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ZENAZEL Leila
ALLAM Abdelbassit Abdessamed
Master en Electrotechnique
Filière Electrotechnique
Avant tout nous remercions le bon Dieu le tout puissant de nous avoir donné
la santé, la volonté et la patience pour continuer nos études, Nous exprimons nos
profondes gratitudes à nos parents pour leurs encouragements, leur soutien et les
sacrifices.
La première personne que nous tenons à remercier est notre encadrant Pr.
BRAHAMI Mostefa, pour l’orientation, la confiance, la patience qui ont constitué un
apport considérable sans lequel ce travail n’aurait pas pu être mené au bon port.
Nous tenons aussi à remercier très chaleureusement Mr Bechkir sayf-eddine pour
son aide dans la réalisation pratique, Melle Boudjella Fatima Zohra pour son Co-
encadrement
Nous tenons à remercier vivement les personnes qui nous ont aidées à
élaborer et réaliser ce mémoire, en particulier M.Slimani, I.Ali-Ouahed, Oussama
Bessadek, Attou N, HALLOUCH Omar, Nehari Larbi ainsi que tous les membres du
laboratoire de recherche ICEPS.
Leila ZENAZEL
Résumé
Résumé
Le transport ferroviaire est moyen très utilisé à travers le monde pour la mobilité
des personnes et des marchandises. Il a connu un développement fulgurant les dernières
décennies. L’électronique embarquée s’est substituée à ces équipements volumineux et
vieillissant.
Notre contribution réside dans le développement des convertisseurs statiques
performants et de nouvelle génération équipant les locomotives électro-diesel.
Divers convertisseurs ont été développés : redresseur, hacheur élévateur et onduleur.
La réalisation de ces convertisseurs a nécessité des simulations sur Matlab-Simulink et
Isis Proteus.
Encouragés par les résultats de simulations les montages des convertisseurs ont
été testés sur plaques d’essais. Les circuits imprimés développés sur logiciel TCI ont fait
l’objet de tests de mesures et d’essais après insertion et soudure des composants.
La batterie de tests effectués sur les convertisseurs ont été confrontés aux
objectifs fixés.
Les résultats ont été concluants.
Liste d’Abréviation
Abréviation
Abréviation
AC : Courant Alternatif.
CC ou DC : Courant Continue.
MOSFET: Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor (Metal Oxyde Semi-
Pq : Montage Parallèle.
Sq : Montage Série.
Conclusion générale 88
Référence Bibliographique
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction Générale
Introduction générale
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Introduction Générale
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Chapitre I :
Généralités sur le
train électro-diesel.
Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
I.1. Introduction
Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale habite en zone urbaine et
d’ici d’une dizaine d’année, ce chiffre passera à près de 70%, entre-temps, de nombreuses
villes se développeront et d’autres naîtront ; d’où vient la nécessité immédiate d’encadrer
une telle croissance pour qu’elle soit soutenable.
C’est dans ce contexte qu’on observe un intérêt croissant envers le développement
des moyens de transport capables d’appuyer le développement des transports urbains.
Parmi les outils de transport, nous trouvons le transport ferroviaire, qui s'effectue
sur des voies ferrées, ce qui comprend le train, le métro et le tramway …etc.
À partir du 27 septembre 1912, les réseaux des compagnies en faillite passent sous le
contrôle de la Compagnie des Chemins de fer algériens de l'Etat (CFAE). Elle exploite le réseau
ferroviaire avec la seule compagnie survivante, la filiale algérienne de la compagnie Paris-
Lyon-Méditerranée, la PLMA.
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le réseau ferroviaire algérien s'étend sur 5 015
km. Le service proposé est identique à celui de la Métropole, supérieur parfois: trains de nuit
composés de voitures-lits, trains rapides de jour INOX de style Mistral, diésélisation totale
contrairement à la SNCF qui utilise encore de nombreuses locomotives à vapeur.
La transition : Le 30 juin 1959, l'État français et l'OCFA signent une convention créant la
Société nationale des chemins de fer français en Algérie (SNCFA)
L'indépendance : La Société nationale des chemins de fer français en Algérie devient la
Société nationale des chemins de fer algériens (en gardant le même sigle SNCFA).
Le 31 mars 1976, l'état algérien divise la SNCFA en trois organismes distincts, La Société
nationale des transports ferroviaires (SNTF), la société nationale d'études et de réalisations de
l'infrastructure ferroviaire (SNERIF) et la société d’engineering et de réalisation des
infrastructures ferroviaires (SIF).Un nouveau programme d'investissement permet la réalisation
de 203 km de nouvelles lignes, le doublement de 200 km de voie sur la rocade nord et le
renouvellement de 1 400 km de voie et ballast.
En 2010, 315 km de nouvelles voies sont ouvertes (Bordj Bou Arreridj à M'Sila, Ain Touta
à M'Sila, nouvelle ligne de Béchar), les lignes de banlieue d'Alger ont été électrifiées.
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
14 locomotives électriques.
154 locomotives diesels.
59 locomotives de manœuvre.
674 voitures.
13 000 wagons tout types
17 Autorail diesel hydraulique (CAF)
64 Rames Automotrices électrique 25 kV/CA monophasé (STADLER).
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
Côté moteur de traction, la situation est plus aisée : le moteur asynchrone à cage
économique et robuste s’impose quasiment partout, sauf quand la place manque dans le
bogie ; on va alors chercher la dernière technologie du moment, le moteur synchrone à
aimants permanents MSAP plus compact et plus performant encore.
Pour l’interrupteur électronique, l’IGBT a détrôné thyristors et GTO depuis près
de dix années et rien pour le moment n’apparaît à l’horizon pour le remplacer. Même si
on parle depuis quelque temps du carbure de silicium, il faudra encore attendre. [07]
Tableau I.3 : Évolution des schémas avec les différents types de moteurs de traction
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
I.7.1. Sous-station
Point névralgique du système d’alimentation électrique, les sous-stations
d’alimentation électrique doivent garantir une qualité constante du courant et répondre
aux exigences d’énergie des TGV.
Elles couvrent en moyenne les besoins d’alimentation électrique sur environ de 60
Km, c’est pour cette raison que cette alimentation se fait à partir de lignes a Très Haute
Tension [THT].
Le rôle de la sous-station est de transforme le courant THT en courant de traction
de 25000 Volts.
Une sous-station comporte plusieurs éléments :
une partie assurant l’interface avec le réseau RTE 400/225 kV,
un transformateur « produisant » les 25 000 Volts de la caténaire,
une partie assurant les protections électriques et le contrôle commande.
La gestion des différentes sous-stations est assurée à distance par une centrale sous-
station.
Les lignes nouvelles utilisent une alimentation dite 2 x 25 kV. Elle permet
d’augmenter la distance séparant deux sous-stations. Ainsi, pour alimenter les 410 km de
lignes nouvelles et les 40 km de raccordements du GPSO, seules 6 sous-stations vont être
utilisées. L’installation d’une sous-station nécessite environ 1 hectare. Elle dispose d’une
puissance de 50 MW en moyenne. Son dimensionnement s’effectue en prenant en compte
les prévisions de trafic sur la ligne, les variations de vitesse des trains (accélération…), et
surtout le nombre de kilomètres de LGV à alimenter de part et d’autre de la sous-station.
I.7.2. Caténaires
Un système caténaire est un ensemble de câbles soutenu par des supports. On
distingue le câble porteur du fil de contact. Ce dernier est suspendu au câble porteur par
des pendules. Il doit être situé à une hauteur constante. La caténaire distribue le courant
à la locomotive. Le point de contact s’effectue à l’aide d’un appareil appelé pantographe.
Pour une parfaite transmission de puissance, ce contact doit être le plus continu possible.
Les caténaires sur les lignes existantes du territoire de GPSO possèdent un support
caractéristique en forme d’ogive : on l’appelle « caténaire midi ».
I.7.3. Pantographe
Le pantographe capte le courant sur la caténaire et le transmet à la locomotive. Il est
fabriqué en alliages légers comportant du carbone et du cuivre. Il a une forme en « Z» et
un archet au sommet.
Des ressorts permettent de maintenir l’archet sur la caténaire avec une pression la
plus constante possible.
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
Section neutre
Sur les chemins de fer lourds ou de grandes vitesses, il est nécessaire d’alimenter
différentes zones de la voie à partir de déférentes phases ou déférents réseaux électrique,
dont la synchronisation ne peut être garantie, pour alléger le déséquilibre des phases du
système d’alimentation externe. Un simple isolateur de section ne suffit pas dans ce cas,
puisque le pantographe relie brièvement les deux sections (Tension composée supérieur
à la tension normale maximale). Donc, on utilise des sections de séparations qui se
composent de deux isolateurs de section montés dos à dos et mis a la terre.
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
Figure I.7 : Section neutre sur une caténaire de 25 KV, Siemens AG [12]
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel
I.10. Conclusion
Dans ce chapitre on a présenté l’état de l’art des chemins de fer, en commençant par
l’historique des trains électrifiés puis les différentes caractéristiques des équipements
(moteur, bogie) pour garantir la propulsion de matériel roulant ; ensuite, on a enchainé
avec plusieurs architectures des systèmes d’alimentation en clarifiant leurs principaux
composants et convertisseurs statiques utilisés qui sont illustrés dans le chapitre suivant.
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Chapitre II :
Généralités sur les
convertisseurs
statiques.
Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
II.1.Introduction
L’électronique de puissance est une branche de l’électrotechnique. Elle concerne
les dispositifs (convertisseurs) permettant de changer la forme de l’énergie électrique.
Les convertisseurs statiques sont des circuits électroniques utilisant des semi-
conducteurs de puissance en régime de découpage pour traiter l’énergie électrique à
haut rendement et assurer les fonctionnalités suivantes :
II.2.1. Définition
Un convertisseur statique est un système permettant d'adapter la source d'énergie
électrique à un récepteur donné.
Un convertisseur statique comporte essentiellement :
Des interrupteurs électroniques fonctionnant, de manière périodique, en régime
de commutation (tout ou rien).
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
II.2.2. Symbole
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
Hacheur
Gradateur
Syclo-
Convertisseur
Source Source
Contin Altern
ue Redresseur atif
(a)
(b) Organigramme d’un convertisseur statique.
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
II.3.Interrupteurs à semi-conducteur
L’électronique de puissance utilise des composants semi-conducteur pour réaliser
les fonctions de commutation (interrupteurs) chargées d’adapter les tensions et les
courants issus d’un réseau de distribution pour satisfaire les besoins de la charge à
alimenter.
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
c) Transistor IGBT
Transistor bipolaire à grille isolée est le mariage de bipolaire et du MOS
comme on se trouve dans la figure II.9, le transistor bipolaire assure une chute de
tension a l’état passant (Vce) plus favorable que le MOS. Par contre, c’est le MOS qui est
plus avantageux en raison de sa commande en tension. Un transistor hybride,
Commande MOS en tension et circuit de puissance bipolaire, Permet de meilleures
performances : c’est le transistor IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor). [27]
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
II.4.1.1. Définition
Un pont redresseur est un convertisseur statique qui permet d’alimenter une
charge sous tension unidirectionnelle de valeur moyenne à partir d’une source de
tension alternative.
Ce pont redresseur est donc un convertisseur statique ALTERNATIF - CONTINU.
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
II.4.2.1. Définition
Les convertisseurs continu-continu ont pour fonction de fournir une tension
continue variable à partir d'une tension continue fixe. La tension continue de départ
peut être un réseau alternatif redressé et filtré, une batterie d'accumulateurs, une
alimentation stabilisée…
On distingue deux types de convertisseurs continu-continu. Ceux qui sont non
isolés, que l'on appellera hacheurs, et ceux qui comportent un transformateur assurant
l'isolation galvanique, que l'on appelle alimentations à découpage (cas des alimentations
de PC…). Par la suite, nous n’étudierons que les premiers. [31]
(II.1)
ࢻ (II.2)
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
Elévateur
1- Définition
Le hacheur série est un convertisseur direct DC–DC, La source d'entrée est de type
tension continue et la charge de sortie continue de type source de courant.
L'interrupteur K1 peut être remplacé par un transistor puisque le courant est toujours
positif et que les commutations doivent être commandées (au blocage et à l'amorçage).
[32]
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
2- Schéma de principe
ࢂࡿ ൌ ࢻࢁ (II.3)
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
4- Forme d’onde
Figure II.16 : Chronogrammes des formes d'ondes de courants et tensions pour convertisseur
« Bcuk »
1- Définition
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
2- Schéma de principe
II.4.3.1. Définition
Un onduleur, appelé aussi convertisseur, est un dispositif de l’électronique de
puissance, qui assure la conversion continue-alternative. On distingue les onduleurs de
tension et les onduleurs de courant en fonction de la source continue mais ce sont les
onduleurs de tension qui sont les plus répandus dans les systèmes industriels et dans
toutes les gammes de puissance (de 1kWc à plusieurs MWc) [34].
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
II.4.3.3. Classification
Les onduleurs sont classés en deux grandes catégories :
- Onduleurs autonomes : impose sa propre fréquence à la charge.
- Onduleurs non autonomes : par opposition, un onduleur assiste (redresseur avec
transfert d’énergie du continu vers l’alternatif) voit sa fréquence impose par celle du
réseau su lequel il est branche. [35]
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
1. Commande symétrique
Montage : Chronogrammes :
Relations :
i = i1 - i2
V - v1 – u = 0
V + u - v2 = 0
i=u/R
Analyse :
• de 0 à T/2
K1 est fermé v1 = 0
K2 est ouvert i2 = 0
u=V
i = i1 = V/R
v2 = V + u = 2.V
• de T/2 à T
K1 est ouvert i1 = 0
K2 est fermé v2 = 0
u = -V
i = -i2 = -V/R
v1 = V - u = 2.V
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
2. Commande décalée :
La forme d’onde obtenue avec une commande décalée est plus proche d’une forme
sinusoïdale que les créneaux obtenus avec la commande symétrique, voir figure II.19.
[36]
II.5.Architecture de l’onduleur
a. Onduleur en demi-pont
(II.4)
Si T/2 < t< T : Th2 fermé, Th1 ouvert,
(II.5)
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
Réc
U
T D
(II.6)
Si Th2 fermé, Th1 ouvert
(II.7)
n1 : nombre de spire du primaire.
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
h
Réc
Pour : 0< t < T/2, (Th1et Th4 sont fermés, Th2et Th3 sont ouverts)
(II.8)
Pour : T/2 < t < T, (Th2 et Th3 sont fermés, Th1 et Th4 sont ouverts)
(II.9)
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques
II.7.Conclusion
Ce chapitre a traité l’essentiel de l’électronique de puissance assurant le passage
d’une forme d’onde à une autre. Plusieurs types de convertisseurs statiques ont été mis
en œuvre afin de satisfaire les différents types de charge (éclairage, prise de courant AC,
climatisation…etc.).
La simulation des convertisseurs équipant le train électro-diesel sera entamé au
chapitre trois.
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Chapitre III :
Simulation
des
Convertisseurs
Chapitre III : Simulation des convertisseurs
III.1. Introduction
La simulation occupe actuellement une place importante dans le monde
d’apprentissage. Elle permet de gagner du temps et fournir un environnement
approximatif qui remplace des matériels didactiques. Le choix de logiciels Matlab
Simulink et Isis Proteus a surtout un but pédagogique de fonctionnement des principaux
composants électroniques, ils apportent la connaissance nécessaire pour pouvoir
assembler et tester les résultats des circuits électroniques. Le but de ce chapitre c’est
dessiner les schémas électroniques des convertisseurs étudiés, de les simuler pour
réaliser les circuits imprimés correspondants.
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
P=6 ; Q=3. La figure (II.2) illustre un pont redresseur triphasé double alternance à 6
diodes :
chargeUne
résistive
Source
Redresseur
triphasé à 6
Figure III.2 : Schéma d’un redresseur triphasé double alternance (non commandé).
Redresseur triphasé
Les fonctions de connexions des interrupteurs fij que sont les diodes sont celles de
la figure (III.1) en commande simple pour le cas particulier où߱ݐ ൌ ߮ ൌ Ͳ.
Le redresseur triphasé classique n'utilise pas le neutre. Pour un réseau 230V/380V,
il y a 380V entre 2 entrées du redresseur. En effet, entre 2 entrées, il y a toujours une
tension composée (U =380V).Un redresseur non commandé, cela veut dire qu'on ne peut
pas régler la tension de sortie moyenne pour une tension d'entrée donnée.
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
ల భమ ల భమ
ଷఠ ξ ଷξ ଶ
= ܸ ∫ష
భమ
cos(߱ݐ݀ )ݐ (III.5)
గ
భమ
ଷඥ ଷ√ଶ
Finalement :൏ ܸ=> )ݐ(ݏ ܸ (III.6)
గ
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
Redresseur PD3 avec filtrage C : L'ondulation est ainsi beaucoup plus faible. Le
dimensionnement d'un condensateur de filtrage est ainsi moins contraignant pour
obtenir une tension de sortie continu :
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
La tension U reste constante pour toute valeur et toute évolution du courant Im(t);
le courant I reste constant pour toute valeur et toute évolution de la tension Um(t).
Le transistor T12 est commandé à la fermeture durant αTୣ.
Le signal de commande de T12 est du type dα(t), La diode D11 conduit durant
(1 − α)Tୣ. (Effet récupération d’énergie). [40]
La valeur moyenne théorique de la tension aux bornes de la source de courant est :
ଵ ்
൏ ܷ݉ ൌ ் = ∫ ܷ (ݐ݀ )ݐൌ (ͳ െ ߙ)ܷ (III.11)
Charge résistive
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
à α V out. La tension d’entrée αV out est inférieure à la tension de sortie V out car α est
inférieure à 1 donc il s’agit bien d’un hacheur survolteur [39].
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
Commande décalée
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
Commande MLI
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
Les signaux obtenus après l’onduleur triphasé sont représentés en figure III.27
V=5V, T= 10μs
La figure(III.28) représente les circuits des convertisseurs développés :
Redresseur PD3, aiguillage, Hacheur boost et onduleur triphasé).
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Chapitre III : Simulation des convertisseurs
III.4. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la simulation des convertisseurs statiques
(redresseur, aiguillage, hacheur, et onduleur). Nous avons fait appel à Matlab/Simulink et
Isis Proteus, des logiciels de modélisation/simulation professionnels bien connus pour :
La conception des convertisseurs statiques
Le choix des composants convenables pour les convertisseurs.
L’identification des paramètres des circuits d’alimentation, circuit de commande et
circuit de puissance.
Les résultats de simulation obtenus sont concordants avec nos objectifs Ceci nous
encourage à passer à la réalisation des circuits imprimés. Ceci fera l’objet du chapitre
suivant.
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Chapitre IV :
Réalisation
de
la maquette
Chapitre IV Essais et Réalisation
IV.1. Introduction
Les circuits imprimés des convertisseurs équipant le prototype d’un train électro-
diesel sont réalisées en plusieurs étapes : on procède aux montages des convertisseurs
sur une plaque d'essai, afin de pouvoir faire des tests sur les circuits et s’assurer de leur
fonctionnement.
Apres on schématise les circuits sur le logiciel TCI, et on passe à l’étape
d’impression du circuit sur une plaque époxy, dans laquelle on implante les composants.
Afin de réaliser la maquette on dessine notre prototype du train sur le logiciel de
simulation en 3D Sketch UP pour avoir une vue globale. Par la suite on transforme en 2D
le modèle obtenu sur le logiciel Corel, puis vers logiciel Artcam pour le découpage sur
machine CNC.
IV.2.Réalisation de la maquette
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Chapitre IV Essais et Réalisation
Composants utilisés
Tableau IV.1 : Listes des composants.
4 Condensateur
céramique (100nF/400V)
1 Condensateur
chimique10uf /400V
Condensateur
chimique
3
47uF/60V
Résistance (1/4W)
10kΩ
2
1 Résistance (1/4W)
40kΩ
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Chapitre IV Essais et Réalisation
Inductance 1H
Diodes 1N4007
12
MOSFET IRF840
2 Régulateur LM7812
Régulateur LM7805
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Chapitre IV Essais et Réalisation
4 Driver IR2112
1 INVERSSEUR NOT
74LS04 / 8507
Potentiomètre 10 kΩ
1 Carte Arduino
30
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Chapitre IV Essais et Réalisation
B.2.Aiguillage de la polarité
L’aiguillage à diodes permet de rétablir au niveau du filtre hacheur toujours la
même polarité, quelle que soit la polarité de la tension d’alimentation appliquée à l’entrée
du CVS.
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Chapitre IV Essais et Réalisation
B.3. Hacheur
La sortie du redresseur est reliée à l’entrée du hacheur boost pour élever
l’amplitude de la tension redressée. Figure IV.2
Mosfet IRF840
Diode 1N4007
Resistance
Amplificateur IR2110
Régulateur LM7805
Régulateur LM7812
Capacité.
Potentiomètre. 1KΩ
La carte Arduino pour la commande de transistor méga
(MOSFET) en utilisant MLI.
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Chapitre IV Essais et Réalisation
IV.2.2.Résultat d’essai
L'oscilloscope est un appareil qui représente un signal électrique sous la forme
d'une trace visible sur un écran: le plus souvent, il montre la variation de la tension du
signal étudié en fonction du temps. Grâce au "scope", on peut ainsi observer de visu
l'allure d'un signal électrique du redresseur, de l’hacheur et de l’onduleur triphasé et son
évolution dans le temps. [49]
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Chapitre IV Essais et Réalisation
Oscilloscope utilisé
Réglage du spot Base de temps
lumineux : taille, O ou durée
E
Calibre ou sensibilité
verticales
Après les essais faites sur les plaques d’essais on a visualisé les résultats suivants
sur l’oscilloscope
Redresseur
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Chapitre IV Essais et Réalisation
Interprétation
ଶగ
Posons que ܶ = ; la période de ces tensions :
ఠ
்
Entre 0et ; La tension ܸଷ est maximale et la tension ܸଶ est minimale. Par
ଵଶ
conséquent, les diodes ܦହ et ܦconduisent donc, et la tension ܸ௦ de sortie vaut la tension
ܷଷଶ entre les phases 3et 2.
் ்
Entre et ; La tension ܸଵ est maximale et la tension ܸଶ est minimale. Par
ଵଶ ସ
conséquent, les diodes ܦଵ et ܦconduisent donc, et la tension ܸ௦ de sortie vaut la tension
ܷଵଶ entre les phases 1 et 2.
் ହ்
Entre ସet ; La tension ܸଷ est maximale et la tension ܸଶ est minimale. Par
ଵଶ
conséquent, les diodes ܦହ et ܦconduisent donc, et la tension ܸ௦ de sortie vaut la tension
ܷଷଶ entre les phases 3et 2.
Résumons les valeurs de la tension de sortie en fonction des diodes qui
conduisent :
Tableau IV.3 : Conduite des diodes de redresseur et leurs tensions de sortie.
Couple de D D D D D D
diodes (1-6) (1-2) (3-2) (3-4) (5-4) (5-6)
Tension de ܷଵଶ ܷଵଷ ܷଶଷ ܷଶଵ ܷଷଵ ܷଷଶ
sortie ܸ௦
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Chapitre IV Essais et Réalisation
Hacheur
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Chapitre IV Essais et Réalisation
Onduleur
Les tensions phase-neutre obtenu à la sortie de l’onduleur triphasé commandé par
la MLI sinus triangle sont illustrées dans la figure IV.8 :
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Chapitre IV Essais et Réalisation
IV.3.1.Tracé du circuit
Le tracé du circuit c’est le traitement qui consiste à supprimer le cuivre là où il n'y a
pas de liaison à assurer et à le laisser là où on doit relier les composants. Le cuivre est
supprimé par attaque chimique, généralement au perchlorure de fer.
L’action de supprimer le cuivre par attaque chimique s’appelle la gravure. Toute la
difficulté réside dans le fait qu'il faut protéger le cuivre là où il doit rester. On peut utiliser
un feutre spécial avec une encre résistante mais il faut alors tracer le dessin des pistes à
la main, ce qui ne peut pas convenir pour les circuits imprimés compliqués [51].
A- Présentation du logiciel TCI
Ce logiciel est conçu pour dessiner manuellement des circuits imprimés, et sortir le
dessin sur imprimante, sur papier ou sur transparent. La dimension du circuit est donc
limitée à une feuille A4 soit 270x195mm (zone utile).
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Chapitre IV Essais et Réalisation
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Chapitre IV Essais et Réalisation
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Chapitre IV Essais et Réalisation
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Chapitre IV Essais et Réalisation
A-Préparation
Pour que l'insolation puisse s'effectuer, on retire l'adhésif opaque qui protège la
couche photosensible des rayons ultra-violets de la lumière ambiante. Une fois l'adhésif
retiré, la plaque pré-sensibilisée sera placée dans l'insoleuse, avec le typon côté cuivre.
Une insoleuse est principalement constituée de puissants tubes néon UV et d’une vitre
totalement transparente sur laquelle on déposera la plaque.
B-Insolation
Cette opération, appelée insolation, sert à transférer le dessin sur la plaque. Les
tracés à l’encre opaque sur le typon empêchent les ultraviolets d’atteindre la laque
photosensible là où le cuivre devra être conservé. Nous fermons le capot protecteur de
l'insoleuse et nous réglons aussi la minuterie sur 2 min 30 sec. Les ultra-violets émis par
les tubes de l'insoleuse vont détruire la couche photosensible aux endroits non protégés
par le tracé du typon. Lorsque la minuterie s'arrête, et après avoir ouvert le capot
protecteur de l'insoleuse on sort la plaque pré-sensibilisée. Nous devons pouvoir
observer le tracé des pistes imprimées sur la résine.
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Chapitre IV Essais et Réalisation
C- Révélation
Nous trempons par la suite la plaque pré-sensibilisée dans le bain révélateur en
suivant bien les consignes de sécurité. Si le révélateur est récent ou très actif, l'opération
risque d'être très courte. Et la nous observons bien l'action du produit qui désagrège la
couche photosensible brûlée par les ultra-violets, ne laissant que le tracé des futures
pistes sur la couche de cuivre. Le révélateur est un produit chimique que l’on peut le
fabriquer soi-même, puisqu´il s´agit d´une simple solution de soude caustique à 7g/l.
D-Rinçage
La couche de cuivre va progressivement apparaître autour des pistes qui sont
encore protégées par la résine. Une fois la plaque révélée elle est sortie du bac et rincée à
l’eau. [53]
E-Gravure
Notre plaque est plongée dans un bac à graver qui contient un produit acide : le
perchlorure de fer. Cet acide va dissoudre le cuivre autour des pistes protégées par la
résine.
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Chapitre IV Essais et Réalisation
Le perchlorure est encore actif, toxique et salissant. Il faut donc rincer le circuit
imprimé à l'eau. A l'aide d'un chiffon imbibé d'alcool (dissolvant ou bien acétone), nous
nettoyons le circuit imprimé jusqu'à faire disparaître la couche photosensible encore
présente sur les piste, et devenue maintenant inutile. En respectant le temps de chaque
opération (insolation, révélation et gravure) et en s'adaptant avec les conditions et le
matériel disponible nous aurons surement notre circuit imprimé prêt à l'utilisation. Bien
que ce ne soit pas très voyant sur la photo, notre plaque est maintenant criblée de trous à
travers lesquels nous allons faire passer nos composants.
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Chapitre IV Essais et Réalisation
B- Soudure
L'implantation des composants sur la plaque d'essai reste une opération
relativement simple si on procède avec soin et méthode. On procédera d'abord au routage
"à blanc" du circuit, pour repérer l'emplacement définitif de chaque composant et pour
déterminer à quel(s) endroit(s) il faudra interrompre une bande de cuivre, pour ne pas
court-circuiter un composant situé au-dessus, dans le sens longitudinal, et à quel(s)
endroit(s) il conviendra de mettre en place des straps, pour établir la continuité entre
deux bandes de cuivre parallèles.
La manière la plus efficace et la plus rapide d'interrompre la continuité d'une bande
de cuivre consiste à agrandir, à l'aide d'une chignole ou tout simplement d'un tournevis
cruciforme, l'un des trous situés sur cette bande. La coupure doit être bien nette et son
pourtour soigneusement débarrassé de tout morceau de métal. On pourra utiliser la
fonction testeur de continuité du multimètre pour s'assurer que ce travail préalable et
essentiel est bien réalisé [51].
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Chapitre IV Essais et Réalisation
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Chapitre IV Essais et Réalisation
constamment: la qualité des soudures. Elles doivent présenter un aspect net et bien
brillant, et assurer un contact parfait entre la pastille de cuivre et la patte du composant.
Une soudure grisâtre, terne ou peu solide est à refaire. Pour cela, on la chauffe jusqu'à ce
qu'elle fonde, on aspire la soudure liquide à l'aide d'une petite pompe à dessouder ou
d'une tresse, puis on recommence. Autre point crucial, auquel il faut porter une attention
des plus vigilantes: les ponts de soudure accidentels entre pastilles ou pistes voisines. Ils
sont parfois assez difficiles à distinguer, c'est pourquoi un bon éclairage du plan de travail
s'avère nécessaire. Il va de soi qu'une liaison accidentelle entre deux pistes risque de
produire des effets désastreux. On procède à l'élimination de ces ponts à l'aide de la
pompe à dessouder. Lorsque tous les composants ont été soudés, on s'assure une dernière
fois de la qualité des soudures et de l'absence de ponts accidentels. Bien que ce ne soit pas
indispensable, on peut alors vaporiser, côté cuivre, un vernis spécial électronique, qui
protègera la plaquette. [47]
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Chapitre IV Essais et Réalisation
IV.4.1.AIGUILLAGE/REDRESSEUR
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Chapitre IV Essais et Réalisation
IV.4.2.HACHEUR
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Chapitre IV Essais et Réalisation
IV.4.3.ONDULEUR
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Chapitre IV Essais et Réalisation
IV.5.Conclusion
Après l’étape de simulation et montages sur plaque d’essais dans ce chapitre on s’est
intéressé à la réalisation des convertisseurs équipant un prototype d’un train électro-
diesel.
La réalisation concerne le tracé du circuit imprimé sur logiciel TCI. Cette étape doit
être réalisée avec une grande attention. Après impression sur papier on réalise le circuit
imprimé.
L’étape de perçage, insertion et soudure des composants sera suivi d’essais.
La batterie d’essais sur les circuits réalisés a été très concluante répondant ainsi au
cahier de charge établi.
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Conclusion Générale
Conclusion générale
Conclusion Générale
La commande aussi bien du hacheur que l’onduleur est assurée par la technique de
modulation d’impulsion implantée sur carte Arduino-Méga.
Les montages des convertisseurs proposés ont fait d’abord l’objet de simulation de
fonctionnement sur logiciels ISI-Proteus et Matlab. Les résultats de simulation sont
concordants avec les objectifs fixés.
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Conclusion générale
Le boitier sous forme de locomotive abritant les convertisseurs a été conçu sous
logiciel 3D CNC.
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Annexe
Annexe (A)
Annexe A
Redresseur triphasé parallèle double non commandé :
P=6, Q=3
Valeur extrême de Uc :
Annexe (A)
Bras1 :
Annexe (A)
Bras2 :
Annexe (A)
Bras3 :
Annexe (A)
Annexe B
Annexe B
Le courant d’une diode circule de l’anode vers la cathode elle est donc toute désignée
pour le redressement d’une tension alternative ou pour servir de protection vis-à-vis
d’une éventuelle tension inverse (fonction anti retour).
La tension de seuil d’une diode, c'est-à-dire la tension directe à partir de laquelle cette
diode devient passante, est d’environ 0.65V. Cette valeur est la ‘’barrière ‘’ franchir pour
que la diode laisse circuler un courant. Tant que cette valeur de tension, dans le sens
direct, n’est pas atteinte, aucun courant (ou presque) ne traverse la diode. Si la diode est
soumise à une tension inverse, elle reste bloquée (aucun courant ne la traverse) jusqu’à
une valeur maximale. Cette valeur maximale est de 50V pour 1N4001, 1000V pour une
1N4007.
Si cette valeur est atteinte, la diode parcourue par un courant très important, est
immédiatement détruite, on dit qu’elle ’’claque’’. Cette tension inverse maximale est
appelée : ‘’tension de Zener’’ ou ‘’tension de claquage’’.
Enfin, le courant qui traverse la diode, lorsque celle-ci est passante, ne doit pas dépasser
une certaine valeur maximale. Cette valeur est 1A pour une 1N4001 ou une 1N4007, elle
est de 3A pour une BY255, et de 30mA environ pour une DEL.
Annexe B
*La tension inverse maximale, ou tension de claquage : c’est la valeur de tension inverse
(cathodeanode) qui provoquerait sa destruction.
Marquage : la cathode est repérée par un anneau de couleur claire. La 1N4007, très peu
onéreuse, est par excellence la diode à tous faire, puisqu’elle supporte 1000V en inverse
et un courant de 1A pour les signaux plus faible, on se contentera de la 1N4118, souvent
appelée ‘’diode de commutation’’ ou ‘’diode de petit signaux’’.
Annexe B
Mosfet IRF840
Les transistors sont réalisés par la jonction de différentes zones de semi-conducteurs de
types N et P. Il existe actuellement deux grandes classes de transistors :
• D’une part les transistors bipolaires constitués de trois zones de semi-conducteurs :
Une zone N, une zone P et une zone N, pour un transistor NPN, (ou bien une zone P,
Une zone N et une zone P, pour un transistor PNP).
Ces trois zones sont reliées aux trois électrodes appelées : émetteur (E), base (B) et
collecteur (C). Une jonction est polarisée dans le sens direct, la jonction émetteur-base,
l’autre dans le sens inverse, la jonction collecteur-base. Ces transistors sont appelés «
bipolaires » car les deux types de porteurs de charges qui sont les électrons et les trous,
participent à la conduction électrique.
• D’autre part, les transistors unipolaires dans lesquels un seul type de porteurs de
Charge est responsable du passage du courant. Ce sont les transistors à effet de champ
(TEC), ou transistors FET. (Field Effect Transistors). Les trois électrodes sont la source
(S), la grille ou porte, appelée aussi en anglais gate (G), et le drain (D). L’emplacement
des zones de semi-conducteurs est variable suivant les technologies, mais les zones
extrêmes sont toujours reliées l’une à la source, l’autre au drain.
et les MOS-FET pour lesquels la grille est isolée d’une zone de semi-conducteur par une
couche isolante, par exemple SiO2, d’où l’appellation MOS (Métal-Oxide-Semi-
conducteur). Les MOS-FET se subdivisent encore en MOS-FET à enrichissement et MOS-
FET à enrichissement-appauvrissement, suivant l’absence ou la présence d’une couche
de semi-conducteur sous l’isolant de la grille, en l’absence de tensions de polarisations.
Des différents types de transistors : un transistor bipolaire NPN et des transistors FET
dits à « canal N » car le courant drain-source passe par des zones N, avec leurs
représentations symboliques et les sens de polarisation.
Pour leurs homologues PNP et « canal P », il suffit d’inverser le sens des flèches, de
remplacer les « + » par des « − » et les « − » par des « + », les N par des P et les P.
Le choix de MOSFET :
Transistors de puissance MOSFET (Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor).
Toutes ces limitations ont conduit au développement des transistors MOSFET, ces
derniers ont permit d’obtenir des fréquences de commutations très élevées voisines de
1 MHz, avec une commande en tension qui nécessite une énergie pratiquement
négligeable. Cependant, les MOSFET présentent de chutes de potentiels dus à la
résistance à l'état passant, et donc des pertes en conduction d'autant plus importantes
que la tension est grande par rapport aux BJT de même puissance. Ce qui limite leurs
applications en haute tension à environ 1,2 kV. Le MOSFET est très bien adapté pour les
convertisseurs basse tension et à fréquence élevée (inférieure à 200V et supérieure à
50kHz) alors que l’IGBT est utilisé pour les tensions supérieures à 300V et des
fréquences rarement supérieures à 50kHz.
Annexe B
Annexe B
Annexe B
Carte Arduino :
Les cartes Arduino sont conçues pour réaliser des prototypes et des maquettes des
cartes électroniques pour l’informatique embarquée. Ces cartes permettent un accès
simple et peu couteux à l’informatique embarquée. De plus, elles sont entièrement libres
de droit, autant sur l’aspect du code source (Open Source) que sur l’aspect matériel
(Open Hardware). Ainsi, il est possible de refaire sa propre carte Arduino dans le but de
l’améliorer ou d’enlever des fonctionnalités inutiles au projet. Le langage Arduino se
distingue des langages utilisés dans l’industrie de l’informatique embarquée par sa
simplicité. En effet, beaucoup de librairies et de fonctionnalités de base occulte certains
aspects de la programmation de logiciel embarquée afin de gagner en simplicité. Il existe
3 type de carte Arduino : Uno, Méga et
La carte Arduino Uno est la première version stable de carte Arduino. Elle possède
toutes les fonctionnalités d’un microcontrôleur classique en plus de sa simplicité
d’utilisation.
Elle utilise une puce ATmega328P cadencée à 16 Mhz. Elle possède 32ko de mémoire
flash destinée à recevoir le programme, 2ko de SRAM (mémoire vive) et 1 ko d’EEPROM
(mémoire morte destinée aux données). Elle offre 14 pins (broches) d’entrée/sortie
numérique (donnée acceptée 0 et 1) dont 6 pouvant générer des PWM (Pulse Width
Modulation). Elle permet aussi de mesurer des grandeurs analogiques grâce à ces 6
entrées analogiques. Chaque broche est capable de délivré un courant de 40 mA pour
une tension de 5V. Cette carte Arduino peut aussi s’alimenter et communiquer avec un
ordinateur grâce à son port USB. On peut aussi l’alimenter avec une alimentation
comprise en 7V et 12V grâce à son connecteur Power Jack
Annexe B
int currentStepA;
int currentStepB;
int currentStepC;
int sineArraySize;
int increment = 0;
boolean direct = 1; // direction true=forward, false=backward
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
/
void setup() {
Annexe B
pinMode(IN1, OUTPUT);
pinMode(IN2, OUTPUT);
pinMode(IN3, OUTPUT);
pinMode(EN1, OUTPUT);
pinMode(EN2, OUTPUT);
pinMode(EN3, OUTPUT);
digitalWrite(EN1, HIGH);
digitalWrite(EN2, HIGH);
digitalWrite(EN3, HIGH);
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
/
void loop() {
analogWrite(IN1, pwmSin[currentStepA]);
analogWrite(IN2, pwmSin[currentStepB]);
analogWrite(IN3, pwmSin[currentStepC]);
if (direct==true) increment = 1;
else increment = -1;
//Check for lookup table overflow and return to opposite end if necessary
if(currentStepA > sineArraySize) currentStepA = 0;
if(currentStepA < 0) currentStepA = sineArraySize;
Annexe B
Références bibliographiques
[03] : A .Arab, R. Fekir, Etude de l’alimentation du tramway de Sidi Bel Abbès, mémoire
de master 2017, Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbès.
[04]: K. Borraw, Alstom confirms Algerian inter-city train order, International Railway
Journal, 29 juillet 2015.
[07] : M. DEBRUYNE, les chaînes de traction à IGBT de forte puissance, Revue Générale
des Chemins de Fer, avril. 2001.
[08]: J.P.Moskowitz and J.L. Cohuau, STEAM: ALSTOM and RATP Experience Of
Supercapacitors In Tramway Operation, Vehicule Power and Propulsion Conference
(VPPC), in IEEE, 2010, Lille, France.
[09]: S.Frey, Railway Electrification Systems Of Engineering, first edition. New Delhi,
India: White Word Publication, 2012.
[12]: Siemens, Section Insulators and Neutral Sections, first edition. 12/01/2017.
Available : https://www.mobility.siemens.com/mobility/global/en/rail-solutions/rail-
electrification/contact-lines/section-insulator-neutral-section/Pages/overview.aspx
Bibliographie
[13] : British Standars Institution, Fixed Installations : Electrical Safety, Earthing and
The Return Circuit, in Railway Applications vol. 50122 first edition London, UK: BSI
Standards Limited, 2016.
[23]: M. Riordan, Crystal Fire: The Invention, Dévelopement and Impact of the
Transistor, IEEE, April 2007.
[28] : M. R. CHAPUIS, Contrôle d'un moteur roue pour le véhicule Open Wheel
Polytechnique, 2015, Université Clermont-Ferrand.
[29] : G. Séguier, F. Labrique, P. Delarue,’’ Electronique de puissance : Structures,
Commandes, Applications’’, 10 ème Edition, Dunod, Paris, 2015,
[30] :M.A.Mahjoub, K.Jayech, ’’Indexion de structure de document par réseaux
bayésiens’’thèse de doctorat École Nationale d’Ingénieurs de Sousse ENISO version
décembre 2015.
[31] : R. Sayah, Etude et dimensionnement d’un système de recharge d’une batterie avec
un convertisseur DC-DC pour un générateur photovoltaïque, Mémoire de Magister 2013,
Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbès.
[47] : T.Boulard, A.Baille, F Le Gall, Étude de différentes méthodes de refroidissement sur les
transistors, INRA, , 84143 Montfavet cedex, France
[48] : H. Abdelkader, A.DJEBABERI,’’ Etude, simulation et réalisation d'une couveuse à
base du PIC 16F876A en utilisant le bus I2C’’, Mémoire de Master, Université Djillali
Bounaama, Khemis Meliana, 2015/2016.