 0,000 2 = 2 ¥ 10–4 m La répartition de la matière dans l’Univers p. 244
• 1 nm = 10–9 m • 10–10 m • 3 ¥ 10–4 m
• 10 µm = 10 ¥ 10–6 m = 10–5 m. 1. L’infiniment grand
1.  À  l’échelle  donnée,  si  la Terre  a  la  taille  d’une  tête 
4.
d’épingle, un astéroïde a la taille d’un grain de sable.
Objet Longueur
2.  La probabilité pour qu’un grain de sable percute une 
Les quarks 10–18 m tête d’épingle qui se trouve à 12 mètres d’un pample-
Le noyau de l’atome 10–15 m mousse est très faible. Il en est de même pour la pro-
Un atome 10–10 m babilité qu’un astéroïde percute la Terre.
Une molécule 10–9 m 2. L’infiniment petit
Une cellule 10–5 m 3.  On cherche le rayon R de l’atome dans le cas où le 
noyau a la taille d’une balle de football.
Un cil 2 ¥ 10–4 m
On  sait  que  l’atome  est  100 000 fois  plus  grand  que 
Un acarien 3 ¥ 10–4 m le noyau.
Un lecteur MP3 10–1 m On en déduit que R = 100 000 ¥ Rballon 
Un gratte-ciel 5 ¥ 102 m = 100 000 ¥ 11 = 1 100 000 cm = 11 000 m = 11 km.
L’atome aurait donc un rayon de 11 km.
La Terre 1,275 ¥ 107 m
Le système solaire 1,2 ¥ 1013 m 4.  Le  noyau  de  l’atome  est  très  petit  par  rapport  à 
l’atome.
Une galaxie 1021 m
Pour conclure
5.  La matière est essentiellement constituée de vide :
–  au  niveau  macroscopique,  l’Univers  est  essentielle-
Activité 2 ment  constitué  de  vide,  il  n’y  a  pas  de  matière  entre 
L’année de lumière p. 243 les planètes et les étoiles ;
1.  Un astrophysicien est un physicien qui étudie l’astro- – au niveau microscopique, il y a essentiellement du vide, 
nomie et les propriétés des objets de l’Univers, (étoiles,  l’essentiel de la matière est concentré dans le noyau de 
planètes, galaxies, milieu interstellaire…), comme leur  l’atome et les électrons, qui gravitent loin de ce noyau, 
luminosité, leur densité, leur température et leur com- laissent entre eux et le noyau du vide.
position chimique.
2. a. La vitesse de la lumière dans le vide, aussi appe-
lée célérité, est égale à 3,00 ¥ 108 m · s–1. Activité 4
b.  La vitesse du son dans l’air est égale à 340 m · s–1. Le sonar pour explorer et mesurer p. 245

3.  La lumière met un certain temps pour parcourir une  1.  Schéma de l’expérience mise en œuvre :


distance dans l’Univers. En effet, même si sa vitesse de 
propagation est très grande, elle n’est pas pour autant  Oscilloscope émetteur
infinie.  Plus  la  distance  parcourue  par  la  lumière  est 
grande, plus le message qu’elle véhicule est ancien. récepteur
4. a. L’année-lumière (ou année de lumière) est la dis- D
tance parcourue par la lumière en une année. écran

76
2. a. e.  2 µm = 2 ¥ 10–6 m  f.  30 Mm = 3 ¥ 107 m
–5
g.  3,5 ¥ 10  m  h.  120 km = 1,2 ¥ 105 m
signal de la
pulsion émise i.  0,2 ¥ 103 m = 2 ¥ 102 m.

4  1.  La définition mathématique de l’ordre de gran-
signal de la deur d’un nombre est la puissance de 10 la plus proche 
réception de ce nombre.
∆t
2. a. 5 cm : 10–2 m  b. 3,5 km : 103 m
c. 23 nm : 10–8 m  d.  100 m : 102 m
e.  2 µm : 10–6 m  f.  30 Mm : 107 m
b.  Le  décalage  entre  les  deux  signaux  représente  la 
5  1.  Rayon de l’atome :
durée mise par une pulsation pour faire un aller-retour.
1 760/1015 = 1,76 ¥ 10–13 km = 1,76 ¥ 10–10 m.
3.  On cherche à mesurer la durée Dt de propagation  Rayon du noyau :
d’une pulsation d’ondes ultrasonores de l’émetteur au  (1,76 ¥ 10–10)/100 000 = 1,76 ¥ 10–15 m.
récepteur. Le bouton de base de l’oscilloscope est réglé 
2.  Pour des objets infiniment petits, comme l’atome, ou 
sur 2 ms par division. Dt représente 1 div sur l’oscillo-
infiniment grands, comme une galaxie, la valeur numé-
gramme. On en déduit que Dt = 2 ms.
rique de la mesure peut être fastidieuse à écrire (avec 
4.  La relation entre la durée Dt de propagation d’une  une multitude de zéros). On a alors recours à la nota-
pulsation d’ondes ultrasonores de l’émetteur au récep- tion scientifique et, pour cela, on utilise les puissances 
teur, la distance D entre le sonar et l’écran, et la vitesse  de 10.
vson de la propagation de la pulsation est :
vson = 2 ¥ D/Dt  (2 ¥ D, car la pulsation effectue un aller- 6   On détermine la longueur de toutes les molécules 
retour : elle parcourt donc 2 fois la distance D). d’ADN du corps humain mises bout à bout :
5.  On cherche à déterminer la distance D entre le sonar  L = 6 ¥ 1013 ¥ 2 = 1,2 ¥ 1014 m. On détermine ensuite la 
et l’écran. Comme vson = 2 ¥ D/Dt,  distance correspondant à 300 000 fois la distance Terre-
D = vson ¥ Dt/2 = 340 ¥ 2 ¥ 10–3/2 = 34 cm. Lune : D = 300 000 ¥ 400 000 km = 120 000 000 000 km 
     = 1,2 ¥ 1014 m.
6.  La mesure à la règle doit permettre de retrouver le 
On montre ainsi que L = D : l’affirmation est vérifiée.
résultat de la mesure.
8  A. 1. La taille d’un globule rouge est d’environ 10 µm.
exercices 2.  Ordre de grandeur : 10–5 m.
B. 1. Le diamètre de Jupiter est d’environ 140 000 km.
OBJECTIF 1 : Exprimer le résultat d’une mesure
en utilisant les puissances de 10. 2.  Ordre de grandeur : 108 m.
1  1.  Un atome a pour diamètre moyen 0,000 000 000 1 m,  3.  Rapport  de  grandeur  entre  un  globule  rouge  et 
soit 10–10 m (réponse c).  Jupiter : 1013 .
2.  Notre  galaxie  a  une  longueur  moyenne  de  longueur
850  000  000  000  000  000  km,  ce  qui  représente  10–10 10–5 100 105 108 (m)
4.
8,5 ¥ 1017 km (réponse f).
3.  Le rayon de la Terre fait 6 400 km, soit 6,4 ¥ 103 km  Globule Homme Jupiter
(réponse d). rouge

2 
a.  12 µm = 1,2 ¥ 10–5 m  b. 0,56 dm = 5,6 ¥ 10–2 m
OBJECTIF 2 : Décrire l’Univers qui nous entoure.
c.  6,4 km = 6,4 ¥ 103 m  d.  15,5 Gm = 1,55 ¥ 107 m
e. 0,052 m = 5,2 ¥ 10–2 m  f. 125 nm = 1,25 ¥ 10–7 m 9  1. Une structure est lacunaire lorsqu’elle présente 
des vides.
3  1. En  notation  scientifique,  tout  nombre  s’écrit  2.  L’Univers est essentiellement constitué de vide, tant 
comme le produit d’un nombre compris entre 1 et 10  dans  l’infiniment  petit  que  dans  l’infiniment  grand. 
(10 exclu) et d’une puissance de 10 :  La matière est concentrée en certaines régions de l’es-
a ¥ 10n, où 1 ≤ a < 10. pace, comme les noyaux des atomes pour l’infiniment 
2. a. 5 cm = 5 ¥ 10–2 m  b.  3,5 km = 3,5 ¥ 103 m petit  ou  les  planètes  et  les  étoiles  pour  l’infiniment 
c.  23 nm = 2,3 ¥ 10–8 m  d.  100 m = 102 m grand.

Chapitre 15     À la découverte de l’Univers 77
10  1. depuis. On peut comparer l’atome au système solaire. Son 
noyau, qui représente environ un millième de l’ensemble 
Taille pour une
et est composé de deux types de particules – protons et 
Taille réelle Terre au diamètre
neutrons – correspond au Soleil.
de 1 mm
Diamètre 1. a. Que signifie atome ?
13 000 km 1 mm « Corps insécable ».
de la Terre
Distance b.  Cette définition est-elle correcte ?
390 000 km 30 cm Non, car un atome est constitué de particules.
Terre-Lune
Distance 150 millions 2.  À quoi peut-on comparer l’atome ?
11,5 m
Terre-Soleil de km L’atome peut être comparé au système solaire.
Diamètre du Soleil 1 400 000 km 11 cm
Distance
OBJECTIF 3 : Utiliser l’année de lumière comme
Terre–Proxima du 40 000 milliards 
Centaure (l’étoile de km
3 000 km unité de longueur.
la plus proche) 15  1. L’année de lumière est une longueur.
Distance 300 millions  2.  On peut la définir car la vitesse de la lumière est finie.
Terre–Centre de milliard  2 millions de km
3.  1 année de lumière est environ égale à 9,45 ¥ 1015 m.
de notre galaxie de km
16  Sa  vitesse  n’étant  pas  infinie,  la  lumière  qui  nous 
2.  Il est ici mis en évidence que la Terre est une toute  parvient d’objets éloignés de l’Univers nous parvient 
petite planète relativement à l’immensité de l’Univers. avec « retard » : ce que nous voyons alors fait déjà par-
tie du passé. 
11  1.  a  un chromosome ;  b  une cellule ;  c  une molé-
cule d’ADN. 17  1. a. La vitesse de la lumière dans le vide, appelée 
2.  Classement  par  taille  décroissante :  un  tissu  d’un  aussi célérité, est égale à 3,00 ¥ 108 m · s–1.
organe ; une cellule ; le noyau d’une cellule ; un chro- b.  L’année-lumière ou année de lumière est la distance 
mosome ; une molécule d’ADN ; un atome. parcourue par la lumière en une année.
3.  Un tissu d’un organe : 1 mm ; une cellule : 20 µm ; le  2.  Pour convertir l’année de lumière en mètre, on multi-
noyau d’une cellule : 2 µm ; un chromosome : 0,5 µm ;  plie la distance parcourue en une seconde (3,00 ¥ 108 m) 
une molécule d’ADN : 50 nm : un atome ; 0,1 nm. par le nombre de secondes dans une année (60 ¥ 60 
¥ 24 ¥ 365). On obtient 9,45 ¥ 1015 m soit 9,45 ¥ 1012 km.
12  1. Acarien : 0,2 mm ; bacille : 1 µm ; virus : 75 nm ;  3.  L’année de lumière est une unité adaptée pour expri-
atome : 0,1 nm. mer le diamètre de notre galaxie.
2.  Acarien  et  bacille :  microscope  optique ;  virus : 
microscope électronique : atome : microscopes à effet  19  1.  La lumière met un certain temps pour parcou-
tunnel et à force atomique. rir  une  distance  dans  l’Univers.  En  effet,  même  si  sa 
vitesse  de  propagation  est  très  grande,  elle  n’est  pas 
13  1. Le premier document donne une représentation  pour  autant  infinie.  Donc,  plus  la  lumière  a  parcouru 
erronée du système solaire, car l’échelle relative des dis- une grande distance, plus le message qu’elle véhicule 
tances n’est pas respectée. est ancien.
2.  Le  second  document  est  une  représentation  erro- 2. a. d = 4 500 al.
née d’un atome, car le rapport entre la taille du noyau  b.  d = 4 500 ¥ 1 al = 4 500 ¥ 9,45 ¥ 1012 km
de l’atome et l’atome lui-même n’est pas respecté. = 4,25 ¥ 1016 km.
3.  Si l’on souhaite représenter ces objets de l’Univers 
20  La Terre dans l’Univers
dans un livre ou sur un écran, il est difficile de les repré-
On estime le diamètre de notre galaxie à 100 000 années 
senter autrement.
de lumière. Si notre galaxie était un océan, la Terre n’au-
14  Des corps insécables rait même pas la taille d’une goutte d’eau. Mais quelle est 
Démocrite, représentant de la théorie de l’atome il y a près  la taille de l’Univers ? On ne le sait pas, car nous ne pou-
de 2 500 ans, postulait que l’on devait considérer la matière  vons estimer que la taille de l’Univers observable, dont le 
non pas comme continue, mais plutôt composée de parti- diamètre mesure 28 milliards années de lumière.
cules discrètes. Il nomma ces particules « atomes » (ce qui  1. a. Quelles sont les dimensions de notre galaxie ?
signifie « corps insécables »), nom sous lequel on les appelle  d = 100 000 ¥ 9,461 ¥ 1015 m = 9,461 ¥ 1017 km.

78
b.  Expliquer la phrase en italique dans le texte. 2. a.  La  plus  grande  planète  du  système  solaire  est 
La taille de la Terre est très petite (une goutte d’eau) par   Jupiter.
rapport à la taille de notre galaxie (un océan). b.  Le rayon de Jupiter est d’environ 71 500 km.
2.  Quelles sont les dimensions de l’Univers ? 3.  Le rayon du Soleil est tel qu’on ne peut pas le repré-
d = 28 ¥ 1012 ¥ 9,461 ¥1015 m = 2,65 ¥ 1026 km. senter sur le document.

21  1. d = 2,2 ¥ 106 ¥ 9,461 ¥ 1012 km = 2,1 ¥ 1019 km. 29  1.  On parle d’un système planétaire extrasolaire car 


2.  2,2 millions d’années. il y a au moins trois planètes qui sont en orbite autour 
d’une étoile.
22  1. L’explosion de l’étoile n’a pas eu lieu à la date où 
on  l’a  observée  car  la  lumière  met  un  certain  temps  2.  103 km.
pour parcourir une distance dans l’Univers. 3.  20,5 al = 20,5 ¥ 9,45 ¥ 1012 km = 1,94 ¥ 1014 km.
2.  1 054 – 6 000 ≈ – 5 000. On peut donc dater l’explo-
sion autour de 5 000 av. J.-C.  30  1. 9,45 ¥ 1012 km = 1 al. 
Donc 3 ¥ 1017 km = 3,17 ¥ 104 al.
3.  6 000  al =  6 000  ¥  9,45  ¥  1012  km,  soit  environ 
6  ¥  1016  km.  La  nébuleuse  du  Crabe  se  situe  donc  2.  Le côté le plus large du document représente envi-
encore dans notre galaxie. ron 900 millions de milliards de km.
3.  Notre galaxie mesure environ 900 millions de mil-
liards de km.
ExErcices de synThèsE
4.  La Terre serait minuscule à l’échelle de ce document 
23  1. 10–10 m.
(plus petite qu’un point, donc non représentable).
2.  10–15 m.
3.  Rapport de grandeur entre le noyau de l’atome et  31  1. 1 al = 9,45 ¥ 1015 m.
un quark : 10–15/10–18 = 1 000. 2.  9,46 ¥ 1017 m = 100 al.
24  1. d = 1/1 000 000 = 0,000 000 1 mm = 10–10 m. 3.  La distance Terre-Lune est trop petite pour l’expri-
mer en années de lumière.
2.  D = 1080 ¥ 10–10 m = 1070 m.
9,45 ¥ 1012 km = 1 al.
25  1. Ordres de grandeur.  Atome :  10–10 m ;  balle  de  Donc 3,84 ¥ 105 km = 4,06 ¥ 10–8 al.
tennis : 10–2 m ; Terre : 107 m. 4.  (3,84 ¥ 108)/(3,00 ¥ 108) = 1,28 s.
2.  Rapport de grandeur entre une balle de tennis et un 
atome : 10–2/10–10 = 108.
Rapport de grandeur entre la Terre et une balle de ten- En rOute vErs la PrEmIèrE
nis : 107/10–2 m = 109.
32  1. La matière étant essentiellement constituée de 
L’affirmation n’est pas rigoureusement vraie, mais elle 
vide (structure lacunaire), des particules alpha peuvent 
est acceptable.
traverser la feuille d’or sans déviation.
26  1. et 2. De gauche à droite sur un axe orienté : laser  2.  Certaines  particules  alpha  sont  déviées  car  elles 
à boîte quantique et molécule (10–8 m) ; nanotransistor  entrent en interaction avec les noyaux des atomes de 
(10–7 m) ; phototransistor et cellule (10–5 m) ; micropro- la feuille d’or, là où toute la matière est concentrée.
cesseur (10–4 m) : puce pour carte (10–2 m) : téléphone 
portable (10–1 m) ; voiture et homme (100 m). 33  1. Le rayon de Mars est d’environ 3 400 km.
3.  Les nanotechnologies permettent de fabriquer des  2. a. d = 55,758 millions de km = 55 758 000 km 
objets  qui  ont  le  même  ordre  de  grandeur  que  des  = 5,575 8 ¥ 107 km.
molécules. b.  Pour exprimer une « minute de lumière », on multi-
plie la distance parcourue en une seconde (3,00 ¥ 108 m) 
27  1. Le rapport est d’environ 3,5. par le nombre de secondes dans une minute (60). On 
2.  DTerre = 12 750 km donc RLune = (DTerre/2)/3,5 = 1 800 km. obtient 1,80 ¥ 1010 m.
3.  Un côté de la photographie fait 12 750 km. 1,80 ¥ 1010 m = 1,80 ¥ 107 km = 1 « minute de lumière ».
Donc 5,575 8 ¥ 107 km = 3,10 « minutes de lumière ».
4.  Le rayon de Pluton est plus petit que celui de la Lune.
3.  On cherche la vitesse moyenne du vaisseau spatial :
28  1. En déterminant l’échelle du document, on peut  Dt = 1,5 année = 18 mois = 18 ¥ 30,5 ¥ 24 = 13 176 h.
retrouver l’ensemble des dimensions des planètes. v = d/Dt = (5,575 8 ¥ 1010)/13 176 = 4 200 000 km · h–1.

Chapitre 15   À la découverte de l’Univers 79
cHaPitre pHYsiQue

16
manuel, p. 256

Lumière d’étoiles
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Les  spectres  d’émission  et  d’absorption :  spectres  continus  – Savoir qu’un corps chaud émet un rayonnement continu, dont 
d’origine thermique, spectres de raies. les propriétés dépendent de la température.
– Raies d’émission ou d’absorption d’un atome ou d’un ion. – Repérer, par sa longueur d’onde dans un spectre d’émission ou 
– Caractérisation d’une radiation par sa longueur d’onde. d’absorption une radiation caractéristique d’une entité chimique.
– Dispersion de la lumière blanche par un prisme. – Utiliser un système dispersif pour visualiser des spectres d’émis-
– Réfraction. sion et d’absorption et comparer ces spectres à celui de la lumière 
– Lois de Snell-Descartes. blanche.
– Savoir que la longueur d’onde caractérise dans l’air et dans 
le vide une radiation monochromatique.
– Interpréter le spectre de la lumière émise par une étoile : tem-
pérature de surface et entités chimiques présentes dans l’at-
mosphère de l’étoile.
– Connaître la composition chimique du Soleil.
– Pratiquer une étude expérimentale pour établir un modèle à par-
tir d’une série de mesures et pour déterminer l’indice de réfrac-
tion d’un milieu.
– Interpréter qualitativement la dispersion de la lumière blanche 
par un prisme.

Les compétences à acquérir du chapitre 16 SITUATION 2


1.  Énoncer et utiliser les lois de Snell-Descartes pour  L’analyse de la lumière solaire permet de connaître, à 
la réfraction. distance, la composition du Soleil.
2.  Visualiser et interpréter un spectre continu ou de  L’activité 1  permet  d’introduire  le  rôle  des  rayonne-
raies. ments  électromagnétiques  dans  la  connaissance  de 
3.  Interpréter le spectre de la lumière émise par une  l’Univers  et  d’aborder  la  notion  de  longueur  d’onde 
étoile. comme caractéristique d’une radiation.
L’activité 4 permet d’interpréter le spectre de la lumière 
émise par le Soleil, d’en déduire une estimation de sa 
Évaluation diagnostique p. 256 température de surface et d’identifier quelques entités 
SITUATION 1 chimiques présentes dans son atmosphère.
La décomposition de la lumière blanche par un prisme 
permet  d’obtenir  son  spectre  sur  le  mur.  La  lumière  SITUATION 3
blanche  contient  une  infinité  de  lumières  (ou  radia- Contrairement à la terminologie utilisée en peinture, les 
tions) colorées. étoiles rouges sont plus froides que les étoiles bleues.
L’activité 3  permet  d’utiliser  des  systèmes  dispersifs  L’activité 3  permet  d’observer  comment  évolue  un 
(prisme et réseau) pour visualiser des spectres d’émis- spectre  d’origine  thermique  avec  la  température  de 
sion, ainsi que pour mettre en évidence l’influence de  la  source.  L’activité 4  fait  un  lien  entre  la  longueur 
la température sur les spectres continus d’origine ther- d’onde lmax de la radiation du Soleil pour laquelle l’in-
mique et celle des éléments chimiques sur les spectres  tensité lumineuse est maximale et la température de 
de raies. surface de l’étoile.

80
Différence : il y a obtention simultanée de deux spectres 
activités
symétriques pour le réseau, contre un spectre unique 
Activité 1 pour le prisme.
Radiations et longueurs d’ondes p. 258
2.  Lorsque la température augmente :
1. a. La longueur d’onde s’exprime en mètre (m) dans  – le filament est orange, puis rouge et enfin blanc ;
le Système international. –  le  spectre  s’élargit  vers  le  bleu,  puis  le  violet,  pour 
b.  La lumière visible s’étend de 380 nm à 780 nm.  finalement  correspondre  au  spectre  de  la  lumière 
2.  Les  rayonnements  électromagnétiques  ne  véhicu- blanche.
lent  pas  les  mêmes  informations  dans  les  différents  3.  La  lampe  à  vapeur  de  sodium  émet  une  lumière 
domaines de longueur d’onde. jaune-orangé.  Le  spectre  de  la  lampe  à  vapeur  de 
3. a. La lumière visible n’est pas absorbée par l’atmos- sodium est essentiellement constitué d’une raie jaune-
phère terrestre. orange (voir Fig. 8b p. 263 du manuel de l’élève).
b.  Les  rayonnements  qui  ont  une  longueur  d’onde  La lampe à vapeur de mercure émet une lumière bleu-
comprise entre 10 et 400 nm sont totalement absor- violet.  Le  spectre  de  la  lampe  à  vapeur  de  mercure 
bés, sauf les rayonnements proches du visible. L’atmos- contient des raies de différentes couleurs : violet, bleu, 
phère  terrestre  ne  protège  donc  pas  totalement  des  vert et orange (voir Fig. 8c p. 263 du manuel de l’élève).
rayonnements ultraviolets (UV) qui peuvent être dan- 4.  Lorsque la température d’un corps augmente, sa cou-
gereux pour la santé. leur passe du rouge sombre au blanc, et son spectre 
4.  Certains  domaines  d’ondes  électromagnétiques,  s’élargit progressivement vers le violet pour finalement 
comme  par  exemple  les  rayons  X,  sont  totalement  correspondre à celui de la lumière blanche.
absorbées par l’atmosphère terrestre, d’où l’utilisation  5. a. La lumière émise par une lampe à décharge a un 
de satellites. spectre formé de raies distinctes (c’est un spectre de 
raies d’émission), alors que celui de la lumière blanche 
Activité 2 est continu.
À la recherche d’une loi p. 259 b.  Oui, le spectre observé dépend de la nature du gaz.
1.  La graduation zéro signifie que le faisceau laser arrive  6.  Le spectre de la lumière émise par une lampe à fila-
perpendiculairement à la surface rectangulaire du demi- ment est un spectre continu, alors que le spectre de la 
cylindre. lumière émise par une lampe à décharge est un spectre 
2.  On réalise une série de mesures expérimentales de  de raies.
l’angle de réfraction r pour différentes valeurs de l’angle 
d’incidence i. Puis on confronte, par exemple à l’aide  Activité 4
d’une représentation graphique, les valeurs expérimen- Les messages codés du Soleil p. 261
tales au modèle proposé par chaque savant. 1. a. Le spectre de la lumière émise par un corps chaud 
3.  La courbe représentant r = f(i) peut être assimilée à  est continu (spectre d’origine thermique).
une droite pour i < 20° : les angles d’incidence i et de  b.  Le spectre de la lumière blanche ayant traversé un gaz 
réfraction  r  peuvent  être  considérés  comme  propor- (à basse pression et basse température) présente des 
tionnels pour les petits angles : 0° < i < 20°. raies  sombres  dans  le  spectre  continu  de  la  lumière 
4.  sin i et sin r sont proportionnels car la courbe repré- blanche, d’où le terme de spectre de raies d’absorption.
sentant sin r = f(sin i) est une droite qui passe par l’ori- c.  Le spectre d’émission du sodium ne présente qu’une 
gine : la loi proposée par Descartes peut être validée  raie jaune à 589 nm sur fond noir. Le spectre d’absorp-
quelle que soit la valeur de l’angle d’incidence. tion ne présente qu’une raie noire à la même longueur 
d’onde sur fond de spectre de la lumière blanche.
5. a. On détermine par exemple k = 0,669.
b.  nr = ni /k = 1,49. 2. a.  Les  raies  sombres  présentes  dans  le  spectre 
c.  Le demi-cylindre utilisé est en verre. sont dues à l’absorption de radiations par des entités 
chimiques présentes dans l’atmosphère du Soleil.
6.  La  loi  de  la  réfraction  qui  semble  le  mieux  rendre 
b.  Les  radiations  absorbées  sont  propres  aux  entités 
compte des résultats expérimentaux est : 
chimiques et ont les mêmes longueurs d’onde que les 
ni sin i = nr sin r.
raies d’émission de ces entités. En comparant les lon-
gueurs  d’ondes  des  raies  sombres  présentes  dans  le 
Activité 3 spectre solaire aux longueurs d’ondes des raies d’émis-
Les messages de la lumière p. 260 sion de différentes entités chimiques, on peut détermi-
1.  Similitude : l’ordre des couleurs est le même. ner la composition chimique de l’atmosphère du Soleil.

Chapitre 16   Lumière d’étoiles 81
3.  L’intensité  lumineuse  du  Soleil  n’est  pas  la  même  ni sin i 1, 33 ¥ sin 30, 0
b.  sin r     d’où r = 41,7°.
pour  toutes  les  radiations.  Elle  est  maximale  pour  nr 1, 00
lmax  ≈  490  nm  (il  faut  prendre  le  sommet  de  l’enve-
loppe de la courbe I = f(l)). ni sin i 1, 33 ¥ sin 85
2.  sin r    = 1,32.
nr 1, 00
4. 
C’est impossible car un sinus est toujours inférieur ou 
Raie l (nm) Élément chimique
égal à 1.
C 657 H Le rayon ne peut passer dans l’air, il y a réflexion totale.
D 589 Na
E 527 Fe 6  1.  
b 517 Fe ou Mg
r
F 486 H air
G 430 Fe eau salée
H 397 Ca+ i
K 393 Ca+

5.  T ≈ 2,9 ¥ 10-3/480 ¥ 10-9 ≈ 5 900 K ≈ 5 600 °C. 2. a. 
sin r

1,2

exercices 1

OBJECTIF 1 : Énoncer et utiliser les lois de Snell- 0,8


Descartes pour la réfraction. 0,6
1  b. Plus l’indice de réfraction du milieu de réfraction  0,4
est grand, plus l’angle de réfraction est petit.
d.  L’indice de réfraction d’un milieu est toujours supé- 0,2
rieur ou égal à 1. 0 sin i
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
2  1.  Voir manuel de l’élève page 262.
b.  D’après  la  seconde  loi  de  Snell-Descartes,  l’angle 
ni sin i 1, 00 ¥ sin 85, 0
2.  sin r =   d’où  sin r  . de réfraction r n’est pas proportionnel à l’angle d’inci-
nr 2, 43
dence i : la représentation graphique de r = f(i) ne pré-
On en déduit : r = 24,2°. sente pas d’intérêt.
nr ¥ sin r 2, 43 ¥ sin 23, 0 n n
3.  sin i   . 3.  Comme  sin r = i sin i ,  le  rapport  i   est  égal  au 
ni 1, 00 nr nr
coefficient directeur de la droite obtenue graphique-
On en déduit : i = 71,7°. ment,  soit  1,41.  Le  milieu  de  réfraction  est  l’air,  donc 
nr = 1, d’où l’indice de réfraction de l’eau salée : ni = 1,41.
3  1.  a. i = 55° et r = 38°.
ni sin i 1, 00 ¥ sin 55
b.  nr    1, 3.
sin r sin 38 OBJECTIF 2 : Visualiser et interpréter un spectre
continu ou de raies.
ni sin i 1, 00 ¥ sin 85
2. a. sin r     d’où r = 50°. 7  1.  On peut décomposer une lumière à l’aide d’un 
nr 1, 3
prisme ou d’un réseau.
4  1. a.  2.  Le  spectre  de  la  lumière  blanche  contient  toutes 
les  radiations  allant  du  rouge  (l =  780  nm)  au  violet 
air (l = 380 nm). C’est un spectre continu d’émission.
eau 3.  Le  spectre  de  la  lumière  émise  par  une  lampe  à 
décharge contient des raies colorées sur un fond noir. 
C’est un spectre de raies d’émission.

82
4.  Lorsque la lumière blanche passe à travers un gaz, le  OBJECTIF 3 : Interpréter le spectre de la lumière
spectre obtenu contient des raies sombres sur le fond  émise par une étoile.
coloré du spectre continu de la lumière blanche : c’est  14  1.  Le fond coloré est d’origine thermique, c’est l’émis-
un spectre de raies d’absorption.
sion de rayonnement continu par la surface chaude des 
8   a-3, b-4, c-1 et d-2. étoiles.
2.  Les  raies  sombres  correspondent  aux  radiations 
9  1.   absorbées  par  les  entités  chimiques  présentes  dans 
l’atmosphère de l’étoile.
3.  Le fond continu du spectre d’Altaïr s’étend plus vers 
2.  Les raies sont bleue, verte, verte, verte et jaune.
le violet que celui d’Aldébaran, la température de sur-
10   Le filament qui a la plus haute température est celui  face  de  la  première  étoile  est  donc  plus  grande  que 
de la lampe  a . celle de la seconde.
4.  Altaïr apparaît blanche et Aldébaran orange.
11  1.  C’est un spectre de raies d’émission.
2.  La  grandeur  indiquée  sur  le  document  est  la  lon- 16  1.  L’étoile B est plus chaude que l’étoile A, car la lon-
gueur d’onde l ; l’unité est le nanomètre (nm). gueur d’onde du maximum d’intensité du spectre de 
l’étoile B est plus petite que celle du maximum d’inten-
3.  On  peut  lire :  lviolet1 =  389  nm ; lviolet2 =  397  nm ; 
sité du spectre de l’étoile A.
lviolet3 =  414  nm ;  lviolet4 =  428  nm ;  lbleu =  463  nm, 
lvert = 498 nm ; lorange = 613 nm et lrouge = 673 nm. 2.  Arcturus est l’étoile A et Procyon l’étoile B. Procyon 
apparaît jaune dans le ciel car son spectre est plus riche 
12  1.  a. Le spectre a un fond noir avec des raies colo- en faibles longueurs d’onde que celui d’Arcturus.
rées, c’est un spectre de raies d’émission. La lumière ne 
peut pas être émise par un filament chauffé qui donne  17  1.  Le spectre de Markab présente un fond d’émis-
un spectre continu d’origine thermique. sion coloré d’origine thermique avec des raies sombres 
b.  La lumière pourrait être émise par un gaz à basse  d’absorption.
pression soumis à une décharge électrique. 2.  Les raies sombres témoignent de l’existence d’une 
2.  Le tube contient du mercure (405, 436, 546, 577 et  atmosphère dont les entités chimiques absorbent certaines 
615 nm). radiations de la lumière émise par la surface de l’étoile.
3.  La dénomination « néon » n’est pas adaptée puisque  3.  
le tube ne contient pas de néon. Raie l (nm) Entité chimique
Remarque. Toutes  les  entités  chimiques  n’ont  pas  été  A 410
identifiées :  les  pics  autour  de  491,2  et  546,1  nm  ne  B 520
peuvent être dus au seul mercure. En effet, le spectre  C 586 Ca
lumineux d’un tube fluorescent est dû d’une part au gaz  D 616 Ca
qu’il contient (ici, le mercure), d’autre part à la poudre  E 646 Ca
fluorescente qui tapisse la paroi interne.

13  La découverte de l’hélium


ExErcices de synThèsE
Dans la lumière du Soleil, une raie spectrale jaune inconnue 
fut observée pour la première fois lors de l’éclipse solaire de  18  1. a. Domaine jaune : visible ; domaine vert : infra-
1868 par l’astronome français Pierre Janssen et le scienti- rouges.
fique britannique Norman Lockyer. Ils avaient découvert  b.  l = 800 nm correspond au rouge sombre.
un nouvel élément, baptisé hélium, en référence au grec  2.  l1 = 220 nm et l2 = 330 nm appartiennent à l’ultra-
Helios, qui signifie « Soleil ». violet ; l3 = 440 nm appartient au visible.
1.  Quand l’élément appelé « hélium » fut-il découvert ? 19   1 -g ;  2 -c ;  3 -d ;  4 -f ;  5 -a ;  6 -e ;  7 -b.
L’hélium fut découvert en 1868.
2.  Cette découverte a-t-elle eu lieu dans un laboratoire  20  1.  Un faisceau de lumière solaire arrive sur le prisme 
de chimie ? grâce au trou fait dans la planche.
Non, par l’analyse de la lumière du Soleil durant une  2.  Le prisme permet de disperser (ou décomposer) la 
éclipse. lumière blanche du Soleil.
3.  Pourquoi ce nouvel élément fut-il baptisé « hélium » ? 3.  L’indice de réfraction du verre dépend de la longueur 
Parce que Helios signifie « Soleil » en grec. d’onde.

Chapitre 16   Lumière d’étoiles 83
4.  Sur l’écran, la figure colorée observée est le spectre  2.  Voir manuel de l’élève page 262.
d’émission continu de la lumière blanche. 3.  L’indice du verre étant supérieur à celui de l’air, r < i : 
la lumière peut toujours pénétrer dans la vitre.
21  1.  Étant moins dense que l’eau, le toluène surnage.
2.  Le toluène et le verre sont deux milieux transparents,  nair sin i 1, 00 ¥ sin 30, 0
4.  sin r     d’où r = 19,5°.
incolores et d’indices de réfraction très proches : pour la  nverre 1, 50
lumière, tout se passe comme si il y avait un seul milieu 
B. Seconde réfraction
homogène, donc pas de phénomènes de réflexion ou de 
réfraction à la surface de séparation des deux milieux, qui  5.  i' = r = 19,5° (angles alterne-interne).
permettraient à l’œil de différencier le verre du toluène. nverre sin i ' 1, 50 ¥ sin 19, 5
6.  sin r '     d’où r' = 30,0°.
nair 1, 00
22  1.  Le  Soleil  apparaît  jaune  dans  le  ciel,  alors  que 
Véga  est  blanc-bleuté :  la  température  de  surface  de  7.  r' = i : la direction du rayon qui arrive sur la vitre est 
Véga est plus élevée que celle du Soleil. la même que celle de celui qui en sort, les deux rayons 
2.  l (nm) : 397 (H) ; 410 (H) ; 434 (H) ; 486 (H) ; 656 (H) ;  sont parallèles.
585 ; 720 ; 760.
3.  Dans  l’atmosphère  de Véga,  il  y  a  de  l’hydrogène  air verre air
mais pas d’hélium. C’est une étoile de type A.
i
Remarque : on vérifie bien que la température de sur- r
face de Véga est plus élevée que celle du Soleil. i'
r'
23  1.  a. Voir manuel de l’élève page 262.
b.  Milieu d’incidence : l’air ; milieu de réfraction : l’eau.
2. a. i = 90 - 40 = 50°.
n sin i 1, 00 ¥ sin 50 8.  L’indice du verre étant supérieur à celui de l’air, r' > i' : 
b.  sin r  air    d’où r = 35°.
neau 1, 33 la lumière ne peut pas toujours sortir de la vitre, il peut 
y avoir réflexion totale.
3.  OC = OJ + JC   et  JC = IJ · tan r = h · tan r
OC = 1,0 + 1,8 × tan 35 = 2,3 m. 25  1.  Géante rouge – Soleil – Naine blanche – Géante 
bleue.
En rOute vErs la prEmIèrE 2.  À sa surface, La température du Soleil est comprise 
24  A. Première réfraction entre 5 000 °C et 10 000 °C.
1.  Le milieu incident est l’air et le milieu de réfraction  3.  La galaxie se compose d’étoiles vieilles en son centre 
le verre. et d’étoiles jeunes dans sa périphérie.

84
cHimie cHaPitre

17
manuel, p. 272

Les éléments chimiques


dans l’Univers
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Éléments chimiques. – Utiliser la classification périodique pour retrouver la charge 
– Classification périodique des éléments. des ions monoatomiques.
– Démarche de Mendeleïev pour établir sa classification. – Localiser,  dans  la  classification  périodique,  les  familles  des 
– Critères  actuels  de  la  classification :  numéro  atomique  et  alcalins, des halogènes et des gaz nobles.
nombre d’électrons de la couche externe.
– Familles chimiques.

2.  Ce sont les noyaux les plus simples avec un ou deux 
Les compétences à acquérir du chapitre 17
protons.
1.  Connaître  les  critères  de  la  classification  pério-
dique des éléments. 3.  On est parti du plus simple (les particules) pour for-
2.  Connaître les familles chimiques. mer des noyaux, puis arriver ensuite à un assemblage 
3.  Savoir  utiliser  la  classification  pour  retrouver  la  plus complexe (des atomes légers puis des atomes de 
charge des ions monoatomiques. plus en plus lourds).
4.  Ces noyaux simples, les plus légers, se sont formés 
les premiers et en plus grand nombre, la formation des 
Évaluation diagnostique p. 272 atomes plus lourds étant venue ensuite par fusion entre 
SITUATION 1 atomes plus légers. L’abondance des éléments diminue 
Cette situation permet de s’assurer que le modèle de  au fur et à mesure que leur masse atomique augmente.
l’atome est acquis. L’activité 1 revient sur les notions 
importantes rencontrées au chapitre 3. Activité 2
SITUATION 2 La démarche de Mendeleïev p. 275
La mine de graphite et le diamant sont tous deux com- 1. et 2.
posés de carbone. La thématique de l’Univers donne  B C N
l’occasion  d’introduire  dans  ce  dernier  chapitre  de 
Al Si P
chimie  la  notion  d’élément  chimique,  qui  sera  déve-
Zn Ga Ge As
loppée dans l’activité 4.
Cd In Sn Sb
SITUATION 3
Cette situation permet de s’assurer de l’acquisition de la  Ga est le gallium et Ge le germanium.
notion de structure électronique qui joue un rôle majeur  3.  En  se  basant  sur  les  similitudes  des  propriétés 
dans la construction de la classification des éléments,  chimiques,  il  avait  prédit  leur  existence  et  laissé  les 
comme le montrent les activités 2 et 3. deux cases vides.
4.  Non,  cela  n’entraîne  aucun  changement  pour  ces 
activités 14 éléments.
Activité 1
La naissance des éléments de l’Univers p. 274 Activité 3
1.  Les  particules  présentes  étaient  notamment  des  Une famille chimique p. 276
 protons. 1.  Cℓ : (K)2 (L)8 (M)7.

85
2.  Cℓ forme Cℓ-, Br forme Br- et I forme I-, c’est-à-dire  exercices
que ces atomes gagnent un électron pour atteindre une 
structure électronique qui respecte la règle de l’octet. OBJECTIF 1 : Connaître les critères de la classifi-
3.  La  formation  d’une  liaison  covalente  entre  deux  cation périodique des éléments.
atomes  de  Cℓ,  de  Br  ou  de  I  leur  permet  de  gagner  1  1. Les  éléments  chimiques  sont  classés  horizon-
l’électron dont ils ont besoin pour satisfaire à la règle  talement  par  numéro  atomique  Z  croissant.  Les  élé-
de l’octet. ments  ayant  le  même  nombre  d’électrons  sur  leur 
4.  Dans les conditions ambiantes, le dichlore Cℓ2 est un  couche électronique externe sont placés dans la même 
gaz vert, le dibrome Br2, un liquide rouge et le diiode  colonne.
I2, un solide gris-noir pailleté. 2.  On écrit la structure électronique des 18 éléments, 
5.  Les pictogrammes de sécurité présents sur le flacon  puis  on  les  classe  par  numéro  atomique  croissant. 
de cyclohexane montrent qu’il est inflammable, irritant,  H et He sont sur la première ligne. Pour Li, on passe à 
nocif et dangereux pour l’environnement. la ligne suivante, car il a le même nombre d’électrons 
6.  Il y a deux phases, ces liquides ne sont donc pas mis- sur  sa  couche  électronique  externe  que  H  (un  seul). 
cibles. La phase supérieure (le cyclohexane) est inco- Puis on aligne Be, B, C, N, O, F, Ne. Pour Na, on passe à 
lore et la phase inférieure est constituée des solutions  la 3e ligne, puis on aligne Mg, Aℓ, Si, P, S, Cℓ et Ar. Enfin, 
aqueuses, colorées respectivement en jaune très pâle,  on déplace He au-dessus de Ne et Ar car ils ont des pro-
jaune et orange. priétés chimiques similaires.
7.  La couleur de chacune des phases est respectivement  2  1. Ca : (K)2 (L)8 (M)8 (N)2.
jaune pâle, orange et violet. Le dichlore, le dibrome et 
le diiode sont plus solubles dans le cyclohexane que  2.  Z = 20.
dans l’eau. On a réalisé une extraction par solvant. 3.  Un seul électron externe.
8.  On observe la formation d’un précipité. 4.  (K)2 (L)8 (M)2.
9.  Les trois atomes de chlore, brome et iode ont deux  5.  Il s’agit du magnésium.
propriétés semblables : sous forme de molécules diato-
miques, ils sont plus solubles dans le cyclohexane que  4  1. (K)2 (L)4 ou (K)2 (L)8 (M)4.
dans l’eau et sous forme d’ions, ils réagissent avec les ions  2.  Dans la quatorzième colonne et sur la deuxième ou 
argent pour donner un précipité. Ils appartiennent bien à  troisième ligne.
la même famille chimique : celle des halogènes ; les ions 
monoatomiques associés sont les ions halogénure. 3.  Le carbone : Z = 6 et le silicium Z = 14.
4.  (K)2 (L)6 : l’oxygène (Z = 8) est sur la 2e ligne et dans 
Activité 4 la 16e colonne.
(K)2 (L)8 (M)6 : le soufre (Z = 16) est sur la 3e ligne et dans 
Autour du cuivre p. 277
la 16e colonne.
1.  La solution bleue contient des ions cuivre (II) Cu2+.
2.  Il s’est formé un précipité bleu, l’hydroxyde de cuivre (II),  5  1. (Z = 6, A = 12) et (Z = 6, A = 13).
Cu(OH)2. 2.  On peut en choisir 3 parmi : Z = 11, Z = 14, Z = 15 et 
3.  Il s’est formé un solide noir, l’oxyde de cuivre (II), CuO. Z = 18.
4.  La solution bleue contient des ions cuivre (II) Cu2+. 3.  Z =  6  et  Z =  14 :  colonne 14  et  Z =  7  et  Z =  15 : 
5. a. Un dépôt rouge se forme sur le clou. colonne 15.
b.  Du cuivre métallique solide Cu.
6  1. Par masse croissante.
6.  Toutes ces espèces contiennent l’élément cuivre Cu.
2.  Non, aujourd’hui on les classe par numéro atomique 
7.  Cu Cu2+ Cu(OH)2 Z croissant.
3.  Ces éléments ont les mêmes propriétés chimiques.
4.  118 éléments.
Cu2+ CuO 5.  Le copernicium Cn.

86
OBJECTIF 2 : Connaître les familles chimiques. 7.  Décrivez les changements dans la structure électro-
nique des éléments d’une même famille lorsqu’on va du 
7   
haut vers le bas.
Électrons sur Exemple Exemple On retrouve le même nombre d’électrons externe, mais 
Famille Colonne la couche d’ion de molécule
ils sont situés sur une couche d’ordre supérieur.
externe formé formée
Alcalino- 8.  Quelle est la relation entre le nombre d’électrons sur 
deuxième 2 Be2+ aucune
terreux la couche externe et la position des éléments correspon-
Gaz nobles dernière 2 ou 8 aucun aucune dants dans la classification périodique ?
Avant- Plus le nombre d’électrons externes augmente, plus on 
Halogènes 7 C∙- F2
dernière se déplace vers la droite du tableau.
Alcalins première 1 Li+ aucune

9  1. (K)2 (L)8 (M)8 (N)1. OBJECTIF 3 : Utiliser la classification pour retrou-


2.  Les métaux alcalins. ver la charge des ions monoatomiques.
3.  Première colonne et quatrième ligne. 13  1. Li :  Z =  3 ;  N :  Z =  7 ;  Aℓ :  Z =  13 ;  Mg :  Z =  12 ; 
S : Z = 16.
10  1. Les alcalins un et les halogènes sept.
2.  Li : du grec lithos, « pierre » ; N : du grec a-zoe, « sans 
2.  Les  alcalins  forment  des  cations  comme  Li+  et  les  vie », « inerte » ; Aℓ : du latin alumen, « amer » ; Mg : du 
halogènes  des  anions  comme  F-  ou  des  molécules  grec magnesia, région de Thessalie ; S : du latin sulfu-
comme F2. rium, « pierre qui brûle ».
11  1. Dans la dernière colonne. 3.  et 4. Li : (K)2 (L)1, forme Li+, cation.
N : (K)2 (L)5, forme N3-, anion.
2.  He, Ne et Ar.
Aℓ : (K)2 (L)8 (M)3, forme Aℓ3+, cation.
3.  Gonflage des ballons, tubes luminescents et isola- Mg : (K)2 (L)8 (M)2, forme Mg2+, cation.
tion des vitrages. S : (K)2 (L)8 (M)6, forme S2-, anion.
4.  Elle comporte 2 ou 8 électrons.
5.  Parce qu’ils sont très stables. 14  1. Dans la première colonne.
6.  Les gaz nobles représentent en volume un peu moins  2.  Un seul électron externe.
d’un pour cent de notre atmosphère, et c’est pour cette  3.  Na  a  pour  structure  électronique  (K)2  (L)8  (M)1  et 
raison qu’on les qualifie parfois de « gaz rares ». Pour  forme l’ion Na+ ; K : (K)2 (L)8 (M)8 (N)1 forme K+ ; 
l’argon, qui à lui seul approche ce pourcentage, cette  Cℓ : (K)2 (L)8 (M)7  forme Cℓ-, d’où les solides ioniques 
appellation n’est pas réellement appropriée. formés.
7.  Ils ne forment pas de molécules, sauf pour les plus 
gros (krypton par exemple ). 15  1. Des atomes qui ont le même numéro atomique Z 
mais des nombres de masse A différents.
12  Le tableau périodique 2.  1H : 1 proton et 1 électron ; 2H : 1 proton, 1 neutron 
1.  Comment les éléments sont-ils classés dans la classifi- et 1 électron ; 3H : 1 proton, 2 neutrons et 1 électron.
cation périodique ? 3.  Ce sont des ions monoatomiques de même charge 
Ils sont rangés par numéro atomique croissant. + e.
2.  Comment appelle-t-on les lignes ?
On les appelle des périodes. 16  Position dans le tableau périodique et ionisation
3.  Combien y a-t-il de lignes ? Il y en a sept. On considère l’atome de sodium (numéro atomique : 11) 
4.  Comment appelle-t-on les colonnes ? et l’atome de néon (numéro atomique : 10).
Les  éléments  situés  dans  une  même  colonne  consti- 1.  Écrivez la structure électronique de ces atomes.
tuent une famille chimique. Na : (K)2 (L)8 (M)1 ; Ne : (K)2 (L)8.
5.  Quelle est la relation entre les éléments d’une même  2.  Remarquez-vous une différence quant au nombre d’élec-
famille ? Ils ont des propriétés chimiques analogues. trons sur la couche externe de ces atomes ?
6.  Quelle est la relation entre les structures électroniques  Le sodium en a 1 et le néon en a 8.
des éléments d’une même famille ? 3.  Recherchez ces deux atomes dans le tableau pério-
Ils  ont  le  même  nombre  d’électrons  sur  leur  couche  dique. Où sont-ils placés dans le tableau ?
électronique externe (périphérique). Ne : colonne 18, ligne 2 ; Na : colonne 1, ligne 3.

Chapitre 17   Les éléments chimiques dans l’Univers 87
4.  À quelle famille ces atomes appartiennent-ils ? 4.  Ils peuvent former 4 liaisons covalentes pour respec-
Le sodium est un métal alcalin et le néon est un gaz  ter la règle de l’octet.
noble. 5.  SiH4.
5.  Qu’arrive-t-il à un atome de sodium lors de son ionisa-
tion ? 24  1. a. Aℓ : (K)2 (L)8 (M)3.
Il perd un électron. b.  Aℓ cède 3 électrons et forme Aℓ3+ pour respecter la 
règle de l’octet.
17  1. F : Z = 9 et Cℓ : Z = 17. 2.  O, (K)2 (L)6, gagne 2 électrons et forme O2- pour res-
2.  F : (K)2 (L)7, forme F- et Cℓ : (K)2 (L)8 (M)7, forme Cℓ-.  pecter la règle de l’octet.
Ils gagnent chacun un électron pour respecter la règle  3.  L’alumine a pour formule Aℓ2O3.
de l’octet.
4.  L’oxyde de fer est responsable de la couleur rouge 
3.  K+ et Cℓ-, K+ et Br-, K+ et I-. de la bauxite.
4.  AgCℓ, AgBr et AgI. 5.  Fe2O3.    6. R = 1/4 = 0,25   soit encore 25 %.
18  1. Azote, magnésium, aluminium et chlore. 25  1. a. Tous contiennent Fe.
2.  Aℓ : (K)2 (L)8 (M)3 cède 3 électrons et forme Aℓ3+ pour  b.  L’élément fer est présent dans tous ces composés.
respecter la règle de l’octet. 2. a. Na+ et HO- ; Fe2+ et Cℓ-.
3.  Cℓ,  (K)2  (L)8  (M)7,  forme  Cℓ-  :  il  gagne  un  électron  b.  Un précipité d’hydroxyde de fer Fe(OH)2.
pour respecter la règle de l’octet. c.  Vert.   d. Fe2+ (aq) + 2 OH- (aq) Æ Fe(OH)2 (s).
4.  Pour  respecter  la  neutralité  électrique,  il  se  forme  3. a. O.   b. (K)2 (L)6
AℓCℓ3 : a = 1 ; b = 3. c.  Il possède 6 électrons périphériques.
5.  Mg : (K)2 (L)8 (M)2 forme Mg2+ pour satisfaire à la règle  4.  Les atomes forment des ions afin d’acquérir la struc-
de l’octet. ture  électronique  particulièrement  stable  des  gaz 
6.  N : (K)2 (L)5 forme N3- pour satisfaire à la règle de l’octet. nobles, qui possèdent un duet ou un octet d’électrons 
7.  Mg3N2. sur leur couche externe.
5.  O, (K)2 (L)6, gagne 2 électrons et forme O2-.

ExErcices de synThèsE 6.  Fe2O3.

19  1. Il y a 94 éléments naturels.
2.  Artificiellement,  c’est-à-dire  dans  des  transforma- En rOute vErs la PrEmIèrE
tions nucléaires. 26  1. C forme quatre liaisons chimiques.
3.  Oui, quand on les découvrira ! 2.  H en forme une seule.

20  1. c. ; 2. b. ; 3. a. ; 4. b. ; 5. c.


3.  CH4, H2C = CH , HC
2
CH.
4.  La liaison simple carbone-carbone est plus longue 
21  que la double liaison carbone-carbone, elle-même plus 
Symbole K Be C∙ P longue que la triple liaison carbone-carbone.
Nom potassium béryllium chlore phosphore 5.  L’éthyne : carbone digonal ; en effet, HC CH com-
Numéro
19 4 17 15 porte une triple liaison covalente avec deux angles CCH 
atomique de 180° de part et d’autre de la molécule ; l’éthène : car-
Structure (K)2 (L)8 (K)2 (L)8 (K)2 (L)8  bone trigonal (avec trois angles de 120° dans un plan) 
(K)2 (L)2
électronique (M)8 (N)1 (M)7 (M)5
et l’éthane : carbone tétragonal (4 angles de 109° qui 
Ion stable formé K+ Be2+ C∙- P3- se répartissent dans l’espace).
Structure
(K)2 (L)8 (K)2 (L)8 (K)2 (L)8
électronique
(M)8
(K)2
(M)8 (M)8
27  1. Sur une ligne du tableau, quand Z augmente, le 
de l’ion rayon atomique diminue.
22  1. Vrai.   2. Faux.   3. Faux.   4. Vrai. 2.  Le nombre de protons et d’électrons augmente aussi.
3.  Cette  augmentation  renforce  l’attraction  entre  le 
23  1. Le  carbone  (Z =  6) :  14e  colonne,  2e  ligne ;  le  noyau et les électrons.
 silicium (Z = 14) : 14e colonne et 3e ligne.
4.  Oui,  à  cause  de  l’augmentation  de  l’attraction,  le 
2.  Ils ont 4 électrons sur leur couche externe. volume du nuage électronique diminue, donc le rayon 
3.  (K)2 (L)4 ou (K)2 (L)8 (M)4. atomique diminue aussi.

88
pHYsiQue cHaPitre

18
manuel, p. 288

La gravitation universelle
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– La gravitation universelle. – Calculer la force d’attraction gravitationnelle qui s’exerce entre 
– L’interaction gravitationnelle entre deux corps. deux corps à répartition sphérique de masse.
– La pesanteur terrestre. – Savoir  que  la  pesanteur  terrestre  résulte  de  l’attraction 
 terrestre.
– Comparer le poids d’un même corps sur la Terre et sur la Lune.

Les compétences à acquérir du chapitre 18 activités


1.  Savoir calculer l’intensité de la force d’attraction  Activité 1
gravitationnelle qui s’exerce entre deux corps. Chute d’une pomme et mouvement
2.  Savoir relier le poids à l’attraction terrestre.
de la Lune p. 290
3.  Savoir comparer l’intensité du poids sur la Terre 
et sur la Lune. 1. De la pomme à la Lune
1. a.  La  pomme  est  animée  d’un  mouvement  recti-
ligne accéléré, puisque la distance entre deux de ses 
positions  successives augmente au cours de la chute.
Évaluation diagnostique p. 288 b.  Comme le mouvement de la pomme n’est pas rec-
SITUATION 1 tiligne  uniforme,  la  pomme  n’est  pas  soumise  à  des 
Cette situation permet d’aborder l’activité 1 sur la rai- actions mécaniques qui se compensent (contraposée 
son de la chute des objets sur Terre. Elle permet d’in- du principe d’inertie). Un bilan des actions mécaniques 
troduire  l’action  mécanique  attractive  exercée  par  la  permet de conclure qu’elle n’est soumise qu’à une seule 
Terre sur tout objet en son voisinage, modélisée par la  action mécanique : celle exercée par la Terre.
force d’attraction gravitationnelle, qui sera plus large- 2. a. La Lune a un mouvement uniforme circulaire.
ment évoquée dans l’activité 2. b.  D’après le principe d’inertie, elle n’est pas soumise à 
des actions mécaniques qui se compensent. Un bilan 
SITUATION 2
des actions mécaniques permet de conclure qu’elle est 
Contrairement à une idée reçue, le marteau et la plume 
soumise  à  l’action  de  la Terre,  modélisée  par  la  force 
arrivent en même temps sur le sol lunaire. Il est aisé de 
d’attraction gravitationnelle. Les caractéristiques de la 
trouver sur Internet une vidéo le montrant. Cet état de 
force sont : son point d’application (le centre de la Lune), 
fait, étonnant, permet d’entamer une discussion avec 
sa droite d’action (une droite joignant les centres des 
les élèves sur la cause de la chute des objets, discussion 
deux astres) et son sens d’action (le centre de la Terre). 
qui pourra être prolongée lors de l’activité 4.
La Lune est également soumise à l’action mécanique 
SITUATION 3 exercée par le Soleil et les autres planètes du système 
L’astronaute est en état d’apesanteur : c’est pour cette  solaire, mais celles-ci sont négligeables.
raison que les élèves croient qu’il n’est soumis à aucune  3.  La pomme, comme la Lune, est soumise à l’action 
force. Les activités 1 et 3 permettent de répondre à  mécanique  de  la Terre :  c’est  l’attraction  gravitation-
cette question. nelle exercée par la Terre.

89
2. Le mouvement de la Lune 2. a.  « La  gravité  est  30 fois  supérieure  à  celle  de  la 
4.  La trajectoire est rectiligne (verticale). Terre », donc gKrypton = 30 ¥ gTerre = 30 ¥ 9,81 
5.  Les trajectoires sont d’abord paraboliques, avec une  = 2,94 ¥ 102 N · kg–1.
chute sur la Terre, puis pour une vitesse suffisamment  b.  L’intensité  du  poids  P  d’un  homme  de  70 kg  sur 
importante, la trajectoire devient circulaire autour de   Krypton est P = m ¥ g = 70 ¥ 2,94 ¥ 102 = 2,06 ¥ 104 N. 
la Terre. La  masse  d’un  rhinocéros  étant  d’environ  2  tonnes, 
 l’intensité de son poids sur Terre est :  
6.  D’après les simulations précédentes, si un objet est 
P = m ¥ g = 2 000 ¥ 9,81 = 1,96 ¥104 N. 
lancé  avec  une  vitesse  suffisante,  il  est  mis  en  orbite 
Un homme sur Krypton a donc, en première approxima-
circulaire  autour  de  la Terre.  Par  conséquent,  la  Lune 
tion, le même poids qu’un rhinocéros sur Terre.
ne tombe pas sur la Terre car elle possède une vitesse 
suffisante sur son orbite. 3.  « Ses performances terrestres seront nettement plus 
impressionnantes, d’un facteur égal au rapport entre 
Pour conclure
la gravité krypto nienne et la gravité terrestre. » Il peut 
7.  La Lune, comme la pomme, est soumise à l’attraction 
donc franchir sur Terre environ 7 ¥ 30 = 210 mètres en 
gravitationnelle exercée par la Terre. Alors que la pomme 
longueur et 2 ¥ 30 = 60 mètres en hauteur.
a une trajectoire verticale et chute sur la Terre, la Lune a 
une trajectoire circulaire autour de la Terre, car elle pos- 4.  Sur Terre, un athlète peut franchir 2 mètres en hau-
sède une vitesse suffisante pour ne pas tomber sur Terre. teur. Sur la Lune, il peut franchir 12 mètres. Cela signi-
fie  donc  que  l’intensité  de  pesanteur  sur  la  Lune  est 
8.  Un  satellite  gravite  autour  de  la Terre  et  est  donc 
12/2 =  6 fois  moins  importante  que  sur  la Terre,  soit 
soumis à l’attraction terrestre, tandis qu’une sonde spa-
gLune = gTerre/6 = 9,81/6 = 1,64 N · kg–1.
tiale se libère de l’attraction terrestre dans le but d’al-
ler étudier les corps célestes (planètes, satellites natu- 5. a. La formule donnant la valeur de l’intensité de la 
rel, comètes…) du système solaire. force d’attraction gravitationnelle est :
m m
F  FA/B  FB/A  G A 2 B .
Activité 2 d
b.  L’égalité P = F permet de déduire que :
La théorie de Newton p. 291
m
1.  Voltaire fait allusion à la légende selon laquelle Isaac  gastre = G astre 2 .
( Rastre )
Newton établit sa théorie de la gravitation en obser-
vant une pomme tomber de son arbre. 6.  Le poids d’un corps sur Krypton est 30 fois supérieur 
à son poids sur la Terre. Le poids d’un corps sur la Lune 
2. a. Les corps chutent sur Terre selon une trajectoire 
est 6 fois plus faible que son poids sur la Terre.
verticale et vers la Terre.
b.  Les corps sont soumis à l’action mécanique attrac-
tive de la Terre. Activité 4
c.  La Lune est également soumise à l’action mécanique  La chute des objets p. 293
attractive de la Terre, comme n’importe quel objet en  1. a. Les deux touchent le sol au même instant.
son voisinage. b.  Cette expérience est surprenante, car la plupart des 
3. a. L’action mécanique attractive de la Terre agit à dis- élèves pensent que la chute des objets dépend de leur 
tance. La pomme chutant de l’arbre ne nécessite aucun  masse.
contact pour tomber sur Terre. c.  Les objets chutent avec la même vitesse dans le vide 
b.  L’intensité  de  la  force  d’attraction  gravitationnelle  quelles que soient leurs masses.
dépend de la masse des corps et de la distance entre  2. a. La bille touchera le sol en premier, ce qui est en 
les corps. contradiction avec la théorie de Galilée
4.  Cette gravitation est universelle, car elle permet d’ex- b.  Les chutes sont ici réalisées dans l’air : les objets, et 
pliquer aussi bien la chute des corps que les trajectoires  particulièrement la plume, sont soumis aux frottements 
des planètes autour du Soleil, la trajectoire de la Lune  de l’air, ce qui n’est pas le cas sur la Lune.
autour de la Terre, etc. 3.  Vérifier sur l’ordinateur de l’élève.
4. a.  Soit  Mi  le  point  d’indice  i.  En  première  approxi-
Activité 3 mation,  la  vitesse  instantanée  vi  d’un  point  mobile  à 
Gravitation et science-fiction p. 292 la date ti est égale à la vitesse moyenne calculée entre 
1. a. L’intensité de pesanteur d’une planète dépend de  les instants ti−1 et ti+1 soit :
la masse et du rayon de la planète. vi = (Mi+1Mi–1) /(ti+1 – ti).
b.  La « gravité ». b.  Vérifier sur l’ordinateur de l’élève.

90
c. vitesse instantanée en fonction du temps 2. a. La Lune exerce une action mécanique sur la Terre. 
v (m · s–1) Elle est modélisée par la force d’attraction gravitation-
8 nelle exercée par la Lune.
7 b.  Même expression qu’en 1. a.
6
5 c.  Même résultat qu’en 1. c.
4
3 mSoleil  mTerre
2
4  1.  F  G , soit
d2
1 t (s)
0 5, 98 ¥ 1024 ¥ 1, 99 ¥ 1030
0 0,2 0,4 0,6 0,8 F  6, 67 ¥ 10 -11 ¥
(1, 50 ¥ 1011 )2
5. a. La vitesse et le temps sont liés par une relation de  = 3,53 ¥ 1022 N.
proportionnalité, car la courbe obtenue est une droite  2.  Même réponse qu’en 1.
qui passe par l’origine du repère. 3.  Les deux forces ont les mêmes intensités.
b.  D’après l’analyse de la courbe, son équation est celle 
d’une droite : v = 10 t. Le coefficient directeur est égal à 10  mTitan  msonde
5   F  G , soit
(ce résultat peut varier selon les conditions de l’expérience). d2
c.  Comme g ≈ 10 N · kg–1, il vient donc v = g · t. La valeur  1, 35 ¥ 1023 ¥ 350
F  6, 67 ¥ 10 -11 ¥  87, 5 N.
de la pente de la courbe est égale à l’intensité de pesan- ( 6 000 ¥ 103 )2
teur de l’astre sur lequel l’objet chute.
6   Io :  F =  6,3  ¥  1022  N ;  Europe :  F =  1,4  ¥  1022  N ; 
6.  On remarque, d’après les deux expériences, que la   Ganymède : 1,7 ¥ 1022 N ; Callisto : 3,9 ¥ 1021 N.
vitesse  instantanée  de  l’objet  en  chute  dépend  seu-
lement  de  la  valeur  de  l’intensité  de  la  pesanteur  de  msatellite  mT
7   F  G , soit :
l’astre sur lequel a lieu la chute et du temps et non de  d2
sa masse. Ce résultat en accord avec la question 2. 400 ¥ 5, 98 ¥ 1024
F  6, 67 ¥ 10 -11 ¥  89, 8 N.
( 42156 ¥ 103 )2

exercices mS  mT
G 2
F d T-S m d2
OBJECTIF 1 : Calculer la force d’attraction gravi- 8    S/T   S  T-L
FL/T mL  mT mL d T-S
2
tationnelle qui s’exerce entre deux corps. G 2
d T-l
1  a.  L’intensité de la force est 4 fois plus faible.
b.  L’intensité de la force est l’également aussi. 1, 99 ¥ 1030 (3, 84 ¥ 10 8 )2
 ¥  1,7
77 ¥ 102.
c.  L’intensité de la force est multipliée par 4. 7, 35 ¥ 1022 (1, 50 ¥ 1011)2
d.  L’intensité de la force est divisée par 4.

2  Force gravitationnelle
OBJECTIF 2 : Relier l’intensité du poids à l’attrac-
Deux boules sphériques, A et B, exercent l’une sur l’autre  tion terrestre.
une force gravitationnelle. Leurs centres sont séparés par  m  mT
9  1. a. F  G , soit
une distance de 20 m. La sphère A pèse 40 kg et la sphère B,  d2
80 kg. Quelle affirmation sur la force exercée par chaque  70 ¥ 5, 98 ¥ 1024
F  6, 67 ¥ 10 -11 ¥  6, 9 ¥ 102 N.
boule sur l’autre est correcte ? ( 6, 38 ¥ 10 6 )2
a.  L’intensité de la force exercée sur B est le double de celle  b.  F' = 6,9 ¥ 102 N.
exercée sur A.
b.  L’intensité de la force exercée sur B est la même que  2.  P = m · g   soit  P = 70 ¥ 9,81 = 6,9 ¥ 102 N.
celle exercée sur A. 3.  L’intensité  de  la  force  d’attraction  gravitationnelle 
c.  L’intensité de la force exercée sur B est la moitié de celle  exercée par  la Terre sur un  objet  est égale  à celle  du 
exercée sur A. poids de cet objet.
La bonne réponse est la b.
11  1. a. P = m · g.
m m m  mT
3  1. a. F  G T 2 L . b.  F  G .
d RT2
b.  En newton.
2.  On sait que P = F   donc  m = P/g,
5, 98 ¥ 1024 ¥ 7, 35 ¥ 1022
c.  F  6, 67 ¥ 10 -11 ¥ P  RT2 5, 5 ¥ ( 6, 38 ¥ 10 6 )2
(3, 84 ¥ 10 8 )2 ou  m    0, 56 kg.
= 1,99 ¥ 1020 N. G  mT 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 5, 98 ¥ 1024

Chapitre 18   La gravitation universelle 91
12  1. On  sait  que  P =  m  ·  g,  donc  P1 =  0,700  ¥  9,81  2. a. P = m · g, soit P = 390 ¥ 9,81 = 3,83 ¥ 103 N.
= 6,87 N et P2 = 0,670 ¥ 9,81 = 6,57 N. b.  PL = P/6 = 3,83 ¥ 103/6 = 6,38 ¥ 102 N.
2.  D’après la loi de la gravitation universelle,
18  1. P = m · g et PL = m · gL, 
m m
Fi  G i 2 T . soit P = 180 ¥ 9,81 = 1,77 ¥ 103 N 
RT et PL = 180 ¥ 1,62 = 2,92 ¥ 102 N.
0, 700 ¥ 5, 98 ¥ 1024
D’où  F1  6, 67 ¥ 10 -11 ¥  6, 85 N 2.  On remarque que P ≈ 6 PL. Il ira donc 6 fois plus loin, 
( 6, 38 ¥ 10 6 )2
soit 30 m (cela explique les grands bonds que l’on peut 
0, 670 ¥ 5, 98 ¥ 1024
et  F2  6, 67 ¥ 10 -11 ¥  6, 56 N. observer dans les vidéos des missions Apollo).
( 6, 38 ¥ 10 6 )2
m  mT
3.  On peut considérer, en première approximation, que  19  1. a.  F  G .
P1 = F1 et P2 = F2. d2
m  mT
FG .
13  1. m = P/g = 150/9,81 = 15,3 kg. ( RT  h)2
2.  Comme P = F, il vient F = 150 N. m  mL
b.  F  G .
14  1 et 2. ( RL  h)2
Lieu P et F (en N) 2. a. P = m · g.
Pôle Nord 1 966 b.  PL = P = m · gL.
Équateur 1 956 3.  L’égalité P = F ou P' = F' donne :
Paris 1 962 mT
a.  gT  G .
( RT  h)2
m  mT
3. a. F  G . mL
RT2 b.  gL  G .
( RL  h)2
b.  La  seule  donnée  susceptible  de  changer  ici  est  le 
rayon  terrestre,  c’est-à-dire  la  distance  du  lieu  consi- 4.  Le rapport donne :
déré au centre de la Terre. gT mT R L2 5, 98 ¥ 1024 (1, 74 ¥ 103 )2
c.  Au vu des différences, mêmes minimes, on voit que   .  ¥  6, 05 .
gL mL RT2 7, 35 ¥ 1022 ( 6, 38 ¥ 103 )2
le rayon de la Terre n’est pas constant et que la Terre 
n’est pas une sphère parfaite. 20  1. Pour Juliette, la pesanteur sur la Lune est six fois 
15  Poids et force gravitationnelle moins  importante  que  sur  la Terre,  donc  il  faut  divi-
La masse et le poids sont différents en physique. Par exemple,  ser la masse par 6 (50/6 = 8,3). Pour Théo, la masse ne 
que l’on soit sur Terre ou sur la Lune, la masse ne change pas  varie pas qu’on soit sur Terre ou sur la Lune, c’est juste 
mais le poids, si. La masse de Sean est de 150 livres. le poids qui change.

1.  Convertir la masse de Sean en kg. 2.  Juliette a raison, car cette balance est en réalité un 


m = 150 ¥ 0,454 = 68,1 kg. dynamomètre :  elle  ne  mesure  pas  la  masse  mais  le 
poids d’un objet.
2. a. Donner la formule pour convertir des kilogrammes 
en newtons. 21  1. a. P = m · g = 15 ¥ 103 ¥ 9,81 = 1,5 ¥ 105 N.
P = m · g. b.  P = m · g = 15 ¥ 103 ¥ 1,62 = 2,4 ¥ 104 N.
b.  Calculer le poids de Sean sur Terre.
2.  m' = PL/g = 2,4 ¥ 104/9,81 = 2,5 tonnes.
P = 6,68 ¥ 102 N.
3.  Calculer l’intensité de la force gravitationnelle qu’exerce 
la Terre sur Sean et la comparer au poids de Sean. ExErcices de synThèsE
F = 6,67 ¥ 102 N. En première approximation, F = P. 22  1. P = m · g = 0,700 ¥ 9,81 = 6,87 N
m2 0, 7002
2.  F  G 2  6, 67 ¥ 10 -11 ¥  6, 5 ¥ 10 -9 N.
OBJECTIF 3 : Comparer l’intensité du poids d’un d (7,1¥ 10 -2 )2
même corps sur la Terre et sur la Lune. L’intensité  de  la  force  est  très  largement  inférieure  à 
16  1.  P = m · g donc m = P/g = 30 000/9,81 = 3,06 ¥ 103 kg. celle  du  poids :  cette  force  est  négligeable  devant  le 
2.  PL = m · gL soit PL = 30 000 ¥ 1,62 = 4,86 ¥ 103 N. poids de la boule de pétanque.

17  1. Luna  2  a  la  même  masse  sur  la Terre  et  sur  la  23  1. P = m · g = 50,0 ¥ 9,81 = 4,91 ¥ 102 N.
Lune, mais un poids d’intensité différent. La masse ne  m m 5, 98 ¥ 1024 ¥ 50
2.  F  G T Valentine  6, 67 ¥ 10 -11 ¥ ,
dépend pas du lieu où se situe ­l’objet. ( RT  h )2 ( 6, 38 ¥ 10 6  h)2

92
avec, du premier au troisième étage, h = 57,8 m ; 115 m ;  4 ,19 ¥ 1023 ¥ (7, 78 ¥ 1011)2
274 m. On trouve F = 4,90 ¥ 102 N dans les trois cas. mJ 
6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 1, 99 ¥ 1030
3. a.  Les  trois  intensités  sont  les  mêmes.  En  effet,  = 1,91 ¥ 1027 kg.
 l’altitude de Valentine est négligeable devant le rayon  Un ordre de grandeur de la masse de Jupiter est donc 
terrestre. 1027 kg.
b.  Elles sont égales au poids de Valentine.
mPhobos  mMars 29  1. dFC/A
24  1. a. FMars/Phobos  G 2
. C objet A
dMars/Phobos
m  mMars h
b.  FMars/Déimos  G Déimos .
2
dMars/Déimos m  mC
2.  F  G .
c.  Les deux forces ont pour droites d’actions respec- ( RC  h)2
tives les droites (DM) et (PM), et sont dirigées vers M. F mC
3. a. g  G .
m  mMars m ( RC  h)2
G Phobos 2
FMars/Phobos 2
dMars/Ph obos mPhobos Ê d Mars/Déimos ˆ b.  h = 0 m à la surface de la planète, donc :
  
 mMars mDéimos ÁÁË d ˜ ,
2. 
FMars/Déimos m ˜ G  mC
G Déimos Mars/Phobos ¯
2
dMars/Déimos g0  , 
RC2
FMars/Phobos 1, 08 ¥ 1016 3, 00 ¥ 1025
soit   ¥ 32  54. soit  g0  6, 67 ¥ 10 -11 ¥  21, 7 N · kg–1.
FMars/Déimos 1, 80 ¥ 1015 (9, 60 ¥ 10 6 )2

3. a. Phobos et Déimos ne s’écrasent pas sur Mars, en 
raison de leur vitesse, qui n’a pas ou peu changé depuis  En rOute vErs la PrEmIèrE
qu’ils sont en orbite. En effet, ils tournent suffisamment  30  1. D = 2,1 ¥ 1022 km (voir chapitre 15).
vite pour ne pas « tomber » et, comme il n’y a pas de 
2. a. L’action mécanique attractive exercée par notre 
frottement dans l’espace, ils conservent leur vitesse.
galaxie, modélisée par la force d’attraction gravitation-
b.  L’action mécanique attractive exercée par Mars sur ces 
nelle exercée par notre galaxie, dont l’intensité FA/Galaxie 
deux satellites a pour effet de maintenir ces deux satel-
est donnée par la formule suivante :
lites sur une trajectoire circulaire. En l’absence de cette 
m m
action mécanique, ils s’éloigneraient de Mars ­suivant un  FA/Galaxie  G A 2Galaxie , soit FA/Galaxie  6, 67 ¥ 10 -11
mouvement rectiligne uniforme (principe d’inertie). D
400 ¥ 109 ¥ 2 000 ¥ 109 ¥ (1, 99 ¥ 1030 )2
¥ 
25  1. On note respectivement S, T, L, le Soleil, la Terre  (1, 50 ¥ 1011 )2
et la Lune :  = 4,88 ¥ 1029 N.
SL = ST – TL = 1,50 ¥ 1011 – 3,80 ¥ 108 = 1,50 ¥ 1011 m. b.  Un ordre de grandeur de l’intensité de cette force 
2. est 1029 N.
mS  mL 1, 99 ¥ 1030 ¥ 7, 35 ¥ 1022
FS/L  G  6, 67 ¥ 10 -11 ¥ R 3 G  mS G  mS 2 G  mS 2
SL 2 (1, 50 ¥ 1011)2 31  1.   € R3  T € R  3 T .
T2 4 p2 4 p2 4 p2
= 4,34 ¥ 1020 N.
Soit :
3.
mT  mL 5, 98 ¥ 1024 ¥ 7, 35 ¥ 1022 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 5, 69 ¥ 1026
FT/L  G  6, 67 ¥ 10 -11 ¥ RE  3 ¥ (1, 37 ¥ 3 600 ¥ 24 )2
TL2 (3, 84 ¥ 10 8 )2 4 p2
= 1,99 ¥ 10  N.
20 = 2,38 ¥ 108 m.
2. a.
27  1. F' = 5,50 ¥ 1022 N.
Saturne dFS/E
mS  mV
2.  d  G , d’où : Encelade
F
1, 99 ¥ 1030 ¥ 4 , 87 ¥ 1024 mS  mE
d  6, 67 ¥ 10 -11 ¥ b.  FS/E  G , soit
5, 50 ¥ 1022 RE2
  = 1,08 ¥ 1011 m. 5, 69 ¥ 1026 ¥ 8, 60 ¥ 1019
FS/E  6, 67 ¥ 10 -11 ¥
F  d2 (2, 38 ¥ 10 8 )2
28  mJ  , d’où : = 5,76 ¥ 1019 N.
G  mS

Chapitre 18   La gravitation universelle 93
compléments

Sciences et histoire
des arts, manuel p. 306

Le programme (BO n° 32, 28 août 2008)


Les périodes historiques
– Classe de seconde : Du xvie s. au xviiie s.
Champ sCientifique et teChnique
Thématique « Arts, contraintes, réalisations »
Définition Pistes d’étude Repères
Cette thématique permet de souligner les  * L’art et la contrainte : la contrainte comme  Règles, principes, démarches.
contraintes qui conditionnent la création,  obstacle  à  la  création  (contraintes  exté-
la  réalisation  et  la  diffusion  de  l’œuvre  rieures :  économiques,  politiques  et  Commandes, programmes, contrats.
d’art. sociales, etc.) ; la contrainte comme source 
de  créativité  (contraintes  que  s’impose  Idée  première,  genèse,  gestation,  pro-
 l’artiste). Les contraintes de diffusion (com- jet, réalisation.
position/notation/interprétation  musi-
cales ; expositions monumentales, mises  Inachèvement, échec.
en scène, machineries théâtrales, etc.).
* L’art et les étapes de la création (palimp-
sestes, esquisses, essais, brouillons, repentirs, 
adaptations, variantes, work in progress, etc.).
* L’art et l’échec : œuvres restées virtuelles 
(inachevées, non réalisées, restées à l’état 
de simulation, de projet, de synopsis, de 
rêve, etc.) ; l’artiste face à l’échec (inachè-
vement, sublimation, dépassement, etc.).

Thématique « Arts, sciences et techniques »


Définition Pistes d’étude Repères
Cette  thématique  invite  à  souligner  les  * L’art et les innovations scientifiques et tech- Invention, expérimentation, réalisation.
relations entre l’art, la science et la tech- niques du passé ou actuelles (béton armé,  Concept, connaissance.
nique, et leurs incidences sur la création. verre, etc.). Les technologies numériques 
en arts plastiques, cinéma, design, littéra- Mécanisation,  reproduction  technique ; 
ture, musique, théâtre. L’objet technique  originalité, « aura », etc.
dans l’œuvre d’art (formes et fonctions).
* L’art et la démarche scientifique et/ou tech- Représentations  de  la  technique  et  de 
nique : processus de conception, de réa- la science.
lisation, d’expérimentation. Les concepts 
scientifiques et l’art (transpositions, analo-
gies, convergences, créations, etc.).
* L’art et son discours sur les sciences et tech-
niques  (utopie,  critique) ;  la  technique 
comme motif d’inspiration (éloge du pro-
grès, dénonciation de l’entropie, etc.). Les 
figures,  thèmes  et  mythes  de  l’univers 
technique et scientifique (l’automate, la 
machine, le robot, l’ingénieur, le savant, etc.).

94
Thématique « Arts, informations, communications »
Définition Pistes d’étude Repères
Cette thématique invite à replacer l’œuvre  * L’art,  l’information  et  la  communica- Techniques de communication.
d’art  dans  la  circulation  des  échanges  tion :  concepts  (code,  émetteur,  récep-
symboliques et à interroger ses rapports  teur, rhétorique, sémiotique, effets, etc.) ;  Médias, journaux, télécommunications.
avec le monde de l’information. genres patrimoniaux (vitraux médiévaux, 
gazettes,  almanachs,  placards,  dazibao,  Code, émetteur, récepteur.
réclames, etc.) et contemporains (affiches 
publicitaires et politiques ; médias écrits ;  Messages.
cinéma documentaire, reportages radio-
phoniques  télévisuels  ou  cinématogra- Fonctions de l’art.
phiques, etc.).
* L’art et l’utilisation des techniques d’in-
formation et de communication  (le  télé-
graphe, les écrans, la photocopie, internet, 
etc.). L’art et ses relations avec les médias.
* L’art et ses fonctions :  émouvoir,  expri-
mer, plaire, enseigner (dulce/utile ; placere/
docere), attester, témoigner, convaincre, 
informer,  galvaniser,  tromper,  choquer, 
etc.

xvie siècle Les statues de Tycho Brahe et Johannes Kepler


Le génie de Léonard de Vinci 1.  Les deux hommes présentés ne regardent pas dans 
1.  Les croquis représentés sont particulièrement pré- la même direction. Kepler (à droite) regarde vers le ciel, 
cis et réalistes. alors que Tycho Brahe regarde vers la Terre.
2.  Une partie de ces croquis semble inachevée. 2.  La statue de Tycho Brahe tient dans sa main un rap-
porteur (qui représente la théorie de Tycho Brahe selon 
3.  Le relief est traduit par un jeu d’ombres. laquelle le Soleil tourne autour de la Terre avec une tra-
jectoire circulaire).
L’Univers de Copernic
xvie siècle
1. a. La figure géométrique qui prédomine est le cercle.
« Rien ne se crée »
b.  La couleur qui prédomine est le jaune.
1.  Pour Lavoisier, la « quantité de matière » signifie la 
2.  La religion, représentée par des anges, est présente  masse.
sur les extrémités supérieures de l’image.
2.  L’expression  « opérations  de  l’art »  englobe  toutes 
3. a. L’Univers de Copernic se compose du Soleil, de la  les  interventions  humaines  (les  réactions  chimiques 
Terre, de la Lune, des planètes Mercure, Vénus, Mars,  provoquées).
Jupiter, Saturne et des constellations.
b.  Le Soleil est au centre et la Terre tourne autour. Le siècle des Lumières
1.  Les objets présents sur cette toile et caractérisant les 
sciences sont des globes terrestres, des globes célestes, 
xviie siècle des compas, des squelettes d’animaux…
Le portrait de Galilée 2.  Le personnage au centre est le roi Louis XIV. Il est mis 
1. a. Le noir est la couleur qui prédomine. en valeur par le peintre avec différentes techniques : il 
b.  Une impression de tristesse émane de ce portrait. est au centre, il est vêtu de rouge et de blanc, il a un 
2. a. Dans une de ses mains, Galilée tient une lunette  chapeau imposant…
astronomique. 3.  Les globes terrestres et célestes, comme tous les objets 
b.  Cet objet n’est pas mis en évidence et reste très dis- relatifs aux sciences, sont répartis dans les extrémités de 
cret derrière la main droite de Galilée. la toile. Ce qui accentue l’idée que le roi siège au centre…

Compléments 95
Culture scientifique, manuel p. 310

La mesure généralement  constitué  d’un  ruban  de  plastique  qui 


L’erreur aléatoire fait  dix  mètres  de  long  et  est  gradué  tous  les  centi-
1.  Le cyclomoteur ne suit pas exactement le même tra- mètres. Étant donné les graduations de cet instrument 
jet sur un même parcours. de mesure, on ne peut prétendre à une précision de la 
mesure supérieure à un demi-centimètre. On ne peut 
2.  La valeur « vraie » est proche de la valeur moyenne. donc  mesurer  une  distance  avec  une  telle  précision 
3.  Plus on fait de mesures, plus la moyenne sera repré- (3,343 4 m) à l’aide d’un décamètre.
sentative et proche de la valeur « vraie ». 2.  La  mesure  qui  pourrait  se  rapprocher  de  la  valeur 
vraie de la longueur serait 3,345 m.
L’erreur systématique
3.  Les  chiffres  significatifs  sont  tous  les  chiffres  de  la 
1.  La balance est déréglée. valeur d’une grandeur mesurée que l’on peut prétendre 
2.  Une balance dont le « zéro » n’est pas nul/Un thermo- écrire étant donné l’instrument de mesure utilisé.
mètre qui a été déplacé par rapport aux graduations.
3.  On  peut  corriger  une  erreur  systématique  en  reti- modèles et modélisAtion
rant systématiquement l’écart entre la mesure expéri- Les aveugles et l’éléphant
mentale et la valeur « vraie » pour toute mesure. 1.

Précision ou exactitude
1.  « Des mesures précises mais inexactes » signifie que 
la valeur expérimentale est reproductible mais fausse.
« Des  mesures  imprécises  mais  exactes »  signifie  que 
les  valeurs  expérimentales  sont  proches  de  la  valeur 
vraie mais sont non reproductibles.
« Des mesures imprécises mais exactes » signifie que la 
valeur expérimentale est reproductible et juste.
2.  L’instrument  de  mesure  n° 1  est  le  plus  précis  (la 
valeur expérimentale est complètement reproductible). 
L’instrument de mesure n° 3 est le plus exact (les valeurs 
expérimentales sont très proches de la valeur vraie). 2.  Le dessin n’est pas la réalité : ce n’est pas une repré-
3.  L’exactitude d’un instrument de mesure est sa capa- sentation fidèle d’un éléphant.
cité à donner une valeur exacte, autrement dit quand  3.  Un modèle permet de se représenter la réalité avec 
la valeur indiquée par l’instrument de mesure corres- des outils connus. Toutefois, il ne la représente pas fidè-
pond à la valeur « vraie ». lement.
4.  Le  modèle  du  rayon  lumineux  ou  le  modèle  de 
Les chiffres significatifs l’atome sont des représentations de la réalité avec des 
1.  Un décamètre est un instrument de mesure qui per- outils connus, sans toutefois être des représentations 
met de faire des mesures de grandes longueurs. Il est  fidèles.

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