Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ANALYSE
ANALYSE
INTRODUCTION ............................................................................... 3
4- Stratégie..............................................................................................................15
41. Stratégie de développement......................................................................15
42. Stratégie financière tournée vers le cash-flow...........................................15
CONCLUSION ................................................................................. 37
ANNEXES ........................................................................................ 38
ANNEXE 1 : Bilan comptable retraité.....................................................................39
ANNEXE 2 : Compte de résultat et bilan consolidés simplifiés ...............................41
ANNEXE 3 : cours bousier LVMH .........................................................................42
ANNEXE 4 : Données historiques du CAC 40 ........................................................43
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................. 44
Louis-Vuitton, Dior, Moët & Chandon, Céline, toutes ces marques font parties de
l’imaginaire du luxe mais, elles ont un autre point commun, comme une soixantaine
d’autres marques elles font parties du groupe Louis-Vuitton Moët & Chandon .(LVMH)
En moins de 20 ans LVMH est devenu le leader mondial du luxe et l’un des fleurons de
l’industrie française au même titre que Total ou l’Oréal.
Avec ses 55 000 salariés, c’est une alliance entre la création, la virtuosité et la rigueur
économique que demande la direction d’un groupe à la dimension internationale
réalisant plus de 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Mais LVMH est également le symbole de la réussite d’un homme visionnaire: Bernard
Arnault.
Après avoir présenté le secteur dans lequel évolue le groupe LVMH et son
développement, nous nous intéresserons à son organisation interne et à la stratégie mise
en place en vue de répondre aux défis auxquels elle doit faire face. Puis pour aller plus
loin dans l’étude du groupe, nous détaillerons et nous étudierons sa structure financière
au travers des données comptables et boursières.
Aujourd’hui, le luxe s’est démocratisé : selon une étude de l’institut Risc, plus d’un
Européen sur deux a acheté une marque de luxe au cours des douze derniers mois.
Le secteur du luxe est composé de sociétés très hétérogènes du point de vue du chiffre
d’affaires, de la notoriété des marques et donc de leur poids boursier. Il se répartit entre
de petites entreprises spécialisées dans une ligne de produits (chaussures, montres,….
etc.) et des groupes mondiaux multi-lignes et multimarques qui ont connus un
développement très rapide. Du point de vue de la notoriété une quarantaine de marques
sont connues mondialement. Le secteur est dominé par trois grands groupes qui sont par
ordre croissant : LVMH, le groupe Richemont et depuis quelques années PPR-Gucci.
Cette hétérogénéité des entreprises a une conséquence au niveau des marchés financiers
ainsi, au sein de l’indice luxe du MSCI le Groupe Richemont représente 35% de l’indice
et LVMH 30% alors que l’entreprise grecque de bijoux Folli-Follie représente O,8 % de
cet indice.
Pour une société de luxe, la marque représente l’actif le plus important car la
performance des firmes dépend en plus de la croissance, des changements de mode.
La demande de produits de luxe va dépendre très largement de l’attractivité de la
marque, de sa légitimité dans son domaine ainsi que du dynamisme de son offre produit
et de son innovation. Tout ceci passe par l’image que véhicule la marque au travers de
son plan marketing et média.
Ainsi, gage de rentabilité, de pérennité et de cash-flow la marque et son image sont si
stratégique qu’un groupe comme LVMH investit jusqu’à 12 % de son chiffre d’affaires
dans la publicité et son plan média.
L’Evolution du secteur
21. B.ARNAULT
Né en 1949 dans le Nord de la France, Bernard Arnault est le fils d’un entrepreneur
français de l’immobilier. Il démarre sa carrière dans l’entreprise familiale après avoir
été diplômé de l’école Polytechnique. Par la suite il passe quelques années en Floride
dans ce même secteur. De retour en France il rachète en 1984 le groupe Boussac Saint-
frères -qui comprend la maison de couture Dior- alors confronté à de graves difficultés
financières. A la fin des années quatre-vingt la fusion de Louis Vuitton, spécialisé dans
la maroquinerie de luxe depuis 1834, et de Moët-Hennessy, groupe de vin et spiritueux,
est bloquée par de profonds désaccords entre les dirigeants. Ces désaccords vont
entraîner une bataille judiciaire et financière pendant plus de deux ans. B. Arnault va
profiter de cette confusion pour prendre le contrôle du nouveau groupe. Il sera aidé en
cela par la banque d’affaires Lazard qui va imaginer une structure financière qui
permettra à B.Arnault de prendre le contrôle du groupe avec une participation de
seulement 4% du capital démultipliée par une cascade de plusieurs holdings. En moins
d’un an il sera nommé à la présidence du groupe LVMH.
Arnault est considéré par ses subordonnés plus comme un entrepreneur que comme un
gestionnaire du quotidien. Ainsi, chez Louis Vuitton il a posé son veto sur une seule
campagne publicitaire au cours des dix dernières années. Malgré ce recul vis à vis du
quotidien, B.Arnault reste très attentif à la performance de chacune des sociétés du
groupe et sanctionne rapidement les dirigeants qui le déçoivent. Ainsi, il n’a pas hésité à
remplacer Hubert de Givenchy par le jeune styliste John Galiano encore inconnu à cette
époque.
- 2000 : acquisition d’Omas ( stylos de luxe), Miami cruise line Services, Phillips
troisième commissaire priseur du monde qui sera accolé à l’étude Tajan. Les
magazines connaissances des Arts et Art & Auction Magazine. Ainsi que Les
sociétés de cosmétiques américaines Urban Decay et Fresh
Ainsi le groupe est composé d’entreprises aux activités stables, à faibles fluctuations et
avides de capitaux (champagne, cognac) et d’autres plus « légères » comme le vêtement
et les cosmétiques.
10
Lors de cette restructuration toutes les sociétés holdings intermédiaires ont été
supprimées. Avec cette nouvelle structure B.Arnault officialise son contrôle sur le
groupe. Le nouveau holding de tête de groupe nommé Groupe Arnault détient 60% de la
compagnie Christian Dior qui possède 42,5% de LVMH, ainsi qu’une participation
directe de 5,4% dans LVMH. Ce qui fait passer la part de B.Arnault dans LVMH de 4%
à 47,9%.
Le groupe est tout de même très décentralisé, l’objectif reste que chaque dirigeant soit
plus qu’un gestionnaire, mais aussi un entrepreneur avec une large autonomie. Ceci afin
de respecter chaque marque dans son image et sa culture d’entreprise. Cette
11
Avec sa division distribution sélective LVMH est distributeur de ses propres produits.
L’acquisition de DFS spécialisée dans la distribution de produits de luxe en commerce
détaxé qui est fortement présent sur les continents américain et asiatique.
Division mode et Christian Dior, Louis Vuitton, Céline, Christian Lacroix, Givenchy,
maroquinerie Kenzo, Loewe, Berluti, Marc Jacobs, Fendi, Donna Karan, Thomas
Pink
Division parfums Parfums Christian Dior, Parfums Kenzo, Guerlain, ligne de parfums
et cosmétiques de chaque maison de couture du groupe, Bliss, Hard Candy, Urban
Decay, MakeUp For Ever,
Division vins et Hennessy, Moët et Chandon, Krug, Veuve-Cliquot, Dom Pérignon,
spiritueux Millenium, Château d’Iquem
Division Le bon Marché, la Samaritaine, Séphora, Marie-Jeanne Godard,
distribution Duty Free Shoppers, Miami Cruiseline Services.
sélective
Division Montres Benedom, Tag Heuer, Ebel,Chaumet, Zenith, Omas
et joaillerie
La société est basée sur un modèle moniste avec pour PDG Bernard Arnault
12
Ce conseil s’est réuni quatre fois en 2002. Au cours de ses réunions, le conseil a arrêté
les comptes annuels et semestriels ; de plus il s’est prononcé sur les grandes orientations
stratégiques, le budget et les dossiers de cession et d’acquisition.
M.Bernard Arnault, PDG ( PDG de Christian Dior, groupe Arnault S.A, Montaigne
Participations et Gestion)
M. Jean Arnault, Président d’honneur (PDG de la société Omnium Lyonnais d’Etudes)
M. Antoine Bernheim, Vice-Président (Associé de Lazard LLC)
Antonio Belloni Directeur Général délégué (Directeur Général de LVMH Inc, Etats-
Unis)
M. Nicholas Clive Worms (Président du Conseil de Surveillance de Worms & Cie)
M. Albert Frère ( Président du conseil d’administration des sociétés : Erbe S.A,
Belgique ; Frère-Bourgeois S.A, Belgique ; Petrofina S.A , Belgique)
M. Pierre Godé Conseiller du président ( PDG des sociétés : Financière Agache,
Financière
M. Jean Peyrelevade ( Président du conseil d’administration du Crédit Lyonnais)
Lord Powell of Bayswater ( Président du Comité Consultatif de Phillips, de Pury et
Luxembourg)
M.Félix G.Rohatyn (Président de LVMH Inc., Etats-Unis)
M. Nicolas Bazire Directeur chargé de mission ( Président du Conseil des
Commanditaires de Rothschild et Cie, Président du Conseil de Surveillance de la société
LVMH Fashion Group)
Michel François-Poncet (Président du Conseil d’Administration de la société BNP-
Paribas Suisse)
Diego Della Valle (PDG de Tod’s SpA, Italie)
Jacques Friedmann
Gilles Hennessy
Arnaud Lagardère
13
Il s’est réuni cinq fois au cours de l’année 2002. les travaux de ce comité durant l’année
ont été l’examen des comptes sociaux et consolidés, le contrôle de l’audit interne et de
certaines conventions avec des sociétés apparentées et cessions de participation. Et
enfin les interventions et honoraires des Commissaires aux comptes.
Membres :
Michel François-Poncet ( Président)
Nicholas Clive Worms
Gilles Hennessy
Les commissaires aux Comptes : COGRCO-FLIPO et ERNST&YOUNG
AUDIT
Le directeur des opérations :
Le directeur Financier : Patrick Houël
Le conseiller du Président : Pierre Godé
Le directeur du contrôle de Gestion
Le directeur de l’audit interne
Le directeur comptable
Le directeur Fiscal
Le directeur Juridique
Ce comité a été consulté trois fois, il a émis des propositions concernant la rémunération
et les options d’achat d’actions attribuées aux dirigeants, ainsi que les candidatures aux
fonctions d’administrateur.
Membres :
Antoine Bernheim (Président)
Albert Frère
Kilian Hennessy
14
Depuis la création du groupe, LVMH à mis en place deux stratégies principales afin
d’atteindre les objectifs fixés.
A partir de 1997 : la stratégie de groupe s’est plus orientée vers une augmentation du
retour financier des actionnaires et la génération de cash-flow. Cet objectif pouvait
passer par divers objectifs intermédiaires tels que la consolidation des positions
concurrentielles de chaque société par l’augmentation de leur part de marché,
l’augmentation des marges opérationnelles, le contrôle des coûts….
15
17
18
Ainsi, dans un premier temps nous allons détailler l’activité du groupe LVMH afin de
bien situer la société.
1. ANALYSE DE L’ACTIVITE
CHIFFRE D'AFFAIRES
2002 2001 2000
total consolidé 12693 100% 12229 100% 11581 100%
vins et spiritueux 2266 18% 2232 18% 2336 20%
mode et maroquinerie 4194 33% 3612 30% 3202 28%
parfums et cosmétiques 2336 18% 2231 18% 2072 18%
montres et joaillerie 552 4% 548 4% 614 5%
distribution sélective 3337 26% 3493 29% 3294 28%
autres 8 0% 113 1% 63 1%
19
10% 2%
26% Europe
12%
France
Amérique
Asie
Japon
12%
Autres
38%
Même si Paris reste le lieu le plus mythique dans le monde en ce qui concerne le luxe, il
n’est pas pour autant la place centrale de son commerce. On peut observer une
répartition à peu près équitable du chiffre d’affaires entre les différents continents. Ainsi
l’Amérique occupe une place majeure dans le chiffre d’affaires du groupe. Ceci peut
s’expliquer par un dollar fort qui « facilite » les achats aux Etats-unis De plus le Japon a
aussi une part importante dans cette répartition. Il est le marché le plus important pour
les entreprises du secteur du luxe. Donc, la répartition assez homogène du chiffre
d’affaires réduit le risque géographique même si les crises économiques au Japon ou
aux Etas-Unis peuvent avoir un impact important.
21
Cette analyse comprend le calcul de divers ratios de liquidité et solvabilité liés aux bilan
et compte de résultat de la société.
La marge d’exploitation est supérieure à celle des autres secteurs mais reste « normale »
pour le secteur du luxe. Elle montre aussi l’efficacité de la stratégie de restructuration de
l’organisation en divisions qui avait pour but, entre autre, de créer des synergies au sein
du groupe et donc de réaliser des économies d’échelles.
On constate qu’après une baisse de la marge d’exploitation en 2001, elle a remonté pour
atteindre environ 16%.
22
a) Fonds de roulement
23
Le solde net des emplois et des ressources d'exploitation est appelé besoin en fonds de
roulement d'exploitation. Dans le cas présent il est positif pour les trois années étudiées.
Cela signifie que les emplois liés au cycle d’exploitation sont supérieurs aux ressources
d’exploitation. Ce besoin en fonds de roulement doit être financé par le fonds de
roulement. C’est effectivement le cas pour l’année 2002 mais pour les années 2001 et
2000, le fonds de roulement était insuffisant car le fonds de roulement est insuffisant
pour financer les besoins de l’exploitation. Il est donc nécessaire de faire appel à la
trésorerie
c) La trésorerie
trésorerie 2002 2001 2000
vmp non cotées+disponibilité-découvert bancaire 544 878 630
fdr-bfre 14 -241 -1227
24
25
Après une année peu rentable en 2001, la rentabilité économique de la société a retrouvé
un niveau approchant les 14%. Ceci démontre que la nouvelle structure mise en place à
partir de 1998 pour améliorer la rentabilité du groupe est efficace.
La rentabilité financière ou rentabilité des capitaux propres s’élève pour l’année 2002 à
14.37% soit une rentabilité multipliée par deux par rapport à l’année précédente. La
rentabilité financière est supérieure au taux d’un actif sans risque que l’on évalue par
hypothèse à 5.25%. Les actionnaires ont donc effectué un placement très intéressant.
26
L’effet de levier qui résulte de la différence entre la rentabilité des capitaux propres et la
rentabilité économique est positif en 2002 et 2000 mais influe négativement en 2001.
Ceci en raison des nombreuses acquisitions réalisées.
L’effet de levier joue positivement en 2002 et 2000 mais influe négativement en 2001.
27
L’actif net comptable corrigé s’inscrit dans une vision patrimoniale de la valeur de
l’entreprise.
Cette méthode est basée essentiellement sur des retraitements comptables afin de se
rapprocher de la valeur économique réelle du patrimoine de l’entreprise.
La méthode des flux de trésorerie disponible donne une autre vision de l’entreprise. Elle
n’est plus basée sur des retraitements comptables qui impliquent de se tourner vers le
passer mais sur des flux et donc des mouvements dynamiques.
On peut constater que ces deux méthodes d’évaluations basées sur deux visions
différentes de la valeur de l’entreprise donnent un résultat totalement différent. La
méthode d’évaluation peut donc être un élément stratégique dans le cas d’une opération
de rachat.
On peut observer une année 2000 faste avec un point culminant à 98,7€ puis une chute
en 2001 liée au ralentissement économique mondial atteignant son point le plus bas
juste après le 11 septembre 2001.
Par la suite le cours de l’action remonte quelque peu jusqu’au second semestre 2002 où
il connaît une nouvelle chute avant de prendre le chemin de la remontée début 2003.
29
On remarque que les cours du groupe LVMH suit globalement la tendance général du
CAC 40.
Le pic observé en 2001 sur l’action se retrouve, bien qu’à moindre échelle, au niveau du
marché. Cette différence s’explique par le fait que le groupe LVMH a une activité très
internationale, elle a donc subit de plein fouet le choc des attentas du 11 septembre.
D’après ce graphique on peut déduire que le titre LVMH est plus volatile que le marché.
En effet lorsque le marché connaît une baisse, le cours de l’action la subit plus
fortement et, inversement en cas de hausse. Le béta (sensibilité du titre aux fluctuations
du marché) de la société devrait donc logiquement être supérieur à 1.
30
Pour calculer le béta d’un titre il faut au préalable évaluer la covariance de l’espérance
de la rentabilité de marché (E(rm))et de la rentabilité du titre (E(ri)). Il faut également
calculer la variance de la rentabilité du titre.
2002
E(rm) 0,03432931 E(ri) 0,00822459
risque
systématique 0,01220051
risque spécifique 0,0044349
En 2002, le béta est supérieur à 1. Pour une variation de 1 du marché, le titre LVMH
varie alors de 1.26. Ce qui confirme les observations réalisées précédemment à partir
des graphiques
31
risque
systématique 0,01220051
risque spécifique 0,0044349
En 2001, la volatilité du titre était plus élevée. Pour une variation de 1 du marché, le
titre variait de 1.5.
2000
E(rm) -0,00073341 E(ri) 0,34650908
risque
systématique 0,0139824
risque spécifique 1,25211742
En ce qui concerne l’année 2000, le béta serait de 3. Mais il ne faut pas se fier
totalement à ce chiffre. Il résulte d’un problème de données lié à un stock split. En effet
le 3 juillet 2000 LVMH a émis de nouvelles actions pour une parité de 1-5. Les données
historiques sont donc faussées. On constate d’ailleurs que le risque spécifique lié à
l’action est important.
32
53- Ratios
a) Rendement
Le rendement d’une action permet de mesurer ce qu’elle rapport par rapport à ce qu’elle
a coûté.
2002 2001 2000
Dividende (1) 0,8 0,75 0,75
cours action (2) 47,8554167 55,955 255,34375
Rendement (1/2) 0,01671702 0,01340363 0,00293722
b) Pay out
La politique de distribution est plutôt importante :70% en 2002. Le résultat obtenu pour
l’année 2001 est dû au faible résultat par action dégagé cette année. Il faut rappelé que
l’année 2001 a été une très mauvaise année pour le marché boursier (cf graphiques
d’évolution du cours).
c) Plow Back
Le plowback ratio ou ratio de désinvestissement est l’inverse du ratio pay out. Il mesure
la part de bénéfice réinvesti dans la société.
33
On constate qu’en 2000 50% du bénéfice a été réinvesti dans l’entreprise alors qu’en
2001 cela n’a pas été possible. En effet le bénéfice dégagé par chaque action a été trop
faible pour permettre un réinvestissement.
Le niveau d'un PER varie dans le même sens que le taux de croissance des bénéfices
futurs.
2002 2001 2000
PER (2/3) 41,978 2797,750 171,372
Pour les trois années que nous avons choisies d’étudier, il est positif.
e) Marris
34
f) Jensen
Pour calculer l’indice de performance de Jensen, il faut passer par la mesure du Medaf.
En effet il y a création de valeur si le taux réalisé (rc*) est supérieur au taux requis
évalué par le MEDAF (rc).
g) Tobin
35
On peut alors dire que l’entreprise ne crée pas de valeur aux vues de ces trois années car
le ratio Q reste inférieur à 1.
Ratios Création de
valeur
Marris Oui en 2002
Jensen Oui en 2000
Tobin non
MVA non
36
On a ainsi pu constater que le n°1 mondial du luxe a réussi à atteindre une taille critique
satisfaisante grâce à une stratégie de croissance externe qui s’est traduite par de vastes
campagnes de rachats qui lui ont permis de réduire les risques auxquels le groupe peut
être confronté.
Il a par ailleurs optimisé son organisation par ses activités réparties en 5 divisions
distinctes et autonomes, mais également par son positionnement international.
Le groupe LVMH possède une structure financière stable et rentable qui lui permet
d’absorber très rapidement les effets de sa stratégie de croissance.
Il a retrouvé une bonne capacité à s’autofinancer et s’endetter en 2002 ce qui lui donne
toute autonomie pour ses choix stratégiques futurs.
37
38
39
40
COMPTE DE RESULTAT
2002 2001 2000
chiffre d'affaires 12693 12229 11581
marge brute 8130 7575 7360
Résultat d'exploitation 2008 1560 1959
Résultat courant avt impot 1317 667 1692
Résultat net courant 949 433 1025
Résultat net part du groupe 556 10 722
BILAN
2002 2001 2000
acif immobilisé 13490 14280 13000
actif circulant 7927 9552 10192
total actif 21417 23832 23192
capitaux propres 8842 8701 8512
impot différé à +d'1an 125 169 110
dettes à plus d'1 an 5849 6936 5008
dettes à moins d'1 an 6601 8026 8562
total passif 21417 23832 23192
41
42
Dernier
Dernier cours
Date Ouverture Plus haut Plus bas cours Volume ajust.*
Decembre
02 3 327,07 3 393,04 3 016,87 3 081,28 0 3 081,28
nov-02 3 125,20 3 360,29 2 979,43 3 326,65 0 3 326,65
oct-02 2 789,69 3 236,15 2 612,03 3 150,04 0 3 150,04
sept-02 3 345,64 3 402,30 2 666,04 2 777,45 0 2 777,45
août-02 3 426,94 3 601,41 3 013,80 3 366,21 0 3 366,21
juil-02 3 886,12 3 973,93 2 898,60 3 415,38 0 3 415,38
juin-02 4 247,58 4 294,50 3 561,24 3 897,99 0 3 897,99
mai-02 4 474,63 4 497,46 4 239,72 4 274,64 0 4 274,64
avr-02 4 673,03 4 688,16 4 390,98 4 462,74 0 4 462,74
mars-02 4 442,40 4 696,18 4 436,94 4 688,02 0 4 688,02
févr-02 4 483,90 4 499,68 4 210,30 4 462,99 0 4 462,99
janv-02 4 617,95 4 720,04 4 385,57 4 461,87 0 4 461,87
Decembre
01 4 439,55 4 735,21 4 328,77 4 624,58 0 4 624,58
nov-01 4 325,19 4 686,62 4 276,61 4 476,06 0 4 476,06
oct-01 4 097,22 4 546,42 3 914,39 4 341,29 0 4 341,29
sept-01 4 712,09 4 712,09 3 463,07 4 079,02 0 4 079,02
août-01 5 073,75 5 204,20 4 668,19 4 689,34 0 4 689,34
juil-01 5 215,75 5 299,90 4 773,17 5 085,51 0 5 085,51
juin-01 5 453,29 5 546,60 4 967,61 5 225,33 0 5 225,33
mai-01 5 661,08 5 728,52 5 378,36 5 454,19 0 5 454,19
avr-01 5 218,48 5 653,14 4 872,92 5 640,03 0 5 640,03
mars-01 5 334,23 5 507,26 4 804,40 5 180,45 0 5 180,45
févr-01 5 936,31 5 970,30 5 302,79 5 367,48 0 5 367,48
janv-01 5 956,15 5 999,18 5 603,92 5 998,49 0 5 998,49
Decembre
00 5 942,36 6 126,41 5 673,87 5 926,42 0 5 926,42
nov-00 6 434,90 6 459,50 5 893,54 5 928,08 0 5 928,08
oct-00 6 150,49 6 434,50 5 828,14 6 397,66 0 6 397,66
sept-00 6 648,64 6 944,77 6 085,40 6 266,63 0 6 266,63
août-00 6 524,67 6 712,30 6 354,93 6 625,42 0 6 625,42
juil-00 6 462,03 6 631,48 6 374,52 6 542,49 0 6 542,49
juin-00 6 428,46 6 780,66 6 391,64 6 446,54 0 6 446,54
mai-00 6 489,04 6 591,44 6 003,90 6 426,26 0 6 426,26
avr-00 6 382,28 6 461,52 5 752,44 6 419,72 0 6 419,72
mars-00 6 272,13 6 590,35 6 144,07 6 286,05 0 6 286,05
févr-00 5 700,87 6 396,97 5 700,87 6 190,96 0 6 190,96
janv-00 5 687,36 5 813,28 5 590,17 5 659,81 0 5 659,80
43
44
http://www.lvmh.fr
www.boursorama.com
www.yahoo-finance.fr
Articles Internet
• https://www.toptrades.fr/v2/public/images/speci/Luxe_Europe_9_septembre_20
02.pdf
• http://www.abc-luxe.com/actu_eco_luxe/index.php
• http://www.abc-luxe.com/actu_eco_luxe/focus.php?id_art=9
• http://emarketnewsletter.com/echiffres.htm
• http://www.etnoka.fr/static/page/infosconseils/magazine/secteur/luxe/1995_200
0
• http://www.etnoka.fr/static/page/infosconseils/magazine/secteur/luxe/intro
• http://funnybourse1.free.fr/action-lvmh.htm
• http://www.pwcglobal.com/extweb/ncsurvres.nsf/docid/8D443EDF3C2F2D048
0256BAE00563E0C
Documents
Ouvrages