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CHAPITRE VI : EMPLOI ET CHOMAGE

Dans la Théorie Générale de Keynes, l’emploi a eu une place importante.


Pigou, économiste contemporain de Keynes, dit que le chômage est
volontaire. Keynes trouve cette approche inadaptée, car dans ces années
30, le chômage est massif et durable. Il va proposer une autre approche.
Pour lui donc, face au problème du chômage, il faut une intervention de
l’Etat, il faut donc une politique expansionniste. Dans les années 50-60, la
plupart des économistes sont keynésien, à part ceux de Chicago, même si
Friedman a repris les travaux de Keynes. Les Trente Glorieuses,
expression de l’économiste français Fourastié est une période marqué par
une grande expansion. Mais dans les années 70, il y eu à la fois inflation et
chômage, d’où le désarroi des économistes keynésien. C’est pourquoi par
la suite c’est le retour des Classiques.

§1. L’EQUILIBRE SUR LE MARCHE DU


TRAVAIL

Travail = service productif


Offre de travail provient des salariés ou salariés potentiels
Offre de travail = demande d’emploi
Demande de travail provient de l’employeur
Demande de travail = offre d’emploi
Marché du travail et prix sur le marché du travail = taux de salaire
réel (w)

A. LE MARCHE DU TRAVAIL
Offre de travail (Ns) est fonction du salaire proposé : Ns=Ns (w/p)
Si w/p augmente alors double phénomène effet de substitution et effet de
revenu.
-> Effet de substitution = hausse temps de travail baisse temps de loisir.
-> Effet de revenu = pour atteindre le salaire désiré il va réduire son
temps de travail et augmente son temps de loisir.
D’une manière générale on va considérer que l’effet de revenu domine
l’effet de substitution pour les hauts revenus. L’offre de travail est un
arbitrage entre le travail et le loisir.
Demande de travail des entreprises (Nd) l’entreprise se livre à un calcul
avantages/coûts et embauche jusqu’à que le rendement marginal du
travail soit égale au coût marginal du travail. Le rendement marginal est la

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dérivée de la production par rapport au travail dQ/dL = productivité
marginale du travail. Cout du travail = salaire et cout marginal = w/p
Nd= Nd (w/p)
Hausse de w/p implique hausse de la productivité marginale du travail
l’entreprise embauche par ordre de productivités décroissantes. Si il y a
hausse de w/p pour augmenter la productivité marginale il faut baisser la
demande de travail. Si les salaire diminues alors l’entreprise est prête à
embaucher des salariés avec une productivité marginale plus faible elle va
donc augmenter sa demande de travail.
Ns = Ns (w/p) et Ns’ >0 lorsque effet de substitution > effet de revenu
Ns’ < 0 lorsque effet de substitution < effet de revenu => pour hauts
revenus (salaires élevés)
Nd = Nd (w/p) Nd’ < 0
Schéma 1

Chômage volontaire = le salarié ne veut pas travailler -> refus car le


salaire réel est trop faible. . Le taux de salaire réel, w/p est la donnée
importante pour ce modèle microéconomique néoclassique. Il y a
rationalité dans le chômage, car alors on investit dans la recherche
d’informations.

B. LE CHOMAGE FRICTIONNEL

Le chômage frictionnel est un chômage d’ajustement, on suppose que sur


le marché du travail l’information n’est pas parfaite, il faut se livre à une
certaine recherche d’information. Courant du Job Search de A.Alchian ou
E.Phelps = on va considérer que le chômeur est quelqu’un qui investit
dans la recherche d’information. Rendement de cet investissement se
situe au niveau du salaire w/p plus on passe du temps à rechercher un
emploi plus le salaire que l’on va obtenir sera élevé. Rendement marginal
de cet recherche d’information est décroissant. -> rendement
supplémentaire au fur et à mesure de la recherche diminue. Plus on
investit dans la recherche d’info plus salaire final élevé mais salaire
marginal décroissant.
Cout de la recherche d’information = cout non pécuniaire -> effort, cout
de pression, cout psychologique, etc … plus chômage long plus ces couts
sont élevés.
Couts pécuniaires = déplacement, etc…
Cout d’opportunité = si vous restez au chômage vous renoncez donc au
emploi que vous avez déjà trouvé. Question du Job search est de trouver
la durée optimale du chômage ou de recherche d’information ? pas de
réponse déjà faite mais principe est que cette durée optimale est lorsque

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le rendement marginal de cet recherche = cout marginal de cette
recherche (cout pécuniaire, non pécuniaire et d’opportunité).
Phénomènes de négociations salariales : lorsque le salarié trouve un
emploi il se livre à ces négociations. Le salarié va avoir un salaire de
réservation = salaire minimum pour accepter le poste. Ce salaire
minimum n’est pas stable/constant il va être décroissant à cause de la
nécessité de travailler. Salaire d’acceptation du coté de l’entreprise = ce
que l’entreprise est prête à payer, au départ elle cherche à payer le moins
chère possible au départ faible puis concessions. Schéma

t 1 = début des négociations


t2 = moment ou l’embauche à lieu pour un salaire w/p *
Si le salarié est licencié en t1 alors durée du chômage est entre t1 et t2

Le salarié impose donc un salaire de réservation ou salaire minimum


pour accepter le poste, c’est un salaire décroissant au fil du temps.
L’entrepreneur va mettre en place un salaire d’acceptation, qui est faible
mais qui va subir des concessions.

Si il y a allocations chômages, pour le salarié son besoin de travailler et


moins urgent/nécessité de travailler moins forte. -> courbe du salaire de
réservation moins pentue.
Double conséquence : embauche plus tardive elle a lieu en t3 d’ou
allongement de la durée du chômage. Pour le salarié le salaire qu’il aura
sera plus élevé. Critique = les allocations chômage ne font qu’allonger la
durée du chômage. Cette critique n’est pas une critique du système
d’indemnisation des chômeurs parce que avec une assurance chômage
volontaire on aurait le même phénomène.
Chômage frictionnel en général ni massif ni durable. Signe positif
pour une économie, économie en changement donc salariés prennent du
temps avant d’accepter un nouveau poste. C’est un retour au plein emploi
permanent.

C. LE CHOMAGE STRUCTUREL

Il apparaît dans un constat -> dans certaines branches il y a du chômage


et dans d’autres au contraire il y a pénurie c’est-a-dire un manque de
salariés, la population n’est donc pas assez formée.
La population active n’est pas adaptée au besoin de l’économie. Plein
emploi potentiel. Les causes de ce chômage structurel sont non

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économiques elles peuvent être due au système éducatif, ou à des
phénomènes d’actualité : travail femme, arrivée travailleurs immigrés.
Chômage structurel difficile à mesurer E.MALINVAUD a proposé la courbe
de Brenwindge,

u = taux de chômage= demande d’emploi non satisfaite sur la population


active
v= taux de vacances d’emploi= offre d’emploi non satisfaite sur la
population active
E= chômage d’équilibre pour Malinvaud => Ue=Ve => nombre de
chômeurs = nombres d’emploi non pourvus. E = plein emploi potentiel.
Lorsque courbe se déplace vers la droite alors augmentation du chômage
structurel même si chômage frictionnel peut aussi intervenir.
Il y a une rationalité dans le chômage -> recherche d’information
Chômage frictionnel -> positive -> dynamique de l’économie
Chômage d’équilibre = plein emploi potentiel (chômage structurel)
On peut avoir du chômage structurel déguisé -> emploi précaire le
chômage structurel montre que le chômage n’est pas homogène : le
marché du travail : marché à segmentation. Chaque segment c’est une
qualification.
On a aussi des bassins d’emplois mais qui ne sont pas forcement
géographique, (ils peuvent être structurels).

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§2. LE CHOMAGE DE DESEQUILIBRE
Déséquilibre économique :
->il se situe sur le marché du travail avec un manque de flexibilité. Cette
flexibilité concerne une certaine rigidité des salaires.
-> il est sur le marché des biens et services car il y a une insuffisance des
débouchés (Keynes)

A. LA RIGIDITE DES SALAIRES

Salaires non flexibles :


- cause réglementaires : courbe salaire min et max

salaire minimum légal w/p min


w/p min < w/p* -> w/p* s’applique
w/p min > w/p* -> pas de w/p possible
salaire pratiqué = salaire minimum autorisé w/p min -> pas d’équilibre ;
demande et offre de travail, volume d’emploi=niveau de la demande de
travail Nd1
et chômage NS1 – Nd1 = u1 chômage = Segment AC (Est-ce-que le
segment AC correspond à du chômage volontaire ?)

Segment AB -> salaire de réservation < salaire d’équilibre


si on pratiqué w/p* alors cette part de la population serait employée. Ce
sont des chômeurs involontaires, ils sont victimes de cette rigidité.
AB=chômage involontaire.

Segment BC -> le salaire de réservation > salaire d’équilibre ; ces gens


là se retirent du marché du travail car salaire d’équilibre insuffisant.
Retrait du marché du tavail pour le salaire d’equlibre.
BC = chômage volontaire

Salaire maximum légal w/p max


w/p max > w/p* -> on pratique w/p *
w/p max < w/p* -> w/p* non appliqué

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salaire pratiqué est w/p max pour se salaire Nd2 > NS2. il y a pénurie de
main d’œuvre, N se fixera sur Ns2 .
Segment FH = pénurie de main d’œuvre
Si on pratiqué w/p* le segment FG serait employé tout au moins ils
accepteraient les postes, et le segment GH continuerait de trouver le
salaire insuffisant ils resteraient en dehors du marché car salaire de
réservation > salaire d’équilibre.

Si on veut synthétiser ces cas :


- w/p min > w/p* -> chômage
Ns > Nd volume d’emploi fixé sur la demande Nd. Il y a rationnement du
coté de l’offre Ns.
- w/p max < w/p* -> pénurie de main d’œuvre
Nd > Ns N fixé sur Ns -> rationnement de la demande de travail Nd, les
entreprises sont donc touchées par ce problème.

 Situation de déséquilibre
(w/p)* non pratiqué pour des questions de règlementations
Le volume d’emploi N est fixé par le minimum entre Ns et Nd.
Le volume d’emploi est fixé par le côté court du marché .(partie
inférieure).
Sur le côté long du marché fixé par le maximum de (Ns, Nd) les agents sont
rationnés.

- autres causes des rigidités salariales :

 le conformisme social : cause extra économique. R. SOLOW a étudié


les habitudes sur le marché du travail surtout liées au syndicalisme. Les
chômeurs répugnent a prendre des postes déjà occupés pour des salaires
moindres. Ceci serait dû surtout aux pressions syndicales. La puissance
des syndicats est-elle que en pratique les chômeurs ne vont pas prendre
la place des personnes déjà installées. Les syndicats empêchent cette
substitution entre les chômeurs et ceux qui ont un emploi notamment en
période de crise. Pas de concurrence entre les chômeurs et les salariés.

 existence de contrat implicite : cause économique. Pas de stabilité


des salaires sur le marché du travail. w/p* fluctue.
En période d’expansion les entreprises augmentent leur production et
augmentent la demande de travail.(Nd) il y a hausse du volume d’emploi
et hausse des salaires.
Schéma 1

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En période de récession les entreprises vont réduire leur production et ont
tendance à licencier cad réduire la demande de travail.

Schema2

En période de récession il y a baisse du volume d’emploi et baisse du


salaire. Situation de concurrence

Les contrats de travails entrainent une stabilité des salaires en cas


d’expansion ou de récession. Pour les salariés récession constitue un
risque en concurrence, ce risque est la baisse du salaire. Ce risque est
traité par un contrat d’assurance. Théorie Classique du contrat
d’assurance : l’assuré verse une prime préalable à l’assureur (en début
d’exercice) et en contre partie si le risque se réalise l’assureur verse une
indemnité.
=> Chaque année le salarié verse une prime à l’assureur. Le risque =
récession
Sur le marché du travail en cas de récession et donc baisse de salire cad
si ce risque se réalise l’indemnité versé par l’assureur à l’assuré (au
salarié) en pratique cette indemnité peut correspondre au fait que
l’assureur verse à l’assuré le montant de la baisse de salaire.
Le contrat implicite = L’employeur serait à la fois employeur et
assureur du salarié, contrat d’assurance implicite au contrat de travail.
Schéma 3

Sans contrat de travail il y a fluctuation, avec contrat de travail cad


contrat implicite il y a salaire régulier. Ce contrat implicite => pas de
baisse de salaire en cas de crise, mais renonciation à des hausse de
salaire en cas d’expansion. Ce renoncement est une prime d’assurance
implicite, qui serait versé par les salariés aux employeurs. En contre partie

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en période de récession les employeur maintiennent le salaire -> coté
assureur. L’employeur assureur en cas de récession verse une indemnité
qui permet de maintenir le niveau du salaire.

 politique du salaire d’efficience : AKERLOF a constaté que souvent


le salaire réel w/p > productivité marginale du travail. -> Idée atypique
car normalement à l’équilibre du marché du travail w/p = dQ/dN -> travail
couteux et l’entreprise réduit sa demande de travail, licenciement des
salariés les moins productifs -> hausse productivité marginale et baisse du
volume d’emploi et du salaire. Et la productivité marginale augmentera
jusqu’à ce que l’on retrouve l’équilibre cad dQ/dN=w/p.
Or pour AKERLOF, on peut avoir w/p > dQ/dN de manière durable,
hypothèse ethnologique de l’échanges des dons,
le 1er don serait de l’employeur au salarié = employeur verse un salaire
> au salaire d’équilibre.
En contre partie, contre don, le salarié s’engage à faire des efforts de
productivité
Pour AKERLOF ça peut expliquer que le salaire soit supérieur à la
productivité et rigide à la baisse parce que les employeurs ne veulent pas
baisser les salaires pour qu’ils soient incitatifs. Entreprise à besoin de
motiver ses salariés et pour cela elle pratique une politique de salaire
d’efficience, elle paie ses salariés au dessus du salaire d’équilibre.

 la dualité marché interne et marché externe : hypothèse d’une


dualité marché interne et marché externe. Insiders/outsiders. Les
chômeurs et les salariés ne sont pas interchangeables pour des raisons
techniques. Remplacer un salarié par un chômeur cela implique des
couts d’adaptation. Salaire revendiqué > w/p*

Ces phénomènes peuvent entrainer rigidité sur le marché du travail soit


un certain déséquilibre et donc du chômage.

B. LE CHOMAGE PROVOQUE PAR UNE


INSUFFISANCE DE LA DEMANDE GLOBALE DE
BIENS ET SERVICES.
Insuffisance de la demande globale, de la demande effective va avoir des
effets au niveau de la demande de travail Nd. Normalement la demande
de travail se fixe en fonction du salaire Nd=Nd(w/p) entreprise fixe Nd tel
que w/p=dQ/dN l’entreprise fixe sa demande de travail en fonction de la
productivité marginale de telle sorte qu’elle soit égale au salaire réel qui
est fixé par le marché. Si débouchés insuffisants l’entreprise va réduire sa
demande de travail. Cette logique admet la contrainte des débouchés,
si les débouchés sont insuffisants alors demande de travail insuffisante
Nd=Nd(Ydem) N< N* correspondant à l’équilibre w/p=dQ/dN.
Normalement l’entreprise continue d’embaucher -> ici pas d’embauche
par manque de débouchés.

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Fonction de demande de travail plus complexe si l’on tient compte de la
contrainte des débouchés Nd=Nd(w/p ;Y)
Y=revenu d’équilibre à l’équilibre du secteur du marché des biens et
services = du secteur réel Ydem=Y.
Nd=Nd(w/p ;Y)
-> pas de contraintes de débouchés, proche du plein emploi, activité
économique satisfaisante alors w/p va être la variable déterminante de
Nd.
-> Si écart déflationniste avec chômage alors récession -> contraintes de
débouchés demande global faible donc on ne pourrait pas embaucher en
fonction de w/p. Y variable déterminante de Nd. La contrainte des
débouchés s’impose.
dNd/d(w/p) < 0
dNd/dY >0 lorsque Y augmente entreprise augmente son nombre
d’emploi.

 Keynes va reprendre cette analyse en insistant sur la contrainte de


débouchés. Or Keynes résonnait en terme de salaire nominal (w) alors que
nous résonnons en terme de salaire réel (w/p) Keynes disait que ce n’était
pas réaliste car il disait que les ménages n’étaient pas capables de
mesurer le salaire réel. On peut considérer w/p car en situation d’écart
déflationniste pour Keynes les prix restent stables.
Contraintes des débouchés : écart déflationnistes avec des prix fixes.
Rigidité à la baisse des salaire nominaux w
Schéma 4

Au départ Ye=Ype
Equilibre Nd déterminé par w/p
Equilibre N1 et w/p*
Puis récession soit baisse Ye < Ype->Y1
Ecart déflationniste -> chômage
Baisse des débouchés et entreprises ne peuvent produire au max
dY/dN > w/p
Entreprises réduisent leur demande de travail Nd1->Nd2
Le point C n’est pas un nouvel équilibre à cause de la rigidité à la baisse
des salaires nominaux. Qui se manifeste par rigidité de w/p. Il y a
déséquilibre et le volume d’emploi fixé par le point A par la demande de
travail qui est inferieur à la demande de travail.
A cause rigidité des salaires nominaux il y a du chômage – segment AE.
Pour Keynes l’analyse du chômage ne se fait pas de la même manière. Le
chômage AE est intégralement involontaire. Pour Keynes cette
rigidité à la baisse n’est pas d’origine règlementaire, la référence pour les
agents économique n’est pas le point C mais le point E car il ne peuvent
pas concevoir une baisse des salaires. AE->chômage involontaire.

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Pour les Classiques, pré keynésien dont PIGOU la cause du chômage est
la rigidité des salaires à la baisse. Pour Keynes la baisse des salaires
nominaux va accentuer la récession, va amplifier la crise, admettant que
les gouvernement imposent w1 tel que w1/p < w/p * -> si on arrive à
casser la rigidité accès au point C. Chômage volontaire.
Pour Keynes c’est stupide car les revenus des ménages sont
principalement constitués par les salaires. Si on baisse les salaires alors le
pouvoir d’achat va aussi baisser -> baisse de la consommation et baisse
de la demande globale -> réduction des débouchés des entreprises. La
demande de travail va se déplacer Nd3. Y2 < Y1 < Ype. Le résultat est le
point D. situation de déséquilibre. Chômage Ns->Nd3 -> accentuation du
chômage.

Le chômage va durer le temps de la récessions. Politique expansionniste


soit par hausse dépenses publiques, soit offre de monnaie>baisse r->
hausse I->hausse demande globale, baisse de la fiscalité pour résorber le
chômage.
Pour réduire le chômage, il faudra donc lancer une politique
expansionniste, avec une augmentation des débouchés, avec une
augmentation des dépenses publiques, une augmentation de l’offre de
monnaie, une baisse des impôts.

Remarques :
- Certains économistes intègrent la rigidité salariale dans l’offre de travail.

- Le chômage conjoncturel et loi d’OKUN -> relation entre taux de


chômage u et taux d’utilisation des capacité de production.

Au point A faible activité économique (faible utilisation des capacités de


production et fort taux de chômage) -> récession
Au point B -> expansion, forte activité économique (forte utilisation des
capacités de production et faible taux de chômage).

Approfondissement de l’analyse Keynésienne,


Elle triomphe en 1945, triomphe posthume et est pertinente jusqu’au
année 60‘. Fin des années 60’ tendances nouvelles apparaissent sur le

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marché du travail, on a du mal à les expliquer, année 60’ période
d’expansion et prospérité, écart inflationniste=équilibre de sur emploi
avec w/p>dQ/dN. Pas de politique de salaire efficience. Les entreprises
baisse la demande de travail jusqu'à w/p=dQ/dN. Les entreprises
pourraient être inciter à proposer des salaires supérieurs aux salaires
d’équilibres, pb ça ne marche pas et fin années 60’ remontée du
chômage. Ecart inflationniste et chômage. Les anti keynésiens de
Chicago propose une explication liée aux négociations salariales. Le
pouvoir syndical revendique des salaires élevés ce qui explique que w/p
soit supérieur à la productivité marginale en conséquence série de
phénomènes :
- entreprises répercutent hausse des couts dans les prix => hausse des
prix => nouvelles revendications salariales etc.. Spirale inflationniste =
spirale prix/salaire.
- face à cette contrainte les entreprises ont tendance à court terme à
réduire leurs ambitions et réduisent leurs productions malgré demande
insatisfaite mais cout trop important.
A moyen terme et long terme les entreprises auront tendance à substituer
du capital au travail. Cette substitution entretient le chômage. Année 80
90, délocalisations.
Revendications salariales proposent premièrement de l’inflation,
et l’inflation ne provient plus cette fois d’une demande globale
trop importante. Et provoquent une baisse de la production à cout
terme, substitution du capital au travail moyen et long terme,
délocalisations moyens et long terme, le tout entraine chômage.
Des auteurs ont tentés de réaliser des synthèses, dans les années 60’ au
E-U 70’ en France => théorie du déséquilibre idée de dépasser
l’opposition entre keynésiens et monétaristes. Ne pas faire une synthèse
critique de HICKS car lecture classique de Keynes, mais tenter de les faire
coexister lecture keynésienne du classicisme, articulation de l’analyse
keynésienne et l’analyse monétariste. Les monétaristes sont des reprises
avec nuances des modèles classiques. Ecole au E-U dans les années 60
D.PATINKIN, R.CLOWER, idée du déséquilibre en France, E.MALINVAUD J.P
RENAKY selon les secteurs économiques chômage classique et chômage
keynésien.
Chômage keynésien trouve son origine sur le marché des biens et
services, car insuffisance de la demande globale sur ce marché donc
firmes sont rationnées elles ne peuvent écouler leurs production donc
elles vont réduire leur demande de travail. Baisse demande de travail
entraine rationnement au niveau des ménages qui ne peuvent trouver
d’emploi => chômage involontaire = chômage keynésiens.
Chômage classique trouve son origine sur le marché du travail,
revendications salariales qui fait que les firmes sont rationnées les salaires
sont supérieurs à la productivité marginale, emploi est faible car les firmes
ne peuvent employer. Equilibre qui va se transmettre sur le marché des
biens et services, les ménages n’ont pas d’emplois aux conditions
souhaitées ils sont rationnés sur le marché des biens et services.
Pas de synthèse mais articulation entre les deux.

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