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PROGRAMME 2010
Livre du professeur
Sous la direction de
Mathieu Ruffenach
Inspecteur d’académie, inspecteur pédagogique régional,
académie de Montpellier
Sophie Decroix
Professeur en classes préparatoires, Montpellier
Dominique Mercier
SOMMAIRE
Compléments
Sciences et histoire des arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Culture scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
1
manuel, p. 12
Analyse de signaux
périodiques
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Signaux périodiques : période, fréquence, tension maximale, – Connaître et utiliser les définitions de la période et de la
tension minimale. f réquence d’un phénomène périodique.
– Ondes sonores, ondes électromagnétiques. – Identifier le caractère périodique d’un signal sur une durée
donnée.
– Déterminer les caractéristiques d’un signal périodique.
SITUATION 3
Les compétences à acquérir du chapitre 1
Cette situation permet d’introduire l’une des différences
1. Savoir identifier et caractériser un phénomène
entre onde sonore et onde électromagnétique, à tra-
périodique sur une durée donnée.
vers une erreur que l’on retrouve fréquemment dans
2. Savoir analyser un signal périodique.
les jeux vidéo et les films de science-fiction : les ondes
3. Savoir définir et distinguer une onde sonore et
sonores ne se propagent pas sans support matériel, et
une onde électromagnétique.
ne peuvent donc pas se propager dans le vide, à la dif-
férence des ondes électromagnétiques. Les explosions
Évaluation diagnostique p. 12 dans l’espace sont par conséquent visibles, mais pas
audibles. Cette situation est reprise, en guise d’intro-
SITUATION 1 duction, dans la seconde partie de l’activité 3.
Les tracés a et b représentent une tension périodique
sur la durée d’acquisition, car ils présentent la répéti-
tion régulière d’un même motif. Le tracé c ne repré- activités
sente pas une tension périodique, l’amplitude dimi- Activité 1
nuant au fur et à mesure. Les phénomènes périodiques p. 14
L’identification d’une tension périodique a été trai-
1. Fig. 1 : Passage au rouge, passage à l’orange, pas-
tée en classe de 3e. Elle est reprise dans l’activité 2 sur
sage au vert des feux de signalisation.
l’électrocardiographie. Cette situation introduit aussi
Fig. 2 : Les phases de la Lune.
les phénomènes périodiques, abordés dans l’activité 1.
Fig. 3 : Ouverture de la paupière, fermeture de la pau-
SITUATION 2 pière ou battements des cils.
La tension alternative périodique sinusoïdale est enre- Fig. 4 : Parution régulière des journaux.
gistrée à l’oscilloscope. Elle est caractérisée par sa Fig. 5 : Répétition régulière des cours, des salles fré-
période, sa fréquence, la valeur maximale de la ten- quentées…
sion et la valeur minimale de la tension. Une tension Fig. 6 : Tour complet du cadran par les 3 aiguilles de
alternative périodique sinusoïdale est aussi caractéri- l’horloge.
sée par sa valeur efficace, déterminée par la relation : 2. Fig. 1 : Le temps qui s’écoule entre deux passages au
Ueff = Umax/ 2. rouge (vert, orange) est de l’ordre de quelques minutes,
Dans l’activité 4, les élèves réalisent l’enregistrement il dépend de la situation des feux de signalisation.
et l’analyse de tensions périodiques à l’oscilloscope. Fig. 2 : Deux phases de la Lune identiques sont sépa-
Les grandeurs telles que la période, la fréquence et rées d’environ 29,5 jours.
les tensions minimale et maximale sont introduites et Fig. 3 : Il suffit de mesurer le nombre de battements
exploitées dans l’activité 2 sur l’électrocardiographie. de cils en une minute par exemple, puis de diviser une
3
minute par le nombre trouvé. Deux battements de cils Activité 3
sont séparés par quelques secondes (introduction à la De l’onde au son p. 16
notion de fréquence). 1. Qu’est-ce qu’une onde ?
Fig. 4 : La parution des journaux quotidiens se répète 1. a. Non, il n’y a pas de déplacement de matière : les
tous les jours, des journaux hebdomadaires, toutes les barreaux retournent à leur position initiale après le pas-
semaines, des mensuels, tous les mois… sage de l’onde, ils ne se déplacent pas avec l’onde.
Fig. 5 : L’emploi du temps d’un lycéen se répète à l’iden- b. C’est la perturbation qui se déplace.
tique chaque semaine (pour certains cours, toutes les
deux semaines). 2. Une onde est la propagation d’une perturbation sans
Fig. 6 : Le tour complet du cadran par la trotteuse est déplacement de matière.
effectué en 1 min, par la grande aiguille en 1 h et par 2. Son et lumière
la petite aiguille en 12 h. 3. a. On peut voir dans l’espace, puisque l’astronaute
3. L’emploi du temps du lycéen se répète à l’identique, peut filmer dans l’espace.
hors vacances scolaires, sur la durée d’une année sco- b. On ne peut pas entendre dans l’espace puisque l’es-
laire. Certains phénomènes sont périodiques sur une pace est majoritairement constitué de vide (structure
durée donnée. lacunaire, voir chap. 13) et que le son ne se propage
4. On peut citer, par exemple, l’inspiration, l’expiration, pas dans le vide. En effet, on n’entend plus le son du
les battements du cœur, les menstruations, etc. réveil lorsqu’on a fait le vide dans la cloche.
4. Une onde sonore a besoin de matière (d’un support
Activité 2 matériel) pour se propager.
Le principe de l’électrocardiographie p. 15
Pour conclure
1. a. – Bradycardie : la fréquence cardiaque diminue ; 5. C’est l’onde sonore se propageant dans l’air qui met
les motifs sont plus écartés. en vibration le tympan de l’oreille.
– Tachycardie : la fréquence cardiaque augmente ; les
motifs sont plus rapprochés.
– Arrêt cardiaque : il n’y a plus de motifs, seul un trait Activité 4
au centre est observable. Tester son audition p. 17
b. – Bradycardie : la fréquence diminue, la période aug- 1. Le haut-parleur convertit la tension délivrée par le
mente, les tensions minimale et maximale restent iden- GBF en une onde sonore de même fréquence.
tiques. 2. Voir sur le cahier de l’élève.
– Tachycardie : la fréquence augmente, la période dimi-
nue, les tensions maximale et minimale restent iden- 3. Mesure de la fréquence et de la tension maximale
tiques. pour laquelle on entend un son, à l’oscilloscope.
– Arrêt cardiaque : fréquence, période et tensions maxi- Fréquence : on détermine la période du signal en calcu-
male et minimale changent. lant la moyenne sur le plus grand nombre de périodes
présentes sur l’oscillogramme, à l’aide du réglage de la
2. a. Le motif qui se répète périodiquement est :
sensibilité horizontale. On calcule alors la fréquence à
partir de la relation f = 1/T.
Tension maximale : Il faut préalablement bien régler le
« zéro » de l’oscilloscope, puis lire la valeur maximale
du signal correspondant à une détection par l’oreille,
à l’aide du réglage de la sensibilité verticale.
4. Le signal du GBF converti par le haut-parleur est un
b. Deux motifs sont représentés sur 8 graduations (il signal périodique. Un son est donc une onde sonore
faut faire la moyenne sur le maximum de périodes repré- périodique.
sentées). Une graduation correspond à 200 ms.
5. Les sons aigus correspondent aux hautes fréquences,
Donc 2 T = 8 ¥ 0,200 = 1,60 s et T = 1,60/2 = 0,800 s.
les sons graves, aux basses fréquences.
c. On a un battement de cœur toutes les 0,800 s, donc,
en une seconde, on a 1/0,800 battement, soit 1,25 bat- 6. Voir sur le cahier de l’élève.
tement. La fréquence cardiaque est donc de 1,25 bat- 7. a. L’audition est intacte si la tension maximale limite
tement par seconde. pour le son de fréquence 17 000 Hz est non nulle.
3. f = 1,25 ¥ 60 = 75 battements par minute. b. Pour préserver son audition, il faut par exemple évi-
Comme 50 < 75 < 110, l’adolescent est en bonne santé. ter d’écouter la musique trop fort.
4
exercices 6 1. 10 Hz = 600 battements par minute.
20 battements par seconde = 1 200 battements par
OBJECTIF 1 : Identifier et caractériser un phéno- minute.
mène périodique sur une durée donnée. 2,5 Hz = 150 battements par minute.
1 1. Un phénomène périodique est un phénomène On classe les fréquences de la plus petite à la plus
qui se reproduit à l’identique au bout d’un même inter- grande, et les animaux du plus grand au plus petit (ce
valle de temps. qui est déjà fait dans l’énoncé). On a donc :
2. La coupe du monde de football a , les cycles de res- Animal (du plus grand Fréquence cardiaque
piration au repos b , le passage d’un bus à un arrêt de au plus petit) (bpm)
bus d , les élections e sont périodiques. Le temps qu’il Baleine 10
fait c n’est pas périodique.
Cheval 40
3. a Période de 4 ans. b Période de 3 à 5 secondes.
d Cela dépend du bus et du jour de la semaine. Deman- Chat 150
der aux élèves de travailler sur les horaires du bus proche Moineau 600
de chez eux. e Pour les élections présidentielles, période
Oiseau-mouche 1 200
de 5 ans en France depuis 2002.
Le phénomène d est périodique sur la durée du service.
2. Par sa taille, l’Homme se situe entre le cheval et le
2 1. Les phénomènes périodiques cités sont : les crises chat, on peut donc en conclure que sa fréquence car-
économiques, l’expansion, la crise et la récession et le diaque se situe entre 40 et 150 battements par minute.
cycle en lui-même.
2. Entre 1837 et 1937, c’est-à-dire sur 100 ans, on a
OBJECTIF 2 : Analyser un signal périodique.
constaté 12 cycles de Juglar. Il y a donc 100/12 = 8,3 ans
qui séparent deux cycles de Juglar successifs, soit une 7 1. Les signaux a , b et d sont périodiques. Le
période de T = 8,3 ans. signal c n’est pas périodique. Seuls les signaux a et
d sont des tensions périodiques, le signal b étant une
3 1. La fréquence est le nombre de reproductions intensité.
d’un phénomène périodique en une seconde. 2. Vérifier sur le cahier de l’élève.
2. La période est la durée qui sépare deux reproduc- 3. Signal a , période : 3T = 12 s donc T = 4 s ; fréquence :
tions à l’identique d’un phénomène périodique. f = 1/T = 1/4 = 0,25 Hz ; Umax = 2 V et Umin = 0 V.
3. a. Faux : si T est multipliée par 2, f est divisée par 2 Signal d , période : 3T = 1,8 s donc T = 0,60 s ; fréquence :
(on pourra exhiber un contre-exemple, et calculer la fré- f = 1/T = 1/0,60 = 1,7 Hz (f = 100 bpm) ; Umax = 1 V et
quence d’un phénomène dont la période est doublée). Umin = – 0,3 V.
b. Faux : f n’est pas égale à l’opposée de la période (– T )
mais à son inverse (1/T ). 8 1. Période : T = 5 div, or le réglage de la sensibilité
c. Vrai : f = 1/T donc f ¥ T = 1, si f est exprimée en Hz horizontale est 0,2 ms/div, donc T = 0,2 ¥ 5 = 1 ms.
et T en seconde. Fréquence : f = 1/T avec T = 1 ms = 1 ¥ 10–3 s, donc
d. Faux : la période est de 1 jour, mais pour calculer la f = 1/(1 ¥ 10–3) = 1 ¥ 103 Hz.
fréquence en hertz, il faut que la période soit en seconde. 2. L’amplitude est ici de 2,6 div, or le réglage de la sensi-
T = 86 400 s et f = 1/86 400 = 1,2 ¥ 10–5 Hz. bilité verticale est : 0,2 V/div. Donc U = 2,6 ¥ 0,2 = 0,52 V,
soit Umax = 0,52 V et Umin = – 0,52 V.
4 1. et 2.
3. a. L’amplitude du tracé diminue, le nombre de motifs
Fréquence Période Phénomène périodique de l’oscillogramme reste le même.
440 Hz 2,27 ms Son pur La3 b. L’amplitude du tracé reste identique, il y a plus de
motifs représentés sur l’oscillogramme.
Tour du cadran par
0,017 Hz 1 min = 60 s
la trotteuse d’une montre
9 1.
107,7 MHz 9,285 ¥ 10–9 s Onde radio d’une station
10 cm
1 Hz Rythme cardiaque d’un sportif
1 s
(60 bpm) au repos
Défilement des images
24 Hz 0,042 s Jour
au cinéma 1,4 cm
Chapitre 1 Analyse de signaux périodiques 5
Nuit
1 cm
Jour
1,4 cm
f. Faux. C’est le cas pour les ondes sonores, mais pas
pour les ondes en général.
Nuit
1 cm
13 Dans l’ordre : c , a , b . La perturbation engendrée
par la main à gauche se propage sur l’ondoscope de
gauche à droite, de barreau en barreau. Cependant,
Intimidation le jour les barreaux ne se déplacent pas, ils reviennent à
0,9 cm
leur position initiale après le passage de la perturba-
tion. Cette expérience illustre bien la notion d’onde :
la propagation d’une perturbation sans transport de
Soumission le jour matière.
2 cm
6
Endormissement : stade I. 20 1.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV.
Telsar
Sommeil paradoxal : stade V.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV.
Sommeil paradoxal : stade V.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV.
Sommeil paradoxal : stade V.
Sommeil à ondes lentes : stade II ; stade III ; stade IV. Terre
Sommeil paradoxal : stade V. Andover Pleumeur-
Bodou
2. a sommeil à ondes lentes b endormissement
c sommeil paradoxal.
3. Non, il n’y a pas de motifs qui se répètent régulière- 2. Les ondes électromagnétiques n’ont pas besoin de
ment. support matériel pour se propager, elles peuvent donc
se propager en dehors de l’atmosphère terrestre.
4. Ce sont les phases du sommeil, sommeil à ondes
lentes et sommeil paradoxal, qui se répètent approxi- 3. Pour le signal d’émission :
mativement toutes les 90 minutes dans une nuit de T = 1/f = 1/(4 169,72 ¥ 106) = 2,398 24 ¥ 10–10 s.
sommeil. Pour le signal de réception :
T = 1/f = 1/(6 389,58 ¥ 106) = 1,565 05 ¥ 10–10 s.
18 La tension à New York
21 1. Nous pouvons dire que l’onde sonore issue du
Quand Gentien est parti à New York, il a rencontré quelques
soucis avec ses appareils électriques. Il n’était pas au cou- diapason est une onde périodique, puisque sa traduc-
rant que la tension électrique aux États-Unis était diffé- tion en signal électrique est un signal périodique.
rente de celle en France. 2. a et b.
Les différences entre la tension électrique en France et a : 4T = 9 div donc 4T = 9 ms, soit T = 2,25 ms.
aux États-Unis sont indiquées dans le tableau ci-dessous f = 1/T = 1/(2,25 ¥ 10–3) = 444 Hz. Il s’agit du la3, de
(voir manuel). fréquence 440 Hz (fréquence la plus proche).
b : 2T = 10,4 div donc 2T = 10,4 ms et T = 5,20 ms.
1. Quelle est la période de chaque signal ?
f = 1/T = 1/(5,20 ¥ 10–3) = 192 Hz donc il s’agit du sol2,
En France : f = 50 Hz, donc T = 1/50 = 0,020 s.
de fréquence 196 Hz (fréquence la plus proche).
Aux États-Unis : f = 60 Hz, donc T = 1/60 = 0,017 s.
c : 8T = 9,2 div donc 8T = 9,2 ms et T = 1,15 ms.
2. Dessiner l’allure des deux signaux électriques sur f = 1/T = 1/(1,15 ¥ 10–3) = 870 Hz donc il s’agit du la4 de
4 périodes. fréquence 880 Hz (fréquence la plus proche).
En France : Umax = Ueff ¥ 2 = 230 ¥ 2 = 325 V.
3. Ce sont les tensions maximale et minimale qui vont
La courbe est donc une sinusoïde de valeur maximale
être modifiées (la tension maximale augmente, la ten-
325 V et un motif s’étale sur 20 ms. Échelle possible :
sion minimale diminue), mais la fréquence et la période,
1 graduation, 5 ms sur l’axe des abscisses et 1 gradua-
qui caractérisent la note du diapason, ne le sont pas.
tion, 50 V sur l’axe des ordonnées.
Aux États-Unis : Umax = Ueff ¥ 2 = 110 ¥ 2 = 156 V.
La courbe est donc une sinusoïde de valeur maximale En rOuTE vErs la PrEmIèrE
156 V et un motif s’étale sur 17 ms. Échelle possible :
22 1. On parle d’ondes sismiques car il s’agit de la pro-
1 graduation, 5 ms sur l’axe des abscisses et 1 gradua-
pagation d’une perturbation sans transport de matière.
tion, 50 V sur l’axe des ordonnées.
2. Les ondes P et S ont une période plus faible que les
19 1. Les deux premiers ECG sont périodiques. Le troi- ondes L et R.
sième ECG n’est pas périodique. Période moyenne des ondes P et S : Tmoy = 5 s, donc
fmoy = 1/5 = 0,2 Hz. Période moyenne des ondes R et
2. La tachycardie ventriculaire se traduit par une aug-
L : Tmoy = 35 s or fmoy = 1/35 = 0,030 Hz.
mentation de la fréquence de l’ECG, une diminution
de sa période, une augmentation de sa valeur maxi- 3. Le schéma a correspond aux ondes P et le schéma
male. b aux ondes S.
3. a. Période : 4T = 8/2 = 4,0 s et T = 4,0/4 = 1,0 s. 4. Oui, les zones traversées par les ondes sismiques
b. f = 1/T = 1/1 = 1,0 Hz. sont des milieux matériels.
c. f = 1,0 Hz = 1 battement par seconde. 5. L’onde P, car cette onde est une succession de com-
Donc f = 1,0 ¥ 60 = 60 battements par minute. pressions et dilatations du milieu de propagation.
Chapitre 1 Analyse de signaux périodiques 7
cHaPitre pHYsiQue
2
manuel, p. 28
Imagerie médicale
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Ondes sonores, ondes électromagnétiques. – Extraire et exploiter des informations concernant la nature
Domaines de fréquences. des ondes et leurs fréquences en fonction de l’application
médicale.
– Connaître une valeur approchée de la vitesse du son dans l’air.
– Propagation rectiligne de la lumière. – Connaître la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide
– Vitesse de la lumière dans le vide et dans l’air. (ou dans l’air).
– Réfraction et réflexion totale. – Pratiquer une étude expérimentale sur la réfraction et la réflexion
totale.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour comprendre le prin-
cipe de méthodes d’exploration et l’influence des propriétés des
milieux de propagation.
même vitesse ; les ondes sonores se propagent beau-
Les compétences à acquérir du chapitre 2
coup moins vite que les ondes électromagnétiques.
1. Savoir extraire et exploiter des informations
L’activité 2 permet, en s’appuyant sur des techniques
concernant la nature des ondes et leurs fréquences.
d’imagerie médicale, d’introduire et de donner quelques
2. Connaître les vitesses de propagation de la
caractéristiques de propagation de rayons non visibles
lumière et du son.
par l’œil (les rayons X) et de sons non audibles par
3. Savoir identifier les phénomènes de réflexion et
l’oreille (les ultrasons).
de réfraction.
SITUATION 3
Il s’agit, connaissant la vitesse v d’un train, de déter-
Évaluation diagnostique p. 28
miner la durée Dt du parcours sur une distance don-
SITUATION 1 née d : Dt = d/V.
Il s’agit de vérifier que les élèves ont bien acquis, à tra- Pour : v = 574,8 km · h–1 et d = 100 km, on trouve
vers la construction des rayons de lumière, les notions Dt = 100/574,8 = 0,174 h.
suivantes vues en cinquième : La durée du parcours est 0,174 h = 10,4 min.
– la lumière se propage dans l’air en ligne droite ; L’activité 4, à travers l’exemple de l’échographie, met
– un objet opaque diffuse la lumière ; en évidence la réflexion des ultrasons.
– pour qu’un objet soit visible, il faut qu’il émette de
la lumière et que celle-ci pénètre dans l’œil de l’ob-
servateur. activités
L’activité 1 permet d’introduire les phénomènes de Activité 1
réfraction de la lumière. À la découverte du phénomène
L’activité 3 permet de comprendre que la lumière se de réfraction p. 30
propage dans une fibre optique en subissant une suc-
1. Un objet peut être vu par un observateur s’il existe
cession de réflexions totales.
au moins un rayon lumineux issu de l’objet qui parvient
SITUATION 2 à l’œil de l’observateur.
L’idée est d’amener l’élève à formuler deux notions 2. a. Sachant que l’eau et l’air peuvent être considé-
importantes : les signaux ne se propagent pas tous à la rés comme deux milieux homogènes et transparents,
8
la propagation de la lumière dans ces deux milieux se e. La sonde est dans l’air et la peau est un tissu mou.
fait en ligne droite. Or, lorsque l’onde rencontre une interface tissu mou-air,
b. Aucun rayon lumineux issu de la pièce de monnaie la quasi-totalité de l’onde ultrasonore est réfléchie. Si
ne peut atteindre l’œil de l’expérimentateur. les ultrasons ne pénètrent pas dans la peau, l’échogra-
webcam phie est impossible : le gel évite cette réflexion quasi-
totale et permet la transmission de l’onde.
3. a. Non, car seules les ondes électromagnétiques de
fréquence élevée sont suffisamment énergétiques pour
pénétrer la matière lors d’une radiographie.
b. De même, lors d’une échographie, les réflexions sur
les interfaces ne peuvent être observées que si les ondes
sonores ne sont pas trop absorbées par les organes
3. a. La lumière se propage en ligne droite dans chaque explorés, d’où la nécessité d’utiliser des fréquences suf-
milieu homogène et transparent, mais au changement fisamment élevées (supérieures à 1 MHz).
de milieu, le rayon lumineux change de direction.
b. Au passage à la surface de séparation entre l’eau et Activité 3
l’air, le rayon lumineux change de direction. Le fibroscope pour voir à l’intérieur du corps p. 32
webcam Pour montrer, en classe, la propagation de la lumière à
l’intérieur d’une fibre optique, on peut utiliser une tige
de verre recourbée ou une fibre en matière plastique.
1. La proposition « La lumière resterait toujours dans le
milieu où elle est la plus lente » est facilement rejetable,
car la lumière passe à travers une vitre alors que sa vitesse
dans le verre est inférieure à celle dans l’air. De même,
du bord de la piscine, on voit un objet dans l’eau.
4. À la surface de séparation entre deux milieux trans- • Avec le matériel proposé, on peut étudier le passage
parents différents comme l’eau et l’air, il y a réfraction, de la lumière entre deux milieux transparents (passage
c’est-à-dire un brusque changement de la direction de air-verre, mais aussi verre-air) et faire varier la direction
propagation de la lumière. du faisceau incident par rapport à la surface de sépa-
ration entre les deux milieux.
Activité 2 2. Le faisceau de lumière passe de l’air dans le verre
Des ondes pour explorer le corps humain p. 31 sans subir de déviation.
1. a. Les ondes électromagnétiques évoquées dans le • Lorsque i 0, une partie du faisceau incident est
document sont les rayons X. réfléchi, l’autre est dévié lorsqu’il pénètre dans le verre,
b. Le pouvoir pénétrant des ondes électromagnétiques il se rapproche de la normale à la surface de séparation.
est lié à leur énergie donc à leur fréquence. Le faisceau réfléchi et le faisceau incident sont symé-
c. Si le radiologue se place derrière un écran de plomb triques par rapport à la normale à la surface de sépa-
pour se protéger des rayons X (ionisants), c’est parce ration des deux milieux.
que le plomb est une structure dense qui absorbe for- 3. On appelle angle de réflexion i’ l’angle entre un rayon
tement les rayons X. réfléchi et la normale, et angle de réfraction r l’angle
2. a. Les ultrasons permettent d’obtenir une image entre le rayon réfracté et la normale : i’ = i et r < i.
échographique. Quand i croît de 0 à 90°, l’angle de réfraction croît de
b. Les fréquences des ultrasons (> 2 ¥ 104 Hz) sont plus 0 à 42°.
grandes que celles des sons audibles (compris entre 4. Lorsque i = 0°, le faisceau de lumière passe du verre
20 Hz et 2 ¥ 104 Hz). dans l’air sans subir de déviation.
c. D’après le document, la vitesse du son dépend du Lorsque 0 < i < 42°, une partie du faisceau incident est
milieu de propagation (elle augmente avec la densité réfléchi, l’autre est dévié lorsqu’il pénètre dans l’air, il
du milieu). s’éloigne de la normale à la surface de séparation. Dans
d. La réflexion des ultrasons a lieu lors d’un change- ce cas, i’ = i et r > i. Quand i croît de 0 à 42°, l’angle de
ment de milieu de propagation. Elle est due à la modi- réfraction croît de 0 à 90°.
fication de la vitesse de propagation des sons au niveau Lorsque i > 42°, il y a toujours un faisceau réfléchi, mais
de l’interface entre les deux milieux. il n’y a plus de faisceau réfracté.
Chapitre 2 Imagerie médicale 9
5. a. Deux conditions sont indispensables pour que le 3. Plaque face à l’émetteur (E) et au récepteur (R) côte
faisceau réfracté ne soit plus observé lorsque la lumière à côte :
change de milieu : Plaque
– la lumière incidente doit se propager dans le milieu carton laine de verre toile de jute
en…
qui a la plus faible vitesse de propagation ; à peine plus
– l’angle d’incidence doit être suffisamment grand. Signal pratiquement pratiquement
faible que le
observé nul nul
Remarque : plus précisément, l’angle d’incidence doit signal incident
être supérieur à un angle appelé angle limite de réfrac-
tion. 4.
La valeur de l’angle limite de réfraction dépend de la Plaque en… carton laine de verre toile de jute
vitesse de propagation de la lumière dans les milieux Transmet
de part et d’autre de la surface de séparation. Pour le non très faiblement oui
les ultrasons
passage verre-air, on a trouvé expérimentalement un Réfléchit
angle limite de 42°. oui non non
les ultrasons
b. La lumière incidente est totalement réfléchie dans
le milieu d’incidence. On dit qu’il y a réflexion totale. 5. La toile de jute transmet pratiquement la totalité
des ultrasons.
6. La lumière a une vitesse légèrement plus faible dans
Le carton réfléchit pratiquement la totalité des ultrasons.
le cœur de la fibre optique que dans la gaine. Donc
La laine de verre ne transmet pratiquement pas les
lorsqu’un faisceau de lumière rentre dans la fibre à l’une
ultrasons, elle ne les réfléchit pas non plus, donc elle
de ses extrémités avec un angle convenable, il subit de
les absorbe.
multiples réflexions totales à l’interface entre le cœur
et la gaine. Le faisceau se propage alors à l’intérieur du 6. On déplace l’ensemble émetteur-récepteur à la sur-
cœur jusqu’à l’autre extrémité de la fibre, en emprun- face de la toile de jute et on observe le signal recueilli
tant un trajet en zigzag : sur l’oscilloscope. Le signal observé ne sera notable qu’à
la verticale de la forme en carton.
7. La toile de jute transmet pratiquement la totalité des
ultrasons, elle joue le rôle de la peau sur laquelle on a
appliqué un gel (voir activité 2).
Le carton réfléchit pratiquement la totalité des ultra-
sons, il joue le rôle d’un tissu mou.
La laine de verre absorbe fortement les ultrasons, elle
joue le rôle des os ou des poumons.
Activité 4 exercices
Exploration par échographie p. 33
OBJECTIF 1 : Extraire et exploiter des informa-
1. Schéma de l’expérience mise en œuvre : tions sur la nature des ondes et leurs fréquences.
1 1. Une onde sonore a besoin d’un milieu matériel
récepteur émetteur pour se propager. Or, entre la Terre et la Lune, il y a le
vide : une communication par onde sonore est donc
10 cm impossible.
oscilloscope 2. Les ondes électromagnétiques, comme par exemple
la lumière, peuvent se propager dans le vide.
10
4 1. L’oreille détecte des sons dont la fréquence est 3. Quelle récompense reçut-il pour sa découverte ?
comprise entre 20 Hz et 20 kHz, donc le perroquet a Il reçut le premier prix Nobel de physique en 1901.
le domaine de fréquence le plus proche de l’oreille
humaine.
OBJECTIF 2 : Savoir utiliser les vitesses de propa-
2. La fréquence maximale perçue par ces animaux est gation de la lumière et du son.
inférieure à 20 kHz, ils n’entendent donc pas les ultra-
8 1. La lumière ne se propage que dans les milieux
sons.
transparents.
5 1. a. 100 milliards de hertz = 100 ¥ 109 = 1 ¥ 1011 Hz ; 2. La lumière se propage plus vite dans le vide que
30 000 milliards de hertz = 3 ¥ 104 ¥ 109 = 3 ¥ 1013 Hz. dans les milieux matériels transparents.
b. D’après le texte, 0,1 THz = 1 ¥ 1011 Hz (ou 30 THz 3. Le son se propage bien plus vite dans l’eau que dans
= 3 ¥ 1013 Hz), donc le préfixe « téra » correspond à 1012. l’air, mais c’est le contraire pour la lumière.
c. Avec les domaines de fréquences des ondes élec- 4. Les sons et les ultrasons se propagent à la même
tromagnétiques donnés dans le cours, on peut vérifier vitesse dans l’air.
que les rayons T (fréquences autour de 1012 Hz) se trou-
vent entre l’infrarouge (fréquences autour de 1013 Hz) 9 a. 300 000 m · s–1 = 3 ¥ 105 m · s–1 ;
de la télécommande TV et les micro-ondes (fréquences c. 300 000 km · s–1 = 3 ¥ 108 m · s–1 ;
autour de 1011 Hz) du four. e. 300 000 km · h–1 = 3 ¥ 108 m · h–1 ;
2. Les rayons X sont utilisés pour l’image radiogra- f. 3 ¥ 105 km · s–1 = 3 ¥ 108 m · s–1.
phique médicale ou industrielle. La vitesse de la propagation de la lumière dans le vide
3. Les rayons T sont intéressants car ils ont un fort pou- est 3,00 ¥ 108 m · s–1 : les valeurs correctes sont donc
voir pénétrant sans être ionisants, car moins énergé- b, c et f.
tiques que les rayons X. Ils semblent donc inoffensifs.
10 Les sons se propagent plus rapidement dans les
6 1. Sur l’oscillogramme, une période correspond à solides que dans l’air.
x = 2,5 div. Le coefficient de balayage est b = 10 µs/div.
11 1. La vitesse de la propagation de la lumière dans l’air
d’où T = b · x = 10 ¥ 2,5 = 25 µs.
est 3,00 ¥ 108 m · s–1. La distance qu’elle parcourt en :
2. Sa fréquence est f = 1/T = 1/(25 ¥ 10–6) a. une seconde vaut d1 = 3,00 ¥ 108 m = 300 000 km
= 4,0 ¥ 104 Hz = 40 kHz. (sept fois et demie le tour de la Terre !) ;
3. La fréquence est supérieure à 20 kHz, l’onde sonore b. un jour, d2 = 3,00 ¥ 108 ¥ 3 600 ¥ 24 = 2,59 ¥ 1013 m ;
n’est pas audible, elle est ultrasonore. c. un an, d3 = 3,00 ¥ 108 ¥ 3 600 ¥ 24 ¥ 365
= 9,46 ¥ 1015 m.
7 Qui a découvert les rayons X ? 2. La vitesse de la propagation du son dans l’air est
Le physicien allemand Wilhelm Conrad Roentgen (1845- 340 m · s–1. La distance qu’il parcourt en :
1923), découvrit les rayons X en 1895, alors qu’il expéri- a. une seconde vaut d'1 = 340 m ;
mentait sur l’électricité. Ne comprenant pas vraiment ce b. un jour vaut d'2 = 340 ¥ 3 600 ¥ 24 = 2,94 ¥ 107 m
que ces radiations étaient, il les nomma « Rayons X », car, = 29 400 km ;
en mathématiques, les inconnues sont désignées par la c. un an vaut d'3 = 340 ¥ 3 600 ¥ 24 ¥ 365 = 1,07 ¥ 1010 m.
lettre X. Une semaine après sa découverte, Roentgen prit
une photographie aux rayons X de la main de sa femme, 3. Pour parcourir la même distance (300 000 km) que
qui mettait clairement en évidence son alliance et ses la lumière en 1 s, il faut environ 10 jours au son. Le son
os. Vers 1900, les médecins utilisèrent les rayons X pour se propage rapidement (vitesse comparable à un avion
prendre des photos (appelées radiographies) des os, ce de ligne), mais la lumière se propage vraiment plus vite.
qui les aidait à soigner les blessures plus efficacement. 13 Les infrarouges sont des ondes électromagnétiques,
En 1901, Roentgen reçut le premier prix Nobel de phy- leur vitesse de propagation est 3,00 ¥ 108 m · s–1 dans
sique pour sa découverte. l’air. Le temps mis par un signal infrarouge pour parcourir
1. Pourquoi Roentgen nomma-t-il ces rayons « rayons 3,5 m est Dt = 3,5/(3,00 ¥ 108) = 1,2 ¥ 10–8 s = 0,012 µs !
X » ?
Parce qu’il ne comprenait pas ce qu’étaient ces radia- 14 1. Dans l’air, la vitesse de propagation des ondes
tions et qu’en mathématiques, on utilise la notation X sonores est 340 m · s–1, celle de la lumière 3,00 ¥ 108 m · s–1.
pour une inconnue. 2. La vitesse de propagation du son dans ce monde serait
2. Quelle fut la première application de sa théorie ? (1 000 ¥ 340)/(3,00 ¥ 108) = 1,13 ¥ 10–3 km · h–1 = 1,13 m · h–1
La radiographie. = 0,315 mm · s–1. Donc, dans ce monde, si la vitesse de la
Chapitre 2 Imagerie médicale 11
lumière est celle d’un avion de ligne sur Terre, la vitesse Schémas incorrects :
du son est comparable à celle d’un escargot très lent b : le rayon incident n’est pas dévié alors que l’angle
sur Terre (environ 5 m · h–1). d’incidence n’est pas nul ;
c : l’angle de réfraction dans l’eau serait supérieur à
15 1. Dans l’air, le signal reçu a un retard de 600 µs l’angle d’incidence dans l’air ;
sur le signal émis. Dans l’eau, le signal reçu a un retard d : l’angle d’incidence dans l’eau est nul, le rayon ne
proche de 150 µs sur le signal émis. On en déduit que devrait subir aucune déviation en passant dans l’air.
les ultrasons se déplacent plus rapidement dans l’eau
que dans l’air. 21 1.
2. Dans l’eau, le retard du signal reçu par rapport au
signal émis est Dt = 150 µs = 1,50 ¥ 10–4 s. La distance
parcourue par les ultrasons est ℓ = 0,200 m. On en
déduit que la vitesse des ultrasons dans l’eau est
ℓ 0 , 200
v eau = 1,33 ¥ 103 m · s–1.
Dt 1, 50 ¥ 10 –4
Dans l’air, le retard est Dt’ = 600 µs = 6,00 ¥ 10–4 s, d’où
ℓ 0, 200 2. a. Le rayon lumineux est dévié.
v air = 3,33 ¥ 102 m · s–1.
Dt 6, 00 ¥ 10 –4 b. Ce phénomène s’appelle le phénomène de réfrac-
tion de la lumière.
c. Il se produit quand la lumière change de milieu.
OBJECTIF 3 : Savoir identifier les phénomènes de d. Le poisson ne se trouve pas là où le chat le croit.
réflexion et réfraction. 3. Pour ne pas subir ce phénomène, deux possibilités
pour le chat :
16 a. Réflexion.
– mettre sa tête au-dessus de la surface de l’aquarium
b. Réflexion totale.
au niveau du poisson ;
c. Réfraction.
– mettre sa tête dans l’eau !
17 Correction des affirmations inexactes.
22 La lumière se propage plus vite dans l’air que dans
a. Quand il y a réfraction, le rayon réfracté ne se rap-
l’eau, donc tout rayon incident (angle d’incidence entre
proche de la normale que si la lumière se propage plus
0 et 90°) dans l’air pénètre dans l’eau. Il est réfracté en
lentement dans le second milieu.
se rapprochant de la normale à la surface de sépara-
c. Un rayon lumineux ne peut traverser la surface
tion air-eau. L’angle de réfraction varie de 0 à 42° (voir
de séparation de deux milieux transparents quel que
activité 3).
soit son angle d’incidence que si la lumière se pro-
Pour « voir », le poisson doit recevoir de la lumière pro-
page plus lentement dans le second milieu. Dans le
venant de ce qui est au-dessus de l’eau. il voit donc tout
cas contraire, le rayon incident ne sera réfracté que si
l’espace situé dans l’air à l’intérieur d’un cône de rayon
l’angle qu’il fait avec la normale à la surface de sépa-
r dont le sommet est son œil et dont le demi-angle au
ration est inférieur à l’angle limite (caractéristique des
sommet est égal à 42° (angle limite de réfraction pour
deux milieux).
la surface de séparation air-eau).
19 Exemples de réflexion sonore : écho devant une
falaise, dans une salle vide.
Exemples d’absorption sonore : les boules en cire ou ExErCICEs dE synThèsE
en silicone (boule Quiès®), matériau d’isolation pho-
23 1. Il correspond à une réflexion.
nique (liège, ouate de cellulose, tissus, mousse polyu-
réthane, fibre de verre…). 2. Distance aller et retour :
L = v · Dt = 340 ¥ 9,0 ¥ 10–3 = 3,1 m.
20 Schémas corrects : Distance obstacle-voiture : d = L/2 = 1,5 m.
a : il correspond à une réflexion ;
e : il correspond à une réflexion totale dans l’eau, 24 1. Durée entre la réception des échos issus de B et
l’angle d’incidence dans l’eau étant supérieur à l’angle de C : Dt = 0,6 ¥ 50 = 30 µs.
limite de réfraction ; 2. La durée entre la réception des échos issus de B et
f : il correspond à une réfraction, l’angle de réfraction de C correspond à la propagation des ultrasons sur une
dans l’air est bien supérieur à l’angle d’incidence dans distance 2d (aller BC + retour CB), donc la dimension
l’eau, cet angle étant inférieur à l’angle limite. d de la structure explorée dans les tissus mous vérifie
12
2d = v · Dt = 1,5 ¥ 103 ¥ 30 ¥ 10–6 = 4,5 ¥ 10–2 m = 4,5 cm b. Simplicio pense que la vitesse de la lumière est infinie.
d’où d = 2,2 cm.
A B
25 1. a. L’éclair se propage avec une vitesse : 2.
c = 3,00 ¥ 108 m · s–1.
Il sera vu par le promeneur au bout de :
Dte = d/c = (5,0 ¥ 103)/(3,00 ¥ 108) = 1,6 ¥ 10–5 s = 16 µs. 3. a. La durée mise par la lumière pour parcourir la dis-
b. Le tonnerre se propage à la vitesse v = 340 m · s–1, il tance entre deux lanternes distantes de un mille serait
sera entendu par le promeneur au bout de : Dt = d/c = 1 600/3,00 ¥ 108 = 5,33 = 5,33 ¥ 10–6 s = 5,33 µs.
Dts = d/v = (5,0 ¥ 103)/340 = 15 s. b. Le temps de réaction (de l’ordre de 0,1 s) des deux
opérateurs lors de la perception des signaux lumineux
2. La durée de propagation de l’éclair est négligeable
est considérable devant les 5 microsecondes nécessaires
par rapport à celle du son. Autrement dit, on peut
à la lumière pour franchir une distance de 1,6 km.
confondre la durée de propagation du son avec l’in-
c. Multiplier la distance entre les lanternes par 2 ou 3
tervalle de temps qui s’écoule entre la vision de l’éclair
ne fait qu’augmenter Dt d’un facteur 2 ou 3, ce qui est
et l’audition du tonnerre : Dts – Dte = Dts donc pour
très insuffisant !
connaître la distance à laquelle la foudre est tombée,
d. La distance parcourue par la lumière en une seconde
on calcule d = v · Dts ª v · (Dts – Dte)
1 est d’ = 3,00 ¥ 108 m = 300 000 km (sept fois et demie
avec v = 340 m · s–1 = 0,340 km · s–1 ª km · s–1. le tour de la Terre !).
3
D’où d (en km) = (Dts – Dte) (en s)/3.
Chapitre 2 Imagerie médicale 13
cHaPitre cHimie
3
manuel, p. 44
de ce savoir-faire. On pourra se référer à la fiche pratique
Les compétences à acquérir du chapitre 3
15, p. 332 du manuel élève, qui présente les tests d’iden-
1. Connaître le modèle de l’atome.
tification des ions monoatomiques les plus courants.
2. Savoir établir la structure électronique des atomes
et des ions monoatomiques.
3. Savoir lire une analyse chimique simple. activités
Activité 1
Le modèle de l’atome à travers le temps p. 46
Évaluation diagnostique p. 44
1, 2, et 3.
SITUATION 1
Année de
Il est impossible de représenter un atome à l’échelle Personnage Date Phrases
naissance
d’une page : la dimension du noyau est environ
Démocrite 460 av. J.-C. 430 av. J.-C. b
100 000 fois plus petite que celle de l’atome. L’acti-
Thomson 1856 1904 a
vité 2, au travers de l’expérience de Rutherford, per-
met de revenir sur cette notion importante. Bohr 1885 1913 c
Schrödinger 1887 1926 d
SITUATION 2
Les ions monoatomiques ont été vus au collège et cette 4.
situation permet de s’en assurer. Personnage Titre
Démocrite Naissance de l’atome
SITUATION 3
Thomson Modèle du plum pudding
L’activité 4 permet la mise en œuvre des tests d’identifi-
Bohr Modèle planétaire
cation des ions, dont certains ont déjà été rencontrés au
collège : la situation 3 permet de s’assurer de l’acquisition Schrödinger Modèle quantique
14
Activité 2 3. On réalise un test d’identification des ions (voir la
L’expérience de Rutherford p. 47 fiche pratique 15, p. 332 du manuel élève). On utilise
1. Les particules alpha sont repoussées par les noyaux comme réactif de la soude et on observe la couleur et/
des atomes d’or. Certaines rebondissent même en ou la texture des précipités.
arrière. 4. Gants, tubes à essais, pipette, bécher.
2. Les particules alpha sont chargées positivement. 5. On verse le contenu d’une ampoule dans un bécher.
Comme les noyaux les repoussent, elles sont elles aussi On en prélève 2 cm3 à l’aide de la pipette, que l’on intro-
chargées positivement. duit dans un tube à essais. On ajoute quelques gouttes
3. La majorité des particules alpha ne subissant aucune du réactif approprié (ici la soude) et l’on observe la cou-
déviation, on peut affirmer qu’elles ne rencontrent aucun leur et/ou la texture des précipités. Grâce au document,
obstacle sur leur trajet. on peut alors identifier la nature des ions présents. Pour
le schéma, voir la fiche pratique 15, p. 332 du manuel
4. Le noyau doit être très petit par rapport à la taille élève.
de l’atome puisque, en traversant une feuille d’or faite
d’atomes, la quasi-totalité des particules alpha traverse 6. Ils sont récupérés dans les bidons réservés à cet
ces atomes sans rencontrer le noyau. usage.
Le noyau n’occupe qu’une très petite partie du volume 7. On observe le résultat des tests d’identification réali-
d’un atome : on peut donc affirmer que l’atome est sés à partir de ce médicament (il faut qu’il soit en solu-
presque exclusivement constitué de vide. On parle tion) : lorsqu’un précipité se forme, on l’identifie grâce
de structure lacunaire de la matière (voir aussi le cha- à sa couleur et à sa texture et on peut en déduire la
pitre 15). nature de l’ion présent dans la solution étudiée.
Activité 3
Les gaz nobles et la règle de l’octet p. 48 exercices
1. a. On les appelle « gaz nobles », « gaz inertes » ou OBJECTIF 1 : Connaître le modèle de l’atome.
« gaz rares ».
1 1. Démocrite était un savant grec du ive siècle avant
b. L’expression « gaz inertes » ne convient pas : il existe
notre ère. Il fut le premier à énoncer que la matière était
par exemple des composés du xénon et du krypton.
faite d’« atomes ».
L’expression « gaz rares » ne convient pas non plus : l’ar-
gon représente 1 % de notre atmosphère. 2. « Atome » signifie « qui ne peut pas être coupé ».
c. Ils sont très peu réactifs. Démocrite a eu tort, car on sait désormais que l’atome
est constitué de nucléons et donc est divisible.
2. Ne : (K)2 (L)8 et Ar : (K)2 (L)8 (M)8.
3. L’atome est constitué d’électrons et d’un noyau conte-
3. Ils possèdent 8 électrons sur leur couche externe (ou
nant les nucléons (protons et neutrons).
périphérique).
4. a. O2- et Na+ : (K)2 (L)8. 2 1. a. (atomes et ions monoatomiques) et b. (atomes
Cℓ- et Ca2+ : (K)2 (L)8 (M)8. seulement).
b. Les ions O2- et Na+ ont la même structure électro- 2. b. et c.
nique que le néon, tandis quel les ions Cℓ- et Ca2+ ont
3. a.
la même structure électronique que l’argon. Ces ions
ont tous 8 électrons sur leur couche externe. 3 1. q = 7 × e = 1,12 × 10-18 C.
5. Un atome forme un ion afin d’acquérir la structure 2. q' = - 7 × e = - 1,12 × 10-18 C.
électronique particulièrement stable d’un gaz noble
3. qtotale = q + q' = 0 C.
avec 2 électrons sur sa couche externe (un duet) ou
8 électrons sur sa couche externe (un octet). 4. L’atome est électriquement neutre.
4
Activité 4 Atome Chlore Bore Cuivre Oxygène
Identifier des ions dans un médicament p. 49 Nombre d’électrons 17 5 29 8
1. L’ion hydroxyde a pour formule OH- ou HO-. Nombre de protons 17 5 29 8
Nombre de neutrons 18 6 35 8
2. Un précipité est un solide en suspension dans un
liquide. Nombre de nucléons 35 11 64 16
Chapitre 3 Des atomes aux ions 15
5 1. 86 protons et 220 - 86 = 134 neutrons. 2. En gagnant 2 électrons, il acquiert la structure élec-
2. mnoyau = 220 × mn = 3,67 × 10-25 kg. tronique de l’argon avec un octet sur sa couche externe :
(K)2 (L)8 (M)8.
3. matome = 220 × mn + 86 × me = 3,67 × 10-25 kg.
4. Relativement au nombre de chiffres significatif choisi, 14 1. 3 électrons.
les deux masses trouvées sont égales : la masse des élec-
2. (K)2 (L)1.
trons est donc négligeable devant la masse du noyau.
3. Il forme l’ion lithium (I) Li+.
6 1. On note r le rapport : r = 100/(1 × 10-3) = 1 × 105.
2. Dnoyau = Datome/r = (1 × 10-10)/(1 × 105) = 1 × 10-15 m. 15 1. (K)2 (L)8 (M)8 (N)1.
3. L’atome est constitué, en grande partie, de vide. 2. Z = 19 (c’est le potassium, de symbole K).
8 1. Des isotopes sont des atomes ou des ions qui 16 1. 6 électrons.
ont le même nombre d’électrons et de protons, mais 2. Seule la couche K est complète.
des nombres de neutrons différents.
3. (K)2 (L)4.
2. a. Il existe 3 isotopes de l’oxygène.
4. 146C, cet atome possède 2 neutrons supplémentaires.
b. 16O : 8 protons et 8 neutrons ; 17O : 8 protons et 9 neu-
trons ; 18O : 8 protons et 10 neutrons. 5. C’est la même que celle du carbone 12.
3. a. Il existe 2 isotopes du chlore.
b. 35Cℓ : 17 protons et 18 neutrons ; 37Cℓ : 17 protons
et 20 neutrons. OBJECTIF 3 : Lire une analyse chimique simple.
17 1. Un ionogramme est un examen qui consiste à
doser les ions contenus dans une solution organique
OBJECTIF 2 : Établir la structure électronique des comme le sang ou l’urine.
atomes et des ions. 2. C’est la comparaison des quantités de deux isotopes
9 1. Pour les atomes de numéro atomique inférieur dans un échantillon.
ou égal à 18, les électrons se répartissent d’abord dans
la couche K, puis dans la couche L, et ainsi de suite. Le 18 1. La natriurie est la recherche de l’ion sodium, la
remplissage d’une couche commence lorsque la couche kaliurie celle de l’ion potassium et la calciurie celle de
précédente est complète. l’ion calcium.
2. K : 2 électrons ; L : 8 électrons et M : 18 électrons. 2. Une hypocalciurie est une insuffisance d’ions cal-
cium (100 mg est inférieur à 120 mg) et une hyperka-
3. La couche externe est la dernière couche remplie.
liurie est un excès d’ions potassium (5,5 g est supérieur
4. Un ion monoatomique est un atome qui a perdu ou à 4 g).
gagné un ou plusieurs électrons.
5. Un anion est un ion négatif et un cation un ion posi- 19 1. Gants, tubes à essais, pipette, soude (solution
tif. aqueuse d’hydroxyde de sodium).
2. Voir fiche pratique 15, p. 332.
10 O : (K)2 (L)6 ;
Mg : (K)2 (L)8 (M)2 ; 20 1. On les trouve sous forme d’ions sodium et d’ions
B : (K)2 (L)3 ; potassium.
F- : (K)2 (L)8 ;
Ca2+ : (K)2 (L)8 (M)8 ; 2. Le rapport sodium/potassium est égal à 2/3, soit envi-
P : (K)2 (L)8 (M)5 ; ron 0,66. Ce rapport étant inférieur à 1, il s’agit d’une IR
N3- : (K)2 (L)8. fonctionnelle.
3. Le rein retient bien le sodium puisque la valeur mesu-
11 a. Faux. Il a pour structure électronique (K)2 (L)8 (M)4. rée est inférieure à la valeur normale.
b. Faux. C’est (K)2 (L)8 (M)2.
c. Faux. Il forme l’ion béryllium (II) Be2+. 21 1. L’urée se transforme en CO2 dans l’organisme.
d. Faux. Les atomes forment des ions afin d’acquérir la 2. C’est le rapport des quantités de 12C et 13C.
structure électronique des gaz nobles qui ont deux ou
huit électrons périphériques. 3. On compare le rapport isotopique du patient à celui
d’un patient sain. S’il est plus grand, le patient est infecté
12 1. (K)2 (L)8 (M)6. par la bactérie.
16
22 1. Non, car il peut s’agir tout autant des ions cal- 4. Possédant 20 électrons, il en perd 2 pour former l’ion
cium que des ions sodium. Ca2+, de structure électronique (K)2 (L)8 (M)8, comme
2. Il s’agit des ions calcium. L’atome de calcium va perdre l’argon.
2 électrons pour acquérir la structure électronique de
28 1. 197 - 79 = 118 neutrons.
l’argon, (K)2 (L)8 (M)8, en formant l’ion Ca2+.
2. mnoyau/malpha = 197/4 = 49,3.
On voit que la particule alpha est près de 50 fois plus
légère que le noyau.
ExErcices de synThèsE
23 1. Il possède un seul électron sur sa couche externe. 3. Vatome/Vnoyau = R3atome/R3noyau = 8,71 × 1012.
Il va perdre cet électron pour former un ion dont la 4. Oui, le volume de l’atome étant beaucoup plus grand
structure électronique respecte la règle de l’octet. que celui du noyau, la plupart des particules alpha ne
seront pas déviées.
2. Le cation Ag+ réagit avec l’anion chlorure.
3. Un tel solide est appelé « précipité ». Ici, c’est un pré- 29 1. Il contient 12 électrons, 12 protons et 12 neutrons.
cipité de chlorure d’argent. 2. m = 24 × mn + 12 × me = 4,01 × 10-26 kg.
On pouvait négliger la masse des électrons devant
24 1. L’atome d’aluminium Aℓ, de structure (K)2 (L)8 (M)3,
celle des nucléons.
perd 3 électrons pour former un ion dont la structure
électronique respecte la règle de l’octet. 3. (K)2 (L)8 (M)2.
2. Non, ils forment tous deux un précipité blanc. 4. a. (K)2 (L)8.
b. C’est l’ion Mg2+, de même structure électronique que
3. Oui, la présence d’un précipité gélatineux permet
le néon. Il s’agit d’un cation.
d’identifier les ions Zn (II).
5. Non, seul le cortège électronique diffère entre un
25 1. Chlorure de cuivre (II). atome et un ion.
2. La soude (réactif utilisé) donne avec les ions Cu2+ un 6. q = + 2e = 3,20 × 10-19 C.
précipité d’hydroxyde de cuivre (II).
3. Cu(OH)2, de couleur bleue. En rOute vErs la PrEmIèrE
4. Oui, car elle contient aussi des ions OH-. 30 Une autre unité de masse
Le numéro atomique du carbone est 6. Un atome de car-
26 1. Soit Q la charge électrique du noyau : bone 12 possède 6 neutrons. L’unité de masse des atomes
Z = Q/e = (1,44 × 10-18)/(1,60 × 10-19) = 9. unifiée (uma) est donnée par un douzième de la masse
2. Il y aura 9 électrons, pour respecter la neutralité élec- d’un atome de carbone 12.
trique de l’atome. 1. Quelle est la masse (en kg) d’un atome de carbone 12 ?
3. 19 - 9 = 10 neutrons. mC = 6 mp + 6 mn + 6 me = 2,009 105 ×10-26 kg.
4. a. m = 19 × mn + 9 × me = 3,17 × 10-26 kg. 2. Convertir 1 uma en kg.
b. On peut négliger la masse des électrons devant celle 1 amu = 1/12 mC = 1,674 254 × 10-27 kg.
des nucléons.
31 1. m = 70 mg.
5. a. C’est un ion portant une charge négative.
b. L’atome de fluor, (K)2 (L)7, gagne un électron et forme 2. a. m1 = 27 mp + 13 me = 4,510 × 10-26 kg.
l’ion F- pour respecter la règle de l’octet. b. m2 = 27 mn = 4,509 × 10-26 kg.
c. Dm = (m1 - m2/m1) × 100 = 2,62 × 10-2.
6. Ils renforcent l’émail des dents. C’est pour cette rai-
d. m1 et m2 sont très proches. On peut négliger la masse
son qu’ils sont présents dans les dentifrices.
des électrons devant celle des nucléons.
27 1. Il est composé de 20 électrons, 20 protons et 3. N = m/m1 = 1,55 × 1024 atomes.
20 neutrons. 4. C’est l’ion Aℓ3+. En effet, la structure électronique
2. m = 40 × mn + 20 × me = 6,68 × 10-26 kg. de l’atome d’aluminium est (K)2 (L)8 (M)3. Il peut donc
mnoyau = 40 mn = 6,68 × 10-26 kg. La masse des électrons perdre 3 électrons pour respecter la règle de l’octet.
est négligeable par rapport à celle de l’atome. 5. a. Na+ (aq) + OH- (aq) ou Na+ (aq) + HO- (aq)
3. 42 43 44
20Ca, 20Ca et 20Ca.
b. C’est l’hydroxyde d’aluminium.
Chapitre 3 Des atomes aux ions 17
cHaPitre cHimie
4
manuel, p. 60
La composition
d’un médicament
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Principe actif, excipient, formulation. – Analyser la formulation d’un médicament.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour montrer qu’une
espèce active interagit avec le milieu dans lequel elle se trouve
(nature du solvant, pH).
– Extraction, séparation et identification d’espèces chimiques. – Interpréter les informations provenant d’étiquettes et de divers
– Aspect historique et techniques expérimentales. documents.
– Caractéristiques physiques d’une espèce chimique : aspect, – Élaborer et mettre en œuvre un protocole d’extraction à partir
température de fusion, température d’ébullition, solubilité, d’informations sur les propriétés physiques des espèces chimiques
densité, masse volumique. recherchées.
– Utiliser une ampoule à décanter, un dispositif de filtration, un
appareil de chauffage dans les conditions de sécurité.
– Chromatographie sur couche mince. – Réaliser et interpréter une chromatographie sur couche mince
(mélanges colorés et mélanges incolores).
– Densité, masse volumique. – Déterminer la masse d’un échantillon à partir de sa densité,
de sa masse volumique.
ticulier celle de la quinine, répondant ainsi de manière
Les compétences à acquérir du chapitre 4
précise à la question posée ici.
1. Savoir exploiter les notices des médicaments.
2. Savoir caractériser et identifier des espèces SITUATION 3
chimiques. Cette situation vise à rappeler le vocabulaire des
3. Savoir élaborer un protocole de séparation et mélanges homogènes et hétérogènes, normalement
d’extraction. acquis à la sortie du collège.
La deuxième question met l’accent sur le fait que, même
dans un mélange homogène, il y a plusieurs composés
Évaluation diagnostique p. 60 différents, sinon ce ne serait pas un mélange.
SITUATION 1
Les deux boîtes portent l’indication « paracétamol » :
tous ces médicaments contiennent la même substance activités
active. En revanche, pour savoir s’ils sont complètement Activité 1
identiques, il faut lire la notice dans le détail. L’activité 1 Les notices des médicaments p. 62
permet d’établir la différence précise entre médica- 1. C’est le clopidogrel, principe actif de tous ces médi-
ment princeps et médicament générique, terme que les caments.
élèves auront sans doute déjà eu l’occasion d’entendre.
2. Les excipients sont des substances a priori sans acti-
SITUATION 2 vité thérapeutique mais qui sont incorporées au médi-
Cette activité doit pousser les élèves à citer des extrac- cament pour en faciliter l’administration, la conserva-
tions qu’ils peuvent réaliser par eux-mêmes dans leur tion ou l’absorption par l’organisme.
cuisine ou dont ils ont été témoins, comme lors de la 3. a. Le Clopix, médicament princeps, et le Clopidigrel
préparation de tisanes, de thé ou de café. L’activité 2 Santix présentent des différences : leurs excipients ne
permet de détailler ces méthodes d’extraction, en par- sont pas les mêmes. Cela n’est pas toujours le cas : il
18
arrive que le laboratoire qui fabrique le médicament 2. L’une des taches du Claradol est au niveau de la tache
princeps propose un médicament dit générique rigou- du paracétamol, l’autre au niveau de la tache correspon-
reusement identique au princeps. De plus, le Clopido- dant à la caféine : le Claradol contient donc ces deux
grel Santix est moins cher que le Clopix. substances.
b. C’est un moyen pour le laboratoire qui fabrique le 3. Pour le Doliprane, on observe une seule tache, qui
médicament princeps de concurrencer les autres géné- est au niveau de la tache du paracétamol : le Doliprane
riques du Clopidogrel. contient du paracétamol, mais pas de caféine.
4. a. Le principe actif est identique, mais pas les exci- 4. a. La valeur du rapport frontal avec l’éluant éthanol/
pients. eau est 0,5.
b. Le générique d’un médicament princeps ne contient b. Il est indispensable de repérer la hauteur maximale
pas forcément les mêmes excipients : certains pensent atteinte par l’éluant pour connaître la valeur de H, dis-
que cela peut provoquer des allergies, une efficacité tance parcourue par l’éluant entre la ligne de dépôt et
moindre de la substance active. Cette question conti- le moment où l’on retire et sèche la plaque, puisque H
nue à faire l’objet d’un débat, mais les autorités de santé intervient dans le calcul du rapport frontal.
s’accordent à dire qu’en terme d’efficacité, princeps et
5. Pour le chromatogramme de la figure 1, la valeur du
génériques sont parfaitement identiques.
rapport frontal de la caféine vaut 0,6.
5. DCI est l’acronyme de « dénomination commune
6. La manipulation proposée met en évidence que le
internationale » : elle permet d’identifier la substance
rapport frontal dépend de l’éluant utilisé, il faut donc
active d’un médicament, quelle que soit la langue uti-
le préciser.
lisée pour écrire la notice.
7. La chromatographie permet à la fois de séparer (on
6. Les médicaments génériques sont généralement
a ici séparé la caféine et le paracétamol) et d’identifier
moins chers que les médicaments de référence. Les
(on a ici identifié la présence de caféine et de paracé-
inconvénients peuvent résider dans des allergies à tel ou
tamol dans le Claradol) des espèces chimiques.
tel excipient, d’où l’intérêt de toujours lire avec précau-
tion les notices des médicaments que l’on consomme.
Activité 4
Extraction d’une huile essentielle p. 65
Activité 2
L’extraction du principe actif d’une plante p. 63
1. Les pictogrammes qui figurent sur le flacon de cyclo-
hexane indiquent qu’il faut porter des gants et des lunettes
1. Extraire le principe actif de la quinine permettait de de protection et travailler sous une hotte aspirante.
mieux doser les quantités utilisées et éventuellement
de supprimer des effets secondaires désagréables dus 2.
support
à la consommation de la plante entière. De plus, cela
permettait de supprimer la « variabilité des effets thé-
papier filtre
rapeutiques en fonction des récoltes ». entonnoir
2. Supposons qu’en 1826, le rendement d’extraction de résidu
la quinine était le même que celui de 1820 (8 %). Pour
préparer 12 tonnes de quinine, les ateliers devaient
donc consommer 12/0,08 = 150 tonnes d’écorce végé- bécher
tale par an.
3. a. De l’alcool à 90° contient 9 volumes d’éthanol pour
10 volumes de solution. Ce n’est donc pas une indica- filtrat mélange à filtrer
tion de température.
b. La préparation du Guignolet se fait par macération. 3. a. La phase organique est au-dessus car le cyclo-
hexane est moins dense que l’eau.
4. Afin d’extraire la quinine à partir d’écorce, partie dure
b. Si l’on ne connaît pas la densité des différentes
de la plante, Pelletier et Caventou ont pu réaliser une
phases, on peut réaliser le test dit « de la goutte d’eau » :
décoction ou une macération.
on dépose une goutte d’eau dans le mélange et on
regarde si elle reste dans la phase du dessus ou si elle
Activité 3 va dans la phase du dessous. La phase dans laquelle la
La CCM p. 64 goutte se dissout est la phase aqueuse.
1. Deux taches apparaissent au-dessus du dépôt : le 4. On dit que l’on sèche la phase organique parce que
Claradol contient au minimum deux espèces chimiques. le sulfate de magnésium anhydre absorbe l’eau. Le
Chapitre 4 La composition d’un médicament 19
cyclohexane reste bien sûr liquide à la fin du séchage, Le pictogramme indique que la solution est facilement
mais ce liquide ne contient plus d’eau. inflammable (voir pages de garde du manuel élève).
5. Pour vérifier que la phase organique contient bien 2. Pourquoi les trousses de premier secours contiennent-
de l’anéthol, on peut réaliser une CCM : on dépose une elles de l’éthanol ?
goutte de la phase recueillie à la fin du TP et une goutte Dans les trousses de secours, l’éthanol à 70° peut être
d’un échantillon témoin d’anéthol dilué dans un sol- utilisé comme désinfectant.
vant. Sur le chromatogramme obtenu, les deux taches
doivent être à la même hauteur. 6 1. Les agrumes (oranges, citrons…) sont réputés
pour leur forte teneur en vitamine C.
2. a. D’après les informations de la boîte, un cachet
exercices apporte une masse de 500 mg.
b. D’après le texte, pour éviter le scorbut, il suffit d’in-
OBJECTIF 1 : Exploiter les notices des médicaments. gérer 10 mg de vitamine C par jour. En dehors de tout
1 1. Le principe actif des deux médicaments est le autre apport de vitamine C, il suffit donc de prendre 1/50
paracétamol. comprimé. Ces comprimés ne seraient donc pas adap-
2. Ce sont les excipients. tés si le but était strictement de prévenir le scorbut !
3. Si la posologie du paracétamol est de 10 mg par kg
toutes les quatre heures, un enfant pesant 30 kg peut
ingérer 300 mg de paracétamol toutes les quatre heures. OBJECTIF 2 : Caractériser et identifier des espèces
Le médicament A, qui apporte 500 mg de paracétamol, chimiques.
n’est donc pas adapté à l’enfant.
7 1. On complète la ligne relative à l’eau avec la tem-
2 1. La prednisone. pérature d’ébullition (100 °C) et la température de fusion
(0 °C).
2. Un médicament de référence est un médicament
pour lequel un brevet a été déposé. Il est vendu sous 2. a. L’éthanol devient solide en dessous de – 114 °C.
un nom de marque plutôt que sous le nom de la subs- b. Le sel devient liquide au-dessus de 1 440 °C.
tance active. La boîte qui correspond ici au médicament 3. Sous pression atmosphérique, le butane se trouve en
de référence est celle qui porte l’indication Cortancyl. phase gazeuse dès – 1 °C. Pour le maintenir à l’état liquide
à des températures plus élevées, comme c’est le cas pour
3 1. Le racécadotril.
les bouteilles de gaz, il faut qu’il soit sous une pression
2. « Excipient à effet notoire » signifie que cet exci- supérieure à la pression atmosphérique.
pient est connu pour provoquer des effets secondaires
gênants chez certaines personnes. 8 1. Eupeptique signifie « qui facilite la digestion ».
3. Pour 10,35 €, le patient achète 30 sachets contenant 2. Puisque la densité vaut 0,88, la masse volumique
chacun 30 mg de racécadotril, soit 900 mg de subs- vaut r = 0,88 g · mL–1.
tance active. 10 mg lui reviennent donc à 10,35/90 = 3. 20 mL de cette huile ont une masse :
11,5 centimes d’euro. m = 20 ¥ 0,88 = 18 g.
4 1. « Galénique » vient du nom d’un médecin grec 9 1. Puisque la solubilité dans l’eau de la vitamine C
de l’Antiquité, Claudius Galenus, dit Galien. est de 0,33 g · mL–1, on peut en dissoudre une masse
m = 0,33 ¥ 2,0 ¥ 103 = 6,6 ¥ 102 g dans 2,0 L d’eau.
2. Comprimés, suppositoires, solutions injectables, etc.
2. Utiliser un volume de 100 mL d’eau. Introduire, par
3. Pour certains génériques dits « médicaments assi-
petites fractions, de la vitamine C. Agiter pour la dis-
milables », des modifications minimes peuvent affec-
soudre. Lorsque la vitamine C ne se dissout plus, la
ter la forme galénique (comprimé au lieu de gélule
masse totale introduite doit être multipliée par 10 : la
par exemple).
valeur obtenue donne la solubilité en g · L–1.
5 À propos de l’éthanol 10 La solubilité du paracétamol
L’éthanol est un liquide incolore, plus connu comme étant Le paracétamol est le principe actif de certains médica-
le type d’alcool contenu dans le vin ou dans la bière, mais ments utilisés couramment pour soigner la fièvre. Sa solu-
aussi utilisé en pharmacie. bilité dans l’eau est de 14,0 g · L–1 à 20,0 °C. En considérant
1. Que signifie le pictogramme sur la bouteille ci-contre ? qu’un comprimé de 500 mg ne contient que du paracéta-
Quelle précaution doit-on prendre lors de l’utilisation de mol, déterminer le volume d’eau minimal nécessaire pour
ce solvant ? dissoudre entièrement le comprimé.
20
Soit s la solubilité et m la masse du cachet en gramme.
Il faut un volume minimal :
V = m/s = (500 ¥ 10–3)/14,0 = 35,6 ¥ 10–3 L = 35,6 mL. 40 mL d’eau
11 1. La température de fusion lue sur le banc Kofler
vaut 118 °C.
2. La température de fusion de l’acide benzoïque pur 20 mL de dichlorométhane
sous pression atmosphérique étant de 122 °C, on en
déduit que le composé étudié n’est pas de l’acide ben-
zoïque pur.
Chapitre 4 La composition d’un médicament 21
3. L’eau se trouve en 3. Pour séparer deux liquides non miscibles, on utilise
dessous, puisqu’elle une ampoule à décanter. La phase organique sera en
a une densité égale à dessous puisque le dichlorométhane est plus dense
1,0 : 2,7 mL d’huile que l’eau. La quasi-totalité de la caféine sera dans le
5 mL d’eau dichlorométhane, puisque sa solubilité y est grande,
alors qu’elle est faible dans l’eau froide.
4. Intuitivement, on sait que la masse se conserve
lors du mélange. Il faut donc calculer les masses des 4. « Anhydre » signifie « sans eau » : le sulfate de magné-
composés de départ : 20,0 mL d’huile essentielle de sium anhydre absorbe les traces d’eau qui pourraient
gingembre (d = 0,85) ont une masse de 17 g et 30,0 mL rester dans le dichlorométhane.
d’une huile essentielle de basilic (d = 0,95) ont une 5. 1 000 mL d’eau à 65 °C contiennent 180 g de caféine
masse de 29 g. La masse du mélange final vaut donc à la limite de saturation. 200 mg, soit 0,200 g, sont donc
46 g. contenus dans 1,10 mL. Cependant, les tasses de café
ne sont pas à la limite de saturation.
24 A. 1. Les deux substances actives contenues dans
ces comprimés sont l’aspirine et la caféine.
2. Les autres composants sont appelés excipients. En rOute vErs la PrEmIèrE
B. 1. Le réfrigérant permet de refroidir les vapeurs for- 25 1. Une substance est d’autant plus toxique que sa
mées afin qu’elles se condensent et retombent dans le DL50 est faible.
ballon. Le schéma du montage est représenté dans la 2. La DL50 de la digitaline valant 10 mg · kg–1, il suffit
fiche pratique 11, p. 328. d’une masse supérieure à 10 g pour qu’un cachet de
2. D’après les données, la solubilité de la caféine est 0,1 mg ne dépasse pas la DL50. Avec ces comprimés,
grande dans l’eau chaude, mais faible dans l’eau froide, on est donc certains de ne pas atteindre cette DL50
d’où l’intérêt du chauffage. pour les êtres humains.
22
cHimie cHaPitre
5
manuel, p. 76
2. a. He : (K)2.
Les compétences à acquérir du chapitre 5
b. Les gaz nobles ont 2 ou 8 électrons externes.
1. Connaître les différentes représentations des
molécules. 3. Il manque un électron à l’atome d’hydrogène.
2. Savoir utiliser la règle de l’octet pour retrouver les 4. H H.
liaisons que les atomes établissent dans les molé- 5. a. H–H.
cules. b. Chaque atome d’hydrogène est entouré de 2 élec-
3. Savoir ce que sont des isomères. trons, comme l’atome d’hélium.
6. C : (K)2 (L)4 et Ne : (K)2 (L)8. L’atome de carbone va
établir 4 liaisons, d’où :
Évaluation diagnostique p. 76 H
SITUATION 1 H C H
L’objectif est ici de vérifier que l’élève sait interpréter
la formule brute d’une molécule. La molécule de para- H
cétamol comporte 20 atomes. 7. Une liaison covalente correspond à la mise en com-
mun de deux électrons par deux atomes, chaque atome
SITUATION 2
fournissant un électron. Les liaisons covalentes permet-
La photographie apporte un élément de réponse à la
tent aux atomes de gagner le nombre d’électrons dont
question posée : les modèles moléculaires sont un pre-
ils ont besoin pour acquérir la même structure électro-
mier outil pour représenter les molécules.
nique qu’un gaz noble.
SITUATION 3
Cette situation confronte l’élève à deux composés ayant Activité 2
des noms différents mais la même formule brute : elle Visualiser des molécules en 3D p. 79
permet d’amorcer la réflexion sur la notion d’isomères. 1. et 2. C2H6, C2H4, C2H2.
H H
activités 3. H C C H
Activité 1 H H
Comment sont formées les molécules ? p. 78 4. Les modèles éclatés permettent de bien visualiser
1. a. H2, dihydrogène. la structure, les liaisons chimiques, et surtout la géo-
b. H : (K)1. métrie tridimensionnelle de la molécule. Les modèles
23
compacts rendent compte correctement de l’encom- 3 Un atome de chlore a été remplacé par un atome
brement des atomes dans l’espace. de carbone.
24
3. et 4. O C O H H 4. C forme 4 liaisons.
N 5. O est divalent.
H 14 1. C, H, Cℓ et O.
H H 2. C : 4 ; H : 1 ; Cℓ : 1 et O : 2.
H
Cℓ O
C
O O 3. Cℓ C C
H
H Cℓ H
H
8 1. H : (K)1 et C : (K)2 (L)4. H H H
H
18 Des molécules isomères
2. H C H 1. Le propane est un gaz. Dessiner la formule développée
d’une molécule de propane C3H8.
H
H H H
9 1. C : (K)2 (L)4 et O : (K)2 (L)6.
H C C C H
2. Il manque 4 électrons à l’atome de carbone pour satis-
faire à la règle de l’octet. Il forme donc 4 liaisons cova- H H H
lentes (2 liaisons doubles ici). Il manque 2 électrons à 2. Si l’on remplace l’un des atomes H du propane par un
l’atome d’oxygène pour satisfaire à la règle de l’octet. Il atome Cℓ, on forme du chloropropane. De combien de
forme donc 2 liaisons covalentes (1 liaison double ici). façons différentes peut-on remplacer un atome H par un
atome Cℓ ? Dessiner une des formules développées.
10 a. H — Cℓ b. N N c. H — O — H
Il existe deux façons.
H
Cℓ H H H Cℓ H
d. N H e. H C N f. Cℓ — O — H
H C C C H ou H C C C H
H
H H H H H H
g. H C C H
19 1. C2H6O.
11 1. Les gaz nobles ont 2 ou 8 électrons sur leur couche 2. CH3 — O — CH3.
externe.
3. CH3 — CH2 — OH.
2. Un atome forme des liaisons afin d’acquérir la struc-
ture électronique particulièrement stable d’un gaz noble O O
avec 2 ou 8 électrons externes (ou périphériques), soit 20 1. H3C C CH3 CH3 CH2 C H
un duet ou un octet.
acétone propanal
3. En général non, car ils sont stables.
2. CH3 CH CH OH ; CH2 C CH3 ;
13 1. C : (K)2 (L)4.
2. Il lui manque 4 électrons pour respecter la règle de OH
HO
l’octet et il forme 4 liaisons.
CH2 CH
3. La structure électronique de l’atome d’oxygène O
CH2
est : (K)2 (L)6. O forme donc 2 liaisons. La formule semi-
développée est : H2C O. = 21 1. C2H4O.
Chapitre 5 Les molécules présentes dans les médicaments 25
2. Éthanal : CH3 — CHO. 27 1. C a pour structure électronique (K)2 (L)4. Il forme
3. Éthénol : CH2 = CH — OH. 4 liaisons.
H : (K)1, H ne forme qu’une seule liaison.
O : (K)2(L)6. O forme deux liaisons.
ExErcices de synThèsE H H H H
22 1. Il permet de visualiser les angles et les longueurs 2. H C C O C C H
des liaisons.
H H H H
2. C établit 4 liaisons.
3. CH3–CH2–CH2–CH2–OH
3. Si : (K)2 (L)8 (M)4 : il lui manque 4 électrons pour acqué-
rir la structure électronique d’un gaz noble, donc il éta- 4. CH3 CH CH3 CH3
blit 4 liaisons.
OH
4. SiH4. OH
H H H H
4.
CH
HC CH
29 1. CH3 CH CH3 2.
HC CH
5. Ce sont des isomères. CH3 CH
6. NH2 — NH — CH = O et NH2 — N = CH — OH. OH
26 1. L’atome de carbone forme 4 liaisons, l’atome CH2 CH CH NH CH3
d’azote 3 et celui d’hydrogène, une seule liaison, d’où : 3. HO C C CH2 C
H C N. H3C CH3
C CH
2. L’atome de phosphore a pour structure électronique HO CH
(K)2 (L)8 (M)5. Il forme 3 liaisons, d’où la formule PH3.
NH
3. 4.
O
OH
26
cHimie cHaPitre
6
manuel, p. 92
Fabrication
de médicaments
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Synthèse d’une espèce chimique. – Mettre en œuvre un protocole expérimental pour réaliser la syn-
– thèse d’une molécule et son identification.
– Solution : solvant, soluté, dissolution d’une espèce molécu- – Savoir qu’une solution peut contenir des molécules ou des ions.
laire ou ionique. – Savoir que la concentration d’une solution en espèce dis-
– Concentration massique d’une espèce en solution non saturée. soute peut s’exprimer en g · L-1.
– Connaître et exploiter l’expression de la concentration mas-
sique d’une espèce moléculaire ou ionique dissoute.
– Prélever une quantité de matière d’une espèce chimique donnée.
– Élaborer ou mettre en œuvre un protocole de dissolution.
synthèse sont souvent lentes à température ambiante :
Les compétences à acquérir du chapitre 6
une élévation de température permet de les accélérer.
1. Savoir mettre en œuvre un protocole de synthèse.
L’inconvénient est que les réactifs ou les produits de
2. Connaître la constitution d’une solution.
la transformation sont susceptibles de s’évaporer. Pour
3. Savoir préparer une solution de concentration
éviter ces pertes de matière, les chimistes utilisent des
massique précise.
réfrigérants qui permettent de condenser les vapeurs
produites lors du chauffage.
Le chauffage à reflux est utilisé dans la synthèse du
Évaluation diagnostique p. 92
paracétamol proposé dans l’activité 4.
SITUATION 1
L’aspect macroscopique d’un solide ne permet pas d’en
connaître la constitution au niveau microscopique. Dans
le cas des solides solubles dans l’eau, certaines proprié-
tés de la solution obtenue permettent de mettre en activités
évidence la présence d’espèces ioniques ou molécu- Activité 1
laires. L’activité 1 met en place la notion de solutions Deux grands types de solutions aqueuses p. 94
aqueuses moléculaire ou ionique.
1. On voit sur les photos que la lampe brille dans le cas
SITUATION 2 de la solution d’eau salée.
On conçoit aisément qu’en réalisant la solution de la 2. a. NaCℓ (s) Æ Na+ (aq) + Cℓ- (aq).
manière qui est décrite, le volume de solution obtenu b. C12H22O11 (s) Æ C12H22O11 (aq).
est supérieur à 100 mL. La concentration de la solution
3. Un solide moléculaire est composé de molécules.
obtenue est donc inférieure à celle désirée. L’activité 3
Sa dissolution dans l’eau conduit à une solution iso-
propose la préparation expérimentale de solutions de
lante. C’est le cas du sucre.
concentrations données de façon exacte, moyennant
Un solide ionique est composé d’ions. Sa dissolution
l’utilisation de verrerie permettant de s’affranchir du
dans l’eau conduit à une solution conductrice du cou-
volume du soluté utilisé.
rant électrique. C’est le cas du sel.
SITUATION 3 4. Une solution ionique conduit le courant électrique ;
L’utilisation du chauffage à reflux pour la synthèse d’es- une solution moléculaire ne conduit pas le courant élec-
pèces chimiques est vu en classe de 3e. Les réactions de trique.
27
Activité 2 4. À froid, le paracétamol cristallise. On peut ainsi le
Un antibiotique à préparer p. 95 récupérer par simple filtration.
1. Ces composés sont des excipients. 5. Voir fiche pratique 9 p. 326.
2. De par son effervescence, une eau gazeuse peut 6. Comparer les masses obtenues par les différents
gêner le bon ajustement de la solution au trait. groupes permet de faire réfléchir sur le nombre de
chiffres significatifs à garder pour la valeur de la masse,
3. Un liquide homogène a la même composition en
sur les sources d’erreurs de manipulation ou de lecture
tout point. Il est important de bien agiter la solution,
des appareils, ou encore sur la précision du matériel et
sinon on pourrait prélever des quantités variables de
les erreurs systématiques éventuelles.
principe actif pour un même volume.
7. Puisque l’on dispose de paracétamol de référence,
4. D’après la notice, une cuillère-dose de 5 mL contient
pour vérifier que le solide synthétisé est bien du para-
250 mg d’amoxicilline.
cétamol, on peut :
5. Puisque le flacon permet de préparer 60 mL de solu- – réaliser une CCM en déposant aussi le produit de
tion, soit 12 fois 5 mL, il doit contenir 3,0 g d’amoxicilline. référence ;
6. La masse totale de poudre contenue dans le flacon – déterminer la température de fusion des deux solides
est supérieure puisqu’en plus de l’amoxicilline, le médi- (à l’aide d’un banc Kofler par exemple) et les comparer.
cament renferme des excipients.
7. Si le mode de préparation est correctement suivi, il
y aura 0,25 g d’amoxicilline pour 5 mL de solution, soit
exercices
une concentration massique égale à 50 g · L-1. OBJECTIF 1 : Comprendre les étapes d’une synthèse.
1 1. Le montage c .
Activité 3
2. Montage a : montage de distillation, permet de
Préparer une solution séparer les constituants d’un mélange homogène.
de concentration donnée p. 96
Montage b : montage de décantation avec ampoule à
1. Étude de la dissolution décanter : permet de séparer deux liquides non miscibles.
2. Sur la figure 2, on voit que le volume final est infé-
rieur à 50 mL : il n’y a pas toujours conservation du 2 1. Voir schémas des exercices 5 et 4.
volume lors d’une dissolution. 2. Le chauffage provoque une élévation de tempéra-
2. Préparation d’une solution ture qui augmente la vitesse de la transformation.
3. C’est la solution présentée sur la photo b, dans la 3. Le réfrigérant permet de condenser les vapeurs issues
fiole jaugée, qui correspond à une solution de 100 mL du milieu réactionnel chauffé et ainsi de ne pas perdre
contenant 8 g de sucre. de matière par évaporation.
4. La solution ainsi préparée a pour concentration mas- 4. Cela dépend des températures de chauffage et des
sique 80 g · L-1. températures d’ébullition des espèces chimiques qui
interviennent dans la synthèse.
Pour conclure
5. Il est difficile de préparer une solution de 60 mL conte- 3 Ordre chronologique : d-a-c-b.
nant 8 g de sucre car il n’existe pas de fiole jaugée de 60 mL.
4 1. Le produit est corrosif : port de gants, lunettes
Activité 4 et blouse.
Synthèse du paracétamol p. 97 2. On peut utiliser des pipettes graduées, éventuelle-
1. Le pictogramme qui figure sur la bouteille d’anhy- ment des éprouvettes graduées.
dride éthanoïque indique que c’est une solution cor- 3. a.
rosive, d’où le port de gants et de lunettes lors de son
réfrigérant à air
utilisation. erlenmeyer
2. Cette étape de chauffage permet de dissoudre le
paraminophénol.
mélange barreau aimanté
3. Le réfrigérant à air permet de condenser les vapeurs
réactionnel
formées par le chauffage du mélange : les produits
retombent alors dans l’erlenmeyer. Pour des chauffages bain-marie
plus forts, on utilise de préférence un réfrigérant à eau, plaque
plus efficace mais plus lourd à mettre en œuvre. chauffante
28
b. La température de chauffage est basse par rapport 9 a. NaCℓ (s) Æ Na+ (aq) + Cℓ- (aq).
aux températures d’ébullition des espèces chimiques. b. FeCℓ3 (s) Æ Fe3+ (aq) + 3 Cℓ- (aq).
c. La réaction est lente. c. FeSO4 (s) Æ Fe2+ (aq) + SO42- (aq).
4. Le bain de glace fait chuter la température et la solu- d. Na2SO4 (s) Æ 2 Na+ (aq) + SO42- (aq).
bilité de l’acétanilide diminue : il apparaît donc sous
forme solide. 10 1. Une solution conductrice contient des ions, une
solution non conductrice contient des molécules.
5. Après extraction, on peut réaliser une chromatogra-
phie ou prendre le point de fusion du solide obtenu. 2. C6H12O6 (s) Æ C6H12O6 (aq).
CuCℓ2 (s) Æ Cu2+ (aq) + 2 Cℓ- (aq).
5 1. La pierre ponce permet de réguler l’ébullition et C2H6O (l) Æ C2H6O (aq).
d’homogénéiser la température dans le ballon. MgCℓ2 (s) Æ Mg2+ (aq) + 2 Cℓ- (aq).
Aℓ2(SO4)3 (s) Æ 2 Aℓ3+ (aq) + 3 SO42- (aq).
2. On doit pouvoir séparer le ballon du chauffe-ballon
sans difficulté dans le cas où la réaction s’emballerait :
11 1. KCℓ (s) Æ K+ (aq) + Cℓ- (aq).
en abaissant le support, ceci est fait rapidement.
2. Dans le premier cas, la solubilité ne sera pas dépas-
3. Il faut assurer la stabilité du dispositif. sée : tout le solide ionique sera dissous, le système
4. L’extrémité doit rester ouverte. Dans le cas contraire sera homogène, il ne présentera qu’une phase. Dans
des surpressions seraient créées dans le dispositif ! le second cas, la solubilité est dépassée, une partie
5. L’alimentation par le bas permet d’avoir le réfrigé- du solide ne sera pas dissoute, le système ne sera pas
rant en permanence rempli d’eau, lui permettant de homogène, il présentera deux phases.
jouer correctement son rôle de condenseur.
12 1. On fait barboter ce gaz dans de l’eau de chaux :
un précipité blanc apparaît.
2. Cette solution contient des ions.
Objectif 2 : Connaître la constitution d’une
solution. 3. La réponse b est exacte : le dioxyde de carbone est
une molécule, donc une espèce chimique non chargée
6 1. Le solvant est l’espèce chimique qui permet de
globalement.
dissoudre, le soluté est l’espèce chimique que l’on dis-
sout.
2. Les molécules du solvant entrent en interaction avec
les constituants du soluté et les séparent, puis les dis- Objectif 3 : Exploiter l’expression de la concen-
persent dans le solvant. tration massique.
3. On s’intéresse à la conductivité électrique de cette 13 1. Spatule, capsule, entonnoir, fiole jaugée de
dernière : une solution ionique conduit le courant, à la 100 mL et son bouchon, pipette compte-gouttes et
différence d’une solution moléculaire. pissette d’eau.
7 a. Faux : les molécules de saccharose se retrouvent 2. Voir fiche 14 p. 331 du manuel de l’élève.
en solution. m
b. Faux : la fusion ne nécessite pas un solvant mais un 3. cm = = 25 g · L-1.
Vsolution
apport d’énergie.
c. Exact.
15 1. mglucose = cm · Vsolution = 4,5 g.
d. Faux : elles interagissent avec l’eau.
2. a. Il n’a pas été tenu compte du volume du soluté
8 qui contribue, lui aussi, au volume de la solution.
b. Voir fiche 14, p. 331 du manuel de l’élève.
Mélange Solution Soluté Solvant
a oui chlorure de eau 16 Solution n° 1 : cm = 60 g · L-1.
sodium Solution n° 2 : cm = 80 g · L-1.
b non Solution n° 3 : cm = 1,8 ¥ 102 g · L-1.
c oui eau éthanol
d non 17 1. %massique = 0,398 % ª 0,400 %.
e oui éthanol eau 2. 500 mL d’eau.
f oui aspirine éthanol 3. cm = 4,00 g · L-1.
23 1. NaCℓ (s) Æ Na+ (aq) + Cℓ- (aq).
En rOute vErs la PrEmIèrE
MgCℓ2 (s) Æ Mg2+ (aq) + 2 Cℓ- (aq).
MgSO4 (s) Æ Mg2+ (aq) + SO42- (aq). 26 1. Il y a montée de l’eau dans le ballon (création
d’une dépression par « disparition » du gaz) et chan-
2. m = 1,03 kg.
gement de coloration de la solution.
3. msel = 36 g dans un litre d’eau de mer.
2. La solution est conductrice donc elle contient des
4. mchlorure de sodium = 77 % ¥ msel ions.
soit 28 g dans 1 L d’eau de mer.
3. Les ions chlorure Cℓ- (aq).
24 1. m = 555 g. 4. Les ions H+ (aq).
2. mperoxyde = 33,0 % ¥ m = 1,83 ¥ 102 g. 5. La solution est acide.
3. cm = 3,66 ¥ 102 g · L-1. 6. HCℓ (g) Æ H+ (aq) + Cℓ- (aq).
30
pHYsiQue cHaPitre
7
manuel, p. 110
Observation et analyse
de mouvements
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Relativité du mouvement. – Comprendre que la nature du mouvement observé dépend
– Référentiel. Trajectoire. du référentiel choisi.
– Réaliser et exploiter des enregistrements vidéo pour analyser
des mouvements.
31
2. a. De haut en bas, en partant de l’image située à Activité 4
droite. Mesurer des vitesses p. 115
b. À l’aide d’une règle d’un mètre posée sur le sol, qui 1. a. L’objectif de la caméra doit être perpendiculaire
n’est pas visible sur la photographie, mais qui apparaît au plan du mouvement.
dans le dessin. b. Car les caméras suivent l’action. L’objectif est donc
3. Sept images ont été supprimées pour obtenir une mobile. S’il se déplace à la même vitesse que l’évé-
figure plus claire. nement filmé, il est toutefois possible d’effectuer un
4. Ce saut, mesuré entre l’extrémité du pied d’appui et changement de repère pour chaque image, mais cette
l’impact du pied dans le sable, a pour longueur 4,0 m. manipulation est assez fastidieuse, et peut générer des
erreurs sur la mesure.
5. La distance parcourue par le sauteur est plus impor-
tante que la longueur du saut, sa valeur est de 5,7 m. 2. Il faut un objet de dimensions connues, pour pou-
La durée du saut est de 10 ¥ 1/14 s. La vitesse est donc voir ensuite déterminer l’échelle sur le logiciel de poin-
v ª 8 m · s-1. tage à partir de l’image filmée.
3. Après avoir choisi une taille d’image adaptée, l’écran
doit être étalonné à l’aide de l’objet de dimensions
Activité 3 connues. Il faut ensuite choisir la place et la direction
Analyser un mouvement p. 114 des axes du repère d’espace, puis définir l’origine des
temps.
1. De l’objet au point
4. Le logiciel donne les coordonnées du point : x et y
1. Le ballon doit avoir un mouvement de rotation. Il en mètre, et le temps t en seconde.
est possible de coller quelques marques bien visibles
sur celui-ci, afin de faciliter le pointage. 5. b. La courbe y = f(x) est la trajectoire.
6 4 2 1. Une roue, le cadre, le pédalier.
5 2. Le cadre possède le mouvement le plus simple.
La trajectoire est circulaire, elle est obtenue dans le 3. Tous les points des éléments fixés au cadre : le gui-
référentiel vélo. don, la selle et le porte-bidon par exemple.
Pour conclure 3 1. a. Tous les points situés sur l’axe central du mobile.
3. La trajectoire dépend du référentiel choisi pour obser- b. Les longueurs sont mesurées directement sur l’en-
ver un mouvement. registrement papier.
32
c. Les durées sont sélectionnées à l’aide du générateur 2. La vitesse sur 100 m est v = 100/9,58 = 10,44 m · s-1.
d’impulsion. Deux points consécutifs sont séparés par Sur 200 m, elle vaut v’ = 10,42 m · s-1.
cette durée. L’origine du temps correspond à la posi- Les valeurs de vitesse valident la réponse précédente.
tion initiale du point. 3. En multipliant par 3,6 les valeurs calculées à la
d. Cette technique permet surtout la modélisation de question 2, on obtient :
certains mouvements dans des conditions particulières. v = 37,58 km · h-1 et v’ = 37,52 km · h-1.
Elle se limite à des mouvements plans, sur des durées
très courtes. 9 1. En seconde, ce temps vaut :
2. La photo, et plus précisément la chronophotogra- 6 ¥ 3 600 + 11 ¥ 60 + 31 = 22 291 s.
phie, et l’enregistrement vidéo. 2. v = (224 ¥ 103/22 291) = 10,05 m · s-1, soit en multi-
pliant par 3,6, une vitesse v = 36,18 km · h-1.
4 1. Il s’agit d’une chronophotographie.
11 1. Rectiligne ralenti.
2. En mesurant la longueur du ballon sur le document,
afin de déterminer une échelle qui permet de graduer 2. Curviligne ralenti dans sa phase ascendante, puis
les axes. accéléré pendant la descente.
3. Rectiligne uniforme.
5 1.
4. Rectiligne ralenti.
x (m) 0,05 0,08 0,14 0,21 0,32
y (m) 0,77 0,64 0,44 0,24 0,10 12 1. Une chronophotographie.
2. La chute est verticale, la main doit être en haut.
2. L’origine des temps correspond au point de coor-
3. Le mouvement est rectiligne accéléré.
données x = 0,05 et y = 0,77 m.
13 Figures a et b : le mouvement est rectiligne ver-
6 1. L’échelle pour chaque axe peut être de 1 cm pour tical. La vitesse de la bille lâchée à l’air libre augmente
5 cm. tout le temps : le mouvement est accéléré. La vitesse
2. de la bille lâchée dans l’huile augmente jusqu’à la cin-
y (cm) quième position, puis devient stable ensuite. Le mou-
vement est donc accéléré, puis uniforme.
25
14 1. Car le sol est horizontal, l’ordonnée du point reste
20
donc toujours constante. Le repère choisi ici a pour ori-
15 gine la position de départ du point mobile.
2. Le mouvement est rectiligne. Les intervalles de temps
10
sont égaux entre chaque position. En revanche, la dis-
5 tance parcourue (x ici) augmente, la vitesse augmente
x (cm) aussi, le mouvement est donc accéléré.
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 3. En D6, on indique : = (K2 - B2)/(K1 - B1).
4. a. Les vitesses sont calculées pour les distances par-
7 1. Puisque le repère est orthonormé, les abscisses
courues chaque seconde. En C4, par exemple, la for-
correspondent à la seconde ligne du tableau. Le pre-
mule est : = (C2 - B2)/1 ; en K4, elle est : = (K2 - J2)/1.
mier point a en effet pour coordonnées 2,5 gradua-
b. En B4, il est impossible de connaître la distance par-
tions comme abscisse et 1 graduation comme ordon-
courue.
née. Chaque graduation des axes correspond donc à
c. Le mouvement est bien accéléré, puisque la vitesse
10 cm, soit 0,1 m.
augmente à chaque seconde.
2.
y (cm) 10 20 30 40 50 60
OBJECTIF 3 : Décrire un mouvement par rapport
x (cm) 25 50 75 100 125 150
à un référentiel.
15 1. a. Par rapport au référentiel terrestre.
b. La caméra filme le mouvement sur la ligne de départ
OBJECTIF 2 : Caractériser un mouvement. supposée droite. La trajectoire est donc rectiligne. La
8 1. Le temps sur 200 m est plus grand que le temps vitesse varie car la voiture accélère, le mouvement est
sur 100 m multiplié par 2. Il va donc plus vite sur 100 m. rectiligne accéléré.
Chapitre 7 Observation et analyse de mouvements 33
2. a. Par rapport au référentiel voiture. ExErcices de synThèsE
b. Le pilote est immobile (ou presque). 21 1. Une chronophotographie.
16 a. Avant l’ouverture, par rapport au sol, le mouve- 2. Elle permet de donner l’échelle des longueurs.
ment est rectiligne accéléré au début, puis uniforme. 3. À la première représentation du lanceur.
Pour la seconde caméra, le parachutiste paraît immo- 4. Il y a 7 positions, la durée entre chaque dessin est
bile. 0,75/6 = 0,13 s.
b. À l’ouverture, le mouvement filmé est rectiligne
5. Un repère d’espace.
ralenti, puis uniforme quand la vitesse du parachu-
tiste se stabilise, seul le sens change selon la caméra. 6. On utilise un papier calque ou transparent fixé sur
Par rapport au sol, le parachutiste descend, et par rap- la chronophotographie.
port au caméraman, le parachutiste « remonte ».
17 1. Ils sont immobiles dans le référentiel voiture et
en mouvement par rapport à la route.
2. Ils sont immobiles par rapport au sol, mais pour un
observateur qui se trouverait sur la Lune par exemple,
ils sont en mouvement. On peut également introduire
ici le référentiel géocentrique.
19 Agent secret… perdu 22 1. Vitesse de Strobl = vS = 3 312/(60 + 51,58)
Au cours d’une filature, un agent secret a envoyé des infor- = 29,68 m · s-1.
mations au quartier général de son agence. Malheureuse- Vitesse de Cuche = vC = 3 312/(60 + 53,74) = 29,12 m · s-1.
ment, la transmission a été mauvaise. Au quartier géné- 2. vS = 106,9 km · h-1 et vC = 104,8 km · h-1.
ral, les gens ont seulement été capables de lire le message
3. Pendant la durée de la descente de F. Strobl, D. Cuche
suivant, mais des mots manquent :
parcourt la distance = vC ¥ (60 + 51,58) = 3 249 m, soit
« Métro… Entre les stations… un type a l’allure suspecte 62,8 m de moins que F. Strobl.
immobile comme moi… mais nous avançons… danger…
4. La vitesse varie : le mouvement est le plus souvent
les gens arrivent vite en face de moi… pourtant certains
accéléré dans les parties rectilignes et ralenti dans les
ne marchent pas… »
courbes.
1. Où l’agent secret est-il situé ?
Sur un tapis roulant. 23 1. L’axe des abscisses suit la pente, l’axe des ordon-
2. Quel est son mouvement par rapport au référentiel ter- nées est perpendiculaire à la pente et l’origine est au
restre ? point A.
Rectiligne uniforme. 2. À l’aide du diamètre de la balle. En fonction du repère
choisi et du point étudié (le centre de la balle), la valeur
20 1. Dans le référentiel terrestre. de y correspond au rayon de la balle. Le diamètre de la
2. L’Étoile polaire. balle est donc de 4,2 cm.
3. Ce mouvement circulaire uniforme des étoiles est lié 3.
en fait à la rotation de la Terre sur son axe des pôles. Il y (cm)
ne correspond pas au mouvement réel des étoiles pour 2,5
un observateur qui ne pointe pas l’Étoile polaire. 2
1,5
4. Un cercle pour 24 h. Il faut mesurer l’angle au centre
1
d’un arc de cercle. On trouve 16°.
0,5 x (cm)
En 24 h, l’étoile parcourt 360°. Pour 16°, ce temps est 0
de 1,1 h. 1 2 3 4 5 6
34
4. Le centre de la balle est animé d’un mouvement b. Simon est immobile dans le référentiel tapis et son
rectiligne accéléré pour les 5 premières positions, puis mouvement est rectiligne uniforme dans le référentiel
rectiligne uniforme. terrestre (murs du métro).
2. Par rapport au tapis, la vitesse de Dylan est :
24 1. La vitesse augmente, le mouvement est recti-
vD = 95 ¥ 0,70/60 = 1,1 m · s-1 = 4,0 km · h-1.
ligne vertical vers le bas et accéléré.
Par rapport aux murs du métro, sa vitesse est :
2. a. vD’ = vD + vitesse tapis = 7,0 km · h-1.
Graduation (mL) 300 260 220 180 140 100 Dylan a un mouvement rectiligne uniforme dans les
Temps (s) 0 4,0 8,0 12,0 16,0 20,0 deux référentiels, mais des vitesses différentes.
Distance D (cm) 0 6,0 12,0 18,0 24,0 30,0
28 1. Le bateau est en mouvement. Les pierres sont
b. lâchées sans vitesse initiale.
D (cm)
2. Dans le référentiel terrestre, la pierre B a une trajec-
0 5 10 15 20 25 30 35
toire rectiligne.
c. La distance entre les points est constante pour des
3. Dans le référentiel bateau, la pierre A possède une
durées égales, la vitesse est donc constante.
trajectoire rectiligne.
Sa valeur est v = distance parcourue/durée de parcours
= 0,30/20 = 0,015 m · s-1. 4. Il se place dans le référentiel bateau.
d. La bille a un mouvement rectiligne vertical vers le
bas et uniforme.
En rOute vErs la PrEmIèrE
25 1. a. Il parcourt 47,5 m pour 50 pas.
b. Il compte 7 fois 50 pas, la distance totale est donc 29 1. C’est une orbite circulaire par rapport au centre
de 7 ¥ 47,5 = 332,5 m. de la Terre, située dans le plan équatorial. La vitesse de
rotation d’un satellite, sur une telle orbite, est la même
2. Un stade comporte des parties rectilignes et des
que celle de la Terre (un tour en 24 h).
courbes, la trajectoire sera donc rectiligne et curviligne.
Pour un tour complet, elle est curviligne. 2. Il est immobile.
3. a. On utilise un calcul identique pour chaque durée 3. Circulaire uniforme. On peut toujours demander de
chronométrée tous les 47,5 m. On obtient les valeurs calculer la vitesse du satellite si on donne le rayon de
suivantes : son orbite par rapport au centre de la Terre.
Durée (s) 11,5 10 10 9,9 9 8,5 8
30 1. Le référentiel terrestre.
v (m · s-1) 4,13 4,75 4,75 4,80 5,28 5,59 5,94
2. Elle augmente. Le mouvement est rectiligne accéléré.
b. La vitesse augmente.
3. Elle devient constante et sa valeur est de 53 m · s-1
4. Il s’agit d’un mouvement curviligne accéléré. soit 191 km · h-1.
26 1. Différentes propositions sont possibles. 4. Un mouvement rectiligne uniforme.
2. Inutile de se déguiser en gymnaste. Il suffit de marcher 5. La vitesse minimale de 12 km · h-1 est égale à 3,3 m · s-1.
et de lancer une balle verticalement vers le haut. Le bal- La courbe donnant l’évolution de sa vitesse à l’allure
lon retombe dans la main, ou au niveau de celle-ci. suivante :
3. Dans le référentiel terrestre, le mouvement est cur- v (m · s–1)
viligne ralenti pendant la montée, puis accéléré dans 60
la descente. Dans le référentiel gymnaste, il est recti- 50
ligne vertical ralenti vers le haut, puis rectiligne verti- 40
cal accéléré vers le bas. 30
20
27 1. a. Simon est immobile par rapport au tapis, sa 10
vitesse est nulle. Par rapport aux murs du métro, il a la t (s)
0
vitesse du tapis roulant, soit 3,0 km · h-1. 25 26 27 28 29 30
Chapitre 7 Observation et analyse de mouvements 35
cHaPitre pHYsiQue
8
manuel, p. 126
Appréhender la nature
des mouvements
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Actions mécaniques, modélisation par une force. – Savoir qu’une force s’exerçant sur un corps modifie la valeur
– Effets d’une force sur le mouvement d’un corps : modifica- de sa vitesse et/ou la direction de son mouvement et que
tion de la vitesse, modification de la trajectoire. Rôle de la cette modification dépend de la masse du corps.
masse du corps. – Utiliser le principe d’inertie pour interpréter des mouvements
– Principe d’inertie. simples en termes de forces.
– Réaliser et exploiter des enregistrements vidéo pour analyser
des mouvements.
L’activité 3 présente les différentes théories du mouve-
Les compétences à acquérir du chapitre 8
ment et permet d’établir la différence entre les notions
1. Connaître les effets d’une action mécanique.
de force et de vitesse.
2. Savoir modéliser une action mécanique par une
force. SITUATION 3
3. Savoir utiliser le principe d’inertie pour interpréter Les élèves parlent souvent dans ce cas de force
des mouvements. centrifuge pour justifier le mouvement du pilote et du
copilote. Le diagramme objets-actions de la situation et
le principe d’inertie abordée dans l’activité 4 permet-
Évaluation diagnostique p. 126 tent de montrer que le pilote projeté vers l’extérieur
SITUATION 1 du virage n’est pas soumis à une force supplémen-
L’action mécanique de l’air en mouvement explique taire : son mouvement s’explique par l’application du
l’envol du kitesurfeur. Cette action est repartie et de principe d’inertie.
contact. De nombreux élèves auront tendance à penser
qu’il s’agit d’une action à distance. L’activité 1 permet
de classer de manière précise les différentes actions activités
mécaniques.
Activité 1
SITUATION 2 Notion d’action mécanique p. 128
Contrairement à une idée reçue, la flèche une fois déco- 1., 2. et 3.
chée de son arc n’est plus soumise à l’action mécanique Fig. 1 Fig. 2 a Fig. 2 b Fig. 3 Fig. 4
de l’arc, conception aristotélicienne du mouvement
la ou les
(notion d’impetus). Les élèves font souvent la confu- Donneur
pied
Terre athlète
air en
mains
sion entre action mécanique et vitesse. du joueur mouvement
du joueur
L’activité 2 permet l’introduction de la notion de force Receveur ballon athlète trampoline voile ballon
qui modélise l’action mécanique. Cette force est repré- Action… de contact à distance de contact de contact de contact
sentée par un segment fléché. On ne parlera pas ici de Action… localisée répartie localisée répartie localisée
vecteurs, car c’est une notion que les élèves n’ont pas modification
abordée au collège. Dans cette activité est aussi pré- mise en de la vitesse déformation augmentation changement
senté le diagramme objets-actions : c’est un outil per- Effet mouvement de l’athlète et du de la vitesse de direction
mettant de réaliser correctement le bilan des actions du ballon changement trampoline du bateau du ballon
de direction
mécaniques s’exerçant sur l’objet d’étude.
36
4. Si le ballon était plus lourd, la ballon serait mis en Fig. 3
mouvement, mais envoyé moins loin. La vitesse don-
née au ballon serait moins importante. charge
Activité 2
De l’action mécanique à la force p. 129 main main
Terre
1. a. Fig. 1 gauche droite
corde Fig. 4
balle
skieur
raquette Terre
Terre eau
b. Fig. 1 : actions de la Terre, de l’eau, de la corde.
Fig. 2 Fig. 2 : actions de la Terre, du sol et du ballon.
Fig. 3 : actions de la Terre, de la main gauche, de la
ballon main droite.
Fig. 4 : actions de la Terre et de la raquette.
2. Pour les 4 situations, l’action de la Terre est modélisée
par le poids, possédant les caractéristiques suivantes :
footballeur – point d’application : le centre de gravité de l’objet
d’étude ;
– droite d’action : la verticale du lieu considéré ;
Terre sol – sens : vers le centre de la Terre ;
– intensité : proportionnelle à la masse de l’objet d’étude.
Chapitre 8 Appréhender la nature des mouvements 37
3. Fig. 1 Mais, la plupart des élèves ayant une conception
dFcorde/skieur aristotélicienne du mouvement, ils vont représenter
l’action mécanique de l’arc sur toutes les flèches.
2. a.
G dFeau/skieur
Aristote Philopon Galilée
Action de l’air Action de l’arc Action de la Terre
dFTerre/skieur derrière la flèche. sur la flèche sur la flèche
Action de la Terre (impetus)
sur la flèche. Action de la Terre
sur la flèche
Fig. 2 b. Aristote :
dFmain droite/charge dFmain gauche/charge
G
dFTerre/charge
Philopon :
Fig. 3
dFsol/footballeur
dFballon/footballeur
Galilée : voir schéma de la question 1.
dFTerre/footballeur 3. a. b.
arc flèche
Fig. 4
flèche Terre
dFraquette/balle
Terre
Activité 4
dFarc/flèche Le principe d’inertie p. 131
1. et 2. Vérifier sur l’ordinateur de l’élève.
dFTerre/flèche 3. a. Vérifier sur l’ordinateur de l’élève. La courbe doit
être une droite.
38
b. L’unité de la pente de la courbe est m · s–1, cette d. Action de la main sur une corde tendue, du poing
pente représente donc la vitesse du mobile. d’un boxeur sur un autre boxeur, de l’index sur un inter-
c. La vitesse est constante. rupteur.
4. a.
sol glaçon Terre 3 a. Répartie et de contact. b. Répartie et à distance.
c. Localisée et de contact.
b. Le glaçon est donc soumis à :
– l’action mécanique de la Terre ; 4 1. La modification de la trajectoire et de la vitesse
– l’action mécanique du sol. de la balle.
c. 2. La balle ayant une masse plus importante, si le joueur
dFsol/glaçon
tape la balle de softball de la même façon que la balle
de baseball, la balle sera moins déviée et sa vitesse sera
moins importante.
Chapitre 8 Appréhender la nature des mouvements 39
Situation b : Bobsleigh :
a. L’objet donneur est la Terre. L’objet receveur est le
javelot. dFsol/bobsleigh
b. Caractéristiques :
dFsol/bobsleigh
– le point d’application est le centre de gravité du
javelot ;
– la droite d’action est la verticale (direction de la force
représentée) ; dFTerre/bobsleigh dFpousseur/bobsleigh
– le sens est orienté vers la Terre (sens de la flèche repré-
sentant la force).
bateau
18 1. Il est rectiligne uniforme.
2. D’après le principe d’inertie, la voiture est soumise
Terre à des actions mécaniques qui se compensent.
3. D’après le principe d’inertie, la voiture persévère dans
Bobsleigh : son état de mouvement rectiligne uniforme. Elle sera
donc déportée vers l’extérieur du virage afin de conti-
pousseur(s) bobsleigh piste nuer sa trajectoire rectiligne.
19 1. Avant et après le choc, le passager du raft est sou-
mis à l’action mécanique de la Terre et à l’action méca-
Terre nique d’appui du bateau.
2. D’après le principe d’inertie, avant le choc, les deux
2. Volley : actions mécaniques se compensent ; au moment du
choc, le passager persévère dans son état de mouve-
ment rectiligne uniforme. Il est donc projeté vers l’avant
dFmain/ballon
et non vers l’arrière. Ce dessin ne représente donc pas
une situation réaliste.
40
1. Faire un bilan des actions mécaniques qui s’exercent 23 1. a.
sur le conducteur.
paroi corde
Le conducteur est soumis à deux actions mécaniques :
celle de la Terre (le poids) et celle exercée par le siège.
2. a. Qu’est-ce que le principe d’inertie (première loi de Terre alpiniste
Newton) ?
Voir cours.
b. et 2. a. L’alpiniste est soumis à :
b. Expliquer pourquoi la partie supérieure du corps du
– l’action mécanique de la Terre (action à distance et
conducteur est projetée vers l’avant lorsque la voiture
répartie) ;
freine.
– l’action mécanique d’appui de la paroi (action de
Le conducteur est toujours dans la voiture : les deux
contact et répartie) ;
actions s’exerçant sur le conducteur se compensent
– l’action mécanique de la corde (action de contact
donc. Par application du principe d’inertie, le conduc-
et localisée).
teur persiste dans son état de mouvement rectiligne :
b. Le point d’application de la force modélisant l’ac-
il est donc projeté vers l’avant.
tion de la Terre est le centre de gravité de l’alpiniste, sa
3. Quel est l’intérêt de la ceinture de sécurité ? droite d’action est la verticale et son sens est orienté
La ceinture, exerçant une action mécanique sur le vers la Terre.
conducteur, l’empêche d’être projeté en avant. Le point d’application de la force modélisant l’action de
la paroi est le centre de la zone de contact entre l’alpi-
21 1. a. Le surfeur est soumis à l’action mécanique de
niste et la paroi, sa droite d’action est l’horizontale, et
la Terre et à celle de la piste.
son sens est orienté vers l’alpiniste.
b. Les actions mécaniques s’exerçant sur le surfeur se
Le point d’application de la force modélisant l’action
compensent. D’après le principe d’inertie, le mouve-
de la corde est le centre de la zone de contact entre les
ment du surfeur est rectiligne et uniforme.
mains de l’alpiniste et la corde, sa droite d’action est la
2. a. Sa vitesse diminue au cours du temps jusqu’à direction de la corde, et son sens est orienté vers le haut.
l’arrêt complet du surfeur.
b. D’après la contraposée du principe d’inertie, comme 24 1. a. – Première phase : action de la Terre ;
le mouvement n’est plus uniforme, les actions méca- – deuxième phase : action de la Terre et action de
niques s’exerçant sur le surfeur ne se compensent plus. l’élastique ;
– troisième phase : action de la Terre seulement si l’élas-
tique est complétement détendu.
ExErcices de synThèsE
2. L’action mécanique exercée par le sauteur sur l’élas-
22 1. a. tique a pour effet de déformer l’élastique.
palet
25 1. dFpoussée d’Archimède
sol Terre
b. Le palet est soumis à l’action du sol glacé et à celle
de la Terre.
2. Le palet étant immobile, d’après le principe d’inertie, dFTerre/montgolfière
les actions mécaniques s’exerçant sur le palet se com-
pensent.
3. 2. a. La montgolfière aura un mouvement ascendant
si la poussée d’Archimède a une intensité plus impor-
dFpiste/palet
tante que le poids.
b. La montgolfière aura un mouvement descendant si
la poussée d’Archimède a une intensité plus faible que
le poids.
Chapitre 8 Appréhender la nature des mouvements 41
Donc Pballe = 55 ¥ 10–3 ¥ 9,81 = 0,54 N 2. a. La vitesse de la parachutiste augmente jusqu’à
et Pballon = 450 ¥ 10–3 ¥ 9,81 = 4,4 N. l’instant t = 14 s, puis reste constante.
b. et 2.a. D’après le principe d’inertie, comme les objets b. Le mouvement de la parachutiste est rectiligne et
son immobiles, ils sont soumis à des actions
ur mécaniques uniforme.
qui se compensent. Les forces F sol/ballon (respectivement c. D’après le principe d’inertie, elle est soumise à des
ur ur ur actions mécaniques qui se compensent.
F sol/balle ) et F terre/ballon (respectivement F terre/ballon ) ayant
3. Comme l’action mécanique de l’air sur la parachu-
même direction et des sens opposés, elles ont même
tiste dépend de la vitesse de cette dernière, à l’instant
intensité. On pourra les représenter en utilisant une
t = 14 s, elle est égale au poids de la parachutiste. La
échelle de 1 cm pour 0,5 N (voir schéma de l’exercice 17,
parachutiste est alors soumise à des actions mécaniques
p. 138 du manuel élève).
qui se compensent et, d’après le principe d’inertie, son
b. Fsol/balle = Pballe = 0,54 N et Fsol/ballon = Pballon = 4,4 N.
mouvement est rectiligne et uniforme. Elle atteint donc
3. Non, l’effet d’une action mécanique est d’autant plus une vitesse limite.
important que la masse de l’objet est faible. Une même
action mécanique aura donc un effet plus important sur 30 Haltérophilie
la balle de tennis que sur le ballon de football, plus lourd. L’objet d’étude sera la charge du dessin ci-dessus.
28 1. a. 31 1. Action mécanique de la Terre et action méca-
sol bille Terre
nique de la ceinture du manège.
b. La bille est soumise à l’action mécanique de la Terre 2. La personne ne tombe pas à cause de la ceinture,
et à celle du sol. Pour le schéma, voir celui de l’exer- bien sûr, mais également parce que la vitesse du manège
cice 17, p. 138 du manuel élève. l’empêche de tomber (voir chapitre 18).
c. Simplicio a raison car, d’après le principe d’inertie,
la bille est au repos.
3. a. Non, car les deux actions mécaniques se compen- En rOute vErs la PrEmIèrE
sent toujours une fois l’élan donné. 32 1. Pballon = m · g = 400 ¥ 10–3 ¥ 9,81 = 3,92 N.
b. D’après le principe d’inertie, le mouvement de la 2. Le ballon est soumis à l’action mécanique de la Terre,
bille sera rectiligne et uniforme. celle de l’eau et celle de la main du joueur.
29 1. a. La parachutiste est soumise à l’action méca- 3. a. V = (4/3) pR3 = (4/3) ¥ p ¥ 113 = 5,6 ¥ 103 cm3.
nique de la Terre et à celle de l’air. b. La poussée d’Archimède est donnée par la formule
suivante : PA = reau · V · g.
b. dFair/parachutiste soit PA = 1,00 ¥ 5,6 ¥ 9,81 = 56 N.
4. a. Le ballon étant immobile sous l’eau, les actions
mécaniques s’exerçant sur lui se compensent.
b. Les trois actions mécaniques sont modélisées par
trois forces ayant même droite d’action (la verticale)
mais des sens différents. On en déduit que l’action
dFTerre/parachutiste mécanique de la main du joueur est modélisée par la
force F d’intensité F = PA – Pballon = 52 N.
42
pHYsiQue cHaPitre
9
manuel, p. 142
Chronométrage et mesure
de durée
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Mesure d’une durée ; chronométrage. – Porter un regard critique sur un protocole de mesure d’une
durée en fonction de la précision attendue.
2. Le cadran solaire sur une année.
Les compétences à acquérir du chapitre 9
1. Mesurer et convertir des durées. 3. La clepsydre, le sablier, la bougie ne mesurent que
2. Connaître la technique du chronométrage. des durées et ne donnent pas d’indication au niveau
3. Porter un regard critique sur la mesure d’une de l’heure dans une journée par exemple.
durée et sa précision. 4. a. L’unité légale est la seconde.
b. Une minute est composée de 60 secondes, une
heure de 3 600 s et une journée de 24 heures soit
Évaluation diagnostique p. 142 24 ¥ 3 600 = 86 400 s.
Une milliseconde est un millième de seconde, 1 ms = 10-3 s.
SITUATION 1
Les sabliers proposés à la vente sont généralement uti- 5. a.
lisés pour surveiller la cuisson des œufs à la coque. La Une journée : le cadran solaire ; l’horloge-bougie ;
durée qu’ils mesurent est de l’ordre de 3 minutes, et, l’horloge à balancier ; l’horloge atomique ; la clepsydre.
si l’on veut déterminer une durée plus longue, il faut le Une heure : l’horloge-bougie ; le cadran solaire ; le
retourner ou acheter un sablier de plus grande conte- clepsydre ; l’horloge atomique ; l’horloge à balancier.
nance. Ce n’est donc pas un instrument d’une grande Une minute : le sablier ; l’horloge à balancier ; l’hor-
précision, en tout cas bien moins précis qu’un pendule loge atomique.
qui, correctement étalonné, peut être utilisé pour mesu- Une seconde : l’horloge atomique ; l’horloge à balancier.
rer des durées à la seconde près, comme cela est mon- Une milliseconde : l’horloge atomique.
tré au cours de l’activité 3. b. L’horloge atomique.
SITUATION 2
Activité 2
On peut utiliser la photo-finish, dont le principe est
détaillé dans l’activité 2. La photo-finish p. 145
1. Il s’agit d’une photo prise sur une pellicule, recou-
SITUATION 3 verte d’ions argent. L’image obtenue sur la pellicule est
La durée est de 1 minute et 37,8 secondes. appelée le positif. Il faut, pour obtenir une photo, déve-
lopper cette pellicule à l’aide de procédés chimiques.
2. La caméra est dans l’axe de la ligne d’arrivée, mais
activités elle est placée en hauteur, afin de différencier les dif-
Activité 1 férents concurrents.
Des outils et des unités pour mesurer 3. a. Le temps est affiché en dessous de l’image, sur un
le temps p. 144 axe gradué horizontal.
1. Classement du plus ancien au plus moderne : cle- b. Entre chaque valeur indiquée au dixième de seconde
psydre – cadran solaire – horloge-bougie – sablier – sur cet axe, il y a dix intervalles. On peut donc obtenir
horloge à balancier – horloge atomique. les durées au centième de seconde.
43
4. En plus du nom de l’épreuve, ce cliché indique, en b. Par rapport à la réalisation pratique du chronomé-
haut à gauche, le jour et l’heure de la course, et la vitesse trage, le chronographe numérique est le plus adapté,
du vent en mètre par seconde. car il va falloir se positionner au niveau du sol pour
5. Son temps est de 19 secondes et 19 centièmes. repérer l’instant précis où la voiture aura parcouru la
distance souhaitée.
4. Par exemple : Dt = 1,02 s.
Activité 3
Un dispositif pour mesurer une durée p. 146 5. a. et b. Les mesures ne sont pas toutes identiques de
par la technique utilisée. En revanche, certaines valeurs
1. a. Un pendule simple, c’est-à-dire un fil rigide de
seront fausses. Les erreurs relevées peuvent être liées
masse négligeable au bout duquel est attaché une
aux chronométreurs, à une mauvaise lecture sur le chro-
masse.
nographe, ou à l’écriture du résultat sans unité ou avec
b. Oui, car le mouvement semble régulier pour un cer-
une mauvaise unité.
tain nombre d’aller-retour.
c. Il faut chronométrer la durée d’un aller-retour, on 6. Pour six mesures conservées par exemple, la moyenne
peut alors introduire la notion de période. est obtenue en ajoutant ces 6 valeurs et en divisant
Chaque groupe mesure généralement la durée d’une par 6.
seule période. En comparant plusieurs résultats pour 7. La voiture la plus rapide est celle qui aura parcouru
un même dispositif, les résultats sont assez différents. la distance pendant la durée la plus courte.
2. Mesurer plusieurs périodes (10 généralement) et
prendre un point de référence précis.
3. a. Il faut donner une valeur d’une seconde à la exercices
période.
b. Avec des pendules différents, les valeurs de la période OBJECTIF 1 : Mesurer une durée.
sont différentes. La masse m et la longueur ℓ du fil sem- 1 1. L’unité légale est la seconde. Son symbole est s.
blent avoir une influence sur la durée d’un aller-retour. 2. a. Une minute = 1 min = 60 s.
Pour finir, chaque groupe réalise un pendule, qui donne b. Une heure = 1 h = 60 min = 3 600 s.
une seconde pour un aller-retour. On montre alors que c. Un jour = 24 h = 24 ¥ 3 600 = 86 400 s.
la masse n’intervient pas au niveau de la valeur de la d. Une année = 365 jours = 365 ¥ 86 400
période. = 31 536 000 s ª 3,15 ¥ 107 s.
4. a. Le travail s’effectue par deux : un élève compte
ses pulsations cardiaques, alors que l’autre compte 2 a. Dt = 2 h 02 min.
60 périodes. Le professeur peut également chronomé- b. Dt = 6 h 50 min.
trer la prise de pouls pour montrer en parallèle la pré- c. Dt = 1 h 15 min 16 s.
cision du pendule. d. Dt = 1 h 46 min 56 s.
b. Par un lacet ou un bout de ficelle, et un petit caillou
3 1. Marc Webber, Nico Rosberg, Sebastian Vettel,
par exemple.
Adrian Sutil et Robert Kubica.
2. Le meilleur tour a été effectué par Robert Kubica lors
Activité 4 de la première séance de qualification.
Vers une mesure plus précise p. 147
3. Par rapport à Mark Webber, les écarts sont de 1,346 s
1. Le chronographe mécanique peut mesurer au 1/10 avec le deuxième ; 1,462 s avec le troisième ; 1,587 s
de seconde, le chronographe numérique au 1/100 de avec le quatrième et de 1,724 s avec le cinquième.
seconde, et le logiciel au 1/1 000 de seconde.
2. L’instrument le plus précis est le logiciel. 4 b. 40 min ; d. la première séance dure 20 min, la
deuxième 15 min et la dernière 10 min ; e. 60 min.
3. a. Les lignes de départ et d’arrivée peuvent être
matérialisées par des rubans adhésifs. Elles doivent 5 a. 1 h 20 min et 24 s.
être séparées d’un mètre. Il faut un élève pour action- b. 23 min 15 s.
ner la radiocommande, un pour donner le départ et c. 2 h 54 min.
un autre pour chronométrer. Ce dernier se trouve dans d. 46 min 48 s.
l’axe de la ligne d’arrivée. Le top départ peut ici être
donné par un son, qui doit être assez fort et le plus 6 1. Le voyageur attend pendant une durée com-
bref possible, comme celui produit par un « clap » prise entre 09 h 58 min et 08 h 51 min soit 1 h et
de cinéma. (58 - 51) min = 1 h 07 min.
44
2. La durée passée dans le premier train est de 51 - 32 4. Il est 6 h du matin, puisque le Soleil éclaire le style
= 19 min. La durée passée dans le second train est de par la droite (l’Est).
2 h - (58 - 49) min soit 1 h et 51 min. La durée totale
passée dans un train est donc : 1 h + (51 + 19) min soit
2 h et 10 min. OBJECTIF 3 : Porter un regard critique sur la
3. Le voyage a duré 2 h 10 min + 1 h 07 min = 3 h 17 min. mesure d’une durée et sa précision.
15 1. Plusieurs, afin de minimiser les risques d’erreur.
2. La valeur moyenne calculée sur les 10 mesures.
OBJECTIF 2 : Connaître la technique de chrono-
métrage. 16 1. Il est capable de mesurer un temps au centième
de seconde.
8 1. Un cadran solaire.
2. Les valeurs b et e sont exprimées au dixième de
2. 10 h 30. seconde, il manque un chiffre.
3. Ce dispositif ne permet pas de lire l’heure la nuit ni La valeur c est exprimée au millième de seconde. Il y a
par temps nuageux. donc un chiffre en trop.
9 Le chronomètre est adapté pour les valeurs a et c, 17 L’heure du repas peut être déterminée par un cadran
le chronographe pour les valeurs b et d. solaire, la durée d’une course sera mesurée avec un
10 1. Graphiquement, on lit pour t = 3 min soit 180 s chronographe, la cuisson d’un œuf peut être surveillée
un volume V = 30 mL. à l’aide d’un sablier, et l’heure d’arrivée du train peut
2. La clepsydre, où le sable est remplacé par de l’eau. être lue sur une montre.
Chapitre 9 Chronométrage et mesure de durée 45
ExErcices de synThèsE 3. f = 80/60 = 1,33 Hz.
23 1. Cette mesure est exprimée au millième de 4. T = 1/1,33 = 0,750 s = 750 ms. Pour une base de temps
seconde. de 100 ms · div-1, une période correspond à 7,5 divisions.
2. Il est préférable d’exprimer la durée totale en Pour une base de temps de 200 ms · div-1, la période
seconde, soit 5 628,412 s ; la durée d’un tour est : correspond à 3,75 div. La mesure est plus précise pour
Dt = 5 628,412/56 = 100,507 s soit 1 min 40 s 507. 100 ms · div-1.
3. v = 5 543/100,507 = 55,15 m · s-1 soit 198,5 km · h-1. 29 1. a. 1 h 23 min 20 s = 1 ¥ 3 600 + 23 ¥ 60 + 20
= 5 000 s.
24 1. Le millième de seconde.
b. La formule est : = A3*3 600+C3*60+E3
2. Médaille d’or : F. Loch en 193,085 s soit 3 min 13,085 s.
2. a. En posant N le nombre de minutes on a :
Médaille d’argent : D. Möller en 193,764 s soit 3 min
6 543 = 3 600 + N ¥ 60 + 3
13,764 s.
( 6 543 - 3 600 - 3)
Médaille de bronze : A. Zöggeler en 194,375 s soit 3 min soit N = = 49.
60
14,375 s.
On a bien 6 543 s = 1 h 49 min et 3 s.
3. Le classement aurait été le même. b. En F3 : = ENT(A3/3 600) ;
4. Il y a 0,679 s d’écart entre le premier et le deuxième, en H3 : = ENT((MOD(A3;3 600))/60),
et 1,290 s entre le premier et le troisième. en J3 : = MOD(MOD(A3;3 600);60).
46
T = g(ℓ) a. Le graphique le plus simple à exploiter est T = g( l )
T (s)
puisqu’il s’agit d’une fonction linéaire.
1,8 b. Cette fonction linéaire a pour équation : T ª 2 l .
1,6 2p
c. Il faut calculer le rapport ª 2, la relation trouvée
1,4 g
1,2 à la question 5.b est donc correcte.
1,0 T g
d. La valeur de ℓ est donnée par la relation : l
0,8 2p
T 2 g 9, 8
0,6 soit l 0, 25 m = 25 cm.
4 p2 4 p2
0,4
0,2
ℓ (m)
0
0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
Chapitre 9 Chronométrage et mesure de durée 47
cHaPitre cHimie
10
manuel, p. 158
Concentrations et
quantité de matière
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Concentrations massique et molaire d’une espèce chimique – Savoir que la concentration d’une espèce chimique dissoute
en solution non saturée. en solution peut s’exprimer en g · L–1 ou en mol · L–1.
– La quantité de matière. Son unité : la mole. – Connaître et exploiter l’expression de la concentration mas-
– Constante d’Avogadro, NA. sique ou molaire d’une espèce chimique moléculaire ou
– Masses molaires atomiques et moléculaires : M (en g · mol–1). ionique dissoute.
– Dilution d’une solution. – Calculer une masse molaire moléculaire à partir des masses
molaires atomiques.
– Déterminer une quantité de matière connaissant la masse
d’un solide ou le volume d’un liquide.
– Prélever une quantité de matière d’une espèce chimique donnée.
– Préparer une solution de concentration donnée par dissolu-
tion ou dilution.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la
concentration d’une espèce (échelle de teintes, méthode par
comparaison).
propose des méthodes de préparation d’échantillons
Les compétences à acquérir du chapitre 10
divers de quantité de matière donnée.
1. Savoir définir et utiliser la concentration molaire
et l’unité de quantité de matière.
SITUATION 3
2. Savoir déterminer et mesurer des quantités de
La comparaison des couleurs permet de mettre en
matière.
évidence la différence de concentration en espèce
3. Savoir préparer des solutions par dilution.
chimique colorée des deux solutions. Les activités 3
et 4 permettent de mettre en évidence les moyens
de déterminer la valeur de la concentration en espèce
Évaluation diagnostique p. 158 chimique d’une solution : le premier repose sur la cou-
SITUATION 1 leur et sur une échelle de teintes, le second sur une
« Cela dépend de la masse de l’espèce chimique » technique de dosage par comparaison.
n’est pas une réponse spontanée des élèves. L’idée de
l’activité 1 est donc, dans un premier temps, de dénom-
brer en passant par la masse de l’espèce chimique et activités
d’introduire ensuite des grandeurs permettant des Activité 1
comparaisons sans équivoque : la mole et la concen- La façon de compter des chimistes p. 160
tration molaire.
1. De la concentration massique au nombre de
SITUATION 2 molécules
Il est clair ici que la masse (respectivement le volume) 1. On détermine la masse d’une molécule (à l’aide des
d’un échantillon dépend de la masse (respectivement formules brutes) et l’on divise la masse du glucose (res-
du volume) de l’entité présente dans l’échantillon. Il pectivement de cholestérol) présent dans l’échantillon
vaut mieux pour cela passer par le nombre d’entités et par la masse d’une molécule de glucose (respective-
mieux encore, par la quantité de matière. L’activité 2 ment de cholestérol).
48
Glucose Cholestérol b. VNaCℓ = n(NaCℓ)/c = 1,0 ¥ 10–2 L = 10 mL.
Masse 3. Comme l’on doit prélever 10 mL de solution, l’utili-
2,98 ¥ 10-22 6,40 ¥ 10-22
d’une molécule (en g) sation d’une pipette jaugée de 10 mL est la plus judi-
Nombre de molécules cieuse.
4,0 ¥ 1021 2,91 ¥ 1021
contenues dans 1 L de sang
4. La solution obtenue a une concentration 10 fois plus
2. On constate donc l’espèce chimique qui possède la faible que la solution S de départ : elle a donc été diluée
concentration massique la plus élevée n’est pas forcé- 10 fois (le facteur de dilution est 10).
ment celle qui est majoritairement présente en nombre.
La concentration massique ne constitue donc pas un
Activité 3
bon indicateur du nombre d’entités présentes dans un
De la couleur à la concentration p. 162
échantillon donné.
1. a. La quantité de matière contenue dans un volume
2. Du nombre de molécules à la mole
VS est n(KMnO4) = c0 · VS .
0 0
3. a. Une mole de glucose a une masse :
Pour un mélange i : n(KMnO4) = ni = c0 · VS .
1, 2 0
Mg = = 1,8 ¥ 102 g.
6, 67 ¥ 10 -3 Le volume du mélange est Vs = VS + Veau
0
b. Une mole de cholestérol a une masse : n VS
1, 86 donc c c0 0
.
Mc = = 3,87 ¥ 102 g. VS VS Veau
0
4 , 81¥ 10 -3
2.
4. On divise la masse d’une mole de molécules par la N° du mélange 1 2 3 4 5 6
masse d’une molécule :
Concentration
1, 8 ¥ 102 2,0 4,0 6,0 8,0 10 20
a. Ng = = 6,0 ¥ 1023 molécules. c (¥ 10-5 mol · L-1)
2, 98 ¥ 10 -22
3, 87 ¥ 102 3. Plus la concentration de l’espèce chimique colorée
b. Nc = = 6,04 ¥1023 molécules. en solution augmente, plus l’intensité de la couleur de
6, 40 ¥ 10 -22
la solution augmente aussi. Les deux grandeurs sont
5. Aux incertitudes expérimentales près et compte corrélées.
tenu du nombre de chiffres significatifs des données,
4. L’élève doit comparer la teinte de la solution de
une mole de glucose contient autant de molécules de
Dakin à celle de l’échelle de teintes, en plaçant une
glucose qu’une mole de cholestérol contient de molé-
quantité de solution dans un tube à essais permettant
cules de cholestérol.
de travailler avec une même épaisseur de solution. En
6. Le nombre de moles est directement lié au nombre comparant les teintes, on trouve que celle du Dakin se
d’entités, indépendamment de la masse de ces der- situe entre celle du tube 3 et celle du tube 4. La concen-
nières : la concentration molaire est donc un bon indi- tration en permanganate du Dakin est comprise entre
cateur du nombre d’entités présentes dans un échan- 6,0 ¥ 10-5 mol · L-1 et 8,0 ¥ 10-5 mol · L-1.
tillon donné.
5. On trouve c = 6,33 ¥ 10-5 mol · L-1.
Pour conclure 6. Il y a cohérence entre la valeur de la concentration
7. a. et b. La mole représente donc « un paquet de réfé- calculée et la valeur estimée par l’échelle des teintes.
rence » contenant 6,0 ¥ 1023 entités (molécules, atomes
ou ions).
c. La concentration molaire représente le nombre de Activité 4
moles (ou quantité de matière) de soluté dissous par Dosage du glucose p. 163
litre de solution. Ce TP demande à être testé avant sa réalisation par les
élèves, la concentration de la solution-étalon de glu-
Activité 2 cose dépendant de la quantité de matière d’ions com-
Préparation d’une boisson p. 161 plexés Cu2+ de la liqueur de Fehling utilisée. Les sucres
1. a. n(glucose) = c(glucose) · Vsolution = 1,10 ¥ 10–2 mol. dosés sont les sucres réducteurs contenus dans la bois-
n(saccharose) = c(saccharose) · Vsolution = 5,0 ¥ 10–3 mol. son (glucose et fructose).
b. m(glucose) = n(glucose) · M(glucose) = 2,00 g. 1. n0 = c0 · V0.
m(sacharose) = n(saccharose) · M(saccharose) = 1,7 g. 2. La quantité de glucose contenu dans le volume VS
2. a. n(NaCℓ) = c(NaCℓ) · Vsolution = 5,0 ¥ 10–3 mol. versé est la même que précédemment.
Chapitre 10 Concentrations et quantité de matière 49
3. On note cS la concentration de la solution S. On 4 1. a. 1 L = 106 mm3. Le nombre d’hématies conte-
n c ·V nues dans un litre de sang est :
obtient donc cS = 0 = 0 0 .
VS VS N = 4,03 ¥ 106 ¥ 106 = 4,03 ¥ 1012 hématies.
4. La boisson a été diluée 10 fois. Donc c = 10 ¥ cS. b. Ce nombre est compris dans la fourchette normale
du nombre d’hématies. Le sportif n’est pas dopé.
5. La concentration massique en glucose est :
cm = c · M(glucose). 2. n = N/NA = 6,7 ¥ 10–12 mol.
50
3. N(C12H22O11) = 8,8 ¥ 1021 molécules avec le calcul direct. 3. m(glucose) = n’(glucose) ¥ M(glucose)
Si l’on reprend le résultat de la question 2 avec ses deux = 10,9 ¥ 10–3 ¥ 180 = 1,96 g.
chiffres significatifs, on obtient 9,0 ¥ 1021 molécules. On prélève cette masse dans une capsule sur une
balance tarée.
10 1.
4. V(S1) = n’(saccharose)/c1 = 5,00 ¥ 10–2 L = 50,0 mL.
Nom M (g · mol-1) n (mol) V(S2) = n’(Na+)/c2 = 0,10 L = 100 mL.
Glucose 180 1,39
Chlorure de sodium 58,5 1,71 ¥ 10-3
ExErcices de synThèsE
Éthanol 46,0 1,1 ¥ 101
19 1. Concentration massique (m/V) ; concentration
2. On applique la relation : molaire (n/V) ; pourcentage volumique (V’/V).
m(échantillon) = n · M(espèce chimique). 2. a. Vplasma = 3,3 L.
a. m(glucose) = 9,00 ¥ 10–1 g. b. Veau = 3,0 kg.
b. m(chlorure de sodium) = 1,46 ¥ 104 g = 14,6 kg. c. c(Na+) = 4,6 ¥ 10–1 mol · L–1 ; c(K+) = 1,6 ¥ 10–2 mol · L–1 ;
c. m(éthanol) = 0,55 g. c(Cℓ–) = 3,5 ¥ 10–1 mol · L–1 ; c(HCO3–) = 9,4 ¥ 10–2 mol · L–1.
d. m(Na+) = 10,6 g ; m(K+) = 0,62 g ; m(Cℓ–) = 12 g ;
12 1. M(C3H6O3) = 90 g · mol–1.
m(HCO3–) = 5,7 g.
2. m(C3H6O3) = r · V = 37 g. e. c(Fe) = 9 ¥ 10-5 mol · L–1 ; V(O2) = 6,6 mL ;
3. n(C3H6O3) = m(C3H6O3)/M(C3H6O3) = 4,1 ¥ 10–1 mol. V(CO2) = 66 mL.
4. V’ = m(C3H6O3)/r = 73 mL. 20 1. a. V = 1,5 L.
13 1. a. M(C6H12O6) = 180 g · mol–1. b. m(Na+) = 1 800 mg et n(Na+) = 7,83 ¥ 10–2 mol.
b. n(C6H12O6)= m(C6H12O6)/M(C6H12O6) = 2,2 ¥ 10–2 mol. 2. V = n/c = 3,1 L.
2. a. m(eau) = 2,5 ¥102 g. 3. a. n(Na+) = 5,0 ¥ 10–2 mol.
b. M(eau) = 18 g · mol–1. b. m(NaCℓ) = 2,9 g.
c. n(eau) = m(eau)/M(eau) = 14 mol.
21 Taux de glucose dans le sang
Le taux de glucose dans le sang constitue un indicateur de
Objectif 3 : Préparer des solutions par dilution. certaines pathologies, comme le montre le tableau ci-des-
14 1. n(NaCℓ) = c · V = 7,7 ¥ 10–3 mol. sous (voir manuel). Une analyse sanguine réalisée sur un
2. m(NaCℓ) = n(NaCℓ) · M(NaCℓ) = 0,45 g. patient montre que son taux de glucose est de 1,2 mmol L–1.
Chapitre 10 Concentrations et quantité de matière 51
2. Non, la solution de Lugol est hors de l’échelle de n(K+) = n(KCℓ) = 3 ¥ 10–2 mol ;
teintes : sa concentration est trop élevée. Il faut la diluer. n(Cℓ–) = n(NaCℓ) + n(KCℓ) = 1 ¥ 10–1 mol.
3. 2,5 ¥ 10-4 mol · L-1 < c(solution diluée) 3. c(glucose) = 0,28 mol · L–1 ; c(Na+) = 0,1 mol · L–1 ;
< 5,0 ¥ 10-4 mol · L-1. c(K+) = 0,5 mol · L–1 ; c(Cℓ–) = 0,2 mol · L–1.
D’où 2,5 ¥ 10 mol · L < c(Lugol) < 5,0 ¥ 10-2 mol · L-1.
-2 -1
24 1. Une même quantité de liqueur de Fehling est
dosée par une solution de concentration en glucose
En rOute vErs la PrEmIèrE connue, puis par une solution de glucose de concen-
tration inconnue. Dans les deux cas, la quantité de glu-
23 Remarque : pour plus de précision, on pourra inviter
cose est la même, donc c0 · V0 = c1 · V1.
les élèves à effectuer les calculs avec 2 chiffres significa-
tifs, contrairement aux données indiquées sur l’étiquette. 2. c1 = 1,86 ¥10–2 mol · L–1.
1. n(glucose) = 1,4 ¥ 10–1 mol ; n(NaCℓ) = 7 ¥ 10–2 mol ; 3. c = 8c1 = 1,49 ¥ 10–1 mol · L–1.
n(KCl) = 3 ¥ 10–2 mol. 4. cm = 26,8 g · L–1.
2. n(Na+) = n(NaCℓ) = 7 ¥ 10–2 mol ; 5. m(glucose) = 0,45 g (voir fiche pratique 14, p. 331).
52
cHimie cHaPitre
11
manuel, p. 174
Transformations chimiques
et activité physique
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Système chimique. – Décrire un système chimique et son évolution.
– Réaction chimique. – Écrire l’équation de la réaction chimique avec les nombres
– Écriture symbolique de la réaction chimique : équation de stœchiométriques corrects. Exemple d’une combustion.
la réaction chimique. – Pratiquer une démarche expérimentale pour mettre en évidence
l’effet thermique d’une transformation chimique ou physique.
– Étudier l’évolution d’un système chimique par la caractérisation
des espèces chimiques présentes à l’état initial et à l’état final.
L’activité 4 permet d’établir le bilan énergétique de cer-
Les compétences à acquérir du chapitre 11
taines transformations se déroulant dans notre orga-
1. Savoir décrire un système chimique et son
nisme.
évolution.
2. Savoir écrire l’équation chimique d’une transfor- SITUATION 3
mation. Pour modéliser correctement une réaction, l’écriture
3. Connaître les effets thermiques d’une transfor- proposée doit utiliser les symboles exacts et non modi-
mation. fiables des espèces chimiques qui interviennent et doit
aussi respecter la conservation des atomes au cours de
la transformation. Ici, l’écriture proposée n’est pas cor-
Évaluation diagnostique p. 174 recte : il n’y a pas conservation des atomes de carbone
SITUATION 1 et d’hydrogène. Au cours des différentes activités, l’ap-
L’amidon contenu dans le pain est « hydrolysé » prentissage de l’écriture correcte et ajustée d’une équa-
(découpé en molécules plus petites grâce à une réac- tion de réaction sera systématiquement repris.
tion avec l’eau). Cette hydrolyse conduit à la formation
de sucres, d’où la sensation sucrée ressentie. La diges- activités
tion est un ensemble de transformations chimiques
de dégradation des aliments se produisant à plusieurs Activité 1
niveaux de notre appareil digestif. Des réactions dans notre corps p. 176
L’activité 1 est un exemple d’hydrolyse de l’amidon 1. Dans le tube 1, on observe une coloration noire (ou
au laboratoire. bleu très foncé).
Dans le tube 2, on observe l’apparition d’un précipité
SITUATION 2 rouge d’oxyde de cuivre (I) Cu2O.
Aux transformations chimiques est souvent associé
2. et 3. Les tests effectués permettent de parvenir aux
un dégagement de chaleur (transfert thermique). Ces
résultats suivants :
transformations produisent de l’énergie : au quotidien,
nous connaissons nombre de ces transformations appe- Test Eau iodée Liqueur de Fehling
lées « combustions ». Cependant, des transformations
chimiques « qui font du froid » parce qu’elles ont besoin Coloration noire : Incolore : l’amidon
Tube 3
d’énergie existent. il reste de l’amidon a totalement disparu
L’activité 3 met en évidence quelques transforma- Précipité rouge : il y a Précipité rouge : il y a
Tube 4
tions chimiques ou physiques et leur bilan énergétique. apparition de glucose apparition de glucose
53
4. De nouvelles espèces chimiques apparaissent : il s’est Dans la transformation 1 : les ions HCO3– sont en excès
donc produit une transformation chimique. Les réac- par rapport aux ions H+ ; ces derniers sont totalement
tifs sont l’amidon et l’eau, le produit est le glucose. consommés (ils disparaissent) et la solution se teinte en
5. a. Un catalyseur est une espèce chimique qui aug- bleu ; du solide reste et la quantité de matière de CO2
mente la vitesse d’une réaction et que l’on retrouve formé est proportionnelle à la quantité de matière d’ions
intégralement en fin de transformation. H+ consommés, ces derniers limitant la transformation.
b. La salive contient donc une espèce chimique qui Dans la transformation 2 : H+ est en excès par rapport
joue le rôle d’un catalyseur. C’est une enzyme (amy- aux ions HCO3– ; ces derniers disparaissent totalement
lase salivaire) qui joue le rôle de catalyseur. (plus de solide), la solution reste jaune (il reste des ions
H+) et la quantité de matière de CO2 formé est propor-
6. La conservation des atomes doit être respectée :
tionnelle à la quantité de matière d’ions HCO3–, ces der-
C18H30O15 + 3 H2O Æ 3 C6H12O6.
niers limitant la transformation.
Remarque : la transformation 2 consomme 2,4 fois
Activité 2
(1,2 ¥ 10–2/5 ¥ 10–3) plus de HCO3– que la transformation
Évolution d’un système chimique p. 177
1, le volume de CO2 obtenu est donc 2,4 fois plus grand
1. Il faut réaliser un test à l’eau de chaux, connu des élèves que celui obtenu par la transformation 1, ce qui est véri-
depuis le collège, pour identifier la présence de CO2. fié par la mesure des volumes.
2. 6. L’arrêt de la transformation dépend d’un des réac-
Transf. 1 Transf. 2 tifs de la transformation : celui qui s’épuise en premier
Couleur de la solution stoppe la réaction (on le qualifiera de réactif limitant).
Jaune Jaune
dans l’état initial Dans le premier cas, le réactif limitant est l’ion H+ de
l’acide chlorhydrique ; dans le second cas, c’est l’ion
Couleur de la solution hydrogénocarbonate.
Bleu Jaune
dans l’état final
Reste-t-il du solide
dans l’état final ?
Oui Non Activité 3
Effets thermiques p. 178
Volume de gaz Environ Environ
dans l’état final 120 mL 285 mL
1. Expérience 1 : transformation chimique, car le chan-
gement de coloration indique un changement d’es-
3. pèce chimique dans le milieu.
Quantité de matière (mol) Transf. 1 Transf. 2 Expérience 2 : transformation chimique, car le trouble
NaHCO3 (s) 1,2 ¥ 10–2 1,2 ¥ 10–2 de l’eau de chaux met en évidence la formation de
5 ¥ 10–3 2 ¥ 10–2
dioxyde de carbone.
H+ (aq)+ Cℓ- (aq)
Expérience 3 : transformation physique.
4. Expérience 4 : transformation physique, car il s’agit
Transformation 1 : d’une fusion (passage d’un corps de l’état solide à
l’état liquide : seules les liaisons intermoléculaires sont
État initial du système État final du système
• HCO3– : 1,2 ¥ 10–2 mol • HCO3– : < 1,2 ¥ 10–2 mol affectées).
• Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol • Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol 2. a. L’augmentation de température d’un système
Æ
• H+ : 5 ¥ 10–3 mol • Cℓ– : 5 ¥ 10–3 mol montre que ce système a reçu de l’énergie.
• Cℓ– : 5 ¥ 10–3 mol • Eau : solvant en excès b. Expérience 1 : la température du système constitué
• Eau : solvant en excès • CO2 : 120 mL du mélange des solutions augmente ; la réaction entre
l’acide chlorhydrique et la soude libère de l’énergie qui
Transformation 2 :
est reçue par le système.
État initial du système État final du système Expérience 2 : la température du bécher et de l’air envi-
• HCO3– : 1,2 ¥ 10–2 mol • Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol ronnant augmente, ils reçoivent de l’énergie ; cette
• Na+ : 1,2 ¥ 10–2 mol • H+ : < 2 ¥ 10–2 mol
Æ énergie est libérée par la réaction de combustion de
• H+ : 2 ¥ 10–2 mol • Cℓ– : 5 ¥ 10–3 mol
la bougie.
• Cℓ– : 2 ¥ 10–2 mol • Eau : solvant en excès
Expérience 3 : dans le cas de la dissolution du chlo-
• Eau : solvant en excès • CO2 : 288 mL
rure d’ammonium, la température du système dimi-
5. L’équation de la réaction montre que HCO3– et H+ nue ; l’eau perd de l’énergie, elle la fournit au chlorure
réagissent dans un rapport 1/1, c’est-à-dire, au niveau d’ammonium pour réaliser sa dissolution. Dans le cas
macroscopique, mole à mole. de la dissolution de l’hydroxyde de sodium, la tempéra-
54
ture du système augmente : l’eau reçoit de l’énergie et 2. Un réactif (respectivement un produit) est une espèce
cette énergie est libérée lors de la dissolution du solide. chimique dont la quantité de matière diminue (res-
Expérience 4 : la température augmente, la cire reçoit pectivement augmente) au cours de la transformation
de l’énergie et fond. chimique.
3. Une transformation exothermique est une transfor- 3. La masse d’un système chimique reste constante au
mation qui libère de l’énergie par transfert thermique cours d’une transformation chimique.
et la cède à ce qui se trouve dans son environnement. 4. Une transformation chimique s’arrête dès lors qu’un
Une transformation endothermique est une transforma- des réactifs a été totalement consommé.
tion qui absorbe de l’énergie par transfert thermique.
Elle prend cette énergie à son environnement. 2 1. différente
4. Les transformations exothermiques sont les expé- 2. augmente.
riences 1 et 2 et la dissolution de l’hydroxyde de sodium. 3. diminue.
Les transformations endothermiques sont la dissolution
4. reste constante.
du chlorure d’ammonium et l’expérience 4.
3 Transformations physiques : a et c.
Activité 4
Transformations chimiques : b, d et e.
Le sportif : une usine à transformations
chimiques p. 179 4 Système A. Réactifs : C et O2 ; réactif limitant : O2 ;
1. Un processus aérobie est un processus se produisant roduit : CO2 ; espèce spectatrice : N2.
p
en présence de dioxygène, contrairement au proces- Système B. Réactifs : Cu2+ et Zn ; réactifs limitants : Zn
sus anaérobie qui s’effectue, quant à lui, en l’absence et Cu2+ ; produits : Cu et Zn2+ ; espèces spectatrices :
totale de dioxygène. H2O et SO42-.
2. a. La transformation se produisant lors d’un proces- 5 1. Butane, dioxygène et diazote.
sus aérobie peut être considérée comme une combus-
2. a. Le butane, car sa quantité diminue visiblement.
tion complète.
b. Les réactifs sont le butane et le dioxygène de l’air.
b. C6H12O6 + 6 O2 Æ 6 CO2 + 6 H2O.
c. Le réactif limitant est le butane.
3. a. Énergie musculaire = 2 800 ¥ 25 % = 700,0 kJ.
11 500 3. a. Le test à l’eau de chaux met en évidence le dioxyde
b. n(glucose) = = 16,42 mol. de carbone.
700, 0
b. Le sulfate de cuivre anhydre met en évidence la pré-
mglucose = 2,96 ¥ 103 g ª 3 kg. sence d’eau.
Ce résultat, important, montre que d’autres sources 4. Le diazote est une espèce spectatrice.
d’énergie sont mises à contribution dans l’organisme.
5.
4. a. Les autres sources énergétiques sont les lipides
et les protides. État initial État final
• Butane • Dioxygène
b. 2 C15H26O6 + 37 O2 Æ 30 CO2 + 26 H2O.
• Dioxygène Æ • Diazote
5. C6H12O6 Æ 2 C3H6O3. • Diazote • Dioxyde de carbone
6. Une combustion complète. • Eau
7. Les réactifs d’une combustion complète d’une espèce
chimique donnée sont l’espèce chimique elle-même (le 6 1. Dioxygène O2 (g) et fer Fe (s).
combustible) et le dioxygène en excès (le comburant). 2. C’est une transformation chimique, car il y a forma-
Les produits de la réaction sont du dioxyde de carbone tion d’une nouvelle espèce chimique qui s’accompagne
et de l’eau. Cette transformation est toujours exother- de la production de lumière et d’un transfert thermique
mique. (libération de chaleur).
3. Le fer et le dioxygène sont consommés : ce sont les
exercices réactifs.
4. L’oxyde de fer est formé, c’est un produit.
Objectif 1 : Décrire un système chimique est
son évolution. 5. Oxyde de fer Fe2O3 (s) et Fe (s).
1 1. Un système est le siège d’une transformation État initial État final
chimique lorsque la nature chimique de ses consti- • Dioxygène Æ • Fer
tuants change. • Fer • Oxyde de fer
Chapitre 11 Transformations chimiques et activité physique 55
Objectif 2 : Modéliser une transformation 14 a. Transformation chimique exothermique.
chimique par une équation. b. Transformation chimique exothermique.
7 a. Correct. c. Transformation physique exothermique.
b. Faux : 3 Fe (s) + 2 O2 (g) Æ Fe3O4 (s). d. Transformation physique endothermique.
c. Correct. 15 1. a. Non, la solidification de l’eau est une transfor-
d. Faux : CaCO3 (s) + 2 H+ (aq) mation physique.
Æ H2O (ℓ) + Ca2+ (aq) + CO2 (g). b. De la glace qui fond reçoit de l’énergie, le processus
9 1. N2 (g) + 2 H2 (g) Æ N2H4 (g). inverse absorbe donc de l’énergie et est donc endother-
mique.
2. 2 C2H6 (g) + 7 O2 (g) Æ 6 H2O (ℓ) + 4 CO2 (g).
2. La dissolution du nitrate d’ammonium est donc
3. CuO (s) + 2 H+ (aq) Æ Cu2+ (aq) + H2O (ℓ). endothermique, elle reçoit l’énergie de l’eau, qui voit
4. 11 H2O (ℓ) + 6 CO2 (g) Æ C12H22O11 (s) + 6 O2 (g). son stock d’énergie diminuer suffisamment ici pour voir
5. CH4 (g) + 2 Cℓ2 (g) Æ C (s) + 4 HCℓ (g). son état physique changer.
6. C2H6O (ℓ) + 3 O2 (g) Æ 3 H2O (ℓ) + 2 CO2 (g). 16 1. (NH4)2Cr2O7 (s) Æ Cr2O3 (s) + 4 H2O (ℓ) + N2 (g).
7. Zn (s) + 2 H+ (aq) Æ Zn2+ (aq) + H2 (g). 2. La transformation est exothermique, l’énergie libé-
rée lui permet de s’auto-entretenir.
10 L’airbag
L’airbag est un coussin frontal qui se gonfle très rapide-
ment lors d’une collision, de façon à éviter tout contact ExErcices de synThèsE
entre le conducteur et le volant, par exemple. Au moment 18 1. Conservation des atomes (éléments) et conser-
du choc, une étincelle active la décomposition thermique vation de la charge.
de l’azoture de sodium solide (NaN3). Il se forme du métal 2. a Cr2O72- (aq) + b H3O+(aq) + c C2H6O (aq)
sodium (Na) et il y a libération de diazote moléculaire (N2). Æ d Cr3+ (aq) + e C2H4O2 (aq) + f H2O (ℓ).
1. Identifier le(s) réactif(s) et le(s) produit(s) de la réaction
Conservation Relations
chimique.
L’azoture de sodium NaN3 solide est le réactif, le sodium chrome 2a = d
métal Na et le diazote N2 gazeux sont les produits. oxygène 7a + b + c = 2e + f
56
3. Il reste de l’eau (s’il n’y en avait pas, il ne resterait ni 2. Les produits détectés sont l’eau et le dioxyde de car-
solide ni liquide, ce qui n’est pas le cas ici), qui est donc bone : on peut éliminer la proposition b .
le réactif en excès. 3. a. n(solide) = n(NaHCO3)/2.
4. Na (s) + H2O (ℓ) Æ Na+ (aq) + OH- (aq) + H2 (g). b. M(NaHCO3) = 84 g · mol-1 ; M(Na2O) = 62 g · mol-1 ;
21 1. a. C6H12O6 (s) + 6 O2 (g) Æ 6 CO2 (g) + 6 H2O (ℓ). M(Na2CO3) = 106 g · mol-1.
b. n(glucose) = 3 ¥ 10-2 mol. c. n(NaHCO3) = 2,4 ¥ 10-2 g.
L’énergie libérée est E = 3 ¥ 10-2 ¥ 2 800 = 84 kJ. d. n(solide) = 1,2 ¥ 10-2 mol.
Avec le calcul direct, on obtient E = 93 kJ. Si le solide formé est du Na2O, la masse sera :
msolide = 0,7 g.
2. a. 2 C18H34O2 (s) + 51 O2 (g)
Si le solide formé est du Na2CO3 la masse sera :
Æ 36 CO2 (g) + 34 H2O (ℓ).
msolide = 1,3 g.
b. n(acide oléique) = 2 ¥ 10-2 mol. L’énergie libérée est
E = 2 ¥ 10-2 ¥ 11 120 = 2 ¥ 102 kJ. e. On déduit des résultats précédents que la bonne
proposition est la d .
22 1. Le gaz formé est du dioxyde de carbone CO2.
24 1. Chaque fois que deux molécules de monoxyde
2. HCO3- (s) + H+ (aq) Æ CO2 (g) + H2O (ℓ).
de carbone rencontrent une molécule de dioxygène,
3. et 4. mCO m1 - m2 . il se forme deux molécules de dioxyde de carbone.
2
Expérience 1 0,22 g Acide chlorhydrique b. Le réactif limitant est CO, puisqu’il reste du dioxy-
Expérience 2 0,44 g Les deux simultanément gène.
c. 4 molécules de CO2, 3 molécules d‘O2 et 1 molécule
Expérience 3 0,44 g Hydrogénocarbonate de sodium
de CO.
5. La quantité de matière de produit formé dépend de 3. Au niveau macroscopique, à chaque fois que 2 moles
celle du réactif limitant. de CO sont simultanément consommées avec une mole
de O2, il se forme 2 moles de CO2.
En rOute vErs la PrEmIèrE 4. Mélange 1 : 1 mole de O2 et 4 moles de CO2.
23 1. On peut éliminer la proposition a , qui ne res- Mélange 2 : 5 moles de O2, 10 moles de CO2.
pecte pas la conservation de l’atome de carbone. Mélange 3 : 6 moles de CO2.
Chapitre 11 Transformations chimiques et activité physique 57
cHaPitre pHYsiQue
12
manuel, p. 190
Pression et plongée
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Pression d’un gaz, pression dans un liquide. – Utiliser la relation P = F/S, F étant la force pressante exer-
– Force pressante exercée sur une surface, perpendiculaire- cée sur une surface S, perpendiculairement à cette surface.
ment à cette surface. – Savoir que la différence de pression entre deux points d’un
– Pression dans un liquide au repos, influence de la profondeur. liquide dépend de la différence de profondeur.
– Dissolution d’un gaz dans un liquide. – Savoir que la quantité maximale de gaz dissous dans un
– Loi de Boyle-Mariotte, un modèle de comportement de gaz, volume donné de liquide augmente avec la pression.
ses limites. – Pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle
à partir d’une série de mesures.
autre sont mises en œuvre dans les activités 2 et 4. Si
Les compétences à acquérir du chapitre 12
la relation de proportionnalité et sa représentation sont
1. Utiliser la relation P = F/S entre force pressante
plutôt bien connues des élèves, il est aussi important
et pression.
de savoir identifier, à partir d’une simple lecture gra-
2. Expliquer, dans un liquide, l’influence de la pro-
phique, des grandeurs inversement proportionnelles.
fondeur sur la pression.
Les relations et expressions littérales sont connues des
3. Comprendre les effets physiologiques ressentis
élèves : d’une part, durée Dt et distance d sont propor-
en plongée subaquatique.
tionnelles (à vitesse v constante), ainsi d = v · Dt. D’autre
part, vitesse moyenne v et durée Dt sont inversement
proportionnelles (à d constante), ainsi v = d/Dt.
Évaluation diagnostique p. 190
SITUATION 1 SITUATION 3
L’objectif de la situation est un rappel des acquis du Le bilan en podologie proposé représente la réparti-
collège sur la dissolution des gaz dans les liquides. La tion du poids du patient sur l’aire de la surface de ses
respiration des poissons prouve que le dioxygène de pieds. Cette situation permet un retour sur les notions
l’air est soluble dans l’eau. de force et d’aire d’une surface, deux grandeurs utili-
sées dans l’activité 2. Dans ce chapitre, il est impor-
Cette propriété de dissolution des gaz dans les liquides
tant de ne pas confondre masse et poids d’une part,
est importante en plongée (activité 3) : les tissus du
aire d’une surface et volume d’autre part.
corps humain, le plasma sanguin sont essentiellement
constitués d’eau (respectivement de 60 à 70 % et 90 %). Contrairement aux habitudes et en toute rigueur, il est
Le diazote et le dioxygène de l’air inspirés par le plon- incorrect d’exprimer un poids en kg : le poids étant
geur s’y dissolvent. Le dioxygène y est consommé, une force, il doit l’être en newton. Il y a donc confu-
contrairement au diazote. sion entre poids et masse sur le document. Le bilan
devrait indiquer un poids de 735 N et une répartition
SITUATION 2 moyenne (poussée) de 4,45 N · cm-2.
Cette situation sollicite lecture et interprétation gra- Cette situation amorce une première réflexion sur
phiques (en cohérence avec la fiche méthode p. 316 le rapport poids/surface. Le poids n’est pas réparti
du manuel de l’élève). équitablement sur les deux pieds. La pression atteint
Des constructions graphiques permettant de déter- 11,9 N · cm-2 sur une petite surface du pied droit en
miner l’évolution d’une grandeur en fonction d’une rouge.
58
Les mesures montrent que la profondeur de la défor-
activités
mation augmente avec la masse des objets, donc leur
Activité 1 poids, et diminue avec l’aire de la surface de contact.
Action mécanique des fluides
2. La pression P exercée par un objet sur une surface
et force pressante p. 192
est proportionnelle à l’intensité F de la force exercée,
1. La bouteille se déforme, elle s’effondre sur elle-même ici le poids, et inversement proportionnelle à l’aire S de
lorsque l’air qu’elle contient en est retiré. la surface pressée. Le modèle qui convient est : P = F/S.
2. a. Une action mécanique ne se manifeste que par Un exercice permet d’appliquer cette conclusion à la
ses effets. La déformation de la bouteille met donc en situation déclenchante. Le yéti (s’il existe) ne laisse pas
évidence l’existence d’une action mécanique. forcément les empreintes les plus profondes.
b. Cette action mécanique est exercée par l’air atmos- On donne les masses suivantes : mchien = 15 kg ;
phérique sur l’ensemble des parois de la bouteille en mrandonneur = 90 kg ; myéti = 350 kg.
contact avec lui. Au départ, l’air exerce une poussée des Surface d’un pied ou d’une patte : Schien = 7,0 cm2 ;
deux côtés des parois de la bouteille. Si l’air à l’intérieur Srandonneur = 300 cm2 ; Syéti = 700 cm2.
est retiré, l’action ne s’exerce plus que sur les parois Lors de son déplacement, deux pattes du chien sont
extérieures : la bouteille s’effondre sur elle-même. simultanément en contact avec la couche de neige. On
3. a. L’eau s’échappe de la bouteille selon des direc- peut prendre g = 9,79 N/kg à une altitude de 2 500 m.
tions normales à sa surface. Pchien = 1,0 bar ; Prandonneur = 0,29 bar ; Pyéti = 0,49 bar.
b. La force pressante modélisant l’action mécanique exer- 2. Réaliser un profondimètre
cée par le liquide dans la bouteille est perpendiculaire à 1. L’expérience consiste à mesurer la pression absolue P
sa surface et orientée du fluide vers la surface pressée. au sein du liquide (eau) à l’aide d’un capteur de pression
4. a. L’intensité des jets d’eau est d’autant plus grande que pour différentes profondeurs h. Il convient de graduer
la hauteur de liquide au-dessus du trou est importante. à l’avance l’éprouvette à l’aide d’un double décimètre.
b. L’intensité de la force pressante exercée par le fluide Une mesure tous les 5 cm permet d’effectuer jusqu’à
à l’intérieur de la bouteille semble donc dépendre la 7 mesures sur une éprouvette de 30 cm de hauteur.
hauteur de liquide ou de la profondeur. Une saisie informatique permet d’obtenir les résul-
5. Un fluide, gaz ou liquide, exerce une action mécanique tats suivants :
sur la surface des objets avec lesquels il est en contact.
Cette action peut être modélisée par une force nommée
force pressante. Cette force (qui peut s’exercer dans toutes
les directions) présente les caractéristiques suivantes : sa
direction est perpendiculaire à la surface pressée, son sens
est celui du fluide vers la surface pressée et son intensité
augmente avec la profondeur.
Activité 2
Plongée dans la notion de pression p. 193
1. Modifier une pression
1. Afin de déterminer l’influence d’un paramètre sur
Le graphique P = f(h) (h en m) peut être obtenu à l’aide
la profondeur de la déformation, il faut faire varier ce
d’un tableur. Il s’agit de la représentation d’une fonc-
paramètre en maintenant les autres constants et obser-
tion affine de type y = a x + b soit P = a h + b.
ver la déformation provoquée par l’action sur le sup-
port. Pour une surface d’aire constante, poser les dif- 2. Le coefficient directeur représente la variation de la
férentes masses sur le support déformable et mesurer pression hydrostatique pour une plongée de 1 m. La
la profondeur de la déformation de la surface à l’aide pression hydrostatique augmente de 1 bar lorsque la
d’une règle graduée. Renouveler l’expérience à masse profondeur d’immersion augmente de 10 m.
constante avec les disques de différents diamètres. Il est 3. Un profondimètre est un capteur de pression qui
important de se replacer avant chaque mesure dans les traduit la pression mesurée en profondeur à partir du
mêmes conditions : farine non tassée (utiliser une spa- graphique ou de la relation entre P et h.
tule pour agiter entre 2 mesures), surface plane. Réa- En toute rigueur, le profondimètre affiche 0 en surface :
liser des mesures à l’aide d’un réglet ou double déci- il s’agit donc d’un manomètre différentiel qui s’affran-
mètre en le plongeant dans la farine. chit de l’ordonnée à l’origine.
Chapitre 12 Pression et plongée 59
Activité 3 Remarque : dans le cas de l’utilisation d’un tuyau long,
Les paliers de décompression p. 194 augmenter le volume d’air mesuré de celui piégé dans
1. La pression augmente avec la profondeur d’immer- la tuyauterie. L’exploitation pourra se faire à l’aide de la
sion (voir activité 2). Dans le cas de l’eau, elle augmente fiche p. 320 du manuel de l’élève.
de 1 bar tous les 10 m. 4. Le tableau de mesures indique que volume et pres-
2. Le diazote de l’air inspiré se dissout dans le sang et sion d’un gaz sont deux grandeurs inversement pro-
les tissus du corps du plongeur (constitués principale- portionnelles.
ment d’eau). Plus un plongeur descend en profondeur, 5. Un parallèle peut être effectué avec la situation 2
plus il y a de diazote qui se dissout. de l’évaluation diagnostique. La forme du graphique
3. a. À l’inverse, lorsque la pression baisse (lors d’une et la réponse à la question 4 permettent de proposer
remontée en surface), la quantité de gaz dissous dans une relation du type v = d/Dt soit P = k/V avec k une
les liquides (suite à la plongée) devient pendant un constante (en hPa · mL).
moment supérieure à ce qu’elle devrait être compte 6. Le produit P · V est constant.
tenu de la nouvelle pression : le plongeur est dans un 7. À température constante, le volume V d’une quan-
état de sursaturation. Le diazote tend alors à reprendre tité de gaz donnée varie de façon inversement propor-
sa forme gazeuse. Dans le cas d’une remontée trop tionnelle à la pression P qu’il subit : le produit P · V est
rapide, il peut se produire un accident de décompres- constant.
sion, l’élimination du diazote restitué par les tissus se 8. Lorsque la profondeur augmente, la pression aug-
traduisant alors par la formation de bulles de gaz au mente également. Le produit P · V étant constant, le
sein même des tissus, muscles… volume d’air va diminuer.
b. Ces bulles de gaz perturbent la circulation sanguine
et peuvent même obstruer des vaisseaux sanguins :
c’est l’embolie gazeuse. Les conséquences peuvent être
graves (paralysies, arrêts cardio-respiratoires…). exercices
c. Ce phénomène peut être évité en effectuant une OBJECTIF 1 : Utiliser la relation P = F/S entre force
remontée lente (15 m · min-1 maximum) et en respec-
pressante et pression.
tant des paliers de décompression (pauses de quelques
minutes à des profondeurs fixées pour permettre au 1 1.
diazote d’être éliminé par les poumons). Cas n° 1 Cas n° 2 Cas n° 3
F en N 4,5 ¥ 102 4,5 ¥ 102 9,0 ¥ 102
4. a. L’ouverture d’une bouteille d’eau gazeuse s’accom-
pagne d’un dégazage : le dioxyde de carbone dissous S en m2 2,5 ¥ 10-2 5,0 ¥ 10-2 2,5 ¥ 10-2
dans le liquide tend à reprendre sa forme gazeuse. P en Pa 1,8 ¥ 104 9,0 ¥ 103 3,6 ¥ 104
b. Lors de l’ouverture d’une bouteille d’eau gazeuse, la Expression P = F/S F = P · S S = F/P
pression à la surface du liquide diminue brutalement.
2. a. Pour une surface S donnée, la pression P exercée
5. La quantité de gaz dissous dans un liquide dépend
est proportionnelle à la force pressante F : lorsque F
de la pression exercée par le gaz à la surface du liquide.
est doublée, P est doublée.
b. Pour une force pressante donnée, la pression est
Activité 4 inversement proportionnelle à la surface pressée :
La loi de Boyle-Mariotte p. 195 lorsque S est doublée, P est diminuée de moitié.
2. et 3. Exemples de résultats :
2 1. S = 2,074 ¥ 10-4 m2.
2. P = m · g soit P = 2,3 ¥ 10-2 N.
3. P = 111 Pa = 1,1 ¥ 102 Pa.
4 1. 185 bar = 1,85 ¥ 107 Pa.
60
2. S = 1,37 ¥ 10-4 m2 soit 1,37 cm2 soit un diamètre de 3. La pression absolue double entre 0 et 10 m, puis entre
1,32 cm. 10 et 30 m, puis encore entre 20 et 50 m. C’est donc
entre 0 et 10 m que la variation est la plus importante
6 1. DP = 1,2 - 1,0 = 0,20 bar = 2,0 ¥ 104 Pa. et que les précautions à prendre le sont tout autant.
2. Une pression de 2,0 ¥ 10 4 Pa correspond à 4. a. h = 10 Phydro.
2,0 ¥ 104 N · m–2 soit 2,0 N · cm–2. b. h = 10 (Pabs - Patm).
3. F = 3,0 ¥ 104 N soit le poids d’une masse de 3,1 tonnes.
10 1. Pabs = 3,8 bar.
7 1. F1 = 6,5 N. 2. Il subira une pression de 2,5 bar lors de son passage
2. F2 = 9,8 N. à 15 m de profondeur.
3. 3. Le profondimètre mesure une pression relative, la
pression hydrostatique, puis la convertit en profondeur.
4. Pabs = Patm + Phydro. En utilisant les unités bar et m :
dF2
Phydro = h/10 et Patm = 1.
dF1
11 1. 1,3 ¥ 103 hPa = 1,3 bar. Le plongeur se trouve à
13 m de profondeur (il s’agit ici d’une pression relative).
2. La pression relative vaut 0,6 bar.
4. Les tympans se déforment et le nageur peut ressen- 3. Si Pabs = 1,3 bar, alors Phydro = 0,3 bar et h = 3 m : le
tir une gêne qui peut se transformer en douleurs pour 1er palier est alors dépassé et le second est atteint direc-
des profondeurs plus importantes. tement.
5. La manœuvre de Valsalva a pour but de rééquili- 4. La connaissance du type de pression mesurée est
brer les pressions de part et d’autre du tympan pour essentielle en plongée. Si le protocole de décompres-
sion n’est pas respecté, un accident de décompression
lui rendre sa forme initiale.
est possible et peut avoir des conséquences graves.
Pour cette raison, les plongeurs utilisent des profondi-
OBJECTIF 2 : Expliquer, dans un liquide, l’influence mètres qui leur indiquent directement la profondeur.
de la profondeur sur la pression.
12 1. La force pressante exercée par l’air atmosphé-
8 1. a. La profondeur d’immersion a pour effet d’aug- rique sur la surface du liquide dans la cuve est respon-
menter la pression hydrostatique : 1 bar de plus tous sable de la hauteur de la colonne de mercure restant
les 10 m. dans le tube. Le poids de la colonne de 760 mm de Hg
b. La pression absolue est la valeur réelle de la pres- est ainsi équivalente à cette force pressante.
sion, c’est-à-dire la valeur mesurée par rapport au vide,
le zéro de pression. Une pression relative est une pres- 2. Le poids de la colonne de mercure est donné par :
sion différentielle, c’est-à-dire la différence entre la pres- PHg = rHg · h · S · g.
sion exercée par le fluide et la pression atmosphérique. PHg = 13,6 ¥ 103 ¥ 760 ¥ 10-3 ¥ 1,00 ¥ 9,81 = 1,01 ¥ 105 N
pour 1 m2.
2. a. Le capteur est un manomètre, gradué en bar. soit PHg = 1,01 ¥ 105 Pa.
b. Une pression hydrostatique est une pression relative,
il faut donc utiliser l’axe inférieur pour une telle mesure. 3. PHg = Patm.
c. La pression absolue mesurée est de 1,2 bar soit une 13 1.
pression relative de 0,2 bar.
∆tmax (min)
9 1. Pabs = Phydro + Patm.
300
2.
250
Profondeur h Phydro Patm Pabs
0m 0 bar 1 bar 1 bar 200
10 m 1 bar 1 bar 2 bar 150
20 m 2 bar 1 bar 3 bar 100
35 m 3,5 bar 1 bar 4,5 bar
50
50 m 5 bar 1 bar 6 bar h (m)
0,5 km 50 bar 1 bar 51 bar 0 10 20 30 40 50
Chapitre 12 Pression et plongée 61
2. À 18 m de profondeur, il est possible de rester 50 min 20 1. s est exprimée dans la même unité que la concen-
environ et de remonter sans réaliser le palier. tration molaire, notée c en chimie.
3. Non, lorsque h est doublée, Dt n’est pas réduit de moi- 2. nN2 = c · V soit 2,8 ¥ 10-3 mol.
tié mais beaucoup plus, elle est divisée par 8 soit 23. Le
3. Sous 3 bar de pression, s est triplée. Il y a donc 3 fois
modèle pourrait être du type Dt = k/h3 sur ce domaine. plus de diazote dissous dans le sang. nN2 = 8,4 ¥ 10-3 mol.
4. La pression diminuant, le diazote reprend sa forme
OBJECTIF 3 : Comprendre les effets physiologiques gazeuse.
ressentis en plongée subaquatique. 5. Si la remontée est trop rapide, le diazote reprend
14 2. À température constante, le volume V d’un gaz sa forme gazeuse directement au sein des tissus où il
est inversement proportionnel à la pression P qu’il se trouve. Ce dégazage brutal forme des bulles de gaz
exerce. Lorsque V est doublé, P est divisée par 2. qui peuvent obstruer les vaisseaux sanguins et provo-
quer de graves accidents : c’est l’embolie gazeuse.
16 1. Le volume occupé par cette quantité d’air sera
3 fois plus petit soit 1,7 L.
2. Le volume occupé par cette quantité d’air sera 5 fois ExErcices de synThèsE
plus important soit 10 L. 21 1. La plongée dure 41 min.
17 1. Lors de la remontée, la pression diminuant, la 2. a. La pression maximale subie sera de 3,5 bar.
bulle d’air enfermée dans la cavité va chercher à se dila- b. F = 5,6 ¥ 105 N.
ter. Ici, le volume va chercher à atteindre 10 mm3. S’il c. F = P = m · g soit m = 57 tonnes !
s’agit d’un plombage mal refermé, celui-ci peut s’arra- d. La pression subie sera 3,5 fois plus importante à 25 m
cher ; la dent peut aussi éclater en cas de fortes diffé- de profondeur soit : V = 2,1 L.
rences de pression. e. Elle sera plus importante.
2. Il est vivement conseillé de se soumettre réguliè- 3. Le plongeur doit effectuer 1 palier à 3 m pour désa-
rement à une visite chez le dentiste afin de conserver turer l’organisme en diazote (évacuer et éliminer le dia-
une dentition saine. zote supplémentaire dissous).
62
24 1. exercée par l’air atmosphérique est supérieure au
poids de l’eau.
Manomètre
4. Quelle hauteur de liquide est nécessaire pour faire tom-
ber la feuille ?
Le poids P d’une colonne d’eau est donné par :
2. Le volume de gaz enfermé au départ est de 20,0 mL.
P = reau · h · S · g.
3. P · V = constante : ce résultat est prévisible d’après la La hauteur de la colonne est obtenue par :
loi de Boyle-Mariotte car la température est constante. h = P/(reau · S · g).
4. Il ne faut pas comprimer l’air en dessous d’un volume Pour compenser une force pressante F = 304 N, la hau-
de 8,2 mL. teur de la colonne d’eau doit être égale à : h = 10 m.
Chapitre 12 Pression et plongée 63
cHaPitre pHYsiQue
13
manuel, p. 206
Pression et sport
en altitude
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Pression d’un gaz. – Savoir que dans les liquides et les gaz la matière est consti-
tuée de molécules en mouvement.
– Savoir que, à pression et température données, un nombre
donné de molécules occupe un volume indépendant de la
nature du gaz.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour établir un modèle
à partir d’une série de mesures.
il est question de vérifier un modèle que les élèves ont
Les compétences à acquérir du chapitre 13
vu au collège : un gaz est constitué de particules (molé-
1. Savoir décrire un liquide et un gaz à l’échelle
cules ou atomes) qui se déplacent librement.
microscopique.
La diffusion est une propriété relative aux gaz unique-
2. Savoir décrire la pression atmosphérique et son
ment. Un gaz va peu à peu occuper tout le volume qui
évolution.
lui est fourni, car les molécules de gaz se déplacent dans
3. Savoir que le volume occupé par un nombre
toutes les directions et vont peu à peu se répartir dans
donné de molécules est indépendant de du gaz.
tout le volume disponible.
Autre possibilité pour introduire ce modèle : une bou-
teille de parfum ouverte à un endroit d’une pièce va
Évaluation diagnostique p. 206 peu à peu diffuser le parfum dans toute la pièce. Cet
SITUATION 1 exemple permet de mettre en défaut la conception
Cette situation met en évidence une conception très selon laquelle une odeur ne serait pas « matérielle ».
souvent présente dans l’esprit des élèves : l’air n’est Le modèle microscopique sera réinvesti dans les acti-
pas pesant. Elle est l’occasion de se poser la question vités 1 et 2, où il permettra notamment de faire le lien
du poids de l’air et de mettre à l’épreuve cette concep- entre comportement des molécules et grandeurs phy-
tion. En effet, peut-on dire d’un ballon dirigeable, fait siques macroscopiques.
de matière, qu’il est aussi, voire plus léger que l’air ? Du
coup, comment peut-on être plus léger que quelque SITUATION 3
chose qui n’a pas de masse ? On a tendance à dire que le ballon éclate à haute alti-
L’élève sera amené à confronter ses idées et à en déduire tude car sa pression intérieure est plus forte que la
que l’air est constitué de molécules (de diazote et de pression extérieure, ce qui est faux : en effet, la pres-
dioxygène essentiellement). Les molécules constituent sion à l’intérieur s’équilibre avec la pression extérieure
la matière qui nous entoure et, de ce fait, comme un à chaque instant, étant entendu que lorsque le volume
solide ou un liquide, l’air est pesant. du ballon devient assez grand, la force due à l’élasticité
La notion de masse pour différents gaz sera utilisée pour du ballon est négligeable devant les forces de pression.
introduire le volume molaire des gaz dans l’activité 3. Si le ballon éclate, c’est tout simplement en raison de
l’augmentation de son volume : au fur et à mesure que
SITUATION 2 la pression diminue, le volume augmente, et ce jusqu’à
Le modèle particulaire du gaz peut avoir été rappelé ce que la limite d’élasticité du ballon soit atteinte. Ce
précédemment pour justifier qu’un gaz est pesant. Ici, raisonnement est repris dans l’activité 1.
64
gaz de l’atmosphère restent inchangées dans la tropos-
activités
phère, seule la quantité totale de gaz dans un même
Activité 1 volume diminue.
Uu ballon pour mesurer la pression p. 208
1. a. On lit sur la figure 2 que l’altitude maximale atteinte Activité 3
par le ballon est d’environ 30 000 m (30 km) au bout de La loi d’Avogadro-Ampère p. 210
80 minutes. 1. On procède à une première pesée de la bouteille, avec
b. Puisque le ballon atteint à ce moment-là son alti- l’air qu’elle contient (première ligne du tableau). On rem-
tude maximale, on peut en conclure que, 80 minutes plit cette bouteille à l’aide d’un gaz choisi parmi ceux
après son décollage, la baudruche a éclaté. proposés (dioxygène, dioxyde de carbone, méthane)
2. a. Si l’on observe la figure 3, on peut en conclure que et on pèse de nouveau la bouteille (deuxième ligne du
la pression diminue avec l’altitude. tableau).
b. Les pressions s’équilibrent de chaque côté de la mem- Pour mesurer la masse d’air contenue dans la bouteille, on
brane de la baudruche. La pression à l’intérieur du bal- pourra utiliser la méthode de récupération d’un gaz par
lon évolue de façon identique à la pression à l’extérieur. déplacement d’eau. L’air peut être prélevé dans un ballon
3. a. Les molécules d’air contenues dans le ballon et dont on connaît la masse. Une seconde pesée, après le
celles se trouvant à l’extérieur frappent la membrane prélèvement, permet de calculer la masse de gaz préle-
de la baudruche. vée. On trouve 1,30 g dans les conditions de l’expérience.
b. Les pressions intérieure et extérieure s’équilibrent, Pour obtenir la masse de la bouteille seule, il faut retran-
ce qui signifie que la membrane subit autant de chocs cher à la masse de la bouteille « vide » la masse de l’air
à l’intérieur qu’à l’extérieur du ballon. Les effets de ces qu’elle contient. Ainsi, la masse de la bouteille seule
chocs se compensent. est : mb = 496,23 – 1,30 = 494,93 g.
4. a. Lorsque le ballon s’élève, la pression à l’extérieur La masse d’O2 est alors m(O2) = 496,38 – 494,93 = 1,45 g,
diminue : pour que les pressions intérieure et extérieure celle de CO2 est m(CO2) = 496,87 – 494,93 = 1,94 g et
s’équilibrent, il faut que le volume disponible pour les celle de CH4 est m(CH4) = 495,65 – 494,93 = 0,72 g.
molécules contenues dans le ballon augmente. 2. Soit m la masse d’une molécule, M la masse molaire
b. Le ballon éclate lorsque sa limite d’élasticité est moléculaire et NA le nombre d’Avogadro. On a m = M/NA.
atteinte. Pour obtenir le nombre de molécules, il suffit de diviser
la masse du gaz par celle de la molécule.
Activité 2 3. a. La différence entre les valeurs obtenues est infé-
Performances sportives en altitude p. 209 rieure à 1,5 %. Aux incertitudes de mesures près, on
1. Ce sont « la raréfaction de l’oxygène » et « la faible peut dire que les trois bouteilles contiennent le même
résistance de l’air ». nombre de molécules. Le résultat obtenu peut s’écrire
2. a. La raréfaction de l’oxygène est censée avoir un N = (2,69 ± 0,04) ¥ 1022 molécules.
effet négatif. En effet, on peut imaginer que si l’oxy- b. En utilisant la formule n = N/NA, on obtient les résul-
gène se raréfie, les muscles des sportifs ne pourront tats suivants : n(O2) = 4,53 ¥ 10–2 mol,
pas fonctionner correctement. n(CO2) = 4,41 ¥ 10–2 mol et n(CH4) = 4,50 ¥ 10–2 mol.
b. Plus on prend de l’altitude et plus il est difficile de 4. a. Le volume molaire Vm s’obtient par la relation
respirer et d’alimenter correctement ses muscles en Vm = V/n. Pour chaque gaz, V = 1,10 L, d’où
oxygène. Vm(O2) = 24,3 L · mol–1, VmCO2) = 24,9 L · mol–1
3. a. La faible résistance de l’air a une influence positive : et Vm (CH4) = 24,4 L · mol–1.
moins l’air « résiste » et plus il est facile de se déplacer. b. Dans les conditions de l’expérience, Vm = 24,6 ± 0,3 L.
b. Les molécules d’air rencontrent l’athlète qui se 5. a. Compte tenu des résultats trouvés précédemment,
déplace. Les chocs de ces milliards de molécules s’op- cette affirmation est correcte.
posent au mouvement et freinent le déplacement. b. Les masses des molécules de gaz sont généralement
4. En haute altitude, le nombre de molécules présentes différentes (si leurs masses molaires sont différentes),
dans un même volume d’air est plus faible qu’à faible donc cette affirmation est fausse.
altitude. Il y a donc moins de molécules qui s’oppo-
sent au mouvement, mais aussi moins d’air à respirer. Activité 4
5. Il n’y a pas de raison que seule la quantité de molé- Les effets de la baisse de pression p. 211
cules de dioxygène diminue. En réalité, il y a moins de 1. Le volume d’air emprisonné dans le bécher aug-
diazote, de dioxygène, d’argon, etc. Les proportions en mente, et l’aspect de la membrane est bombé.
Chapitre 13 Pression et sport en altitude 65
2. L’air à l’extérieur se raréfie, le tympan va se retrouver 2. Les molécules d’ammoniac se déplacent librement
comme la membrane de l’expérience : bombé et donc et se répartissent peu à peu dans la salle. C’est le phé-
en tension. Il ne pourra pas fonctionner normalement, nomène appelé « diffusion des gaz ».
d’où la sensation d’« oreille bouchée ». 3. Il ne faut pas rentrer dans la salle sans protection
3. Lorsqu’on fait le vide, le gaz dissous dans l’eau et il faut créer un courant d’air pour évacuer le gaz. Le
s’échappe aussitôt. mieux est d’utiliser un système filtrant avant de rejeter
4. Il y a moins de dioxygène dissous dans le sang si la ce gaz dans l’air, par précaution.
pression baisse. C’est pour cela qu’il est plus difficile de
4 1. Le mouvement d’un grain de fumée n’est pas dû
respirer à haute altitude.
aux chocs des autres grains de fumée proches de celui
5. On observe l’ébullition de l’eau à une température observé (les grains ne se touchent pas directement)
inférieure à 100 °C (ici, la température est comprise
2. Ce sont les chocs des molécules d’air sur les parti-
entre 70 et 80 °C).
cules de fumée qui les mettent en mouvement. Cela
6. a. La température d’ébullition de l’eau dépend de la met en évidence le mouvement des molécules du gaz.
pression atmosphérique.
b. Elle peut avoir pour conséquence l’ébullition des 5 1. Un gaz est constitué de particules (molécules ou
liquides corporels à une température peu élevée. atomes) qui sont libres de se déplacer dans le volume
7. Ce graphique représente l’évolution de l’altitude en disponible. Les chocs de ces particules sur les parois
fonction de la pression. Il indique qu’au-dessus d’envi- sont responsables de la pression.
ron 7 000 m, la pression est inférieure à 300 hPa et qu’il 2. Les molécules disposent de moins de volume pour
est nécessaire de respirer du dioxygène. Au-dessus de se déplacer. Leur vitesse n’est pas changée mais ils ren-
14 km, il y a nécessité d’une pressurisation. Au-dessus contrent plus fréquemment les parois du récipient. La
d’environ 20 km d’altitude, la pression est si faible (infé- force exercée s’en trouve alors augmentée, et la pres-
rieure à 100 hPa) que le sang se met à bouillir. sion aussi.
8. Il faut s’équiper d’un masque à oxygène en raison de
6 À l’intérieur et à l’extérieur d’une bulle de mousse, il
la trop faible pression qui règne à l’altitude de 8 850 m.
y a de l’air. Les molécules d’air frappent de chaque côté
de la paroi et les forces qui s’exercent sur cette paroi
exercices se compensent. Lorsqu’on fait le vide sous la cloche, il
y a de moins en moins de molécules à l’extérieur de la
OBJECTIF 1 : Décrire un liquide et un gaz à l’échelle bulle. Il y a donc moins de chocs et moins de résistance
microscopique. à l’extérieur de la bulle. Les chocs à l’intérieur ont ainsi
1 1. La représentation b . pour conséquence de faire augmenter le volume de
2. Les molécules d’un gaz sont animées d’un mou- la bulle, jusqu’à ce que les forces s’équilibrent à nou-
vement à grande vitesse et sont très espacées, tandis veau. Puisque le volume de chaque bulle augmente, le
que celles d’un liquide sont animées d’un faible mou- volume total de mousse augmente.
vement et sont proches les unes des autres.
7 1. Les représentations b et c ne sont pas correctes :
2 1. a. Tant que la plaque de verre est présente, les lors d’un changement de volume d’un gaz, les molé-
molécules d’air (pour le récipient du dessus) et de gaz cules ne changent pas de volume ( b ) ; les molécules
roux (pour le récipient d’en dessous) frappent la paroi sont mobiles, elles ne vont pas s’accumuler contre le
de verre, ainsi que les parois des flacons qui les contien- piston au fur et à mesure qu’il progresse ( c ).
nent, mais restent bloquées de leur côté respectif. 2. Les molécules disposent de moins d’espace, elles
b. Quand la plaque de verre est retirée, les molécules viendront donc percuter les parois plus fréquemment.
se déplacent dans les deux récipients et se répartissent La pression est due à ces chocs. Puisqu’ils sont plus
dans tout le volume disponible. nombreux, la pression augmente.
2. Le gaz roux n’a imposé que sa couleur car l’air est
transparent. En effet, l’air n’a pas disparu pour être OBJECTIF 2 : Décrire la pression atmosphérique
remplacé par le gaz roux comme pourrait le suggérer et son évolution.
l’image : tous les gaz sont maintenant mélangés et les
8 1. La pression atmosphérique existe à cause du
molécules constituant l’air sont réparties dans le volume
poids de la colonne d’air se trouvant au-dessus d’une
total, comme le gaz roux.
surface donnée.
3 1. L’odeur de l’ammoniac a envahi la salle. 2. a. La pression atmosphérique diminue.
66
b. Il y a de moins en moins d’air au-dessus de nous, au b. À haute altitude, la quantité totale de molécules
fur et à mesure que l’on s’élève. Le poids de la colonne pour un même volume d’air est plus faible. Il est donc
d’air sur une surface donnée est donc plus faible. difficile d’y respirer. Exposés brutalement à la pression
qui règne au-dessus de 7 000 m, la plupart des indivi-
9 1. La pression à l’extérieur devient plus faible qu’à dus perdent connaissance. Les masques à oxygène per-
l’intérieur de l’oreille (dans la caisse du tympan). L’air de mettent aux passagers de compenser le manque d’air.
la caisse du tympan pousse donc le tympan jusqu’à le Si la dépressurisation est très violente, elle peut égale-
tendre. Il vibre moins bien et les sons nous semblent ment avoir des conséquences graves sur les tympans.
moins audibles, d’où la sensation d’« oreille bouchée ».
3. La chute est voulue par le pilote qui fait regagner à
2. En avalant sa salive ou en baillant, on ouvre la trompe son appareil une altitude où les conditions sont viables :
d’Eustache qui conduit à l’arrière du nez : l’air extérieur une température plus élevée et une quantité de molé-
peut pénétrer dans la caisse du tympan et équilibrer la cules plus importantes pour un même volume d’air.
pression de part et d’autre du tympan. Celui-ci est alors
relâché et peut fonctionner correctement de nouveau. 14 Trekking en altitude
Lors d’un trekking en haute altitude, on ressent les effets
10 1. a. Environ 1 000 mbar, soit 1 bar. de l’altitude. Par exemple, il devient plus difficile de respi-
b. Environ 880 mbar, soit 0,88 bar. rer et le pouls s’accélère.
2. Elle est atteinte vers 5 100 m d’altitude. 1. À quel type de changement le corps humain réagit-il
3. D’après l’évolution observée de la pression en fonc- à haute altitude ?
tion de l’altitude, on peut en conclure qu’il n’y a pas pro- Le corps humain doit s’adapter à la raréfaction de l’air
portionnalité entre ces deux grandeurs. De 0 à 1 000 m, en altitude.
la pression diminue de 120 mbar. Si la diminution était 2. Comment le corps humain réagit-il pour s’adapter à
linéaire, la pression serait de 400 mbar à 5 000 m. ses changements ?
11 1. Il n’y a plus d’eau dans la bouteille. Elle n’est pas Lorsque la respiration nous semble plus difficile (sensa-
« vide » stricto sensu, car le liquide a été remplacé par tion d’essoufflement), nous augmentons inconsciem-
l’air. ment le volume d’air inspiré ainsi que la fréquence
respiratoire afin d’augmenter la quantité de dioxy-
2. Lorsque le randonneur vide sa bouteille, l’air qu’elle gène respirée par le corps humain par unité de temps.
contient alors est à la même pression que l’air à haute Le pouls s’accélère.
altitude. S’il ferme hermétiquement sa bouteille et
redescend à plus basse altitude, la pression à l’intérieur
de la bouteille étant plus faible qu’à l’extérieur, la bou- OBJECTIF 3 : Savoir que le volume occupé par
teille se déforme jusqu’à ce que les pressions soient un nombre donné de molécules est indépendant
de nouveau équilibrées. Lorsqu’on ouvre la bouteille, du gaz.
l’air ambiant s’y introduit et la bouteille reprend alors
15 1. Faux. Il ne dépend que de la température et de
sa forme normale.
la pression.
12 1. Il n’y a pas une relation simple entre altitude et 2. Faux. Il y a autant de molécules dans un 1 L d’air (qui
pression, mais plus on prend de l’altitude, plus la pres- contient du dioxygène et du diazote) que dans 1 L de
sion diminue. dioxygène : le nombre de molécules contenu dans un
2. L’altimètre construit autour de la mesure de la pres- volume donné de gaz ne dépend pas de la nature du
sion atmosphérique ne donne pas forcément l’altitude gaz.
par rapport au sol, mais par rapport à la référence que 3. Vrai. Le volume occupé par un certain nombre de
l’on a choisi au décollage. molécules de gaz ne dépend que de la pression et de
3. La pression atmosphérique est en permanente évolu- la température. Il est indépendant de la nature du gaz.
tion. D’un jour à l’autre, elle va donc changer et, puisque
17 1. a. et b. 1 L d’air pur et 1 L d’hélium contiennent
l’altimètre se cale sur la pression atmosphérique locale,
le même nombre de molécules à pression et tempéra-
son indication sera faussée.
ture fixées, d’après la loi d’Avogadro-Ampère.
13 1. Plus on prend de l’altitude et plus l’air se raréfie. 2. a. M(N2) = 28,0 g · mol-1 ; M(O2) = 32,0 g · mol-1.
À haute altitude, il oppose peu de résistance aux avions b. Il faut calculer la moyenne pondérée :
qui consomment donc moins de kérosène. M(air) = 0,78 ¥ 28,0 + 0,21 ¥ 32,0 = 28,6 g · mol-1.
2. a. Cela signifie que la pression à l’intérieur de l’avion 3. Pour un même volume de gaz, il y a le même nombre
chute brusquement. de molécules d’hélium ou d’air. Pour une même quantité
Chapitre 13 Pression et sport en altitude 67
de matière de gaz, l’air pèse plus lourd que l’hélium : ExErcices de synThèsE
1 mole d’air pèse 28,6 g alors qu’une mole d’hélium 21 1. Faux. La quantité totale d’air, en revanche, dimi-
pèse 4,0 g. Un même volume (à température et pres- nue avec l’altitude.
sion fixées) d’air pèse plus donc lourd que l’hélium.
2. Vrai. L’air à l’extérieur a une pression plus faible qu’à
18 1. 2 H2O Æ 2 H2 + O2. l’intérieur de l’avion. En effet, la pression diminue avec
l’altitude mais elle doit rester forte dans l’habitacle de
2. a. D’après le schéma, le volume du gaz produit du l’avion afin que les passagers puissent respirer conve-
côté de la borne + est en plus faible quantité que le nablement. La carlingue doit donc résister à la forte
gaz produit du côté de la borne –. Or, le volume d’une pression de l’air qui se trouve à l’intérieur de l’avion.
même quantité de gaz ne dépendant pas de la nature
du gaz, il s’est produit environ 2 fois plus de quantité 22 1. « Hypoxie » signifie littéralement pauvre en oxy-
de matière de gaz dans le tube correspondant à la gène. Il s’agit d’un état d’oxygénation insuffisante des
borne – que dans le tube correspondant à la borne +. tissus.
b. D’après l’équation chimique, on en déduit que le gaz 2. Au fur et à mesure que l’on s’éloigne du sol terrestre,
formé du côté de la borne + est du dioxygène. les molécules d’air sont de moins en moins nombreuses.
Puisque la composition de l’atmosphère est toujours la
19 Qu’y a-t-il dans l’air ?
même dans la stratosphère, la quantité totale de dioxy-
Les gaz les plus abondants dans notre atmosphère sont
gène diminue au fur et à mesure que l’on s’élève.
l’azote et l’oxygène. L’atmosphère est composée d’environ
78 % d’azote et 21 % d’oxygène. Le 1 % restant est majori- 3.
tairement constitué d’un gaz appelé argon.
1. Soit un volume donné d’air contenant un litre d’oxy-
gène, déterminer les volumes correspondants d’azote et
d’argon.
21 % correspond à 1 L, donc 78 % correspond à
V(N2) = (78 ¥ 1,0)/21 = 3,7 L ; 1 % correspond à
V(Ar) = (1 ¥ 1,0)/21 = 0,048 L = 48 mL.
2. Un volume donné d’air contient une mole d’oxygène.
Quelle quantité de matière d’azote et d’argon contient-il ? Atmosphère Atmosphère
Justifier. au niveau de la mer en altitude
Dans un volume d’air, environ 78 % des particules sont
23 Le parachutiste subit les effets de l’air : les molé-
des molécules de diazote, 21 % sont des molécules
cules qui se trouvent dans l’air résistent à sa progres-
de dioxygène et 1 % sont des molécules d’argon (loi
sion. Plus l’on se trouve haut, plus les molécules sont
d’Avogadro-Ampère). On trouve donc ainsi, en faisant le
rares. Ainsi, le parachutiste est peu freiné au début de
même calcul qu’en 1, n(N2) = 3,7 mol et n(Ar) = 4,8 mmol.
sa chute et peut atteindre de très grandes vitesses. Au
fur et à mesure qu’il descend, il se trouve de plus en
20 1. Les volumes des gaz dans 2,50 L d’air inspiré sont
plus fortement ralenti et sa vitesse diminue.
V(N2) = 1,95 L ; V(O2) = 0,525 L = 525 mL et V(CO2) ≈ 0 mL.
Dans 2,5 L d’air expiré, les volumes de ces gaz sont 24 1. Le ballon contient un peu d’air. Les molécules
V'(N2) = 1,95 L ; V'(O2) = 0,400 L = 400 mL ; d’air frappent sur la membrane à l’intérieur et à l’exté-
V'(CO2) = 0,125 L = 125 mL. rieur. Les effets des forces se compensent et la mem-
2. Lors d’une inspiration-expiration, l’organisme brane s’affaisse sous son poids.
absorbe V''(O2) = 125 mL de dioxygène et produit 2. Si l’on fait le vide dans la cloche, on enlève des molé-
V''(CO2) = 125 mL de dioxyde de carbone. cules à l’extérieur de la baudruche. Les forces exercées
Le volume de diazote n’a pas changé. sur la partie interne ne sont plus compensées et le
3. D’après l’équation chimique, il semblerait que la volume de la baudruche augmente, jusqu’à ce que les
quantité de matière de dioxygène consommé corres- molécules situées à l’intérieur soient aussi diluées qu’à
ponde à la quantité de matière de dioxyde de carbone l’extérieur et que, de nouveau, les effets des forces se
produit. Cela correspond à des volumes égaux de dioxy- compensent. Plus rigoureusement, il faut également
gène consommé et de dioxyde de carbone produit, dans considérer la force exercée par la baudruche elle-même
des conditions identiques de température et de pres- qui tend à faire diminuer le volume total. L’équilibre est
sion. L’équation chimique est donc compatible avec la atteint lorsque cette force, la force de pression à l’inté-
mesure. rieur et la force de pression à l’extérieur se compensent.
68
25 1. La pression atmosphérique diminue. La pression d’urgence que de déplacer les installations d’urgence
à l’intérieur du cylindre devient alors plus grande qu’à à haute altitude.
l’extérieur. Le piston est limité dans son mouvement 5. Le caisson doit résister à la pression atmosphérique
par la butée. Donc le clapet s’ouvre, laissant s’échap- exercée par l’air se trouvant à l’extérieur. En effet, cette
per de l’air du cylindre, jusqu’à ce que les pressions de pression n’est plus compensée par la pression intérieure
part et d’autre du clapet s’équilibrent de nouveau. devenue trop faible. Les forces en présence sont très
2. Pendant la phase de descente, c’est l’inverse : la pres- importantes.
sion extérieure augmente et devient plus grande que
la pression intérieure. Ainsi, puisque cette fois le clapet
En rOute vErs la PrEmIèrE
est fermé et permet l’étanchéité, c’est le piston qui va
se déplacer, sous l’effet d’une pression extérieure plus 29 1. Les molécules sont plus agitées, car le système
grande. Cela aura pour conséquence de tirer sur la gou- de chauffage leur fournit de l’énergie : les chocs à l’in-
pille. Le piston se déplacera ainsi jusqu’à l’arrivée au sol. térieur de la cocotte sont plus importants qu’à l’exté-
rieur. La pression à l’intérieur de la cocotte étant bien
3. En théorie oui, car le parachute se déclencherait dès
supérieure à la pression à l’extérieur, la masselotte est
que le système commencerait à descendre. En pratique,
soulevée par la force de pression intérieure.
la moindre variation locale de pression due aux vents
lors de la montée peut déclencher l’ouverture du para- 2. a. Elle est supérieure à 100 °C, car la pression à l’inté-
chute, si le système est trop sensible. rieur de la cocotte est supérieure à la pression atmos-
phérique.
27 1. On peut tout simplement tracer une représen- b. L’eau liquide, qui cuit les aliments, se trouve à une
tation graphique de l’altitude en fonction de la pres- température plus importante dans la cocotte que dans
sion. Une fois ce graphique tracé, on pourra faire cor- une casserole d’eau bouillante à pression atmosphé-
respondre une altitude à la mesure d’une pression (et rique. En effet, si la température d’ébullition de l’eau est
vice-versa). de 100 °C, alors l’eau liquide ne peut pas dépasser cette
température : au-delà, elle se transforme en vapeur. Dans
altitude (m)
une eau plus chaude, les aliments cuisent plus vite.
300
3. À très haute altitude, la pression atmosphérique est
250
plus faible qu’au niveau de la mer et la température
200
d’ébullition de l’eau sera inférieure à 100 °C (voir acti-
150
vité 4). La température de l’eau de cuisson des pâtes
100
sera trop faible et leur cuisson sera ratée : si l’eau n’est
50 pression pas assez chaude, les pâtes se ramollissent.
0 (Pa)
30 A. 1. À mêmes températures et pression, le nombre
00
00
00
00
00
00
0
0
50
00
50
00
05
10
15
20
25
98
99
99
de molécules pour un même volume de gaz est iden-
10
10
10
10
10
10
2. On trouve environ 66 m d’altitude pour une pres- tique. Ainsi, si 1 000 mL contiennent 4,46 ¥ 10–2 mol,
sion de 101 500 Pa. Le sommet de l’une des tours est alors 780 mL en contiennent n(N2) = 4,46 ¥ 10–2 ¥ 0,78
donc 66 m plus haut que le parvis de la tour Eiffel. = 3,48 ¥ 10–2 mol et 210 mL en contiennent :
4,46 ¥ 10–2 ¥ 0,21 = 9,37 ¥ 10–3 mol.
28 1. a. « Hypobare » signifie à basse pression. 2. Dans le cas d’une marche à pied, il faut absorber 15 L
b. Le caisson hypobare simule les basses pressions qui d’air, soit 15 fois plus de molécules que calculé précé-
existent à haute altitude. demment : n'(O2) = 9,37 ¥ 10–3 ¥ 15 = 1,4 ¥ 10–1 mol.
2. Pour rendre un caisson hypobare, il faut tout simple- B. 1. D’après l’indication de l’énoncé, la quantité de
ment retirer des molécules d’air de l’intérieur du cais- matière de dioxygène vaut :
son (à l’aide d’une pompe par exemple) : la quantité n''(O2) = 9,37 ¥ 10–3 ¥ 0,32 = 3,0 ¥ 10–3 mol.
de chocs sur les parois, et donc la pression, diminuera.
2. a. On a besoin de n'(O2) = 1,4 ¥ 10–1 mol de dioxy-
3. Le médecin porte un masque à oxygène afin de ne gène par minute. Or, d’après la question précédente,
pas subir le manque d’air dû à la faible pression qui 1 L d’air contient n''(O2) = 3,0 ¥ 10–3 mol.
règne dans le caisson. Le volume d’air à respirer par minute est donc :
4. En situation réelle, il est difficile de rétablir rapide- V = n'(O2)/n''(O2) : (1,4 ¥ 10–1)/(3,0 ¥ 10–3) = 47 L.
ment des conditions optimales de survie si le sujet b. Le volume V est compris entre celui que l’on doit
présente des difficultés. De plus, il est plus facile de absorber dans le cas d’une marche rapide et celui que
transporter un caisson près d’installations médicales l’on doit absorber en cas de course à pied.
Chapitre 13 Pression et sport en altitude 69
cHaPitre cHimie
14
manuel, p. 222
Les matériaux
et les molécules du sport
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Espèces chimiques naturelles et synthétiques. – Savoir que certains matériaux proviennent de la nature et
– Matériaux naturels et synthétiques. d’autres de la chimie de synthèse.
– Molécules simples ou complexes : structures et groupes – Comprendre le rôle de la chimie de synthèse.
caractéristiques. – Repérer la présence d’un groupe caractéristique dans une
formule développée.
70
b. Le caoutchouc vulcanisé n’existe pas à l’état natu-
exercices
rel : c’est un produit synthétisé par l’homme. On peut
ici introduire le terme « produit artificiel ». OBJECTIF 1 : Connaître la différence entre espèces
4. Finalement, le caoutchouc peut être soit un produit chimiques naturelles et synthétiques.
naturel soit un produit de synthèse. 1 a. L’aspirine (ou acide acétylsalicylique) est un pro-
duit de synthèse. C’est l’acide salicylique qui se trouve
Activité 3 dans l’écorce de saule qui est un produit naturel.
Les nanomatériaux p. 226 b. Le sucre en morceau n’est pas un produit synthé-
tique, mais on ne le trouve pas tel quel dans la nature :
1. La surface de contact entre le carbone et la matrice
c’est un produit naturel modifié (raffiné) par l’homme.
est plus grande dans la situation b.
c. Le sel de cuisine est un produit naturel si on consi-
2. D’après le texte, le carbone ajouté dans le caout- dère qu’il est obtenu dès que de l’eau de mer s’éva-
chouc renforce les propriétés du caoutchouc sur une pore. En réalité, le sel que nous consommons est sou-
certaine épaisseur autour de la particule : plus la sur- vent enrichi en fluor pour lutter contre les caries.
face de contact entre les particules de carbone et le d. Les hormones sont des composés naturels, même
caoutchouc est grande, plus le caoutchouc sera résis- si on peut aussi les synthétiser.
tant. D’où l’intérêt d’introduire des particules de car- e. La vanilline contenue dans une gousse est natu-
bone de taille nanométrique. relle.
3. En cosmétique, les nanoparticules de dioxyde de f. La vanilline contenue dans le sachet de la photogra-
titane peuvent être utilisées dans les crèmes solaires phie (b) est un produit de synthèse, comme l’indique
(elles « stoppent les UV ») sans impliquer le dépôt d’une le sachet lui-même !
pellicule blanche (que l’on peut trouver disgracieuse…)
sur la peau. 2 Les ingrédients d’origine naturelle sont : eau ; glu-
4. Déposer des nanoparticules hydrophobes permet : cose ; acide citrique (naturellement présent dans le citron)
– d’obtenir des tissus parfaitement hydrophobes car les et gomme arabique (issue de la sève de certains acacias).
petites particules peuvent se répartir sur une grande Les ingrédients d’origine synthétique sont : citrate de
surface (comme le sucre sur une crêpe) ; sodium (peut être obtenu par mélange de soude et
– de conserver à ces tissus un toucher agréable, sans d’acide citrique), citrate de potassium, aspartame (édul-
« effet plastique », du fait de la très faible épaisseur des corant artificiel découvert en 1965).
nanoparticules déposées. Remarques :
– Concernant les arômes, on ne sait pas où les ranger
Activité 4 puisqu’on n’a aucune information à leur sujet !
Les groupes caractéristiques p. 227 – La maltodextrine est un mélange de différents sucres
obtenu par transformation d’amidon (blé, maïs) ou de
1. et 2.
fécule de pomme de terre. Dans l’industrie alimentaire,
O la maltodextrine est généralement obtenue par voie
H H
cétone enzymatique, puis la réaction est stoppée par l’ajout
C C amine
de sulfites : la maltodextrine ajoutée dans cette boisson
a. H C C H B. H C N H peut donc être considérée comme artificielle.
H H H
H H H H
3
H O
Produit naturel Produit artificiel
acide
Skis en bois Skis en polycarbonate
carboxylique H C
O C Vêtements en coton Vêtements en nylon, lycra…
C C H
C. d. Voiles de bateau en lin Voiles en Kevlar
C O aldéhyde
C C
H C H H C H
H H 4 Naturel, synthétique ou artificiel ?
H
Classer les produits suivants en « synthétique », « natu-
3. La réalisation de tests chimiques permet de détermi- rel » ou « artificiel ». Il se peut que vous ayez à rechercher
ner les groupes caractéristiques présents dans les molé- des informations dans un dictionnaire ou sur Internet !
cules contenues dans les différents flacons (propanone, a. L’adrénaline est une hormone : c’est un produit natu-
éthylamine, acide éthanoïque et benzaldéhyde). rel, dont on sait aussi faire la synthèse.
Chapitre 14 Les matériaux et les molécules du sport 71
b. Le cyclohexane est présent dans les essences. C’est 3. De par leur petite taille, les nanoparticules peuvent
un produit naturel. pénétrer au cœur du vivant et sont très difficilement
c. L’acide éthanoïque (qui rend le vinaigre acide). L’acide confinables.
éthanoïque, comme le vinaigre, est un produit naturel.
d. Le Teflon est un polymère artificiel. 10 1. Le béton, obtenu généralement par ajout de sable
e. Le paracétamol est un médicament artificiel. ou de gravier dans du ciment, est un autre exemple de
f. L’éthanol est l’alcool qui se forme lors de la fermen- matériau composite.
tation du vin. C’est un produit naturel. 2. La paille constitue le renfort et la boue la matrice.
H H n CH3
H2C CH CH CH3
7 1. Le tétrafluoroéthylène est le monomère du Teflon.
F F F F F F CH3
2. X C C C C C C X H3C CH C CH3
F F F F F F CH2
CH2 CH2 CH3
8 1. Le monomère a pour formule brute C4H5Cℓ, donc
pour masse molaire moléculaire 88,5 g · mol-1. CH2 CH2 H2C C CH2 CH3
2. 88,5 ¥ 104 g · mol-1. 2. Le cyclopentène est un liquide incolore avec une odeur
de pétrole. Il est utilisé comme monomère dans la synthèse
9 1. Volume d’un globule blanc : V = 5,2 ¥ 10-19 m3 ;
des matières plastiques. Comme son nom l’indique, le cyclo-
volume d’une nanoparticule : v = 1,4 ¥ 10-27 m3.
pentène est une molécule cyclique avec cinq atomes de
On donne ici deux chiffres significatifs bien que l’énoncé
carbone et une liaison double entre deux carbones.
n’en fasse apparaître qu’un puisqu’il donne le diamètre
a. Donner la formule développée du cyclopentène.
moyen des entités.
2. Le volume d’une nanoparticule étant 3,6 ¥ 108 fois CH2
plus petit que celui d’un globule blanc, on peut consi- CH2 CH
dérer que 360 millions de nanoparticules pourraient
être contenues dans un globule blanc. CH2 CH
72
b. Deux molécules sont isomères si elles sont composées 19 1. et 2.
du même type et du même nombre d’atomes mais ont des alcool
formules développées différentes. Le cyclopentène est-il un H
isomère des composés écrits à la question 1 ? O
H H
Le cyclopentène n’est pas un isomère des molécules de H O
la question 1 puisqu’il n’a pas la même formule brute. H C C C aldéhyde C
H H C C
14 H
H H
H H O H H
a. H C C O H b. H C H
H
O H O
H H H H C O non vu
en cours
H C C C H
H O C C
H H
cétone H H
c. H C Br d. H C H H
H
H 3. Ces molécules sont isomères.
H O 20 1. et 2.
H H O H
f. H H acide carboxylique
C C
e. H C C C C H O
H O C H
CH3 CH2 C
H H H
H OH
O ester
15
H C O CH2 CH3
O cétone
a. CH3 CH2 CH2 OH O ester
b.
alcool CH3 C CH3
CH3 C O CH3
H
O 3. a. Pour mettre en évidence expérimentalement les
N acide
carboxylique propriétés acides d’un liquide, on peut utiliser du papier
c. CH CH3 d. CH3 C
2 pH.
amine
OH b. La formule développée du composé correspondant
CH3 est celle de l’acide carboxylique :
H
O dérivé H O
f. halogéné Cℓ
e. CH3 CH H C C C
CH3 CH2 H OH
aldéhyde H
16 1. La formule brute de la sérotonine est C10H12ON2.
2. On reconnaît un groupe –OH et deux groupes carac- ExErcices de synThèsE
téristiques de la famille des amines. 21 1. Le PVC n’est pas un produit naturel.
18 1. La formule brute du Clenbutérol est C12H18N2Cℓ2O. 3. X C C C C C C C C X
2. On reconnaît les groupes caractéristiques des familles H H H H H H H H
alcool, amine et dérivé halogéné (deux fois). motif motif motif motif
Chapitre 14 Les matériaux et les molécules du sport 73
Cℓ H b.
H H H H H H H H H H
4. C C
X C C C C C C C C C C X
H H n
H C H C H C H C H C
22 1. La vanilline appartient à la famille des aldéhydes N N N N N
et à celle des alcools. 3. En supposant son volume inchangé, si le cadre du
2. Une molécule naturelle et sa version issue de la syn- vélo était en aluminium, sa masse serait de 4,2 kg ; s’il
thèse chimique sont identiques. La formule brute de était en fibre de carbone, elle serait de 2,8 kg.
la vanilline de synthèse peut donc être déduite de la
représentation moléculaire présentée dans l’exercice : 26 1. « Adrénaline » vient du latin ad renes, qui signifie
C8H8O3. « près des reins ».
3. Puisque la vanilline correspond à environ 2 % de la 2. Oui.
masse de la gousse de 3,6 g, sa masse vaut 0,072 g. On 3. et 4. On reconnaît 3 groupes caractéristiques de la
calcule que la masse molaire moléculaire de la vanilline famille des alcools et un groupe caractéristique de la
vaut 152 g · mol-1, donc la quantité de matière corres- famille des amines.
pondante est de 4,7¥ 10-4 mol.
23 1. Le dioxyde de titane est un composé naturel que
En rOute vErs la PrEmIèrE
l’on peut extraire de différents minerais.
27 1.
2. Les crèmes solaires peuvent contenir des filtres
O
chimiques, qui absorbent les rayons UV, ou des filtres
minéraux, qui réfléchissent ces rayons.
3. L’oxybenzone appartient à la famille des alcools et HO
à celle des cétones. OH
24 1. Les particules utilisées dans cette recette ne sont
pas des nanoparticules puisque 1 mm est plus grand O
que 100 nm. 2. La molécule A appartient à la famille des acides car-
2. Si on veut utiliser 10 % en masse de dioxyde de boxyliques, B à celle des alcools.
titane, il faut 25,0 g de ce composé pour préparer 250 g 3. H2O.
de crème.
4. a. A a pour formule brute C8H6O4 et pour masse
3. a. Pour une particule de rayon 1,0 mm :
molaire moléculaire 166 g · mol-1.
V = 4,2 ¥ 10-18 m3 et S = 1,3 ¥ 10-11 m2.
B a pour formule brute C2H6O2 et pour masse molaire
b. Pour une particule de rayon 1,0 mm :
moléculaire 62 g · mol-1.
V = 4,2 ¥ 10-27 m3 et S = 1,3 ¥ 10-17 m2.
b. C est obtenue par l’addition de A sur B avec élimi-
c. Pour un volume 109 fois plus petit, la surface d’une
nation d’eau : sa masse molaire vaut donc 166 + 62 -
particule nanométrique est seulement 106 fois plus
18 soit 210 g · mol-1.
petite.
d. Pour un même volume de dioxyde de titane, donc 5. a.
pour une même masse, la surface couverte sera beau- O
coup plus grande.
C CH
4. Certains pensent que les nanoparticules, du fait de O C CH
leur petite taille, pourraient être dangereuses pour la
santé. HC C O CH2 CH2
CH C
25 1. Le graphite et le diamant sont des espèces natu- O ester
n
relles, mais il existe également des diamants synthé-
tiques. b. Le motif correspond à la molécule C moins H2O. S’il
2. a. Le carbone établit 4 liaisons, l’azote 3 et l’hydro- se répète 100 000 fois, la masse molaire vaudra :
gène 1. (210 - 18) ¥ 105 soit 1,9 ¥ 107 g · mol-1.
74
pHYsiQue cHaPitre
15
manuel, p. 240
À la découverte
de l’Univers
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Description de l’Univers : l’atome, la Terre, le système solaire, – Savoir que le remplissage de l’espace par la matière est essen-
la Galaxie, les autres galaxies, exoplanètes et systèmes pla- tiellement lacunaire, aussi bien au niveau de l’atome qu’à
nétaires extrasolaires. l’échelle cosmique.
– Propagation rectiligne de la lumière. – Connaître la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide
– Vitesse de la lumière dans le vide et dans l’air. (ou dans l’air).
– L’année de lumière. – Connaître la définition de l’année de lumière et son intérêt.
– Expliquer l’expression « voir loin, c’est voir dans le passé ».
– Utiliser les puissances de 10 dans l’évaluation des ordres de
grandeur.
L’activité 3 permet de travailler sur la conceptualisa-
Les compétences à acquérir du chapitre 15
tion d’une représentation du système Terre-Soleil-Lune.
1. Savoir exprimer le résultat d’une mesure en uti-
lisant les puissances de 10.
SITUATION 3
2. Savoir décrire l’Univers qui nous entoure.
3. Savoir utiliser l’année de lumière comme unité On cherche à déterminer une vitesse.
de longueur. La relation qui permet de déterminer une vitesse
connaissant la distance parcourue et le temps de par-
cours est connue : v = d/Dt.
Dans le cas de l’étude : d = 489 km et Dt = 4 h 24.
Évaluation diagnostique p. 240 On en déduit que v = 489/4,40 = 111 km · h–1.
SITUATION 1 La vitesse moyenne estimée est donc de 111 km · h–1.
La taille des cellules est très variable, d’un ordre de gran- L’activité 4 permet la mise en œuvre d’une stratégie de
deur de 10 µm pour les cellules animales à 100 µm pour mesure : la mesure d’une distance à l’aide d’un sonar.
les cellules végétales. Cette technique de mesure nécessite de savoir appli-
L’ordre de grandeur de la distance interatomique dans quer la relation entre une distance, une vitesse et une
une molécule est de 1 nm. La taille des molécules est durée : la situation permet de s’assurer de l’acquisition
donc très variable, d’un ordre de grandeur de 1 à 100 nm de ce savoir-faire. Elle permet également de travailler
pour la plupart des molécules. Une molécule est plus la rédaction d’un exercice (en cohérence avec la fiche
petite qu’une cellule. Les dimensions relatives des objets méthode des pages 314-315 du manuel élève).
de petites tailles (à l’échelle microscopique et encore
plus petit) ne sont pas toujours connues des élèves.
L’activité 2 permet de classer différents objets de l’Uni- activités
vers, permettant ainsi une connaissance générale des
Activité 1
grandeurs relatives de ces objets.
Les objets de l’Univers p. 242
SITUATION 2 1. Classement du plus petit au plus grand : les quarks
Contrairement à une idée reçue, il est impossible de – le noyau de l’atome – un atome – une molécule – une
représenter le système Terre-Soleil-Lune sur feuille de cellule – un cil – un acarien – un lecteur MP3 – un gratte-
format A4 en respectant une échelle. ciel – la Terre – le système solaire – une galaxie.
75
2. a. Pour associer à chaque objet sa longueur, il b. Pour convertir l’année de lumière en mètre, on multi-
convient, après avoir classé les objets du plus petit au plie la distance parcourue en une seconde (3,00 ¥ 108 m)
plus grand, de classer les longueurs de la plus petite à par le nombre de secondes dans une année (60 ¥ 60
la plus grande. ¥ 24 ¥ 365). On obtient 9,45 ¥ 1015 m.
b. La difficulté est de comparer la valeur de chaque lon- Donc 1 al = 9,45 ¥ 1015 m.
gueur (unités différentes). Il conviendra d’écrire chaque 5. L’année de lumière est une unité adaptée pour l’as-
valeur de longueur en utilisant les puissances de 10 et trophysique, domaine où les longueurs manipulées
la même unité. sont très importantes. Cette unité évite d’employer des
3. • 12 750 km = 1,275 · 107 m • 1021 m nombres trop grands ou des puissances de 10.
• 12 milliards de km = 12 000 000 000 000 m
= 1,2 ¥ 1013 m
• 500 m = 5 ¥ 10 m • 10–18 m • 10 cm = 0,1 m = 10–1 m
2
Activité 3
• 10–15 m • 0,2 mm = 0,000 2 = 2 ¥ 10–4 m La répartition de la matière dans l’Univers p. 244
• 1 nm = 10–9 m • 10–10 m • 3 ¥ 10–4 m
• 10 µm = 10 ¥ 10–6 m = 10–5 m. 1. L’infiniment grand
1. À l’échelle donnée, si la Terre a la taille d’une tête
4.
d’épingle, un astéroïde a la taille d’un grain de sable.
Objet Longueur
2. La probabilité pour qu’un grain de sable percute une
Les quarks 10–18 m tête d’épingle qui se trouve à 12 mètres d’un pample-
Le noyau de l’atome 10–15 m mousse est très faible. Il en est de même pour la pro-
Un atome 10–10 m babilité qu’un astéroïde percute la Terre.
Une molécule 10–9 m 2. L’infiniment petit
Une cellule 10–5 m 3. On cherche le rayon R de l’atome dans le cas où le
noyau a la taille d’une balle de football.
Un cil 2 ¥ 10–4 m
On sait que l’atome est 100 000 fois plus grand que
Un acarien 3 ¥ 10–4 m le noyau.
Un lecteur MP3 10–1 m On en déduit que R = 100 000 ¥ Rballon
Un gratte-ciel 5 ¥ 102 m = 100 000 ¥ 11 = 1 100 000 cm = 11 000 m = 11 km.
L’atome aurait donc un rayon de 11 km.
La Terre 1,275 ¥ 107 m
Le système solaire 1,2 ¥ 1013 m 4. Le noyau de l’atome est très petit par rapport à
l’atome.
Une galaxie 1021 m
Pour conclure
5. La matière est essentiellement constituée de vide :
– au niveau macroscopique, l’Univers est essentielle-
Activité 2 ment constitué de vide, il n’y a pas de matière entre
L’année de lumière p. 243 les planètes et les étoiles ;
1. Un astrophysicien est un physicien qui étudie l’astro- – au niveau microscopique, il y a essentiellement du vide,
nomie et les propriétés des objets de l’Univers, (étoiles, l’essentiel de la matière est concentré dans le noyau de
planètes, galaxies, milieu interstellaire…), comme leur l’atome et les électrons, qui gravitent loin de ce noyau,
luminosité, leur densité, leur température et leur com- laissent entre eux et le noyau du vide.
position chimique.
2. a. La vitesse de la lumière dans le vide, aussi appe-
lée célérité, est égale à 3,00 ¥ 108 m · s–1. Activité 4
b. La vitesse du son dans l’air est égale à 340 m · s–1. Le sonar pour explorer et mesurer p. 245
76
2. a. e. 2 µm = 2 ¥ 10–6 m f. 30 Mm = 3 ¥ 107 m
–5
g. 3,5 ¥ 10 m h. 120 km = 1,2 ¥ 105 m
signal de la
pulsion émise i. 0,2 ¥ 103 m = 2 ¥ 102 m.
4 1. La définition mathématique de l’ordre de gran-
signal de la deur d’un nombre est la puissance de 10 la plus proche
réception de ce nombre.
∆t
2. a. 5 cm : 10–2 m b. 3,5 km : 103 m
c. 23 nm : 10–8 m d. 100 m : 102 m
e. 2 µm : 10–6 m f. 30 Mm : 107 m
b. Le décalage entre les deux signaux représente la
5 1. Rayon de l’atome :
durée mise par une pulsation pour faire un aller-retour.
1 760/1015 = 1,76 ¥ 10–13 km = 1,76 ¥ 10–10 m.
3. On cherche à mesurer la durée Dt de propagation Rayon du noyau :
d’une pulsation d’ondes ultrasonores de l’émetteur au (1,76 ¥ 10–10)/100 000 = 1,76 ¥ 10–15 m.
récepteur. Le bouton de base de l’oscilloscope est réglé
2. Pour des objets infiniment petits, comme l’atome, ou
sur 2 ms par division. Dt représente 1 div sur l’oscillo-
infiniment grands, comme une galaxie, la valeur numé-
gramme. On en déduit que Dt = 2 ms.
rique de la mesure peut être fastidieuse à écrire (avec
4. La relation entre la durée Dt de propagation d’une une multitude de zéros). On a alors recours à la nota-
pulsation d’ondes ultrasonores de l’émetteur au récep- tion scientifique et, pour cela, on utilise les puissances
teur, la distance D entre le sonar et l’écran, et la vitesse de 10.
vson de la propagation de la pulsation est :
vson = 2 ¥ D/Dt (2 ¥ D, car la pulsation effectue un aller- 6 On détermine la longueur de toutes les molécules
retour : elle parcourt donc 2 fois la distance D). d’ADN du corps humain mises bout à bout :
5. On cherche à déterminer la distance D entre le sonar L = 6 ¥ 1013 ¥ 2 = 1,2 ¥ 1014 m. On détermine ensuite la
et l’écran. Comme vson = 2 ¥ D/Dt, distance correspondant à 300 000 fois la distance Terre-
D = vson ¥ Dt/2 = 340 ¥ 2 ¥ 10–3/2 = 34 cm. Lune : D = 300 000 ¥ 400 000 km = 120 000 000 000 km
= 1,2 ¥ 1014 m.
6. La mesure à la règle doit permettre de retrouver le
On montre ainsi que L = D : l’affirmation est vérifiée.
résultat de la mesure.
8 A. 1. La taille d’un globule rouge est d’environ 10 µm.
exercices 2. Ordre de grandeur : 10–5 m.
B. 1. Le diamètre de Jupiter est d’environ 140 000 km.
OBJECTIF 1 : Exprimer le résultat d’une mesure
en utilisant les puissances de 10. 2. Ordre de grandeur : 108 m.
1 1. Un atome a pour diamètre moyen 0,000 000 000 1 m, 3. Rapport de grandeur entre un globule rouge et
soit 10–10 m (réponse c). Jupiter : 1013 .
2. Notre galaxie a une longueur moyenne de longueur
850 000 000 000 000 000 km, ce qui représente 10–10 10–5 100 105 108 (m)
4.
8,5 ¥ 1017 km (réponse f).
3. Le rayon de la Terre fait 6 400 km, soit 6,4 ¥ 103 km Globule Homme Jupiter
(réponse d). rouge
2
a. 12 µm = 1,2 ¥ 10–5 m b. 0,56 dm = 5,6 ¥ 10–2 m
OBJECTIF 2 : Décrire l’Univers qui nous entoure.
c. 6,4 km = 6,4 ¥ 103 m d. 15,5 Gm = 1,55 ¥ 107 m
e. 0,052 m = 5,2 ¥ 10–2 m f. 125 nm = 1,25 ¥ 10–7 m 9 1. Une structure est lacunaire lorsqu’elle présente
des vides.
3 1. En notation scientifique, tout nombre s’écrit 2. L’Univers est essentiellement constitué de vide, tant
comme le produit d’un nombre compris entre 1 et 10 dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand.
(10 exclu) et d’une puissance de 10 : La matière est concentrée en certaines régions de l’es-
a ¥ 10n, où 1 ≤ a < 10. pace, comme les noyaux des atomes pour l’infiniment
2. a. 5 cm = 5 ¥ 10–2 m b. 3,5 km = 3,5 ¥ 103 m petit ou les planètes et les étoiles pour l’infiniment
c. 23 nm = 2,3 ¥ 10–8 m d. 100 m = 102 m grand.
Chapitre 15 À la découverte de l’Univers 77
10 1. depuis. On peut comparer l’atome au système solaire. Son
noyau, qui représente environ un millième de l’ensemble
Taille pour une
et est composé de deux types de particules – protons et
Taille réelle Terre au diamètre
neutrons – correspond au Soleil.
de 1 mm
Diamètre 1. a. Que signifie atome ?
13 000 km 1 mm « Corps insécable ».
de la Terre
Distance b. Cette définition est-elle correcte ?
390 000 km 30 cm Non, car un atome est constitué de particules.
Terre-Lune
Distance 150 millions 2. À quoi peut-on comparer l’atome ?
11,5 m
Terre-Soleil de km L’atome peut être comparé au système solaire.
Diamètre du Soleil 1 400 000 km 11 cm
Distance
OBJECTIF 3 : Utiliser l’année de lumière comme
Terre–Proxima du 40 000 milliards
Centaure (l’étoile de km
3 000 km unité de longueur.
la plus proche) 15 1. L’année de lumière est une longueur.
Distance 300 millions 2. On peut la définir car la vitesse de la lumière est finie.
Terre–Centre de milliard 2 millions de km
3. 1 année de lumière est environ égale à 9,45 ¥ 1015 m.
de notre galaxie de km
16 Sa vitesse n’étant pas infinie, la lumière qui nous
2. Il est ici mis en évidence que la Terre est une toute parvient d’objets éloignés de l’Univers nous parvient
petite planète relativement à l’immensité de l’Univers. avec « retard » : ce que nous voyons alors fait déjà par-
tie du passé.
11 1. a un chromosome ; b une cellule ; c une molé-
cule d’ADN. 17 1. a. La vitesse de la lumière dans le vide, appelée
2. Classement par taille décroissante : un tissu d’un aussi célérité, est égale à 3,00 ¥ 108 m · s–1.
organe ; une cellule ; le noyau d’une cellule ; un chro- b. L’année-lumière ou année de lumière est la distance
mosome ; une molécule d’ADN ; un atome. parcourue par la lumière en une année.
3. Un tissu d’un organe : 1 mm ; une cellule : 20 µm ; le 2. Pour convertir l’année de lumière en mètre, on multi-
noyau d’une cellule : 2 µm ; un chromosome : 0,5 µm ; plie la distance parcourue en une seconde (3,00 ¥ 108 m)
une molécule d’ADN : 50 nm : un atome ; 0,1 nm. par le nombre de secondes dans une année (60 ¥ 60
¥ 24 ¥ 365). On obtient 9,45 ¥ 1015 m soit 9,45 ¥ 1012 km.
12 1. Acarien : 0,2 mm ; bacille : 1 µm ; virus : 75 nm ; 3. L’année de lumière est une unité adaptée pour expri-
atome : 0,1 nm. mer le diamètre de notre galaxie.
2. Acarien et bacille : microscope optique ; virus :
microscope électronique : atome : microscopes à effet 19 1. La lumière met un certain temps pour parcou-
tunnel et à force atomique. rir une distance dans l’Univers. En effet, même si sa
vitesse de propagation est très grande, elle n’est pas
13 1. Le premier document donne une représentation pour autant infinie. Donc, plus la lumière a parcouru
erronée du système solaire, car l’échelle relative des dis- une grande distance, plus le message qu’elle véhicule
tances n’est pas respectée. est ancien.
2. Le second document est une représentation erro- 2. a. d = 4 500 al.
née d’un atome, car le rapport entre la taille du noyau b. d = 4 500 ¥ 1 al = 4 500 ¥ 9,45 ¥ 1012 km
de l’atome et l’atome lui-même n’est pas respecté. = 4,25 ¥ 1016 km.
3. Si l’on souhaite représenter ces objets de l’Univers
20 La Terre dans l’Univers
dans un livre ou sur un écran, il est difficile de les repré-
On estime le diamètre de notre galaxie à 100 000 années
senter autrement.
de lumière. Si notre galaxie était un océan, la Terre n’au-
14 Des corps insécables rait même pas la taille d’une goutte d’eau. Mais quelle est
Démocrite, représentant de la théorie de l’atome il y a près la taille de l’Univers ? On ne le sait pas, car nous ne pou-
de 2 500 ans, postulait que l’on devait considérer la matière vons estimer que la taille de l’Univers observable, dont le
non pas comme continue, mais plutôt composée de parti- diamètre mesure 28 milliards années de lumière.
cules discrètes. Il nomma ces particules « atomes » (ce qui 1. a. Quelles sont les dimensions de notre galaxie ?
signifie « corps insécables »), nom sous lequel on les appelle d = 100 000 ¥ 9,461 ¥ 1015 m = 9,461 ¥ 1017 km.
78
b. Expliquer la phrase en italique dans le texte. 2. a. La plus grande planète du système solaire est
La taille de la Terre est très petite (une goutte d’eau) par Jupiter.
rapport à la taille de notre galaxie (un océan). b. Le rayon de Jupiter est d’environ 71 500 km.
2. Quelles sont les dimensions de l’Univers ? 3. Le rayon du Soleil est tel qu’on ne peut pas le repré-
d = 28 ¥ 1012 ¥ 9,461 ¥1015 m = 2,65 ¥ 1026 km. senter sur le document.
Chapitre 15 À la découverte de l’Univers 79
cHaPitre pHYsiQue
16
manuel, p. 256
Lumière d’étoiles
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– Les spectres d’émission et d’absorption : spectres continus – Savoir qu’un corps chaud émet un rayonnement continu, dont
d’origine thermique, spectres de raies. les propriétés dépendent de la température.
– Raies d’émission ou d’absorption d’un atome ou d’un ion. – Repérer, par sa longueur d’onde dans un spectre d’émission ou
– Caractérisation d’une radiation par sa longueur d’onde. d’absorption une radiation caractéristique d’une entité chimique.
– Dispersion de la lumière blanche par un prisme. – Utiliser un système dispersif pour visualiser des spectres d’émis-
– Réfraction. sion et d’absorption et comparer ces spectres à celui de la lumière
– Lois de Snell-Descartes. blanche.
– Savoir que la longueur d’onde caractérise dans l’air et dans
le vide une radiation monochromatique.
– Interpréter le spectre de la lumière émise par une étoile : tem-
pérature de surface et entités chimiques présentes dans l’at-
mosphère de l’étoile.
– Connaître la composition chimique du Soleil.
– Pratiquer une étude expérimentale pour établir un modèle à par-
tir d’une série de mesures et pour déterminer l’indice de réfrac-
tion d’un milieu.
– Interpréter qualitativement la dispersion de la lumière blanche
par un prisme.
80
Différence : il y a obtention simultanée de deux spectres
activités
symétriques pour le réseau, contre un spectre unique
Activité 1 pour le prisme.
Radiations et longueurs d’ondes p. 258
2. Lorsque la température augmente :
1. a. La longueur d’onde s’exprime en mètre (m) dans – le filament est orange, puis rouge et enfin blanc ;
le Système international. – le spectre s’élargit vers le bleu, puis le violet, pour
b. La lumière visible s’étend de 380 nm à 780 nm. finalement correspondre au spectre de la lumière
2. Les rayonnements électromagnétiques ne véhicu- blanche.
lent pas les mêmes informations dans les différents 3. La lampe à vapeur de sodium émet une lumière
domaines de longueur d’onde. jaune-orangé. Le spectre de la lampe à vapeur de
3. a. La lumière visible n’est pas absorbée par l’atmos- sodium est essentiellement constitué d’une raie jaune-
phère terrestre. orange (voir Fig. 8b p. 263 du manuel de l’élève).
b. Les rayonnements qui ont une longueur d’onde La lampe à vapeur de mercure émet une lumière bleu-
comprise entre 10 et 400 nm sont totalement absor- violet. Le spectre de la lampe à vapeur de mercure
bés, sauf les rayonnements proches du visible. L’atmos- contient des raies de différentes couleurs : violet, bleu,
phère terrestre ne protège donc pas totalement des vert et orange (voir Fig. 8c p. 263 du manuel de l’élève).
rayonnements ultraviolets (UV) qui peuvent être dan- 4. Lorsque la température d’un corps augmente, sa cou-
gereux pour la santé. leur passe du rouge sombre au blanc, et son spectre
4. Certains domaines d’ondes électromagnétiques, s’élargit progressivement vers le violet pour finalement
comme par exemple les rayons X, sont totalement correspondre à celui de la lumière blanche.
absorbées par l’atmosphère terrestre, d’où l’utilisation 5. a. La lumière émise par une lampe à décharge a un
de satellites. spectre formé de raies distinctes (c’est un spectre de
raies d’émission), alors que celui de la lumière blanche
Activité 2 est continu.
À la recherche d’une loi p. 259 b. Oui, le spectre observé dépend de la nature du gaz.
1. La graduation zéro signifie que le faisceau laser arrive 6. Le spectre de la lumière émise par une lampe à fila-
perpendiculairement à la surface rectangulaire du demi- ment est un spectre continu, alors que le spectre de la
cylindre. lumière émise par une lampe à décharge est un spectre
2. On réalise une série de mesures expérimentales de de raies.
l’angle de réfraction r pour différentes valeurs de l’angle
d’incidence i. Puis on confronte, par exemple à l’aide Activité 4
d’une représentation graphique, les valeurs expérimen- Les messages codés du Soleil p. 261
tales au modèle proposé par chaque savant. 1. a. Le spectre de la lumière émise par un corps chaud
3. La courbe représentant r = f(i) peut être assimilée à est continu (spectre d’origine thermique).
une droite pour i < 20° : les angles d’incidence i et de b. Le spectre de la lumière blanche ayant traversé un gaz
réfraction r peuvent être considérés comme propor- (à basse pression et basse température) présente des
tionnels pour les petits angles : 0° < i < 20°. raies sombres dans le spectre continu de la lumière
4. sin i et sin r sont proportionnels car la courbe repré- blanche, d’où le terme de spectre de raies d’absorption.
sentant sin r = f(sin i) est une droite qui passe par l’ori- c. Le spectre d’émission du sodium ne présente qu’une
gine : la loi proposée par Descartes peut être validée raie jaune à 589 nm sur fond noir. Le spectre d’absorp-
quelle que soit la valeur de l’angle d’incidence. tion ne présente qu’une raie noire à la même longueur
d’onde sur fond de spectre de la lumière blanche.
5. a. On détermine par exemple k = 0,669.
b. nr = ni /k = 1,49. 2. a. Les raies sombres présentes dans le spectre
c. Le demi-cylindre utilisé est en verre. sont dues à l’absorption de radiations par des entités
chimiques présentes dans l’atmosphère du Soleil.
6. La loi de la réfraction qui semble le mieux rendre
b. Les radiations absorbées sont propres aux entités
compte des résultats expérimentaux est :
chimiques et ont les mêmes longueurs d’onde que les
ni sin i = nr sin r.
raies d’émission de ces entités. En comparant les lon-
gueurs d’ondes des raies sombres présentes dans le
Activité 3 spectre solaire aux longueurs d’ondes des raies d’émis-
Les messages de la lumière p. 260 sion de différentes entités chimiques, on peut détermi-
1. Similitude : l’ordre des couleurs est le même. ner la composition chimique de l’atmosphère du Soleil.
Chapitre 16 Lumière d’étoiles 81
3. L’intensité lumineuse du Soleil n’est pas la même ni sin i 1, 33 ¥ sin 30, 0
b. sin r d’où r = 41,7°.
pour toutes les radiations. Elle est maximale pour nr 1, 00
lmax ≈ 490 nm (il faut prendre le sommet de l’enve-
loppe de la courbe I = f(l)). ni sin i 1, 33 ¥ sin 85
2. sin r = 1,32.
nr 1, 00
4.
C’est impossible car un sinus est toujours inférieur ou
Raie l (nm) Élément chimique
égal à 1.
C 657 H Le rayon ne peut passer dans l’air, il y a réflexion totale.
D 589 Na
E 527 Fe 6 1.
b 517 Fe ou Mg
r
F 486 H air
G 430 Fe eau salée
H 397 Ca+ i
K 393 Ca+
5. T ≈ 2,9 ¥ 10-3/480 ¥ 10-9 ≈ 5 900 K ≈ 5 600 °C. 2. a.
sin r
1,2
exercices 1
82
4. Lorsque la lumière blanche passe à travers un gaz, le OBJECTIF 3 : Interpréter le spectre de la lumière
spectre obtenu contient des raies sombres sur le fond émise par une étoile.
coloré du spectre continu de la lumière blanche : c’est 14 1. Le fond coloré est d’origine thermique, c’est l’émis-
un spectre de raies d’absorption.
sion de rayonnement continu par la surface chaude des
8 a-3, b-4, c-1 et d-2. étoiles.
2. Les raies sombres correspondent aux radiations
9 1. absorbées par les entités chimiques présentes dans
l’atmosphère de l’étoile.
3. Le fond continu du spectre d’Altaïr s’étend plus vers
2. Les raies sont bleue, verte, verte, verte et jaune.
le violet que celui d’Aldébaran, la température de sur-
10 Le filament qui a la plus haute température est celui face de la première étoile est donc plus grande que
de la lampe a . celle de la seconde.
4. Altaïr apparaît blanche et Aldébaran orange.
11 1. C’est un spectre de raies d’émission.
2. La grandeur indiquée sur le document est la lon- 16 1. L’étoile B est plus chaude que l’étoile A, car la lon-
gueur d’onde l ; l’unité est le nanomètre (nm). gueur d’onde du maximum d’intensité du spectre de
l’étoile B est plus petite que celle du maximum d’inten-
3. On peut lire : lviolet1 = 389 nm ; lviolet2 = 397 nm ;
sité du spectre de l’étoile A.
lviolet3 = 414 nm ; lviolet4 = 428 nm ; lbleu = 463 nm,
lvert = 498 nm ; lorange = 613 nm et lrouge = 673 nm. 2. Arcturus est l’étoile A et Procyon l’étoile B. Procyon
apparaît jaune dans le ciel car son spectre est plus riche
12 1. a. Le spectre a un fond noir avec des raies colo- en faibles longueurs d’onde que celui d’Arcturus.
rées, c’est un spectre de raies d’émission. La lumière ne
peut pas être émise par un filament chauffé qui donne 17 1. Le spectre de Markab présente un fond d’émis-
un spectre continu d’origine thermique. sion coloré d’origine thermique avec des raies sombres
b. La lumière pourrait être émise par un gaz à basse d’absorption.
pression soumis à une décharge électrique. 2. Les raies sombres témoignent de l’existence d’une
2. Le tube contient du mercure (405, 436, 546, 577 et atmosphère dont les entités chimiques absorbent certaines
615 nm). radiations de la lumière émise par la surface de l’étoile.
3. La dénomination « néon » n’est pas adaptée puisque 3.
le tube ne contient pas de néon. Raie l (nm) Entité chimique
Remarque. Toutes les entités chimiques n’ont pas été A 410
identifiées : les pics autour de 491,2 et 546,1 nm ne B 520
peuvent être dus au seul mercure. En effet, le spectre C 586 Ca
lumineux d’un tube fluorescent est dû d’une part au gaz D 616 Ca
qu’il contient (ici, le mercure), d’autre part à la poudre E 646 Ca
fluorescente qui tapisse la paroi interne.
Chapitre 16 Lumière d’étoiles 83
4. Sur l’écran, la figure colorée observée est le spectre 2. Voir manuel de l’élève page 262.
d’émission continu de la lumière blanche. 3. L’indice du verre étant supérieur à celui de l’air, r < i :
la lumière peut toujours pénétrer dans la vitre.
21 1. Étant moins dense que l’eau, le toluène surnage.
2. Le toluène et le verre sont deux milieux transparents, nair sin i 1, 00 ¥ sin 30, 0
4. sin r d’où r = 19,5°.
incolores et d’indices de réfraction très proches : pour la nverre 1, 50
lumière, tout se passe comme si il y avait un seul milieu
B. Seconde réfraction
homogène, donc pas de phénomènes de réflexion ou de
réfraction à la surface de séparation des deux milieux, qui 5. i' = r = 19,5° (angles alterne-interne).
permettraient à l’œil de différencier le verre du toluène. nverre sin i ' 1, 50 ¥ sin 19, 5
6. sin r ' d’où r' = 30,0°.
nair 1, 00
22 1. Le Soleil apparaît jaune dans le ciel, alors que
Véga est blanc-bleuté : la température de surface de 7. r' = i : la direction du rayon qui arrive sur la vitre est
Véga est plus élevée que celle du Soleil. la même que celle de celui qui en sort, les deux rayons
2. l (nm) : 397 (H) ; 410 (H) ; 434 (H) ; 486 (H) ; 656 (H) ; sont parallèles.
585 ; 720 ; 760.
3. Dans l’atmosphère de Véga, il y a de l’hydrogène air verre air
mais pas d’hélium. C’est une étoile de type A.
i
Remarque : on vérifie bien que la température de sur- r
face de Véga est plus élevée que celle du Soleil. i'
r'
23 1. a. Voir manuel de l’élève page 262.
b. Milieu d’incidence : l’air ; milieu de réfraction : l’eau.
2. a. i = 90 - 40 = 50°.
n sin i 1, 00 ¥ sin 50 8. L’indice du verre étant supérieur à celui de l’air, r' > i' :
b. sin r air d’où r = 35°.
neau 1, 33 la lumière ne peut pas toujours sortir de la vitre, il peut
y avoir réflexion totale.
3. OC = OJ + JC et JC = IJ · tan r = h · tan r
OC = 1,0 + 1,8 × tan 35 = 2,3 m. 25 1. Géante rouge – Soleil – Naine blanche – Géante
bleue.
En rOute vErs la prEmIèrE 2. À sa surface, La température du Soleil est comprise
24 A. Première réfraction entre 5 000 °C et 10 000 °C.
1. Le milieu incident est l’air et le milieu de réfraction 3. La galaxie se compose d’étoiles vieilles en son centre
le verre. et d’étoiles jeunes dans sa périphérie.
84
cHimie cHaPitre
17
manuel, p. 272
2. Ce sont les noyaux les plus simples avec un ou deux
Les compétences à acquérir du chapitre 17
protons.
1. Connaître les critères de la classification pério-
dique des éléments. 3. On est parti du plus simple (les particules) pour for-
2. Connaître les familles chimiques. mer des noyaux, puis arriver ensuite à un assemblage
3. Savoir utiliser la classification pour retrouver la plus complexe (des atomes légers puis des atomes de
charge des ions monoatomiques. plus en plus lourds).
4. Ces noyaux simples, les plus légers, se sont formés
les premiers et en plus grand nombre, la formation des
Évaluation diagnostique p. 272 atomes plus lourds étant venue ensuite par fusion entre
SITUATION 1 atomes plus légers. L’abondance des éléments diminue
Cette situation permet de s’assurer que le modèle de au fur et à mesure que leur masse atomique augmente.
l’atome est acquis. L’activité 1 revient sur les notions
importantes rencontrées au chapitre 3. Activité 2
SITUATION 2 La démarche de Mendeleïev p. 275
La mine de graphite et le diamant sont tous deux com- 1. et 2.
posés de carbone. La thématique de l’Univers donne B C N
l’occasion d’introduire dans ce dernier chapitre de
Al Si P
chimie la notion d’élément chimique, qui sera déve-
Zn Ga Ge As
loppée dans l’activité 4.
Cd In Sn Sb
SITUATION 3
Cette situation permet de s’assurer de l’acquisition de la Ga est le gallium et Ge le germanium.
notion de structure électronique qui joue un rôle majeur 3. En se basant sur les similitudes des propriétés
dans la construction de la classification des éléments, chimiques, il avait prédit leur existence et laissé les
comme le montrent les activités 2 et 3. deux cases vides.
4. Non, cela n’entraîne aucun changement pour ces
activités 14 éléments.
Activité 1
La naissance des éléments de l’Univers p. 274 Activité 3
1. Les particules présentes étaient notamment des Une famille chimique p. 276
protons. 1. Cℓ : (K)2 (L)8 (M)7.
85
2. Cℓ forme Cℓ-, Br forme Br- et I forme I-, c’est-à-dire exercices
que ces atomes gagnent un électron pour atteindre une
structure électronique qui respecte la règle de l’octet. OBJECTIF 1 : Connaître les critères de la classifi-
3. La formation d’une liaison covalente entre deux cation périodique des éléments.
atomes de Cℓ, de Br ou de I leur permet de gagner 1 1. Les éléments chimiques sont classés horizon-
l’électron dont ils ont besoin pour satisfaire à la règle talement par numéro atomique Z croissant. Les élé-
de l’octet. ments ayant le même nombre d’électrons sur leur
4. Dans les conditions ambiantes, le dichlore Cℓ2 est un couche électronique externe sont placés dans la même
gaz vert, le dibrome Br2, un liquide rouge et le diiode colonne.
I2, un solide gris-noir pailleté. 2. On écrit la structure électronique des 18 éléments,
5. Les pictogrammes de sécurité présents sur le flacon puis on les classe par numéro atomique croissant.
de cyclohexane montrent qu’il est inflammable, irritant, H et He sont sur la première ligne. Pour Li, on passe à
nocif et dangereux pour l’environnement. la ligne suivante, car il a le même nombre d’électrons
6. Il y a deux phases, ces liquides ne sont donc pas mis- sur sa couche électronique externe que H (un seul).
cibles. La phase supérieure (le cyclohexane) est inco- Puis on aligne Be, B, C, N, O, F, Ne. Pour Na, on passe à
lore et la phase inférieure est constituée des solutions la 3e ligne, puis on aligne Mg, Aℓ, Si, P, S, Cℓ et Ar. Enfin,
aqueuses, colorées respectivement en jaune très pâle, on déplace He au-dessus de Ne et Ar car ils ont des pro-
jaune et orange. priétés chimiques similaires.
7. La couleur de chacune des phases est respectivement 2 1. Ca : (K)2 (L)8 (M)8 (N)2.
jaune pâle, orange et violet. Le dichlore, le dibrome et
le diiode sont plus solubles dans le cyclohexane que 2. Z = 20.
dans l’eau. On a réalisé une extraction par solvant. 3. Un seul électron externe.
8. On observe la formation d’un précipité. 4. (K)2 (L)8 (M)2.
9. Les trois atomes de chlore, brome et iode ont deux 5. Il s’agit du magnésium.
propriétés semblables : sous forme de molécules diato-
miques, ils sont plus solubles dans le cyclohexane que 4 1. (K)2 (L)4 ou (K)2 (L)8 (M)4.
dans l’eau et sous forme d’ions, ils réagissent avec les ions 2. Dans la quatorzième colonne et sur la deuxième ou
argent pour donner un précipité. Ils appartiennent bien à troisième ligne.
la même famille chimique : celle des halogènes ; les ions
monoatomiques associés sont les ions halogénure. 3. Le carbone : Z = 6 et le silicium Z = 14.
4. (K)2 (L)6 : l’oxygène (Z = 8) est sur la 2e ligne et dans
Activité 4 la 16e colonne.
(K)2 (L)8 (M)6 : le soufre (Z = 16) est sur la 3e ligne et dans
Autour du cuivre p. 277
la 16e colonne.
1. La solution bleue contient des ions cuivre (II) Cu2+.
2. Il s’est formé un précipité bleu, l’hydroxyde de cuivre (II), 5 1. (Z = 6, A = 12) et (Z = 6, A = 13).
Cu(OH)2. 2. On peut en choisir 3 parmi : Z = 11, Z = 14, Z = 15 et
3. Il s’est formé un solide noir, l’oxyde de cuivre (II), CuO. Z = 18.
4. La solution bleue contient des ions cuivre (II) Cu2+. 3. Z = 6 et Z = 14 : colonne 14 et Z = 7 et Z = 15 :
5. a. Un dépôt rouge se forme sur le clou. colonne 15.
b. Du cuivre métallique solide Cu.
6 1. Par masse croissante.
6. Toutes ces espèces contiennent l’élément cuivre Cu.
2. Non, aujourd’hui on les classe par numéro atomique
7. Cu Cu2+ Cu(OH)2 Z croissant.
3. Ces éléments ont les mêmes propriétés chimiques.
4. 118 éléments.
Cu2+ CuO 5. Le copernicium Cn.
86
OBJECTIF 2 : Connaître les familles chimiques. 7. Décrivez les changements dans la structure électro-
nique des éléments d’une même famille lorsqu’on va du
7
haut vers le bas.
Électrons sur Exemple Exemple On retrouve le même nombre d’électrons externe, mais
Famille Colonne la couche d’ion de molécule
ils sont situés sur une couche d’ordre supérieur.
externe formé formée
Alcalino- 8. Quelle est la relation entre le nombre d’électrons sur
deuxième 2 Be2+ aucune
terreux la couche externe et la position des éléments correspon-
Gaz nobles dernière 2 ou 8 aucun aucune dants dans la classification périodique ?
Avant- Plus le nombre d’électrons externes augmente, plus on
Halogènes 7 C∙- F2
dernière se déplace vers la droite du tableau.
Alcalins première 1 Li+ aucune
Chapitre 17 Les éléments chimiques dans l’Univers 87
4. À quelle famille ces atomes appartiennent-ils ? 4. Ils peuvent former 4 liaisons covalentes pour respec-
Le sodium est un métal alcalin et le néon est un gaz ter la règle de l’octet.
noble. 5. SiH4.
5. Qu’arrive-t-il à un atome de sodium lors de son ionisa-
tion ? 24 1. a. Aℓ : (K)2 (L)8 (M)3.
Il perd un électron. b. Aℓ cède 3 électrons et forme Aℓ3+ pour respecter la
règle de l’octet.
17 1. F : Z = 9 et Cℓ : Z = 17. 2. O, (K)2 (L)6, gagne 2 électrons et forme O2- pour res-
2. F : (K)2 (L)7, forme F- et Cℓ : (K)2 (L)8 (M)7, forme Cℓ-. pecter la règle de l’octet.
Ils gagnent chacun un électron pour respecter la règle 3. L’alumine a pour formule Aℓ2O3.
de l’octet.
4. L’oxyde de fer est responsable de la couleur rouge
3. K+ et Cℓ-, K+ et Br-, K+ et I-. de la bauxite.
4. AgCℓ, AgBr et AgI. 5. Fe2O3. 6. R = 1/4 = 0,25 soit encore 25 %.
18 1. Azote, magnésium, aluminium et chlore. 25 1. a. Tous contiennent Fe.
2. Aℓ : (K)2 (L)8 (M)3 cède 3 électrons et forme Aℓ3+ pour b. L’élément fer est présent dans tous ces composés.
respecter la règle de l’octet. 2. a. Na+ et HO- ; Fe2+ et Cℓ-.
3. Cℓ, (K)2 (L)8 (M)7, forme Cℓ- : il gagne un électron b. Un précipité d’hydroxyde de fer Fe(OH)2.
pour respecter la règle de l’octet. c. Vert. d. Fe2+ (aq) + 2 OH- (aq) Æ Fe(OH)2 (s).
4. Pour respecter la neutralité électrique, il se forme 3. a. O. b. (K)2 (L)6
AℓCℓ3 : a = 1 ; b = 3. c. Il possède 6 électrons périphériques.
5. Mg : (K)2 (L)8 (M)2 forme Mg2+ pour satisfaire à la règle 4. Les atomes forment des ions afin d’acquérir la struc-
de l’octet. ture électronique particulièrement stable des gaz
6. N : (K)2 (L)5 forme N3- pour satisfaire à la règle de l’octet. nobles, qui possèdent un duet ou un octet d’électrons
7. Mg3N2. sur leur couche externe.
5. O, (K)2 (L)6, gagne 2 électrons et forme O2-.
19 1. Il y a 94 éléments naturels.
2. Artificiellement, c’est-à-dire dans des transforma- En rOute vErs la PrEmIèrE
tions nucléaires. 26 1. C forme quatre liaisons chimiques.
3. Oui, quand on les découvrira ! 2. H en forme une seule.
88
pHYsiQue cHaPitre
18
manuel, p. 288
La gravitation universelle
Le programme
Notions et contenus Compétences attendues
– La gravitation universelle. – Calculer la force d’attraction gravitationnelle qui s’exerce entre
– L’interaction gravitationnelle entre deux corps. deux corps à répartition sphérique de masse.
– La pesanteur terrestre. – Savoir que la pesanteur terrestre résulte de l’attraction
terrestre.
– Comparer le poids d’un même corps sur la Terre et sur la Lune.
89
2. Le mouvement de la Lune 2. a. « La gravité est 30 fois supérieure à celle de la
4. La trajectoire est rectiligne (verticale). Terre », donc gKrypton = 30 ¥ gTerre = 30 ¥ 9,81
5. Les trajectoires sont d’abord paraboliques, avec une = 2,94 ¥ 102 N · kg–1.
chute sur la Terre, puis pour une vitesse suffisamment b. L’intensité du poids P d’un homme de 70 kg sur
importante, la trajectoire devient circulaire autour de Krypton est P = m ¥ g = 70 ¥ 2,94 ¥ 102 = 2,06 ¥ 104 N.
la Terre. La masse d’un rhinocéros étant d’environ 2 tonnes,
l’intensité de son poids sur Terre est :
6. D’après les simulations précédentes, si un objet est
P = m ¥ g = 2 000 ¥ 9,81 = 1,96 ¥104 N.
lancé avec une vitesse suffisante, il est mis en orbite
Un homme sur Krypton a donc, en première approxima-
circulaire autour de la Terre. Par conséquent, la Lune
tion, le même poids qu’un rhinocéros sur Terre.
ne tombe pas sur la Terre car elle possède une vitesse
suffisante sur son orbite. 3. « Ses performances terrestres seront nettement plus
impressionnantes, d’un facteur égal au rapport entre
Pour conclure
la gravité krypto nienne et la gravité terrestre. » Il peut
7. La Lune, comme la pomme, est soumise à l’attraction
donc franchir sur Terre environ 7 ¥ 30 = 210 mètres en
gravitationnelle exercée par la Terre. Alors que la pomme
longueur et 2 ¥ 30 = 60 mètres en hauteur.
a une trajectoire verticale et chute sur la Terre, la Lune a
une trajectoire circulaire autour de la Terre, car elle pos- 4. Sur Terre, un athlète peut franchir 2 mètres en hau-
sède une vitesse suffisante pour ne pas tomber sur Terre. teur. Sur la Lune, il peut franchir 12 mètres. Cela signi-
fie donc que l’intensité de pesanteur sur la Lune est
8. Un satellite gravite autour de la Terre et est donc
12/2 = 6 fois moins importante que sur la Terre, soit
soumis à l’attraction terrestre, tandis qu’une sonde spa-
gLune = gTerre/6 = 9,81/6 = 1,64 N · kg–1.
tiale se libère de l’attraction terrestre dans le but d’al-
ler étudier les corps célestes (planètes, satellites natu- 5. a. La formule donnant la valeur de l’intensité de la
rel, comètes…) du système solaire. force d’attraction gravitationnelle est :
m m
F FA/B FB/A G A 2 B .
Activité 2 d
b. L’égalité P = F permet de déduire que :
La théorie de Newton p. 291
m
1. Voltaire fait allusion à la légende selon laquelle Isaac gastre = G astre 2 .
( Rastre )
Newton établit sa théorie de la gravitation en obser-
vant une pomme tomber de son arbre. 6. Le poids d’un corps sur Krypton est 30 fois supérieur
à son poids sur la Terre. Le poids d’un corps sur la Lune
2. a. Les corps chutent sur Terre selon une trajectoire
est 6 fois plus faible que son poids sur la Terre.
verticale et vers la Terre.
b. Les corps sont soumis à l’action mécanique attrac-
tive de la Terre. Activité 4
c. La Lune est également soumise à l’action mécanique La chute des objets p. 293
attractive de la Terre, comme n’importe quel objet en 1. a. Les deux touchent le sol au même instant.
son voisinage. b. Cette expérience est surprenante, car la plupart des
3. a. L’action mécanique attractive de la Terre agit à dis- élèves pensent que la chute des objets dépend de leur
tance. La pomme chutant de l’arbre ne nécessite aucun masse.
contact pour tomber sur Terre. c. Les objets chutent avec la même vitesse dans le vide
b. L’intensité de la force d’attraction gravitationnelle quelles que soient leurs masses.
dépend de la masse des corps et de la distance entre 2. a. La bille touchera le sol en premier, ce qui est en
les corps. contradiction avec la théorie de Galilée
4. Cette gravitation est universelle, car elle permet d’ex- b. Les chutes sont ici réalisées dans l’air : les objets, et
pliquer aussi bien la chute des corps que les trajectoires particulièrement la plume, sont soumis aux frottements
des planètes autour du Soleil, la trajectoire de la Lune de l’air, ce qui n’est pas le cas sur la Lune.
autour de la Terre, etc. 3. Vérifier sur l’ordinateur de l’élève.
4. a. Soit Mi le point d’indice i. En première approxi-
Activité 3 mation, la vitesse instantanée vi d’un point mobile à
Gravitation et science-fiction p. 292 la date ti est égale à la vitesse moyenne calculée entre
1. a. L’intensité de pesanteur d’une planète dépend de les instants ti−1 et ti+1 soit :
la masse et du rayon de la planète. vi = (Mi+1Mi–1) /(ti+1 – ti).
b. La « gravité ». b. Vérifier sur l’ordinateur de l’élève.
90
c. vitesse instantanée en fonction du temps 2. a. La Lune exerce une action mécanique sur la Terre.
v (m · s–1) Elle est modélisée par la force d’attraction gravitation-
8 nelle exercée par la Lune.
7 b. Même expression qu’en 1. a.
6
5 c. Même résultat qu’en 1. c.
4
3 mSoleil mTerre
2
4 1. F G , soit
d2
1 t (s)
0 5, 98 ¥ 1024 ¥ 1, 99 ¥ 1030
0 0,2 0,4 0,6 0,8 F 6, 67 ¥ 10 -11 ¥
(1, 50 ¥ 1011 )2
5. a. La vitesse et le temps sont liés par une relation de = 3,53 ¥ 1022 N.
proportionnalité, car la courbe obtenue est une droite 2. Même réponse qu’en 1.
qui passe par l’origine du repère. 3. Les deux forces ont les mêmes intensités.
b. D’après l’analyse de la courbe, son équation est celle
d’une droite : v = 10 t. Le coefficient directeur est égal à 10 mTitan msonde
5 F G , soit
(ce résultat peut varier selon les conditions de l’expérience). d2
c. Comme g ≈ 10 N · kg–1, il vient donc v = g · t. La valeur 1, 35 ¥ 1023 ¥ 350
F 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 87, 5 N.
de la pente de la courbe est égale à l’intensité de pesan- ( 6 000 ¥ 103 )2
teur de l’astre sur lequel l’objet chute.
6 Io : F = 6,3 ¥ 1022 N ; Europe : F = 1,4 ¥ 1022 N ;
6. On remarque, d’après les deux expériences, que la Ganymède : 1,7 ¥ 1022 N ; Callisto : 3,9 ¥ 1021 N.
vitesse instantanée de l’objet en chute dépend seu-
lement de la valeur de l’intensité de la pesanteur de msatellite mT
7 F G , soit :
l’astre sur lequel a lieu la chute et du temps et non de d2
sa masse. Ce résultat en accord avec la question 2. 400 ¥ 5, 98 ¥ 1024
F 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 89, 8 N.
( 42156 ¥ 103 )2
exercices mS mT
G 2
F d T-S m d2
OBJECTIF 1 : Calculer la force d’attraction gravi- 8 S/T S T-L
FL/T mL mT mL d T-S
2
tationnelle qui s’exerce entre deux corps. G 2
d T-l
1 a. L’intensité de la force est 4 fois plus faible.
b. L’intensité de la force est l’également aussi. 1, 99 ¥ 1030 (3, 84 ¥ 10 8 )2
¥ 1,7
77 ¥ 102.
c. L’intensité de la force est multipliée par 4. 7, 35 ¥ 1022 (1, 50 ¥ 1011)2
d. L’intensité de la force est divisée par 4.
2 Force gravitationnelle
OBJECTIF 2 : Relier l’intensité du poids à l’attrac-
Deux boules sphériques, A et B, exercent l’une sur l’autre tion terrestre.
une force gravitationnelle. Leurs centres sont séparés par m mT
9 1. a. F G , soit
une distance de 20 m. La sphère A pèse 40 kg et la sphère B, d2
80 kg. Quelle affirmation sur la force exercée par chaque 70 ¥ 5, 98 ¥ 1024
F 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 6, 9 ¥ 102 N.
boule sur l’autre est correcte ? ( 6, 38 ¥ 10 6 )2
a. L’intensité de la force exercée sur B est le double de celle b. F' = 6,9 ¥ 102 N.
exercée sur A.
b. L’intensité de la force exercée sur B est la même que 2. P = m · g soit P = 70 ¥ 9,81 = 6,9 ¥ 102 N.
celle exercée sur A. 3. L’intensité de la force d’attraction gravitationnelle
c. L’intensité de la force exercée sur B est la moitié de celle exercée par la Terre sur un objet est égale à celle du
exercée sur A. poids de cet objet.
La bonne réponse est la b.
11 1. a. P = m · g.
m m m mT
3 1. a. F G T 2 L . b. F G .
d RT2
b. En newton.
2. On sait que P = F donc m = P/g,
5, 98 ¥ 1024 ¥ 7, 35 ¥ 1022
c. F 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ P RT2 5, 5 ¥ ( 6, 38 ¥ 10 6 )2
(3, 84 ¥ 10 8 )2 ou m 0, 56 kg.
= 1,99 ¥ 1020 N. G mT 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 5, 98 ¥ 1024
Chapitre 18 La gravitation universelle 91
12 1. On sait que P = m · g, donc P1 = 0,700 ¥ 9,81 2. a. P = m · g, soit P = 390 ¥ 9,81 = 3,83 ¥ 103 N.
= 6,87 N et P2 = 0,670 ¥ 9,81 = 6,57 N. b. PL = P/6 = 3,83 ¥ 103/6 = 6,38 ¥ 102 N.
2. D’après la loi de la gravitation universelle,
18 1. P = m · g et PL = m · gL,
m m
Fi G i 2 T . soit P = 180 ¥ 9,81 = 1,77 ¥ 103 N
RT et PL = 180 ¥ 1,62 = 2,92 ¥ 102 N.
0, 700 ¥ 5, 98 ¥ 1024
D’où F1 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 6, 85 N 2. On remarque que P ≈ 6 PL. Il ira donc 6 fois plus loin,
( 6, 38 ¥ 10 6 )2
soit 30 m (cela explique les grands bonds que l’on peut
0, 670 ¥ 5, 98 ¥ 1024
et F2 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 6, 56 N. observer dans les vidéos des missions Apollo).
( 6, 38 ¥ 10 6 )2
m mT
3. On peut considérer, en première approximation, que 19 1. a. F G .
P1 = F1 et P2 = F2. d2
m mT
FG .
13 1. m = P/g = 150/9,81 = 15,3 kg. ( RT h)2
2. Comme P = F, il vient F = 150 N. m mL
b. F G .
14 1 et 2. ( RL h)2
Lieu P et F (en N) 2. a. P = m · g.
Pôle Nord 1 966 b. PL = P = m · gL.
Équateur 1 956 3. L’égalité P = F ou P' = F' donne :
Paris 1 962 mT
a. gT G .
( RT h)2
m mT
3. a. F G . mL
RT2 b. gL G .
( RL h)2
b. La seule donnée susceptible de changer ici est le
rayon terrestre, c’est-à-dire la distance du lieu consi- 4. Le rapport donne :
déré au centre de la Terre. gT mT R L2 5, 98 ¥ 1024 (1, 74 ¥ 103 )2
c. Au vu des différences, mêmes minimes, on voit que . ¥ 6, 05 .
gL mL RT2 7, 35 ¥ 1022 ( 6, 38 ¥ 103 )2
le rayon de la Terre n’est pas constant et que la Terre
n’est pas une sphère parfaite. 20 1. Pour Juliette, la pesanteur sur la Lune est six fois
15 Poids et force gravitationnelle moins importante que sur la Terre, donc il faut divi-
La masse et le poids sont différents en physique. Par exemple, ser la masse par 6 (50/6 = 8,3). Pour Théo, la masse ne
que l’on soit sur Terre ou sur la Lune, la masse ne change pas varie pas qu’on soit sur Terre ou sur la Lune, c’est juste
mais le poids, si. La masse de Sean est de 150 livres. le poids qui change.
17 1. Luna 2 a la même masse sur la Terre et sur la 23 1. P = m · g = 50,0 ¥ 9,81 = 4,91 ¥ 102 N.
Lune, mais un poids d’intensité différent. La masse ne m m 5, 98 ¥ 1024 ¥ 50
2. F G T Valentine 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ ,
dépend pas du lieu où se situe l’objet. ( RT h )2 ( 6, 38 ¥ 10 6 h)2
92
avec, du premier au troisième étage, h = 57,8 m ; 115 m ; 4 ,19 ¥ 1023 ¥ (7, 78 ¥ 1011)2
274 m. On trouve F = 4,90 ¥ 102 N dans les trois cas. mJ
6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 1, 99 ¥ 1030
3. a. Les trois intensités sont les mêmes. En effet, = 1,91 ¥ 1027 kg.
l’altitude de Valentine est négligeable devant le rayon Un ordre de grandeur de la masse de Jupiter est donc
terrestre. 1027 kg.
b. Elles sont égales au poids de Valentine.
mPhobos mMars 29 1. dFC/A
24 1. a. FMars/Phobos G 2
. C objet A
dMars/Phobos
m mMars h
b. FMars/Déimos G Déimos .
2
dMars/Déimos m mC
2. F G .
c. Les deux forces ont pour droites d’actions respec- ( RC h)2
tives les droites (DM) et (PM), et sont dirigées vers M. F mC
3. a. g G .
m mMars m ( RC h)2
G Phobos 2
FMars/Phobos 2
dMars/Ph obos mPhobos Ê d Mars/Déimos ˆ b. h = 0 m à la surface de la planète, donc :
mMars mDéimos ÁÁË d ˜ ,
2.
FMars/Déimos m ˜ G mC
G Déimos Mars/Phobos ¯
2
dMars/Déimos g0 ,
RC2
FMars/Phobos 1, 08 ¥ 1016 3, 00 ¥ 1025
soit ¥ 32 54. soit g0 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 21, 7 N · kg–1.
FMars/Déimos 1, 80 ¥ 1015 (9, 60 ¥ 10 6 )2
3. a. Phobos et Déimos ne s’écrasent pas sur Mars, en
raison de leur vitesse, qui n’a pas ou peu changé depuis En rOute vErs la PrEmIèrE
qu’ils sont en orbite. En effet, ils tournent suffisamment 30 1. D = 2,1 ¥ 1022 km (voir chapitre 15).
vite pour ne pas « tomber » et, comme il n’y a pas de
2. a. L’action mécanique attractive exercée par notre
frottement dans l’espace, ils conservent leur vitesse.
galaxie, modélisée par la force d’attraction gravitation-
b. L’action mécanique attractive exercée par Mars sur ces
nelle exercée par notre galaxie, dont l’intensité FA/Galaxie
deux satellites a pour effet de maintenir ces deux satel-
est donnée par la formule suivante :
lites sur une trajectoire circulaire. En l’absence de cette
m m
action mécanique, ils s’éloigneraient de Mars suivant un FA/Galaxie G A 2Galaxie , soit FA/Galaxie 6, 67 ¥ 10 -11
mouvement rectiligne uniforme (principe d’inertie). D
400 ¥ 109 ¥ 2 000 ¥ 109 ¥ (1, 99 ¥ 1030 )2
¥
25 1. On note respectivement S, T, L, le Soleil, la Terre (1, 50 ¥ 1011 )2
et la Lune : = 4,88 ¥ 1029 N.
SL = ST – TL = 1,50 ¥ 1011 – 3,80 ¥ 108 = 1,50 ¥ 1011 m. b. Un ordre de grandeur de l’intensité de cette force
2. est 1029 N.
mS mL 1, 99 ¥ 1030 ¥ 7, 35 ¥ 1022
FS/L G 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ R 3 G mS G mS 2 G mS 2
SL 2 (1, 50 ¥ 1011)2 31 1. € R3 T € R 3 T .
T2 4 p2 4 p2 4 p2
= 4,34 ¥ 1020 N.
Soit :
3.
mT mL 5, 98 ¥ 1024 ¥ 7, 35 ¥ 1022 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ 5, 69 ¥ 1026
FT/L G 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ RE 3 ¥ (1, 37 ¥ 3 600 ¥ 24 )2
TL2 (3, 84 ¥ 10 8 )2 4 p2
= 1,99 ¥ 10 N.
20 = 2,38 ¥ 108 m.
2. a.
27 1. F' = 5,50 ¥ 1022 N.
Saturne dFS/E
mS mV
2. d G , d’où : Encelade
F
1, 99 ¥ 1030 ¥ 4 , 87 ¥ 1024 mS mE
d 6, 67 ¥ 10 -11 ¥ b. FS/E G , soit
5, 50 ¥ 1022 RE2
= 1,08 ¥ 1011 m. 5, 69 ¥ 1026 ¥ 8, 60 ¥ 1019
FS/E 6, 67 ¥ 10 -11 ¥
F d2 (2, 38 ¥ 10 8 )2
28 mJ , d’où : = 5,76 ¥ 1019 N.
G mS
Chapitre 18 La gravitation universelle 93
compléments
Sciences et histoire
des arts, manuel p. 306
94
Thématique « Arts, informations, communications »
Définition Pistes d’étude Repères
Cette thématique invite à replacer l’œuvre * L’art, l’information et la communica- Techniques de communication.
d’art dans la circulation des échanges tion : concepts (code, émetteur, récep-
symboliques et à interroger ses rapports teur, rhétorique, sémiotique, effets, etc.) ; Médias, journaux, télécommunications.
avec le monde de l’information. genres patrimoniaux (vitraux médiévaux,
gazettes, almanachs, placards, dazibao, Code, émetteur, récepteur.
réclames, etc.) et contemporains (affiches
publicitaires et politiques ; médias écrits ; Messages.
cinéma documentaire, reportages radio-
phoniques télévisuels ou cinématogra- Fonctions de l’art.
phiques, etc.).
* L’art et l’utilisation des techniques d’in-
formation et de communication (le télé-
graphe, les écrans, la photocopie, internet,
etc.). L’art et ses relations avec les médias.
* L’art et ses fonctions : émouvoir, expri-
mer, plaire, enseigner (dulce/utile ; placere/
docere), attester, témoigner, convaincre,
informer, galvaniser, tromper, choquer,
etc.
Compléments 95
Culture scientifique, manuel p. 310
Précision ou exactitude
1. « Des mesures précises mais inexactes » signifie que
la valeur expérimentale est reproductible mais fausse.
« Des mesures imprécises mais exactes » signifie que
les valeurs expérimentales sont proches de la valeur
vraie mais sont non reproductibles.
« Des mesures imprécises mais exactes » signifie que la
valeur expérimentale est reproductible et juste.
2. L’instrument de mesure n° 1 est le plus précis (la
valeur expérimentale est complètement reproductible).
L’instrument de mesure n° 3 est le plus exact (les valeurs
expérimentales sont très proches de la valeur vraie). 2. Le dessin n’est pas la réalité : ce n’est pas une repré-
3. L’exactitude d’un instrument de mesure est sa capa- sentation fidèle d’un éléphant.
cité à donner une valeur exacte, autrement dit quand 3. Un modèle permet de se représenter la réalité avec
la valeur indiquée par l’instrument de mesure corres- des outils connus. Toutefois, il ne la représente pas fidè-
pond à la valeur « vraie ». lement.
4. Le modèle du rayon lumineux ou le modèle de
Les chiffres significatifs l’atome sont des représentations de la réalité avec des
1. Un décamètre est un instrument de mesure qui per- outils connus, sans toutefois être des représentations
met de faire des mesures de grandes longueurs. Il est fidèles.