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SCIENTIFIQUE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SOUS LA DIRECTION DE
Caroline Escuyer
Académie de Strasbourg
CONSEILLERS SCIENTIFIQUES
BIOLOGIE : Jean-Nicolas Beisel (ENGEES – Université de Strasbourg)
GÉOSCIENCES : Olivier Dequincey (ENS Lyon – DGESCO)
PHYSIQUE-CHIMIE : Thierry Pradier (IPHC – Université de Strasbourg)
AVERTISSEMENT
Nous vous rappelons qu’il est destiné à un usage strictement personnel. Il ne peut
ni être reproduit ni être mutualisé sur aucun site (site d’établissement, site
enseignant, blog ou site de peer to peer), même à titre grâcieux.
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protégées par le droit de la propriété littéraire et artistique.
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passible de sanctions de natures pénale et civile, soit trois ans d’emprisonnement et 300 000
euros d’amende.
Sommaire
→ Collège : Notion d’espèces chimiques : les élèves → Les réactions d’oxydoréduction ont été caracté-
connaissent le dioxygène, le dihydrogène, le diazote, risées par des transferts d’électrons. Les élèves ont
l’eau et le dioxyde de carbone. appris à ajuster leurs équations en milieu humide.
→ Seconde : La concentration d’une espèce chimique
Physique-chimie
en solution est connue depuis la classe de seconde.
Elle peut être facilement généralisée aux phases
gazeuses.
Notions de spectres d’absorption et d’émission.
→ Cycle 4. Proportionnalité ; lecture graphique de
courbes représentatives de fonctions ; lecture gra-
Mathématiques phique de graphiques statistiques.
→ Seconde. Étude qualitative d’une fonction : sens
de variation, extrema, etc.
→ Collège : Au cycle 4, articulation de la notion d’ère → Flux de matière dans les écosystèmes (flux de
géologique avec différents éléments géologiques carbone).
et biologiques survenus sur Terre.
Étude éventuelle de l’exploitation du charbon
ou du pétrole comme exemple de ressource
SVT géologique.
Première approche de l’ADN et des mutations.
→ Seconde : Échanges gazeux lors des métabolismes
autotrophe et hétérotrophe.
Mutation, origine de la biodiversité génétique.
Activité 1
1. b. / 2. a. / 3. b. / 4. d. / 5. a. / 6. b.
La formation de l’atmosphère
et des océans sur Terre
1. Concernant la composition chimique de l’atmosphère.
Contrairement à l’atmosphère actuelle, l’atmosphère primi-
tive était majoritairement composée d’eau et de dioxyde de
carbone, d’un peu de diazote et elle ne contenait pas de dioxy-
gène. Contrairement à l’atmosphère primitive, l’atmosphère
actuelle est majoritairement composée de diazote, de dioxy-
gène et d’un peu de dioxyde de carbone et d’eau en quantité
variable.
Concernant les propriétés physiques de l’atmosphère.
L’atmosphère primitive était à haute pression (plus de 480 bar)
et haute température (1 200 °C), alors que l’atmosphère actuelle
est à 1 bar et sa température moyenne est de 15 °C.
3. L’eau terrestre a une double origine : mantellique, comme 4. Réponse attendue par tous les élèves (si besoin, donner un
on peut l’observer dans les traces de certains diamants for- coup de pouce en donnant le début : 4 Fe2+)
més autour de − 3,5 Ga, et provenant des météorites, comme
le montre l’étude des météorites chondritiques, qui ont inten- 4 Fe2+ + O 2 + 8 HO− + 2 H2O → 4 Fe(OH)3
sément bombardé notre planète au début de son histoire. et
2 Fe(OH)3 → Fe2O3 + 3 H2O
4. Les conditions atmosphériques qui régnaient sur Terre, il
y a 4,4 Ga, étaient une température de 250 °C et une pression
Pour ceux qui ont suivi l’enseignement de spécialité, on peut
de 210 bars. On peut observer sur le diagramme des phases
aller plus loin avec l’utilisation des couples rédox.
de l’eau que dans ces conditions, l’eau était liquide. L’origine
de l’apparition des océans est donc la diminution de la tem- Équations en milieu acide :
pérature de l’atmosphère qui a permis à l’eau atmosphérique 4 Fe2+ = (Fe3+ + e-) × 4
supercritique de devenir liquide et de former les océans. O 2 + 4 H+ + 4 e- = 2 H2 O
4 Fe2+ + O 2 + 4 H+ → 4 Fe3+ + 2 H2O
5. Réponse possible des élèves :
– Le dioxygène pourrait avoir une origine extraterrestre et En milieu basique pour expliquer la formation d’hydroxyde :
provenir des météorites chondritiques. 4 Fe2+ + O 2 + 4 H+ + 12 HO- → 4 Fe3+ + 2 H2O + 12 HO-
– Le dioxygène pourrait avoir une origine biologique
et avoir été produit par les premiers êtres vivants Soit : 4 Fe2+ + O 2 + 8 HO- + 2 H2O → 4 Fe(OH)3
photosynthétiques. Puis : 2 Fe(OH)3 → Fe2O3 + 3 H2O
4 Fe
3. + 34
4 Fe +O3Fe →
+ 32OFe→
2O2 → 22 Fe
O32 Fe2O3
2 2O3
33 3
Exerci ce s Développer ses compétences
ouou
2 Fe
2 ou OO→
+ +2 Fe
Fe + →2 O
2Fe→OO2 Fe O
Fe
2 2 2 2 2 2 2 2 33 2 3
→ Collège : Les concepts de changements d’état et de sources d’éner- → La pression est définie comme
gies sont abordés dès le cycle 3 et approfondis au cycle 4. une des grandeurs physiques
Les élèves ont aussi travaillé les grandeurs physiques nécessaires locales caractéristiques d’un fluide
à l’étude de l’atmosphère : température, vitesse, hygrométrie. La au repos. Elle est reliée aux forces
notion de pression n’est pas construite de manière rigoureuse avant pressantes par la relation F = P × S
la classe de première, mais mobilisée comme un paramètre phy- et son existence est interprétée à
sique qui s’exerce sur les systèmes matériels. l’échelle microscopique comme le
Physique-chimie choc des particules qui constituent
→ Seconde : La concentration d’une espèce chimique en solution
le fluide sur une paroi.
est connue depuis la classe de seconde. Elle peut être facilement
généralisée aux phases gazeuses.
Notion de transformations physiques qui inclut les changements
d’état. On les distingue des transformations chimiques.
Spectres d’absorption et d’émission.
1. c. / 2. a. / 3. b. / 4. a. / 5. →
Activité 2
Le climat global Activité 3
et ses variations Réchauffement climatique
1. Groupe A. On observe une régression de 500 km des gla- global et forçage radiatif
ciers continentaux à certains endroits soit une surface de
presque 3 millions de km². Ces données ont été obtenues à 1. Les principaux gaz atmosphériques participant à l’effet de
partir du traitement des images avec le logiciel Google Earth serre (GES) sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2),
(ci-contre). le méthane (CH4), le monoxyde d’azote et le protoxyde d’azote
(N2 O). Ils absorbent le rayonnement infrarouge émis par la
Terre (entre 4 et 40 μm) et le réémettent. Cela est lié aux pro-
priétés spectroscopiques des molécules (molécules triato-
miques à structure linéaire, tétraédrique ou sans symétrie).
partie vers le sol ; ce qui provoque un apport supplémentaire Cela donne une hauteur H = = 42 m
d’énergie radiative dans le système.
6
357 ⋅ 10
Les aérosols anthropiques sont des particules en suspension C’est le résultat attendu avec les élèves, en négligeant donc la
dans l’atmosphère qui augmentent l’albédo atmosphérique. variation de masse volumique de l’eau sous sa forme solide.
Il y a alors moins d’énergie radiative solaire atteignant le sol,
De façon plus rigoureuse, si on tient compte de la différence
une part plus importante étant réfléchie vers l’espace, le for-
de volume d’un gramme d’eau sous forme de glace et sous
çage est alors négatif.
forme liquide (masse volumique de la glace : 0,91 g.cm-3). En
faisant fondre 15.106 km3 de glace, cela représente :
4. Le CO2 atmosphérique est en forte augmentation depuis
15.106 km3 × 0,91 = 13,65.106 km3 d’eau liquide.
1850, tout comme la présence des aérosols d’origine anthro-
pique (doc 3). L’activité économique mondiale (doc 4) peut se 13,65 ⋅ 10
6
mesurer avec des indicateurs tels que le PIB (en forte augmen- Ce qui donne une hauteur H = 6
= 38 m
tation depuis 1940), le nombre de passagers aériens, le trans- 357 ⋅ 10
port de marchandises par voie maritime ou encore la consom-
Calcul 2 . Élévation du niveau marin si la température du pre-
mation d’énergie. Ces quatre indices ont des valeurs crois-
mier kilomètre d’eau augmentait de 0,6 °C :
santes depuis 40 ans : ils témoignent tous d’une consomma-
tion accrue d’énergie, en majorité tirée de la combustion de Si on considère que le coefficient est linéaire et que la surface
composés libérant des GES. océanique ne varie pas (ce qui n’est pas vrai, mais constitue
une approximation acceptable), alors une hausse de 1 °C pro-
Le niveau marin (doc 5) ne cesse d’augmenter également
voque une dilatation d’un facteur 2,6.10−4 . Pour une variation
et a dépassé + 50 mm en l’an 2000, par rapport à la référence
de 0,6 °C, la dilatation est donc de 0,6 × 2,6.10−4 .
donnée (1961-1990).. Un niveau des océans plus ancien que 1
880 aurait permis de discuter cette hausse, mais Ainsi, si on considère une hauteur d’eau de 1 km, c’est-à-dire
le texte indique que l’équilibre était atteint avant l’ère 105 cm, on obtient une hauteur de dilatation H valant :
pré-industrielle. 5 −4
H = 10 × 0,6 × 2,6 ⋅ 10 = 15,6 cm
L’équilibre radiatif qui existait avant 1 850 est déséquilibré du Remarques : Le calcul en utilisant un coefficient volumique
fait des différentes activités humaines. Cela représente alors donnerait le même résultat.
une élévation de près de 180 mm depuis 1880 !
Absorption du
Activités humaines Concentration de GES rayonnement infrarouge ↗ Bilan radiatif perturbé,
depuis 1850 ↗ atmosphérique ↗ et réémission vers le sol forçage radiatif positif
Énergie supplémentaire
Niveau marin ↗ Température globale reçue dans les océans,
terrestre ↗ atmosphère et sol
30 1,00 200,5
QCM
40 0,99 201,2
1. b ET d. / 2. a ET b. / 3. c. / 4. a ET d.
50 0,99 202,1
60 0,98 203,1 5 Réaliser un schéma fonctionnel
Effet de serre
Diminution de
l’insolation
CO2
atmosphérique
1. Diadesmis confervacea est une Diatomée d’origine tropicale Pour le méthane CH4 , cela donne donc un équivalent carbone
thermophile (qui est adaptée à vivre dans des milieux aqua- de 25 × 0,2727 = 6,8 g de carbone.
tiques chauds). On la retrouve dans les serres, les sources ther- Pour le gaz fluoré CF4, cela donne donc un équivalent carbone
males et dans les fleuves à proximité des rejets des centrales de 6 630 × 0,2727 = 1 808,0 g de carbone.
nucléaires, car l’eau y est chaude et elle peut donc s’y 3. La variation du PRG entre 20 et 100 ans est liée à la durée
développer. de vie dans l’atmosphère du gaz considéré. Ainsi, le méthane
13 Foraminifères et température
1. Les Globotruncana sont des Foraminifères planctoniques
dont l’enroulement de la coquille dépend de la température
de l’eau. En effet, entre les tropiques (23 ° de latitude nord et
sud), les formes sont dextres (puisque 0 % de senestres), tan-
dis qu’aux hautes latitudes (donc dans les eaux froides), on
trouve les formes senestres. Ils constituent donc un indica-
teur de climat.
2. L’échantillon prélevé à 150 cm, soit daté de − 28 660 ans,
contient 180 individus de Globigerina pachyderma senestres
et aucune forme dextre. Le climat était donc proche de celui
régnant dans le cercle polaire, c’est-à-dire très froid.
3 Le climat du futur
→ Collège. Les réactions de combustions sont abor- → La notion de rendement a été abordée dans le
Physique-Chimie dées au cycle 4. cadre des études des synthèses chimiques et des
convertisseurs.
→ Collège. Au cycle 4, mise en relation du fonction- → Définition scientifique d’un écosystème ; interac-
nement d’un écosystème avec les activités humaines tions dynamiques dans les écosystèmes ; services
(responsabilité à l’égard de l’environnement). écosystémiques et leur gestion.
SVT → Seconde. Définition synthétique d’écosystème ;
diversité des écosystèmes ; structure, fonctionne- → Compréhension des enjeux et mécanismes d’une
ment et gestion durable des agrosystèmes menace dans sa complexité et des solutions appor-
tées par la démarche scientifique.
Activité 1
Construction des modèles
1. c.
2. b.
climatiques
Scénario « pessimiste » (émissions de 16 GtC/an depuis le xviiie siècle pour une durée de 350 ans) :
Dans les deux cas, le logiciel nous permet de simuler des évolutions possibles, mais qui ont toutes en commun une augmentation
Température minimale
-6 °C 7 °C
RCP2.6 en 2100
Erratum
Exercice 13
La carte présentée ici est celle de mai 2018. Dans la correction
de l’exercice, se trouve celle de mai 2019.
→ Collège. Les concepts de formes, de transfert → Les élèves ont appris à établir les compositions
d’énergie, ainsi que de puissance sont déjà connus. de systèmes physico-chimiques en fin de réaction
Les unités d’énergie : le joule, le wattheure et le à l’aide de tableaux d’avancement.
→ Énergie molaire de réaction, pouvoir calorifique
kilowattheure sont utilisées depuis le cycle 4.
Physique-chimie Les réactions de combustion sont abordées massique, énergie libérée lors d’une combustion.
au cycle 4.
→ Seconde. Les concepts de réactifs, de produits et
les aspects énergétiques des réactions ont été tra-
vaillés en seconde.
→ Cycle 4. Proportionnalité ; lecture graphique de
courbes représentatives de fonctions ; lecture gra-
Mathématiques phique de graphiques statistiques.
→ Seconde. Étude qualitative d’une fonction : sens
de variation, extrema, etc.
→ Collège. Étude éventuelle de l’exploitation du → Flux de matière dans les écosystèmes (flux de
charbon ou du pétrole comme exemple de ressource carbone).
géologique.
SVT Identifier et caractériser un risque naturel par la
mise en relation d’un phénomène naturel (aléa) avec
des enjeux liés aux activités humaines.
→ Seconde. Risques naturels liés à l’érosion.
Activité 1
L’énergie : ressources et
© Hachette Livre, 2020 – Enseignement scientifique Terminale – Guide pédagogique
1. a., c. ET d.
2. a. intermittent
consommation
b. continu
1. La consommation énergétique mondiale est en augmen-
c. continu
tation permanente et a doublé depuis 40 ans, mais reste très
d. continu
inégalement répartie selon la richesse des pays et des indivi-
3. a. dus. Elle repose principalement sur l’exploitation des ressources
4. a. fossiles (charbon, pétrole, gaz), fissile (uranium) et hydrau-
5. a. 3 lique. Notons que les énergies renouvelables autres que l’hy-
b. 1 draulique sont encore très peu exploitées par rapport aux
c. 4 autres sources.
d. 2 En moyenne mondiale, cette énergie est utilisée à parts com-
6. a. ET c. parables par le secteur industriel (dominé par l’industrie
chimique et métallurgique), les transports (essentiellement
7. Un risque naturel est la menace que survienne un événe- routier et aérien), le secteur de l’habitat (chauffage) et dans
ment lié à un phénomène naturel, ayant des conséquences une moindre mesure par le secteur agricole.
dommageables plus ou moins graves sur les personnes et leur
environnement.
Consommation
4,56 2,03 1,22 Biomasse 11,4 9,7
par habitant (tep)
Masse de CO2
Masse de CO2 dégagée
dégagée par kg
pour produire :
de combustible
Combustible
mCO2 pour 1 J ×
1 kWh =
1J Énergie massique
3,6·106 J
libérée
Répartition de sources primaires d’énergie en France : Détail d’un calcul : cas du charbon
Les données du tableau indiquent qu’un kilogramme de char-
bon libère une énergie massique de 20 MJ.
Un tableau de proportionnalité permet de répondre à la
question :
1 kg 20·106 J
x kg 1J
x = 1 × 16 = 5,0⋅10−8 kg
20⋅10
Ainsi, il faut 5,0·10-8 kg de charbon pour produire 1 J. Or, le
document 1 indique qu’1 kg de charbon libère 3,7 kg de CO2 .
Ainsi, la quantité de CO 2 libéré pour 1 J vaut :
3,7 × 5,0·10-8 = 18,5·10-8 kg = 0,19 mg.
Pour 1 kWh, la masse doit être multipliée par 3,6·106 : on abou-
tit alors à 0,68 kg.
2. Pistes de réponses :
n 0 - xmax excès x max 2xmax – Rejets gazeux non directement toxiques pour la santé :
Avancement
CO2, H2O, mais impact environnemental.
maximal
– Rejets gazeux toxiques : NOx, SOx, O3 (irritations, asthme,
0 excès n0 2n 0
maladies pulmonaires chroniques et cancers), CO (intoxica-
tion possiblement mortelle).
En fin de réaction n0 - xmax = 0 d’où xmax = n0. – Particules (vecteur de substances toxiques par adsorp-
n0 moles de CO2 (g) ont été produites par la combustion. tion, cancers, etc.).
Avec : n0 =
(
m CH4 ) et n0 =
(
m CO2 ) L’analyse du document 5 permet de se rendre compte de la
(
M CH4 ) (
M CO2 ) complexité de la compréhension des effets des particules fines.
État initial n0 excès 0 0 4. Pistes de réponses : Les sources d’émissions sont les com-
bustions incomplètes, pour les diminuer :
– Limiter les émissions : limiter les déplacements individuels
Avec : n0 =
(
m C8H18 ) et 8n = m(CO2 )
(
M C8H18 ) 0
M(CO2 )
Où :
– m(C8H18) est la masse d’octane introduite :
– m(CO2) est la masse de dioxyde de carbone libérée :
– M(C8H18) et M(CO2) les masses molaires de l’octane et du
dioxyde
mC ( ) = ( ) et donc
deHcarbone,m respectivement.
8 18
CO 2
Ainsi, 8
Ainsi, 8
( )) = mM(CO
m
M CC88H
H18
18(CO) ) et donc 22
M (C H ) M (CO )
8 18 2
8 × m(C H ) × M (CO )
m(CO ) = 8 18 2
8 × m(CMHC )H× M (CO )
.
2
m(CO ) = ( ) 8 188 18
. 2
2
M (C H ) 8 18
Chapitre 4 • Énergie, choix de développement et futur climatique • 24
Activité 3
Émission de CO2 et climat
du futur
1. À l’oral :
Phase de vie
Véhicule thermique Véhicule électrique
du véhicule
Augmentation
dépendant fortement
de l’origine de
Augmentation impor- l’énergie primaire
tante augmentant plus permettant la produc-
Utilisation
rapidement pour les tion d’électricité
véhicules à essence
Dominante
Dominante
énergie
nucléaire
fossile
C’est le coke le plus énergétique à masse égale. 3. On remarque une augmentation significative de la concen-
tration en ozone du dimanche au lundi et des pics plus impor-
tants en fin de journée. Ceci est à mettre en lien avec les dépla-
cements routiers et à la reprise des activités des entreprises.
Exerci ce s
Le dimanche matin, la pollution est très réduite, tout comme
Développer ses compétences la circulation routière : cette corrélation n’est pas une preuve,
mais une piste d’analyse.
10 Des voyages qui n’ont pas le même coût…
1. Coût énergétique selon les déplacements : 13 Le biodiesel
1. Masse de CO 2 produite par 1 kJ (en kg·kJ-1) :
Cout énergétique masse de CO2
Moyen de trans- Cout énergétique mCO =
(kg équivalents 2 pouvoir calorifique massique
port utilisé (J)
pétrole)
– Pour le gazole :
Marche à pied
négligeable négligeable
ou vélo
mCO = 3 ,1 = 7 ,4⋅10−5 kg⋅kJ−1 , soit 74 mg de CO dégagé
2
2 42 000
Voiture moyenne 70,0 2,93·10 9 J par kJ produit.
Il y a 110 millions d’appareils vendus, dont la moitié ont un for- Activité 3, question 2.
mat supérieur à 5,5 pouces. Seuls 2,5 millions sont recyclés. Enlever la référence aux documents dans la première partie
de la question, qui devient : « Proposer une hypothèse concer-
Dans la situation actuelle nant les impacts possibles d’une augmentation des émissions
1. b. / 2. d. / 3. a. / 4. c. / 5. ↓
Activité 3
Optimiser la conversion d’une
cellule photovoltaïque
1. Bien veiller à respecter le schéma du montage : l’ampère-
mètre est en série (calibré en mA) ; le voltmètre est en dériva-
tion (calibré en V) ; il ne faut pas placer la lampe trop près de
la cellule pour ne pas la détériorer.
Il pourra être nécessaire de travailler avec des valeurs de résis-
tance supérieures.
QCM
1. a. / 2. a. ET d. / 3. b. ET c. / 4. c.
Après avoir effectué un lissage, on vérifie bien que l’allure de 5 Définitions inversées
la courbe est conforme à celle présentée dans le document 3.
a. Physique quantique. / b. Alternateur. / c. Semi-conducteur.
/ d. Stator.
3. À l’aide du tableur, on calcule la puissance en effectuant
le produit de la tension par l’intensité. On peut ainsi détermi-
2. Le rapport entre l’énergie mécanique produite au niveau 3. Pour une vitesse de 15 km·h-1 la puissance de la dynamo est
des pales et l’énergie cinétique du vent est de : P = 2,7 W (lecture graphique du document 2). En utilisant le
document 3, la durée minimale pour recharger la batterie est
Em 10510
= = 0,5995 , soit environ 60 %.
EC 17530
Δt = E = 7,70 Wh = 2,9 h, soit 2 heures et 51 minutes.
Le résultat de ce calcul est conforme avec l’affirmation P 2,7 W
d’Albert Betz.
La durée réelle sera nécessairement plus grande du fait de
pertes énergétiques sous forme d’énergie thermique.
11 Un prototype d’hydrolienne
Les courants marins entraînent les pales de la turbine, ce qui 4. Pour une vitesse deux fois plus grande (soit 30 km·h-1), la
permet de mettre le rotor de l’alternateur en mouvement. Un puissance de la dynamo n’est pas deux fois plus grande (envi-
phénomène d’induction électromagnétique a alors lieu : il appa- ron 3,5 W). La durée minimale pour recharger la batterie ne
raît dans le stator une tension et un courant induits. L’énergie sera donc pas deux fois plus courte.
mécanique du rotor a donc été convertie par l’alternateur en
énergie électrique. Cette conversion d’énergie permet la pro- 14 Optimiser l’utilisation d’une cellule photovoltaïque
duction d’électricité grâce à l’énergie des courants marins. Courbes pour les questions 1, 3 et 6 :
16 Panneaux solaires et canicule 100 × 10 = 12,3 Wh pour recharger la batterie. Cela corres-
81
1. L’emplacement des cercles noirs correspond au point de
pond à une empreinte carbone de 0,052 × 12,3 = 0,6 g de CO 2 ,
fonctionnement pour lequel la puissance fournie par les cel-
soit 76 fois moins.
lules photovoltaïques est maximale.
Une lecture graphique des coordonnées de ces cercles permet Si on mange des biscuits pour compenser l’effort qui a permis
d’estimer la valeur de la puissance maximale que peut fournir de recharger le smartphone, alors l’acte n’aura pas été écolo-
le panneau solaire en fonction de la température. gique du point de vue bilan carbone : il aurait mieux valu mettre
Erratum
Déjà vu, déjà su, question 2.
Modifier la réponse a. par « dépend de la taille du corps noir. »,
ce qui devient faux : seule la réponse d. est juste.
→ Collège. Les processus de production ou de consom- → La notion de rendement a été abordée dans le
mation d’énergie ont été modélisés sous forme de cadre des études des synthèses chimiques et des
chaînes de transformations énergétiques. convertisseurs.
Physique-Chimie → Seconde. Aspects énergétiques des réactions
nucléaires, équation des réactions nucléaires.
Activité 1
Produire de l’électricité sans
1. b. Néanmoins, on peut considérer que la voiture, même sur
une route horizontale, peut être située à une certaine altitude combustion ?
© Hachette Livre, 2020 – Enseignement scientifique Terminale – Guide pédagogique
et donc posséder une énergie potentielle de pesanteur (réponse
a.). 1. Remarque 1 : Nous avons choisi de laisser solidaires la tur-
bine et l’alternateur lors de la conversion de l’énergie méca-
2. a. car la personne a gagné de l’altitude en montant quelques
nique en énergie électrique. Nous les distinguerons au cours
étages.
d’un exercice pour montrer leur différence.
3. c. puis c.
Remarque 2 : La notion d’énergie électrique écrite dans les dif-
4. d. férentes chaînes énergétiques est liée au travail d’une force
5. d. électrique.
6. b.
Esortie
7. b. car r =
Eentrée
Éolienne :
La ressource primaire d’énergie est le combustible fissile (uranium par exemple). © Hachette Livre, 2020 – Enseignement scientifique Terminale – Guide pédagogique
2. Calcul du rendement de la centrale solaire thermique : L’énergie cinétique du vent intercepté par l’éolienne en 2 h est :
P (puissance électrique) 11 MW
r = sortie r = = 0,092 = 9,2 % Ec = 1 × 1 ,2 × π × 82 × 2 × 3 600 × 103 = 8 ,7⋅108 J
P (puissance radiative) 120 MV 2
entrée
Pour les élèves ayant choisi la spécialité physique-chimie ou
Cette valeur est assez faible. pour les élèves demandeurs, on peut préciser le calcul :
1,2 kg·m-3 est la masse volumique ρ de l’air.
3. Pour une vitesse de vent de 10 m·s-1, le rendement d’une
La surface des pales est S = π·r2 .
éolienne est de 0,34 (lu sur le graphique). Le rayon des pales
de l’éolienne est de 8 m (voir doc 3). Donc, avec v la vitesse du vent : ρ·S·v est le flux massique d’air
intercepté par l’éolienne en kg·s-1.
Cette question peut être abordée à deux niveaux selon les
élèves (ayant choisi la spécialité ou non). On peut signaler que pendant un temps dt, l’air qui traverse
les pâles de section S se trouve dans un cylindre de longueur
Pour les élèves n’ayant pas choisi la spécialité physique-chimie : v·dt, le flux massique est donc dm = ρ·S·v·dt.
Il est tout à fait possible de préciser que l’énergie cinétique Ec
La puissance du vent capté est l’énergie cinétique par seconde
est celle du cylindre d’air qui va passer par les pales pendant
donc elle vaut :
2 h, mais mener le calcul ne semble pas indispensable en dehors
des objectifs pédagogiques de cet enseignement (pour les non Ec = 1dm d'où l'expression donnée.
2
spécialistes tout du moins).
Activité 2
Comment stocker l’énergie
électrique ?
1. Tableau complété :
1 210 000
1 kWh·m-3
GWh
pour une Quelques
STEP 0,1–1 GW (maximum : 65-80 40 ans 75-150
chute de 360 jours
données de
m
2015)
Batterie
0 à 150
électro- 10 MW 100 MWh 10 min – 15 h 70-80 4 000 50-1 000
Wh·kg-1
chimique
Rappel et précision sur la différence entre accumulateur et batterie : une batterie est une association d’accumulateurs. C’est la rai-
son pour laquelle on atteint, pour les batteries industrielles, des valeurs de puissance de restitution et de capacité énergétique si
grandes !
11 Géothermie
1. Dans le cadre de la géothermie, la ressource primaire d’énergie est la chaleur des roches profondes : ces roches chaudes, dites
« sèches » réchauffent l’eau qu’on injecte pour en récupérer l’énergie thermique.
Remarque : La turbine est dans un rectangle violet car elle transfère l’énergie sans la convertir.
2. Énergie électrique quotidienne : tion dans le suivi du projet par la société responsable de la
Eélect = Pélect × Δt = 1,10 MW × 24 h = 26,4 MWh. construction.
Énergie mécanique reçue par l’alternateur qui a un rendement 1923, le barrage de Gleno en Italie : l’enquête met en évidence
de 95 % : une incroyable série de malfaçons par les responsables du
Eélect 26,4 projet.
Eméca altern = = = 27,8 MWh.
rA 0,95 1959, le barrage de Malpasset en France : l’enquête ne remet
pas en cause la solidité de la voûte, mais celle de la roche sur
laquelle le barrage était appuyé. La Cour de cassation exclut défi-
Énergie mécanique reçue par la turbine avec un rendement de nitivement toute responsabilité humaine dans la catastrophe.
E 27,8
88 % : Eélect
E = = 27,8 = 31,6 MWh
E méca turbine = rélect = 0,88 = 31,6 MWh
méca turbine rT 0,88 14 Projet nucléaire
T
1. Énergie thermique récupérée par un système de
= 31,6 × 3 600 MJ = 1,14⋅105 MJ cogénération :
= 31,6 × 3 600 MJ = 1,14⋅105 MJ D’après le rendement de la centrale, l’énergie électrique repré-
3. On estime que le rendement de la chute est de 100 % (ou sente 35 % de l’énergie primaire :
que les pertes sont intégrées au rendement de la turbine). Eélect
Eélect = 35 % × Eprimaire d'où : Eprimaire =
L’énergie alors mise en jeu par la chute d’eau au cours d’une 35 %
journée a pour valeur l’énergie à l’entrée de la turbine :
Eméca turbine = Echute d’eau = P × Δt = ρ × g × q × Δt × h De plus, l’énergie thermique dissipée correspond à la moitié (50 %)
de 65 % de l’énergie primaire. D’où :
E 1 ,14⋅1011 Eprimaire
⇒ h = ρméca turbine
× g × q × Δt = 11 000 ×9 3600 = 448 m
000 × 9,,81×
81× 0 30 ×
0 ,,30 × 24 × 3600
24 × Eth = 50 % × 65 % × E primaire = 50 % × 65 % ×
35 %
0 ,35
5. Nous pouvons en déduire la masse d’eau quotidienne :
11 2. L’énergie thermique potentiellement récupérable annuelle-
mjour = Epp = 1 ,14⋅10 = 2 ,6⋅107 kg.
g × h 9 ,81 × 448 ment par un système de cogénération pourrait alors permettre
de couvrir les besoins en énergie liée au chauffage. Le grand avan-
Or 1 000 kg d’eau occupent un volume de 1 m3. Le volume d’eau tage de ce système est donc de réutiliser une énergie dissipée
quotidien passant dans ce barrage est donc de 2,6·104 m3 . dans l’environnement sans consommation d’énergie primaire
supplémentaire
6. Nombre équivalent en piscines olympiques :
15 EXERCER SON ESPRIT CRITIQUE
2.6⋅104 (m3 )
N = = 13 piscines environ. À la poursuite du rêve de Tesla
2 000 (m3 )
Selon les lois de conservation des quantités de masse et d’éner-
Cela représente un gros volume ! gie, il n’est pas possible de créer de la matière ou de l’énergie à
partir de rien. Toute production d’énergie correspond en réalité
à un transfert d’énergie, que la physique permet d’appréhender
13 Des catastrophes dues à l’homme
et de calculer efficacement.
1802, la rupture du barrage de Puentes en Espagne : cette
Vu l’incompatibilité des concepts de « dégravitation » et
catastrophe est due à une erreur d’appréciation de la qualité
d’« énergie surnuméraire » avec l’état des connaissances en phy-
des sols qui aurait entraîné une fragilité des fondations.
sique, le montage présenté se doit de fournir des preuves très
1864, le réservoir de Dale Dyke en Grande-Bretagne : les solides d’une production d’énergie supérieure à celle qu’il
experts ont conclu à un manque de compétence et d’atten- consomme.
Erratum
Activité 2, question 3
Il n’y a pas de document 6 donc on répond à la question en se
servant uniquement du document 5.
Exercice 12
Dans l’énoncé, g = 9,81 m·s-2 : il manque le « moins » devant le
2 dans la puissance du s.
→ Collège : les élèves ont appris à représenter les → Des bilans de puissance dans les circuits élec-
circuits électriques de façon conventionnelle depuis triques sont effectués.
la classe de cinquième. Ils savent mesurer des ten- → L’expression de la puissance en fonction de U et
sions et des intensités au multimètre. Ils ont tra- I, la loi d’Ohm ont été à nouveau mobilisées.
vaillé les lois simples de l’électricité et ont appris à
→ Notion d’effet Joule : les expressions en fonction
les exploiter. Ils ont en particulier mené de nom-
des couples (U,I), (I,R) et (U,R) sont connues.
breux calculs de puissance à l’aide de l’expression
Physique-chimie de la puissance électrique dissipée par un dipôle :
P=U×I
→ Seconde. Les notions abordées au cycle 4 sont
approfondies et généralisées :
– Lois des mailles
– Lois des nœuds
– Point de fonctionnement d’un circuit
– Loi d’Ohm
→ Cycle 4 / Seconde : calcul littéral (intérêt des lignes → La notion de dérivation et l’étude générale des
à haute tension), mise en équations d’un problème polynômes de degré 2 permettent une résolution
d’optimisation sous contraintes. experte du problème. Les racines peuvent être
déterminer de façon exacte.
Résolution dans un cas particulier simple (fonction
polynomiale du second degré à minimiser sur un
segment).
→ Cycle 4 : résolution par dichotomie à l’aide du
tableau des valeurs et du tableur/calculatrice pour
Mathématiques affiner la solution.
→ Seconde. L’étude qualitative des fonctions per-
met de justifier l’existence des extremums. La fonc-
tion de référence x² aborde la notion de parabole
et des propriétés de symétrie. Une résolution algo-
rithmique est possible à l’aide de Python. Enfin, le
travail sur le calcul littéral du cycle 4 permet de
passer d’une forme à l’autre (factorisée,
développée…).
1. c.
2. a.
3. c.
4. c.
5. La télévision a consommé une énergie de 125 × 7 = 875 Wh
et le fer à repasser a consommé une énergie de :
et
U (transport)
5 Phrases à construire
a. Le transport de l’électricité se fait à haute tension pour
minimiser les pertes par effet Joule.
b. Un conducteur parcouru par un courant électrique va dis-
siper de l’énergie du fait d’un échauffement : c’est l’effet Joule.
c. Un système de production et distribution d’électricité peut
être modélisé par un graphe orienté dont les arcs représentent
les câbles électriques reliant les sources aux cibles, chacune
représentée par un nœud.
⎛ 1 59 ⎞
Pour j , on a S j ⎜ ; .
⎝ 6 12 ⎟⎠
2 ⎛
2
⎞
3 ( x − 0,75) + 4,5625 3 ⎜ x − 1 ⎟ + 59
⎛ ⎞ 2
3 ⎜ x − 2⎟ + 2 6 ⎠ 12
⎝ 3⎠ 3 ⎝
On lit approximativement que le mini- On lit approximativement que le mini- On lit approximativement que le mini-
mum est atteint pour x = 0,7 et vaut mum est atteint pour x = 0,8 et vaut mum est atteint pour x = 0,2 et vaut
environ 0,68. environ 4,5. environ 4,9.
On lit approximativement que le mini- On lit approximativement que le mini- On lit approximativement que le mini-
mum est atteint pour x = 0,7 et vaut mum est atteint pour x = 0,75 et vaut mum est atteint pour x = 0,2 et vaut
environ 0,67. environ 4,5625. environ 4,92.
ou
En combinant les relations précédentes : Ainsi, lorsqu’en été, par exemple, le facteur de charge est bas
pour un pays donné, il l’est aussi pour la plupart des autres pays
Pj = I12 + (I3 + I4 - I1)2 + I3 2 + I4 2 européens. Les facteurs de charge ont donc tendance à varier de
D'où Pj = I12 + (75 - I1)2 + 3 125 la même manière quels que soient les pays d’Europe : il n’y a que
En développant : Pertes (I1) = 2 × I12 - 150 × I1 + 8 750 très peu de compensation.
S’appuyer sur des résultats de production exceptionnelle en négli-
2. À l’aide d’un tableau de valeurs, on trouve que la valeur qui geant le contexte annuel et européen correspond à un biais de
rend la fonction minimale est 37,5 A. Il faut juste une plus grande représentativité (il y a généralisation abusive).
précision que 10-1 pour cibler la valeur de 37,5 avec justesse.
Aucun des moyens de production proposés ne permet à lui seul
de générer de l’électricité de façon à la fois durable, adaptable à
la demande et peu émettrice en CO2 :
– les énergies éolienne et solaire sont durables et peu pro-
ductrices de CO2, mais ne permettent pas de s’adapter à la
demande ;
– les énergies thermiques reposant sur les combustibles
fossiles sont adaptables à la demande, mais ne sont pas
durables et sont fortement productrices de CO2 ;
– l’énergie par fission nucléaire est adaptable à la demande
19 Minimiser une fonction
et peu productrice de CO2, mais elle n’est pas durable.
1. Contraintes sur les cibles : Il est donc actuellement nécessaire d’utiliser ces trois types d’éner-
Usine 1 gie pour maintenir la stabilité du réseau électrique, en faisant
varier les proportions en fonction des ordres de priorité que l’on
P = 10 kW et U = 10 kV donc I = P = 1,0 A
U se fixe (réduction de l’émission de gaz à effet de serre, maintien
de la sécurité de l’approvisionnement en énergie, pérennité de la
Usine 2
ressource).
P' = 15 kW et U' = 10 kV donc I' = P' = 1,5 A
U'
2. Loi des nœuds : I1 + I2 = I3 + I4 donc I2 = I3 + I4 - I1 = 2,5 - I1 Erratum
1. c.
2. a.
3. a.
4. c.
Exerci ce s
tion physique de son support. Elle risque aussi de ne plus être
Tester ses connaissances compréhensible aux êtres humains qui vivront dans plusieurs
millénaires. Enfin, elle risque d’être oubliée si aucune struc-
ture n’est en place pour veiller à sa transmission au cours des
QCM
millénaires.
1. b. 2. Pérennité du support physique de l’information : il doit pou-
2. d. La France a décidé de réduire la part du nucléaire dans la voir ne pas se dégrader dans le temps à l’échelle de plusieurs
production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025 (doc 3 page millénaires.
138). Intelligibilité du message : le message doit rester compréhen-
3. a. (voir doc 4 page 139). sible à des êtres dont la langue ou la culture sera différente.
4. c. (voir doc 5 page 139) : il s’agit du coût apparent. Existence de relais de transmission du message : pour que l’in-
formation ne se perde pas, des dispositifs chargés de la conser-
5 Phrases à construire ver et de la transmettre doivent être mis en place.
Or PJ = R × I2
2
Donc : Pj = R × ⎜ P ⎟
⎛ ⎞
⎝U ⎠
2
⎛ 6 ⎞
Donc : Pj = 0,5 × ⎜ 2⋅10 3 ⎟
⎜⎝ 225⋅10 ⎟⎠
Pj = 39,5 W
Erratum
Dans les données du pays, la surface doit être en km2 : 274 400
km2 .
→ Collège (cycle 4). ADN contenu des chromosomes, → Étude de la molécule d’ADN lors de sa
support de l’information génétique d’un individu ; réplication.
notion de gènes et d’allèles ; établissement du lien → Approfondissement de la notion de mutation :
entre mutation et apparition de nouveaux allèles ; nature et fréquence, mutations spontanées ou
notions toutefois mal maîtrisées en fin de cycle 4. induites, système de réparation, ADN polymérase.
Biodiversité à trois échelles du vivant : écosystème, → Définitions de phénotype et génotype
espèces, allèles.
Mise en relation des modifications de la biodiver-
sité au cours des temps géologiques et de l’évolu-
tion des groupes d’êtres vivants.
Processus de sélection naturelle expliquant l’évo-
lution des êtres vivants.
→ Seconde. Approfondissement des notions d’ADN
(notion de double hélice et de complémentarité des
SVT nucléotides).
Remobilisation des notions de gène, d’allèle, de
mutation et de diversité allélique.
Identification, quantification et comparaison de la
biodiversité aux niveaux des espèces et des
écosystèmes.
Comparaison de séquences d’ADN pour identifier
et quantifier une variabilité allélique.
Approfondissement des mécanismes d’évolution
des populations : sélection naturelle et dérive
génétique.
Évolution de la biodiversité au cours du temps :
exemples de diversifications génétiques ou de
spéciations.
→ Cycle 4. Proportionnalité ; lecture graphique de
courbes représentatives de fonctions ; lecture gra-
Mathématiques phique de graphiques statistiques.
1. a. / 2. b. / 3. d. / 4. d. / 5. b. / 6. b. / 7. ↓
Évaluer la biodiversité le second graphique, la convergence vers 0,5 est plus rapide.
Cela vient conforter la réponse à la première question.
de notre planète
3. Pour réaliser une estimation la plus fiable possible, il faut
1. Le recensement montre que différents taxons sont pré- que l’échantillon soit de taille assez grande (comme dans le
sents dans les zones géographiques explorées, mais pas for- premier échantillonnage) afin d’obtenir un intervalle de
cément les mêmes et dans les mêmes proportions. Par exemple, confiance de faible amplitude. Cependant, il faut aussi que
le taxon symbolisé en bleu ciel (espèce 5) est absent de la par- l’échantillon soit géographiquement représentatif de la popu-
tie ouest de l’océan Atlantique (à l’est de l’Amérique du Sud), lation étudiée (comme dans le second échantillonnage).
mais présent dans le Pacifique, à la latitude de la Californie.
La richesse spécifique n’est pas aussi élevée partout, puisqu’il 4. Pour le premier échantillonnage, f = 38,7 % et et n = 785,
y a de quatre taxons (sud-ouest de la Californie) à huit taxons donc la formule donne :
(est de la Floride) répertoriés pour chaque site.
⎡ 1 1 ⎤
⎢0,387 − ; 0,387 + ⎥.
2. Document 1 : l’analyse des échantillons prélevés permet ⎣ 785 785 ⎦
d’estimer à la fois la richesse spécifique et l’abondance.
C’est-à-dire l’intervalle [0,351 ; 0,423].
Document 2 : l’analyse de fèces permet également d’analyser
à la fois la richesse spécifique (chien versus loup) et l’abon-
Pour le deuxième échantillonnage, f = 43,4 % et n = 168, ce qui
dance en permettant d’identifier chaque individu.
donne l’intervalle [0,357 ; 0,511].
On constate que l’intervalle obtenu avec le second échantil-
3. Grâce à l’utilisation de la quatrième proportionnelle : lon est d’amplitude plus grande que celui obtenu avec le pre-
N = M × n = 8 × 9 = 24. mier, car l’échantillon est de taille plus petite. Le résultat sera
m 3 donc moins précis.
Fleur rose (R//r) : Ce ne sont pas les chiffres observés après croisement. Il n’y a
190/(178 + 190 + 52) = 45,2 % donc pas équilibre de Hardy-Weinberg pour ce caractère. Cet
écart peut s’expliquer par l’absence de veau homozygote pour
Pour la fréquence allélique de R, il faut comptabiliser tous les la mutation, étant donné que ce génotype n’est pas viable.
individus (R//R) et la moitié des individus (R//r). La première La disparition du génotype (m//m) modifie alors les propor-
année, come il n’y a pas d’individus (R//r), cela conduit aux mêmes tions des deux autres génotypes.
fréquences que les fréquences génotypiques.
Au bout de quatre ans :
p = f (R//R) + 1 f (R//r ) = 0,42 + 1 0,45 = 0,65
Activité 4
2 2
Conséquences des activités
q = f (r //r ) + 1 f (R//r ) = 0,12 + 1 0,45 = 0,35
2. Les individus (A//A) sont deux fois plus nombreux que les
5 Définitions inversées
individus porteurs des deux allèles A et B :
a. Fréquence allélique
f(A//A) = 2f(A//B)
b. Biodiversité
q2 = 2 × 2pq = 4pq = 4q (1 - q) = 4q - 4q2
c. Équilibre de Hardy-Weinberg
5q2 = 4q donc, en simplifiant par q qui est non nul : 5q = 4 d’où
d. Intervalle de confiance
q = 4 et donc p = 1 .
e. Fluctuation d’échantillonnage 5 5
40 164
= = 0,12 et f ( A//A) = = 0,41.
200 400
Erratum
Exercice 14. Les chiffres de (A//B) et (B//B) sont à échanger
dans les deux cas :
Dans la première île, sur 200 individus, 128 sont (A//A), 64 sont
(A//B) et 8 sont (B//B).
Dans la seconde île, sur 200 individus, 60 sont (A//A), 100 sont
(A//B) et 40 sont (B//B).
Il faut modifier la question 2 : Comparer les fréquences alléliques
entre les deux populations. Conclure.
→ Collège – cycle 4. Premier aperçu de la sélection → Variation génétique bactérienne et résistance aux
naturelle, en tant que mécanisme de l’évolution. antibiotiques.
Réactions immunitaires, mesures d’hygiène, anti- → Utilisation de l’immunité adaptative en santé
biothérapie, vaccination. humaine (vaccination)
→ Seconde.
Concernant la notion d’évolution :
– Deux forces évolutives s’exerçant au niveau
des populations, dérive génétique et sélection
naturelle, sont à l’origine de l’évolution de la bio-
diversité au cours du temps.
SVT
– Contribution de la sélection sexuelle à la sélec-
tion naturelle, par le biais de la communication
intraspécifique.
Agents pathogènes et maladies vectorielles ; trai-
tements et prophylaxie.
Agrosystèmes et développement durable : utilisa-
tion d’intrants pour produire de la biomasse.
1. a. / 2. d. / 3. b. / 4. a. / 5. b. / 6. b.
Remarque : Le pourcentage minimal de personnes à vacciner Le document 2 nous montre que depuis 1918, le nombre d’acides
pour obtenir la protection maximale (pourcentage d’infectés = aminés modifiés dans une protéine du virus ne cesse d’aug-
0) correspond à la valeur de pourcentage de vaccinés de 97,4 % : menter, jusqu’à 70 acides aminés différents entre 1918 et 1980.
Ces modifications trouvent leur origine dans des mutations du
y = − 0,92x + 0,896, qui indique que pour y = 0 (pas d'épidémie), virus : le virus de la grippe mute donc très régulièrement.
il faut x = 0,896 = 97,4 %. Par ailleurs, on sait que la composition du vaccin est établie
0,92 chaque année à partir de la connaissance des différentes souches
de virus circulant lors de l’hiver austral dans l’hémisphère Sud.
12 Le Protée, un animal aveugle qui a des yeux On peut donc avancer l’hypothèse que l’efficacité diminuée du
1. Au stade « éclosion » chez le Protée, on remarque que l’œil vaccin peut être liée à une mutation du virus, entre l’hiver aus-
a une structure qui semble fonctionnelle, avec une rétine, un tral et l’hiver de l’hémisphère Nord, modifiant une de ses pro-
cristallin et une cornée. Au stade adulte, les structures de l’œil téines, et lui permettant d’échapper à l’action du vaccin.
sont désorganisées et l’œil est recouvert d’une peau : il n’est
alors pas fonctionnel.
16 EXERCER SON ESPRIT CRITIQUE
2. L’œil du Protée est présent à l’éclosion et est donc mis en
place par le développement embryonnaire, avant que ses struc- Trop complexe pour avoir évolué ?
tures ne se désorganisent, bien qu’elles restent présentes chez
11 L’évolution humaine
→ Collège : Notion de fossiles et concept d’évolu- → Étude des traces de l’histoire de l’humanité dans
tion évoqués depuis le cycle 3. les génomes humains.
Relation entre liens de parenté et évolution étu- → Reconstitution de relations de parentés par :
diés au cycle 4 (notion de caractères partagés). - l’étude de la diversité allélique de génomes indi-
viduels actuels ;
SVT Connaissance de l’existence de grands groupes évo- - l’étude des génomes de restes fossiles humains.
luant au cours de l’histoire du vivant ; position Présence d’allèles néandertaliens dans les génomes
d’Homo sapiens connue dans l’arbre du vivant. humains actuels et d’allèles dénisoviens dans cer-
→ Seconde : Remobilisation du concept d’évolution taines populations.
par l’étude de la biodiversité actuelle et passée → Avantage sélectif de certains allèles conservés.
- 200 000 ans
Homo sapiens 1 000 à 1 850 82° à 88° Vertical Absent Parabolique
à nos jours
- 430 000
Homo neandertalensis 1 500 à 1 700 71° à 89° Fuyant Présent Parabolique
- 30 000 ans
1 000 000
Homo erectus années à 800 à 1 200 75° à 81° Fuyant Présent Parabolique
140 000 ans
– une base de crâne plate, qui permet une position basse De même, les outils d’Homo floresiensis et d’Homo sapiens
du larynx et un rapport de longueur presque identique entre sont similaires. En effet, ils sont très bien taillés et dans des
les sections horizontale et verticale (pharynx) de l’appareil matériaux divers, tandis que les Australopithèques n’avaient
vocal pour une prononciation plus précise ; pas d’outil de pierre. Or la production d’outils variés est une
propriété attribuée au genre Homo.
– une face plate, qui permet à la langue de s’étendre dans
le pharynx pour une gamme plus étendue de sons. On observe également que la face d’Homo floresiensis est apla-
tie, tout comme celle d’Homo sapiens et de toutes les espèces
Or ces trois caractéristiques se retrouvent sur les fossiles du genre Homo, tandis que l’Australopithèque a une face
d’Homo erectus avec une face presque plate, une base du crâne allongée.
plate et une aire de Broca de grande taille, alors qu’ils sont
absents chez des espèces plus anciennes telles qu’Homo habi- En conclusion, nous pouvons affirmer que la plupart des carac-
lis ou les Australopithèques. Donc si ces trois critères sont téristiques d’Homo floresiensis le rapproche d’Homo sapiens,
indispensables au langage articulé élaboré, on peut supposer car ils ont des caractéristiques propres au genre Homo, comme
qu’Homo erectus en était doué il y a 750 000 ans. notamment leur face aplatie, un trou occipital avancé et une
production d’outils variés. De plus, ils ont vécu après l’appa-
Cependant, de nouvelles études remettent en cause la néces- rition d’Homo sapiens.
sité de l’existence de ces trois critères, qui pourrait repousser
la date d’apparition du langage articulé élaboré. Cependant, sa petite taille et sa capacité crânienne réduite
différencient Homo floresiensis des membres appartenant à
ce genre ; cela explique la controverse scientifique.
14 Parenté d’Homo sapiens avec les Néandertaliens
Erratum
Activité 1, document 3
Terminaison Appendice
Pouce Narines Orbites Queue
des doigts nasal
Activité 2, document 6
cc signifie centimètres cubes (cm3).
1. a., b. ET e.
2. c.
3. c.
4. D1 représente y = 2x - 1 ; D4 représente y = 0,5x - 1 ; D3 repré-
sente y = - 3x + 2. Pour chaque droite, il suffit de lire l’ordon-
née à l’origine et le coefficient directeur.
5. Une équation de D2 est y = 1 x + 1 .
3
6. u(1) = 3 × 1 + 2 = 5 ; u(2) = 3 × 5 + 2 = 17 ; u(3) = 3 × 17 + 2 = 53 ;
u(4) = 3 × 53 + 2 = 161 .
Activité 1
En remplaçant n par 1, on a alors :
Hérédité
Taux de natalité en 2019 4,6 %
On suppose qu’il existe un entier naturel k pour lequel l’hypo-
thèse H(k) est vraie, c’est-à-dire que u(k) = u(0) + 22k.
On va démontrer que H(k + 1) est alors aussi vraie, c’est-à-dire
Population au 01/01/2020 24 195 860
qu’on va montrer que u(k + 1) = u(0) + 22(k + 1).
Or on sait que (k + 1) = u(k) + 22.
Comme on a supposé l’hypothèse H(k) vraie, on peut rempla- Taux de variation global 3,8 %
cer u(k) dans cette expression, ce qui donne :
u(k + 1) = (u(0) + 22k) + 22 = u(0) + 22(k + 1)
Remarque : Le taux de variation global peut se calculer direc-
Donc on a H(k + 1) qui est vérifiée. D’où l’hérédité.
tement à partir de la population relevée au 01/01/2019 et au
Conclusion 01/01/2020, mais aussi directement à partir des taux de nata-
lité et de mortalité en calculant « taux de natalité – taux de
Comme la propriété H(n) est initialisée et héréditaire, alors elle mortalité ».
est vraie pour tout entier naturel n, c’est-à-dire pour tout entier
naturel n, on a u(n) = u(0) + 22n. 6. Le modèle exponentiel ou malthusien :
On considère l’hypothèse de récurrence K(n) :
« v(n) = 1,038 n v(0) ».
Année Population
Initialisation pour n = 0
On a d’une part v(0) et d’autre part 1,038 0 v(0) = 1v(0) = v(0).
Donc K(0) est vérifiée. D’où l’initialisation. 2019 23 310 000
Hérédité
On suppose qu’il existe un entier naturel k pour lequel l’hypo-
2020 24 195 780
thèse K(k) est vraie, c’est-à-dire que v(k) = 1,038k v(0).
On va démontrer que K(k + 1) est alors aussi vraie, c’est-à-dire
qu’on va montrer que v(k + 1) = 1,038k+1 v(0).
2021 25 115 220
Or on sait que : v(k + 1) = 1,038 v(k).
Comme on a supposé l’hypothèse K(k) vraie, on peut rempla-
cer y(k) dans cette expression ce qui donne :
2. Pour l’instant, la production de céréales est suffisante pour 3. On constate que chaque année, la population augmente
la population mondiale. Si l’effectif de la population continue d’environ 325 habitants (parfois 326 ou 324). Cette évolution
à évoluer de manière exponentielle, il va tendre vers l’infini. La semble donc correspondre à un modèle linéaire. On observe
production de céréales qui évolue de manière linéaire s’accroît également cela sur le nuage de points obtenu à l’aide d’un
moins vite et devient ainsi insuffisante pour nourrir la popula- tableur.
tion. La population ne pourrait plus survivre et se reproduire,
ce qui limite automatiquement la croissance exponentielle de
l’effectif de la population à long terme.
2. Algorithme modifié :
2. On obtient les allures suivantes (k = 0 en bleu, k = - 0,2 en 3. La fonction permet de savoir à partir de quelle valeur de n,
rouge, k = - 0,5 en vert, k = - 0,6 en violet) : la valeur de u sera supérieure à 2u(0), c’est-à-dire le double de
la valeur initiale. Autrement dit, elle permet de calculer le
temps de doublement de la population.
Erratum
Activité 1
Remplacer t % par T % dans la question 3.
Exercice 15
L’axe des abscisses du graphique est erroné : il s’agit du « Taux
d’évolution (en pourcentage) ».
Ces modifications ont été effectuées dans le manuel élève. © Hachette Livre, 2020 – Enseignement scientifique Terminale – Guide pédagogique
13 L’intelligence Artificielle
Activité 1
Traiter l’information
1. c.
2. c. 1. Les premiers automates utilisent tous des éléments méca-
niques pour traiter l’information.
3. b.
La pascaline. On entre des données à l’aide de roues action-
4. b.
nables par un stylet, on peut lire le résultat à l’aide de petites
5. a. fenêtres laissant apparaître chacune un unique chiffre. Le
6. b. calcul est assuré par un rouage à lanterne, similaire à ceux que
7. b. l’on peut trouver dans les montres ou les horloges.
8. Après exécution, cet algorithme affiche le nombre 531. Le métier à tisser de Jacquart. Le traitement de l’information
est ici une transformation d’un code en un motif. Des cartes
4. Groupe A.
400 pages : 400 × 30 × 75 caractères = 900 000 caractères.
En considérant qu’un caractère est codé par un octet, cela
donne 900 000 octets, soit 900 ko ou 0,9 Mo. 4. Les ressources en ligne sont nombreuses :
1 080 p au format 4:3 : 1 080 × 4:3 = 1 440, donc 1 440 × 1 080 https://aconit.inria.fr/omeka/exhibits/show/validite/bug/
pixels = 1 555 200 pixels. Un pixel est codé sur 3 octets donc bugs-celebres.html
1 555 200 × 3 = 4 665 600 octets ≈ 4,7 Mo, soit 933 Mo pour https://fr.wikipedia.org/wiki/Bug_(informatique)#Quelques_
200 images. bugs_c%C3%A9l%C3%A8bres
Groupe B.
Résolution 4K : 3 840 × 2 160 pixels = 8 294 400 pixels, soit
8 294 400 × 3 = 24 883 200 octets = 24,9 Mo par image. Il faut
24 images par seconde pendant 15 minutes soit : Activité 3
24 × 60 × 15 = 21 600 images. Donc 21 600 × 24,9 = 537 840 Mo
(ou 537,8 Go). Les données, carburant
44,1 kHz représente 44 100 échantillons de 16 bits par seconde
en stéréo (× 2 canaux), soit 44 100 × 2 octets = 88 200 octets
de l’« intelligence artificielle »
par seconde. Pour une heure, on obtient :
88 200 × 60 × 60 = 31 752 000 octets = 317,5 Mo.
1. Du premier document, on peut comprendre que la recon-
naissance d’un caractère est difficilement programmable. On
ne peut pas partir d’un seul exemple et tenter d’en déduire
un algorithme, qui sera complexe et fonctionnera éventuelle-
Activité 2 ment pour cet exemple seulement. Du deuxième document,
on déduit qu’il faut un grand nombre d’exemples variés, il fau-
La programmation dra aussi l’information explicite du caractère en question : un
« libellé » pour chaque exemple. On en déduit donc qu’il fau-
dra un grand nombre d’images scannées ou photographiées
1. À partir du document 1, nous constatons que les exécu-
de caractères manuscrits pour lesquels on précisera bien le
tables sur Windows ont une extension en « .exe ». L’exécutable
caractère à reconnaître.
du document 2 est donc le fichier « Jeu.exe ». Pour les autres,
.txt = texte, .jpg = image et .mp3 = son.
2. L’objectif ici est de pouvoir identifier un chat ou un chien,
sans distinction de race. Si on fournit des exemples d’une race
2. Un jeu de données pour différentes valeurs de n sera : un
uniquement (jeu rose de données), l’algorithme sera perfor-
nombre n non multiple de 4 ; un nombre n multiple de 4 et non
mant pour ces races uniquement, au détriment des autres
multiple de 100 ; un nombre n multiple de 4 et multiple de 100,
races qui seront moins bien prédites. D’où l’importance de la
mais pas de 400 ; un nombre n multiple de 400.
représentativité des données : celles-ci doivent couvrir tous
Un jeu de données peut alors être : { 2007 ; 2008 ; 2100 ; 2000 } les cas de figure au risque de biaiser les résultats. C’est donc
le jeu bleu de données qui sera le plus pertinent. Un autre
Détection de Détection de
SPAM courrier légitime
Activité 4
Utiliser les prédictions d’une IA SPAM réel 4 2
Exerci ce s
1. L’algorithme affiche 17 avec la première liste ; 20 avec la deu-
Tester ses connaissances xième liste ; 14 pour la troisième liste et un message d’erreur
pour la dernière liste.
QCM Si l’on calcule « à la main » ces sommes : on trouve 17 ; 20 ;
18 et 20.
1. c. / 2. b. ET c. / 3. a. ET d.
2. Les résultats diffèrent à cause des longueurs des listes.
4 Vrai ou Faux ? L’algorithme ne prend en compte que les cinq premiers termes
a. Faux. / b. Faux. / c. Vrai. / d. Vrai. de la liste et les additionne. Néanmoins, pour L2, cela donne
le bon résultat car le terme manquant est un 0, ce qui n’est
pas le cas pour L3.
5 Phrases à construire
a. Une image numérique est composée de pixels, chaque pixel 3. Algorithme modifié :
affiche une couleur codée sur trois octets.
b. Un exécutable est un type de fichier contenant des infor-
6 Définitions inversées
a. Faux-positif
b. Fréquence d’échantillonnage
c. Machine Learning. Deep learning est valable aussi, même 11 Arbre de décision
s’il s’agit d’une sous-catégorie du machine learning. Fonction en Python :
d. Bug
7 Faux positifs
1. Tableau de contingence rempli :
Étoile Rond
Bien classifié 15 27
Mal classifié 4 3
Poids Valeur
Année= année en cours
Jour= numéro du jour en cours P_11 0
Tant que (Jour > 365) :
P_12 1
Si Année est bissextile :
Si Jour > 366 : P_13 0
On enlève 366 à Jour
P_21 1
On augmente Année de 1
Sinon : P_22 0
Arrêter la boucle
P_23 0
Sinon :
On enlève 365 à Jour P_31 0
On augmente Année de 1
P_32 0
P_33 1
Diagnostic d’un cancer : précision. On peut donc estimer que, parmi les 400 personnes dont le test
Identification faciale pour déverrouiller un téléphone portable : est positif, il y a 400 × 0,23 = 92 personnes malades.
précision. Cependant, il peut aussi y avoir des personnes malades parmi
Compréhension d’une commande vocale pour une enceinte celles dont le test est négatif. Il y a 100 personnes dont le test
connectée : automatisation. est négatif. Or la probabilité, pour une personne dont le test est
négatif, d’être quand même malade est le nombre de malades
17 Résultats d’une recherche avec un test négatif divisé par le nombre total de personnes
1. Avec Jacques : 0 ,008
dont le test est négatif, c’est-à-dire ≈ 0,01 . On
0 ,008 + 0 ,81
Jacques Pas Jacques peut donc estimer que, parmi les 100 personnes dont le test est
négatif, il y a 100 × 0,01 = 1 personne malade.
Jean-Jacques
3 1
Goldman En tout, on peut donc estimer qu’il y a 92 + 1 = 93 malades
parmi les 500 personnes testées.
Pas Jean-Jacques
2 2
Goldman
19 L’IA, un modèle à évaluer
Avec Gold : 1. Tableau de contingence :
Erratum
Activité 2, document 1.
Inverser les logos Linux et Windows. Pour Windows, c’est
« Exécutable : .exe, .bin » et pour Linux, c’est « Exécutable :
rien, .bin ».
Activité 4, document 3.
Au deuxième paragraphe, il faut écrire : « Par exemple, pour
une personne dont le test serait positif, […]. »
Exercice 7.
Dans l’énoncé, changer étoiles bleues en étoiles roses.
Pour la question 2, il faut écrire : « Calculer le nombre de faux
positifs dans cette situation. »
Exercice 10.
Exercice 14.
Dans l’énoncé, il faut écrire : « […] tester si un nombre entier
supérieur ou égal à 2 est premier ou non. […]. »
Exercice 19.
Remplacer le titre par « L’IA, un modèle à évaluer ».
Question 3, il faut écrire : « […] L’IA s’est donc trompée. On
teste ensuite l’IA avec une autre photo supplémentaire.
Donner le […]. »
Erratum
Reformuler la question 1a
Si l’on regroupe les quatre catégories allant de « vulnérable »
à « éteint à l’état sauvage », le nombre d’espèces menacées
est-il plus grand chez les Crustacés ou chez les Coraux des
récifs ? Justifier la réponse.