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2
PROGRAMME
2019
de
Sciences
de la vie
et de la Terre
Livre du professeur
Sous la direction de
Denis Baude et Yves Jusserand
Ce manuel a été écrit par :
Adeline André Frédéric Labaune
IA-IPR, académie de Versailles Lycée Jean-Marc Boivin,
Chevigny-Saint-Sauveur
Denis Baude
Lycée Pothier, Orléans Pascale de Marchi
Lycée François Villon, Beaugency
Virginie Caillault
Collège Paul Verlaine, Les Mureaux Aurélie Ménard-Parrod
Lycée Édouard Branly, Dreux
Alban Caillette
Lycée Ronsard, Vendôme Benoît Merlant
Lycée Bernard Palissy, Gien
Aude de Quillacq
Lycée Descartes, Tours Paul Pillot
Professeur,
Fatima El Aziz Khalil développeur d’applications scientifiques, Montréal
LFI Georges Pompidou, Dubaï
Stéphane Rabouin
Isabelle Gasperini Lycée Pothier, Orléans
Lycée François Villon, Beaugency
Philippe Roger
Véronique Joyeux Lycée Bernard Palissy, Gien
Lycée Jean Monnet, Joué-les-Tours
Rémi Tourret
Yves Jusserand Lycée Marceau à Chartres,
Lycée Bernard Palissy, Gien
ESPE Centre Val de Loire (Université d'Orléans)
Sommaire
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Chez les organismes unicellulaires, toutes • Distinguer les différentes échelles du vivant
les fonctions sont assurées par une seule cel- (molécules, cellules, tissus, organes, orga-
lule. Chez les organismes pluricellulaires, les nisme) en donnant l’ordre de grandeur de leur
organes sont constitués de cellules spéciali- taille.
sées formant des tissus et assurant des fonc-
tions particulières.
2 Activités envisageables
À partir des documents, les élèves sont invités à montrer qu’un organisme unicellulaire
assure les principales fonctions vitales :
• A : Nutrition (présence de chloroplastes donc photosynthèse) et locomotion
• B : Multiplication (par division dans le sens de la longueur)
• C : Multiplication (par bourgeonnement)
• D : Nutrition
À partir des documents, les élèves sont incités à construire un tableau mettant en relation
organes et fonctions vitales.
Fonctions vitales Organes animaux Organes végétaux
Nutrition Organes de l’appareil digestif Feuilles, racines
(Estomac, foie, intestin.)
Reproduction Organes reproducteurs (ovaires, Graine, fleurs et fruits
utérus, testicules…)
Respiration Poumons Feuilles
Détoxification Foie, reins Feuilles
3 Ressources complémentaires
• Pour explorer les niveaux d’organisations de façon virtuelle : https://www.zygotebody.com/
• Animation sur les différents niveaux d’organisation :
http://svt.ac-rouen.fr/tice/animations/fusin/niveaux_de_complexite_du_vivant.swf Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Chez les organismes pluricellulaires, les • Réaliser et/ou observer des préparations
organes sont constitués de cellules spéciali- microscopiques montrant des cellules
sées formant des tissus, et assurant des fonc- animales ou végétales.
tions particulières. • Distinguer les différentes échelles du
Notions fondamentales : cellule, matrice extra- vivant (molécules, cellules, tissus, organes,
cellulaire/paroi, tissu, organe ; spécialisation organisme) en donnant l’ordre de grandeur
cellulaire. de leur taille.
Objectifs : les élèves apprennent que les cel-
lules spécialisées ont une fonction particulière
dans l’organisme, en lien avec leur organisa-
tion. Dans le cadre de l’étude des cellules orga-
nisées en tissus, il est attendu que l’existence
d’une matrice extracellulaire soit connue : elle
est constituée de différentes molécules qui,
dans leur grande majorité, permettent l’adhé-
rence cellulaire. Les molécules impliquées ne
doivent pas être détaillées.
2 Activités envisageables
La première activité propose aux élèves de travailler sur la communication scientifique
des résultats, puis de mettre en relation les observations avec les fonctions assurées. Les
documents présentés sous forme de photos, dessins ou schémas doivent être titrés, être
légendés. L’échelle présente sur les photographies permet de calculer le grossissement
avec lequel on observe la cellule.
Sur les exemples proposés dans cette unité, l’organisation de la peau est en lien avec son
rôle de protection : elle est constituée d’un épithélium à la fois stratifié et recouvert d’une
couche cornée. Le derme situé en dessous assure souplesse, élasticité et résistance à cet
organe.
La feuille est quant à elle constituée de différents tissus : l’épiderme assurant la protection
de la feuille, le tissu chlorophyllien où se fera la photosynthèse à l’origine de la production
de matière organique et les vaisseaux conducteurs qui transporteront l’eau nécessaire à la
plante.
La seconde activité propose de rechercher les points communs entre les structures des
organes présentés dans les documents 1 à 3.
3 Ressources complémentaires
• Un site complet pour découvrir l’histologie des organes : https://doc-pedagogie.
umontpellier.fr/medecine/histologieLV/index.php?module=accueil&action=vues&g=0
• Vidéos sur le rôle de la matrice extracellulaire :
MOOC côté cours : L’organisation de la matrice cellulaire (INSERM) :
https://youtu.be/JyQ_b-xM_QA
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Chez les organismes pluricellulaires, les organes • Réaliser et/ou observer des
sont constitués de cellules spécialisées formant préparations microscopiques montrant
des tissus, et assurant des fonctions particulières. des cellules animales ou végétales.
Notions fondamentales : cellule, matrice extracellu- • Distinguer les différentes échelles
laire/paroi, tissu, organe ; organite, spécialisation du vivant (molécules, cellules, tissus,
cellulaire. organes, organisme) en donnant l’ordre
Objectifs : les élèves apprennent que les cellules de grandeur de leur taille.
spécialisées ont une fonction particulière dans l’or-
ganisme, en lien avec leur organisation.
1. Cette coloration est utilisée en histologie pour mettre en évidence les polysaccharides : le glycogène
comme l’amidon apparaissent rose.
3 Ressources complémentaires
Site avec de nombreuses vidéos et photos d’observations microscopiques :
http://www.biopathe.fr/index.php?lng=fr
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Chez les organismes pluricellulaires, les • Observer et analyser des images de micros-
organes sont constitués de cellules spéciali- copie électronique.
sées formant des tissus, et assurant des fonc- • Distinguer les différentes échelles du vivant
tions particulières. (molécules, cellules, tissus, organes, orga-
Notions fondamentales : cellule, matrice extra- nisme) en donnant l’ordre de grandeur de leur
cellulaire/paroi, tissu, organe ; organite, spé- taille.
cialisation cellulaire.
Objectifs : les élèves apprennent que les cellules
spécialisées ont une fonction particulière dans
l’organisme, en lien avec leur organisation.
Le document 1 reprend l’exemple abordé dans l’unité 3 (doc. 1 p. 18) en présentant deux
observations réalisées en microscopie électronique d’une cellule de foie. Le calcul du
grossissement permettra aux élèves de comprendre la différence avec les observations
possibles en microscopie optique (× 600 le plus souvent au lycée voire × 1 000
exceptionnellement en utilisant des objectifs à immersion). La cellule de foie est ici grossie
2 Activités envisageables
La première activité suggère de présenter sous forme de tableau les différents niveaux
d’organisation rencontrés dans les documents de la page et de les associer à un ordre de
grandeur.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Chez les organismes pluricellulaires, les • Observer et analyser des images de micros-
organes sont constitués de cellules spécialisées copie électronique.
formant des tissus, et assurant des fonctions • Distinguer les différentes échelles du vivant
particulières. (molécules, cellules, tissus, organes, orga-
Notions fondamentales : cellule, matrice extra- nisme) en donnant l’ordre de grandeur de leur
cellulaire/paroi, tissu, organe ; organite, spécia- taille.
lisation cellulaire.
Objectifs : les élèves apprennent que les cellules
spécialisées ont une fonction particulière dans
l’organisme, en lien avec leur organisation.
La deuxième activité propose de déterminer les éléments qui montrent en quoi ces cellules
sont spécialisées :
• Les cellules chlorophylliennes possèdent des chloroplastes qui contiennent un pigment
vert, la chlorophylle, molécule qui joue un rôle essentiel dans la photosynthèse. C’est grâce
à cela que les végétaux chlorophylliens sont capables de photosynthèse.
• Dans les cellules de maïs, on peut observer des amyloplastes. Ces organites contiennent de
l’amidon qui est une grande molécule constituée d’un assemblage de glucose. Cette molécule
permet de mettre en réserve le glucose qui a été synthétisé par la plante.
Là encore, on observe des cellules différentes par leur aspect, leur contenu et ce qu’elles
fabriquent, en lien avec leur fonction.
3 Ressource complémentaire
Logiciel de visualisation moléculaire : https://libmol.org/
Exercices
Autoévaluation (p. 26)
La correction des exercices 1 à 7 figure dans le manuel page 290.
Entraînement (p. 27)
Exercice 8. Formuler un problème scientifique
Problème scientifique : le nombre de levures a considérablement augmenté en cinq jours. Quelle
est la cause de cette augmentation et comment les levures se sont-elles ainsi multipliées (pro-
cessus, origine de la matière nécessaire, etc.) ?
des cils et des cellules sécrétrices d’un mucus qui recouvre l’ensemble de l’épithélium.
Ce tissu permet de protéger l’appareil respiratoire car les impuretés sont engluées dans le mu-
cus et le battement des cils permet de les faire remonter pour être avalées. Le mucus est égale-
ment imperméable aux agents pathogènes.
Compréhension globale
• Au niveau de l’organe, on observe des acinus. Ces acinus sont composés de cellules spéciali-
sées qui sécrètent des enzymes digestives. Ces substances vont être libérées à l’extérieur de la
cellule dans les canaux pancréatiques pour être déversées dans l’intestin grêle.
• Dans le pancréas, on observe également des îlots de Langerhans : ces structures sont compo-
sées de deux types de cellules sécrétant soit le glucagon, soit l’insuline, qui sont des hormones
permettant de contrôler la glycémie. Ces hormones seront libérées dans les vaisseaux sanguins
situées dans les îlots pour rejoindre la circulation sanguine générale et participer ainsi à la ré-
gulation de la glycémie.
La structure du pancréas est donc bien adaptée à la réalisation de deux fonctions différentes :
– participation à la digestion intestinale des aliments ;
– régulation hormonale de la glycémie.
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Toutes les cellules d’un organisme sont • Réaliser et/ou observer des préparations
issues d’une cellule unique à l’origine de cet microscopiques montrant des cellules ani-
organisme. Elles possèdent toutes initialement males ou végétales.
la même information génétique organisée en
gènes constitués d’ADN (acide désoxyribonu-
cléique). Cependant, les cellules spécialisées
n’expriment qu’une partie de l’ADN.
• La division cellulaire, déjà abordée au collège
(cycle 4), ne donne pas lieu à des développe-
ments supplémentaires.
2 Activités envisageables
1. Les innombrables cellules d’un organisme pluricellulaire se forment par divisions
successives à partir d’une cellule initiale (la cellule-œuf). Au cours de ce processus,
l’information génétique est copiée et transmise à chacune des cellules filles. Ainsi, toutes
les cellules d’un organisme possèdent toutes initialement la même information génétique.
2. On peut supposer que l’information génétique contenue dans chaque cellule comporte
toutes les informations nécessaires à l’édification de l’organisme, donc de tous les organes.
Ainsi, la formation d’un organe particulier reposerait sur l’utilisation d’une partie seulement
de toute l’information disponible : par exemple, on constate sur la photographie 2B que
certains gènes ne sont en activité que dans les territoires correspondant aux membres.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Toutes les cellules d’un organisme possèdent • Distinguer les différentes échelles du vivant.
initialement la même information génétique
organisée en gènes constitués d’ADN (acide
désoxyribonucléique). Cependant, les cellules
spécialisées n’expriment qu’une partie de
l’ADN.
Notions fondamentales : ADN, double hélice,
nucléotides (adénine, thymine, cytosine, gua-
nine), complémentarité.
Objectifs : les élèves apprennent que la struc-
ture moléculaire de l’ADN lui permet de porter
une information.
Il est aussi possible d’adopter une autre démarche : partir des données historiques pour
montrer la construction progressive du modèle actuel par une démarche d’investigation.
Cette activité favorise l’utilisation d’un logiciel de modélisation moléculaire. Les références
à l’histoire des sciences peuvent être aussi l’occasion de discuter la construction et le statut
d’un modèle.
2 Activités envisageables
L’activité nécessite d’utiliser les différents modes de représentation, et d’observer la
molécule sous différents aspects. Un schéma devra représenter :
– l’existence de deux chaînes enroulées en double hélice ;
– l’existence de quatre types de nucléotides ;
– l’association des nucléotides par paires de nucléotides complémentaires.
3 Ressource complémentaire
Visionneuse de molécules (utilisable en ligne) : https://libmol.org/
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Toutes les cellules d’un organisme possèdent • Distinguer les différentes échelles du vivant.
initialement la même information génétique
organisée en gènes constitués d’ADN (acide
désoxyribonucléique). Cependant, les cellules
spécialisées n’expriment qu’une partie de
l’ADN.
Notions fondamentales : ADN, double hélice,
nucléotides (adénine, thymine, cytosine, gua-
nine), complémentarité, gène, séquence.
Objectifs : les élèves apprennent que la struc-
ture moléculaire de l’ADN lui permet de porter
une information.
2 Activités envisageables
1. Un gène est constitué d’un fragment plus ou moins long d’ADN : c’est une séquence de
nucléotides.
Il permet aux différentes cellules de produire des substances qui interviennent dans leur
fonction.
Par exemple :
– le gène transféré à la souris permet de produire une protéine fluorescente ;
– le gène gh_adn permet de produire de l’hormone de croissance, etc.
2. Les séquences génétiques sont toutes constituées d’une succession des quatre nucléotides
de l’ADN. Elles diffèrent par leur longueur et par l’ordre dans lequel se succèdent les
nucléotides. C’est donc l’ordre des nucléotides d’un gène qui constitue un message codé. Du
fait du nombre de nucléotides d’un gène, la quantité de messages différents pouvant être
codés par l’ADN est infinie.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Toutes les cellules d’un organisme possèdent • Distinguer les différentes échelles du vivant.
initialement la même information génétique
organisée en gènes constitués d’ADN (acide
désoxyribonucléique). Cependant, les cellules
spécialisées n’expriment qu’une partie de
l’ADN.
Notions fondamentales : ADN, double hélice,
nucléotides (adénine, thymine, cytosine, gua-
nine), complémentarité, gène, séquence.
Objectifs : les élèves apprennent que les cel-
lules spécialisées ont une fonction particulière
dans l’organisme, en lien avec leur organisa-
tion et que la structure moléculaire de l’ADN lui
permet de porter une information.
2 Activités envisageables
L’information génétique de la levure comporte 16 chromosomes, donc 16 molécules d’ADN.
Ces molécules sont très longues (plusieurs centaines de milliers de paires de nucléotides) et
comportent de nombreux gènes (plusieurs centaines par chromosome) séparés les uns des
autres. Un gène est constitué d’une séquence de plusieurs centaines de nucléotides.
3 Ressources complémentaires
• Génome de levure :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/genome?term=saccharomyces%20cerevisiae
Cliquer sur « RefSeq » correspondant à l’un des chromosomes, puis sur « FASTA » pour
afficher la séquence complète d’un chromosome.
Remarque : la séquence complète du chromosome 1 de levure correspond à un fichier Word
de 63 pages environ !
• Génome humain :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/genome/?term=Homo+sapiens
Cliquer sur « RefSeq » correspondant à l’un des chromosomes, puis sur « FASTA » pour
afficher la séquence.
Exercices
Autoévaluation (p. 44)
La correction des exercices 1 à 7 de la page 44 figure dans le manuel page 290.
C G un nucléotide
T A paire de nucléotides
A T
G C A, T : nucléotides complémentaires
G C
C, G : nucléotides complémentaires
Éditions Bordas, SVT 2de
T A
Exercice 19. Maîtriser la formation des organes : la culture in vitro des végétaux
On observe que les cellules du cal ont une destinée différente dans les deux tubes :
– sans auxine, mais avec cytokinine puis gibbérelline (tube 1), il ne se forme pas de racines, mais
seulement une tige feuillée ;
– transplantée dans un milieu avec auxine, mais sans cytokinine ni gibbérelline, des racines se
forment.
Les cellules du cal sont indifférenciées mais possèdent toutes l’intégralité de la même informa-
tion génétique puisqu’elles proviennent de divisions successives d’un même fragment végétal.
Or, on sait que pour former des tissus et des organes, les cellules se spécialisent en n’exprimant
qu’une partie de l’ADN qu’elles possèdent.
On peut donc expliquer les résultats obtenus en considérant que cytokinine et gibbérelline sont
des hormones qui déclenchent l’expression des gènes permettant de former les cellules spécia-
lisées des tiges et feuilles. L’auxine, quant à elle, est une hormone qui déclenche l’expression de
gènes permettant la formation des cellules spécialisées des racines.
Exercice 20. Reprogrammer des cellules de la peau pour produire des spermatozoïdes
Le document 1 montre que le clonage embryonnaire est possible car les cellules embryonnaires
sont indifférenciées : chacune d’entre elles peut alors, comme une cellule-œuf, former un orga-
nisme entier.
En revanche, les résultats du clonage somatique montrent un taux de réussite souvent inférieur
à 1 %, de quelques % au maximum : cela montre que lorsqu’une cellule animale s’est spécialisée,
elle peut difficilement retrouver sa capacité à exprimer d’autres gènes que ceux qu’elle exploite
pour sa spécialisation.
Cette difficulté est contournable en provoquant artificiellement le retour de cellules somatiques
à un état indifférencié : c’est ce que montre le document 2A. Le document 2B montre que des
cellules de la peau ont ainsi pu être transformées en cellules souches induites.
À partir de ces cellules souches induites, on peut alors obtenir une nouvelle spécialisation cel-
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Pour assurer les besoins fonctionnels d’une • Expérimenter des réactions du métabolisme
cellule, de nombreuses transformations bio pour les caractériser.
chimiques s’y déroulent : elles constituent son • Mettre en œuvre des expériences pour
métabolisme. identifier les substrats et produits du
• Le métabolisme dépend de l’équipement spé métabolisme.
cialisé de chaque cellule.
Notions fondamentales : métabolisme, auto
trophe, hétérotrophe.
Objectifs : l’étude de quelques réactions du
métabolisme, dont la photosynthèse, révèle
que les êtres vivants échangent de la matière
et de l’énergie avec leur environnement (milieu,
autre organisme).
Précisions : le métabolisme est d’abord envi
sagé au niveau cellulaire.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Pour assurer les besoins fonctionnels d’une • Expérimenter des réactions du métabolisme
cellule, de nombreuses transformations bio pour les caractériser.
chimiques s’y déroulent : elles constituent son • Mettre en œuvre des expériences pour iden
métabolisme. tifier les substrats et produits du métabo
• Le métabolisme dépend de l’équipement spé lisme.
cialisé de chaque cellule (organites).
Notions fondamentales : métabolisme, auto
trophe, hétérotrophe, organites.
Objectifs : l’étude de quelques réactions du
métabolisme, dont la photosynthèse, révèle
que les êtres vivants échangent de la matière
et de l’énergie avec leur environnement (milieu,
autre organisme).
Précisions : le métabolisme est d’abord envi
sagé au niveau cellulaire.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Pour assurer les besoins fonctionnels d’une • Expérimenter des réactions du métabolisme
cellule, de nombreuses transformations bio pour les caractériser.
chimiques s’y déroulent : elles constituent son • Mettre en œuvre des expériences pour iden
métabolisme. tifier les substrats et produits du métabo
• Le métabolisme dépend de l’équipement spé lisme.
cialisé de chaque cellule (organites).
Notions fondamentales : métabolisme, auto
trophe, hétérotrophe, organites.
Objectifs : l’étude de quelques réactions du
métabolisme, dont la photosynthèse, révèle
que les êtres vivants échangent de la matière
et de l’énergie avec leur environnement (milieu,
autre organisme).
Les voies métaboliques sont interconnectées
par les molécules intermédiaires des métabo
lismes.
Précisions : le métabolisme est d’abord envi
sagé au niveau cellulaire.
Éditions Bordas, SVT 2de
2 Activités envisageables
1. L’étude expérimentale présentée par le document 1 montre que la photosynthèse produit
des molécules organiques comme l’amidon, qui est un polymère du glucose, présenté par le
document 3. L’étude expérimentale du document 2 montre que ce métabolisme consomme du
CO2 mais produit du dioxygène. Les deux études démontrent que ce métabolisme nécessite
de la lumière. L’observation microscopique présentée par le document 1 précise que c’est
dans les chloroplastes exposés à la lumière que l’amidon apparaît : les chloroplastes sont
donc les organites de la photosynthèse.
2. L’étude expérimentale présentée par le document 2 montre que les cellules
chlorophylliennes respirent : en effet, en absence de lumière, on constate une consommation
de dioxygène et une production de CO2, échanges gazeux caractéristiques de la respiration.
Ainsi, dans les cellules chlorophylliennes, deux métabolismes complémentaires coexistent :
la photosynthèse produit des molécules organiques qui peuvent ensuite être utilisées par la
respiration.
3. Le schéma consiste à replacer les bilans établis précédemment : il devra localiser les
métabolismes au niveau des organites et bien faire apparaître leur complémentarité. Voir les
schémas du bilan des connaissances, p. 62.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Pour assurer les besoins fonctionnels d’une • Expérimenter des réactions du métabolisme
cellule, de nombreuses transformations bio pour les caractériser.
chimiques s’y déroulent : elles constituent son • Mettre en œuvre des expériences pour iden
métabolisme. tifier les substrats et produits du métabo
• Le métabolisme dépend de l’équipement spé lisme.
cialisé de chaque cellule (organites, macromo
lécules dont les enzymes).
Notions fondamentales : métabolisme, auto
trophe, hétérotrophe, organites, enzymes.
Objectifs : l’étude de quelques réactions du
métabolisme, dont la photosynthèse, révèle
que les êtres vivants échangent de la matière
et de l’énergie avec leur environnement (milieu,
autre organisme).
Précisions : le métabolisme est d’abord envi
sagé au niveau cellulaire. La nature, les méca
nismes d’intervention des enzymes seront
abordés dans le cadre de l’enseignement de
spécialité proposé au cycle terminal.
Remarque : l’extrait enzymatique peut être obtenu auprès d’un fournisseur ou bien très
simplement extrait par broyage et filtration de champignons de Paris.
Le document 3 permet de faire le lien avec l’information génétique : après avoir compris
que la production de mélanine nécessite l’intervention d’une enzyme, on comprend que
2 Activités envisageables
1. Le protocole consiste à réaliser deux essais comparatifs :
– dans l’un des tubes, on place de la tyrosine et l’enzyme tyrosinase ;
– dans un autre tube, on place seulement de la tyrosine.
Si de la mélanine se forme dans les deux tubes, c’est que l’enzyme n’est pas nécessaire.
Si la mélanine n’apparaît que dans le premier tube, c’est la preuve que l’enzyme est
indispensable à la transformation métabolique de la tyrosine en mélanine.
Seules les cellules possédant de la tyrosinase pourront donc réaliser la voie métabolique
de synthèse de la mélanine. Or, les enzymes sont des macromolécules qui résultent de
l’expression de l’information génétique.
2. Le document 3B montre la séquence génétique détenant l’information permettant la
synthèse de la mélanine. On constate que dans le cas du sujet albinos, la séquence de
nucléotides n’est pas la même (à partir du nucléotide 732) : cette séquence ne porte plus
l’information nécessaire à la production de tyrosinase, les mélanocytes ne pourront donc
pas produire de mélanine.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Pour assurer les besoins fonctionnels d’une • Schématiser des flux de matière et d’éner
cellule, de nombreuses transformations bio gie au sein d’un organisme, entre les orga
chimiques s’y déroulent : elles constituent son nismes et avec le milieu.
métabolisme.
• Le métabolisme dépend de l’équipement spé
cialisé de chaque cellule (organites, macromo
lécules dont les enzymes).
Notions fondamentales : métabolisme, auto
trophe, hétérotrophe, organites, enzymes.
Objectifs : l’étude de quelques réactions du
métabolisme, dont la photosynthèse, révèle
que les êtres vivants échangent de la matière
et de l’énergie avec leur environnement (milieu,
autre organisme).
Précisions : le métabolisme est d’abord envi
sagé au niveau cellulaire. La nature, les méca
nismes d’intervention des enzymes seront
abordés dans le cadre de l’enseignement de
spécialité proposé au cycle terminal. Les voies
métaboliques sont interconnectées par les
molécules intermédiaires des métabolismes.
2 Activités envisageables
1. Schéma possible à partir du document 1 :
Nutrition : digestion de
l’amidon grâce à l’amylase
(la plupart des animaux)
3. On constate que les hétérotrophes ne peuvent obtenir du glucose qu’à partir de molécules
organiques produites par les plantes : les hétérotrophes sont donc dépendants des
autotrophes.
Entraînement (p. 65)
Exercice 8. Interpréter des résultats et en tirer une conclusion
La coloration à l’eau iodée révèle la présence d’amidon uniquement dans la partie exposée à
la lumière, alors qu’il n’y a pas d’amidon dans la partie cachée. On peut donc en déduire que la
feuille a produit de l’amidon, mais uniquement dans la partie exposée à la lumière. Ceci montre
que la lumière est nécessaire à la photosynthèse.
Exercice 12. Distinguer ce qui relève d’une croyance, d’une opinion et d’un savoir
scientifique
Les cellules chlorophylliennes des plantes possèdent des chloroplastes qui sont les organites
effectuant la photosynthèse mais aussi des mitochondries qui sont les organites permettant la
respiration.
La mesure des échanges gazeux montre :
– que les cellules chlorophylliennes respirent : à l’obscurité, en absence de photosynthèse, il y a
une absorption de dioxygène et un rejet de dioxyde de carbone. Il n’y a aucune raison que cette
respiration cesse à la lumière : les cellules ont besoin de l’énergie produite par respiration, de
jour comme de nuit.
1. Cas de la phénylcétonurie :
L’absence de l’enzyme PAH se traduit par l’impossibilité de réaliser la transformation de la phé
nylalanine en tyrosine. Ainsi, la consommation de phénylalanine se traduit par l’accumulation de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Le terme de biodiversité est utilisé pour • Mettre en œuvre des sorties de terrain pour
désigner la diversité du vivant aux différentes identifier, quantifier et comparer la biodiver-
échelles, depuis les variations entre membres sité, spécifique et écosystémique.
d’une même espèce (diversité génétique)
jusqu’aux différentes espèces et aux écosys-
tèmes composant la biosphère.
2 Activités envisageables
1. Les écosystèmes peuvent être définis à des échelles variées. En effet, le document 1
met en évidence six grands écosystèmes, ou biomes, à une échelle régionale (centaines ou
milliers de kilomètres) : taïga, prairie, toundra, forêt tropicale, désert, forêt tempérée. Le
document 2 présente des écosystèmes plus petits inclus dans les précédents : un exemple
de forêt tempérée (la forêt de Fontainebleau) à une échelle kilométrique, une mare dans cette
forêt (la mare aux Evées), un tronc d’arbre mort constituant un écosystème métrique, lui-
même support de micro-écosystèmes centimétriques (coussinets de mousse, par exemple).
2. Le document 3 définit les grands écosystèmes en fonction de la moyenne annuelle des
précipitations et de la moyenne annuelle des températures. Ainsi, la toundra est définie
comme étant une zone où la température annuelle moyenne est située entre – 15 et + 5 °C et
où la moyenne annuelle des précipitations est entre 0 et 100 cm. La forêt tropicale est quant
à elle une zone où la température est plus élevée (entre 20 et 30 °C) et où les précipitations
sont plus abondantes (entre 125 et 440 cm par an). Ainsi, les conditions climatiques sont
différentes selon les biomes étudiés. Bien entendu, ce sont les conditions climatiques qui
conditionnent la répartition des différents biomes.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Le terme de biodiversité est utilisé pour • Mettre en œuvre des sorties de terrain pour
désigner la diversité du vivant aux différentes identifier, quantifier et comparer la biodiver-
échelles, depuis les variations entre membres sité, spécifique et écosystémique.
d’une même espèce (diversité génétique) • Caractériser la variabilité phénotypique chez
jusqu’aux différentes espèces et aux écosys- une espèce commune animale ou végétale.
tèmes composant la biosphère.
• Mettre en œuvre des protocoles d’échantil-
lonnage statistique permettant des descrip-
tions rigoureuses concernant la biodiversité.
espèces par les recensements des documents 3 et 4 et celle des écosystèmes par les deux
sites A et B.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La notion d’espèce, qui joue un grand rôle • Mettre en œuvre des protocoles d’échantil-
dans la description de la biodiversité observée, lonnage statistique permettant des descrip-
est un concept créé par l’être humain. tions rigoureuses concernant la biodiversité.
2 Activités envisageables
1. Exemples d’espèces communes et leur nom scientifique :
• Pigeon ramier : Columba palumbus
• Chêne pédonculé : Quercus robur
De nouvelles espèces ont récemment été découvertes grâce à diverses expéditions
scientifiques : Epimeria quasimodo, Nymphister kronaueri.
2. La notion d’espèce est importante puisqu’elle permet de quantifier la biodiversité présente
dans une zone. Il est important de savoir ce qu’est une espèce pour pouvoir les identifier,
les recenser, les étudier. C’est entre autres en estimant la diversité des espèces que des
mesures de protection de l’environnement peuvent être mises en place.
3. Actuellement, la notion d’espèce repose sur le critère biologique d’interfécondité : deux
individus qui peuvent se reproduire et engendrer une descendance viable et féconde
appartiennent à la même espèce. Or cette définition ne peut pas toujours être appliquée :
en effet seuls les critères de ressemblance peuvent être utilisés afin de regrouper des êtres
vivants qui n’existent plus et que nous ne connaissons que sous forme de fossiles. De même,
certains êtres vivants ne se reproduisent pas de manière sexuée : la définition de Mayr n’est
donc pas utilisable pour ces individus.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Au sein de chaque espèce, la diversité des • Suivre et/ou participer à une campagne
individus repose sur la variabilité de l’ADN : d’études de la biodiversité (expéditions,
c’est la diversité génétique. Différents allèles sciences participatives...).
d’un même gène coexistent dans une même • Envisager les causes de la variabilité phé-
population, ils sont issus de mutations qui se notypique.
sont produites au cours des générations.
• Utiliser un logiciel de comparaison de
séquence d’ADN pour identifier et quantifier
la variabilité allélique au sein d’une espèce ou
entre deux espèces apparentées.
Éditions Bordas, SVT 2de
2 Activités envisageables
1. Les deux exemples cités dans cette double page présentent une diversité des individus
observable à différentes échelles.
On observe tout d’abord une diversité chez l’escargot des haies à l’échelle macroscopique :
certains présentent des coquilles avec des bandes tandis que d’autres sont sans bande ; la
couleur est brune, rose ou jaune.
De plus, l’étude génétique des escargots des haies a mis en évidence différents allèles
responsables de ces phénotypes. Ainsi, les séquences d’ADN codant pour les caractéristiques
de la coquille ne sont pas les mêmes selon les phénotypes.
Chez le poisson zèbre, la diversité est présente à l’échelle macroscopique (rayures claires et
rayures sombres), à l’échelle cellulaire (présence ou absence de mélanine dans les cellules)
et à l’échelle moléculaire (deux séquences d’ADN avec quelques différences de nucléotides).
2. Lorsqu’un gène subit des modifications spontanées (mutations), une nouvelle version de
ce gène est créée pouvant alors entraîner un phénotype différent. Si ces modifications ont
lieu dans les cellules reproductrices, ce nouvel allèle peut être transmis aux générations
suivantes. Ainsi, le nouveau caractère héréditaire peut se répandre dans la population.
Entraînement (p. 87)
Exercice 7. Formuler un problème scientifique
Le problème pouvant être formulé d’après l’observation de ces deux photos est :
« Comment expliquer la différence de pelage (pelages orangés et pelages blancs) chez les
tigres ? »
Ainsi, on peut observer des différences dans la séquence des nucléotides de ces trois allèles.
On peut donc expliquer cette diversité grâce à l’apparition de modifications spontanées de l’ADN
(mutations) qui ont permis la formation de nouveaux allèles et qui sont à l’origine de cette diver-
sité génétique observée chez la levure.
– Recenser les espèces animales en indiquant le nombre d’espèces identifiées et connues dans
chaque site.
Il est également possible d’observer la diversité intraspécifique pour chaque site.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La biodiversité évolue en permanence. • Extraire et mettre en relation des informa-
Cette évolution est observable sur de courtes tions montrant des exemples actuels de di-
échelles de temps, tant au niveau génétique versifications génétiques ou de spéciations
que spécifique. (populations de moustiques résistantes aux
Notions fondamentales : espèces, variabilité. insecticides ; spéciation de pinsons des Galá-
pagos, etc.).
2 Activités envisageables
1. Le schéma construit à partir du document 1 montrera simplement qu’au cours du temps,
les moustiques de phénotypes résistant et sensible deviennent respectivement majoritaires
et minoritaires. Ce schéma peut être un graphique, un ensemble de vignettes montrant le
changement de proportion des deux phénotypes au cours du temps.
2. Pour le document 2, le résumé reprendra la définition de l’espèce utilisée actuellement
page 80 : « Une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus
peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance
viable et féconde, dans des conditions naturelles. ». Ainsi, les « Big-Bird » remplissent bien les
trois conditions de la définition : ils se reproduisent entre eux, leur descendance est viable
(6 générations observées) et ceci dans les conditions naturelles de l’île. Il pourra également
souligner la notion de ressemblance avec la forme et la taille du bec, propres à l’espèce
formée.
3 Ressources complémentaires
• Un article paru dans le bulletin de l’APBG n°3-2005 « La résistance des moustiques aux
insecticides organophosphorés dans la région de Montpellier » (N. Salamé, M. Dupuis et J-C
Hervé) apporte des informations complémentaires. La consultation du site ACCES permettra
de trouver d’autres pistes pédagogiques, avec le logiciel ANAGENE notamment, et des
informations scientifiques récentes :
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/evolution/dossiers-thematiques/la-
resistance-des-moustiques-aux-insecticides.
• Les travaux de Peter et Rosemary Grant sur les pinsons de Darwin ont fait l’objet de
nombreuses publications scientifiques dont How and why species multiply, the radiation of
Darwin finches, Princeton University Press, 2007. La spéciation présentée est relatée dans
le site : https://www.princeton.edu/news/2017/11/27/study-darwins-finches-reveals-new-
species-can-develop-little. Par ailleurs, de nombreux sites de vulgarisation ont abordé le
sujet fin novembre 2017.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• L’étude de la biodiversité du passé, par • Recenser, extraire, organiser et exploiter
l’examen des fossiles, montre que l’état ac- des informations à partir de documents en ci-
tuel de la biodiversité correspond à une étape tant ses sources, à des fins de connaissance
de l’histoire du vivant. Ainsi les organismes et pas seulement d’information.
Éditions Bordas, SVT 2de
vivants actuels ne représentent-ils qu’une in- • Conduire une recherche d’informations sur
fime partie des organismes ayant existé de- internet en lien avec une question ou un pro-
puis le début de la vie. blème scientifique, en choisissant des mots-
clés pertinents, et en évaluant la fiabilité des
sources et la validité des résultats.
2 Activités envisageables
1. Pour effectuer la reconstitution demandée à partir du document 1, il est possible d’associer
dans un tableau une caractéristique du T. rex avec la ou les preuves qui ont permis de l’établir.
3 Ressources complémentaires
• De nombreux articles scientifiques traitent de la reconstitution des T. rex et de leur biologie.
Signalons un article, paru dans La Recherche en février 2012 n°460, qui aborde le problème
de la couleur des dinosaures avec la fossilisation des pigments donnant la couleur brun-noir.
De même, un autre article de La Recherche en mars 2017 n° 521, traite de l’utilité d’analyser
les dents d’embryons fossilisés afin d’évaluer le temps d’incubation des œufs de deux
espèces de dinosaures.
• De plus amples informations sur les autres fossiles de la lagune de Solnhofen-Eichstätt
(Allemagne) au Jurassique supérieur sont disponibles dans Guide critique de l’évolution,
G. Lecointre, Éditions Belin, 2009. On pourra également consulter le site du musée d’Eichstätt :
https://www.eichstaett.de/sehenswertes/jura-museum_eichstaett-239 ainsi que des vidéos
sur les fossiles exposés dans ce musée disponibles sur Internet, comme celle accessible
avec le lien https://www.youtube.com/watch?v=2pObd7SijZo.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les crises biologiques sont un exemple de • Étudier l’évolution de la biodiversité durant
modification importante de la biodiversité la crise Crétacé-Paléocène notamment avec
(extinctions massives suivies de diversifica- le groupe des archosauriens.
tion). • Mobiliser les acquis du collège sur l’arbre
Notions fondamentales : crise biologique, ex- du vivant en positionnant par exemple des or-
tinction massive et diversification. ganismes actuels ou fossiles rencontrés lors
Précisions : Deux exemples de crises sont d’activités ou sorties (muséums d’histoire na-
suggérés dont la limite Crétacé-Paléocène. turelle…).
antorbital fenestra
mandibular fenestra
archosauriens. Les élèves comprennent que les archosauriens du groupe des dinosaures
n’ont pas totalement disparu du fait de la présence des oiseaux au sein de ce groupe. Ces
derniers possèdent des plumes asymétriques leur permettant de voler. La seconde partie du
document 2 illustre la notion de radiation adaptative avec le cas des oiseaux modernes. Le
2 Activités envisageables
1. La première est une simple saisie d’informations dans le texte du document 1. Un tableau
peut être choisi comme mode de communication des éléments relevés.
Le devenir des archosauriens à la fin du Crétacé :
3 Ressources complémentaires
• La bibliographie sur cette crise est fournie et facile à trouver. Pour aller plus loin que le
programme, on peut consulter le site http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/limites/
crises/crise-kt/enseigner
• De nombreux renseignements sur les groupes d’archosauriens : caractères dérivés propres,
plus ancien fossile connu, date d’une éventuelle extinction d’une espèce sont accessibles
dans Guide critique de l’évolution, G. Lecointre, Éditions Belin, 2009.
• Des études complémentaires sur la classification phylogénétique des archosaures peuvent
être menées avec le logiciel Phylogène.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• De nombreux facteurs provoquent des mo- • Étudier l’évolution de la biodiversité durant
difications de la biodiversité. la crise Crétacé-Paléocène notamment avec
Précisions : Les causes possibles de la crise les foraminifères marins (micro-organismes).
Crétacé-Paléocène, impact météoritique et
crise volcanique, seront citées comme les
origines les plus probables sans être déve-
loppées.
2 Activités envisageables
1. La première activité a été décrite ci-dessus lors de la présentation du document 1.
2. La seconde activité nécessite la rédaction d’un résumé chronologique comme celui
donné à titre d’exemple ci-après. « Un réchauffement climatique a eu lieu entre – 500 000
et – 200 000 ans avant la crise. Le volcanisme intense du Deccan a libéré de grandes
quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Progressivement, par l’effet de serre
induit par ce gaz, l’atmosphère et les eaux de surface océaniques se sont réchauffées.
Dans les 100 000 ans précédant la crise, le dioxyde de carbone, consommé par l’érosion
des roches granitiques, a diminué dans l’atmosphère provoquant ainsi un refroidissement
malgré la seconde phase du volcanisme. Ainsi, les espèces ont dû successivement faire
face à un réchauffement climatique global puis à un refroidissement. Celles qui n’ont pas
pu s’adapter à ces conditions climatiques changeantes ont disparu. Peu avant la crise, la
chute d’une météorite géante à Chicxulub (Mexique) a obscurci l’atmosphère ce qui a réduit
la photosynthèse de manière importante. La raréfaction des matières organiques végétales
issues de la photosynthèse a d’abord affecté les espèces herbivores, puis l’ensemble des
chaînes alimentaires. D’autres espèces ont ainsi pu disparaître. Les extinctions massives
sont donc le résultat de l’action complémentaire du volcanisme, de la chute d’une météorite
et des bouleversements climatiques induits.
3 Ressources complémentaires
• L’intégralité de l’entretien donné par Thierry Adatte figure dans « Les dossiers de la
Recherche » publié en mai 2010 n°39. Il montre que cette crise ne possède pas une cause
unique.
• On peut consulter également un article de la revue La Recherche publié en mars 2015-n°497
intitulé « Extinction des dinosaures : la thèse du volcanisme se réveille » par Richard Stone.
Outre des données récentes, cet article montre bien avec quelle ferveur les scientifiques
peuvent défendre une théorie, une hypothèse, malgré les faits et les preuves accumulés.
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• De nombreux facteurs, dont l’activité hu- • Envisager les effets des pratiques humaines
maine, provoquent des modifications de la contemporaines sur la biodiversité (6e crise
biodiversité. biologique) comme un exemple d’interactions
Précisions : Deux exemples de crises sont entre espèces dirigeant l’évolution de la bio-
suggérés dont la crise actuelle de la biodiver- diversité.
sité souvent appelée par les auteurs scienti-
fiques « 6e crise biologique ».
2 Activités envisageables
1. La première activité consiste en une recherche d’informations sur d’autres espèces que
celles présentées dans l’unité. Le site de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de
la Nature) est un outil majeur afin de réaliser cette recherche. D’emblée, il précise : « La liste
rouge de cet organisme est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans
le monde. Grâce à cet état des lieux, on sait aujourd’hui qu’une espèce de mammifères sur
quatre, un oiseau sur huit, plus d’un amphibien sur trois et un tiers des espèces de conifères
sont menacés d’extinction mondiale ». Les élèves peuvent ensuite consulter diverses
rubriques et cibler d’autres espèces.
2. La deuxième activité conduit les élèves à comprendre que cette crise est très rapide. Les
preuves sont données dans le document 1 : « … extinction de masse à venir en quelques
décennies… » et par l’exploitation des taux d’extinction fournis par le document 2. À titre
d’exemple, pour les espèces d’oiseaux, le taux d’extinction était quasiment nul. Or, depuis le
xvie siècle jusqu’à nos jours, ce taux est passé de 0,1 à 1,4 ; il est donc 14 fois plus élevé. En
moyenne, pour l’ensemble des vertébrés, le taux d’extinction a été multiplié par 8 depuis le
xvie siècle.
3. La troisième activité permet de repérer trois grands mécanismes destructeurs de la
biodiversité actuelle ainsi que leurs modes d’action. Ces informations peuvent être résumées
dans un tableau.
3 Ressources complémentaires
• Liste des espèces menacées mise à jour régulièrement https://uicn.fr/
• Des informations complémentaires sur l’analyse de la viabilité d’une population www.
warnercnr.colostate.edu/-gwhite/pva/index.htm
• Un article sur l’accélération de la 6e extinction de masse « Alerte rouge sur la biodiversité »
dans La Recherche de septembre 2017 n°527.
• Le site du WWF (Fond Mondial pour la Nature), organisation indépendante de protection de
l’environnement dans le monde https://www.wwf.fr/
Exercices
Autoévaluation (p. 106)
Exercices 1 à 5
La correction des exercices de la page 106 figure dans le manuel aux pages 291-292.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La sélection naturelle résulte de la pression • Utiliser un logiciel de modélisation et/ou
du milieu et des interactions entre les orga- extraire et mettre en relation des informa-
nismes. Elle conduit au fait que certains indi- tions pour illustrer la sélection naturelle et la
vidus auront une descendance plus nombreuse dérive génétique sur des temps courts.
que d’autres dans certaines conditions. • Réfléchir sur les conséquences de l’appa-
Notions fondamentales : maintien des formes rition aléatoire de mutants sur la dynamique
aptes à se reproduire, sélection naturelle, fré- d’une population.
quence allélique, variation, population.
Objectifs : on illustre la sélection sur une échelle
de temps court afin de montrer que l’évolution
peut être rapide.
2 Activités envisageables
1. À l’aide de la modélisation, il est important d’explorer les conséquences de différentes
valeurs. Envisager 3 cas :
– valeur sélective des phalènes sombres = valeur sélective des phalènes claires ;
– valeur sélective des phalènes sombres < valeur sélective des phalènes claires ;
– valeur sélective des phalènes sombres > valeur sélective des phalènes claires.
2. Pour les deux derniers points, les explications sont données dans la description du
document 2.
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La dérive génétique est une modification • Utiliser un logiciel de modélisation et/ou
aléatoire de la fréquence des allèles au sein extraire et mettre en relation des informa-
d’une population au cours des générations suc- tions pour illustrer la sélection naturelle et la
cessives. Elle se produit de façon plus rapide dérive génétique sur des temps courts.
lorsque l’effectif de la population est faible. • Réfléchir sur les conséquences de
Notions fondamentales : hasard/aléatoire, l’apparition aléatoire de mutants sur la
effectifs, fréquence allélique, variation, dynamique d’une population.
population.
Objectifs : on illustre la dérive génétique et sur
une échelle de temps court afin de montrer
que l’évolution peut être rapide.
2 Activités envisageables
1. La dérive générique est d’autant plus forte que la taille de la population est réduite.
2. C’est l’illustration d’un effet fondateur ; un sous-ensemble de la population d’origine, qui
peut être non représentatif de l’ensemble, est à l’origine d’une nouvelle population. Ainsi,
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La communication dans le monde vivant • Mettre en œuvre une stratégie d’étude
consiste en la transmission d’un message entre d’un exemple de communication animale
un organisme émetteur et un organisme récep- intra-spécifique (si possible en conditions
teur pouvant modifier son comportement en réelles).
réponse à ce message. • Analyser des expériences montrant com-
• La communication s’inscrit dans le cadre ment certains modes de communication ont
d’une fonction biologique (nutrition, reproduc- été sélectionnés, que ce soit pour la survie ou
tion, défense, etc.). Il existe une grande diver- la reproduction.
sité de modalités de communication (chimique,
biochimique, sonore, visuelle, hormonale).
Notions fondamentales : communication, émet-
teur, récepteur, comportement, vie solitaire, vie
en société.
Objectifs : on évoque la diversité des modalités
de communication sans en décrire finement les
mécanismes.
adapté afin de se protéger du danger. L’encadré en bleu fait un focus sur un type de
communication chimique chez les fourmis qui leur permet également de détecter un danger
afin d’y répondre et de s’en protéger.
Nature
Émetteur Récepteur Rôle
de l’information
Visuelle : durée
de frétillement,
Indiquer le lieu
Abeilles Autres abeilles intensité de la
Abeilles de la source de
exploratrices butineuses danse, direction
nourriture
de la source par
rapport au soleil
Prévenir d’un
danger et du
Autres
Suricates Sentinelles Sonore type de danger
suricates
afin d’adapter la
réponse
Fourmis ayant
Prévenir d’un
Fourmis détectées un Autres fourmis Chimique
danger
danger
2. Ces communications peuvent avoir pour objectif d’indiquer une source de nourriture ou
d’indiquer un danger. Or, la survie d’un individu dépend en effet de ces deux éléments : se
nourrir et rester en vie. Donc, ces communications augmentent bien les chances de survie.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La communication dans le monde vivant • Mettre en œuvre une stratégie d’étude
consiste en la transmission d’un message entre d’un exemple de communication animale
un organisme émetteur et un organisme récep- intra-spécifique (si possible en conditions
teur pouvant modifier son comportement en réelles).
réponse à ce message. • Analyser des expériences montrant com-
• La communication s’inscrit dans le cadre ment certains modes de communication ont
d’une fonction biologique (nutrition, reproduc- été sélectionnés, que ce soit pour la survie ou
tion, défense, etc.). Il existe une grande diver- la reproduction.
sité de modalités de communication (chimique,
biochimique, sonore, visuelle, hormonale).
Notions fondamentales : communication, émet-
teur, récepteur, comportement, vie solitaire, vie
en société, dimorphisme sexuel.
Objectifs : on évoque la diversité des modalités
de communication sans en décrire finement les
mécanismes.
2 Activités envisageables
Nature de
Émetteur Récepteur Rôle
l’information
Bombyx Individus Chimique Attirer les mâles près
Individus mâles
du mûrier femelles (phéromones) des femelles
Évincer les concurrents
Individus mâles
Cerf Individus mâles Sonore et attire l’attention des
et femelles
femelles
Montrer sa qualité
Paon Individus mâles Individus femelles Visuelle pour être sélectionné
par les femelles
Sonore, Provoquer
Canari Individus mâles Individus femelles variété le comportement
des chants de construction du nid
2. L’ensemble de ces communications influencent le rapprochement des partenaires, la
constitution des couples et la préparation des soins aux jeunes : ce sont donc des éléments
favorisant le succès de la reproduction.
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Dans le monde animal, la communication • Analyser avec un regard critique l’avantage
interindividuelle et les comportements induits de certains caractères sexuels extravagants
peuvent contribuer à la sélection naturelle du point de vue de la sélection naturelle :
à travers la reproduction. C’est le cas pour la développement d’attributs liés à la reproduc-
sélection sexuelle entre partenaires (major- tion chez le mâle (queue du paon, cornes des
itairement faite par les femelles). bovidés ou des scarabées, etc.).
Notions fondamentales : communication, émet-
teur, récepteur, comportement, vie solitaire, vie
en société, dimorphisme sexuel.
Objectifs : on évoque la diversité des modalités
de communication sans en décrire finement les
mécanismes. On illustre d’autres éléments de
sélection naturelle (sélection sexuelle).
2 Activités envisageables
1. Dans tous les cas présentés, les caractères présentés seraient a priori désavantageux
pour la survie (en particulier plus grande difficulté de fuite face à un prédateur), mais ces
caractères présentent des avantages liés à la reproduction puisqu’ils conditionnent l’accès
aux individus de l’autre sexe. Donc finalement, ces caractères, bien qu’apparemment
handicapant, sont des avantages pour se reproduire. C’est la raison pour laquelle ils sont
sélectionnés et persistent dans les populations.
2. Les conditions pour qu’il y ait sélection naturelle ou sélection sexuelle sont présentées
dans le tableau ci-dessous. Les particularités de la sélection sexuelle sont les éléments
soulignés.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Toutes les populations se séparent en sous- • Mettre en œuvre une stratégie d’étude
populations au cours du temps à cause de facteurs d’un exemple de communication animale
environnementaux (séparations géographiques) intra-spécifique (si possible en conditions
ou génétiques (mutations conduisant à des incom- réelles).
patibilités et dérives). Cette séparation est à l’ori-
gine de la spéciation.
• Des difficultés dans la réception du signal peuvent
générer sur le long terme un isolement reproduc-
teur entre organismes de la même espèce et être
à l’origine d’un événement de spéciation.
2 Activités envisageables
1. L’exemple des écureuils illustre une spéciation liée à une séparation géographique.
Les deux autres exemples illustrent des spéciations liées à des séparations écologiques :
cycle de vie différent dans l’exemple de la processionnaire du pin et divergence des modes
de communication dans l’exemple des pouillots verdâtre.
2. Les chants des pouillots ont évolué petit à petit, par modifications graduelles. De proche en
proche, les individus restent interféconds même si leurs chants sont légèrement différents.
Par contre, lors de la rencontre secondaire au nord de l’Himalaya, les chants sont tellement
différents que les individus ne se reconnaissent plus et ne se reproduisent plus.
Entraînement (p. 129)
Exercice 8. Formuler une hypothèse
Nous pouvons proposer l’hypothèse que les femelles choisissent de manière préférentielle des
mâles très gros et lourds. Ainsi, le handicap pour la survie devient un avantage pour la reproduc-
tion. C’est un caractère sélectionné par sélection sexuelle.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• L’érosion affecte la totalité des reliefs ter- • Décrire la composante géologique d’un pay-
restres. L’eau est le principal facteur de leur sage local avec ses reliefs, ses pentes et rup-
altération (modification physique et chimique tures de pente, et proposer des hypothèses
des roches) et de leur érosion (ablation et sur leurs origines. Relier reliefs et circulation
transport des produits de l’altération). de l’eau.
Notions fondamentales : érosion, altération. • Extraire des données, issues de l’observa-
tion d’un paysage local, de manière directe
(observations, relevés...) et/ou indirecte
(imagerie satellitaire).
• Relier la nature de la roche à sa résistance
à l’altération.
2 Activités envisageables
1. Le document 1A présente un paysage alpin escarpé : les pentes sont abruptes, on voit
peu de végétation, la roche à l’affleurement est sombre. Cela contraste avec le paysage de
plateau d’Oppedette : la roche à l’affleurement est claire, peu visible sous la végétation. Le
document 2 permet de comparer la topographie et la géologie de ces deux sites : la région
d’Oppedette est constituée de roches calcaires. On peut y distinguer un cours d’eau entouré
d’alluvions. Le profil topographique permet de situer cette rivière dans une vallée encaissée
au sein du plateau calcaire.
Selon la carte géologique, la région du Mont Pelvoux est constituée de roches magmatiques
telles que le granite. On distingue également un cours d’eau entouré d’alluvions. Le profil
topographique permet de situer la rivière dans une vallée aux pentes plus douces, bien que
fortes, au bas desquelles s’observent des éboulis.
L’étude de ces deux paysages met donc en évidence des vallées dont le profil est à corréler
à la présence d’un réseau hydrographique, mais des reliefs différents, en relation avec des
roches de natures différentes.
2. Le document 3 montre un massif de granite entaillé de fractures (diaclases) de dimensions
variables. On distingue des blocs qui s’en détachent ainsi que des matériaux plus fins
(graviers, sables et argiles) qui s’accumulent en bas du relief, formant un talus d’éboulis.
3 Ressources complémentaires
• SIG Géoportail : https://www.geoportail.gouv.fr
• Le film sur les éboulements du mont Granier dans les Alpes montre comment un pan entier
de montagne peut s’effondrer : https://www.youtube.com/watch?v=W0iRCfPGzKc
• Ressources complémentaires sur la rivière Le Calavon :
http://sircc.fr/Files/Other/MRE_fiches_Calavon.pdf
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• L’altération des roches dépend de différents • Étudier et modéliser les mécanismes de
facteurs dont la nature des roches (cohérence, l’érosion des paysages (altération physico-
composition), le climat et la présence de chimique).
végétation. • Étudier et identifier la fraction solide et les
Notion fondamentale : altération. éléments solubles transportés par les cours
d’eau.
• Relier l’intensité de l’érosion avec la dyna-
mique du vivant et des sols.
accumulation
diaclases d’arène
granitique
Schéma décrivant les transformations que subit un granite lors de son altération,
jusqu’au stade d’arène granitique.
L’étude du premier tableau du document 2 montre que l’eau de la Moselotte concentre
davantage d’ions (Na+, K+, Ca2+ et Mg2+) que les eaux de pluies. Elle s’est donc enrichie en
ions en traversant le massif granitique des Vosges. L’étude du second tableau compare la
composition chimique du granite (sain) et de son arène (granite après altération) : l’arène
est appauvrie en fer, magnésium, calcium, sodium et potassium. La mise en relation des
deux tableaux montre que l’eau de pluie qui traverse le granite arrache des éléments aux
minéraux et les transporte sous forme d’ions solubles.
Le document 3 montre que dans l’eau, suite au départ de certains éléments chimiques, de
nouveaux minéraux se forment, comme les argiles.
Les photographies du document 3 mentionnent trois autres facteurs d’altération des roches :
le gel/dégel, les racines des végétaux et les variations de température. Chacun affecte les
roches en occasionnant des fissures, en élargissant les fractures déjà présentes. Ces trois
facteurs qui fragmentent la roche sans en changer la composition minéralogique génèrent une
altération mécanique des roches, agissant conjointement à l’altération chimique due à l’eau.
D’après l’étude de l’ensemble de ces documents, on peut affirmer que l’eau est le principal
agent d’altération des roches. Elle agit chimiquement en dissolvant certains éléments et en
transformant les minéraux, mais aussi physiquement en fragmentant la roche (action gel/
dégel).
3 Ressources complémentaires
• Une riche collection de photographies de lames observées au microscope polarisant,
notamment de granites sains et altérés : http://www.macromicrophoto.fr/petrography/
• Géologie tout en un, 1re et 2de années BCPST, collection « J’intègre », Éd. Dunod : le chapitre
« Désagrégation mécanique et altération chimique en domaine continental » présente
l’altération chimique de la roche par l’eau liquide (exemple de la Moselotte).
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Une partie des produits d’altération, solubles • Étudier et modéliser les mécanismes de
et/ou solides, sont transportés jusqu’au lieu de l’érosion des paysages (transport).
leur sédimentation, contribuant à leur tour à la • Relier la puissance d’un cours d’eau à sa
modification du paysage. capacité de transport des éléments solides.
Notions fondamentales : érosion, modes de • Relier l’intensité de l’altération avec l’impor-
transport, sédiments. tance du relief, et les conditions climatiques.
2 Activités envisageables
Quantité
1. La Loire prend sa source dans de sédiments (en %)
le Massif central, riche en roches 75
granitiques. Les alluvions de la
60
région d’Orléans montrent des
fragments de granite ainsi que ses 45
minéraux constitutifs désolidarisés
(quartz et feldspaths). Or la ville 30
d’Orléans se situe dans le Bassin 15
parisien, surtout constitué de
calcaires. On peut donc conclure 0
Puy-en-Velay Orléans Nantes
que les fragments de granite
proviennent du bassin versant et blocs, graviers sables limons, sablons
ont été transportés par la Loire.
2. La Loire s’écoule du Puy-en-Velay vers Nantes.
Selon l’histogramme tracé à partir des données du document 2, on constate que :
– Les particules les plus lourdes (blocs, graviers) sont majoritaires en amont du fleuve et
très rares en aval.
– La quantité de sable est maximale à Orléans puis diminue jusqu’à Nantes.
– La quantité de limons et d’argiles augmente en aval du fleuve.
Selon le modèle de cours d’eau (document 3), on observe un granoclassement des particules
Éditions Bordas, SVT 2de
dans la boîte transparente : les plus fins en bas et les plus grossiers en haut. Donc plus
le courant est fort, plus il est capable de transporter des particules de toutes tailles. La
photographie d’un affleurement d’alluvions montre une séquence équivalente.
Le courant de la Loire est plus fort en amont, car le relief y est plus fort : elle peut donc
transporter des blocs, des graviers, des sables et des limons vers l’aval. À mesure qu’elle
3 Ressources complémentaires
• Le site de l’ENS Lyon propose un dossier complet sur le transport et la sédimentation des
particules en général, ainsi que l’exemple détaillé des sables de la Loire :
http://eduterre.ens-lyon.fr/thematiques/terre/montagnes/transport-sedimentation
• Géosciences, la dynamique du système Terre, C. Robert et R. Bousquet, Éd. Belin : le chapitre
« Sédiments et sédimentation : origine et processus » fournit des exemples de l’estimation
de la production sédimentaire des bassins versants.
• Le système d’information géographique : https://www.google.fr/intl/fr/earth/
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Il existe une diversité de roches sédimen- • Étudier et modéliser les mécanismes de
taires détritiques (conglomérats, grès, pélites) l’érosion des paysages (transport).
en fonction de la nature des dépôts. • Relier la puissance d’un cours d’eau à sa
• Ces roches sont formées par compaction et capacité de transport des éléments solides.
cimentation des dépôts sédimentaires suite à • Relier l’intensité de l’altération avec
l’enfouissement en profondeur. l’importance du relief, et les conditions
Notions fondamentales : sédiments, roche climatiques.
détritique.
3 Ressources complémentaires
• La photothèque de l’ENS Lyon fournit de nombreux exemples de roches détritiques :
https://planet-terre.ens-lyon.fr
• Éléments de géologie, M. Renard, Y. Lagabrielle, E. Martin et M. Rafélis, Éd. Dunod : le chapitre
« Du sédiment à la roche : la diagenèse ».
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Il existe une diversité de roches sédimen- • Reconstituer un paléo-environnement de
taires détritiques (conglomérats, grès, pélites) sédimentation à partir de l’étude d’une roche
en fonction de la nature des dépôts. sédimentaire, en appliquant le principe d’ac-
• Les roches formées dépendent des apports et tualisme.
du milieu de sédimentation.
Notion fondamentale : milieu de sédimentation.
2 Activités envisageables
Reconstitution des paléo-environnements dans lesquels se sont formées les quatre roches
détritiques :
Roche n°1 : Roche sédimentaire détritique dont les éléments figurés ont des tailles > 2 mm
(selon l’échelle fournie). Il s’agit donc d’un conglomérat. Au microscope, on observe que des
minéraux de tailles variables composent la roche : le classement est faible. Les minéraux
(quartz essentiellement, feldspaths) ont une forme peu sphérique et moyennement arrondie.
Selon le principe de l’actualisme, les processus à l’origine de cette roche sont les mêmes que
ceux observés de nos jours. On peut donc en déduire que le trajet a été relativement court et
agité (courant assez fort).
Roche n°2 : Les éléments figurés ont des tailles comprises entre 63 µm et 2 mm : c’est
un grès. Au microscope, on observe des minéraux de taille homogène : le classement est
très bon. Les minéraux (quartz) ont une forme assez sphérique et bien arrondie. On peut en
déduire, en utilisant le principe d’actualisme, que le trajet a été relativement long et régulier.
Roche n°3 : On observe des petites rides à la surface de ce grès. C’est une figure de
sédimentation que l’on observe actuellement sur les plages et dans les zones marines
brassées par le courant. Selon le principe de l’actualisme, on peut donc en déduire que cette
roche s’est formée au niveau d’un rivage.
Roche n°4 : Le grès présente des figures entrecroisées ressemblant à celles de sédiments
prélevés en milieu côtier et présentés sur la carotte du document 2B : ce sont les marées
montantes et descendantes qui édifient ces structures. Selon le principe de l’actualisme, on
peut donc en déduire que cette roche s’est formée dans une zone côtière de balancement
des marées.
Exercices
Autoévaluation (p. 154)
Exercices 1 à 6
La correction des exercices de la page 154 figure dans le manuel aux pages 292-293.
Entraînement (p. 155)
Exercice 7. Proposer une ou plusieurs hypothèses
Cette falaise est constituée de roches disposées en strates.
Il s’agit d’une roche sédimentaire qui s’est formée dans un milieu aqueux par accumulation et
enfouissement de sédiments.
L’ensemble a ensuite été exondé. Les roches qui composent les strates ont ensuite été érodées.
Certaines sont creusées donc particulièrement érodées tandis que d’autres sont moins creusées.
Ces roches ont été soumises aux mêmes agents d’érosion. Cette observation peut s’expliquer par
des natures de roches différentes. L’une plus résistante que l’autre.
celui du lac Hitchcock, puis se sont transformés en pélites, des roches sédimentaires.
Exercice 11. Mettre en relation des connaissances et des informations tirées d’un
document
On sait que lorsque la vitesse du courant diminue, les particules solides qu’elle transporte se
déposent, par ordre décroissant de leur taille.
Dans la séquence 1, on observe un granoclassement du bas vers le haut. Les grosses particules
se sont déposées d’abord, puis des particules de plus en plus fines. Cela indique que la vitesse
du courant a diminué au cours du temps.
Dans la séquence 1, on observe un granoclassement inverse du premier. Les petites particules
se sont déposées d’abord puis des particules de plus en plus grosses. Cela indique que la vitesse
du courant a augmenté au cours du temps.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• L’être humain utilise de nombreux produits de • Identifier les produits d’érosion/sédimen-
l’érosion/sédimentation pour ses besoins. tation utilisés par l’humanité pour répondre à
ses besoins dans les matériaux du quotidien.
Objectifs : les élèves comprennent que l’éro-
sion a des implications dans leur vie de tous
les jours, du point de vue des matériaux utiles
à l’humanité.
2 Activités envisageables
1. Une simple saisie d’informations permet aux élèves de repérer les trois catégories de
granulats et leurs utilisations. Comme il est suggéré, les résultats peuvent être donnés
dans un tableau.
2. Le béton est un mélange de granulats et de ciment. Les granulats, liés entre eux par le
ciment, apportent volume, résistance et consistance au béton.
3. Un schéma fonctionnel simple de l’exploitation courante d’une carrière est attendu. À titre
d’exemple :
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• L’être humain utilise de nombreux produits de • Identifier les produits d’érosion/sédimen-
l’érosion/sédimentation pour ses besoins. tation utilisés par l’humanité pour répondre à
ses besoins dans les matériaux du quotidien.
Objectifs : les élèves comprennent que l’éro-
sion a des implications dans leur vie de tous
les jours, du point de vue des matériaux utiles
à l’humanité.
2 Activités envisageables
1. La lecture du schéma C du document 1 permet de comprendre l’importance de ces éléments
métalliques dans nos modes de vie actuels. Pots catalytiques des automobiles, aimants des
éoliennes, substances luminophores, batteries des téléphones portables… contiennent tous
Éditions Bordas, SVT 2de
3 Ressources complémentaires
• Le portail français des ressources non énergétiques est : http://www.mineralinfo.fr. Il
contient une foule d’informations géologiques, économiques et stratégiques sur les terres
rares et les autres matériaux.
• Sur le site du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) https://www.brgm.fr/,
on trouvera un dossier « Enjeux des Géosciences » de janvier 2017 sur les terres rares.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• L’activité humaine peut limiter ou favoriser • Identifier des zones d’érosion (déserts, lit-
l’érosion, entraînant des risques importants toraux, sols, éboulements) et les risques as-
dans certaines zones du globe. Des mesures sociés, comme les moyens de prévention mis
d’aménagement spécifiques peuvent limiter en œuvre.
les risques encourus par les populations hu- • Utiliser des bases de données ou des images
maines. pour quantifier l’importance des mécanismes
Objectifs : les élèves comprennent que l’éro- d’érosion actuelle et éventuellement la part
sion a des implications dans leur vie de tous les liée aux activités humaines.
jours, du point de vue des risques liés à l’éro-
sion.
Précisions : on s’appuiera ici sur un ou deux
exemples de risques liés à l’érosion pour mon-
trer que les sociétés humaines ont à prendre en
compte ce risque. Une étude exhaustive de tous
les risques n’est pas attendue.
3 Ressources complémentaires
• Pour une vue d’ensemble de l’impact des activités humaines sur l’érosion littorale
consultez : https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/erosion-littorale.xml
• Afin de faire le point quant à l’impact de l’érosion par département sur les côtes françaises,
utilisez : http://www.geocorail.com/produit/
• Un article « grand public » publié par le quotidien Sud-Ouest « L’érosion du littoral pour
les nuls » : https://www.sudouest.fr/2014/01/15/l-erosion-du-littoral-aquitain-pour-les-
nuls-1430355-2964.php
• Le site du CNES permet d’accéder à des mesures récentes réalisées par les satellites
altimétriques sur le niveau moyen des mers https://www.aviso.altimetry.fr/fr/donnees/
produits/produits-indicateurs-oceaniques/niveau-moyen-des-mers.html
• Pour en savoir plus sur les marégraphes et leur fonctionnement, vous pouvez consulter le
site de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) http://education.
ign.fr/dossiers/maregraphe-de-marseille
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Par ailleurs, l’activité humaine peut limiter • Identifier des zones d’érosion (déserts, lit-
ou favoriser l’érosion, entraînant des risques toraux, sols, éboulements) et les risques as-
importants dans certaines zones du globe. Des sociés, comme les moyens de prévention mis
mesures d’aménagement spécifiques peuvent en œuvre.
limiter les risques encourus par les popula- • Utiliser des bases de données ou des images
tions humaines. pour quantifier l’importance des mécanismes
d’érosion actuelle et éventuellement la part
Objectifs : les élèves comprennent que l’érosion
liée aux activités humaines.
a des implications dans leur vie de tous les jours,
du point de vue des risques liés à l’érosion.
Précisions : on s’appuiera ici sur un ou deux
exemples de risques liés à l’érosion pour mon-
trer que les sociétés humaines ont à prendre en
compte ce risque. Une étude exhaustive de tous
les risques n’est pas attendue.
2 Activités envisageables
1. La lecture du texte du document 1, puis celle du schéma 1D présentant des mesures
préventives permet de répondre à la question posée sous forme de texte, de tableau, d’un
schéma annoté…
Exercices
Autoévaluation (p. 172)
Exercices 1 à 6
La correction des exercices de la page 172 figure dans le manuel page 293.
Propriété permettant
Utilisation des pouzzolanes
ce type d’utilisation
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les agrosystèmes terrestres ou aquatiques • Recenser, extraire et organiser des informa-
sont gérés afin de produire la biomasse néces- tions issues du terrain (visite d’une exploita-
saire à l’humanité pour ses différents besoins. tion agricole, par exemple), pour caractériser
• Dans plusieurs modèles agricoles, l’expor- l’organisation d’un agrosystème : éléments
tation d’une grande partie de la biomasse pro- constitutifs (nature des cultures ou des éle-
duite réclame l’apport d’intrants pour fertiliser vages), interactions entre les éléments (inter-
les sols. ventions humaines, flux de matière [dont l’eau]
et d’énergie dans l’agrosystème), entrées et
sorties du système (lumière, récolte, etc.).
• Comprendre comment les intrants ont per-
mis de gérer quantitativement les besoins nu-
tritifs de la population.
2 Activités envisageables
1. Exemple de tableau possible :
Le rôle des intrants dans la culture du maïs
3 Ressources complémentaires
Élèves et enseignants trouveront sur le site de l’organisation onusienne pour l’agriculture
et l’alimentation FAO (http://www.fao.org/faostat/fr/#home) une banque de données
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les agrosystèmes terrestres ou aquatiques • Recenser, extraire et organiser des informa-
sont gérés afin de produire la biomasse tions issues du terrain (visite d’une exploita-
nécessaire à l’humanité pour ses différents tion agricole, par exemple), pour caractériser
besoins (alimentaires, textiles, agrocarbu- l’organisation d’un agrosystème : éléments
rants, pharmaceutiques, etc.). constitutifs (nature des cultures ou des éle-
vages), […].
• Réaliser des mesures et/ou utiliser des
bases de données de biomasse et de produc-
tion agricole pour comprendre la différence
entre la notion de rendement agricole (utilisée
en agriculture en lieu et place de production)
et la notion de rendement écologique.
2 Activités envisageables
1. On présente ci-dessous un exemple possible de carte mentale.
Nous attirons l’attention de l’enseignant sur les points suivants :
– Il ne s’agit que d’un exemple de résultat possible, la carte mentale se devant d’être une
production personnelle (favorisant la réflexion et la mémorisation) traduisant la vision de
l’élève d’un ensemble de données. On aurait pu faire le choix, par exemple, d’organiser
la carte de façon moins hiérarchisée en plaçant les agrosystèmes au centre ou encore
en inversant les domaines d’utilisations (énergie, alimentation, matériaux) et le mode de
production (agriculture, sylviculture et aquaculture).
– On pourra considérer, à juste titre sans doute, que la sylviculture n’est qu’un sous-type
d’agriculture. La distinction est ici faite par souci de commodité et pour faciliter la réflexion
des élèves.
– On a représenté en trait continu noir ce qui est en rapport avec la production alimentaire,
en trait continu gris ce qui est en rapport avec la production d’énergie et en pointillé noir
ce qui est en lien avec la production de matériaux. La polyvalence de certains supports est
mise en évidence par la multiplicité des flèches.
– On indique en tirets gris quelques éléments possiblement issus des connaissances des
élèves.
agrosystèmes
producteurs de
biomasse
industrie
aquaculture agriculture sylviculture papetière
bois densifiés
ovins riz lin miscanthus pellets
porcins maïs chanvre
volailles
3 Ressources complémentaires
La production de la carte mentale pourra se faire grâce à un support informatique via :
– Des logiciels de bureautique (de présentation ou de dessins),
– Des logiciels spécialisés gratuits (comme Freemind ou Freeplane),
– Des applications en ligne (comme Framindmap : https://framindmap.org/c/login).
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les caractéristiques des systèmes agricoles • Comprendre que l’organisation d’un agro-
varient selon le modèle de culture (agricultu- système dépend des choix de l’exploitant et
re vivrière, extensive ou intensive). des contraintes du milieu, et que ces choix
tendent à définir un terroir.
• Réaliser des mesures et/ou utiliser des
bases de données de biomasse et de produc-
tion agricole pour comprendre la différence
entre la notion de rendement agricole (utilisée
en agriculture en lieu et place de production)
et la notion de rendement écologique.
2 Activités envisageables
1. Exemple de tableau comparatif des deux systèmes de production laitière :
Extensif Intensif
Apports alimentaires (hors pâturage) + +++
Biodiversité des élevages +++ -
Produits transformés de Matière première à
Type de produits grande qualité et à haute transformer en produits
valeur ajoutée industriels
Productivité (en kg de biomasse
1,9 3,2
sèche∙jour-1)
Productivité sur la durée de vie
totale de l’animal (en kg de matière De 2 802 à 5 044 De 2 227 à 3 341
sèche) (1)
Productivité réelle (rendement
11,4 14,5
écologique en %) (2)
Nombre de vaches par ha de surface
0,57 1,53
pâturée (3)
(1) Exemple de calcul pour la vache Abondance : 295 × 5 × 1,9 = 2802 kg de biomasse sèche.
(2) Exemple de calcul pour la vache Abondance : 1,9/16,6 × 100 = 11,4 %.
(3) Exemple de calcul pour la vache Abondance : 50/88 = 0,57 vaches par ha.
3 Ressources complémentaires
On pourra effectuer des recherches plus poussées sur la production laitière et les techniques
associées sur les sites suivants :
– http://www.web-agri.fr/
– http://www.filiere-laitiere.fr/fr/chiffres-cles/filiere-laitiere-francaise-en-chiffres
– https://agriculture.gouv.fr/
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• En dehors des agents érosifs, la nature et la • Comprendre (manipulation, extraction, or-
composition des sols résultent aussi de l’inte- ganisation d’informations) les modalités de la
raction entre les roches et la biosphère, par formation des sols.
le biais de plantes, d’animaux et de microbes.
Roche
Roche mère Formation d'un Sol épais (plusieurs
mère nue
colonisée par des horizon d'altération mètres) formé de plusieurs
en cours
organismes pionniers de moins de 100 cm horizons : humifère,
d'altération
accélérant l'altération d'épaiseur argileux et d'altération.
par l'eau
3 Ressources complémentaires
Cette étude pourra être complétée par l’exploitation du logiciel Lesol proposé par Maxime
Jansac de l’académie de Toulouse et notamment du module « formation des sols » qui
propose, outre une animation, quelques expérimentations simples.
https://disciplines.ac-toulouse.fr/svt/files/lesol-zip
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La biosphère prélève dans les sols des élé- • Utiliser des outils simples de détermina-
ments minéraux participant à la production de tion d’espèces pour découvrir la diversité des
biomasse. êtres vivants du sol et leur organisation en
• En consommant localement la biomasse réseaux trophiques.
morte, les êtres vivants du sol recyclent cette
biomasse en éléments minéraux, assurant la
Éditions Bordas, SVT 2de
lule myriapodes
cloportes
acariens pseudoscorpion
Biomasse collemboles
morte
lombrics lithobie
nématodes
staphylins
gastéropodes arachnides
cadavres
lule myriapodes
cloportes
acariens pseudoscorpion
lombrics lithobie
nématodes
absorption par le staphylins
système racinaire bactéries
gastéropodes arachnides champignons
décomposeurs
Éditions Bordas, SVT 2de
éléments
minéraux
(eau, ions)
3 Ressources complémentaires
• Comme pour l’activité précédente, on pourra avoir recours, en complément, au logiciel
Lesol proposé par Maxime Jansac de l’académie de Toulouse et notamment des modules
« faune et microfaune », « rôle des êtres vivants » et « réseaux alimentaires ».
• Les auteurs recommandent également la lecture des ouvrages de Dominique Soltner
(https://www.soltner.fr/) qui font figure de référence en agronomie. On y trouvera de
nombreuses données, expérimentations et explications détaillées afin d’approfondir ou
d’éclaircir certains points de connaissances. En particulier, pour ce chapitre, le tome
Les Bases de la production végétale – Tome I : Le Sol.
• Enfin, il est possible de trouver sur internet de nombreuses clés de détermination
consacrées à la microfaune du sol :
– http://www.perigord.tm.fr/~ecole-scienc/pages/activite/monde_vivant/Feuillemorte_
pdf/CleSol.pdf, clé de détermination simple, illustrée, indiquant également les régimes
alimentaires des différentes espèces.
– http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/IMG/pdf/cle_sol.pdf, clé de détermination plus
complète et synthétique, imprimable en une page.
– http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/spip.php?article466, clé de détermination en
ligne et interactive (téléchargeable dans différents formats), donnant de nombreux détails
dont les régimes de certaines espèces, avec de belles photos.
Exercices
Autoévaluation (p. 192)
Exercices 1 à 7
La correction des exercices de la page 192 figure dans le manuel aux pages 293-294.
Ou
Comment expliquer que les ions phosphates (PO43-) soient retenus pas le complexe argilo-
humique du sol alors qu’il est chargé négativement ce qui l’empêche de retenir d’autres ions
comme les ions nitrates (NO3-) ?
eaux d’infiltration
emportant humus
et éléments
minéraux
couverture végétale
infiltration
de l’eau
horizon humifère appauvri appauvrie
en humus
et éléments
minéraux
horizon de lessivage
horizon
d’accumulation
(humus lessivé
associé à la
précipitation
d’éléments
minéraux)
roche mère sableuse
(horizon d’altération)
En 2005, 45 % de la population est sous-alimentée alors que le pays n’exporte que du café et du
thé (environ 5 % de la production globale d’après les documents 2 et 3).
On en déduit que les produits agricoles sont essentiellement consommés par la population, et
probablement d’abord par le producteur et sa famille. L’agriculture rwandaise est donc une agri-
culture intensive vivrière.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les agrosystèmes ont une incidence sur la • Étudier, dans le cadre d’une démarche de
qualité des sols (…) de façon plus ou moins im- projet, des modèles d’agrosystèmes pour
portante selon les modèles agricoles. comprendre leurs intérêts et leurs éven-
tuels impacts environnementaux (fertilité et
érosion des sols, choix des cultures, perte de
biodiversité).
2 Activités envisageables
1. On sait que la fertilité des sols correspond à leur capacité à retenir l’eau et les sels
minéraux indispensables à la croissance végétale. Cette capacité repose sur la présence
du complexe argilo-humique et donc sur la présence d’humus. L’humus correspond à de
la matière organique morte en voie de décomposition. La formation du complexe argilo-
humique dépend de la présence d’êtres vivants dans le sol, et donc de son activité biologique.
Les facteurs pouvant entraîner une baisse de fertilité des terres cultivées sont donc ceux qui
seront à l’origine d’une dégradation de la vie du sol :
– L’augmentation de la taille des parcelles de plus en plus destinées aux cultures
céréalières. En 1970, 60 % des 33 millions d’hectares de surfaces agricoles étaient dédiés
aux cultures. En 2016, les terres céréalières représentent 68 % des surfaces agricoles (qui
ont diminué).
Ce sont donc surtout les surfaces dédiées aux élevages qui ont disparu d’où le constat
d’une baisse du nombre de bovins et d’ovins élevés. Cela explique la faiblesse des apports
d’engrais organiques, qui défavorise la vie du sol comme en témoigne la faible quantité
d’ADN trouvée dans des sols de monoculture (7 µg/g de sol contre 11 à 12 µg/g de sol en
prairie, document 2).
– Le labour profond, on voit dans le document 2 que le nombre de vers par m2 est 3,5 fois
plus élevé en absence de travail du sol qu’avec labour. On voit par ailleurs que dans le cas
d’un labour du sol avec apport de matière organique, le nombre de vers se rapproche de la
normale (100 vers par m2 au lieu de 140).
– L’absence de couverts végétaux en hiver laissant les terres subir lessivage et érosion
(document 1C). Le lessivage est un facteur entraînant une perte d’humus.
– La dégradation de la structure du sol, conséquence du manque d’humus, qui acquiert une
structure compacte impropre à la rétention de l’eau, à la circulation de l’air et à l’exploration
racinaire (document 3). Éditions Bordas, SVT 2de
Intensification de la
production céréalière
Diminution des surfaces Augmentation de la taille
dédiées aux élevages des parcelles dédiées
aux grandes cultures
Diminution du nombre
d’animaux élevés
Augmentation de Mécanisation
l’utilisation des du travail du
Manque d’engrais engrais minéraux sol (labours
organiques profonds)
Dégradation de la
biodiversité du sol
Absence de
Lessivage Appauvrissement
couverts végétaux
et érosion du sol en humus
en hiver
Dégradation
de la structure
grumeleuse du sol
(compaction)
Perte de
fertilité du sol
3 Ressources complémentaires
• On pourra avoir recours au site https://geobretagne.fr/sviewer/dual.html pour réaliser
d’autres observations aériennes mettant en évidence l’évolution des territoires ruraux. L’outil
permet un partage de l’écran affichant un même secteur géographique à deux périodes
différentes.
• Le site précédent étant limité à la Bretagne, on pourra recourir au site https://www.
geoportail.gouv.fr/carte permettant d’accéder à des vues aériennes de l’ensemble du
territoire. S’appuyant sur les données de Géoportail, le site remonterletemps.fr (http://
remonterletemps.ign.fr/) permet également d’obtenir des vues aériennes anciennes.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les agrosystèmes ont une incidence sur la • Étudier, dans le cadre d’une démarche de
qualité des sols et l’état général de l’environ- projet, des modèles d’agrosystèmes pour
nement proche de façon plus ou moins impor- comprendre leurs intérêts et leurs éventuels
tante selon les modèles agricoles. impacts environnementaux (pollution des sols
• L’un des enjeux environnementaux majeurs et des eaux, etc.).
est la limitation de ces impacts. La recherche • Adopter une démarche scientifique pour
agronomique actuelle, qui s’appuie sur l’étude envisager des solutions réalistes à certaines
des processus biologiques et écologiques, de ces problématiques.
apporte connaissances, technologies et
pratiques pour le développement d’une agricul-
ture durable permettant tout à la fois de couvrir
les besoins de l’humanité et de limiter ou de
compenser les impacts environnementaux.
2 Activités envisageables
1. Certaines régions sont particulièrement touchées par la pollution aux nitrates du fait de
certaines pratiques culturales et de certains choix de production. Par exemple, la Bretagne
est une région connue pour ses élevages porcins nombreux et intensifs à l’origine de lisiers
(déjections à l’état liquide) très riches en azote qui sont ensuite déversés sur les champs.
La pauvreté des lisiers en matière sèche défavorise la formation d’humus et entraîne une
lixiviation des nitrates.
2. Le schéma ci-dessous résume quelques dispositions limitant la lixiviation des nitrates.
niveau supérieur de
la nappe phréatique
cours d’eau
3. Les méteils d’hiver présentent le double intérêt d’enrichir le sol en azote du fait de la
présence de légumineuses mais aussi de protéger le sol de la lixiviation.
3 Ressources complémentaires
• Les auteurs recommandent la lecture des ouvrages de Dominique Soltner (https://www.
soltner.fr/) qui font figure de référence en agronomie. On y trouvera de nombreuses données,
expérimentations et explications détaillées afin d’approfondir ou d’éclaircir certains points
de connaissances. En particulier, pour ce chapitre, l’ouvrage Agroécologie : Guide de la nouvelle
agriculture sur sol vivant, Dominique Soltner, éd. Sciences et techniques agricoles, 2018.
• L’application en ligne Geoïdd (http://geoidd.developpement-durable.gouv.fr/geoclip_
stats_o3/#l=fr;v=map1) donne accès à un large éventail de données sociétales et
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les agrosystèmes ont une incidence • Étudier, dans le cadre d’une démarche de
sur la qualité des sols et l’état général de projet, des modèles d’agrosystèmes pour
l’environnement proche de façon plus ou moins comprendre leurs intérêts et leurs éventuels
importante selon les modèles agricoles. impacts environnementaux (pollution des sols
• L’un des enjeux environnementaux majeurs et des eaux, perte de biodiversité etc.).
est la limitation de ces impacts. La recherche • Adopter une démarche scientifique pour
agronomique actuelle, qui s’appuie sur l’étude envisager des solutions réalistes à certaines
des processus biologiques et écologiques, de ces problématiques.
apporte connaissances, technologies et • Comprendre les mécanismes de production
pratiques pour le développement d’une des connaissances scientifiques et les
agriculture durable permettant tout à la fois de difficultés auxquelles elle est confrontée
couvrir les besoins de l’humanité et de limiter ou (complexité des systèmes, conflits d’intérêts,
de compenser les impacts environnementaux. etc.).
notion de seuil de nuisibilité défini par l’exploitant (ici via l’évaluation des dégâts foliaires
mais aussi via l’estimation par piégeage des effectifs des populations d’insectes ravageurs)
et qui, s’il est dépassé, déclenchera une action curative.
Conséquence positive
2. Le tableau ci-dessous montre les avantages et inconvénients d’une lutte raisonnée par
rapport à un traitement chimique classique.
Avantages Inconvénients
Augmentation de la charge de travail (mise
Absence de pollution chimique du sol, de l’air
en place des auxiliaires, surveillance des
et de l’eau.
cultures et traitements si nécessaires).
Tolérance aux dégâts provoqués par les
Seuls les insectes ravageurs sont ciblés.
insectes ravageurs.
Préservation de la biodiversité dans et hors Dévalorisation commerciale possible des
de la culture. produits issus des cultures.
Préservation de la santé humaine.
3 Ressources complémentaires
• On pourra effectuer des recherches sur les effets des néonicotinoïdes ou leur utilisation
concrète dans le monde agricole, sur l’utilisation d’autres types d’insecticides ou sur d’autres
exemples de techniques de lutte intégrée, raisonnée et biologiques sur les sites suivants :
– http://www.web-agri.fr/
– https://agriculture.gouv.fr/
– http://www.inra.fr/
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les agrosystèmes ont une incidence sur la • Étudier, dans le cadre d’une démarche de
qualité des sols et l’état général de l’environ- projet, des modèles d’agrosystèmes pour
nement proche de façon plus ou moins impor- comprendre leurs intérêts et leurs éventuels
tante selon les modèles agricoles. impacts environnementaux (pollution des sols
• L’un des enjeux environnementaux majeurs et des eaux, perte de biodiversité etc.).
est la limitation de ces impacts. La recherche • Adopter une démarche scientifique pour
agronomique actuelle, qui s’appuie sur l’étude envisager des solutions réalistes à certaines
des processus biologiques et écologiques, de ces problématiques.
apporte connaissances, technologies et • Comprendre les mécanismes de production
pratiques pour le développement d’une des connaissances scientifiques et les diffi-
agriculture durable permettant tout à la fois de cultés auxquelles elle est confrontée (com-
couvrir les besoins de l’humanité et de limiter ou plexité des systèmes, conflits d’intérêts, etc.).
de compenser les impacts environnementaux.
2 Activités envisageables
1. Le glyphosate est très utilisé, car il s’agit tout d’abord d’un herbicide très efficace capable
Éditions Bordas, SVT 2de
de détruire toutes les plantes sauvages. On nous informe de plus qu’il diffuse peu dans
l’eau et qu’il se dégrade dans le sol (mais lentement). Par ailleurs, cette substance n’est
pas seulement utilisée en tant qu’herbicide mais aussi comme accélérateur de maturité
des graines au moment de la récolte, car il favorise leur dessiccation. Enfin, son utilisation
3 Ressources complémentaires
• Comme pour les unités précédentes, les auteurs recommandent également la lecture
des ouvrages de Dominique Soltner (https://www.soltner.fr/) qui font figure de référence
en agronomie. On y trouvera de nombreuses données, expérimentations et explications
détaillées afin d’approfondir ou d’éclaircir certains points de connaissances. En particulier,
pour ce chapitre, l’ouvrage Agroécologie : Guide de la nouvelle agriculture sur sol vivant,
Dominique Soltner, éd. Sciences et techniques agricoles, 2018.
• On pourra également rechercher des informations complémentaires et d’actualité sur le
glyphosate ou sur d’autres herbicides sur les sites suivants :
– http://www.web-agri.fr/
– https://agriculture.gouv.fr/
– http://www.inra.fr/
Entraînement (p. 211)
Exercice 8. S’exprimer à l’oral
Les éléments clés à présenter oralement au sujet de ce document sont les suivants :
– Les néonicotinoïdes sont présents dans l’enrobage des graines.
– Ils diffusent au sein de la plante lors de sa croissance et éliminent ainsi les insectes nuisibles
consommant la plante.
– Ils peuvent donc contaminer l’Homme qui consommera les produits issus de ces cultures.
– Ils contaminent les insectes pollinisateurs qui vont disperser ces substances vers d’autres
fleurs et d’autres insectes qui, consommés par des oiseaux, les contamineront également.
– Les néonicotinoïdes diffusent dans le sol soit à partir de l’enrobage des semences soit à partir
des résidus de culture contaminant la faune du sol.
– À partir du sol, ils peuvent contaminer les cultures des années qui suivent.
– Ces substances diffusent à partir du sol dans les cours d’eau contaminant la faune aquatique
jusqu’aux vertébrés.
– La contamination des sols et des eaux souterraines est une seconde voie possible de contami-
nation de l’Homme.
Elle se constitue à la base de rondins de bois permettant sa stabilité et son maintien. Recouvert
par des branchages de plus petits diamètres, l’ensemble assure un drainage des excédents d’eau.
On trouve ensuite une couche de compost riche en humus, c’est-à-dire en matière organique
en voie de décomposition. Cet humus constitue une réserve d’eau et de sels minéraux que les
1 absorption de l’eau
par le champignon
eau 1 racines
3
sels minéraux
filament
K+ mycélien
NO3- 2
PO43-
volume de sol
exploré important
2. On observe que, quel que soit le site étudié, la hauteur des arbres inoculés avec la souche
sélectionnée Laccaria S238N est supérieure à celle des arbres dotés d’une mycorhize naturelle.
Le tableau indique les écarts observés et la différence calculée en % .
On observe que dans chaque cas, l’écart est très supérieur à 5 % : l’avantage de l’inoculation des
plants par une souche sélectionnée est donc très significatif.
Maïs Blé
Semis Semis
Mode de culture Labour TCS Labour TCS
direct direct
Coût du semis
162 37 93 104 69 56
en euros (I)
Productivité moyenne
13,17 14,4 14,23 6,58 7,77 7,97
en t/ha (II)
Coût moyen de produc-
tion en euros/t pour un 12,3 2,57 6,53 15,8 9,23 7,02
hectare (I)/(II)
On observe donc un coût de production très inférieur (de 1,5 à 5 fois selon les cas) pour les
modes TCS et semis direct par rapport au mode labour.
On peut donc conclure que les techniques de cultures simplifiées (TCS) et de semis direct
présentent de nombreux avantages par rapport au labour en termes de fertilité du sol (matière
organique disponible, vie du sol), de productivité et d’économie (temps de travail, coûts inférieurs).
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Dans le champ biologique, l’identité sexuée • Extraire et exploiter des informations de
est fondée sur le sexe chromosomique et géné- différents documents et/ou réaliser des
tique qui induit les caractéristiques sexuelles observations microscopiques et/ou mettre en
anatomiques et physiologiques de la personne. œuvre une démarche historique, pour iden-
• La mise en place de l’organisation et de la tifier le fonctionnement des relations entre
fonctionnalité des appareils sexuels se réalise sexe génétique et organisation anatomique et
sur une longue période qui va de la fécondation physiologique.
à la puberté. • Traduire certains mécanismes sous forme
Notions fondamentales : hormones sexuelles de schémas fonctionnels.
(testostérone) ; organes cibles ; gène SRY ; • Différencier, à partir de la confrontation de
gonades indifférenciées et différenciées. données biologiques et de représentations
sociales, ce qui relève : de l’identité sexuelle,
des rôles en tant qu’individus sexués et de
leurs stéréotypes dans la société, qui relèvent
de l’espace social.
2 Activités envisageables
1. Comme on le voit dans le document 1, on peut parler de détermination génétique du sexe
car c’est la présence des chromosomes XX ou XY qui détermine un phénotype de fille ou de
garçon dès la naissance.
2. On propose le schéma ci-dessous comme exemple de correction :
Différenciation Pénis et voies
Chromosome Y
présent s Expression
du gène SRY s des gonades
en testicules
s Production de
testostérone s génitales
masculines
s garçon
Bébé
3 Ressources complémentaires
• Le syndrome d’insensibilité aux androgènes (voir exercice 15)
• En anglais : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140673612600713
Éditions Bordas, SVT 2de
• En français : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4524922/
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La mise en place de l’organisation et de • Extraire et exploiter des informations de
la fonctionnalité des appareils sexuels se différents documents et/ou réaliser des
réalise sur une longue période qui va de la observations microscopiques et/ou mettre en
fécondation à la puberté. œuvre une démarche historique, pour identi-
Notions fondamentales : hormones sexuelles fier le fonctionnement des organes génitaux
(testostérone, œstrogènes) ; organes cibles ; au cours de la vie.
follicules ; tubes séminifères. • Traduire certains mécanismes sous forme
de schémas fonctionnels.
• Différencier, à partir de la confrontation de
données biologiques et de représentations
sociales, ce qui relève : de l’identité sexuelle,
des rôles en tant qu’individus sexués et de
leurs stéréotypes dans la société, qui relèvent
de l’espace social.
2 Activités envisageables
1. Les transformations biologiques au moment de la puberté ont pour origine l’entrée en
fonction des gonades, qui commencent à produire d’une part des cellules reproductrices, ce
qui explique l’acquisition de la fertilité, et d’autre part des hormones sexuelles qui ont des
effets sur de nombreux organes.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La mise en place de l’organisation et de • Extraire et exploiter des informations de
la fonctionnalité des appareils sexuels se différents documents et/ou réaliser des
réalise sur une longue période qui va de la observations microscopiques et/ou mettre en
fécondation à la puberté. œuvre une démarche historique, pour identi-
Notions fondamentales : hormones sexuelles fier le fonctionnement des organes génitaux
(testostérone) ; organes cibles ; cellules au cours de la vie.
interstitielles ; tubes séminifères. • Traduire certains mécanismes sous forme
de schémas fonctionnels.
visant à repérer la transformation progressive des cellules sexuelles. Cette vue est
accompagnée d’un schéma d’interprétation montrant l’intégration des cellules sexuelles
dans les cellules de Sertoli (non légendées car hors programme).
2 Activités envisageables
D’après les acquis du collège, on peut constater que, contrairement aux ovaires qui produisent
un ovule par cycle depuis la puberté jusqu’à la ménopause, les testicules produisent de très
nombreux spermatozoïdes de façon continue depuis la puberté jusqu’à la fin de la vie.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La mise en place de l’organisation et de • Extraire et exploiter des informations de
la fonctionnalité des appareils sexuels se différents documents et/ou réaliser des
réalise sur une longue période qui va de la observations microscopiques et/ou mettre en
fécondation à la puberté. œuvre une démarche historique, pour identi-
Notions fondamentales : hormones sexuelles fier le fonctionnement des organes génitaux
(progestérone, œstrogènes) ; organes cibles, au cours de la vie.
follicules ; corps jaune. • Traduire certains mécanismes sous forme
de schémas fonctionnels.
2 Activités envisageables
2. Au cours d’un cycle, les hormones produites par les structures ovariennes déterminent
l’évolution de la muqueuse utérine. Les œstrogènes seuls, produits par les follicules en
croissance, puis œstrogènes et progestérone sont responsables de la croissance de la
muqueuse utérine. La disparition du corps jaune en fin de cycle, associée à une chute des
taux des deux hormones, déclenche les règles.
3. La production d’hormones par les ovaires est (comme la production d’ovule) cyclique,
alors que la production de testostérone par les testicules est continue.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Chez l’homme et la femme, le système ner- • Identifier les structures cérébrales qui
veux est impliqué dans la réalisation de la participent aux processus de récompense à
sexualité. Le plaisir repose notamment sur partir de documents et données médicales et
des mécanismes biologiques, en particulier expérimentales.
l’activation dans le cerveau du système de • Différencier, à partir de la confrontation de
récompense. données biologiques et de représentations
• Les facteurs affectifs et cognitifs ainsi que sociales, ce qui relève :
le contexte culturel ont une influence majeure – de l’identité sexuelle, des rôles en tant
sur le comportement sexuel humain. qu’individus sexués et de leurs stéréotypes
Notions fondamentales : composante biolo- dans la société, qui relèvent de l’espace
gique de la relation entre sexualité et plaisir ; social ;
cerveau et système de récompense/plaisir – de l’orientation sexuelle qui relève de l’inti-
dans l’espèce humaine ; structures cérébrales mité des personnes.
et composantes affectives, motivationnelles
Éditions Bordas, SVT 2de
et cognitives.
2 Activités envisageables
1. Olds et Milner ont conclu de leur expérience qu’ils avaient localisé le centre du plaisir,
or les études d’IRMf ont montré qu’il n’y a pas qu’un seul centre du plaisir localisé dans
une zone bien déterminée du cerveau, mais au contraire qu’il existe un ensemble de zones
cérébrales interconnectées et dispersées pour composer le système de la récompense.
2. Chez les mammifères autres que les primates, les relations sexuelles ont un but
exclusivement reproductif, et ont lieu uniquement lors de la saison de reproduction, ce qui
n’est pas le cas chez les primates.
Le comportement sexuel des primates montre des ressemblances avec le comportement
humain. Les relations sexuelles sont une composante importante des relations sociales dans
les groupes de primates, et n’ont donc pas seulement un but reproductif. Chez les bonobos
par exemple, les conflits entre individus du groupe sont en grande partie résolus par les
relations sexuelles.
3 Ressources complémentaires
On trouvera dans les pages « Objectif sciences » (p. 264), des documents concernant la
sexualité des adolescents qui peuvent servir de support pour prolonger ou amorcer cette
étude.
Caractères Caractères
Gonades Organes Gonades Organes
sexuels sexuels
génitaux génitaux
secondaires secondaires
SRY SRY
naissance Absents naissance
Absents
d'un garçon d'une fille
Non Non
Testicules Ovaires
fonctionnels fonctionnels
Testosté Œstrogènes / Pr
rone ogestérone
puberté puberté
Les documents
Le document 1 présente les caractères sexuels des personnes atteintes du SICA.
Les informations du texte et de la photo A mises en relation avec l’échelle de Tanner permettent
de mettre en évidence le maintien des caractères de début de puberté chez les adultes atteints
du syndrome. La comparaison de la photo B avec celles présentes à la page 228 montre que les
individus atteints sont stériles (absence de spermatozoïdes dans les tubes séminifères).
Le document 2 montre un caryotype normal ce qui permet d’éliminer l’hypothèse d’une maladie
ayant pour origine une anomalie chromosomique, et montre que les personnes atteintes de ce
syndrome sont génétiquement des hommes. Le texte précise les informations concernant le rôle
du gène AR dans la synthèse du récepteur de la testostérone.
Le document 3 apporte quelques informations complémentaires sur les mécanismes molécu-
laires de l’action d’une hormone (fixation sur un récepteur spécifique de forme complémentaire
à celle de l’hormone).
La comparaison des deux graphiques C permet de trouver l’origine de la maladie : la fixation de
l’hormone sur son récepteur n’a pas lieu.
La mise en relation des documents permet de proposer une solution compatible avec l’ensemble
des données.
La mise en relation des documents 1 et 2 permet de mettre en évidence la discordance entre le
phénotype féminin et le caryotype masculin. Elle permet, en relation avec les connaissances sur
le gène SRY et ses effets sur les gonades embryonnaires, d’expliquer la présence de testicules.
Toutes ces informations reliées à celle du document 3 permettent de comprendre que puisque
la testostérone ne peut agir en raison de la production d’un récepteur anormal, les tubes sémi-
nifères ne peuvent produire de spermatozoïdes et les caractères sexuels secondaires masculins
ne peuvent se mettre en place.
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La connaissance de plus en plus précise des • Montrer les applications biotechnologiques
hormones naturelles endogènes contrôlant les découlant des connaissances scientifiques.
fonctions de reproduction humaine a permis
progressivement la mise au point de molécules
de synthèse exogènes qui leurrent ce système
et permettent une maîtrise de la procréation,
avec de moins en moins d’effets secondaires.
2 Activités envisageables
1. À partir des documents, les élèves sont invités à établir des liens entre l’avancée des
connaissances scientifiques et les différentes méthodes de maîtrise de la procréation :
3 Ressources complémentaires :
Gregory Pincus, le père de la pilule contraceptive : voir Objectif sciences page 265.
Éditions Bordas, SVT 2de
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Le fonctionnement de l’appareil reproduc- • Mettre en œuvre une méthode (démarche
teur repose sur un dispositif neuroendocrinien historique) et/ou une utilisation de logiciels
faisant intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse (exemple : visualisation de modèles molécu-
et les organes sexuels. La connaissance de laires, réalité augmentée) et/ou une pratique
plus en plus précise des hormones naturelles documentaire pour expliquer le mode d’action
endogènes contrôlant les fonctions de repro- des molécules exogènes agissant comme des
duction humaine a permis progressivement la « leurres ».
mise au point de molécules de synthèse exo-
gènes qui leurrent ce système et permettent
une maîtrise de la procréation, avec de moins
en moins d’effets secondaires. Chez la femme,
ces molécules de synthèse sont utilisées dans
la contraception régulière (« la pilule »).
Notions fondamentales : hormones et neuro-
hormones hypothalamo-hypophysaires (FSH,
LH et GnRH) ; modes d’action biologique des
molécules exogènes.
3 Ressources complémentaires
Informations santé sur la pilule contraceptive :
https://www.choisirsacontraception.fr/moyens-de-contraception/la-pilule/
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La connaissance de plus en plus précise • Mettre en œuvre une méthode (démarche
des hormones naturelles endogènes contrô- historique) et/ou une utilisation de logiciels
lant les fonctions de reproduction humaine a (exemple : visualisation de modèles molécu-
permis progressivement la mise au point de laires, réalité augmentée) et/ou une pratique
molécules de synthèse exogènes qui leurrent documentaire pour expliquer le mode d’action
ce système et permettent une maîtrise de la des molécules exogènes agissant comme des
procréation, avec de moins en moins d’effets « leurres ».
secondaires. Chez la femme et chez l’homme,
ces molécules de synthèse sont utilisées dans
la contraception régulière (« la pilule ») ainsi
que la contraception hormonale masculine.
Notions fondamentales : hormones et neuro-
hormones hypothalamo-hypophysaires (FSH,
LH et GnRH) modes d’action biologique des
molécules exogènes.
Éditions Bordas, SVT 2de
2 Activités envisageables
1. La première piste a pour but de faire un schéma bilan des différentes cibles et modes
d’action des contraceptifs hormonaux féminins.
Exemple de production attendue
Contraceptifs hormonaux féminins
(pilules, patchs, implants, DIU)
2. La seconde piste propose une réflexion sur le retard pris dans l’élaboration d’une
contraception hormonale masculine. Elle doit permettre d’évoquer différents obstacles à sa
mise en place :
• Obstacles d’origine techniques : le document 3 évoque des effets secondaires souvent
constatés avec les autres produits ne permettant pas une libération progressive dans le sang.
• Obstacles d’origine sociétale : place respective de l’homme et de la femme dans le couple,
responsabilité de la contraception souvent déléguée à la femme dans les représentations
sociales.
3 Ressources complémentaires :
Informations santé sur les différents contraceptifs hormonaux féminins :
• Patch : https://www.choisirsacontraception.fr/moyens-de-contraception/le-patch.htm
• Implant : https://www.choisirsacontraception.fr/moyens-de-contraception/l-implant.htm
• DIU : https://www.choisirsacontraception.fr/moyens-de-contraception/le-sterilet-diu.htm
Article sur les essais cliniques de contraceptif hormonal masculin DMAU :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/sexualite/pilule-contraceptive-pour-hommes-un-
essai-clinique-prometteur_122274
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Chez la femme et chez l’homme, ces molé- • Mettre en œuvre une méthode (démarche
cules de synthèse sont utilisées dans la historique) et/ou une utilisation de logiciels
contraception d’urgence féminine, les hor- (exemple : visualisation de modèles molécu-
mones contragestives dans le cadre de l’in- laires, réalité augmentée) et/ou une pratique
terruption volontaire de grossesse (IVG). documentaire pour expliquer le mode d’action
Notions fondamentales : hormones et neuro- des molécules exogènes agissant comme des
hormones hypothalamo-hypophysaires (FSH, « leurres ».
LH et GnRH) ; modes d’action biologique des
molécules exogènes.
2 Activités envisageables
1. La première piste d’activité doit permettre d’éviter, chez les élèves, toute confusion entre
ces deux méthodes répondant à des situations exceptionnelles : la contraception d’urgence
a pour objectif d’empêcher une fécondation ou une nidation après un rapport sexuel sans
contraception (ou suite à une mauvaise utilisation du préservatif) alors que l’IVG par voie
médicamenteuse a pour objectif de stopper une grossesse débutante (jusqu’à 9 semaines
de retard de règles).
2. Dans la seconde piste d’exploitation, les élèves doivent chercher des arguments expliquant
le recours exceptionnel à ces méthodes :
Éditions Bordas, SVT 2de
• Efficacité inférieure à 100 % : entre 97,3 et 99,6% pour la contraception d’urgence et 95%
pour l’IVG médicamenteuse.
• Effets secondaires : nausées, douleurs abdominales, …
• Effet physiologique important par le dosage des molécules utilisées.
• Effets psychologiques.
3 Ressources complémentaires
Informations santé sur la contraception d’urgence : https://www.choisirsacontraception.fr/
urgences/la-contraception-d-urgence/que-faire-en-cas-de-probleme.htm
IVG médicamenteuse à domicile : https://www.choisirsacontraception.fr/pdf/151009_
IVG%20medicamenteuse.pdf
L’assistance médicale
Unité 5 à la procréation (p. 252-253)
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Selon les problèmes de stérilité ou d’in- • Recenser, extraire et organiser des infor-
fertilité, différentes techniques médicales mations pour relier les causes de stérilité ou
peuvent être utilisées pour aider à la procréa- d’infertilité au choix des modalités de l’assis-
tion : assistance médicale à la procréation tance médicale à la procréation.
(AMP), hormones pour permettre ou faciliter • Montrer les applications biotechnologiques
la fécondation et/ou la gestation. découlant des connaissances scientifiques.
Notions fondamentales : hormones et neuro-
hormones hypothalamo-hypophysaires (FSH,
LH et GnRH) ; modes d’action biologique des
molécules exogènes.
2 Activités envisageables
1. La première piste d’exploitation permet de comparer plusieurs techniques d’AMP :
2. La seconde piste d’exploitation concerne les questions vives de bioéthique que soulèvent
certaines techniques et leurs applications en France et ailleurs. Ces questions peuvent être
l’objet de recherches ou de débats au sein de la classe.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• D’autres modes de contraception existent • Extraire et exploiter des données pour relier
chez l’homme et la femme ; certains per- la prévention contre les IST (SIDA, hépatite,
mettent de se protéger des infections sexuel- papillomavirus, etc.) à la vaccination ou l’uti-
lement transmissibles (IST) et d’éviter leur lisation du préservatif.
propagation.
2 Activités envisageables
1. La première piste d’activités est une recherche documentaire sur les moyens de traitement
des IST, elle doit permettre aux élèves de prendre conscience que si l’on peut guérir de
certaines de ces maladies, d’autres ne permettent que des traitements sans guérison (d’où
la nécessité de prévention) :
IST Traitements
Infections bactériennes (blennorragie, Traitement possible par des antibiotiques mais :
chlamydiose, syphilis) • Résistance de plus en plus grandes aux
antibiotiques ;
• Traitement pouvant être trop tardif sans dépistage
précoce.
Infection parasitaire (trichomonase) Traitement possible par les antibiotiques.
Infection virale : VIH Elimination impossible du virus ;
Traitement possible par des antiviraux pour bloquer
l’évolution de la maladie.
Infection virale : Hépatite B Bien qu’aucun des médicaments disponibles ne soit
capable d’éliminer l’infection, certaines molécules
peuvent arrêter la réplication du virus et éviter les
complications au niveau du foie.
Infection virale : Herpès génital Elimination impossible du virus ;
Traitement des symptômes lors des crises.
Infection virale : Papillomavirus Elimination impossible du virus ;
Traitement possible des éventuelles verrues génitales.
2. La deuxième piste permet une recherche sur les différents documents afin de dégager des
arguments en faveur de la prévention et d’identifier les moyens de prévention.
3 Ressources complémentaires
Un site d’information sur les IST : http://www.info-ist.fr/index.html
80
60
40
20
0
20/24 25/29 30/34 35/39 40/44 45/49
Tranches d’âge (ans)
Évolution de la fertilité en fonction de l’âge chez la femme.
Ces données montrent une diminution de la fertilité avec l’âge, chez la femme.
suffisante de GnRH.
• La pompe à GnRH, en « mimant » la sécrétion naturelle de la GnRH par l’hypothalamus permet
de rétablir la stimulation de l’hypophyse et donc le fonctionnement normal de l’appareil repro-
ducteur.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les agents pathogènes (virus, certaines • Recenser et exploiter des informations sur
bactéries ou certains eucaryotes) vivent aux la diversité des agents microbiens et faire
dépens d’un autre organisme, appelé hôte la distinction entre les relations qu’ils entre-
(devenu leur milieu biologique), tout en lui tiennent avec l’Homme.
portant préjudice (les symptômes).
1 Intentions pédagogiques
Il s’agit de rappeler ou de présenter les caractéristiques et la diversité des microbes qui seront
mis en relation avec leur mode de reproduction et leur transmission dans les unités suivantes.
Sont essentiellement présentés des exemples de microorganismes pathogènes pour l’Homme.
D’autres types de relations sont évoqués et seront abordés dans les unités 5 et 6.
2 Activités envisageables
1. Les microorganismes présentés dans les documents 1 à 3 ont des tailles décroissantes :
de 5 à quelques dizaines de micromètres pour les eucaryotes unicellulaires (doc. 1 citant en
exemple une levure et un parasite de globules rouges humains le Plasmodium falciparum
responsable du paludisme), à quelques nanomètres avec les virus parasitant des cellules
eucaryotes (virus grippal et VIH dans le document 3) ou des bactéries (doc. 3A avec les
bactériophages). Les bactéries présentées dans le document 2 ont une taille intermédiaire
qui s’exprime en micromètres.
Certains possèdent membrane plasmique, cytoplasme, organites dont un noyau renfermant
leur information génétique sous forme d’ADN : ce sont des eucaryotes, qui peuvent être uni
ou pluricellulaires. D’autres sont des cellules simples sans noyau, leur génome « baignant »
dans le cytoplasme : ce sont des bactéries.
Les virus, enfin, à organisation encore plus simple, pourvus d’enveloppe(s), possédant des
molécules porteuses d’information génétique (acides nucléiques du type ADN ou ARN), mais
incapable d’autoreproduction : ce sont des parasites obligatoires de cellules.
2. Certains de ces agents microbiens (document 1 et document 3) exercent leur action
pathogène en se développant et se reproduisant aux dépens de cellules qu’ils parasitent. Le
Plasmodium se nourrit de l’hémoglobine contenue dans les hématies (document 1). D’autres
agents microbiens (document 2) produisent des substances toxiques pour les cellules de
l’organisme contaminé dont ils se nourrissent.
3. Les virus avec leur enveloppe et/ou leur capside, disposent d’une interface avec leur milieu
extérieur et possèdent une information génétique, comme les cellules pro ou eucaryotes. En
revanche, ils sont incapables de se reproduire, car ils sont dépourvus d’organites permettant
la production d’énergie et la synthèse de molécules.
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La propagation du pathogène se fait par • Exploiter des bases de données permettant
changement d’hôte. Il exige soit un contact de connaître la répartition, la prévalence ou
entre hôtes, soit par le milieu ambiant (air, l’impact en termes de santé publique d’une
eau), soit un vecteur biologique qui est alors maladie à transmission directe [et/ou vecto-
l’agent transmetteur indispensable du patho- rielle].
gène (il assure la maturation et/ou la multipli- • Identifier, dans le cas du VIH, les conduites
cation du pathogène). limitant la propagation de la maladie.
• Le réservoir de pathogènes peut être humain
ou animal (malade ou non). La propagation
peut être plus ou moins rapide et provoquer
une épidémie (principalement avec des virus).
• La connaissance de la propagation du
pathogène (voire, s’il y en a un, du vecteur)
permet d’envisager les luttes individuelles et
collectives.
• Les comportements individuels et collectifs
permettent de limiter la propagation (gestes
de protection, mesures d’hygiène, vaccination,
etc.).
Notions fondamentales : pathogène, vecteur,
réservoir à pathogène, cycle évolutif,
épidémie/endémie, modes de transmission,
traitements, prophylaxie, vaccins, porteur
sain.
2 Activités envisageables
1. Le VIH parasite, entre autres, une catégorie de cellules immunitaires, les lymphocytes T CD4,
qui sont désignés plus simplement par l’abréviation LT4. Les différentes étapes du cycle viral,
détaillées dans le document 1, aboutissent à la création et à la libération de très nombreuses
particules virales, ce qui a pour effet la destruction des LT4.
La relation entre multiplication virale et destruction des LT4 est illustrée dans le document 3
Éditions Bordas, SVT 2de
3 Ressources complémentaires
• Site VIH.org
• Institut Pasteur : Dossier sur le SIDA
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/sida-vih
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• La propagation du pathogène se fait par • Exploiter des bases de données permettant
changement d’hôte. Il exige soit un contact de connaître la répartition, la prévalence ou
entre hôtes, soit par le milieu ambiant (air, l’impact en termes de santé publique d’une
eau), soit un vecteur biologique qui est alors maladie à transmission directe et/ou vecto-
l’agent transmetteur indispensable du patho- rielle.
gène (il assure la maturation et/ou la multipli- • Observer des frottis sanguins d’individus
cation du pathogène). atteints de paludisme.
• Le réservoir de pathogènes peut être humain • Observer des appareils buccaux d’insectes
ou animal (malade ou non). La propagation vecteurs d’agents pathogènes.
peut être plus ou moins rapide et provoquer
une épidémie (principalement avec des virus). • Exploiter des documents montrant les
modes de lutte contre des maladies vecto-
• La connaissance de la propagation du rielles en France et dans le monde.
pathogène (voire, s’il y en a un, du vecteur)
permet d’envisager les luttes individuelles et
collectives.
• Les comportements individuels et collectifs
permettent de limiter la propagation (gestes
de protection, mesures d’hygiène, vaccination,
etc.).
Notions fondamentales : pathogène, vecteur,
réservoir à pathogène, cycle évolutif, épidémie/
endémie, modes de transmission, traitements,
prophylaxie, vaccins, porteur sain.
2 Activités envisageables
1. L’agent responsable du paludisme est un être vivant unicellulaire, eucaryote (voir page 268)
appelé Plasmodium, qui accomplit son cycle de reproduction pour partie chez le moustique
femelle (Anophèle) et pour partie chez l’Homme (document 2).
Éditions Bordas, SVT 2de
Chez l’Homme, il se développe aux dépens des cellules du foie et des globules rouges dont il
consomme l’hémoglobine et qu’il fait éclater (document 1).
Les phases de multiplication des différentes formes du parasite revêtent un caractère
« cyclique » ce qui explique les symptômes survenant par poussées parmi lesquels une très
grande fatigue et une anémie liées à la destruction des globules rouges.
3 Ressources complémentaires
• Site de l’OMS : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/malaria
• À propos d’autres maladies vectorielles ou non, consulter le site de l’Institut Pasteur Lille :
https://www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages/
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Le microbiote humain représente l’en- • Observer un frottis de bactéries du micro-
semble des microorganismes qui vit sur et biote de vertébrés.
dans le corps humain. […]
• Le microbiote se met en place dès la nais-
sance et évolue en fonction de différents
facteurs comme l’alimentation (présence de
fibres) ou les traitements antibiotiques.
Notions fondamentales : symbiose ; hôte et
microbiote ; unicité et diversité du microbiote ;
habitudes alimentaires et évolution du micro-
biote ; microbiote maternel et construction de
la symbiose hôte-microbiote.
2 Activités envisageables
1. D’après le document 1, les microbiotes situés dans les différentes zones corporelles
sont constitués de divers groupes de microorganismes comprenant eux-mêmes un très
grand nombre d’espèces (plus de 700 espèces bactériennes pour la muqueuse buccale
auxquelles s’ajoutent des levures). La proportion des divers groupes change selon le site
étudié : les Bactéroïdetes dominent dans le tube digestif, alors que les Actinobactéries du
genre Corynobacterium sont les plus abondantes au niveau de la peau (intérieur du coude ou
arrière des oreilles).
Des bactéries pathogènes peuvent cohabiter avec d’autres non pathogènes (par exemple au
niveau de la muqueuse buccale, de l’estomac ou du vagin) dont elles limitent la prolifération
évitant ainsi le développement de certaines infections (mycoses vaginales, gingivites
Éditions Bordas, SVT 2de
buccales).
Certaines sont anaérobies (bactéries intestinales), d’autres aérobies (peau du pli du coude…) ;
elles peuvent se développer dans des milieux aux pH variés, dont certains très faibles
(pH = 2 dans l’estomac, ou pH = 4 au niveau vaginal).
3 Ressources complémentaires
• Le charme discret de l’intestin de l’intestin, Giulia Enders, Éditions Actes Sud.
• Jamais seul, ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations, Marc-
André Selosse, Éditions Actes Sud.
• Découverte n°419, Revue du palais de la découverte (novembre – décembre 2018).
• Le petit livre de l’intestin, Geneviève de Lacour, First éditions.
• Pour des données plus complètes concernant le document 3 : https://www.pnas.org/
content/107/33/14691
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les interactions entre hôte et microbiote • Exploiter des expériences historiques éta-
jouent un rôle essentiel pour le maintien de la blissant des relations entre bactéries et santé.
santé et du bien-être de l’hôte. […] • Analyser, comparer, critiquer des informa-
• Le microbiote se met en place dès la nais- tions sur les effets scientifiquement prouvés
sance et évolue en fonction de différents du microbiote et sur l’utilisation du microbiote
facteurs comme l’alimentation (présence de en santé humaine.
fibres) ou les traitements antibiotiques.
• Le microbiote intestinal a un rôle indispen-
sable dans l’immunité et dans la digestion.
Les travaux sur le microbiote établissent
des corrélations entre des compositions du
microbiote et des pathologies. La modulation
du microbiote ouvre des pistes de traitement
dans certains cas de maladies.
• Certains microorganismes normalement
bénins du microbiote peuvent devenir patho-
gènes pour l’organisme, notamment en cas
d’affaiblissement du système immunitaire.
Notions fondamentales : symbiose ; hôte et
microbiote ; unicité et diversité du microbiote ;
habitudes alimentaires et évolution du micro-
biote ; compétition entre microbes.
2 Activités envisageables
1. Les souris axéniques sont des animaux de laboratoire qui constituent des modèles
utilisés pour étudier le rôle du microbiote intestinal. Il s’agit de souris nées par césarienne
(dans l’utérus maternel, les souris se développent dans un milieu stérile, donc n’ont pas
de microbiote) et immédiatement placées et élevées (alimentation comprise) dans des
conditions stériles.
Leur état de santé peut être comparé à celui de souris nées et élevées dans des conditions
Éditions Bordas, SVT 2de
3 Ressources complémentaires
• Mêmes références bibliographiques que pour l’unité 4.
• Parmi les nombreux sites consacrés au sujet, citons ceux de :
– La FRM (Fondation pour la Recherche Médicale)
https://www.frm.org/recherches-autres-maladies/microbiote-intestinal
– L’INSERM
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/microbiote-intestinal-
flore-intestinale
– L’INRA
http://www.inra.fr/Grand-public/Dossiers/INRA-SIA-2017-les-mondes-microbiens/
Microbiote-intestinal
Extraits du programme
Connaissances Capacités
• Les interactions entre hôte et microbiote • Exploiter des expériences historiques éta-
jouent un rôle essentiel pour le maintien de la blissant des relations entre bactéries et santé.
santé et du bien-être de l’hôte. • Analyser, comparer, critiquer des informa-
• Le microbiote […] évolue en fonction de dif- tions sur les effets scientifiquement prouvés
férents facteurs comme l’alimentation (pré- du microbiote et sur l’utilisation du microbiote
sence de fibres) ou les traitements antibio- en santé humaine.
tiques.
• Certaines bactéries ont des propriétés
anti-inflammatoires. Les travaux sur le
microbiote établissent des corrélations entre
des compositions du microbiote et des patho-
logies. La modulation du microbiote ouvre
des pistes de traitement dans certains cas de
maladies. Certains microorganismes norma-
lement bénins du microbiote peuvent devenir
pathogènes pour l’organisme notamment en
cas d’affaiblissement du système immuni-
taire.
Notions fondamentales : hôte et microbiote ;
unicité et diversité du microbiote ; habitudes
alimentaires et évolution du microbiote ;
compétition entre microbes.
2 Activités envisageables
1. La prise d’antibiotiques (document 1), même sur une durée limitée, provoque une
dysbiose, c’est-à-dire un déséquilibre dans les populations microbiennes de l’intestin. Le
graphique A recense la diversité d’un des groupes bactériens du microbiote intestinal, les
Bacteroïdes (lui-même faisant partie des Bacteroïdetes, cités dans l’unité 4 page 274) sur
les deux ans qui suivent la prise d’un antibiotique, la clindamycine, pendant une semaine.
Parmi les neuf espèces bactériennes représentées à J 0, une seule est encore présente à
Éditions Bordas, SVT 2de
la fin du traitement (à J 7) et ceci pendant neuf mois. L’antibiotique a provoqué une chute
de la biodiversité de ce groupe. Ce n’est qu’à partir de 12 mois que la diversité se manifeste
de nouveau (quatre espèces en quantités différentes de celles identifiées à J 0), sans pour
autant qu’il y ait restauration de la diversité initiale. Cette évolution n’est pas nécessairement
à l’origine de troubles de santé à l’origine de maladie.
3 Ressources complémentaires
Mêmes références que dans les unités 4 et 5.
Exercices
Autoévaluation (p. 282)
Exercices 1 à 6
La correction des exercices de la page 282 figure dans le manuel page 295.
Entraînement (p. 283)
Exercice 7. Exprimer une grandeur mesurée
La longueur de la bactérie colorisée (en violet) est, sur la photographie, de 6 cm soit 6·10-2 mètre.
Le grossissement de cette photo étant de 25 000, la bactérie est donc en réalité 25 000 fois plus
petite. Sa taille réelle est de (6·10-2/25 000) = 2,4·10-6 m soit encore de 2,4 µm (micromètre).
En suivant le même raisonnement, le virus (en jaune) qui mesure 4 mm (= 4·10-3 m) sur la photo
a une longueur réelle de (4·10-3/25 000) soit 0,16 µm.
Le rapport de taille peut être calculé à partir des mesures effectuées ou des tailles estimées :
6·10-2/4·10-3 = 15. La bactérie est 15 fois plus grande que les virus qui l’infectent.
en molécules plus petites, pouvant traverser la paroi intestinale. Ces transformations constituent
la digestion assurée par nos enzymes digestives. Cet apport doit, d’après le texte, représenter
90 % de ce que nous assimilons.
Mais certains aliments ne peuvent pas être digérés par nos enzymes ; c’est le cas des fibres
végétales et de certains sucres complexes, par exemple. Ce sont les bactéries de notre micro-
par le malade et les visiteurs dès que ces derniers entrent et sortent de la chambre du malade ou
de toute autre pièce où les formes sporulées de Clostridium difficile peuvent y avoir été déposées.