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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE DJILLALI LIABES DE SIDI-BEL-ABBES


Faculté de Génie électrique
Département d'Electrotechnique

Mémoire présenté par :

ZENAZEL Leila
ALLAM Abdelbassit Abdessamed

Pour l'obtention du diplôme de :

Master en Electrotechnique
Filière Electrotechnique

Spécialité : Réseaux Electriques


Intitulé du mémoire

ETUDE ET REALISATION DES CONVERTISSEURS EQUIPANT LE TRAIN


ELECTRO-DIESEL

Présenté devant le jury composé de :

Dr NASSOUR Kamel MCB U.D.L. Sidi Bel-Abbès Président


Dr BRAHAMI Mohammed Nadjib MCB U.D.L. Sidi Bel-Abbès Examinateur
Dr BRAHAMI Mostefa Professeur (U.D.L. Sidi Bel-Abbès) Encadrant
Mlle BOUDJELLA Fatima Zohra Doctorante Co-Encadrante

Soutenu en juin 2018

Laboratoire de Recherche ICEPS (Intelligent Control & Electrical Power Systems)


REMERCIEMENT
REMERCIEMENT

Avant tout nous remercions le bon Dieu le tout puissant de nous avoir donné
la santé, la volonté et la patience pour continuer nos études, Nous exprimons nos
profondes gratitudes à nos parents pour leurs encouragements, leur soutien et les
sacrifices.
La première personne que nous tenons à remercier est notre encadrant Pr.
BRAHAMI Mostefa, pour l’orientation, la confiance, la patience qui ont constitué un
apport considérable sans lequel ce travail n’aurait pas pu être mené au bon port.
Nous tenons aussi à remercier très chaleureusement Mr Bechkir sayf-eddine pour
son aide dans la réalisation pratique, Melle Boudjella Fatima Zohra pour son Co-
encadrement

A travers ces quelques lignes, on tient à exprimer notre gratitude et grand


remerciement à chaque membre de jury. Je pense notamment à notre enseignant Dr
K.Nassour, d’avoir accepté de présider de jury et à Dr MN.Brahami d’examiner ce
mémoire.

Nous remercions le personnel de Cital tramway SBA et chemin de fer de


sba, pour notre accueil durant le stage de formation en entreprise

Nous tenons à remercier vivement les personnes qui nous ont aidées à
élaborer et réaliser ce mémoire, en particulier M.Slimani, I.Ali-Ouahed, Oussama
Bessadek, Attou N, HALLOUCH Omar, Nehari Larbi ainsi que tous les membres du
laboratoire de recherche ICEPS.

Nous à exprimons nos sincères remerciements à tous les enseignants du


département d’électrotechnique qui nous ont enseigné et qui par leurs compétences
nous ont soutenu durant nos études.
Enfin, on remercie tous ceux qui de près ou de loin ont été un soutient moral, et qui
ont contribué à la réalisation de ce modeste travail.
Dédicace
Dédicace
A mon très cher père que Dieu l’accueille dans son vaste
paradis le 28/05/2017
A ma très chère mère, le joyau de ma vie
Que Dieu me les garde, qui est toujours mon soutien et ma
force
A mes chères sœurs et frères, Amine et sa femme, Illyés,
Haroun et A toute ma famille Allam
A mon amie et binôme Zenazel Leila
A tous mes amis, qui m’ont aidé et encouragé, surtout
B.chalabi, M.Razzoug, S.Benchkir, Hallouch.O, snousaoui A,
A.Arab et N.Attou, la promotion du GE 2013/2014 et
master 2 RE 2018
Je cite : Miloudi, Alilo, Gani, Kaddouri, Asli, Toufik, Taha,
Abbas et toutes les filles
Pour les bons moments passés ensemble
A tous ceux qui me sont chers.
Je dédie ce mémoire

ALLAM ABDESSAMED ABDELBASSIT


Dédicace
Je dédie ce modeste travail à ceux qui sont la source de
mon inspiration et mon courage.
A mon père, Ma mère pour leur amour, sacrifices
pensées et soutiens tout au long de mes années d’études
et d’apprentissage. Que ce travail soit le témoignage de
vos prières, vos encouragements et vos précieux
conseils, et de tous les efforts que vous n’avez cessé de
déployer pour mon éducation et mon instruction.
Aucune dédicace ne serait exprimer mon profond
amour et l’admiration que je vous porte.
A mes sœurs Hadjira, Nabila, Norhan, Nabahat,
Hanane et à mes frères Kada et Tayeb et aussi à mes
chères Siham Baghdadi et Malika Taleb.
A mes anges : Kawtar, Majid, Abdelillah Loaye,
Abdenour, Anes et Mohamed.
A toute la famille ZENAZEL et la famille MERABET.
A mon binôme Allam Abdel basset, à ma Co-encadrante
Boudjella Fatima Zohra et à Sayf-eddine Bechkir.
A M.Brahami : qui ne cesse pas de m’encourager et me
conseiller. Cette humble dédicace ne saurait exprimer
mon grand respect et ma profonde estime
A Mes amis et mes collègues : Aicha Zinai, Amira
Bounoua, Naima Miloudi, Omrani Abbassia, Fezzazi
Ismahan, Khennouche Wafaa et Moussa fatima, Ilyes,
Mohamed, Oussama, Abbas et Attou.
A tous ceux qui me sont chers et j’ai omis de citer
Aussi bien à tous ceux qui m’ont aidé.

Leila ZENAZEL
Résumé

Résumé
Le transport ferroviaire est moyen très utilisé à travers le monde pour la mobilité
des personnes et des marchandises. Il a connu un développement fulgurant les dernières
décennies. L’électronique embarquée s’est substituée à ces équipements volumineux et
vieillissant.
Notre contribution réside dans le développement des convertisseurs statiques
performants et de nouvelle génération équipant les locomotives électro-diesel.
Divers convertisseurs ont été développés : redresseur, hacheur élévateur et onduleur.
La réalisation de ces convertisseurs a nécessité des simulations sur Matlab-Simulink et
Isis Proteus.
Encouragés par les résultats de simulations les montages des convertisseurs ont
été testés sur plaques d’essais. Les circuits imprimés développés sur logiciel TCI ont fait
l’objet de tests de mesures et d’essais après insertion et soudure des composants.
La batterie de tests effectués sur les convertisseurs ont été confrontés aux
objectifs fixés.
Les résultats ont été concluants.
Liste d’Abréviation
Abréviation

Abréviation
AC : Courant Alternatif.

ANESRIF : Agence Nationale d'Etudes et de Suivi de la Réalisation des Investissements


Ferroviaires.

CC ou DC : Courant Continue.

CFAE : Compagnie des Chemins de Fer Algériens de l'Etat.

CVS : Convertisseur Statique.

EMD: Electro-Motive Division.

GM: General motor.

HT: Haut Tension.

IGBT: Insulated Gate Bipolar Transistor (Transistor Bipolaire à Grille Isolée).

MLI : Modulations de Largeur d’Impulsion.

Mos: Metal Oxyde Semi-conducteur.

MOSFET: Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor (Metal Oxyde Semi-

Conducteur à Effet de Champ).

PD: Parallele Double.

PDq : Montage Parallèle double.

PFC: Power Factor Control (Facteur de puissance).

PLMA : la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée.

Pq : Montage Parallèle.

SNCF : Société Nationale des Chemins de Fer français.

SNTF : Société Nationale de Transport Ferroviaire.

SNERIF : Société Nationale d'Etudes et de Réalisations de l'Infrastructure Ferroviaire.

Sq : Montage Série.

SRL : Systèmes Légers sur Rail.

TAGV : Trains Aptes à la Grande Vitesse.

TGV : Trains à Grand Vitesse.


Abréviation

THT : Très Haute Tension.

TLR : Transit Léger sur Rail.


Liste Des Figures
Liste Des Figures

Liste Des Figures

Chapitre I : Généralités sur le train électro-diesel


Figure I.1 : Moteur catalogue 12LCS 2939 C 06
Figure I.2 : courbe de traction 06
Figure I.3 : Bogie CL 541 07
Figure 1.4 : Historique des technologies utilisées en traction électrique 10
Figure I.5 : schéma global de la traction électrique 11
Figure I.6 : Caténaire d’une LGV de la SNCF alimente par 25 KV [11] 13
Figure I.7 : Section neutre sur une caténaire de 25 KV, Siemens AG [12] 14
Figure I.8 : Principe de Retour par rai 15
Figure I.9 : Principe de retour par conducteur 15
Figure I.10: Transformateur suceur + retour par rail. 16
Figure I.11: Transformateur suceur + Conducteur de retour 16
CHAPITRE II : Généralités sur les convertisseurs statiques
Figure II.1 : Structure des convertisseurs statiques [16] 20
Figure II.2 : Principe de fonctionnement.[16] 21
Figure II.3 : Présentation d’un convertisseur statique.[17] 22
Figure II.4 : Présentation des interrupteurs a semi-conducteur [18] 22
Figure II.5 : interrupteur a deux segments 23
Figure II.6 : Schéma de principe de transistor 24
Figure II.7 : Caractérisation du MOSFET [24] 25
Figure II.8 : Présentation chimique du MOSFET [26] 26
Figure II.9 : Schéma de principe de IGBT 26
Figure II.10 : Choix de transistor à partir de puissance en fonction de fréquence [28] 27
Figure II.11 : Démentration du segment de Thyristor [29] 27
Figure II.12 : Redresseurs triphasés : (a)P3, (b)PD3 ,(c) S3 [30] 29
Figure II.13 : Schéma de principe de hacheur série [31]. 31
Figure II.14 : Signal de l’horloge avec niveau haut et bas [31] 31
Figure II.15 : Fonction 32
Figure II.16 : Chronogrammes des formes d'ondes de courants et tensions Pour 32
convertisseur « Back »
Figure II.17 : Schéma de principe de hacheur parallèle [33] 33
Figure II.18 : Principe de l’onduleur 34
Figure II.19 : Forme d’onde de commande décalée 36
Figure II.20 : Schéma d’un onduleur en demi-pont 37
Figure II.21 : Schéma d’un onduleur avec transformateur à point milieu 38
Figure II.22 : Schéma d’un onduleur en pont complet 38
Figure II.23 : Schéma d’un convertisseur 40
Figure II.24 : Architecture de CVS 41
Liste Des Figures

CHAPITRE III : Simulation des convertisseurs


Figure III.1 : Représentation des taches au niveau de Matlab . 43
Figure III.2 : Schéma d’un redresseur triphasé double alternance (non commandé). 44
Figure III. 3 : Tension et courant redressés. 45
Figure III.4 : Redresseur triphasé non commandé avec filtrage capacitif 46
Figure III.5 : Courant et tension redressés-filtrés. 46
Figure III. 6 : Hacheur dévolteur série. 47
Figure III. 7 : Tension de la charge. 48
Figure III.8 : Courant et la tension qui traversent IGBT. 48
Figure III.9 : Courant et tension la diode de roue libre. 49
Figure III. 10 : Hacheur survolteur. 50
Figure III. 11 : Source de tension 24V. 51
Figure III.12 : Courant de la charge. 51
Figure III. 13 : Tension de la charge. 51
Figure III. 14 : Onduleur monophasé à commande symétrique. 52
Figure III.15 : Courant de la sortie de l’onduleur. 52
Figure III. 16 : Tension de la charge. 53
Figure III.17 : Courant de sortie de l’onduleur. 53
Figure III.18 : Tension de la charge. 53
Figure III.19 : Onduleur triphasé. 54
Figure III.20 : Courant de sortie de l’onduleur. 54
Figure III. 21: Tension ondulée. 55
Figure III .22 : Fenêtre principale d’ISIS. 56
Figure III.23 : Redresseur PD3 sur ISIS PROTEUS. 57
Figure III. 24 : Schéma Redresseur avec aiguillage. 57
Figure III.25 : Schéma Hacheur Boost. 58
Figure III. 26 : Schéma de puissance d’un onduleur triphasé. 58
Figure III.27 : Tension de la sortie de l’onduleur. 59
Figure III.28 : Schéma de simulation du système électrique du train électro-diesel… 59
CHAPITRE IV : Essai et Réalisation
Figure IV. 1 : Redresseur avec filtrage capacitif. 65
Figure IV. 2 : Aiguillage +Redresseur sur plaque d’essai. 65
Figure IV. 3 : Hacheur boost sur la plaque d’essai. 66
Figure IV.4 : Onduleur triphasé sur la plaque d’essai. 67
Figure IV.5 : Réglage de l’oscilloscope. 67
Figure IV.6 : Tension redressé sans filtrage. 68
Figure IV.7 : Tension redressée après filtrage. 69
Figure IV.8 : Tension de sortie de de l’Hacheur. 69
Figure IV.9 : Test sur l’onduleur . 70
Figure IV.10 : Tension de l’onduleur triphasé . 70
Figure IV. 11 : Interface de logiciel TCI. 71
Liste Des Figures

Figure IV. 12 : Parties du TCI. 72


Figure IV. 13 : Redresseur et onduleur sur TCI. 73
Figure IV. 14 : Hacheur boost sur TCI. 73
Figure IV. 15 : Circuit imprimé de l’onduleur sur TCI. 74
Figure IV. 16 : Cisaille coupante. 75
Figure IV.17 : Placement des différents éléments pour l’insolation. 75
Figure IV.18 : Tracé des pistes sur la résine. 76
Figure IV.19 : Révélation. 76
Figure IV. 20 : Gravure. 77
Figure IV.21 : Perçage du circuit imprimé. 78
Figure IV.22 : Exemple de soudure de l’onduleur. 79
Figure IV.23 : Convertisseurs réalisés. 80
Figure IV. 24 : Redresseur et aiguillage. 81
Figure IV. 25 : Tension de redresseur sur circuit imprimé 81
Figure IV. 26 : Filtrage de redresseur par une capacité 82
Figure IV. 27 : Photo du hacheur boost 82
Figure IV. 28 : Tension de sortie du Hacheur boost réalisé 83
Figure IV. 29 : Circuit imprimé de l’onduleur réalisé 83
Figure IV. 30 : Tensions de sortie de l’onduleur réalisé 84
Liste des tableaux
Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau I.1 : Caractéristique du moteur 08


Tableau I.2 : Caractéristique du bogie 09
Tableau I.3 : Évolution des schémas avec les différents types de moteurs de traction. 11
Tableau II.1 : paramètres des différents convertisseurs DC-DC 31
Tableau IV.1 : Listes des composants 66
Tableau IV.2 : Composants utilisés pour le circuit imprimé. 70
Tableau IV.3 : La conduite des diodes de redresseur et leurs tensions de sortie 73
Sommaire
Sommaire
Résumé
Liste d’Abréviation
Liste Des Figures
Liste des tableaux

Chapitre I : Généralités sur le train électro-diesel


I.1. Introduction 3
I.2. Histoire des chemins de fer algériens 3
I.3. Présentation de la société nationale des transports ferroviaires 4
I.4. Généralités sur les types des chemins de fer électrifies 5
I.4.1. Transit léger sur Rail (TLR) 5
I.4.2. Chemins de fer de la traction lourde 5
I.4.3. Trains à grand vitesse (TGV) 5
I.5. Commande des trains inter urbains Algériens par Alstom 6
I.5.1. Motorisation de Coradia Polyvalent 6
I.5.2. Bogie de Coradia Polyvalent 8
I.5.3. Traction de Coradia Polyvalent 9
I.6. Évolution des schémas de puissance en traction électrique 9
I.7. Alimentation électrique 11
I.7.1. Sous-station 12
I.7.2. Caténaires 12
I.7.3. Pantographe 12
I.7.4. Alimentation électrique de Coradia Polyvalent 13
I.8. Système d’électrification des lignes ferroviaires 14
I.9. Différents systèmes d'électrification 14
I.9.1. Principe d’utilisation des transformateur boost 16
I.10. Conclusion 17

Chapitre II : Généralités sur les convertisseurs statiques


II.1. Introduction 18
II.2. Généralités sur les convertisseurs statiques 18
II.2.1. Définition 18
II.2.2. Symbole 19
II.2.3. Origine des convertisseurs de puissance électrique 19
II.2.4. Fonctionnement des convertisseurs statiques 19
II.2.5. Classification des convertisseurs statiques 20
II.3. Interrupteurs à semi-conducteur 21
II.3.1. Interrupteur non commandé 22
II.3.1.1. Diode (interrupteur à deux segments) 22
II.3.2. Interrupteur commandé 22
II.3.2.1. Transistors (interrupteur à deux segments) 22
II.3.2.2. Thyristor (interrupteur a trois segments) 26
II.4. Types des conversions 27
II.4.1. Conversion AC/CC (Redresseur) 27
II.4.1.1. Définition 27
II.4.1.2. Trois type de montage redresseur 27
II.4.2. Conversion CC/CC (Hacheur) 28
II.4.2.1. Définition 28
II.4.2.2. Le rapport cyclique « α » 28
II.4.2.3. Types des hacheurs 29
II.4.3. Conversion CC/AC (Onduleur) 32
II.4.3.1. Définition 32
II.4.3.2. Schéma de principe 33
II.4.3.3. Classification 33
II.4.3.4. TYPES D’ONDULEUR 33
II.5. Architecture de l’onduleur 36
II.6. Réparation d’un convertisseur statique (CVS) 38
II.7. Conclusion 41

Chapitre III : SIMULATION DES CONVERTISSEURS


III.1. Introduction 42
III.2. Simulink Matlab 42
III.2.1. Redresseur PD3 non commandé 43
III.2.2. Montage Hacheur 47
III.3. Isis proteus : 57
III.3.1. Redresseur 58
III.3.2. Hacheur Boost 60
III.3.3. Onduleur triphasé 60
III.4. Conclusion : 62

Chapitre IV : ESSAIS ET REALISATION


IV.1. Introduction 63
IV.2. Réalisation de la maquette 63
IV.2.1. Réalisation du circuit sur plaque d’essai 63
IV.2.2. Résultat d’essai 69
IV.3. Réalisation de circuit imprimé 74
IV.3.1. Tracé du circuit 74
IV.3.2. Transfert du circuit sur la plaque du cuivre 77
IV.3.3. Implantation des composants et soudure 80
IV.4. On présente les photos du CVS réalisé 83
IV.4.1. AIGUILLAGE/REDRESSEUR 83
IV.4.2. HACHEUR 85
IV.4.3. ONDULEUR 86
IV.5. Conclusion 87

Conclusion générale 88

Référence Bibliographique
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction Générale

Introduction générale

Le transport Algérien a consentie un effort exceptionnel durant la dernière


décennie, en matière de réalisation de grands projets d’infrastructures et d’équipements
publics, notamment dans le domaine ferroviaire. Pour répondre à ces défis, la politique
des transports privilégiée par le secteur se devait d’intégrer tous les modes de transport
pour dégager des synergies et renforcer la contribution du transport au développement
de l’économie nationale et de s’inscrire dans un plan national des transports à court,
moyen et long termes où la transition de locomotive à vapeur vers l’électrification côté
rural et le métro d’Alger et le tramway côté urbain.
Cette démarche, devrait permettre au secteur de disposer d’un cadre bien défini.
Cela lui permettant de jouer pleinement son rôle d’outil de développement social et
économique au niveau national et d’avantage concurrentiel au niveau international. Le
but est d’assurer des services de transport des personnes et des biens, plus compétitifs
en termes : de fréquence, de prix, de qualité de service, et de sécurité, soutenus par des
réseaux ferroviaires.
Le réseau de chemin de fer en Algérie s’étend sur 4598 km, et couvre 30 wilayas. Il
est aujourd’hui parmi les plus modernes d’Afrique. Il sert au transport de personne et de
marchandise. Pour assurer un développement croissant des réseaux ferroviaires,
l’ambition des pouvoirs publics est de connecter toute les villes d’Algérie entre elles par
le réseau ferroviaire. La SNTF met en service : 64 automotrices électriques, 416 voitures
voyageurs, 17 autorails diesel, 261 locomotives diesel et 14 locomotives électriques.
Les grandes lignes sont assurées par les locomotives diesels-électriques GM-EMD
et les voitures DEV.INOX. Les trains sont robustes et d’une puissance considérable pour
assurer les trajets de longues distances aller-retour. Le Coradia est un train polyvalent
grandes lignes bi-mode (diesel/électrique 25kV) avec une vitesse de 160 km/h ; d’une
longueur de 110 m, il comporte 6 voitures et offre une capacité de 254 passagers.
Problématique : Le transport ferroviaire est indéniablement un secteur clé pour
une meilleure intégration physique régionale. La question qui se pose : comment se fait le
choix de locomotives pour répondre à l’accès national de réduction des disparités socio-
économiques, énergétiques qui convient à la géométrie, le climat et l’environnement
algérien Est-Ouest ? Et es que les trains électro-diesel répondent à ces opportunités
sachant que le problème principal des trains électrique est la maintenance des
équipements électrique et électronique ?
Pour cela notre mémoire s’intitule : Etude et réalisation des convertisseurs
équipant le train electro-diesel,
Le premier chapitre présente des généralités sur les voitures électriques ainsi que
l’historique de développement d’électrification des locomotives électriques et divers

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Introduction Générale

créations de projets de trains en Algérie. Les systèmes d’installation et les équipements


nécessaires utilisés sont également cités.
Le traitement d’énergie électrique et l’étude de changement de forme et type de
tension en utilisant ces dispositifs électroniques : redresseur, hacheur et onduleur ; avec
des commandes convenables, sont présentés au deuxième chapitre.
Au chapitre trois, on présente les différentes simulations des convertisseurs
équipant les locomotives électro-diesel. On a simulé le fonctionnement du redresseur, du
circuit d’aiguillage, de l’onduleur et du hacheur. Les résultats de simulation montrent un
bon fonctionnement des convertisseurs.
Fort des résultats de simulation, l’étape de réalisation est entamée. Après tests sur
plaques d’essais les circuits de routage des différents convertisseurs sont développés sur
logiciel TCI. L’insertion, soudure et câblage et tests des cartes des différents
convertisseurs sont réalisés. Tout ceci est développé au chapitre quatre.
Notre travail est achevé par une conclusion générale.

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Chapitre I :
Généralités sur le
train électro-diesel.
Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

Chapitre I : Généralités sur le train électro-


diesel

I.1. Introduction
Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale habite en zone urbaine et
d’ici d’une dizaine d’année, ce chiffre passera à près de 70%, entre-temps, de nombreuses
villes se développeront et d’autres naîtront ; d’où vient la nécessité immédiate d’encadrer
une telle croissance pour qu’elle soit soutenable.
C’est dans ce contexte qu’on observe un intérêt croissant envers le développement
des moyens de transport capables d’appuyer le développement des transports urbains.
Parmi les outils de transport, nous trouvons le transport ferroviaire, qui s'effectue
sur des voies ferrées, ce qui comprend le train, le métro et le tramway …etc.

I.2. Histoire des chemins de fer algériens


La création du réseau ferroviaire nationale a été débutée en 1857 durant la
colonisation française de l'Algérie, et elle s'est franchir plusieurs étapes principales :
La concrétisation des projets de chemin de fer en Algérie, intervient le 8 avril
1857, par un décret du gouvernement français qui autorise la construction de 1 357 km
de voies ferrées dans sa colonie d'Algérie. Le premier chantier débute le 12 décembre
1859, il porte sur la construction de la ligne d'Alger à Blida. Sa gestion est confiée à la
société privée dénommée Compagnie des chemins de fer algériens. Les travaux de
construction sont également entrepris pour relier Oran à Saint-Denis-du-Sig ainsi qu'une
liaison entre le port de Philippeville (aujourd’hui. Skikda) et Constantine, mais les
problèmes financiers poussent la compagnie à en interrompre les travaux et à développer
la ligne d'Alger à Blida, qui sera ouverte le 8 septembre 1862.
La création d’une nouvelle campagne d'investissement est lancée à l'échelon national
le 18 juillet 1879, pour renforcer les lignes « d'intérêt général » avec comme objectif d'ajouter
1 747 km au réseau existant. La construction de ces lignes dites « d'intérêt local » est laissée à
la charge des investisseurs privés et des collectivités locales. Dans les trente années qui suivent,
2 035 km de lignes chemin de fer s'ajoutent en constituant le réseau ferroviaire algérien.

À partir du 27 septembre 1912, les réseaux des compagnies en faillite passent sous le
contrôle de la Compagnie des Chemins de fer algériens de l'Etat (CFAE). Elle exploite le réseau
ferroviaire avec la seule compagnie survivante, la filiale algérienne de la compagnie Paris-
Lyon-Méditerranée, la PLMA.

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le réseau ferroviaire algérien s'étend sur 5 015
km. Le service proposé est identique à celui de la Métropole, supérieur parfois: trains de nuit
composés de voitures-lits, trains rapides de jour INOX de style Mistral, diésélisation totale
contrairement à la SNCF qui utilise encore de nombreuses locomotives à vapeur.
La transition : Le 30 juin 1959, l'État français et l'OCFA signent une convention créant la
Société nationale des chemins de fer français en Algérie (SNCFA)
L'indépendance : La Société nationale des chemins de fer français en Algérie devient la
Société nationale des chemins de fer algériens (en gardant le même sigle SNCFA).
Le 31 mars 1976, l'état algérien divise la SNCFA en trois organismes distincts, La Société
nationale des transports ferroviaires (SNTF), la société nationale d'études et de réalisations de
l'infrastructure ferroviaire (SNERIF) et la société d’engineering et de réalisation des
infrastructures ferroviaires (SIF).Un nouveau programme d'investissement permet la réalisation
de 203 km de nouvelles lignes, le doublement de 200 km de voie sur la rocade nord et le
renouvellement de 1 400 km de voie et ballast.

À la fin des années 1990, la SNTF exploite un réseau de 3 500 km.


En 2005, l'agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements
ferroviaires (ANESRIF) est créée pour gérer un nouveau programme d'investissement
public avec l'objectif de porter le réseau à 12 500 km en 2025.

En 2010, 315 km de nouvelles voies sont ouvertes (Bordj Bou Arreridj à M'Sila, Ain Touta
à M'Sila, nouvelle ligne de Béchar), les lignes de banlieue d'Alger ont été électrifiées.

En 2015 sur un programme de 2 300 km de nouvelles lignes, 1 324 km sont en


travaux dont la majeure partie concerne la partie ouest de la boucle des hauts plateaux.
[01]

I.3. Présentation de la société nationale des transports ferroviaires


La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) est la société nationale
des transports ferroviaires algériens, elle est créée en 1976 pour la gestion du trafic et des
lignes ferroviaires nationales. Depuis 2005 une nouvelle société (l'ANSERIF) est
constituée pour la gestion du réseau, la SNTF s'est consacrée, en conséquence, au
transport de voyageurs et de marchandises. [02]
Le réseau des chemins de fer en Algérie s'étend sur un linéaire de 4 575 kilomètres
dont 3 854 kilomètres sont exploitées actuellement pour relier les grandes villes du pays :
Alger, Oran, Annaba, Constantine, Sétif, etc. Le réseau ferroviaire algérien a été parmi les
premiers réseaux installés en Afrique, son développement a pris un siècle : ayant
commencé en 1859 et retardé successivement par les deux guerres mondiales, en 1960 le
réseau ferré algérien totalisait 5 460 km en comptant ses branchements miniers. Le parc
roulant de la SNTF se composait de :

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

 14 locomotives électriques.
 154 locomotives diesels.
 59 locomotives de manœuvre.
 674 voitures.
 13 000 wagons tout types
 17 Autorail diesel hydraulique (CAF)
 64 Rames Automotrices électrique 25 kV/CA monophasé (STADLER).

I.4. Généralités sur les types des chemins de fer électrifies


I.4.1. Transit léger sur Rail (TLR)
Ou systèmes légers sur rail (SRL) sont mis en œuvre pour servir les grands pôles
résidentiels, ou pour servir les banlieues et les villes limitrophes. Donc, ils remplacent les
métros pour les moyennes distances. La tension d’alimentation est habituellement en 750
ou 1500 V CC. Pour assurer la compatibilité de l’équipement avec les lignes de métro
existantes, les trains légers on une composition fixe de véhicules électrique comme dans
un métro. Ce de ligne ferroviaire est exploite a une faible fréquence et une faible vitesse
comparent aux métros. Alors la puissance installes est l’ordre d’une fraction d’un MW/km.
[03]
I.4.2. Chemins de fer de la traction lourde
Elles sont dotées de rails de grande capacité, des locomotives lourdes ou des rames
automotrices à puissance absorbent dans la gamme des MW. Ce type bénéficie d’une
grande puissance installée qui varie en fonction du profil du terrain et du profil
d’exploitation des trains qui détermine leur nombre dans une section
d’approvisionnement. La marge de puissance s’étend d’un MW/km à quelque MW/km.
Les chemins de fer lourds représentent une gamme qui regroupe les lignes électrifies
(LGV ou vitesse modères) alimentes en CA a haute tension ou en CC qui présentent des
puissances installées très élevées par km. [03]
I.4.3. Trains à grand vitesse (TGV)
C’est un type de transport ferroviaire qui fonctionne beaucoup plus vite que le
trafic ferroviaire traditionnel, en utilisent un système intègre de matériel roulant
spécialisé et de voies dédiées. Bien qu’il n’existe pas de norme unique à l’échelle mondiale,
les nouvelles lignes de plus de 250 km/h et les lignes existantes de plus de 200 Km/h sont
largement considérées comme étant à grande vitesse. On peut étendre la définition pour
inclure des vitesses beaucoup plus faibles (par exemple, 160 Km/h dans des zones pour
lesquelles ces vitesses représentent encore des améliorations significatives. [03]

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

I.5. Commande des trains inter urbains Algériens par Alstom


Le Coradia Polyvalent destiné à l’Algérie est un train bi-mode (thermique et
électrique- 25kV) pouvant circuler à une vitesse de 160 km/h. D’une longueur totale de
110 mètres, le train comporte six voitures et offre une capacité de 265 passagers.
Coradia Polyvalent répond aux besoins de SNTF et de ses passagers. Il est adapté
aux conditions climatiques du pays (sable, températures extérieures) et dispose d’un
système de climatisation très performant. Par ailleurs, ce train dispose d’un plancher bas
facilitant l’accès et le déplacement à bord. Accessible à tous, et en particulier aux
personnes à mobilité réduite (PMR), il respecte la dernière norme STI PMR.
Enfin, l’architecture du train et sa motorisation performante permettent d’éliminer
les bruits et vibrations offrant un confort de voyage inégalé.
Le site d’Alstom à Reichshoffen en France assurera la conception, la fabrication et la
validation des 17 trains Coradia. Cinq autres sites en France participeront à ce projet :
Saint-Ouen pour le design, Le Creusot pour les bogies, Ornans pour les moteurs et
alternateurs, Tarbes pour les chaines de traction et Villeurbanne pour l’informatique
embarquée et l’information voyageurs.
Les trains d’Alstom de la gamme Coradia bénéficient de 30 ans d’expériences. Ses 3
000 trains ont parcouru plus de 4 milliards de kilomètres. [4]
I.5.1. Motorisation de Coradia Polyvalent

A- Schéma de principe du moteur :

Figure I.1 : Moteur catalogue 12LCS 2939 C [05]

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

B- Graphique du moteur de traction

Figure I.2 : Traction de Coradia Polyvalent [05]

C- Principales caractéristiques du moteur

Tableau I.1 : caractéristique du moteur [05]

Désignation du type de moteur de traction 12 LCS 2939C


Technologie Synchrone
Puissance nominale 450 KW ; 2,525 (rpm)
Couple continu 1,701 Nm
Transmission mécanique Couplage
Système de refroidissement Auto-ventile
Fermé / ouvert Fermé
Contour : Largeur*La taille*Longueur (mm) 600 * 550 * 680
Poids (Kg) 685

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

I.5.2. Bogie de Coradia Polyvalent

A- Schéma de principe de bogie :

Figure I.3 : Bogie CL 541 [06]

B- Principales caractéristiques du bogie

Tableau I.2 : Caractéristiques du bogie [06]

La vitesse de fonctionnement 160 à 200


(Kph).
Calibre de voie (mm). 1435
Type de bogie. Bogie moteur final : bande /
annonce conventionnelle.
Charge maximale par essieu 18,5/20
(T/a).
Poids (T). Bogie moteur : 9,2 ; Bogie de
remorque : 5.9
Hivérise (oui/non). Non.
Type de suspension primaire. Ressort hélicoïdal et bras oscillant

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

Type de suspension secondaire. airs rings.


Connexion carrosserie. Bogie moteur : pivot; Bogie de
remorque : barre.
Type de bogie moteur frein. Disques montes sur 4 essieux
(+freins de piste magnétique en
option).
Type de bogie de remorque de Disques montes sur 4 essieux
frein. (+freins de piste magnétique en
option).
Roue neuve portée (mm). 840/770

I.5.3. Traction de Coradia Polyvalent


C’est une traction ferroviaire à fréquence industrielle 25kv. Ce système est dérive
directement du réseau national de transport et de distribution a un niveau de tension
convenable, pour s’adapter à la demande de puissance, sans avoir besoin de changement
de fréquence ou de convention de puissance. Le niveau de tension, est habituellement
choisi au début de l’’intervalle de HTB, en fonction de la spécificité du pays, c’est-à-dire
autour de 130-170 kV. Les sous-stations se composent simplement des transformateurs
d’alimentation qui alimentent directement la ligne de traction.
Cependant, la charge monophasée de traction et la demande de puissance dans les
sous-stations produisent un déséquilibre de charge sur les lignes triphasées HTB, ce qui
va engendrer un déséquilibre de tension. La solution générale consiste à relier les sous-
stations successives à des paires de phases déférentes sur une ligne HT dédiée, de sorte
que la charge de traction globale soit en quelque sorte équilibrée. Il est clair que même
déséquilibre de quelque % peuvent être présentes.

I.6. Évolution des schémas de puissance en traction électrique


Au début, on a adapté l’alimentation au moteur à courant continu faute de mieux,
puis on a adapté le moteur et son contrôle aux nouvelles tensions d’alimentation
alternatives haute tension et récemment les performances des composants de contrôle et
l’électronique de puissance ont permis de choisir les moteurs triphasés sans collecteur les
plus performants quelle que soit l’alimentation. La figure (I.4) et le tableau (I.3) résument
de 1880 à 2010 la situation. Toutes les tensions d’alimentation du passé subsistent sauf
le triphasé à fréquence fixe, et l’on peut penser qu’il en sera encore ainsi pour longtemps
car on n’ose pas imaginer ce que coûterait la standardisation à une seule tension
alternative haute tension en Europe, d’ailleurs laquelle 25 kV-50 Hz ou 15 kV-16,7Hz.

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

Côté moteur de traction, la situation est plus aisée : le moteur asynchrone à cage
économique et robuste s’impose quasiment partout, sauf quand la place manque dans le
bogie ; on va alors chercher la dernière technologie du moment, le moteur synchrone à
aimants permanents MSAP plus compact et plus performant encore.
Pour l’interrupteur électronique, l’IGBT a détrôné thyristors et GTO depuis près
de dix années et rien pour le moment n’apparaît à l’horizon pour le remplacer. Même si
on parle depuis quelque temps du carbure de silicium, il faudra encore attendre. [07]

Figure I.4 : Historique des technologies utilisées en traction électrique.

Tableau I.3 : Évolution des schémas avec les différents types de moteurs de traction

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

I.7. Alimentation électrique


Les trains aptes à la grande vitesse (TAGV) fonctionnent grâce a l’électricité. Celle-
ci transite par plusieurs dispositifs décrits dans cette fiche. Le système d’alimentation
électrique d’une ligne ferroviaire est constitue de trois élément principaux :
 Les sous-stations,
 Les caténaires,
 Le pantographe,
Principe de fonctionnement de la traction électrique, voir figure I.5 :

Figure I.5 : Schéma global de la traction électrique.

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

I.7.1. Sous-station
Point névralgique du système d’alimentation électrique, les sous-stations
d’alimentation électrique doivent garantir une qualité constante du courant et répondre
aux exigences d’énergie des TGV.
Elles couvrent en moyenne les besoins d’alimentation électrique sur environ de 60
Km, c’est pour cette raison que cette alimentation se fait à partir de lignes a Très Haute
Tension [THT].
Le rôle de la sous-station est de transforme le courant THT en courant de traction
de 25000 Volts.
Une sous-station comporte plusieurs éléments :
 une partie assurant l’interface avec le réseau RTE 400/225 kV,
 un transformateur « produisant » les 25 000 Volts de la caténaire,
 une partie assurant les protections électriques et le contrôle commande.
La gestion des différentes sous-stations est assurée à distance par une centrale sous-
station.
Les lignes nouvelles utilisent une alimentation dite 2 x 25 kV. Elle permet
d’augmenter la distance séparant deux sous-stations. Ainsi, pour alimenter les 410 km de
lignes nouvelles et les 40 km de raccordements du GPSO, seules 6 sous-stations vont être
utilisées. L’installation d’une sous-station nécessite environ 1 hectare. Elle dispose d’une
puissance de 50 MW en moyenne. Son dimensionnement s’effectue en prenant en compte
les prévisions de trafic sur la ligne, les variations de vitesse des trains (accélération…), et
surtout le nombre de kilomètres de LGV à alimenter de part et d’autre de la sous-station.
I.7.2. Caténaires
Un système caténaire est un ensemble de câbles soutenu par des supports. On
distingue le câble porteur du fil de contact. Ce dernier est suspendu au câble porteur par
des pendules. Il doit être situé à une hauteur constante. La caténaire distribue le courant
à la locomotive. Le point de contact s’effectue à l’aide d’un appareil appelé pantographe.
Pour une parfaite transmission de puissance, ce contact doit être le plus continu possible.
Les caténaires sur les lignes existantes du territoire de GPSO possèdent un support
caractéristique en forme d’ogive : on l’appelle « caténaire midi ».
I.7.3. Pantographe
Le pantographe capte le courant sur la caténaire et le transmet à la locomotive. Il est
fabriqué en alliages légers comportant du carbone et du cuivre. Il a une forme en « Z» et
un archet au sommet.
Des ressorts permettent de maintenir l’archet sur la caténaire avec une pression la
plus constante possible.

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

I.7.4. Alimentation électrique de Coradia Polyvalent


La puissance est fournie au train par un système de caténaire aérien fonctionnant à
une tension nominale de 25 kV. La fixation mécanique directe des conducteurs sur des
transversaux provoquant des étincelles qui détériorent la ligne de contact et le collecteur
de courant les lignes ferroviaires lourdes ou a grande vitesse évite ce problème par
l’emploi de la caténaire. [8]
Le système de caténaire ou la caténaire tout court, se compose d’un conducteur
longitudinal (ligne de contact) fabrique en cuivre dur étire, suspendu a travers plusieurs
pendules d’un câble porteur qui rapproche le chemin naturel du fil tendu entre deux
points, appelé courbe caténaire. [9]
La caténaire elle-même est supportée par des poteaux espaces au maximum de 75
m. pour assurer une usure uniforme de la bande conductrice fixée sur la surface de
pantographe, le conducteur de contact glisse en balayant la plupart de cette bande. [10]

Figure I.6 : Caténaire d’une LGV de la SNCF alimente par 25 kV [11]

 Section neutre
Sur les chemins de fer lourds ou de grandes vitesses, il est nécessaire d’alimenter
différentes zones de la voie à partir de déférentes phases ou déférents réseaux électrique,
dont la synchronisation ne peut être garantie, pour alléger le déséquilibre des phases du
système d’alimentation externe. Un simple isolateur de section ne suffit pas dans ce cas,
puisque le pantographe relie brièvement les deux sections (Tension composée supérieur
à la tension normale maximale). Donc, on utilise des sections de séparations qui se
composent de deux isolateurs de section montés dos à dos et mis a la terre.

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

Figure I.7 : Section neutre sur une caténaire de 25 KV, Siemens AG [12]

I.8. Système d’électrification des lignes ferroviaires


Selon la directive BS EN 50122-1-2011+A2 [12], un système de traction électrique
est un réseau de distribution électrique exploite par une ligne ferroviaire pour faire
acheminer l’énergie électrique aux différents véhicules de la voie ferre. Les limites
électriques du système sont le point de contact l’organe du captage du courant [13]. Ce
système peut comporter :
 des systèmes de ligne de contact.
 Des circuits de retour du système de traction.
 Des rails d’un système de traction non électrifier, qui sont au voisinage et ils sont
lies électriquement aux rails d’un système de traction électrique.
 Des installations électriques qui sont alimenté par des lignes de contact soit
directement soit par l’intermédiaire d’un transformateur.
 Des installations des sous-stations qui sont utilisé uniquement pour l’alimentation
directe des lignes de contact.
 Des installations électriques des sous-stations d’interconnexion.

I.9. Différents systèmes d'électrification


Les systèmes d’électrifications sont classés selon quatre principaux paramètres :
 Le niveau de tension d’alimentation.
 La nature du courant d’alimentation.
 La nature du système de contact.
 La nature du système de collection d’énergie. [14]

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

 Génération A : Retour par rail

Figure I.8 : Principe de Retour par rail.

 Génération B : Retour par conducteur

Figure I.9 : Principe de retour par conducteur

 Génération C : Transformateur suceur + retour par rail

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

Figure I.10 : Transformateur suceur + retour par rail.

 Génération D : Transformateur suceur + Conducteur de retour :

Figure I.11 : Transformateur suceur + Conducteur de retour.

En Algérie, le système d’électrification préconise pour l’alimentation du train


régional est le système de génération B : retour par conducteur.

I.9.1. Principe d’utilisation des transformateur boost

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Chapitre I Généralités sur le train électro-diesel

Transformateur secteur : de rapport un dont l’un des enroulements est monté en


série avec la ligne de contact, et l’autre enroulement en série avec un conducteur spécial
de retour isolé pour drainer le courant des rails et de la terre dans le conducteur de retour,
afin de réduire les courants vagabonds.
Le principe de fonctionnement du transformateur secteur est base sur deux
enroulement identiques couples magnétiquement, c’est-a-dire un transformateur
monophasé avec un rapport de transformation unitaire. Les paramètres décrivant son
fonctionnement sont l’inductance propre de chaque enroulement, l’inductance mutuelle
(ou en d’autres termes l’inductance magnétisante) et le facteur du couplage magnétique.
L’augmentation du couplage magnétique et de l’inductance magnétisante réduit le
courant magnétisant ce qui implique une bonne correspondance entre les deux courants.
On peut dire que pour un couplage assez large près de l’unité, les deux enroulements
portent des courants identiques. Puisque l’un des deux enroulements est en série avec les
conducteurs d’alimentation aérienne, le courant dans l’autre enroulement est force d’être
égal tout en tirant le courant de retour des rails de roulement ou le conducteur de retour.
L’inductance mutuelle ou magnétisante doit être grande non seulement pour
réduire le courant magnétisant, mai pour fonctionner comme une source de courant sur
le circuit de traction tout en appelant le courant de retour par une large impudence
supérieur à celle du circuit de traction. L’effet du transformateur seceur sur l’impédance
de la ligne de traction est de l’augmenter par son parasite.
Le rapprochement du conducteur portant le courant de retour le plus près possible
des conducteurs actifs présente plusieurs avantages. Premièrement, l’inductance
mutuelle entre les deux parties (phase et retour) du circuit de traction est minimisée, de
même que la chute de tension inductive, qui présente le terme de chute de tension
prépondérant dans les chemins de fer à CA. En effet, les émissions du champ magnétique
et la tension induite sur les installations voisines (Perturbation électromagnétiques) sont
également minimisées, ce qui est également proportionnel à l’inductance mutuelle. [03]

I.10. Conclusion
Dans ce chapitre on a présenté l’état de l’art des chemins de fer, en commençant par
l’historique des trains électrifiés puis les différentes caractéristiques des équipements
(moteur, bogie) pour garantir la propulsion de matériel roulant ; ensuite, on a enchainé
avec plusieurs architectures des systèmes d’alimentation en clarifiant leurs principaux
composants et convertisseurs statiques utilisés qui sont illustrés dans le chapitre suivant.

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Chapitre II :
Généralités sur les
convertisseurs
statiques.
Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

Chapitre II : Généralités sur les convertisseurs


statiques.

II.1.Introduction
L’électronique de puissance est une branche de l’électrotechnique. Elle concerne
les dispositifs (convertisseurs) permettant de changer la forme de l’énergie électrique.

Les convertisseurs statiques sont des circuits électroniques utilisant des semi-
conducteurs de puissance en régime de découpage pour traiter l’énergie électrique à
haut rendement et assurer les fonctionnalités suivantes :

 Transformation : génération d’une tension alternative à partir d’une source


continue et vice versa.
 Régulation : alimentation constante d’une charge à partir d’une source variable.
 Adaptation : alimentation d’une charge basse tension à partir d’une source à
haut tension et vice versa.

Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs a semi-


conducteur, permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un
transfert d’énergie entre une source d’entrée et une source de sortie.

II.2.Généralités sur les convertisseurs statiques

II.2.1. Définition
Un convertisseur statique est un système permettant d'adapter la source d'énergie
électrique à un récepteur donné.
Un convertisseur statique comporte essentiellement :
 Des interrupteurs électroniques fonctionnant, de manière périodique, en régime
de commutation (tout ou rien).

 Des éléments réactifs (inductances et/ou condensateurs) permettant le stockage


intermédiaire de l’énergie électrique. [15]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.2.2. Symbole

Figure II.1 : Structure des convertisseurs statiques [16]

II.2.3. Origine des convertisseurs de puissance électrique


Les premiers convertisseurs de puissance électrique ont été réalisés avec des
machines électriques couplées mécaniquement.
Une machine à courant alternatif d'une part (de type synchrone ou asynchrone)
couplée au réseau permettait de convertir l'énergie électrique en énergie mécanique à
vitesse fixe.
Une machine à courant continu d'autre part dont l'excitation commandée
permettait de disposer d'une tension continue variable en sortie.
Le développement des composants de puissance au milieu du 20 eme siècle
(électronique de puissance) a permis de développer des convertisseurs de puissance
électrique sans machines tournantes. [17]
La technologie des composants utilisés (semi-conducteurs) ne cesse d'évoluer :
 faible coût.
 puissances commutées élevées.
 facilité de contrôle.

II.2.4. Fonctionnement des convertisseurs statiques


 Modifier la nature des grandeurs électrique (CC-CA).
 Régler la puissance d’un système électrique.
 Assurer conjointement, en cas de besoin, la modification de la nature et le
réglage de la puissance électrique. Voir figure II.2.

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

Figure II.2 : Principe de fonctionnement [16]

II.2.5. Classification des convertisseurs statiques


La conversion électrique fait selon leur nature de l’énergie électrique et la
nécessite de la charge, la figure II.3 indique ça :

Source Onduleur Source


Contin Altern
ue atif

Hacheur
Gradateur
Syclo-
Convertisseur

Source Source
Contin Altern
ue Redresseur atif
(a)
(b) Organigramme d’un convertisseur statique.

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

(c) différents types des convertisseurs statiques.

Figure II.3 : Présentation d’un convertisseur statique [17]

II.3.Interrupteurs à semi-conducteur
L’électronique de puissance utilise des composants semi-conducteur pour réaliser
les fonctions de commutation (interrupteurs) chargées d’adapter les tensions et les
courants issus d’un réseau de distribution pour satisfaire les besoins de la charge à
alimenter.

Figure II.4 : Présentation des interrupteurs à semi-conducteur [18]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.3.1. Interrupteur non commandé

II.3.1.1. Diode (interrupteur à deux segments)


La diode de puissance figure ci-contre est un composant électronique
unidirectionnel non commandables (ni à la fermeture ni à l’ouverture). Elle n’est pas
réversible en tension et ne supporte qu’une tension anode-cathode négative (Vak < 0) à
l’état bloqué. Elle n’est pas réversible en courant et ne supporte qu’un courant dans le
sens anode-cathode positif a l’état passant (Iak >0). [19]

Figure II.5 : interrupteur à deux segments

II.3.2. Interrupteur commandé

II.3.2.1. Transistors (interrupteur à deux segments)


Les transistors sont des interrupteurs commandables à l'amorçage (interrupteur
fermé) ou au blocage (interrupteur ouvert).

Commande du transistor : pour alimenter la base du transistor, il faut réaliser un


montage électronique délivrant un signal en créneaux avec un rapport cyclique réglable.
Il s’agit d’un oscillateur. [20]
Il existe différentes technologies de transistor :
a) Transistor bipolaire
Le transistor bipolaire est réalisé dans un monocristal comportant trois zones de
Dopage différentes, voire figure II.6 (a).
Pour polariser correctement un transistor, il faut que :
 La jonction entre B et E soit polarisée dans le sens direct,
 La jonction entre C et B soit polarisée dans le sens inverse. Voir figure II.6(b) [21].

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

(a) Réalisation du transistor (b) Polarisation du transistor


Figure II.6 : Schéma de principe de transistor
b) Transistor MOS et MOSFET
Les MOSFET sont des transistors similaires au TEC à jonction, mais pour lesquels la
grille est totalement isolée du canal.
Composant unipolaire très faibles dimensions (technologie submicronique) très
faible consommation fabrication « simple ».
⇒ Composants dominants en électronique numérique intégrée (mémoire, μ
processeurs, circuit mixtes). [22]
Le principe de fonctionnement du transistor MOS ou MOSFET (Metal Oxide
Semi-conducteur Field Effect Transistor) (Figure II.7) repose sur l’application d’un
champ électrique sur une structure métal-oxyde-semi-conducteur. Il comporte quatre
accès : la grille (ou gate en anglais), le drain (Drain), la source et le substrat (ou Bulk).
L’ensemble des caractéristiques du transistor MOS sont principalement liées à
l’épaisseur d’oxyde tox, ainsi qu’aux dimensions géométriques de la grille, largeur W
(Width) et longueur L (Length). Le drain et la source permettent un accès au semi-
conducteur afin de former le canal de conduction. La connexion au substrat est
conventionnellement utilisée pour bloquer les diodes parasites qui génèrent des
courants de fuites. [23]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

Figure II.7 : Caractérisation du MOSFET [24]


La différence de potentiel entre la grille et le semi-conducteur génère des charges
à l’interface de l’oxyde et crée ainsi un potentiel de surface (S) dans le semi-conducteur.
Le transistor MOS fonctionne suivant différents modes en fonction du potentiel de
surface répertorié dans la figure II.8 :
 L’accumulation correspond à un potentiel de surface négative. Il provoque une
forte migration des trous (Holes en anglais) à l’interface générant un excès de
charges positives.
 La déplétion correspond à un potentiel de surface nul, rendant les atomes à leur
état naturel (sans excitation).
 L’inversion correspond à un potentiel de surface positif qui provoque une
augmentation de la concentration d’électrons (charge négatives). Deux régions se
distinguent. La faible inversion (Weak inversion en anglais) dispose d’une faible
concentration d’électrons. La forte inversion (Strong inversion en anglais)
dispose d’une forte concentration d’électrons. [25]

Figure II.8 : Présentation chimique du MOSFET [26]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

c) Transistor IGBT
Transistor bipolaire à grille isolée est le mariage de bipolaire et du MOS
comme on se trouve dans la figure II.9, le transistor bipolaire assure une chute de
tension a l’état passant (Vce) plus favorable que le MOS. Par contre, c’est le MOS qui est
plus avantageux en raison de sa commande en tension. Un transistor hybride,
Commande MOS en tension et circuit de puissance bipolaire, Permet de meilleures
performances : c’est le transistor IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor). [27]

Figure II.9 : Schéma de principe de IGBT.

d) Choix des Transistors

Figure II.10 : Choix de transistor à partir de puissance en fonction de fréquence [28]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.3.2.2. Thyristor (interrupteur a trois segments)


Un thyristor comporte trois bornes : l’anode A et la cathode K, entre les quelles
il joue le rôle d’interrupteur, et la gâchette G qui forme avec la cathode l’accès de
commande, voir la figure II.11 :

Figure II.11 : Démonstration du segment de Thyristor [29]

 _En l’absence de signal de commande (c’est-à-dire à courant iG nul), le composant


est bloqué lorsque la tension v est négative (branche OD), le reste si v devient
positive (branche OB).
 Lorsque la tension v est positive, on peut passer d’OB à OA en envoyant un courant
de commande iG positif. La fermeture de l’interrupteur s’effectue donc par injection
d’un courant de commande comme pour le transistor. Mais, dès que le courant i
dépasse une certaine valeur appelée « courant d’accrochage », le composant se
verrouille à l’état passant et on peut supprimer la commande sans entraîner un
retour sur la branche OB.
 Le retour à l’état bloquant ne peut s’opérer que de manière spontanée par passage
de la branche OA à la branche OD. Le point de fonctionnement doit ensuite se
maintenir sur cette branche pendant un temps suffisant, appelé temps de
désamorçage, pour que le thyristor reste bloqué quand la tension v redevient
positive. [29]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.4.Types des conversions

II.4.1. Conversion AC/CC (Redresseur)

II.4.1.1. Définition
Un pont redresseur est un convertisseur statique qui permet d’alimenter une
charge sous tension unidirectionnelle de valeur moyenne à partir d’une source de
tension alternative.
Ce pont redresseur est donc un convertisseur statique ALTERNATIF - CONTINU.

II.4.1.2. Trois type de montage redresseur


Pour obtenir une tension continue, on redresse un ensemble de q tensions
alternatives, d'ordinaire supposées sinusoïdales et formant un système polyphasé
équilibré (nombre de phases q).
Ces tensions peuvent être les tensions aux bornes d'un alternateur.
Généralement, elles sont fournies par le réseau monophasé ou, plus souvent, par le
réseau triphasé, d'ordinaire par l'intermédiaire d'un transformateur.
On distingue trois types de montages, voir la figure II.12 :
 Pq : montages avec source en étoile et un seul commutateur ou redresseur
"simple alternance" ;
 PDq : montages avec source en étoile et deux commutateurs ou redresseurs "en
pont" avec source étoilée ;
 Sq : montages avec source en polygone et deux commutateurs ou redresseurs "en
pont" avec source polygonale.
 La figure I-12 donne le schéma électrique des montages P3, PD3 et S3. Ces trois
montages sont le plus communément utilisés pour le redressement de tensions
triphasées.
Remarque:
· L’indication du type (P, PD ou S) suivie de celle du nombre q de phases suffit à
caractériser un redresseur.
· Le montages de type Sq ne seront pas étudiés dans ce mémoire. [30]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

Figure II.12 : Redresseurs triphasés : (a)P3, (b) PD3, (c) S3 [30]

II.4.2. Conversion CC/CC (Hacheur)

II.4.2.1. Définition
Les convertisseurs continu-continu ont pour fonction de fournir une tension
continue variable à partir d'une tension continue fixe. La tension continue de départ
peut être un réseau alternatif redressé et filtré, une batterie d'accumulateurs, une
alimentation stabilisée…
On distingue deux types de convertisseurs continu-continu. Ceux qui sont non
isolés, que l'on appellera hacheurs, et ceux qui comportent un transformateur assurant
l'isolation galvanique, que l'on appelle alimentations à découpage (cas des alimentations
de PC…). Par la suite, nous n’étudierons que les premiers. [31]

II.4.2.2. Le rapport cyclique « ࢻ »


Le rapport cyclique est défini comme le temps ‫ܜ‬ி pendant lequel l’interrupteur est
ferme divise par la période de fonctionnement du montage T.
‫ࡲܜ‬
ࢻൌ ࢀ

(II.1)

La valeur de rapport cyclique :

૙൑ ࢻ൑ ૚ (II.2)

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.4.2.3. Types des hacheurs


Tableau II.1 : paramètres des différents convertisseurs DC-DC [31]

Type Fonction Interrupteur Diode Transformateur Complexité

Buck Abaisseur 1 1 Non Faible

Boost Elévateur 1 1 Non Faible

Buck- Abaisseur/ 1 1 Non Faible


Boost Elévateur

Flyback Abaisseur/ 1 1 Oui Moyenne

Elévateur

Half Abaisseur/ 1 1 Oui Moyenne


Forward Elévateur

Push Abaisseur/ 2 2 Oui Forte


Pull Elévateur

Half Abaisseur/ 2 4 Oui Forte


Bridge Elévateur

Full Abaisseur/ 4 4 Oui Forte Très


Bridge forte
Elévateur

a) Hacheur série (abaisseur de tension)’’BACK’’

1- Définition

Le hacheur série est un convertisseur direct DC–DC, La source d'entrée est de type
tension continue et la charge de sortie continue de type source de courant.
L'interrupteur K1 peut être remplacé par un transistor puisque le courant est toujours
positif et que les commutations doivent être commandées (au blocage et à l'amorçage).
[32]

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

2- Schéma de principe

Figure II.13 : Schéma de principe de hacheur série [31]

3- Valeur moyenne de la tension

ࢂࡿ ൌ ࢻࢁ (II.3)

La valeur moyenne de la tension ܸௌ peut être ajustée en jouant sur la valeur du


rapport cyclique .

Figure II.14 : Signal de l’horloge avec niveau haut et bas. [31]

Quand on fait varier ߙde 0 à 1, ܸௌ varie linéairement de 0 à u, voir la figure II.15 .

Figure II.15 : Fonction ࢂࡿ ൌ ࢌሺࢻሻ

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

4- Forme d’onde

Figure II.16 : Chronogrammes des formes d'ondes de courants et tensions pour convertisseur
« Bcuk »

b) Hacheur parallèle (survolteur)’’BOOST’’

1- Définition

Dans cet hacheur, la tension moyenne de sortie est supérieure à la tension


d'entrée, d'où son nom. Cette structure demande un interrupteur commandé à
l'amorçage et au blocage (bipolaire, MOS, IGBT…) et une diode (amorçage et blocage
spontanés).

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

2- Schéma de principe

Figure II.17 : Schéma de principe du hacheur parallèle [33]

L'inductance permet de lisser le courant appelé sur la source. La capacité C


permet de limiter l'ondulation de tension en sortie, on trouve dans la figure II.17.

II.4.3. Conversion CC/AC (Onduleur)

II.4.3.1. Définition
Un onduleur, appelé aussi convertisseur, est un dispositif de l’électronique de
puissance, qui assure la conversion continue-alternative. On distingue les onduleurs de
tension et les onduleurs de courant en fonction de la source continue mais ce sont les
onduleurs de tension qui sont les plus répandus dans les systèmes industriels et dans
toutes les gammes de puissance (de 1kWc à plusieurs MWc) [34].

II.4.3.2. Schéma de principe

Figure II.18 : Principe de l’onduleur

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.4.3.3. Classification
Les onduleurs sont classés en deux grandes catégories :
- Onduleurs autonomes : impose sa propre fréquence à la charge.
- Onduleurs non autonomes : par opposition, un onduleur assiste (redresseur avec
transfert d’énergie du continu vers l’alternatif) voit sa fréquence impose par celle du
réseau su lequel il est branche. [35]

II.4.3.4. TYPES D’ONDULEUR


 Coté commande : il existe trois types
 Onduleur à commande pleine onde (commande symétrique) ;
 Onduleur à commande décalée ;
 Onduleur à modulation de largeur d’impulsion ;
 Coté puissance : on trouve aussi trois types :
 Onduleur on demi pont ;
 Onduleur avec transformateur à point milieu (isolé) ;
 Onduleur on pont complet ;

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

1. Commande symétrique

Il s’agit d’actionner alternativement les interrupteurs K1 et K2 durant des


intervalles de temps réguliers.

Montage : Chronogrammes :

Relations :
i = i1 - i2
V - v1 – u = 0
V + u - v2 = 0
i=u/R
Analyse :
• de 0 à T/2
K1 est fermé  v1 = 0
K2 est ouvert  i2 = 0
u=V
i = i1 = V/R
v2 = V + u = 2.V
• de T/2 à T
K1 est ouvert  i1 = 0
K2 est fermé  v2 = 0
 u = -V
i = -i2 = -V/R
v1 = V - u = 2.V

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

2. Commande décalée :

L’idéal serait d’obtenir une tension de sortie u de forme sinusoïdale. La commande


décalée fournit un signal plus proche de la forme sinusoïdale que la commande
précédente.

Figure II.19 : Forme d’onde de commande décalée.

La forme d’onde obtenue avec une commande décalée est plus proche d’une forme
sinusoïdale que les créneaux obtenus avec la commande symétrique, voir figure II.19.
[36]

II.5.Architecture de l’onduleur
a. Onduleur en demi-pont

On utilise deux interrupteurs bidirectionnels en courant (Thyristor associé à une


diode en antiparallèle) et une source de tension à point milieu obtenue grâce à des
condensateurs pour pouvoir réaliser un onduleur en demi pont, voir figure II.20.
L’interrupteur peut être un transistor (Mosfet ou IGBT) équipé d’une commande
automatique de blocage lors de l’annulation du courant le traversant associé à une diode
en antiparallèle.
C1, C2 ont la même capacité C et constituent un diviseur de tension, on obtient
deux tensions sensiblement constantes est égales à E/2
Si 0 < t< T/2 : Th1 fermé, Th2 ouvert,

(II.4)
Si T/2 < t< T : Th2 fermé, Th1 ouvert,

(II.5)

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

Réc

U
T D

Figure II.20 : Schéma d’un onduleur en demi-pont

b. Onduleur avec transformateur à point milieu

La figure (II.21) montre un montage d’un onduleur avec transformateur à point


milieu utilisant des thyristors, son principe de fonctionnement est basé sur la
commutation forcée. Th1 et Th2, sont à l’état passant à tour de rôle, ce qui produit des
impulsions de courant de sens inverse, I1 et I2, dans les deux moitiés du primaire du
transformateur. On obtient, au secondaire du transformateur, une tension alternative de
forme rectangulaire. Le condensateur de commutation C empêche les deux thyristors de
laisser passer le courant en même temps, de sorte qu’il provoque le blocage d’un
thyristor lorsque l’autre s’amorce.
L’inductance de lissage L tend à garder un courant constant dans le circuit. Il en
résulte que les courants I1 et I2 sont égaux et de forme rectangulaire.
Si Th1 fermé, Th2 ouvert

(II.6)
Si Th2 fermé, Th1 ouvert

(II.7)
n1 : nombre de spire du primaire.

n2 : nombre de spire du secondaire.

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

Figure II.21 : Schéma d’un onduleur avec transformateur à point milieu

C. Onduleur en pont complet [37]

Le montage comprend quatre interrupteurs commandés ainsi que quatre diodes


montées en parallèle inverse aux bornes des interrupteurs. Si on prend le cas des
thyristors on ajoute les circuits d’amorçage ou de blocage.

h
Réc

Figure II.22 : Schéma d’un onduleur en pont complet

Pour : 0< t < T/2, (Th1et Th4 sont fermés, Th2et Th3 sont ouverts)
(II.8)
Pour : T/2 < t < T, (Th2 et Th3 sont fermés, Th1 et Th4 sont ouverts)
(II.9)

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.6.Réparation d’un convertisseur statique (CVS)


Un convertisseur statique est un système permettant d'adapter la source d'énergie
électrique à un récepteur donné en la convertissant. Les premiers convertisseurs de
puissance électrique ont été réalisés avec des machines électriques couplées
mécaniquement. Avec l'apparition des semi-conducteurs et de l'électronique de
puissance, avec les diodes, les transistors, thyristors etc. Les systèmes de conversion
deviennent de plus en plus élabores et ne nécessitent plus de machines tournantes.
Il assure souvent la conversation de la tension d’alimentation HT distribuée par la ligne
de train en tension alternative triphasées 380V, 50HZ. Ces tensions seront ainsi
directement réutilisables pour :
 L’alimentation du système de climatisation des voitures (pour une température
comprise entre 20 et 50°C)
 Ou l’alimentation du chauffage (pour une température au dessous de 20°C).
 Le convertisseur statique qui fait l’objet de ce travail est composé de :
 Hacheur
 Onduleur
 Aiguillage
 Platine.
L’entretien qu’on a effectué de ce convertisseur statique de puissance a fait l’appel
d’un véritable dépannage des sous unités suivantes :
 Soufflage des 02 coffrets HT et BT
 Remplissage des deux moto-convertisseurs statiques
 Remplacement de jeu des cartes de commande
 Remplacement des trois territoires onduleurs
 Remplacement du territoire PLH, EXH et AIG
 Mise en route du Convertisseur statique.

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

(a) Aperçu global du CVS.

(b) Circuit de commande CVS.

Figure II.23 : Schéma d’un convertisseur.

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

FIGURE II.24 : Architecture du CVS

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Chapitre II Généralités sur les convertisseurs statiques

II.7.Conclusion
Ce chapitre a traité l’essentiel de l’électronique de puissance assurant le passage
d’une forme d’onde à une autre. Plusieurs types de convertisseurs statiques ont été mis
en œuvre afin de satisfaire les différents types de charge (éclairage, prise de courant AC,
climatisation…etc.).
La simulation des convertisseurs équipant le train électro-diesel sera entamé au
chapitre trois.

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Chapitre III :
Simulation
des
Convertisseurs
Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Chapitre III : SIMULATION DES


CONVERTISSEURS

III.1. Introduction
La simulation occupe actuellement une place importante dans le monde
d’apprentissage. Elle permet de gagner du temps et fournir un environnement
approximatif qui remplace des matériels didactiques. Le choix de logiciels Matlab
Simulink et Isis Proteus a surtout un but pédagogique de fonctionnement des principaux
composants électroniques, ils apportent la connaissance nécessaire pour pouvoir
assembler et tester les résultats des circuits électroniques. Le but de ce chapitre c’est
dessiner les schémas électroniques des convertisseurs étudiés, de les simuler pour
réaliser les circuits imprimés correspondants.

III.2. Simulink Matlab


Définition de logiciel MATLAB est un logiciel de calcul matriciel à syntaxe simple
; peut être considéré comme un langage de programmation adapté pour les problèmes
scientifiques, grâce à ses fonctions spécialisées. C’est un interpréteur, car ses instructions
sont interprétées et exécutées ligne par ligne; possède des bonnes capacités graphiques
pour présenter des résultats ou pour créer des applications.
Représentation de la tache Simulink
C’est l’extension graphique de MATLAB permettant de travailler avec des schémas
en blocs, pour modéliser et simuler des systèmes ; la relation Matlab-Simulink est
représentée dans la figure III.1 suivante :

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Figure III.1 : Représentation des tâches au niveau de Matlab [38].

La simulation sera un moyen utilisé pour montrer l’influence de la démarche et la


structure des paramètres et des caractéristiques électriques. Les résultats seront
uniquement basés sur les problèmes de tenue en tension, il reste un travail de conception
sur le fonctionnement en conduction du composant des convertisseurs utilisés dans la
suite :
III.2.1. Redresseur PD3 non commandé
Un redresseur est un convertisseur direct tension/courant. L’entrée est une source
de tension réversible en courant et en tension. La sortie est une source de courant
réversible en tension. Il s’agit d’une conversion de l’énergie alternative en énergie
continue. Les composants utilisés sont des diodes. Parmi les trois configurations
existantes (parallèle, parallèle double et série), seul le montage parallèle double sera
développé dans notre chapitre.
Les diodes Di à cathode commune choisissent parmi les tensions à redresseur, celle
qui est la plus positive. Ce qui donne VA-VN tandis qu'au même moment les diodes Dj à
anode commune choisissent, parmi ces tensions celle qui est la plus négative, ce qui donne
VA-VN. La tension redressée sera alors : UC=VA-VB= (VA-VN)-(VB-VN).
Elle est périodique et formée de 6 calottes de sinusoïde par période T. Donc sa
période est T/6 et dans chaque période T, deux diodes conduisent à la fois.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

P=6 ; Q=3. La figure (II.2) illustre un pont redresseur triphasé double alternance à 6
diodes :

chargeUne
résistive
Source

Redresseur
triphasé à 6

Figure III.2 : Schéma d’un redresseur triphasé double alternance (non commandé).

Source triphasé [39]

ܸଵ ൌ ܸ√2 •‹߱‫ݐ‬ (III.1)


Avec : ߱‫ݐ‬ൌ ʹ ߨ݂

ܸଶ ൌ ܸ√2•‹ሺ߱‫ݐ‬െ ʹ ߨȀ͵ ሻ(III.2)


ଶగ
ܸଷ ൌ ܸ√2•‹ሺ߱‫ݐ‬൅ ) (III.3)

Redresseur triphasé
Les fonctions de connexions des interrupteurs fij que sont les diodes sont celles de
la figure (III.1) en commande simple pour le cas particulier où߱‫ݐ‬଴ ൌ ߮ ൌ Ͳ.
Le redresseur triphasé classique n'utilise pas le neutre. Pour un réseau 230V/380V,
il y a 380V entre 2 entrées du redresseur. En effet, entre 2 entrées, il y a toujours une
tension composée (U =380V).Un redresseur non commandé, cela veut dire qu'on ne peut
pas régler la tension de sortie moyenne pour une tension d'entrée donnée.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

La valeur moyenne de la tension de sortie :


೅ ೅
ଵ ଵ
൏ ܸ‫ݏ‬ሺ‫ݐ‬ሻ൐ൌ ೅ ∫ష೅ ܷଵଶ(‫)ݐ‬
݀‫ݐ‬ൌ ೅ ∫ష೅ ܸξ ͵ ξ ʹ cos(߱‫ݐ݀ )ݐ‬ (III.4)
భమ భమ

ల భమ ల భమ


ଷఠ ξ ଷξ ଶ
= ܸ ∫ష೅
భమ
cos(߱‫ݐ݀ )ݐ‬ (III.5)

భమ

ଷඥ ଷ√ଶ
Finalement :൏ ܸ‫=> )ݐ(ݏ‬ ܸ (III.6)

Le redressement non commandé utilise des diodes. La figure (III.3) en dessous


représente la tension de redressement.

Figure III. 3 : Tension et courant redressés.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Les tensions V1, V2, V3


V max= max (V1, V2, V3).
V min= min (V1, V2, V3).
V= V max/√2.
Les courants I1, I2, I3:
Lorsque la diode D2 conduit, la source de courant impose: I1=I0.
Lorsque la diode D5 conduit, la source de courant impose: I3=I0.
Lorsque la diode D4conduit, la source de courant impose: I2=I0.
Lorsque la diode D1 conduit, la source de courant impose: I1=-I0.
Lorsque la diode D6 conduit, la source de courant impose: I3=-I0.
Lorsque la diode D23conduit, la source de courant impose: I2=-I0.
Facteur de forme
La valeur du facteur de forme caractérise la tension redressée. Plus cette valeur est
proche de l'unité, plus la tension obtenue est voisine d'une grandeur continue.
Ce coefficient sert à comparer des montages redresseurs différents entre eux.
Par définition, on nomme facteur de forme le rapport :
௎ ೐೑೑
‫=ܨ‬ (III.7)
௎బ

Redresseur PD3 avec filtrage C : L'ondulation est ainsi beaucoup plus faible. Le
dimensionnement d'un condensateur de filtrage est ainsi moins contraignant pour
obtenir une tension de sortie continu :

Figure III.4 : Redresseur triphasé non commandé avec filtrage capacitif.

Page | 46
Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Pour éliminer les ondulations de la tension redressée obtenue, on doit mettre un


filtrage capacitif pour la tension ou inductive pour lisser le courant, voir la Figure(III.4)
Donc le résultat de filtrage de tension redressée a une allure continue dans la figure
III.5 suivante :

Figure III.5 : Courant et tension redressés-filtrés.

Pour un réseau 230V/400V, la tension redressée fluctue entre :


ܷ௠ ௜௡ ൌ ͳǤͷܸ௠ ௔௫ = 1.5 × (1.1414 × 230) ൌ Ͷͺ ͺ ܸ (III.8)

Avecǣܸ௠ ௔௫= √2 ܸ௘௙௙.

ܷ௠ ௔௫ ൌ ͳǤ͹͵ ʹ ܸ௠ ௔௫ = 1.732 × (1.1414 × 230) ൌ ͷ͸͵ ܸ (III.9)


La valeur moyenne de la tension redressée triphasée est égale à :
ܷ௠ ௢௬ ൌ ͳǤ͸ͷͶܸ௠ ௔௫ = 1.654 × (1.1414 × 230) ൌ ͷ͵ ͺ ܸ (III.10)

III.2.2. .Montage Hacheur


Le hacheur ou convertisseur continu - continu est un dispositif de l'électronique de
puissance mettant en œuvre un ou plusieurs interrupteurs électroniques commandés ce
qui permet de modifier la valeur de la tension (augmenté ou élevé) d'une source de
tension continue avec un rendement élevé.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Montage Hacheur Back (série, dévolteur)


Les hacheurs sont des convertisseurs directs tension/courant assurant une
transformation de l’énergie continue en énergie continue. L’entrée est une source de
tension unidirectionnelle en courant. Dans cette partie, la charge est considérée très
inductive donc elle peut être assimilée à une source de courant unidirectionnelle en
tension. Les sources de tension continue et de courant continu sont parfaites :
Le schéma du hacheur dévolteur est représenté sur la figure(III.6) suivante :

Figure III. 6 : Hacheur dévolteur série.

Le fonctionnement du hacheur se fait en deux phases. Lorsque l’interrupteur K1 est


fermé, l’interrupteur K2 est ouvert, la tension d’entrée Vin se retrouve aux bornes de la
source de courant. Au moment où K1 est ouvert, l’interrupteur K2 se met en conduction
spontanément pour assurer la continuité du courant de sortie c’est la deuxième phase.
L’interrupteur K1 est un transistor commandé au blocage et à l’ouverture. C’est
souvent un PMOS car sa tension de commande pour le blocage est négative. Le potentiel
le plus élevé est la borne positive de la source de tension. T étant la période de découpage
du hacheur, αT est le temps de la première phase, la tension de sortie est égale à Vin. Lors
de la phase 2, la tension de sortie est nulle. La tension moyenne de sortie est égale à αV.
Comme α est inférieur à 1, la tension moyenne de sortie est inférieure à la tension d’entrée
[39].

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Figure III. 7 : Tension de la charge.

Figure III.8 : Courant et tension de l’IGBT.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

La tension U reste constante pour toute valeur et toute évolution du courant Im(t);
le courant I reste constant pour toute valeur et toute évolution de la tension Um(t).
Le transistor T12 est commandé à la fermeture durant αTୣ.
Le signal de commande de T12 est du type dα(t), La diode D11 conduit durant
(1 − α)Tୣ. (Effet récupération d’énergie). [40]
La valeur moyenne théorique de la tension aux bornes de la source de courant est :
ଵ ்
൏ ܷ݉ ൐ൌ ் = ∫଴ ೐ ܷ௠ (‫ݐ݀ )ݐ‬ൌ (ͳ െ ߙ)ܷ (III.11)

Charge résistive

Figure III.9 : Courant et tension de la diode de roue libre.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Montage hacheur boost (parallèle, élévateur)


Un convertisseur Boost, ou hacheur parallèle, est une alimentation à découpage qui
convertit une tension continue en une autre tension continue de plus forte valeur.
On utilise un convertisseur boost lorsqu'on désire augmenter la tension disponible
d'une source continue. Les systèmes alimentes par batterie d'accumulateurs utilisent
souvent plusieurs accumulateurs en série, de disposer d'un niveau de tension
suffisamment élevé [41].Voire la figure (III.10).

Figure III.10 : Hacheur survolteur.

Le principe de fonctionnement de ce hacheur est illustré car il se trouve à la base


d’un montage redresseur (PFC Power Factor Control) dont l’utilisation de diodes a montré
une amélioration du rendement illustré précédemment. L’étage d’entrée est une source
de courant unidirectionnelle en tension. Quant à la sortie, la charge sera considérée
comme très capacitive, donc ce sera une source de tension non réversible en courant. Il
s’agit aussi d’une conversion continue/continue. Le fonctionnement se déroule en deux
phases. Tout d’abord l’interrupteur K1 conduit et K2 est ouvert. La source de courant
débite dans la capacité représentée par la tension V out. C’est le déroulement de la
première phase.
L’interrupteur K2 est fermée à ce moment K1 s’ouvre, le courant dans la charge est
nul. Puis l’interrupteur K2 est ouvert, c’est de nouveau la phase une.
Si T est la période de fonctionnement et V out la tension de sortie (constante). Si αT
est le temps de la phase 1, la tension moyenne aux bornes de la source de courant est égale

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

à α V out. La tension d’entrée αV out est inférieure à la tension de sortie V out car α est
inférieure à 1 donc il s’agit bien d’un hacheur survolteur [39].

Figure III.11 : Source de tension 24V.

Figure III.12 : Courant de la charge.

Figure III.13 : Tension de la charge.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

III.2.3. Montage d’un onduleur


Un onduleur est un dispositif d'électronique de puissance permettant de fournir
des tensions et des courants alternatifs à partir d'une source d'énergie électrique de
tension ou de fréquence différente. C'est la fonction inverse d'un redresseur. L'onduleur
est un convertisseur statique de type continu/alternatif.

Commande symétrique avec une charge RL

Figure III.14 : Onduleur monophasé à commande symétrique.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Figure III.15 : Courant de la sortie de l’onduleur.

Figure III.16 : Tension de la charge.

Commande décalée

Figure III.17 : Courant de sortie de l’onduleur.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Figure III.18 : Tension de la charge.

Commande MLI

Figure III.19 : Onduleur triphasé.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Figure III.20 : Courant de sortie de l’onduleur.

Figure III.21 : Tension ondulée.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

III.3. Isis proteus :


La disponibilité et l’accessibilité directes des résultats, à partir de simulateurs sont
nécessaires dans tous les travaux de recherche modernes. Ainsi, dans le cadre de cette
étude nous avons choisit de travailler sous environnement Matlab/Simulink. Avant
d'entamer toute réalisation, la simulation est devenue une tâche primordiale pour les
chercheurs. On a choisi le logiciel Matlab/Simulink très connu pour sa puissance de calcul.
Le but de ces simulations est de valider le modèle adopté de la locomotive, et
d'analyser le Comportement des convertisseurs lorsque elle est alimentée directement
par le réseau standard, et puis à travers (le redresseur, hacheur boost, l'onduleur de
tension commandé par modulation de la largeur d'impulsion STPWM qui sera considéré
par la suite. [42]
ET LE logiciel de simulation ISIS-PROTEUS, qui est largement utilisé ces dernières
années comme outil pédagogique, en particulier pour sa simplicité due à son
environnement graphique et interactif
L’environnement de travail de PROTEUS
Le lancement de PROTEUS donne un environnement classique de type Windows,
constitué, d’une fenêtre principale et d'un ensemble de barres d'outils.
Outre le menu classique permettant la gestion des fichiers, de l'affichage et des
options des projets. La fenêtre principale comprend une Zone de travail destinée au
développement des circuits à simuler et à tester. Une Bibliothèque d'objets affiche la
liste des objets (circuits électriques, électroniques,...) Utilisés dans l’application en cours.
Les différentes Touches magnétoscope constituent des raccourcis permettant le
lancement de la simulation, ainsi que la mise en pause, l'exécution pas à pas et l'arrêt de
la simulation [43].
Le Logiciel de simulation des circuits électronique est un logiciel qui dessine un
circuit par les composant et les circuits intègre et permet de voir les résultats de la
réalisation pratique, il existe plusieurs simulateurs Workbench, Multisim, PROTEUS,
Tina…etc. Pour notre cas on a utilisé PROTEUS. Le logiciel PROTEUS se compose de deux
parties, le logiciel ISIS pour la simulation des circuits électroniques, et le logiciel ARES
pour dessiner les circuits imprimés. Le but du logiciel ISIS est de dessiner, simuler des
circuits électroniques et tracé les courbes [44].
Logiciel PROTEUS
Ce compose de deux parties, le logiciel ISIS pour la simulation des circuits
électroniques, et le logiciel ARES pour dessiner les circuits imprimés.
L'éditeur ISIS
Le but du logiciel ISIS est de dessiner, simuler des circuits électroniques et tracé
les courbes.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Présentation de l'éditeur ISIS :


La surface la plus grande de l'écran s'appelle "Fenêtre d’édition" et se comporte
comme une fenêtre de dessin. C'est là qu’il fait placer et câblez les composants. Dans cette
fenêtre on peut distinguer les barres d'outils suivantes : menu d’outils, désigne d’outils,
commande outils et fenêtre d’édition, (figure III.21) :

Figure III.22 : Fenêtre principale d’ISIS.

L’édition de schéma électrique


On choisi les composants sur le logiciel ISIS PROTEUS des schémas de système :
III.3.1. Redresseur
Un redresseur PD3 avec des diodes (1N4007) : représenté dans l’Annexe (B) ;
montré dans la figure(III.22).

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Figure III.23 : Redresseur PD3 sur ISIS PROTEUS.

L’aiguillage est utilisé après un filtrage capacitif, illustré en figure (III.23) :

Figure III.24 : Schéma Redresseur avec aiguillage.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

III.3.2. Hacheur Boost


Pour élever la tension redressée, on a choisit un hacheur boost .Voire figure(III.24)
qui représente le schéma de puissance. On a utilisé une source de tension 12V, une
inductance, Mosfet, Diode 1N4007, et une capacité. Le schéma de commande de la
gâchette de Mosfet avec une carte Arduino (voire Annexe B).

Figure III.25 : Schéma Hacheur Boost.

III.3.3. Onduleur triphasé


Le schéma suivant illustre un onduleur triphasé sur Isis Proteus avec circuit de
puissance et circuit de commande utilisant comme commande la MLI délivrée par la carte
Arduino. (Voire Annexe B).

Figure III.26 : Schéma de puissance d’un onduleur triphasé.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

Les signaux obtenus après l’onduleur triphasé sont représentés en figure III.27

Figure III.27 : Tension de sortie de l’onduleur.

V=5V, T= 10μs
La figure(III.28) représente les circuits des convertisseurs développés :
Redresseur PD3, aiguillage, Hacheur boost et onduleur triphasé).

Figure III.28 : Schéma de simulation du système électrique du train électro-diesel.

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Chapitre III : Simulation des convertisseurs

III.4. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la simulation des convertisseurs statiques
(redresseur, aiguillage, hacheur, et onduleur). Nous avons fait appel à Matlab/Simulink et
Isis Proteus, des logiciels de modélisation/simulation professionnels bien connus pour :
La conception des convertisseurs statiques
 Le choix des composants convenables pour les convertisseurs.
 L’identification des paramètres des circuits d’alimentation, circuit de commande et
circuit de puissance.
Les résultats de simulation obtenus sont concordants avec nos objectifs Ceci nous
encourage à passer à la réalisation des circuits imprimés. Ceci fera l’objet du chapitre
suivant.

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Chapitre IV :
Réalisation
de
la maquette
Chapitre IV Essais et Réalisation

Chapitre IV : ESSAIS ET REALISATION

IV.1. Introduction

Les circuits imprimés des convertisseurs équipant le prototype d’un train électro-
diesel sont réalisées en plusieurs étapes : on procède aux montages des convertisseurs
sur une plaque d'essai, afin de pouvoir faire des tests sur les circuits et s’assurer de leur
fonctionnement.
Apres on schématise les circuits sur le logiciel TCI, et on passe à l’étape
d’impression du circuit sur une plaque époxy, dans laquelle on implante les composants.
Afin de réaliser la maquette on dessine notre prototype du train sur le logiciel de
simulation en 3D Sketch UP pour avoir une vue globale. Par la suite on transforme en 2D
le modèle obtenu sur le logiciel Corel, puis vers logiciel Artcam pour le découpage sur
machine CNC.
IV.2.Réalisation de la maquette

IV.2.1.Réalisation du circuit sur plaque d’essai


Il est fortement recommandé de procéder à quelques expériences sur plaque de
connexions sans soudure. C'est facile, rapide, et très pédagogique! On peut de la sorte
tester différentes valeurs pour tel ou tel composant, mesurer la variation de tel ou tel
paramètre, l'erreur est vite réparée. Il n'en va pas de même, bien entendu, si les
composants ont été soudés... [46]
On réalise toujours un prototype avant de lancer la fabrication. N'hésitons donc pas
à acquérir un boîtier de connexions sans soudure qui nous servira de manière
systématique! Si cette méthode peut paraître un peu fastidieuse à première vue, elle
permet de progresser rapidement, sur des bases solides. Il sera toujours temps par la suite
de brancher le fer à souder, avec les meilleures chances de réussite... [47]

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Composants utilisés
Tableau IV.1 : Listes des composants.

Nombre Composants Composants


d’équipement électrique et électronique

4 Condensateur
céramique (100nF/400V)

1 Condensateur
chimique10uf /400V

Condensateur
chimique
3
47uF/60V

Résistance (1/4W)
10kΩ
2

1 Résistance (1/4W)
40kΩ

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Inductance 1H

Diodes 1N4007

12

MOSFET IRF840

2 Régulateur LM7812

Régulateur LM7805

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Chapitre IV Essais et Réalisation

4 Driver IR2112

1 INVERSSEUR NOT
74LS04 / 8507

Potentiomètre 10 kΩ

1 Carte Arduino

3*30 PLAQUE D’ESSAI

30

Cable jumper mâle

Réalisation des circuits dans la plaque de connexion


Les plaques ou platines "sans soudure" sont disponibles en plusieurs tailles, les
contacts étant toujours au pas normalisé de 2,54 mm suivant le nombre de contacts

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Chapitre IV Essais et Réalisation

disponibles et la robustesse de la plaque. Il est à noter que certains fabricants proposent


des plaques modulaires, qui peuvent s'emboîter pour agrandir la surface de travail
comme dans notre : redresseur, hacheur et onduleur triphasé. D'autres modèles sont
munis de bornes d'alimentation, très pratiques. Il existe en outre des "straps" ou
"cavaliers" (jump wire) flexibles, munis de contacts à leurs extrémités, permettant de
relier aisément deux connexions. Ces straps sont disponibles en plusieurs couleurs, qui
facilitent le repérage. [48]
B.1. Redresseur
Pour transformer la tension alternative triphasée de la source en tension continue
on utilise le redresseur, dont le circuit d’essai est montré figure IV.1 :

Figure IV. 1 : Redresseur avec filtrage capacitif.

B.2.Aiguillage de la polarité
L’aiguillage à diodes permet de rétablir au niveau du filtre hacheur toujours la
même polarité, quelle que soit la polarité de la tension d’alimentation appliquée à l’entrée
du CVS.

Figure IV.2 : Aiguillage +Redresseur sur plaque d’essai.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

B.3. Hacheur
La sortie du redresseur est reliée à l’entrée du hacheur boost pour élever
l’amplitude de la tension redressée. Figure IV.2

Figure IV. 3 : Hacheur boost sur plaque d’essai.

Composants utilisés pour l’hacheur


Tableau IV.2 : Composants utilisés pour le circuit imprimé.

Mosfet IRF840
Diode 1N4007
Resistance
Amplificateur IR2110
Régulateur LM7805
Régulateur LM7812
Capacité.
Potentiomètre. 1KΩ
La carte Arduino pour la commande de transistor méga
(MOSFET) en utilisant MLI.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

B.4. Onduleur triphasé


La plupart des récepteurs sont alimentés par une tension alternative ce qui
nécessite un onduleur triphasé, figure IV.3 :

Figure IV. 4 : Onduleur triphasé sur plaque d’essai.

IV.2.2.Résultat d’essai
L'oscilloscope est un appareil qui représente un signal électrique sous la forme
d'une trace visible sur un écran: le plus souvent, il montre la variation de la tension du
signal étudié en fonction du temps. Grâce au "scope", on peut ainsi observer de visu
l'allure d'un signal électrique du redresseur, de l’hacheur et de l’onduleur triphasé et son
évolution dans le temps. [49]

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Oscilloscope utilisé
Réglage du spot Base de temps
lumineux : taille, O ou durée
E

Calibre ou sensibilité
verticales

Figure IV.5 : Réglage de l’oscilloscope.

Après les essais faites sur les plaques d’essais on a visualisé les résultats suivants
sur l’oscilloscope
Redresseur

Figure IV.6 : Tension redressée sans filtrage.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Interprétation
ଶగ
Posons que ܶ = ; la période de ces tensions :


Entre 0et ; La tension ܸଷ est maximale et la tension ܸଶ est minimale. Par
ଵଶ
conséquent, les diodes ‫ܦ‬ହ et ‫ ଺ܦ‬conduisent donc, et la tension ܸ௦ de sortie vaut la tension
ܷଷଶ entre les phases 3et 2.
் ்
Entre et ; La tension ܸଵ est maximale et la tension ܸଶ est minimale. Par
ଵଶ ସ
conséquent, les diodes ‫ܦ‬ଵ et ‫ ଺ܦ‬conduisent donc, et la tension ܸ௦ de sortie vaut la tension
ܷଵଶ entre les phases 1 et 2.
் ହ்
Entre ସet ; La tension ܸଷ est maximale et la tension ܸଶ est minimale. Par
ଵଶ
conséquent, les diodes ‫ܦ‬ହ et ‫ ଺ܦ‬conduisent donc, et la tension ܸ௦ de sortie vaut la tension
ܷଷଶ entre les phases 3et 2.
Résumons les valeurs de la tension de sortie en fonction des diodes qui
conduisent :
Tableau IV.3 : Conduite des diodes de redresseur et leurs tensions de sortie.

Couple de D D D D D D
diodes (1-6) (1-2) (3-2) (3-4) (5-4) (5-6)
Tension de ܷଵଶ ܷଵଷ ܷଶଷ ܷଶଵ ܷଷଵ ܷଷଶ
sortie ܸ௦

Figure IV.7 : Tension redressée après filtrage.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Hacheur

Figure IV. 8 : Tension de sortie de l’hacheur.

L’hacheur parallèle ou élévateur ou boost commande le débit :


– d’un générateur de courant dont le courant i est toujours positif,
– dans un récepteur de tension dont la tension u’ ne peut devenir négative.
Si l’inductance du récepteur est insuffisante pour réduire l’ondulation de i’ il faut
augmenter τ donc L, c’est-à-dire ajouter une inductance de lissage entre le hacheur et le
récepteur proprement dit.
On obtient le même résultat en augmentant la fréquence 1/T de fonctionnement.
D’où l’intérêt des semi-conducteurs permettant le fonctionnement à fréquence
élevée [29].

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Onduleur
Les tensions phase-neutre obtenu à la sortie de l’onduleur triphasé commandé par
la MLI sinus triangle sont illustrées dans la figure IV.8 :

Figure IV.9 : Test sur l’onduleur.

Figure IV. 10 : Tensions de l’onduleur triphasé.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

IV.3. Réalisation de circuit imprimé

Un circuit imprimé ou PCB est un support, en général une plaque, permettant de


maintenir et de relier électriquement un ensemble de composants électroniques entre
eux, dans le but de réaliser un circuit électronique complexe. On le désigne aussi par le
terme carte électronique. Il est constitué d'un assemblage d'une ou plusieurs fines
couches de cuivre séparées par un matériau isolant. Les couches de cuivre sont gravées
par un procédé chimique pour obtenir un ensemble de pistes, terminées par des pastilles.
Le circuit imprimé est souvent recouvert d'une couche de vernis coloré qui protège
les pistes de l'oxydation et d'éventuels courts-circuits. Une plaque d'essai est une plaque
de bakélite ou de verre époxy recouverte, sur une face, de bandes cuivrées percées qui
sera prête pour l’implantation des composants électroniques. La fabrication du circuit
principal permet d’abord de passer par des étapes et faire des opérations pour le circuit
imprimé [50].

IV.3.1.Tracé du circuit
Le tracé du circuit c’est le traitement qui consiste à supprimer le cuivre là où il n'y a
pas de liaison à assurer et à le laisser là où on doit relier les composants. Le cuivre est
supprimé par attaque chimique, généralement au perchlorure de fer.
L’action de supprimer le cuivre par attaque chimique s’appelle la gravure. Toute la
difficulté réside dans le fait qu'il faut protéger le cuivre là où il doit rester. On peut utiliser
un feutre spécial avec une encre résistante mais il faut alors tracer le dessin des pistes à
la main, ce qui ne peut pas convenir pour les circuits imprimés compliqués [51].
A- Présentation du logiciel TCI
Ce logiciel est conçu pour dessiner manuellement des circuits imprimés, et sortir le
dessin sur imprimante, sur papier ou sur transparent. La dimension du circuit est donc
limitée à une feuille A4 soit 270x195mm (zone utile).

Figure IV. 11 : Interface du logiciel TCI.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV. 12 : Parties du TCI.

Réalisation des circuits électriques sur TCI


Le carré sur la gauche de l’écran doit rester rouge (nous restons sur la couche
soudure) en limitant également les dimensions de notre carte, et nous choisissons par la
suite la taille des pistes pastilles et trous. Les liaisons entre les différents composants sont
les traits rouges (pistes), les pastilles représentent l’emplacement où seront soudées les
différentes pattes des composants.
L’objectif est donc d’obtenir le chemin de ces pistes grâce aux fonctions de routage
des logiciels. Nous observons clairement le chemin emprunté par les pistes sur la plaque.
[52].
Une fois le circuit est fonctionnel sur la plaque d’essai on passe à la réalisation de
circuit imprimé. La première étape est le traçage de circuit sur le logiciel TCI ensuite on
fait le transfert du circuit sur la plaque du cuivre. On obtient les circuits montré dans les
figures IV.11 à IV.13:

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Chapitre IV Essais et Réalisation

-Redresseur et aiguillage sur TCI

Figure IV. 13 : Redresseur et aiguillage sur TCI.

-Hacheur boost sur TCI

Figure IV. 14 : Hacheur boost sur TCI.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

-Onduleur triphasé sur le TCI

Figure IV. 15 : Circuit imprimé de l’onduleur sur TCI.

IV.3.2.Transfert du circuit sur la plaque du cuivre


Le support des cartes électroniques est un circuit imprimé. Celui-ci est une plaque
en époxy à la surface de laquelle des pistes en cuivre sont gravées. Le circuit imprimé
désigne la plaque et les pistes sur lesquelles seront soudés les composants Le circuit
électronique désignent l’ensemble de la carte électronique.
Coupe du circuit imprimé
Avant de pouvoir imprimer le schéma sur plaque de cuivre, on utilise le schéma pour
tracer un rectangle de la taille voulue sur notre plaque de cuivre. Nous pouvons tracer ce
rectangle à l'aide d'un marqueur indélébile. Nous découpons ensuite notre plaque de
cuivre suivant ces lignes à l'aide d’une cisaille, la plaque résultante aura les dimensions
du futur circuit imprimé.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV. 16 : Cisaille coupante.

A-Préparation
Pour que l'insolation puisse s'effectuer, on retire l'adhésif opaque qui protège la
couche photosensible des rayons ultra-violets de la lumière ambiante. Une fois l'adhésif
retiré, la plaque pré-sensibilisée sera placée dans l'insoleuse, avec le typon côté cuivre.
Une insoleuse est principalement constituée de puissants tubes néon UV et d’une vitre
totalement transparente sur laquelle on déposera la plaque.

Figure IV. 17 : Placement des différents éléments pour l’insolation.

B-Insolation
Cette opération, appelée insolation, sert à transférer le dessin sur la plaque. Les
tracés à l’encre opaque sur le typon empêchent les ultraviolets d’atteindre la laque
photosensible là où le cuivre devra être conservé. Nous fermons le capot protecteur de
l'insoleuse et nous réglons aussi la minuterie sur 2 min 30 sec. Les ultra-violets émis par
les tubes de l'insoleuse vont détruire la couche photosensible aux endroits non protégés
par le tracé du typon. Lorsque la minuterie s'arrête, et après avoir ouvert le capot
protecteur de l'insoleuse on sort la plaque pré-sensibilisée. Nous devons pouvoir
observer le tracé des pistes imprimées sur la résine.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV.18 : Tracé des pistes sur résine.

C- Révélation
Nous trempons par la suite la plaque pré-sensibilisée dans le bain révélateur en
suivant bien les consignes de sécurité. Si le révélateur est récent ou très actif, l'opération
risque d'être très courte. Et la nous observons bien l'action du produit qui désagrège la
couche photosensible brûlée par les ultra-violets, ne laissant que le tracé des futures
pistes sur la couche de cuivre. Le révélateur est un produit chimique que l’on peut le
fabriquer soi-même, puisqu´il s´agit d´une simple solution de soude caustique à 7g/l.

Figure IV. 19 : Révélation.

D-Rinçage
La couche de cuivre va progressivement apparaître autour des pistes qui sont
encore protégées par la résine. Une fois la plaque révélée elle est sortie du bac et rincée à
l’eau. [53]
E-Gravure
Notre plaque est plongée dans un bac à graver qui contient un produit acide : le
perchlorure de fer. Cet acide va dissoudre le cuivre autour des pistes protégées par la
résine.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Le Perchlorure de Fer suractivé est un liquide de couleur marron très foncé. On


l´utilise pour graver les circuits imprimés car il a la particularité de détruire (par réaction
chimique) tout le cuivre qui n´est pas recouvert de résine photosensible. Cela a pour
conséquence de ne laisser sur la platine que les pistes qui nous intéressent. Dans cette
phase nous plaçons la plaque pré-sensibilisée dans la graveuse en suivant bien les
consignes de sécurité et en réglant la minuterie sur 10 min. Le perchlorure de fer
décompose le cuivre qui n'est pas protégé par la couche photosensible: le cuivre sera donc
éliminé sur toute la plaque sauf sur les pistes tracées sur le typon.

Figure IV.20 : Gravure.

Le perchlorure est encore actif, toxique et salissant. Il faut donc rincer le circuit
imprimé à l'eau. A l'aide d'un chiffon imbibé d'alcool (dissolvant ou bien acétone), nous
nettoyons le circuit imprimé jusqu'à faire disparaître la couche photosensible encore
présente sur les piste, et devenue maintenant inutile. En respectant le temps de chaque
opération (insolation, révélation et gravure) et en s'adaptant avec les conditions et le
matériel disponible nous aurons surement notre circuit imprimé prêt à l'utilisation. Bien
que ce ne soit pas très voyant sur la photo, notre plaque est maintenant criblée de trous à
travers lesquels nous allons faire passer nos composants.

IV.3.3.Implantation des composants et soudure


A-Perçage
Maintenant que notre circuit est imprimé sur la plaque d’époxy, nous allons devoir
le percer pour pouvoir y insérer les composants afin de les souder. Pour le perçage nous
utilisons une micro-perceuse montée sur bâti, avec des forets de 0,8 ou 1 mm suivant le
diamètre des fils de sortie des composants. Certains trous pourront nécessiter des forets
de diamètre 3 mm pour la fixation du circuit par exemple.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV.21 : Perçage du circuit imprimé.

B- Soudure
L'implantation des composants sur la plaque d'essai reste une opération
relativement simple si on procède avec soin et méthode. On procédera d'abord au routage
"à blanc" du circuit, pour repérer l'emplacement définitif de chaque composant et pour
déterminer à quel(s) endroit(s) il faudra interrompre une bande de cuivre, pour ne pas
court-circuiter un composant situé au-dessus, dans le sens longitudinal, et à quel(s)
endroit(s) il conviendra de mettre en place des straps, pour établir la continuité entre
deux bandes de cuivre parallèles.
La manière la plus efficace et la plus rapide d'interrompre la continuité d'une bande
de cuivre consiste à agrandir, à l'aide d'une chignole ou tout simplement d'un tournevis
cruciforme, l'un des trous situés sur cette bande. La coupure doit être bien nette et son
pourtour soigneusement débarrassé de tout morceau de métal. On pourra utiliser la
fonction testeur de continuité du multimètre pour s'assurer que ce travail préalable et
essentiel est bien réalisé [51].

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV.22 : Exemple de soudure de l’onduleur.

C-Implantation des composants


Il est toujours préférable de commencer par souder les composants de petite taille,
et d'abord les straps, qui risquent d'être ensuite difficiles à placer s'ils sont environnés
par des composants plus volumineux. On soude ensuite les diodes, résistances, circuits
intégrés, etc., puis les composants plus gros. Les extrémités des connexions qui dépassent
des points de soudure sont ensuite coupées à ras à l'aide d'une pince coupante. [53]
Pour "plaquer" une résistance, par exemple, contre la surface du support, on
commence par souder une connexion, pliée au préalable à la bonne longueur, puis on tire
(modérément!) sur l'autre connexion, à l'aide d'une pince, de manière à l'amener à la
même longueur que la première. Les composants sont ainsi implantés de manière propre
et ordonnée, ce qui par ailleurs élimine les risques de contacts entre composants voisins.
On veillera soigneusement à l'orientation correcte des composants polarisés, notamment
les condensateurs chimiques et les amplificateurs. Une erreur à ce niveau serait fatale! En
ce qui concerne les circuits intégrés, ils sont toujours repérés à une extrémité par une
encoche en creux, qui indique que la patte 1 est celle de gauche. Là encore, une erreur
d'orientation aurait des conséquences très fâcheuses!
Les circuits intégrés seront montés de préférence sur un support prévu à cet effet,
ce qui présente deux avantages: le circuit intégré composant fragile, ne souffrira pas du
chauffage lors de la soudure et on pourra au besoin le remplacer ou le récupérer aisément.
Enfin, si des fils de câblage sont utilisés pour déporter certains composants, par
exemple un potentiomètre à fixer en façade d'un boîtier, on apportera une attention toute
particulière à la solidité des soudures et on évitera par la suite de tirer sur ces fils. Une
bonne habitude à prendre consiste à réunir tous les fils flottants en un toron, à l'aide de
petits colliers. Les fils (rouge pour le +, noir pour le -, etc.) sont ainsi plus faciles à identifier
et on réduit le risque de les casser au niveau de la soudure. Un point important, à vérifier

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Chapitre IV Essais et Réalisation

constamment: la qualité des soudures. Elles doivent présenter un aspect net et bien
brillant, et assurer un contact parfait entre la pastille de cuivre et la patte du composant.
Une soudure grisâtre, terne ou peu solide est à refaire. Pour cela, on la chauffe jusqu'à ce
qu'elle fonde, on aspire la soudure liquide à l'aide d'une petite pompe à dessouder ou
d'une tresse, puis on recommence. Autre point crucial, auquel il faut porter une attention
des plus vigilantes: les ponts de soudure accidentels entre pastilles ou pistes voisines. Ils
sont parfois assez difficiles à distinguer, c'est pourquoi un bon éclairage du plan de travail
s'avère nécessaire. Il va de soi qu'une liaison accidentelle entre deux pistes risque de
produire des effets désastreux. On procède à l'élimination de ces ponts à l'aide de la
pompe à dessouder. Lorsque tous les composants ont été soudés, on s'assure une dernière
fois de la qualité des soudures et de l'absence de ponts accidentels. Bien que ce ne soit pas
indispensable, on peut alors vaporiser, côté cuivre, un vernis spécial électronique, qui
protègera la plaquette. [47]

IV.4.On présente les photos du CVS réalisé

Figure IV.23 : Convertisseurs réalisés.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

IV.4.1.AIGUILLAGE/REDRESSEUR

Figure IV.24 : Redresseur et aiguillage.

Figure IV.25 : Tension de redresseur sur circuit imprimé.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV.26 : Filtrage de redresseur par une capacité.

IV.4.2.HACHEUR

Figure IV.27 : Photo du hacheur boost.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV.28 : Tension de sortie du Hacheur boost réalisé.

IV.4.3.ONDULEUR

Figure IV.29 : Circuit imprimé de l’onduleur réalisé.

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Chapitre IV Essais et Réalisation

Figure IV.30 : Tensions de sortie de l’onduleur réalisé.

IV.5.Conclusion

Après l’étape de simulation et montages sur plaque d’essais dans ce chapitre on s’est
intéressé à la réalisation des convertisseurs équipant un prototype d’un train électro-
diesel.
La réalisation concerne le tracé du circuit imprimé sur logiciel TCI. Cette étape doit
être réalisée avec une grande attention. Après impression sur papier on réalise le circuit
imprimé.
L’étape de perçage, insertion et soudure des composants sera suivi d’essais.
La batterie d’essais sur les circuits réalisés a été très concluante répondant ainsi au
cahier de charge établi.

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Conclusion Générale
Conclusion générale

Conclusion Générale

Le train électro-diesel a connu plusieurs étapes d’évolution ces derniers temps. Il


constitue le meilleur moyen de transport de marchandises et de voyageurs. On est passé
de la locomotive à vapeur aux trains à grande vitesse. Actuellement certaines locomotives
atteignent des vitesses approchant les milles kilomètres à l’heure. Les technologies du
rail évoluent d’une manière extraordinaire. La maitrise des systèmes d’alimentation et de
commande devient alors impérative. Notre contribution concerne les convertisseurs
statiques (CVS) de train électro-diesel dont la fonction est la génération d’une tension
variable servant d’alimentation des équipements de climatisation et d’éclairage
embarqués sur le train.

Les convertisseurs équipant le train électro-diesel sont de type : redresseurs,


aiguillage, hacheurs et onduleurs.

S’agissant du redresseur qui transforme l’énergie électrique produite par


l’alternateur entraîné par le moteur diesel en tension continue est constituée de six diodes
avec filtrage par capacité.

Le circuit d’aiguillage a pour objectif de garder la même polarité au niveau du


hacheur en cas d’inversion du plus et du moins au niveau des batteries.

L’hacheur permet d’élever la tension fournie par le circuit d’aiguillage afin


d’alimenter l’onduleur. Ceci éliminera l’utilisation du transformateur élévateur.

L’onduleur convertie la haute tension continue fournie par l’hacheur élévateur


(Boost) en tension alternative d’alimentation des charges équipant le train.

La commande aussi bien du hacheur que l’onduleur est assurée par la technique de
modulation d’impulsion implantée sur carte Arduino-Méga.

Les montages des convertisseurs proposés ont fait d’abord l’objet de simulation de
fonctionnement sur logiciels ISI-Proteus et Matlab. Les résultats de simulation sont
concordants avec les objectifs fixés.

Après expérimentation sur plaques d’essais, les circuits imprimés des


convertisseurs ont été développés sous logiciel TCI.

La réalisation des circuits imprimés, le perçage, l’insertion des composants, la


soudure des composants est une étape importante avant l’essai des convertisseurs.

Les résultats de mesures et d’essais des convertisseurs répondaient largement aux


résultats attendus.

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Conclusion générale

Le boitier sous forme de locomotive abritant les convertisseurs a été conçu sous
logiciel 3D CNC.

A titre de perspectives nous proposons ce qui suit :

 L’amélioration des commandes utilisées (symétrique, décalée et MLi) par


utilisation d’une commande vectorielle permettant d’éliminer plus
d’harmoniques.
 Compléter cette réalisation par l’ajout d’un chargeur de batterie et un variateur
de vitesse du moteur d’entraînement de la locomotive.

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Annexe
Annexe (A)

Annexe A
Redresseur triphasé parallèle double non commandé :

P=6, Q=3

Tension moyenne redressé :

Valeur extrême de Uc :
Annexe (A)

Commande d’IGBT de hacheur back :


Annexe (A)

A) onduleur monophasé à commande symétrique :

B) Onduleur monophasé à commande décalé :


Annexe (A)

Commande de l’onduleur triphasé :

Bras1 :
Annexe (A)

Bras2 :
Annexe (A)

Bras3 :
Annexe (A)
Annexe B

Annexe B

I. Les choix de composants :


Diode 1N4007 : Une diode est un composant actif qui fait partie de la famille des
semi-conducteurs. Elle laisse passer le courant dans un seul sens. La diode se compose
d’une jonction PN, positif-négatif généralement en germanium ou en silicium.

Le courant d’une diode circule de l’anode vers la cathode elle est donc toute désignée
pour le redressement d’une tension alternative ou pour servir de protection vis-à-vis
d’une éventuelle tension inverse (fonction anti retour).

La tension de seuil d’une diode, c'est-à-dire la tension directe à partir de laquelle cette
diode devient passante, est d’environ 0.65V. Cette valeur est la ‘’barrière ‘’ franchir pour
que la diode laisse circuler un courant. Tant que cette valeur de tension, dans le sens
direct, n’est pas atteinte, aucun courant (ou presque) ne traverse la diode. Si la diode est
soumise à une tension inverse, elle reste bloquée (aucun courant ne la traverse) jusqu’à
une valeur maximale. Cette valeur maximale est de 50V pour 1N4001, 1000V pour une
1N4007.

Si cette valeur est atteinte, la diode parcourue par un courant très important, est
immédiatement détruite, on dit qu’elle ’’claque’’. Cette tension inverse maximale est
appelée : ‘’tension de Zener’’ ou ‘’tension de claquage’’.

Enfin, le courant qui traverse la diode, lorsque celle-ci est passante, ne doit pas dépasser
une certaine valeur maximale. Cette valeur est 1A pour une 1N4001 ou une 1N4007, elle
est de 3A pour une BY255, et de 30mA environ pour une DEL.
Annexe B

En résumé, 2 caractéristiques sont à considérer dans le choix d’une diode :

*La tension inverse maximale, ou tension de claquage : c’est la valeur de tension inverse
(cathodeanode) qui provoquerait sa destruction.

* le courant maximal qu’elle peut supporter.

Les diodes en silicium sont plus particulièrement employer dans récepteur


hyperfréquence pour leurs résistance à la chaleur, environ 200°C, alors que celle de
germanium ne dépassent guère les 75°C.

Marquage : la cathode est repérée par un anneau de couleur claire. La 1N4007, très peu
onéreuse, est par excellence la diode à tous faire, puisqu’elle supporte 1000V en inverse
et un courant de 1A pour les signaux plus faible, on se contentera de la 1N4118, souvent
appelée ‘’diode de commutation’’ ou ‘’diode de petit signaux’’.
Annexe B

Mosfet IRF840
Les transistors sont réalisés par la jonction de différentes zones de semi-conducteurs de
types N et P. Il existe actuellement deux grandes classes de transistors :
• D’une part les transistors bipolaires constitués de trois zones de semi-conducteurs :
Une zone N, une zone P et une zone N, pour un transistor NPN, (ou bien une zone P,
Une zone N et une zone P, pour un transistor PNP).
Ces trois zones sont reliées aux trois électrodes appelées : émetteur (E), base (B) et
collecteur (C). Une jonction est polarisée dans le sens direct, la jonction émetteur-base,
l’autre dans le sens inverse, la jonction collecteur-base. Ces transistors sont appelés «
bipolaires » car les deux types de porteurs de charges qui sont les électrons et les trous,
participent à la conduction électrique.
• D’autre part, les transistors unipolaires dans lesquels un seul type de porteurs de
Charge est responsable du passage du courant. Ce sont les transistors à effet de champ
(TEC), ou transistors FET. (Field Effect Transistors). Les trois électrodes sont la source
(S), la grille ou porte, appelée aussi en anglais gate (G), et le drain (D). L’emplacement
des zones de semi-conducteurs est variable suivant les technologies, mais les zones
extrêmes sont toujours reliées l’une à la source, l’autre au drain.

Les transistors à effet de champ se répartissent eux-mêmes en deux groupes, les


J-FET pour lesquels la grille est directement en contact avec une zone de semi-
conducteur
Annexe B

et les MOS-FET pour lesquels la grille est isolée d’une zone de semi-conducteur par une
couche isolante, par exemple SiO2, d’où l’appellation MOS (Métal-Oxide-Semi-
conducteur). Les MOS-FET se subdivisent encore en MOS-FET à enrichissement et MOS-
FET à enrichissement-appauvrissement, suivant l’absence ou la présence d’une couche
de semi-conducteur sous l’isolant de la grille, en l’absence de tensions de polarisations.
Des différents types de transistors : un transistor bipolaire NPN et des transistors FET
dits à « canal N » car le courant drain-source passe par des zones N, avec leurs
représentations symboliques et les sens de polarisation.
Pour leurs homologues PNP et « canal P », il suffit d’inverser le sens des flèches, de
remplacer les « + » par des « − » et les « − » par des « + », les N par des P et les P.

Le choix de MOSFET :
Transistors de puissance MOSFET (Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor).
Toutes ces limitations ont conduit au développement des transistors MOSFET, ces
derniers ont permit d’obtenir des fréquences de commutations très élevées voisines de
1 MHz, avec une commande en tension qui nécessite une énergie pratiquement
négligeable. Cependant, les MOSFET présentent de chutes de potentiels dus à la
résistance à l'état passant, et donc des pertes en conduction d'autant plus importantes
que la tension est grande par rapport aux BJT de même puissance. Ce qui limite leurs
applications en haute tension à environ 1,2 kV. Le MOSFET est très bien adapté pour les
convertisseurs basse tension et à fréquence élevée (inférieure à 200V et supérieure à
50kHz) alors que l’IGBT est utilisé pour les tensions supérieures à 300V et des
fréquences rarement supérieures à 50kHz.
Annexe B
Annexe B
Annexe B

II. Circuit de commande :


La réalisation électrique de ce schéma synoptique «l’alimentation du bloc de
commande», avec un programme d’une carte Arduino, on a utilisé: Une résistance 10 k
ohms « pour protection » ;
Des condensateurs « pour filtrage ». Condensateur, tous deux placés avant le régulateur;
Un régulateur « baisse la source d’entrée de >+12V a12 nous avons utilise le LM7812.
Un régulateur « baisse la source d’entrée de +12V a +5V ; nous avons utilisé le LM7805

Carte Arduino :
Les cartes Arduino sont conçues pour réaliser des prototypes et des maquettes des
cartes électroniques pour l’informatique embarquée. Ces cartes permettent un accès
simple et peu couteux à l’informatique embarquée. De plus, elles sont entièrement libres
de droit, autant sur l’aspect du code source (Open Source) que sur l’aspect matériel
(Open Hardware). Ainsi, il est possible de refaire sa propre carte Arduino dans le but de
l’améliorer ou d’enlever des fonctionnalités inutiles au projet. Le langage Arduino se
distingue des langages utilisés dans l’industrie de l’informatique embarquée par sa
simplicité. En effet, beaucoup de librairies et de fonctionnalités de base occulte certains
aspects de la programmation de logiciel embarquée afin de gagner en simplicité. Il existe
3 type de carte Arduino : Uno, Méga et
La carte Arduino Uno est la première version stable de carte Arduino. Elle possède
toutes les fonctionnalités d’un microcontrôleur classique en plus de sa simplicité
d’utilisation.
Elle utilise une puce ATmega328P cadencée à 16 Mhz. Elle possède 32ko de mémoire
flash destinée à recevoir le programme, 2ko de SRAM (mémoire vive) et 1 ko d’EEPROM
(mémoire morte destinée aux données). Elle offre 14 pins (broches) d’entrée/sortie
numérique (donnée acceptée 0 et 1) dont 6 pouvant générer des PWM (Pulse Width
Modulation). Elle permet aussi de mesurer des grandeurs analogiques grâce à ces 6
entrées analogiques. Chaque broche est capable de délivré un courant de 40 mA pour
une tension de 5V. Cette carte Arduino peut aussi s’alimenter et communiquer avec un
ordinateur grâce à son port USB. On peut aussi l’alimenter avec une alimentation
comprise en 7V et 12V grâce à son connecteur Power Jack
Annexe B

Commande de Gate de Mosfet pour Hacheur boost :


Annexe B

Commande Utilisé pour Onduleur :SPWM


//
// Slow and precise BLDC motor driver using SPWM and SVPWM modulation
// Part of code used from http://elabz.com/
// (c) 2015 Ignas Gramba www.berryjam.eu
//

const int EN1 = 5;


Annexe B

const int EN2 = 6;


const int EN3 = 7;

const int IN1 = 9;


const int IN2 = 10;
const int IN3 = 11;

// SPWM (Sine Wave)


const int pwmSin[] = {127, 138, 149, 160, 170, 181, 191, 200, 209, 217, 224, 231, 237,
242, 246, 250, 252, 254, 254, 254, 252, 250, 246, 242, 237, 231, 224, 217, 209, 200, 191,
181, 170, 160, 149, 138, 127, 116, 105, 94, 84, 73, 64, 54, 45, 37, 30, 23, 17, 12, 8, 4, 2, 0,
0, 0, 2, 4, 8, 12, 17, 23, 30, 37, 45, 54, 64, 73, 84, 94, 105, 116 };

/// SVPWM (Space Vector Wave)


//const int pwmSin[] = {128, 147, 166, 185, 203, 221, 238, 243, 248, 251, 253, 255, 255,
255, 253, 251, 248, 243, 238, 243, 248, 251, 253, 255, 255, 255, 253, 251, 248, 243, 238,
221, 203, 185, 166, 147, 128, 109, 90, 71, 53, 35, 18, 13, 8, 5, 3, 1, 1, 1, 3, 5, 8, 13, 18, 13,
8, 5, 3, 1, 1, 1, 3, 5, 8, 13, 18, 35, 53, 71, 90, 109};
//const int pwmSin[] = {128, 132, 136, 140, 143, 147, 151, 155, 159, 162, 166, 170, 174,
178, 181, 185, 189, 192, 196, 200, 203, 207, 211, 214, 218, 221, 225, 228, 232, 235, 238,
239, 240, 241, 242, 243, 244, 245, 246, 247, 248, 248, 249, 250, 250, 251, 252, 252, 253,
253, 253, 254, 254, 254, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255,
254, 254, 254, 253, 253, 253, 252, 252, 251, 250, 250, 249, 248, 248, 247, 246, 245, 244,
243, 242, 241, 240, 239, 238, 239, 240, 241, 242, 243, 244, 245, 246, 247, 248, 248, 249,
250, 250, 251, 252, 252, 253, 253, 253, 254, 254, 254, 255, 255, 255, 255, 255, 255, 255,
255, 255, 255, 255, 255, 255, 254, 254, 254, 253, 253, 253, 252, 252, 251, 250, 250, 249,
248, 248, 247, 246, 245, 244, 243, 242, 241, 240, 239, 238, 235, 232, 228, 225, 221, 218,
214, 211, 207, 203, 200, 196, 192, 189, 185, 181, 178, 174, 170, 166, 162, 159, 155, 151,
147, 143, 140, 136, 132, 128, 124, 120, 116, 113, 109, 105, 101, 97, 94, 90, 86, 82, 78, 75,
71, 67, 64, 60, 56, 53, 49, 45, 42, 38, 35, 31, 28, 24, 21, 18, 17, 16, 15, 14, 13, 12, 11, 10, 9,
8, 8, 7, 6, 6, 5, 4, 4, 3, 3, 3, 2, 2, 2, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 2, 2, 2, 3, 3, 3, 4, 4, 5, 6, 6,
7, 8, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 17, 16, 15, 14, 13, 12, 11, 10, 9, 8, 8, 7, 6, 6, 5, 4,
4, 3, 3, 3, 2, 2, 2, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 2, 2, 2, 3, 3, 3, 4, 4, 5, 6, 6, 7, 8, 8, 9, 10, 11,
12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 21, 24, 28, 31, 35, 38, 42, 45, 49, 53, 56, 60, 64, 67, 71, 75, 78,
82, 86, 90, 94, 97, 101, 105, 109, 113, 116, 120, 124};

int currentStepA;
int currentStepB;
int currentStepC;
int sineArraySize;
int increment = 0;
boolean direct = 1; // direction true=forward, false=backward

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
/

void setup() {
Annexe B

setPwmFrequency(IN1); // Increase PWM frequency to 32 kHz (make unaudible)


setPwmFrequency(IN2);
setPwmFrequency(IN3);

pinMode(IN1, OUTPUT);
pinMode(IN2, OUTPUT);
pinMode(IN3, OUTPUT);

pinMode(EN1, OUTPUT);
pinMode(EN2, OUTPUT);
pinMode(EN3, OUTPUT);

digitalWrite(EN1, HIGH);
digitalWrite(EN2, HIGH);
digitalWrite(EN3, HIGH);

sineArraySize = sizeof(pwmSin)/sizeof(int); // Find lookup table size


int phaseShift = sineArraySize / 3; // Find phase shift and initial A, B C phase
values
currentStepA = 0;
currentStepB = currentStepA + phaseShift;
currentStepC = currentStepB + phaseShift;

sineArraySize--; // Convert from array Size to last PWM array number


}

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
/

void loop() {

analogWrite(IN1, pwmSin[currentStepA]);
analogWrite(IN2, pwmSin[currentStepB]);
analogWrite(IN3, pwmSin[currentStepC]);

if (direct==true) increment = 1;
else increment = -1;

currentStepA = currentStepA + increment;


currentStepB = currentStepB + increment;
currentStepC = currentStepC + increment;

//Check for lookup table overflow and return to opposite end if necessary
if(currentStepA > sineArraySize) currentStepA = 0;
if(currentStepA < 0) currentStepA = sineArraySize;
Annexe B

if(currentStepB > sineArraySize) currentStepB = 0;


if(currentStepB < 0) currentStepB = sineArraySize;

if(currentStepC > sineArraySize) currentStepC = 0;


if(currentStepC < 0) currentStepC = sineArraySize;

/// Control speed by this delay


delay(10);

void setPwmFrequency(int pin) {


if(pin == 5 || pin == 6 || pin == 9 || pin == 10) {
if(pin == 5 || pin == 6) {
TCCR0B = TCCR0B & 0b11111000 | 0x01;
} else {
TCCR1B = TCCR1B & 0b11111000 | 0x01;
}
}
else if(pin == 3 || pin == 11) {
TCCR2B = TCCR2B & 0b11111000 | 0x01;
}
}
Références
bibliographiques
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