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Formation Step7 Automates Programmables Cours 16 01 11 PDF
Formation Step7 Automates Programmables Cours 16 01 11 PDF
Programmation d'automates
Avec SIMATIC S7-300 - Notions de base
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Programmation d'automates avec STEP 7 - mise en route
Table des Matières
1. AVANT-PROPOS ____________________________________________ 4
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Programmation d'automates avec STEP 7 - mise en route
8.3. OPERATION NON ______________________________________ 35
10 . MEMONTOS ______________________________________________ 41
GRAFCET________________________________________________________ 44
I - INTRODUCTION ____________________________________________ 44
II – DEFINITION _______________________________________________ 46
VI – EXERCICE _______________________________________________ 50
VII – TP _____________________________________________________ 52
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Programmation d'automates avec STEP 7 - mise en route
1. AVANT-PROPOS
Objectif :
Le lecteur apprendra dans ce cours à programmer des automates à l'aide de l'outil de configuration
STEP 7. Ce cours a pour but de vous donner les notions de base et explique la démarche à l'appui
d'un exemple détaillé.
Configuration requise :
Nous supposerons que des connaissances sont déjà acquises dans les domaines suivants :
• Windows 95/98/XP/NT
1 PC 2 STEP7
3 PC Adapter
4 S7-300
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Programmation d'automates avec STEP 7 - mise en route
2. CONSEILS DE PROGRAMMATION DU SIMATIC S7-300 AVEC STEP 7
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Programmation d'automates avec STEP 7 - mise en route
/FAST INDUSTRIE Automation and Drives-SCE
STEP 7 est livré sur CD-ROM avec une disquette contenant l'autorisation qui devra être transférée
au PC et permet l'utilisation de STEP 7.
Cette autorisation peut être re-transférée sur la disquette pour être utilisée sur un autre PC.
Une liaison MPI est nécessaire pour programmer un SIMATIC S7-300 depuis le PC ou la PG. MPI
signifie Multi Point Interface (interface multipoint) et est une interface de communication utilisée pour
la programmation, le contrôle-commande avec HMI et l'échange de données entre CPU SIMATIC S7
jusqu'à 32 nœuds maximum.
Chaque CPU du SIMATIC S7-300 est équipée d'une interface MPI intégrée.
Nous décrivons par la suite étape par étape comment choisir et paramétrer l'adaptateur PC pour le
PC.
2. Cliquez ensuite sur le bouton 'Sélectionner ' pour installer l'interface MPI proposée. ( → Sélectionner )
Cliquez sur
'Propriétés’ !
Cliquez sur' PC
Apapter (MPI)’
Port COM
Vitesse de transmission
Nota : La vitesse de transmission doit être également réglée sur l'adaptateur PC ! Les adaptateurs
PC de l'ancienne génération (aussi appelés câbles PC/MPI) ne peuvent traiter qu'une vitesse de
transmission plus lente de 19200 bit/s.
7. Sélectionnez des valeurs pour les options 'Adresse', Délai d’attente ', 'Vitesse de
transmission' et 'Adresse la plus élevée'.
Adresse MPI du
PC/PG !
Délai d’attente
Vitesse de transmission !
Adresse la plus
élevée !
9. Pour voir si le paramétrage est correct, appelez maintenant 'SIMATIC Manager' en double-cliquant sur
son icône. ( → SIMATIC Manager)
10. Enfichez ensuite le connecteur provenant de l'interface MPI du PC dans l'interface MPI de la
CPU et activez l'alimentation en courant de l'automate. L'interface MPI est située derrière le
couvercle de la CPU. Il s'agit d'un connecteur sub D à 9 points.
11. Cliquez ensuite sur le bouton ' – Partenaires accessibles'. Si tous les paramètres sont
corrects, la boîte de dialogue suivante s'affiche. Vous pouvez y lire l'adresse MPI de la CPU qui est
5.1 DESCRIPTION
Programme chargé
dans la mémoire de
l'automate......
.... commande la
machine
Mémoire
Programme avec
instructions
Automate
Machine
L'automate commande le processus en appliquant une tension de 24V par exemple aux
actionneurs via les points de connexion de l'automate appelés sorties. Ceci permet d'activer ou de
désactiver des moteurs, de faire monter ou descendre des électrovannes ou d'allumer ou éteindre
des lampes.
M
La lampe s'allume.
24V
Les sorties de l'automate commandent les
Sorties actionneurs par commutation de la tension !
0V
Automate La lampe ne s'allume pas.
L'automate reçoit ses informations sur le processus via les capteurs de signaux reliés aux entrées.
Ces capteurs de signaux peuvent par exemple être des détecteurs qui reconnaîtront si la pièce
d'usinage se trouve à une position donnée ou de simples commutateurs ou interrupteurs qui
peuvent être fermés ou ouverts. Il est également fait la distinction entre les contacts à ouverture
qui sont fermés au repos et les contacts à fermeture qui sont ouverts au repos.
24V
Contact fermé
24V
Les entrées de l'automate acquièrent les
Entrées informations sur les états du processus !
0V
Automate Contact ouvert
24V
On distingue parmi les capteurs les contacts à ouverture et les contacts à fermeture.
Le contact ci-dessous est un contact à fermeture qui se ferme lorsqu'il est activé (au travail).
Le contact ci-dessous est un contact à ouverture qui est fermé quand il est au repos.
La déclaration d'une entrée ou sortie donnée à l'intérieur d'un programme s'appelle l'adressage.
Les entrées et sorties des automates sont la plupart du temps regroupées en groupes de huit
entrées ou sorties TOR. Cette unité de huit entrées ou sorties est appelée un octet. Chaque groupe
reçoit un numéro que l'on appelle l'adresse d'octet.
Afin de permettre l'adressage d'une entrée ou sortie à l'intérieur d'un octet, chaque octet est divisé
en huit bits. Ces derniers sont numérotés de 0 à 7. On obtient ainsi l'adresse du bit.
L'automate représenté ici a les octets d'entrée 0 et 1 ainsi que les octets de sortie 4 et 5.
Module Module de
d'entrées TOR sorties TOR
Octet 0 Octet 4
Bit 0 à 7 Bit 0 à 7
Module Module de
d'entrées TOR sorties TOR
Octet 1 Octet 5
Bit 0 à 7 Bit 0 à 7
Pour adresser par exemple la cinquième entrée à partir du haut, il faut entrer l'adresse suivante :
E 0.4
Nota : L'adresse du bit de la cinquième entrée est un 4 car la numérotation commence avec
le zéro.
A 5.7
1. Après la mise sous tension de l'automate, le processeur qui constitue pour ainsi dire le cerveau
de l'automate vérifie si chaque entrée est sous tension ou non. L'état de ces entrées est
enregistré dans la mémoire image des entrées (MIE). Si l'entrée est sous tension, l'information 1
ou "High", si l'entrée n'est pas sous tension l'information 0 ou "Low".
2. Ce processeur exécute le programme stocké en mémoire de programme. Celui-ci est constitué
d'une liste d'instructions et d'opérations logiques exécutées de manière séquentielle.
L'information d'entrée requise à cet effet est prélevée dans la mémoire image des entrées lue
auparavant et les résultats logiques sont écrits dans une mémoire image des sorties (MIS).
Durant l'exécution du programme le processeur accède également aux zones de mémoire des
compteurs, temporisations et mémentos.
3. Dans la dernière étape, l'état est transmis après l'exécution du programme utilisateur de la MIS
aux sorties, activant ou désactivant celles-ci. L'exécution du programme reprend au point 1.
1. Enregistrement des
entrées dans la MIE.
Programme de MIE
l'automate dans la
2. Exécution du mémoire du
programme instruction programme Tempos
après instruction avec
accès à la MIE et MIS, 1ère instruction
Compteur
ainsi qu'aux 2ème instruction
temporisations, 3ème instruction
compteurs et 4ème instruction Mémentos
mémentos. ...
MIS
dernière instruction
Nota : Le temps requis par le processeur pour l'exécution du programme s'appelle le temps de
cycle. Ce dernier dépend entre autres du nombre et du type d'instructions.
Les opérations logiques servent à définir des conditions pour l'activation d'une sortie.
Elles peuvent être créées dans le programme de l'automate dans les langages de programmation
Schéma des circuits (CONT), Logigramme (LOG) ou Liste d'instructions (LIST).
Nous nous limiterons en vue de simplification ici au langage CONT.
Il existe de nombreuses opérations logiques pouvant être mises en œuvre dans des programmes
d'automatisation.
Gamme de modules :
Le SIMATIC S7-300 est un système d'automatisation modulaire offrant la gamme de modules
suivants :
- Unités centrales (CPU) de capacités différentes, certaines avec d'entrées/sorties intégrées (par
exemple les CPU312IFM/CPU314IFM/313C) ou avec interface PROFIBUS intégrée (par
exemple la CPU315-2DP)
- Modules d'alimentation PS avec 2A, 5A ou 10A
- Modules d'extension IM pour configuration multirangée du S7-300
- Modules de signaux SM pour entrées et sorties TOR et analogiques
- Modules de fonction FM pour fonctions spéciales (par exemple l'activation d'un moteur pas à
pas)
- Processeurs de communication CP pour la connexion au réseau
Nota : Pour ce cours, vous aurez seulement besoin d'un module d'alimentation, d'une CPU 313C-
2DP (16entrées/16sorties intégrées)
Micro Carte-mémoire
Signalisation d'état
Commutateur de mode
Interface MPI
Interface MPI :
Chaque CPU est équipée d'une interface MPI pour la connexion de la ligne de programmation (par
exemple adaptateur PC).
Cette interface se trouve sous le volet de protection en bas à droite de la CPU.
Veuillez définir l’API-MATÉRIEL utilisé dans votre station avec le logiciel STEP 7. Après la configuration,
téléchargez-svp la dans le PLC.
Information
Veuillez s'assurer que le PC est relié à L’API avec le câble de communication, l'alimentation de la station est
allumée, le commutateur d’arrêt d’urgence hors tension et le CPU- commutateur est en position d'ARRÊT ou
RUN-P. Assurez-vous que la mémoire d’API est vide (effacement).
Ouvrez un nouveau projet et appelez-le P2_01. Il n'est pas nécessaire d'ajouter le nom de station dans le nom
de configuration de matériel, parce que la configuration est la même pour toutes les stations.
Exécution
La marche à suivre pour créer un projet est décrite étape par étape dans
Création d'un projet à l'aide de l'assistant ou Création manuelle d'un projet.
Pour l'appeler, choisissez la commande Fichier > Assistant "Nouveau projet" Suivant
CPU 313C-2DP (Dans slot 2 : double clique) Cycle/Mémento de cadence Mémento de cadence
Octet de Mémento : 100 (voir chapitre 8.6 Mémento de Cadence)
Enregistrer et Charger
compiler
Le premier bloc que nous éditerons est bloc d’organisation 'OB1'. Opérez pour cela un double clic
sur son icône dans 'SIMATIC Manager' ( → OB1).
Commandes fréquemment
utilisées telles contacte
ouvert, contacte fermé, Catalogue des
Sauvegarde Chargement du bloc Insertion d'un affectation des sorties, éléments de
du bloc ! dans la CPU ! nouveau réseau branchement T, connexion ! programme
Champs de
commentaires et titres de
blocs et de réseaux !
Vous faites glisser les éléments de
programme avec la souris dans le
réseau.
C'est ici sur le réseau que Il ne vous reste plus qu'à entrer vos
vous programmez la tâche opérandes !
à l'aide des éléments
graphiques CONT !
Nota : Vous programmez les programmes dans les blocs de STEP 7 dans des réseaux. Ceci permet
de créer de larges structures et permet une meilleure documentation des titres de réseaux.
8.1 OPERATION ET
24V
H1
Explication :
La lampe H1 s'allume au moment précis où les deux contacts S1 et S2 sont fermés.
Brochage de l'automate :
Pour que cette logique puisse être réalisée dans le programme d'automatisation, les deux contacts
doivent être reliés aux entrées de l'automate. S1 est relié ici à l'entrée E 0.0 et S2 à l'entrée E 0.1.
La lampe H1doit en outre être reliée à une sortie par exemple A 4.0.
24V
Contact S1
E 0.0
Entrées 24V
E 0.1 Contact S2
M La lampe H1 doit
Automate s'allumer si les
A 4.0 contacts S1 et S2
Sorties sont fermés.
Sortie : la
Contact S1 Contact S2 lampe H1
Exercice pratique
Nous allons dans notre premier programme STEP 7 résoudre une tâche simple.
Une presse avec cage de protection ne doit être déclenchée avec le bouton-poussoir de démarrage
S1 (START dans la station distribution) que si la cage de protection est fermée. Un capteur a pour
fonction de surveiller si la cage de protection se trouve bien en position fermée.(simulation de la
cage fermée avec B.P Reset de la station de distribution)
Si c'est le cas, un distributeur à quatre voies Y0 est activé
Pour des raisons de sécurité, la presse doit remonter lorsque le bouton-poussoir S1(start) est
relâché ou que le capteur cage de protection B0 (reset) ne réagit pas.
Liste d'assignation :
Nous avons besoin pour notre exemple (Fonction ET) de 2 contacte à fermeture et une
3. sélectionner la
bobine
2. sélectionner deux
contacte à fermeture
1. sélectionner le réseau
Nota : pour l’adressage des entés et des sorties, le numérotation sa dépend de la configuration des
module d’entrés et sorties.
2. visualisation du
programme
8.2 OPERATION OU
La lampe doit s'allumer après fermeture d'un ou des deux contacts à fermeture.
24V
S2
24V
H1
M
Explication :
La lampe s'allume au moment précis ou un ou deux contacts sont fermés.
Si le contact S1 ou S2 est fermé la lampe H1 s'allume.
Brochage de l'automate :
Pour que cette logique puisse être réalisée dans le programme d'automatisation, les deux contacts
doivent être reliés aux entrées de l'automate. S1 est relié ici à l'entrée E 0.0 et S2 à l'entrée E 0.1.
La lampe H1 doit en outre être reliée à une sortie par exemple A 4.0.
24V
Contact S1
E 0.0
Entrées 24V
E 0.1 Contact S2
M La lampe H1 doit
Automate s'allumer si le
A 4.0 contact S1 ou S2
Sorties est activé.
Contact S1
Sortie : la
lampe H1
Contact S2
Exercice pratique
Programmer avec STEP7 la fonction OU avec les B.P START, RESET et la lampe Q1
La lampe s'allume au moment précis ou un ou deux contacts sont fermés.
Si le contact START ou Reset est fermé la lampe Q1 s'allume.
Nous avons besoin pour notre exemple (Fonction OU) de 2 contacte à fermeture , une
8.3 NEGATION
Il est souvent nécessaire dans les opérations logiques d'interroger l'état d'un contact pour savoir :
- dans le cas d'un contact à fermeture si celui-ci n'a pas été activé ou
- dans le cas d'un contact à ouverture s'il a été activé
et donc pour savoir si la tension est appliquée à la sortie ou non.
Ceci peut être réalisé par la programmation d'une négation à l'entrée de l'opération ET ou OU.
La négation d'une entrée de l'opération OU est représentée dans CONT par le symbole
suivant :
La tension est appliquée à la sortie A 4.0, si E 0.0 est désactivée ou E 0.1 activée.
Description de l'opération
En cas de passage de 0 à 1 à l'entrée de remise à zéro R pendant que la temporisation s'exécute, cette
dernière est remise à zéro. La valeur de temps en cours et la base de temps sont alors également mises à 0.
L'état de signal à la sortie Q égale alors 0. La temporisation est également remise à zéro si l'état de signal
égale 1 à l'entrée R alors que la temporisation ne s'exécute pas et que le RLG à l'entrée S est égal à 1.
La valeur de temps en cours peut être lue en format binaire à la sortie DUAL et en format décimal codé binaire
à la sortie DEZ. La valeur de temps en cours correspond à la valeur initiale en TW moins la valeur de temps
écoulée depuis le démarrage de la temporisation.
Exemple
La temporisation T5 est démarrée si l'état de signal passe de 0 à 1 à l'entrée E 0.0 (front montant du RLG). Si
le temps de deux secondes (2 s) indiqué expire et que l'état de signal à l'entrée E 0.0 égale toujours 1, l'état de
signal à la sortie A 4.0 est 1. Si l'état de signal en E 0.0 passe de 1 à 0, la temporisation est arrêtée et A 4.0 est
à 0. Si l'état de signal à l'entrée E 0.1 passe de 0 à 1, la temporisation est remise à zéro qu'elle soit en cours
d'exécution ou non.
Description de l'opération
En cas de passage de 0 à 1 à l'entrée de remise à zéro R pendant que la temporisation s'exécute, cette
dernière est remise à zéro.
La valeur de temps en cours peut être lue en format binaire à la sortie DUAL et en format décimal codé binaire
à la sortie DEZ. La valeur de temps en cours correspond à la valeur initiale en TW moins la valeur de temps
écoulée depuis le démarrage de la temporisation.
Exemple
L'état de signal à la sortie A 4.0 est à 1 lorsque l'état de signal en E 0.0 est 1 ou que la temporisation
s'exécute. Si l'état de signal en E 0.1 passe de 0 à 1 pendant que la temporisation s'exécute, cette dernière est
remise à zéro.
Mémentos de cadence
Un mémento de cadence est un mémento dont l'état binaire change périodiquement dans un rapport
impulsion pause de 1:1. Vous déterminez, lors du paramétrage du mémento de cadence avec STEP 7,
l'octet de mémento de la CPU qui servira de mémento de cadence.
Utilité
Vous pouvez vous servir de mémentos de cadence dans votre programme utilisateur pour, par
exemple, commander des avertisseurs lumineux avec lampe clignotante ou pour déclencher des
événements périodiques (comme l'enregistrement d'une valeur de mesure).
Fréquences possibles
A chaque bit de l'octet de mémento de cadence est affectée une fréquence. Le tableau suivant présente
cette affectation.
Exemple Pratique :
Nous avons choisi dans la configuration matérielle le Mémento 100 comme Mémento de cadence
Lorsqu’on appuis sur B.P START (E125.0) la lampe Q1 commence a clignoter avec une fréquence de 0.5 HZ
(une période de 2s)
9. PROGRAMMATION SYMBOLIQUE
Vous affectez dans la table des mnémoniques un nom symbolique à toutes les
Adresses absolues que vous voulez appeler dans le programme ainsi que le type
de données, par exemple pour l‘entrée E125.0 le mnémonique START. Ces
noms valent pour toutes les sections du programme. C‘est pourquoi on les appelle
des variables globales.
La programmation symbolique permet d‘alléger l‘écriture de votre programme qui
y gagne en clarté.
- Entrez dans la ligne 1 “START“ (Mnémonique) et “E 125.0“ (opérand). Le type de données s‘inscrit
Automatiquement dans la colonne du type.
Affectez de la même manière un nom symbolique à toutes les entrées et sorties du programme.
- Enregistrez vos entrées ou vos modifications de la table des mnémoniques et fermez la fenêtre.
2. Enregistrer
- sous notre programme on voit un nom symbolique qui représente les adresses absolues que vous
avez appeler
10. MEMENTOS
Des mémentos sont utilisés pour les opérations internes de l'automate pour lesquelles l'émission
d'un signal n'est pas nécessaire. Les mémentos sont des éléments électroniques bistables servant à
mémoriser les états logiques "0" et "1"
Chaque automate programmable dispose d'une grande quantité de mémentos. Vous programmez
ces derniers comme des sorties. En cas de panne de la tension de service, le contenu sauvegardé
des mémentos est perdu.
Une partie des mémentos est toute fois rémanente (c'est-à-dire non volatile). Une pile de
sauvegarde dans l'automate permet de sauvegarder la mémoire en cas de panne de la tension. Les
résultats logiques sont conservés.
Remanente Merker
Les mémentos rémanents :
- sauvegardent
-behalten le dernier étatder
bei Ausschalten précédant la coupureden
Speisespannung de tension
letzten Zustand
- conversent leur dernier état au changement de mode 'RUN>STOP'
-behalten bei Wechsel
- peuvent être dervia
remis à zéro Betriebsart "RUN>STOP"
le programme utilisateur ihren
ou la letzten
commandeZustand
d'effacement
général außer durch das Anwenderprogramm mit "AG>URLÖSCHEN" rückgesetzt werden
-können
Sont remis à zéro lors du passage "RUN > STOP" et de la "MISE EN ROUTE".
Un élément bistable est représenté selon DIN 40900 et DIN 19239 par un rectangle avec une entrée
S (Set) et une entrée R (Reset).
Un état de signal 1 bref sur l'entrée S met la bascule à 1. Un état de signal 1 bref sur l'entrée R
remet la bascule à 0. L'état de signal 0 aux entrées R et S ne modifie pas l'état préalable.
Si les deux entrées R et S ont simultanément l'état de signal 1, une mise à 1 ou à 0 prioritaire aura
lieu. Cette mise à 1 ou à 0 prioritaire doit être programmée.
Ou
Si l'état de signal est 1 à l'entrée E 1.1 et 0 à l'entrée E 1.0, le Mémento M0.0 est à 1. Si l'état de signal est 0 à
l'entrée E 1.1 et 1 à l'entrée E 1.0, le Mémento M0.0 est à 0. Si les deux états de signal ont la valeur 0, rien ne
se passe. En revanche, s'ils ont tous les deux la valeur 1, la mise à zéro, exécutée en dernier, l'emporte : le
Mémento M0.0 est à 0.
Si l'état de signal est 1 à l'entrée E 1.0 et 0 à l'entrée E 1.1, le Mémento M0.0 est à 0. Si l'état de signal est 0 à
l'entrée E 1.0 et 1 à l'entrée E 1.1, le Mémento M0.0 est à 1. Si les deux états de signal ont la valeur 0, rien ne
se passe. En revanche, s'ils ont tous les deux la valeur 1, la mise à 1, exécutée en dernier, l'emporte : le
Mémento M0.0 est à 1.
GRAFCET
I - introduction
-une partie opérative constituée du processus à commander, des actionneurs qui agissent sur ce processus et
des capteurs permettant de mesurer son état.
-une partie commande qui élabore les ordres pour les actionneurs en fonction des informations issues des
capteurs et des consignes. Cette partie commande peut être réalisée par des circuits câblés, ou par des
dispositifs programmables (automates, calculateurs)
2. Exemple
1er cas
2ème cas
On désire le fonctionnement suivant:
On désire le fonctionnement suivant:
Tant que le signal m possède la valeur 0, le chariot est
à l’arrêt en a Au repos le chariot est à l’arrêt en a
Si le signal m prend la valeur 1 le chariot se déplace Au signal m (signal bref) le chariot se déplace vers b
sauf s’il se trouve en b puis revient en a
On peut établir dans ce cas la table de vérité liant la On ne peut plus établir dans ce cas la table de vérité
commande Av aux variables binaires a, b, m et on liant les commandes Av et Ar aux variables binaires a,
obtient la fonction Av= m.b b, m
La partie commande possède dans ce cas une En effet pour m=0,a=0,b=0 on peut avoir 2 cas :
structure de type combinatoire Av=1,Ar=0 à l’aller ou Av=0,Ar=1 au retour
Un système est dit "combinatoire" lorsque qu'à une La commande dans ce cas est de type séquentiel
combinaison des variables binaires d'entrée
correspond une seule combinaison des variables de
sorties. Un système est dit "séquentiel" lorsque l'état des
sorties dépend en plus de l'histoire (de l'état
précédent, qui lui aussi, dépend de l'état qui l'a
précédé...)
Le fonctionnement d’un automatisme séquentiel peut être décomposé en un certain nombre d’étapes. Le
passage (ou transition) d’une étape à une autre étape se fait à l’arrivée d’un évènement particulier (réceptivité)
auquel le système est réceptif.
Le GRAFCET (Graphe de Contrôle Etape-Transition) est un outil graphique normalisé (norme internationale
depuis 1987) permettant de spécifier le cahier des charges d’un automatisme séquentiel. On peut utiliser 2
niveaux successifs de spécifications:
GRAFCET niveau1: spécifications fonctionnelles. On décrit l’enchaînement des étapes sans préjuger de la
technologie.
Conçu au départ comme outil de spécification du cahier des charges, le GRAFCET est devenu également un
outil pour la synthèse de la commande et un langage de programmation des automates programmables
II - définitions
Une LIAISON est un arc orienté (ne peut être parcouru que dans un sens). A une extrémité d'une liaison il y a
UNE (et une seule) étape, à l'autre UNE transition. On la représente par un trait plein rectiligne, vertical ou
horizontal. Une verticale est parcourue de haut en bas, sinon il faut le préciser par une flèche. Une horizontale
est parcourue de gauche à droite, sinon le préciser par une flèche.
Une ETAPE correspond à une phase durant laquelle on effectue une ACTION pendant une certaine DUREE
(même faible mais jamais nulle). L'action doit être stable, c'est à dire que l'on fait la même chose pendant toute
la durée de l'étape, mais la notion d'action est assez large, en particulier composition de plusieurs actions, ou à
l'opposé l'inaction (étape dite d'attente).
On représente chaque étape par un carré, l'action est représentée dans un rectangle à gauche, l'entrée se fait
par le haut et la sortie par le bas. On numérote chaque étape par un entier positif, mais pas nécessairement
croissant par pas de 1, il faut simplement que jamais deux étapes différentes n'aient le même numéro.
Si plusieurs liaisons arrivent sur une étape, pour plus de clarté on les fait arriver sur une barre horizontale, de
même pour plusieurs liaisons partant de l'étape. Cette barre horizontale n'est pas une nouvelle entité du
Grafcet, elle fait partie de l'étape, et ne représente qu'un "agrandissement" de la face supérieure (ou inférieure)
de l'étape. On accepte de remplacer cette barre par un point si cela ne crée aucune ambiguïté.
Une étape est dite active lorsqu'elle correspond à une phase "en fonctionnement", c'est à dire qu'elle effectue
l'action qui lui est associée. On représente quelquefois une étape active à un instant donné en dessinant un
point à l'intérieur.
Une TRANSITION est une condition de passage d'une étape à une autre. Elle n'est que logique (dans son sens
Vrai ou Faux), sans notion de durée. La condition est définie par une RECEPTIVITE qui est généralement une
expression booléenne (c.à.d avec des ET et des OU) de l'état des CAPTEURS.
On représente une transition par un petit trait horizontal sur une liaison verticale. On note à droite la réceptivité,
on peut noter à gauche un numéro de transition (entier positif, indépendant des numéros d'étapes). Dans le cas
de plusieurs liaisons arrivant sur une transition, on les fait converger sur une grande double barre horizontale,
qui n'est qu'une représentation du dessus de la transition. De même pour plusieurs liaisons partant sous une
transition.
Supposons un chariot pouvant avancer (A) ou reculer (R) sur un rail limité par deux capteurs G et D, Un cahier
des charges pourrait être : Quand on appuie sur le bouton DEPART, on avance jusqu'en D, puis on revient. Ce
C.d.C. est incomplet et imprécis. La réalisation du Grafcet permet de remarquer : Que fait-on avant l'appui de
DEPART, jusqu'où revient-on, quelles sont les conditions initiales ? On réécrit le C.d.C. en 3 phases : Attendre
jusqu'à l'appui de DEPART, avancer jusqu'en D, reculer jusqu'en G, attendre à nouveau DEPART et
recommencer. On suppose le chariot initialement en G (sinon faire un cycle l'amenant en G).
IV - règles d'évolution
La modification de l'état de l'automatisme est appelée évolution, et est régie par 5 règles :
R1 : Les étapes INITIALES sont celles qui sont actives au début du fonctionnement. On les représente en
doublant les côtés des symboles. On appelle début du fonctionnement le moment où le système n'a pas besoin
de se souvenir de ce qui c'est passé auparavant (allumage du système, bouton "reset",...). Les étapes initiales
sont souvent des étapes d'attente pour ne pas effectuer une action dangereuse par exemple à la fin d'une
panne de secteur.
R2 : Une TRANSITION est soit validée, soit non validée (et pas à moitié validée). Elle est validée lorsque
toutes les étapes immédiatement précédentes sont actives (toutes celles reliées directement à la double
barre supérieure de la transition). Elle ne peut être FRANCHIE que lorsqu'elle est validée et que sa
réceptivité est vraie. Elle est alors obligatoirement franchie.
R5 : Si une étape doit être à la fois activée et désactivée, elle RESTE active. Une temporisation ou un
compteur actionnés par cette étape ne seraient pas réinitialisés. Cette règle est prévue pour lever toute
ambiguïté dans certains cas particuliers qui pourraient arriver dans certains cas :
La partie COURS s'arrête ici. Toute autre règle que vous auriez pu entendre autre part ne fait pas partie du
Grafcet. Il faudra TOUJOURS que votre Grafcet vérifie ce qui a été dit ci dessus (sinon ce n'est pas du
Grafcet). Je tiens à préciser que le Grafcet devra être mis en oeuvre (câblé ou programmé) et donc une
traduction de ce Grafcet en un schéma ou une suite d'instructions sera nécessaire. Le résultat de cette
traduction, même s'il ressemble quelquefois à un Grafcet, ne peut pas imposer de nouvelles règles au Grafcet
(qui dirait par exemple que le cas proposé après la règle 5 est interdit en Grafcet)
V - configurations courantes
divergence en OU :
Convergence en OU :
Convergence en ET :
Divergence en ET :
On appelle couramment BARRE DE ET la double barre, mais attention ce n'est pas une entité à part mais une
partie d'une transition.
Détaillons également le saut avant (si a alors ...) et les boucles (répéter ... jusqu'à c). Ce sont les deux seules
possibilités avec des OU: il ne peut y avoir de divergence en ou après une transition
Passons maintenant à quelques problèmes plus complexes (tirés de "Comprendre et maîtriser le Grafcet,
Blanchard, ed. Capadues"):
1- soient 4 étapes 1 à 4 et deux transitions de réceptivité t1 et t2. Construire la portion de Grafcet réalisant :
Quand 1 ET 2 actifs alors
si t1 passer en 3 (et désactiver 1 et 2),
si t2 passer en 4 (et désactiver 1 et 2),
sinon rester en 1 et 2
La solution ci-dessous est accompagnée d'une représentation de type "réseau de Petri" pour bien montrer où
doivent se placer les convergences et divergences (à quoi doit être reliée 1?, à quoi doit être reliée t1? ...). En
fait on trouve la solution facilement en analysant les cas d'évolution (quand franchit t'on t1 ?). Il faut souligner
que l'ajout d'une étape intermédiaire n'est pas une bonne solution car tout passage d'une étape dure un laps de
temps (donc discontinuité sur les sorties = aléa technologique)..
2 - Problème du même ordre : Quand (étape 1 et t1) OU (étape 2 et t2) alors passer en 3 ET 4:
3 - si {étape 1 et [étape 2 ou (étapes 3 et 4)]} et transition t alors activer l'étape 5 (et désactiver les autres).
Dégraissage semi-automatique
z Un chariot se déplace sur un rail et permet, en se positionnant au dessus d'une cuve, de nettoyer des pièces
contenues dans un panier en les trempant dans un bac de dégraissage pendant 10 secondes.
z Le chargement et le déchargement du panier s'effectuent en position Bas, l'un à la partie gauche (position
C1), l'autre à la partie droite (position C3). Quand il y a eu un déchargement le contact p est actionné.
z L'ordre de départ du cycle ainsi que l'information de fin de déchargement sont donnés par l'opérateur.
z De même une information provenant de l'un ou l'autre des boutons poussoir en dehors des étapes de
chargement ou déchargement restera ignorée dans les autres étapes.
Question :
Le module de magasin sépare des pièces d'un magasin. Jusqu'à 8 pièces peuvent être empilés dans n'importe
quel ordre dans le baril de magasin.
Les pièces doivent être insérés avec les revêtements latéraux ouverts vers le haut.
00 00
2 Démarrage de la temporisation 2 S T1 2s
Fin de temporisation T1
- 1er Méthode, activation directe avec AUTO/MAN et RESET (démarrage routine) après mise sous
tension du système ou intervention
Exemple
Description de l'opération
---( P )--- (Détecter front montant du RLG : <Résulta logique <mot d’état, bit 1>)
Cette opération détecte le passage de 0 à 1 de l'état de signal de l'opérande et montre cette transition avec un
RLG égal à 1 après cette opération. L'état de signal en cours du RLG est comparé à l'état de signal de
l'opérande (au mémento de front). Si l'état de signal de l'opérande est 0 et le RLG avant l'opération est 1, le
résultat logique après l'opération est 1 (impulsion) ; dans tous les autres cas, le résultat logique après
l'opération est 0. Le RLG avant l'opération est mémorisé dans l'opérande.
Il ne faux pas utiliser le Mémento M200.1 du Front montant ni le Mémento M200.0 sinon il aura un conflit dans
votre programme
Vous pouvez écrire votre programme utilisateur complet dans l'OB1 (programmation linéaire). Cela n'est
toutefois recommandé que pour des programmes simples s'exécutant sur des CPU S7-300 avec une mémoire
peu importante.
Les automatismes complexes seront mieux traités si vous les subdivisez en parties plus petites qui
correspondent aux fonctions technologiques du processus d'automatisation ou qui peuvent être utilisées
plusieurs fois. Dans le programme utilisateur, ces tâches partielles sont représentées par des parties de
programme correspondantes : les blocs (programmation structurée).
EXEMPLE
Dans notre TP on va changer notre programme d’un programme linéaire à un programme structuré
Nom : FC1 OK
Description de l'opération
Cette opération permet d'appeler une fonction (FC) ou une fonction système (SFC) qui n'a pas de paramètre.
L'appel est uniquement exécuté lorsque le RLG est 1 à la bobine CALL. Si l'opération ---(CALL) a lieu,
elle fonctionne comme suit :
· Elle change la zone de données locales en cours en zone de données locales précédente.
· Elle empile le bit MA (bit MCR actif) dans la pile des blocs.
Ensuite, le traitement du programme se poursuit dans la fonction ou dans la fonction système appelée.